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La grammaire est un ensemble de règles qui assurent le bon usage de la langue.

Elle in-
tervient au niveau morphologique, syntaxique et sémantique.
La morphologie consiste à analyser et à délimiter les classes grammaticales appelées aussi espèces gram-
maticales, Catégories grammaticales ou parties du discours, ces catégories sont attachées à d’autres sous
catégories grammaticales
Marques internes
C’est le timbre vocalique
Ce sont les marques que le mot porte en lui-même et c’est la variation du timbre de la voyelle dans les
mots
Ex : bœuf ----- bœufs
[bœf] --- [bØ]

Désinences verbales.
Ex : je mangerai
Elle identifie les catégories de personnes, temps et le mode

Marques externes :
Ce sont des éléments extérieurs.
I. Déterminant spécifique du substantif
a. Les adjectifs possessifs
Ex : mon chat ma chatte
Cependant il existe des mots invariables qui en effet ne présentent pas de modifications
morphologiques quel que soit leurs emplois ce sont :
• Adverbe
• Préposition
• Conjonction
• Interjection
Ex : travaille bien mon enfant et tu réussiras à ton examen, courage !
Pl : travaillez bien mes enfants et vous réussirez à votre examen, courage !
b. Les adjectifs démonstratifs
Ex : ce chat cette chatte
c. Les articles
Ex : le chat la chatte
Un chat des chats
d. Les adjectifs interrogatifs
Ex : quel quelle
e. Les adjectifs exclamatifs
Ex : quel quelle

f. Les pronoms personnels


Ex : il ils elles

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Ce sont des mots variables qui changent de forme suivant leurs emplois
• Le substantif « le nom »
• Le déterminant
• L’adjectif
• Le pronom
• Le verbe
Ex : enfant (sub/sing) travailleur(adj) le succès (art+nom) te récompensera (verbe)
Enfants travailleurs les succès vous (pronom personnel) récompenseront.

II. La syntaxe
Si la morphologie s’occupe de l’étude de la forme des mots, la syntaxe, elle étudie les fonctions
qui assument ces mots dans un ensemble de termes
Ex : les oiseaux faisant leurs nids au printemps.
Cet ensemble constitue un syntagme partiel, car n’est pas autonome (libre) et ne suffit pas grammati-
calement à lui-même.
Par contre l’ensemble des mots, les oiseaux faisant leurs nids au printemps envahissent le jardin à
cette saison. Constituent un syntagme complet
•Rapport dans le syntagme :
o Rapport d’égalité
Ex : le père, la mère et les enfants se sont inscrits au club
- Les éléments (père, mère, enfants) constituent un syntagme partiel, ils
entretiennent entre eux un rapport d’égalité au rapport d’indépendance
- Le rapport d’égalité s’obtient quand deux ou plusieurs termes ont cha-
cun une relation avec un autre terme qui dépend d’eux ou dont ils dé-
pendent.
o Rapport de dépendance
Ex : le chien de la voisine est malade
- Ce rapport pourrait y avoir lieu quand un terme secondaire (de la voi-
sine), qui n’a pas d’autonomie grammaticale, s’appuie sur un autre
terme primaire (principale) « le chien », qui est sans support.
« de la voisine » est secondaire par rapport au terme principale (le chien)
qu’il détermine.
Dans la syntaxe le chien est malade
Syntagme autonome
Qui n’a pas besoin de rien pour être complet, car les critères choisis pour les regrouper sont différents
selon les grammairiens.

