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Encadré par :
Mr. Rachadi mustapha
Présenté par :
EZZAKY Khadija
Table des matières :
INTRODUCTION 3
1) Le gestionnaire : 2
2) Le dépositaire :
2) L’agrément du fonds :
CONCLUSION 11
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INTRODUCTION
Les OPCI ont pour objet principal l’investissement dans l’immobilier locatif.
Mais pour permettre aux investisseurs d’obtenir dans les meilleurs conditions le
rachat de leurs parts, il convient d’assurer à l’actif de ces FIA une certaine
liquidité. En effet, afin de pouvoir assurer le remboursement des parts corrélatif
au rachat, le gestionnaire va devoir se procurer des liquidités en vendant des
actifs qui figurent en portefeuille. Cela peut s’avérer particulièrement lourd et
lent pour les actifs immobiliers. C’est3la raison pour laquelle l’actif d’un OPCI
n’est pas purement immobilier, mais comporte également une « poche »
d'instruments financiers et d’actifs liquides.
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OPCI ISLAMIQUES :
I. La création d’un OPCI islamique :
1) Le gestionnaire :
- Le gestionnaire d’un fonds immobilier peut être un gestionnaire
interne (conseil d’administration, le directoire ou le président d’une
SPPICAV autogérée ou un gestionnaire externe : une société de
gestion de portefeuille. monét. fin. art. L. 532-9 et s.) Dûment agréée à
par l’AMF53.
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Même, la délégation de gestion de l’OPCI ne pouvant être consentie
qu’à une société de gestion de portefeuille, il n’est pas possible de la
confier au Comité charia.
- Enfin, la gestion d’un OPCI islamique comme de celle tout autre FIA
doit être effectuée dans le seul intérêt des porteurs de parts. Le
gestionnaire de l’OPCI islamique est tenu de respecter les règles de
bonne conduite imposée par les articles L. 533-1 et L. 533-11 du Code
monétaire et financier et celles
5 qui figurent dans le Livre III du
règlement général de l’AMF. Une analyse approfondie de ces règles
(loyauté, professionnalisme, respect de l’intérêt des investisseurs,
traitement équitable) révèle leur compatibilité avec les règles de la
Charia. On observera que bien que la directive AIFM autorise
l’introduction d’un traitement préférentiel dans le traitement de la
gestion de liquidité, une telle différence est à proscrire s’agissant d’un
fonds islamique.
2) Le dépositaire :
- Les actifs d’un OPCI doivent être obligatoirement « gardés » par un
dépositaire distinct de la société de gestion. Bien qu’il ne soit
aucunement exigé que le dépositaire soit une banque islamique, rien
n’interdit de l’envisager. La directive AIFM transposée donne une
définition de la garde qui varie en fonction de la nature des actifs du
fonds. Pour les instruments financiers susceptibles de détention
physique ou en compte, la garde s’entend d’une conservation60. Pour
les autres actifs, notamment les actifs immobiliers, le dépositaire doit,
au titre de son obligation de garde, vérifier la propriété des actifs,
autrement dit s’assurer que les immeubles sont bien inscrits au nom de
l’OPCI, et tenir un registre y afférent. Le dépositaire doit conserver les
actifs non immobiliers sur des comptes non rémunérés, dans le respect
des règles de la Charia.
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double d’un contrôle religieux, lequel peut être effectué par le comité
Charia. Certaines transactions conformes à la Charia pouvant
rencontrer des difficultés de traduction en comptabilité
conventionnelle, il est possible de se référer sur ce point aux standards
de l’Accounting and Auditing Organisation for Islamique Financial
Institutions (AAOIFI).
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prescriptions de la Charia. Cet élément permet d’assurer la gestion de
la liquidité de l’OPCI, voire à une gestion plus dynamique du
patrimoine immobilier, dans la mesure où celle-ci est religieusement
compatible. Ces instruments financiers devront être sélectionnés
conformément aux principes de la Charia.
Les conditions tenant au droit des OPCI doivent être réunies pour que
le fonds puisse obtenir son agrément.
2) L’agrément du fonds : 7
Une fois obtenu son agrément, l’OPCI va pouvoir bénéficier du
passeport européen de la directive AIFM transposée pour la
commercialisation de ses parts. Il va devoir fonctionner conformément
au droit des FIA et aux préceptes religieux gouvernant la gestion de
son actif.
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a) Les règles impératives étatiques :
- L’actif d'un OPCI se compose de deux « poches » d’actifs
distinctes : une poche d’« actifs immobiliers » et une poche d’« actifs
non immobiliers » .Certains actifs sont en revanche expressément
interdits . Sur cet actif, certaines opérations sont néanmoins autorisées.
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les parts ou actions d’OPCVM ou de FIA relevant de l’article L. 214-
24-24 ou autorisées à la commercialisation en France. Un OPCI
islamique pourrait ainsi avoir en portefeuille des parts d’OPCVM ou
de FIA islamiques
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religieux considéré, l’appréciation du caractère halal ou haram d’un
actif ou les conditions posées pour la compatibilité de certaines
opérations peuvent diverger. De plus, l’existence de multinationales
rend difficile l’identification d’instruments financiers totalement « purs
». Aussi, la solution consiste-t-elle en ce cas à en « purifier » les
revenus en reversant la quote-part dite « impure » à un organisme de
bienfaisance . Ces différents filtres ne sont pas prohibés par la
règlementation européenne ou française. Ils se coulent au contraire
sans difficulté dans celle-ci.
10
B – L’information des investisseurs :
- Afin d’assurer leur protection, la réglementation des OPC impose une
information des investisseurs. Cette réglementation requiert
l’établissement d’un prospectus, d’un document d’information clé pour
l’investisseur (DICI), des rapports (annuels, semestriels), ainsi qu’une
publicité de la valeur liquidative servant de fondement à la
souscription ou au rachat des parts. L’information des porteurs de parts
d’un fonds islamique ne saurait faire abstraction de ces règles. 36. - La
particularité des documents d’information relatifs à un fonds islamique
réside en ce qu’ils doivent comporter des informations sur les éléments
religieux pertinents, à savoir sur les critères d’éligibilité des actifs et la
manière dont ils sont appliqués, ainsi que sur les détails relatifs au
comité charia impliqué dans l’opération. L’AMF vérifie la conformité
du prospectus aux lois et règlements européens, notamment en ce qui
concerne l’information des investisseurs.
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CONCLUSION
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