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Mémoire Bibliographique

E.N.M.V Sidi Thabet

A-Introduction :
1- Définition de la lumière :

La lumière est constituée d’ondes de longueurs et de fréquences différentes


(3) sur une échelle de valeur, elle se situe entre les ondes radio et les rayons
gamma. La longueur d’onde va de 390 mm pour le violet à 780 mm pour le
rouge. Le spectre des couleurs a aussi son importance on le mesure en degrés
Kelvin (° K).
• Le spectre rouge orange (2000-3000°K) stimule la maturité sexuelle de
l’oiseau. C’est le spectre des ampoules incandescentes. Pour les fluorescents,
il correspond au « warm light ».
• Les spectres neutres (3500-700°K) stimulent la croissance, ils correspondent aux
fluorescents « cool white » et « day light »
2- Mode d’action de la lumière sur la physiologie de l’animal :

La lumière est un puissant stimulant qui influence le comportement, la


croissance, la maturité sexuelle, le poids de l’œuf, la production totale.
Lors d’allongement du jour la stimulation de l’activité sexuelle favorise
l’accouplement la construction des nids, la ponte, l’élevage des jeunes.
Ainsi la lumière présente une double fonction:
 elle stimule la fonction sexuelle et permet la mise en place du cycle

reproducteur.

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 Permet par l'alternance jour-nuit, de synchroniser chaque jour des


animaux entre eux.
La lumière frappe l’œil de l’oiseau, le cerveau est stimulé par l’intermédiaire
du nerf optique puis transmission de la stimulation à l’hypophyse (9).
• Si la durée du jour augmente, la maturité sexuelle des poulettes est
avancée (sujets âgés de 10 à 20 semaines). Ainsi en diminuant l’éclairage on
peut retarder la maturité sexuelle pour éviter d’avoir des œufs trop petits
ultérieurement.
• La stimulation lumineuse sur les poulettes sur le point d’entrée en ponte

agit sur l’hypophyse, ce qui entraine l’augmentation de la formation de


folliculine (élément important dans l’évolution du vitellus). Lorsque le jaune est
mûr, l’influence de la lumière agit sur la libération du jaune et la formation de
l’œuf complet.
Effet de la couleur de la lumière :
Le jaune, orange, rouge, stimule l’animal contrairement au violet, bleu, vert
qui stimulent moins; le rouge stimule la ponte, tranquillise les volailles prévient
le cannibalisme et arrête le picage

B- Notions essentielles d’éclairage :


1- Intensité d’éclairement (Illumination):
La puissance d’une installation d’éclairage et exprimée en watt / m 2 de
bâtiment mais cette notion d’aspect pratique indiscutable n’a que peu de
rapports avec l’intensité lumineuse ou illumination reçue par les animaux celle-
ci dépend :
- De la source lumineuse utilisée : 1 watt électrique ne donne pas toujours
la même lumière.
- De la distance entre la source lumineuse est l’animal.

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L'unité normale d’illumination est le lux, c’est l’éclairement reçu sur une
surface de 1 m2 éclairée perpendiculairement et située à 1 mètre d’une source
lumineuse ayant une puissance de 1 candela (unité américaine d’illumination
=10,76 lux) il correspond à un lumen par pied carré. Le lumen est le flux
lumineux dans l'angle et le flux lumineux total d'une source d'1 candela
correspond à 4 π lumen. Le flux lumineux angulaire exprimé en lumen n'est
pas fonction de la distance par rapport à la source, l'éclairement diminue
comme le carré de la distance entre la surface éclairée et cette source
(figure 1).

Le rendement d’une source lumineuse dépend (figure 2) :


- de la nature de cette source (3,5à 4 fois plus élevé pour les tubes
fluorescents que pour les lampes à incandescence).
- De la puissance : le rendement augmente avec la puissance.
- De la tension du secteur (rendement plus élevé au 110 qu’en 120 volts).
En moyenne un watt d’une lampe à incandescence émet un flux lumineux de
12 lumen. L’éclairement en un point donné dépend donc de nombreuse
facteurs autres que la puissance électrique installée ; il ya des
correspondances entre la puissance électrique installée en un point supposé
unique et l’éclairement affectivement délivré a différentes distances de ce
point (10).
Exemple :
Une puissance électrique installée de 1 watt (délivrée par une ampoule de 25
watt) fournit une illumination de 36 lux à 0,5 m, de 9 lux à 1m et de 2 lux
seulement à 2m.
Le lux-mètre : est la seule méthode d’appréciation d’une illumination, son
emploi est difficile du à des problèmes liés à l’orientation de l’appareil lors de
la mesure.

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2-Estimation de la puissance électrique à installer dans un


bâtiment pour obtenir une illumination donnée :
E.S .d
Formule de Castello n.F = u

E : illumination moyenne recherchée en lux.


n : nombre de points lumineux.
F : flux lumineux de chaque source (figure 2)
u : facteur d’utilisation lié a de nombreux paramètres (tableau1).
S : surface de bâtiment en m2.
d : facteur de < dépréciation> lié à l’état des lampes ou des tubes.
Parmi ces facteurs u et d sont les plus difficiles à apprécier.