1. Le substantif : le nom
Avant de présenter une définition se rapportant aux substantifs, il est préférable de noter que le nom,
dans la grammaire traditionnelle, englobe à la fois le substantif et l’adjectif ; cependant en relève certains
traits qui les différencies bien qu’on puisse trouver des adjectifs utilisés comme substantifs (le bleu du
ciel), ou des substantifs employés comme des adjectifs (la fleur est rose).
Définition
On peut différencier le substantif grâce à certains critères :
• Critères morphologiques :
Seul le substantif s’appuyant sur le déterminant (articles, adjectifs).
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Le substantif varie également en genre et en nombre.
• Critère syntaxique
Les substantifs peuvent servir de support à la proposition comme sujet, complément d’objet,
complément du nom…
Exemple : cette classe est vaste
Substantif « cette classe » est support : sujet du verbe être dans la pro-
position constituée des éléments suivants : cette+ classe + est + vaste.
Remarque
Certains mots de la langue peuvent devenir des substantifs
(ex/ parler (v)  le parler )
(bleu (adj)  le bleu…)
• Critère sémantique
Le substantif est le mot qui sert à désigner, à nommer les êtres animés (personne et animal ; Mé-
decin  un homme une personne ; Lion  pour désigner un animal) et les choses, parmi ces dernières,
on range non seulement les objets (table) mais aussi les actions (marché), les sentiments (peur) et les
notions ou idées (justice…)
Ceci nous permet de faire la déférence entre les noms concrets et les noms abstraits (idée)

2. Espèce des noms


✓ Parmi les noms, on distingue les noms propres et les noms communs.
1. Les noms propres
Le nom propre est celui qui ne peut s’appliquer qu’à un seul être ou ob-
jet, d’une manière générale, les noms propres sont :
• Des prénoms (Farid…)
• Des surnoms (Luis le Grand)
• Des noms de famille
• Des noms de peuple (les Belge, les Parisiens…)
• Des noms de réalité géographique ; nom de pays
(Maroc…) les villes (Paris…), les montagnes (les
Alpes…) des mers (Atlantique…) les fleuves….
Remarque :
Les noms propres, dans l’écriture commence toujours par une majus-
cule.

2. Les noms communs


Il est commun à tous les individus, les animaux ou les choses d’une même espèce
(Ex : le marin, la mouche, le livre, la marche, le souci
Tout homme, tout insecte, tout livre, action, idée ou notion)
Dans la phrase : le chien est l’ami de l’homme, les noms « chien » et « homme » désigne n’importe qu’il
« chien » et n’importe quel « homme », c’est-à-dire toute l’espèce des « chien » et l’espèce des « homme.
Remarque
Les noms communs peuvent devenir des noms propres et vice versa :
Tartuffe  un tartuffe
Le Roi  un roi
✓ Du point de vue de la réalité signifiée, on distingue des noms concrets et des noms abstraits.
1. Noms concrets :
3
Ils désignent un être réel, un objet ou une action ayant une existence propre (table, homme,
fumée, nuage…)
2. Nom abstrait
Ils désignent une propriété ou qualité « la colère, la durée,).

NB.
Du point de vue de la signification numérale, les noms se divisent également en noms individuels et noms
collectifs
 Le nom individuel : il désigne un individu, un objet particulier (jardin, tableau,)
 Le nom collectif : il désigne un ensemble, une collectivité d’êtres ou d’objets (foule, groupe,
troupeau, …)

✓ Du point de vue de la constitution graphique, on distingue :


o Le nom simple : il est formé d’un seul mot (table, fille, …)
o Le nom composé : il est formé par l’union de plusieurs mots donnant à l’esprit une
image unique (sens unique) et non des images séparées. (Porte-parole)
Porte (image 1) – parole (image 2) porte-parole (image unique)
Généralement, ils sont joints par un trait d’union ou une préposition comme : de, à
Ex : rez-de-chaussée, tête- à- tête
Remarque :
Parmi les noms composés, il y en a ceux qui s’écrivent en un seul mot et ceux qui
s’écrivent en plusieurs mots :

_ un seul mot : messieurs, monsieur, bonheur, malheur, bonhomme, un bonbon (une malgamie),
mesdames, bonshommes, gentilhomme, …
_ plusieurs mots : un cerf-volant, un chou-fleur, un coffre-fort
N.B.
Pour analyser un mot on part de la nature puis selon les points de vue

