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Mini Fiche notion : la société

On peut envisager l’origine de la société de différentes façons :

Naturelle : L’état de nature, hors de toute société, n’existe pas. En effet, l’homme est
naturellement sociable. Il recherche spontanément le contact avec ses semblables. A travers la vie en
société, il ne fait donc que développer des facultés naturelles.
L’homme ne peut réaliser son humanité qu’à travers la société. Elle est sa finalité naturelle.
C’est la thèse que soutint Aristote pour qui « l’homme est un animal politique ». Il est naturellement
disposé à vivre en société.

Artificielle : cette origine se conçoit de deux façons différentes.

- A l’état de nature, les hommes sont naturellement sauvages et agressifs. « C’est la guerre de tous


contre tous » (Hobbes). A travers la vie en société, l’homme apprend donc à maîtriser ses instincts.
C’est par la société que l’homme sort de l’animalité et accède à l’humanité proprement dite. Néanmoins
l’homme n’est pas un être naturellement sociable. Sa socialisation suppose un effort de sa part,
une transformation et une adaptation à la société. Il y a donc une dénaturation positive de l’homme
lors de son entrée dans la société.
C’est la thèse que soutint Hobbes pour qui « A l’état de nature, l’homme est un loup pour l’homme ».

- A l’état de nature, l’homme est naturellement pur et solitaire. A travers la vie en société, il perd alors de


son innocence et de sa simplicité.
C’est la société qui déprave l’homme originel et le pousse à perdre son identité naturelle. Il y a donc
une dénaturation négative de l’homme lors de son entrée dans la société.
C’est la thèse que soutint, tout d’abord, Montaigne avec le mythe du « bon sauvage » (Essais, 1580).
Parce que le sauvage vit dans la nature, il est pur et ignorant du mal. Rousseau reprendra cette thèse
dans les Rêveries du promeneur solitaire (1782).

Mini fiche notion : l’Etat


On peut envisager l’État sous deux aspects opposés :

Régulation : L’État de nature se caractérise par un conflit permanent d’intérêts particuliers. La liberté


individuelle est sans arrêt menacée par celle d’autrui, les plus forts menaçant les plus faibles.
Comme a pu le montrer Thomas Hobbes, « Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir
commun qui les tient en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, la guerre de chacun
contre chacun ». Selon cet auteur, l’État est donc la seule manière de mettre fin à la « guerre de tous
contre tous ».
Un État qui se veut démocratique se doit donc de représenter les intérêts individuels à travers
l’expression de la « volonté générale ». L’État limite les libertés afin de garantir au mieux la vie
collective et la sécurité de chacun. Il y a une adhésion librement consentie des citoyens car l’État
garantit la possibilité de jouir de la liberté. Selon Jean-Jacques Rousseau, cela entraîne la création
d’un pacte social où la liberté de chacun est compatible avec celle de l’autre.

Oppression : L’État de nature se caractérisant par un conflit permanent d’intérêts particuliers,


le pouvoir en place est toujours menacé par celui d’autrui.
C’est, notamment, la théorie de Karl Marx, qui considère que l’État ne fait qu’institutionnaliser la
domination de la bourgeoisie sur le peuple.

Avec le totalitarisme, l’État est représentant de son propre intérêt sous couvert de l’intérêt collectif. Cela
signifie que l’État se sert du citoyen pour assouvir ses propres intérêts. Dans le but de conserver ses
pouvoirs et d’éviter la rébellion, l’État supprime toute liberté au profit de la classe dominante. Le citoyen
se retrouve alors subordonné à la volonté de l’État. Le pacte social ne peut plus se mettre en place. Les
libertés de chacun sont dominées, toute opposition est éliminée. Enfin, toute identité personnelle
est détruite.

Comme l’a dit Hannah Arendt, « le totalitarisme transforme la personnalité humaine en une simple chose,
en quelque chose que même les animaux ne sont pas ».

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