• pour le facteur d (valeur : 1,0 pour une source lumineuse neuve et propre,
en cas de dépôt de poussière elle est de 2,5) on compte de 1,1 et 1,3 une
semaine ou un mois respectivement après le dernier nettoyage des
ampoules.

• Pour le facteur d’utilisation u il dépend :


- de la réflectivité des parois.
- des dimensions du bâtiment.
- de la hauteur des lampes etc.

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Figure 1. Intensité lumineuse reçue par une surface en fonction de la


distance de la source

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Figure 2. Rendement lumineux (lumen/watt) des lampes à incandescence et


des tubes fluorescents en fonction de la puissance de la source (en watts) et
du voltage.

Lorsque les effets de réflexion sur les plafonds sont négligeables (lors
d’existence d’abat jours propres permettant des économies d’énergies
effective) on retient les valeurs du tableau 1.
Tableau 1 : valeur du coefficient d’utilisation ( u ) à employer dans le calcul
d’illumination moyenne d’un bâtiment (d’après Castello 1970).
Superficie du Hauteur de lampes au Lampes à Tubes fluorescentes
bâtiment en m2 dessus des animaux incandescence
Parois Parois Parois Parois
(m)
sombres blanches sombres
blanches
Moins de 400 1,0-1,6 0,70 0,67 0,76 0,71
1,6-2,2 0,67 0,64 0,74 0,69
2,2-2,8 0,64 0,61 0,72 0,67
400à700 1,0-1,6 0,71 0,68 0,77 0,71
1,6-2,2 0,69 0,66 0,76 0,70
2,2-2,8 0,67 0,64 0,75 0,69
Plus de 700 1,6-1,6 0,72 0,69 0,77 0,72
1,6-2,2 0,71 0,68 0,77 0,71
2,2-2,8 0,70 0,67 0,76 0,70

3- Exemples de cas de figure :


un poulailler de ponte au sol de 12x15m (600m2) alimenté électriquement en
220v, l’illumination moyenne recherchée est de 10lux, apportée par des
ampoules à incandescence avec abat jour placées à 2 m au dessus des poules
(parois assez réfléchissantes).
E.S .d
n.F = u

E : 10lux, S:600 m2 , d : 1,3 (ampoules nettoyées chaque mois)


u = 0,69 (tableau1).
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n.F : 11300 lumen = flux lumineux total


- si les ampoules utilisées ont une puissance de 25 w et fournissent chacune 230
lumen (figure 2) il faut en installer environ 50 représentant une puissance
électrique de 50x25 = 1250 w ou 2,1 watt/m2 (le rendement lumineux moyen
obtenu 10 lux pour 2,1 watt/m2 est un peu supérieur a celui donné par la courbe
théorique, car présence des déflecteurs, de la réflexion des parois, de la présence
de points lumineux multiples etc). Si ces ampoules sont reparties sur trois
rangées distantes de 4m, chaque rangée comporte 17 ampoules séparées de 3,1
m environ ceci est satisfaisant.
- Si on choisi des ampoules de 15 watts fournissant chacune 120 lumen il faut
en avoir 95 soit une puissance électrique installée de 1425 watt ou 2,4 watt /m2,
ce qui nous montre la perte de rendement lumineux entrainé par l’utilisation
d’ampoules de faible puissance.
- La même formule peut être utilisée pour estimer l’illumination moyenne
donnée par une installation déjà en place (ce qui peut servir à la corriger).

C-Lumière et élevage de poulettes :


- La poulette est plus sensible aux changements de photopériodes qu’aux
durées absolues de celles-ci.
- La consommation d’aliment étant en fonction avec la photopériode, la
poulette adapte rapidement sa vitesse d’ingestion de l’aliment en fonction
de la photopériode si l'aliment est fourni à volonté.
- En cas de rationnement de ce dernier on doit tenir compte de son action
sur la viabilité et la productivité ultérieure, la consommation de l’aliment,
et non comme facteur de précocité.
1- Elevage en photopériode constante
a- Maturité sexuelle : Poulettes élevés depuis la naissance en photopériode
constante (poulailler sans fenêtres) l’âge à la maturité sexuelle est une fonction

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curvilinéaire de la durée de la photopériode (figure 4). Une photopériode de 10 à


12 heures par jour est suffisante pour atteindre de précocités élevées.

Figure 3. Elevage de poulette en lumière naturelle. Effet de la date de


naissance sur l’âge au premier œuf et le point moyen des 12 premiers œufs.
(La valeur 100 de référence est pour les deux critères, la plus faible obtenue
avec naissance en début d’hiver).