Les marques du genre et du nombre :


Graphique
Analyse possible
Orale (phonétique)

nasal
Le mode
Dans la phonétique oral
L’articulation
4
Garçon
Un
______ tou- une riste (code écrit) t u R i s t  code oral
Fille
Variation zéro

Variation radicale
Variation lexicale

Le candidat  k ãd i d a  la condidate  k ãd i d a t
ɸt t

ɸ = absence
Variation consonantique
fou
m/ fou fu  f/ folle fϽl 
ɸl l  variation consonantique
u Ͻ variation vocalique

Variation suffixale :
Marchand marchande
 mar ʃ ã   mar ʃ ãd 
ɸd d

Cons ɸ /  v 
loup  lu  louve  luv 

Variation suffixale vocalique :


A- Code orale :

Cons ɸ /  l 
Fou folle
 fu ɸ   fϽl 
 u   Ͻ 
Lors du passage du masculin au féminin on constate qu’il y a un changement qui touche à la
forme des deux substantifs. Ce changement est de deux natures : consonantique et vocalique.
Au niveau consonantique, on peut souligner l’absence de la consonne (l) , [l] au masculin et la réalisation
de cette consonne au féminin. Ce changement est accompagné d’une modification (mutation) vocalique
[u]  [Ͻ ]

Exemple : chanteur chanteuse

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Le féminin et le masculin sont marqués par une différence vocalique et consonantique.
[ʃãtœr] [ʃãtØz]

Variation lexicale :
Il y a des substantifs qui marquent le genre par deux lexèmes de radical différent
Exemple : homme femme
[Ͻm] [fa :m]

Etalent jument
[etalã] [ɀymã]
B- Code écrit

Souvent la morphologie du mot peut constituer un critère pour étudier le genre.


La marque du féminin est le morphème « e », qui s’ajoute au masculin.
Exemple : ami amie
Fiancé fiancée

Remarque 1 :
Le passage du masculin au féminin peut provoquer les modifications :
1- La présence du morphème « e » et la modification graphique du dernier graphème ;
Exemple monteur monteuse
«r» « s » + « e » marque du féminin

2- Présence du morphème « e » et la gémination (doublement graphique final) ;


Ex : colonel colonelle
«l» « ll » + « e »
3- Eau / elle.
Ex : jumeau jumelle
« eau » « elle »
Chameau chamelle
« eau » « elle »
4- Esse
Ex : prince princesse

5- Eur / euse
Ex : vendeur vendeuse
Joueur joueuse
6- Eur/trice

6
Instituteur institutrice

Remarque 2
Il y a des substantifs qui ont un double genre suivant qu’ils sont au singulier ou au pluriel
C’est le cas de : gens, aigle, orgue et amour
• Gens
Ex : quelles bonnes gens ! (Adj + gens = féminin pluriel)
Les gens sont bons. (Gens + adj = masculin pluriel)
• Orgue
o Masculin singulier ex : l’orgue portatif
o Féminin pluriel ex : les grandes orgues portatives
• Amour
o Masculin singulier ex : un grand amour
o Féminin pluriel ex : de belles amours
• Aigle
o Sens propre ex : un aigle il est masculin
o Sens figuré ex : l’aigle napoléonienne il est féminin
Le substantif aigle est employé pour désigner un emblème (symbole)

Exercice :
Etudier le genre selon le code oral et écrit dans les mots soulignés :
1- Le concierge est aimable la concierge est aimable
2- Cet employé est aimable cette employée est aimable
En français, on distingue deux genres : le masculin et le féminin ; on va les étudier selon les codes oral et
écrit :

Code oral :

Masculin féminin
[kɔ̃sjεrʒ] [kɔ̃sjεrʒ]
On constate qu’on a la même réalisation (production) phonétique du substantif concierge. Donc on
ne peut pas distinguer les deux substantifs. Le genre prend alors pour marque la variation Ø. Cependant,
on a deux déterminants qui facilitent la distinction entre les deux genres le « concierge » prend la marque
du masculin et le deuxième celle du féminin

