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CHEMIN DE CROIX

Bisinchi 29 mars 2013

Mise en scène d’un drame humain : celui d’un homme innocent injustement condamné et mis à mort.
Cela, c’est ce qui apparaît à nos yeux de chair. Mais il y a plus : entrer dans un mystère plus profond,
celui de notre salut. Mystère de la Rédemption.

2 Corinthiens 5 : 21 Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous.

Jésus est, à la fois, homme et Dieu. En tant qu’homme, il n’a jamais connu le péché. Pourtant, il a
accepté de prendre sur lui chacun de nos péchés afin de nous en obtenir le pardon, l’effacement, la
rémission définitive si nous acceptons de nous mettre à sa suite et de laisser s’appliquer dans notre
cœur la vertu de son sang.

Première station : Jésus est condamné à mort.

Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi // Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.

Mat. 27 :
23 Il poursuivit : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Ils criaient encore plus fort : « Qu'on le crucifie ! »

24 Pilate vit que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le désordre ; alors il prit de l'eau et

se lava les mains devant la foule, en disant : « Je ne suis pas responsable du sang de cet homme : cela

vous regarde ! » 25 Tout le peuple répondit : « Son sang, qu'il soit sur nous et sur nos enfants ! » 26

Il leur relâcha donc Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et le leur livra pour qu'il soit crucifié.

L’homme n’a pas l’esprit de vérité. Il juge selon ses intérêts. Et il devient injuste.

Jean 18 :
37 Je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque
est de la vérité écoute ma voix. 38 Pilate lui dit : Qu'est-ce que la vérité ? Après avoir dit cela, il
sortit de nouveau pour aller vers les Juifs.
Avoir l’esprit de vérité est la première condition pour suivre Jésus sur le chemin de la croix. Car cet
esprit de vérité est le seul capable de nous éclairer sur le mystère contenu dans ces souffrances du
Christ portant la croix.

Deuxième station : Jésus est chargé de sa croix.

Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi // Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.

Jean 19 :
16 Alors, il leur livra Jésus pour qu'il soit crucifié, et ils se saisirent de lui. 17 Jésus, portant lui-
même sa croix, sortit en direction du lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha.

Jésus reçoit sa croix. Quels sont ses sentiments ? Des sentiments de révolte (injustice) ou de
résignation passive (il ne peut s’y opposer) ? Sentiment du devoir à accomplir, de la fidélité à la
mission reçue.

Exemple de saint André, un des principaux Apôtres de Jésus : « d’aussi loin qu’il aperçut la croix, il
s’écria d’une voix forte : « Je vous salue, ô croix consacrée par le sacrifice du Sauveur ; vos perles
précieuses sont les gouttes de Son sang. Je viens à vous avec joie, recevez le disciple du Crucifié. Ô
bonne croix, si longtemps désirée, si ardemment aimée, recherchée sans relâche, je vous vois prête à
satisfaire les élans de mon âme ; rendez-moi à mon divin Maître. Que par vous je sois admis à la
gloire de Celui qui par vous m’a sauvé. »

Troisième station : Jésus tombe sous le poids de sa croix.

Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi // Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.

Tradition, illustrée par Isaïe 53 :


2 Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire. 3
Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui
dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas. 4 Cependant,
ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé ; Et nous l'avons
considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. 5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour
nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures
que nous sommes guéris.

Nous sommes responsables de cette première chute : ce sont nos péchés qui pèsent principalement
sur Jésus et le font tomber. Mais il se relève pour continuer sa route afin de nous apprendre à faire
pénitence et à le suivre.

Quatrième station : Jésus rencontre sa très sainte Mère.

Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi // Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.

Tradition, illustrée par Luc 1 :


38 Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole !

Tout a été accepté par la Sainte Vierge Marie dès le premier fiat. Elle ira jusqu’au bout du
renoncement afin de suivre Jésus dans la même voie d’amour. Tout à l’heure, elle se soumettra à la
volonté de Jésus, elle renoncera à son seul titre de Mère de Dieu pour prendre aussi celui de mère des
hommes.

Jean 19 :
26 Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils.
27 Puis il dit au disciple : Voilà ta mère.