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Figure 4. Influence de la longueur d’une photopériode constante sur l’âge


au premier œuf (d’après Morris, 1965)

b-gain de poids:
-la croissance jusqu'à 4 semaines est plus élevée en jours longs.
-chez les poulettes de souche ponte le poids corporel à 20 semaines est plus
faible avec un programme constant de 6 heures qu'après élevage sous
photopériode supérieure à 12heures (retard de développement du squelette
donnant une différence de 100 à 200 g après 5semaines d'âge).
c-production et poids des œufs:
Une photopériode de 9 à10 heures/ jour parait suffisante pour une production
maximale au pic de ponte (figure 5).Le poids de l’œuf semble augmenter
lorsque la photopériode croit de 10 à 14 et18 heures/ jours. Le poids moyen de
l’œuf ne diffère pas entre des photopériodes de 6 à 10 h/ jour (10).
La fertilité ultérieure de la poule n’est pas sensible à la longueur de la
photopériode d’élevage. La précocité sexuelle des poules est peu sensible à la
longueur de la photopériode constante dès l’éclosion dans l’intervalle 10-16
heures/ jour contrairement au cop dont la production spermatique baisse,
l’élevage en jours longs ne parait pas défavorable au maintient de la ponte chez
la poule.
2- Elevage on photopériode variable:
Correspond aux conditions d’éclairement naturel :
a- Maturité sexuelle:
Une croissance lumineuse de 6 à 22 heures/jour entre 0 et 18 semaines
entraine une avance de la maturité sexuelle de 18 ou 36 jours par rapport

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respectivement à un programme de 6 heures et un programme décroissant de 22


à 6 heures.
Chaque variation d’une heure de la photopériode naturelle entraine une
avance ou retard de 1,6 jours de celle-ci selon quelle soit dans le sens de
l’augmentation ou de la diminution.

Figure 5. Effet de photopériodes constantes depuis la naissance sur la


production d’œufs sur deux souches de poules (d’après Morris, 1962)

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Figure 6. Effet de la latitude sur les écarts de maturité sexuelle (d’après


Morris 1967). (Les écarts sont ceux de maturité sexuelle observés entre les
éclosions d’été et d’hiver après élevage en lumière naturelle).
Lorsque la latitude diminue, la photopériode sexuelle varie moins en
fonction de la saison et l’effet sur la précocité sexuelle est également moins
important (figure 6) (tableau 2). Sous des latitudes proches de l'équateur en
absence de photostimulation le facteur déclenchant de la maturité sexuelle est le
poids.
Des jours décroissants augmentent l’âge aux premiers œufs, mais réduisent le
poids vif au premier œuf.
 Les poulettes nées au début d’hiver et élevées en jours croissants ont une

maturité sexuelle très précoce et un poids d’œuf faible (2).


Tableau2: Différence de maturité sexuelle entre printemps et automne (8)
Latitude Différence
10° 3jours
30° 12jours
40° 18jours
50° 26jours
60° 41jours
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 Les poulettes nées au début du printemps et élevées en jours décroissants


ont une maturité sexuelle plus tardive et un poids de l’œuf plus élevé.
b- effet de la photopériode sur le poids et la production des œufs:
-A âge constant de l’animal le nombre d’œufs produits est plus important
chez les animaux précoces. Cependant la production réalisée durant les 12 mois,
suivants l’entrée en ponte peut être plus élevée chez les animaux les moins
précoces dont la ponte se révèle plus persistante.
Si les animaux ont été soumis à la lumière naturelle aussi bien en élevage
qu’en production :
• Ceux ayant subit des jours croissants en élevage passeront leurs 6
premiers mois de ponte en jour décroissants et vice versa. Avantage aux
animaux nés entre avril et septembre (figure 7).

Figure 7. Relation entre la date de naissance et la production moyenne


d’œufs chez des poules soumises à la lumière naturelle tout au long de leur
vie. (La valeur 100 de référence est celle obtenue avec naissance en début
d’hiver).

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Figure 8. Exemples de programmes lumineux recommandés pour des


poulettes maintenues, toute leur vie en bâtiment obscur (la flèche indique
l’âge ou les animaux doivent atteindre 10% de ponte)

• Le poids moyen de l'œuf est d’autant plus élevé que la maturité sexuelle
est tardive, un retard de 10 à 13 jours de la ponte, permet l’obtention d’une
augmentation du poids de l’œuf de 1 g durant la première année de ponte.
• Une précocité sexuelle très importante entraine une augmentation des
anomalies de ponte (œuf sans coquille, œufs à double jaune) une faible solidité
de la coquille et une augmentation de la mortalité.
3- programmes lumineux usuels (non fractionnés destinés aux
poulettes)
a- programmes lumineux d’élevage en bâtiments obscurs:
Méthode de King emménagée en fonction(10) :
• Du rationnement alimentaire.
• Du type d’animal, reproductrice chair ou poulette ponte.
• Du croisement commercial.
• Du type de bâtiment (clair ou obscur).