Code écrit
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Au niveau graphique il s’agit de la même remarque faite dans le code oral, par conséquent, la distinc-
tion entre les deux genres devient impossible
*sans le recours aux déterminants s’appuient les deux substantifs « le » pour marquer masculin et « la »
pour marquer le féminin
Le code oral :
On peut remarquer que les deux substantifs [ɑ̃plwaje] [ɑ̃plwaje]
Ont les mêmes réalisations phonétiques. La distinction entre les deux genres n’est pas pertinente.
On comprend qu’il s’agit de la variation Ø. Dans ce sens, ce sont les déterminants ‘‘cet’’ et ‘’cette’’ ac-
compagnant les deux substantifs qui nous renseignent le genre masculin marqué par le déterminant
« cet » et le genre féminin est marqué par le déterminant « cette ».

Le code écrit :
Selon le code écrit on peut noter une différence graphique des deux substantifs « employé – employée »
De ce faite le féminin prend le graphème « e » qui s’ajoute à des formes marquant le masculin (ée)
Masculin + marque du féminin = employée

II- le nombre (singulier + pluriel).


La distinction du nombre dans la langue française se présente de manière différente des autres
langues. Le système du nombre est très simple il nous présente un schéma binaire (analysé en deux élé-
ments) : singulier / pluriel, en arabe par exemple en : singulier + duelle + pluriel certaines langues afri-
caines connaissent le singulier, le duelle, le triel + 4 ielle + pluriel.

a. Le code oral :
La véritable marque du nombre dans le code oral est la présence du déterminant qui nous renseigne
sur le nombre du substantif exemple : les gens [leʒã], ainsi il y a la marque du son [z] qui apparait dans
l’accord du substantif avec les déterminants, exemple les étrangers
[lezetrɑ̃ʒe]. Commençant par une voyelle.
« Jean Dubois » distingue quatre sous classes :

• Mot présentant la variation [al]  [o] [ʃ(ə)val]  [ʃ(ə)vo]


• Mot présentant la variation [aj]  [o] [travaj]  [travo]
• Mot présentant la variation consonantique Ø « œuf »  « œufs » [Ø]
• Mot présentant une variation particulière
o Exemple bonhomme  [bɔnɔm]
Bonshommes  [ bɔ̃zɔm]
Monsieur  [məsjø]
Messieurs  [mesjø]
Certains mots ne prennent pas la marque du singulier.
Exemple : les mœurs, les funérailles, autres noms, notamment les noms de matières ne prennent
pas du pluriel.
Exemple : l’or, l’argent, le cuivre, le marbre…, quelques mots de qualités : la justice la douceur…

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Noms de sciences : la poésie, la physique…

b. Le code écrit :
Le français connait 4 sortes marquant le pluriel
o Morphème Ø : les substantifs terminés par (s), (x) ou (z) ne marque pas le pluriel
exemple : croix – les croix discours – les discours le nez – les nez
o Les substantifs à variation vocalique « -al » - « -aux » exemple général  généraux.
▪ Remarque : fond exception des noms suivants bal+ carnaval + festival+ canal.
Prennent un « s »
o Les noms qui se terminent par « eu », « eau », « au » prennent (x) au pluriel exemple :
cheveu  cheveux rameau  rameaux peau  peaux
▪ Remarque : fond exception les noms suivants : bleu, sarrau, ces mots prennent
un (s) à la fin
o Les noms qui se terminent par « ou » exemple : clous ….
▪ Remarque : exception les substantifs suivants qui ajoute « x » au pluriel : joujou,
bijou, hibou…
o Autres noms qui se terminent par « ail » au singulier forme leur pluriel en ajoutant
« aux » exemple travail  travaux corail  coraux