Cinquième station : Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter sa croix.

Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi // Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.

Marc 15 :
21 et ils réquisitionnent, pour porter la croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d'Alexandre et de
Rufus, qui revenait des champs.

Chacun d’entre nous est appelé à se placer volontairement, pas contraint forcé, derrière Jésus.
Comprendre le mystère de la souffrance devenue croix volontaire.
Sixième station : une femme pieuse essuie la face de Jésus.

Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi // Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.

Tradition.

Le voile de Véronique est conservé à Rome. Jésus a voulu y laisser l’empreinte de son visage.

Ô Jésus, qui dans votre cruelle Passion êtes devenu « l’opprobre des hommes et l’homme de
douleurs », je vénère votre divin visage, sur lequel brillaient la beauté et la douceur de la divinité,
maintenant devenu pour moi comme le visage d’un « lépreux » ! Mais sous ces traits défigurés, je
reconnais votre amour infini. Ô Jésus je vous supplie d’imprimer en moi votre divine ressemblance,
de m’embraser de votre amour, afin que j’arrive bientôt à voir votre glorieux visage dans le Ciel.
Ainsi soit-il.

Septième station : Jésus tombe une seconde fois.

Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi // Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.

Tradition, illustrée par Eph. 6 :


12 Nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les
autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux
célestes. 13 C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais
jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté.

Nous tombons si souvent parce que nous ne réalisons pas que le combat que nous avons à mener est
contre des êtres invisibles, contre des esprits puissants. Si nous ne voulons plus tomber, si nous
voulons nous relever plus vite après nos chutes, prenons la résolution de prendre un peu de temps
pour étudier les conditions de cette lutte spirituelle à laquelle Jésus nous invite à participer.

Huitième station : Jésus console les filles d’Israël qui le suivent.

Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi // Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.
Luc 23 :
27 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se
lamentaient sur Jésus. 28 Il se retourna et leur dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi !
Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! 29 Voici venir des jours où l'on dira : 'Heureuses les
femmes stériles, celles qui n'ont pas enfanté, celles qui n'ont pas allaité !' 30 Alors on dira aux
montagnes : 'Tombez sur nous', et aux collines : 'Cachez-nous'. 31 Car si l'on traite ainsi l'arbre vert,
que deviendra l'arbre sec ? »

Ce que deviendra l’arbre sec, Jésus l’a expliqué dans son enseignement.

Jean 15 :
6 Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on
ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.
4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du
fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. 5
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup
de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.

Neuvième station : Jésus tombe pour la troisième fois.

Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi // Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.

Tradition, illustrée par

Par cette troisième chute, Jésus expie le découragement et les péchés de désespoir. Il tombe une
nouvelle fois, mais il se relève courageusement. Le désespoir ne produit que la stérilité. Il nous fait
perdre toute espérance du ciel. Nous n’avons pas le droit de nous laisser aller, comme le traître Judas.

Mat. 26 :
24 Le Fils de l'homme s'en va, selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l'homme par qui le Fils de
l'homme est livré ! Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne fût pas né.

Au contraire, imitons saint Pierre. Il a renié Jésus trois fois, mais il a demandé pardon à son Maître.

Mat. 26 :
75 Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : Avant que le coq chante, tu me renieras trois
fois. Et étant sorti, il pleura amèrement.

N’hésitons pas à aller voir les prêtres pour qu’ils nous soutiennent et fassent couler de nouveau dans
nos âmes par le sacrement de pénitence le Sang adorable de notre divin Sauveur.

Dixième station : Jésus est dépouillé de ses vêtements.

Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi // Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.

Luc 23 :
34 Ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. 35 Le peuple restait là à regarder. Les chefs
ricanaient en disant : « Il en a sauvé d'autres : qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie de Dieu,
l'Élu ! » 36 Les soldats aussi se moquaient de lui.

Jésus est présenté nu à la foule. Il est humilié dans son corps pour expier tous les péchés d’impureté
et les fautes d’impudicité.

Psaume 21 :
07 Et moi, je suis un ver, pas un homme, raillé par les gens, rejeté par le peuple. 08 Tous ceux qui
me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête : 09 « Il comptait sur le Seigneur : qu'il le
délivre ! Qu'il le sauve, puisqu'il est son ami ! » 19 Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort
mon vêtement.