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- utilisation de 23 ou 24 heures/ jour de lumière (ou 1 jour à 23 heures et 2 jours


à 18 heures) pour la connaissance du local par les animaux entre 1er et 3ème jour.
- une décroissance de la photopériode entre 3ème jour et 4ème semaine : des jours
courts de 6 à10 heures sont utilisés (mise en place du rationnement alimentaire).
- à l’approche de la maturité sexuelle accroissement rapide de la photopériode
(+1 à 2 heures/ semaine)
Exemple :( figure 8) programmes des souches Vedettes et Isabrown maintenues
tout an long de leur vie en bâtiments obscurs.
- Si les poulettes seront passées en poulailler de production avec fenêtres, le
niveau du palier bas de la période d’élevage doit être adapté à la durée du jour
existant au transfert.
Par ailleurs l’éclairage complémentaire apporté au poulailler de ponte clair
sera choisi de sorte que la photopériode soit toujours croissante en début de
période de production.
- Si la poussinière d’élevage n’est pas réellement obscure (intensité supérieure à
0,4 lux) car présence d’infiltrations de lumière, le programme lumineux
classique pour bâtiments obscurs peut être appliqués si la date de naissance
intervient de Mai à Septembre sinon suivre le programme de type « bâtiment
clair ».
b- programme lumineux d’élevage en bâtiments avec fenêtre : pour la période
d’élevage et de production:
Le but essentiel des programmes lumineux consiste à s’opposer à
l’augmentation de la photopériode naturelle à partir de Janvier et qui
entrainerait une maturité sexuelle trop précoce de poulette nées en fin
d’automne.
Méthode de Morris et Fox : fourni aux oiseaux un complément de lumière
artificielle dés la naissance de façon à rendre la photopériode quotidienne
décroissante entre cet instant et une date correspondant à 3 à 4 semaines avant

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l’entrée en ponte. Cette décroissance peut être remplacée par un programme plat
jusqu’à 18 ou 20 semaines suivi d’une stimulation plus faible dont le principe
consiste à ne pas laisser une photopériode croissante s'installer entre les âges de
12à 18 semaines, car l'animal est plus sensible en cette période.

En fonction de :
• la date de naissance.
• du niveau d’éclairement souhaité.
• du moment d’entrée en ponte.

• de la souche
De multiples combinaisons peuvent être appliquées (figure 9):

Figure 9. Schéma de principe des programmes lumineux adaptés à l’élevage


des poulettes en bâtiment avec fenêtre N= 1, 2, 3 et 4.

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Figure 10. Effet de l’intensité lumineuse (mesurée au niveau de la


mangeoire) sur la production d’œufs (D’après Morris, 1967).

- Naissance en Avril, Mai, Juin (exemple1) la simple lumière naturelle


convient, une stimulation est appliquer à partir de la 18ème semaine.
- Naissance en photopériode inférieur à celle existant à la date de 18
semaines d’âge, un éclairage complémentaire est nécessaire dés la naissance
(programmes plat, ou décroissant puis croissant).
- Naissance durant l’été utilisation de lumières naturellement
décroissantes jusqu’à un planches de 8-10 heures/ jour puis complémenter
avec stimulation à partir de 18 semaines.
L’intensité de la lumière à apporter en complément de la lumière naturelle
doit croitre avec celle de la lumière du jour de façon que les animaux ne
puissent pas considérer cette période de lumière trop discrète comme une
période de repos. Des niveaux voisins de 20lux sont parfois nécessaires.

D/ Le transfert :
Lors de l’entrée des oiseaux dans le pondoir à l’âge de 18 semaines il est
recommandé :
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 d’augmenter l’intensité pour les premières heures de manière à favoriser


l’acclimatation des poulettes à leur nouvel environnement et favoriser
l’abreuvement.
 En ce qui concerne la durée, on ajoute 30 minutes dés la première journée

dans le pondoir (éviter toute réduction de la durée d'éclairement au transfert).


 Par la suite on augmentera cette période de 30 minute par semaine jusqu’à
15 – 16 heures de clarté selon les lignées.
N.B : Il est important de se rappeler qu’en ponte la durée est beaucoup plus
importante que l’intensité(3).

E/ L’éclairage en ponte:
1- stimulation lumineuse :
Le programme d’éclairement en ponte doit être la continuité de celui utilisé en
élevage en plus chaque lignée génétique ayant ses spécificités il faudrait adapter
le programme lumineux à la lignée d’oiseaux.
Le début de la production des œufs dépend de 4 facteurs (5).
1- l’âge chronologique minimal déterminé génétiquement (18 semaines) lié à

la maturité sexuelle.
2- Un poids corporel minimal (1270-1360g), variable selon la souche.

3- Une consommation d’éléments nutritifs pour favoriser la ponte.

4- Un éclairage quotidien constant ou croissant d’au moins 12 heures par

jour avec respect du poids optimal assure la stimulation lumineuse. Ainsi le


programme d’éclairage peut être adapté pour agir sur la taille des œufs et
répondre aux besoins particuliers et répondre aux besoins particuliers du

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marché. Dans l’élevage industriel en France les poules reçoivent 16 h de lumière


artificielle(12) toute l’année et elles sont réformées au bout d’un an car la
production diminue alors que les poules qui vivent en plein air reçoivent moins
de lumière surtout en automne et en hiver et pondent 6 mois (voir tableau 3)
Tableau 3 : Nombre d’œufs pondus par des poules en élevage industriel et en
plein air (12).
Elevage industriel Elevage en plein air
Eclairage Lumière artificielle 16 h Lumière naturelle
Production d’œuf par jour toute l’année 200 œufs par poule
300 œufs par an et par d’avril à septembre
poule

2- Eclairement en milieu de nuit :


- La productivité est déterminée par le niveau de consommation.
- La consommation est dépendante de la durée de la nuit (tableau 4).
L’éclairage en milieu de nuit est utilisé dans deux buts :
• Accroitre la consommation en début de ponte.
• Améliorer la quantité de la coquille (tableau 5).
Selon Harms (8) une distribution de l’aliment au moment de l’allumage
(pendant 45 minutes en milieu de nuit) peut améliorer la qualité de la coquille.
A l’entrée en ponte la consommation de l’aliment doit en pratique augmenter
de 40% en l’espace de quelques semaines.
La consommation d’aliment peut être favorisée par:
• L’augmentation rapide de la durée d’éclairement.
• L’éclairement des poules pendant 1 à 2 heures en milieu de nuit (3 heures
après l’extinction).

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La réduction de la durée de nuit est aussi indiquée dans les cas suivants :
• entrée en ponte en période chaude.
• Poulettes précoces.
NB : En climat chaud et bâtiment ouvert il est préférable d’éclairer les poules
tôt le matin que le soir.
Tableau 4 : Consommation moyenne d’aliment en gramme (g) en fonction de la
durée d’éclairement(8).
LEWIS 98 MORIS 95
Durée de consommation Durée d’éclairement consommation
d’éclairement Entre De 1à72 semaines De 22à72 semaines
de1à 215g 182-210j
8h 112,7 8h 114,8
10h 111,3 11h 119,8
13h 116,5 15h 123,4
18h 122,3

Tableau 5 : Influence de 2 heures de lumière en milieu de nuit sur la


consommation et la qualité de la coquille (8).
Période d’éclairement Consommation d’aliment g/j Densité d’œuf
Exp1 : Exp2 Exp1 : Exp2
6-22h 127,7 116,8 1,0722 1,0790
4-20h 128,8 118,1 1,0714 1,0792
6-20 et 23-1h 131,9 122 1,0726 1,0806

3 - Eclairage intermittent :
L’éclairage intermittent peut être utilisé dans le poulailler de ponte après que
les poules aient atteints 40 semaines ce qui entrainera (5) :
1- Une amélioration de la conversion de l'aliment dans une proportion de 5 à

7 %.
2- Réduction de la consommation de l'aliment dans une proportion de 5 à

7%.
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3- Réduction de la grosseur des œufs de 1 à 1,5%.


4- Légère amélioration de la solidité de la coquille de l’œuf.
5- Réduction de la morbidité et de la mortalité résultant du stress causé par la
chaleur.
6- Réduction du cannibalisme et des frictions entre les pondeuses.

Plusieurs types d’éclairage par intermittence existent mais le plus courant


consiste à faire alterner 15 minutes d’éclairage(é) et 45 minutes d’obscurité(o) à
chaque heure d’éclairage prévue de la journée (15é/45o). Les poules continuent
de croitre à une heure de clarté.
Le programme devrait être introduit progressivement en commençant par
45é/15o la première semaine, 30é/30o la semaine suivante pour enfin atteindre
15é/45o. La dernière heure de la journée devrait toujours se terminer par 15
minutes de lumière (15é/30o/15é) de façon à ne pas réduire les heures
quotidiennes d’éclairage pendant l’application de ce programme.

4-Effet de l’intensité lumineuse sur la production d’œufs :


Chez la poule pondeuse, la production d’œufs augmente lorsque l’intensité
lumineuse croit entre 0,1 et 5 et 7 lux (figure 10) MORRIS 1967 (10). Au de là
de cette valeur des éclairements aussi élevés que 20 ou 50 lux n’apportent
aucune modification des performances (de même qu’une augmentation
progressive de l’intensité).
L’expérience de MORRIS (1966) a montre qu’un minimum de 5 lux au
niveau de la mangeoire est nécessaire pour obtenir de bonnes performances.
L’expérience de TUCKER (1993) en comparant 3 niveau d’intensité 0,5 , 2 et
15 lux n’a pas montré de différence significative (MORRIS a utilisé 50 lux en
période d’élevage alors que TUCKER n’en a utilisé que 3,2 lux).
Bâtiment clairs ou semi obscurs:

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- L’intensité doit être suffisamment élevée pour que les pondeuses restent
synchronisées sur le programme lumineux. On peut minimiser l’infiltration de la
lumière par les entrés d’air ou les ventilateurs (3). Il ya des équipements qui
permettent d’atteindre ces objectifs comme les cheminées de ventilation ou les
déflecteurs de prise d’air. Le revêtement intérieur des poulaillers devrait
favoriser la diffusion de la lumière sans pour autant la réfléchir.
- De fortes intensités lumineuses vont accroitre la nervosité et le picage
(HUGHES 1972 et SAVORY 1995).
- De nombreuses sources lumineuses de faible intensité disposées en
quinconce donnent une bonne répartition de lumière. Pour réduire l’intensité
reçue par les poules situées en devant des sources lumineuses, on peut déposer
des rubans adhésifs sur les globes des lampes.