Devant ce spectacle, comprendrai-je la valeur de mon corps ? Devenu par le baptême le temple du
Saint-Esprit, je dois respecter en lui la présence de Dieu même.

Onzième station : Jésus est attaché à la croix.

Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi // Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.

Luc 23 :
33 Lorsqu'on fut arrivé au lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, on mit Jésus en croix, avec les deux
malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche. 34 Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas
ce qu'ils font. »
Porter sa croix, c’est accepter d’être ravalé au rang des malfaiteurs. La croix, objet de malédiction
chez les juifs. Jésus a pris sur lui cette malédiction afin que je sois béni par le Père.

Douzième station : Jésus meurt sur la croix.

Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi // Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.

Marc 15 :
33 Quand arriva l'heure de midi, il y eut des ténèbres sur toute la terre jusque vers trois heures. 34 Et
à trois heures, Jésus cria d'une voix forte : « Éloï, Éloï, lama sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon
Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » 35 Quelques-uns de ceux qui étaient là disaient en
l'entendant : « Voilà qu'il appelle le prophète Élie ! » 36 L'un d'eux courut tremper une éponge dans
une boisson vinaigrée, il la mit au bout d'un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez !
Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! » 37 Mais Jésus, poussant un grand cri, expira. 38
Le rideau du Temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. 39 Le centurion qui était là en
face de Jésus, voyant comment il avait expiré, s'écria : « Vraiment, cet homme était le Fils de
Dieu ! »

1 Cor. 11 :
23 Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, 24 et, après avoir rendu grâces, le
rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 25 De
même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ;
faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. 26 Car toutes les fois que vous
mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il
vienne.

Jean 12 :
24 En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul;
mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. 25 Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie
dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. 26 Si quelqu'un me sert, qu'il me suive; et là où je
suis, là aussi sera mon serviteur.

Treizième station : Jésus est déposé de la croix et remis à sa Mère.


Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi // Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.

Jean 19 :
25 Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de
Cléophas, et Marie Madeleine… 31 Comme c'était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en
croix durant le sabbat (d'autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs
demandèrent à Pilate qu'on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. 32 Des soldats allèrent
donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l'on avait crucifiés avec
Jésus. 33 Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les
jambes, 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de
l'eau… 38 Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des
Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc
enlever le corps de Jésus.

Il enlève le corps de Jésus et le remet à sa Mère. Marie est restée là, debout au pied de la croix. Elle a
participé à l’œuvre de Jésus. Elle a été associée à son mystère de rédemption. Elle est corédemptrice.
Avec Jésus, elle nous sauve si nous le voulons bien. Recourrons souvent à notre mère. Elle nous
consolera dans les épreuves, elle nous soutiendra dans les difficultés, elle nous apprendra à
considérer tout le mal qui nous arrive comme un moyen de vivre avec Jésus en Dieu.

Quatorzième station : Jésus est mis dans le sépulcre.

Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi // Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.

Mat. 27 :
57 Le soir venu, arriva un homme riche, originaire d'Arimathie, qui s'appelait Joseph, et qui était
devenu lui aussi disciple de Jésus... 59 Prenant le corps, Joseph l'enveloppa dans un linceul neuf, 60
et le déposa dans le tombeau qu'il venait de se faire tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre
à l'entrée du tombeau et s'en alla.

Il semblerait que la vie de Jésus soit finalement un échec. Sa mort affreuse paraît consacrer le
triomphe de ses ennemis. Mais leur victoire est éphémère. Elle est dans l’apparence et de courte
durée. Derrière la croix, la gloire de la résurrection se profile. C’est pourquoi « 3 nous nous
glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, 4 la persévérance la
victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance. 5 Or, l'espérance ne trompe point, parce que
l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Romains 5).
Profitons de ces jours saints pour ouvrir nos âmes au Saint-Esprit. En terminant ce chemin de croix,
promettons au Christ de ne pas rester plus longtemps loin de Lui afin que son sacrifice ne soit pas
inutile mais produise les fruits de grâce qu’il en attend. Ainsi soit-il.

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