F/ Programme lumineux : Règles de


bases
Un programme lumineux approprié peut agir favorablement sur le nombre et
la grosseur des œufs, de même que sur le taux de viabilité et le rendement des
poules. Les règles de base pour l’éclairage sont :
 Les 3 premiers jours utiliser 20 à 40 lux d’intensité lumineuse car la vue

des oiseaux est embrouyée. Pour les éleveuses en cages un bon départ des
poussins est obtenu en abaissant les lignes de lumière au niveau des cages
(tableau 6).
Tableau 6 : Programme lumineux pour poulettes
Age Eclairement Intensité
(en semaines) (en heures) (en lux)

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De 1 à 2j 22 20-40
De 3 à 4j 20 20-30
De 5 à 6j 18 20-30
De 7 à 14j 16 10-20
De 15 à 21j 14 10-20
De 22 à 28j 12 10-20
De 4 à 9 sem -1heure/semaine 5-10
De 10 à 14 sem 8h/j 5-10
De 15 à 18 sem +1heure/semaine 10-30

 Pendant 4 semaines diminuer la durée d’éclairage dans le bâtiment (Step

down) : Au minimum 10 lux d’intensité.


 Entre 105 et 112 jours, augmentation de la durée d’éclairage de deux

heures (à raison d’une heure parfois). Il faut un intervalle de 7 jours entre 2


stimulations ce qui déclenchera la production des hormones responsables de la
ponte. (Il faut s’assurer du poids des poulettes).
En élevage de type industriel la durée du jour est augmentée progressivement
jusqu’à un maximum de 15 à 16 heures à 24-25 semaines d’âge.

G/ Les pondeuses en climat difficile :

En pays tempérés

- Accroissement de la lumière diurne dés la moitie de l'hiver jusqu’à la


moitie de l’été ce qui :
o Accélère la maturité sexuelle chez les poulettes en croissance.
o Leur permet une entrée en ponte plus précoce.
o Augmente la production d’œufs des poules en ponte.
- Diminution de la luminosité diurne ; dés la moitie de l’été jusqu’à la
moitié de l’hiver.

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o La maturité sexuelle est retardée chez les poulettes.


o La production diminue chez les poules en ponte.

Zones proches de l’équateur

L’effet de la luminosité diminue du faite de la contraction des différences


nycthémérales.
En région équatoriale si le bâtiment est à grande fenêtres ou à parois latérales
grillagées :
o Il ne faut pas augmenter la période d’éclairement au cours de l’élevage.
o Il ne faut pas diminuer la période d’éclairement au cours de la période de

ponte.

En climat chaud

A certaines conditions il est possible d’obtenir des performances économiques


meilleures qu’en climat tempéré.
a- Action de la température : les oiseaux sont performants lorsque l’éclairement
est maximal sans que la température ne soit trop élevée. Une élévation brutale
de température entraine une augmentation de 1 à 2,5 % de la température
corporelle de la poule et comme elle ne possède pas de glandes sudoripares les
phénomènes de régulation thermique observées sont :
- Ecartèlement des ailes.
- Halètement.
En présence de chaleur la diminution de consommation de l’aliment est
proportionnelle à l’augmentation de température corporelle.

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On observera une augmentation de rythme respiratoire qui va engendrer une


alcalose sanguine ( CO2 dans le sang) ce qui entrainera une détérioration de la
qualité de la coquille.
L’acclimatation programmée des pondeuses à des hausses de température
évite les chocs thermiques.
b- Conseils pratiques :
 Pour adapter les animaux à la chaleur il faut respecter les normes de
poids corporel au moment de l’entrée en ponte (1600gr Isabrown, 1350g Isa B
300) ce qui diminue les risques de prolapsus à l’entrée en ponte. Ceci peut être
obtenu en retardant la maturité sexuelle de 1 à 2 semaines grâce à un programme
d’éclairement dégressif.
La prise de poids des animaux permet la constitution de réserves qui seront
utilisées au moment du pic de ponte.
 En favorisant la croissance dés le jeune âge en ayant un poids correct à 4
semaines.

En élevage :

Favoriser la consommation de l’aliment tôt le matin aux heures les plus


fraiches en utilisant un programme lumineux adapté.
Utiliser un programme dégressif très lent au cours des 13 premières
semaines pour favoriser la croissance (tableau 7).
Tableau 7 : Influence d’un programme lumineux dégressif sur la croissance (8).
Age Durée d’éclairement heures / jour
4-7 jours 20 20
2ème semaine 16 16
3ème semaine 12 15
4ème semaine 8 14,5
5ème semaine 8 14
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6ème semaine 8 13,5


7èmesemaine 8 13
8ème semaine 8 12,5

Poids à 56 jours(g) 678 731 (+8%)

En ponte :

Mise en place d’une durée d’éclairement avec une intensité élevée qui va
permettre aux poules de consommer aux heures les plus fraiches (16 ou 15
heures de lumière +2 heures la nuit). L’intensité lumineuse sera contrôlée pour
éviter le picage.
Contrôle des paramètres d’ambiance pour faciliter la thermorégulation on
peut utiliser des techniques augmentant la vitesse ou refroidissant l’air par
micropulvérisation d’eau (voir tableau 8).
Si une variation brutale de température survient on augmentera la
concentration énergétique en ajoutant 1à 2% d’huile végétale et la concentration
en acides aminés(AA) des aliments pour les besoins énergétiques.

En Tunisie les systèmes de refroidissement sont exigés pour les nouvelles


implantations des projets d’établissement d’élevage de volaille.

Tableau 8 : Conseils pratiques pour la réussite de l’élevage en régions chaudes


Climat tropical Variations brutales de
température
Technologie Obtenir un poids de Obtenir un poids correct à l’entrée
poulette à l’entrée en ponte en ponte
Elevage Alimentation par repas Dérationner, éviter les pontes trop
retarder la maturité précoces.
sexuelle, programme
dégressifs 0-20 semaine
(12-20h)
Ponte Augmentation lente de la Adapter les animaux à la chaleur
durée d’éclairement (1/2 h pour diminuer les variations de
par sem). Eclairer le matin température, prévoir les coups de
de bonne heure chaleur 2 mois à l'avance.
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Pesée des poules, éclairer Augmenter la durée d’éclairement en


1 à 2 h la nuit pour donnant de la lumière le matin pour
favoriser la consommation favoriser la consommation.
d’aliments
Alimentation Teneur correct en M. A. Augmenter la concentration des
en élevage aliments :
Teneur en A.A. permettent -énergétiques pour profiter de
un ingéré correcte en l’appétence des graisses.
ponte. - protidiques pour respecter les
besoins journalier.
-vitamine C+ aspirine.
Ménagement Température du bâtiment, -idem
densité adaptée, brasseur -idem
ou ventilateur pour -idem
augmenter la déperdition -idem
de chaleur. Brumisation -idem
d’eau, isolation des -idem
bâtiments volume d’air. -idem

H/ LUMIERE ET PRODUCTION D'ŒUFS


DE CANE, DINDE ET DE L'OIE :

Cane de Barbarie :
L'entrée en ponte n’est pas liée à la durée d’éclairement instantané elle
intervient même avec 10-14 heures de lumière par jour.
Il ya un cumul d'action de la lumière reçue précédemment plus important que
chez la poule :

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* un programment décroissant de 16 à 8 heures / jour est plus stimulant qu’un


programme plat de 8 heures / jour (entre 10 et 20 semaines d’âge). Le délai entre
le premier œuf et le pic de ponte et d’autant plus court que l’entrée de ponte est
tardive. L’âge au pic est de ce fait moins sensible au programme lumineux
d’élevage que l’âge d’entrée en ponte.
L’entrée en ponte autour de 29 semaines est obtenue avec un programme
décroissant jusqu’à 22 semaines d’âge puis croissant à raison de ½ heure par
semaine.
Après la mise en mue séparant la première de la deuxième ponte,
l’augmentation d’éclairage peut être plus rapide. Au cours de la ponte
l’éclairement quotidien peut être maintenu à 14 heures/ jour.
Intensité lumineuse 15-25 lux (10).

Cane commune
Même photosensibilité que la canne de barbarie en plusieurs points. Le
programme lumineux conseillé pour les cannes cherry Valley est de 8 semaines
de jours très longs (23heures) suivies de 10 semaines en jours courts (10
heures /jour). La durée de jour est ensuite augmentée d’une heure par semaine
jusqu’à un plafond de 16 heures / jour.

Dinde
Les dindes de reproduction sont sensibles aux variations de lumière : on peut
les inciter à produire en modifiant la durée de l’éclairement ou les empêcher de
pondre en le réduisant à 8 heures pendant toute la période de l’élevage (11).

Oie
L'oie commence à pondre naturellement en jours courts (Janvier) sous la
latitude de la France et cesse de pondre en jours longs (Mai- Juin). Pour leur
première ponte, sont précoces les oies soumises à des jours longs ou croissants
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entre 20 et 40 semaines d’âge, celles qui subissent des jours courts pendant la
même période sont plus tardives.
 L’avancement de la ponte en fin d’automne est possible si on utilise des
jours de 12 à14 heures en complémentation de la lumière naturelle.
 La persistance de la ponte étant moins bonne en jours longs qu’en jours de

11 heures (figures 11) (la mue se déclenchant dès 15 heures de lumière


par jour, on peut prolonger la ponte en enfermant les oies pendant une
partie de la journée en Juin – Juillet.
 L’obtention de pontes à contre saison est possible en manipulant la durée

quotidienne d’éclairement (figure 12) en leur administrant deux semaines de


jours longs (16-18heures) déclenchant la mue, puis huit à douze semaines de
jours courts (7 heures) suivies d’une stimulation rapide. Lorsqu’un éclairage
complémentaire est apporté 30-50 lux suffisent, si bâtiment sans fenêtres 15 lux
sont convenables pour la ponte surtout pour les lampes fluorescentes.

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Figure 11. Action favorable des jours de 11 h sur la persistance de ponte


d’oies landaises. Il s’agit de ponte à contre-saison (juin à octobre) obtenue dans le
bâtiment conditionné de la station I.N.R.A d’Artiguères

Figure 12. Obtention de pontes successives chez l’oie par contrôle de la


durée d’éclairement. Trait continu : photopériode naturelle. Trait interrompu :
durée d’éclairement souhaitée. La zone hachurée : correspond donc à un éclairage
complémentaires et la zone pointillée à une claustration partielle des animaux (durée
maximale d’éclairement 11 heures/ jour) (10)

I/ Discussion :
L’éclairage des poulaillers de ponte est devenu une pratique courante plusieurs
méthodes ont été utilisées.
- La première et la plus utilisée est l’augmentation de la durée solaire quand
cette dernière devient inférieure à 12,13, 14 heures.
- L’éclairage éclair de forte densité.
- La derrière méthode en date consiste à augmenter la ponte et tirer le
maximum de profit d’un élevage de pondeuses.

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Une réflexion sur les objectifs de ces procédures s’impose, car tout procède de
forçage doit tenir compte du lieu, de l’âge, de l’état du troupeau et du moment
de son application.
La date de production souhaitable des œufs qui se situait en hivers s’est
décalée vers l’automne et même la fin de l’été. Comme pour avoir des œufs à
cette date l’élevage des futures pondeuses qui se fait généralement en Mars
Avril est avancé vers les premiers mois de l’année (Janvier, Février). Or
l’élevage précoce est délicat pour éviter une mue d’automne, de plus les
poulettes nées en Janvier pondent encore plus tôt que celles nées en Mars - Avril
ainsi l’éleveur doit retarder le plus que possible l’apparition des premiers œufs
(utilisation d’un programme dégressif). D’autre part la sélection ponte agit sur la
précocité qui passe de 6-7 mois à 4 mois.
Dans les cas d’élevage précoce l’éleveur doit se résigner à subir une mue
bénéfique aux jeunes poulettes (arrêt d’un mois et demi à 2 mois) et calculer son
élevage en conséquence.
Mais d’autres facteurs interviennent
- Les demandes de poussins futures pondeuses se situent sur des périodes assez
précises et le producteur de poussins est surchargé ce qui implique que le
demandeur doit souvent faire sa commande à l'avance pour être servi des
premiers et avoir ses premiers œufs aux dates souhaitées.
* Les retardataires pour pallier cette date qu’ils considèrent comme tardive pour
la production de leur œufs, ils vont éclairer leur poulettes plus tôt ou plus
intensément augmentant encore la précocité de leurs oiseaux déjà sélectionnés
dans ce sens ce qui entrainera la production de petits œufs au détriment de la
croissance et même de la santé du troupeau.
* Quelle que soit la date d’entrée en ponde il ne faut pas éclairer les poulettes
avant leur développement presque complet, soit l’âge de 7 -8mois pour des

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sujets normalement venus c’est à dire sans à coup, sans maladie, sans période de
trop grande chaleur, de trop grande sécheresse.
Les lignées sélectionnées pondent très tôt, lorsque l’élevage a été réussi. Si
l'éclairage est utilisé avant leur complet équilibre, leur production est accrue, et
bien rares sont les sujets qui peuvent compenser et cette ponte intensive et une
croissance nécessaire rendue plus difficile par tous ces efforts conjugués par
l’ingestion de nourriture qui n’est certainement pas parfaite. En dehors d’une
restriction de croissance, le rythme accéléré des œufs produits se fait au
détriment de la grosseur de l’œuf de sa conformation, de la solidité de la
coquille et c’est là qu’arrivent les accidents de ponte.
Les poulettes qui déclencheront leur ponte au moment de la diminution de
l’éclairage solaire verront leur rythme normal diminuer, mais aussi leur
croissance s’effectuera normalement, leurs œufs augmentent de poids
correctement et ils auront de bonnes coquilles. Ces augmentations de poids
compensent d’ailleurs la légère baisse de rythme. A 7-8 mois ces sujets seront
lourds, produiront des œufs de 60g et plus, suivant leur sélection. A ce moment
on peut augmenter légèrement et très progressivement la durée et l’éclairage
recueillant ainsi tout le bénéfice du procédé tout en ayant ménagé la santé du
troupeau et la perte d’argent.

Bibliographie

1- Afrique Agriculture 1998 N° 259. La conduite de l’élevage : des


conseils pratiques (article).
2- BERGEON F.LISSOTY O. (2006) Poulet et coqs reproducteurs.

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(manuel).
3- BLAIS D. (2008) Agri marché " La lumière un facteur important
pour une production d’œufs optimale " conférence présentée au
rendez vous avicole.
4- Food Alimentation Organisation (Fao) . "Production en aviculture
familiale lumière : durée et intensité" (article).
5- Guide d’élevage (2004-2006) . Génétic Excellence "Programme
Lumineux".
6- JOLY P. (1998) "Production d’œufs au sol quelques conseils
pratiques Afrique Agriculture N° 259, p 36-37.
7- JOLY P. (1998) "Production d’œufs : les pondeuses en climat
difficile. Afrique Agriculture N° 259, p 29-32.
8- JOLY P. (1998) "Rôle prépondérant de la lumière sur le potentielle
génétique des pondeuses". Afrique Agriculture N° 259, p 33-35.
9- Revue sélection agricole : Influence de la lumière sur la production.
10- SAUVEUR B. (1988) Reproduction des volailles et production
d’œufs."Lumière et production d’œufs". Chapitre 6Livre INRA.
11- SMITH J.A (1997) L’élevage de la volaille (article).
12-Volailles (2010) Basse court et volière: Pensons éclairage (article).

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