Exercice :
Etudié le nombre dans les phrases suivantes : (code oral), (code écrit)
o La lumière disparait les lumières disparaissent
o Le livre est original les livres sont originaux
o Le chanteur est parti la chanteuse est partie

L’adjectif qualificatif :
L’adjectif qualificatif est un mot qui sert à exprimer une manière d’être, une qualité de l’être, ou de l’objet
désigné par le nom auquel il se rapporte.
Ex 1 : un ouvrier actif (être humain)
Ex 2 : un livre utile (objet)
Du point du vue de leur forme, les adjectifs qualificatifs sont soit simples ou composés.
• Adjectif simple est formé d’un seul mot ex : calme, doué ….
• Adjectif composé est formé de plusieurs mots souvent unis au moyen d’un trait d’union, il est
équivalent d’un seul adjectif
▪ Aigre-doux, avant-dernier, nouveau-né….

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▪ Anticlérical
I. Critères définitionnels de l’adjectif :
Comme les substantifs, les adjectifs qualificatifs diffèrent selon leurs origines, leurs structures et leurs
sens
1. L’origine
Grand, marron, airant, bien, passé
• Certains adjectifs existent avec cette valeur (adjectivale) depuis l’ancien français. Grand, vif, vert …
• D’autres sont empruntés par dérivation impropre à la classe des substantifs : cerise, marron, crème
(sans article).
• A l’espèce du verbe (dérivation impropre) ou de l’adverbe (airant, bien)
• Ou à la forme adjectivale du participe passé (passé)
2. La structure
Dans l’ensemble, on peut avancer que la classe des adjectifs peut se diviser en deux groupes :
a) Adjectifs radicaux de formation primaire, ex : bref, blanc, jeune …
b) Adjectifs suffixaux dérivés de substantifs (communs ou propres), ex : le courage  le courageux ;
Maroc  le marocain.
3. Le sens :
Les adjectifs apportent des caractérisations, qui, selon le contexte est essentiels, ex : poésie (poésie ly-
rique ≠ poésie épique).
Ou secondaire, ex : cette plante a de belles fleurs. (Qualité facultatif).
II. Le genre et le nombre :
1. Le genre :
1. Code écrit :
Utile – bien – vrai – public – net – spécial – sûr.
A - Adjectifs qui ne marquent pas l’opposition du genre
Certains adjectifs ne marquent pas le genre, il est déduit de celui du substantif
qu’il qualifié.
✓ Adjectifs terminés au masculin par un « e » muet : utile, drôle, jeune, …
✓ Adjectifs obtenus par le procédé de la dérivation impropre, ex : une robe
marron, une femme bien.
2. Adjectifs qui marquent l’opposition du genre dans le code écrit :
• Adjectifs terminés au masculin par une voyelle orale, ex :
Vrai vraie bleu bleue
• Adjectifs terminés par l’une des consonnes suivantes « c », « t », « l », prononcées qui marquent la
présence d’un « e » muet au féminin accompagné souvent d’une modification graphique de la con-
sonne, ex :
o Public publique
o Net nette
o Spécial spéciale

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• Certains adjectifs au masculin qui se terminent par la consonne « r » prennent le morphème « e »
comme marque du féminin, ex :
o Sûr sûre
o Amer amère
3. Code écrit
Les adjectifs qui marquent l’opposition de genre dans le code écrit
1) Les adjectifs dont le féminin est marqué par l’addition, dans la prononciation d’une consonne
avec ou sans modification de la dernière voyelle, ex :
a. Consonne Ø [t] petit petite [pƏtiØ] [pƏtit]
b. Consonne Ø [s] gros grosse [gro] [grϽs]
(Ø consonne= absence de la consonne [s]) [o] [Ͻ]
c. Consonne Ø [ʃ] frais fraiche [fre] [frƐʃ]
[e] [Ɛ]
Ø cons [ʃ]
d. Consonne Ø [n] bon bonne [bɔ̃] [bɔn]
[ɔ̃] [ɔ]
Voyelle nasale va devenir orale (la voyelle nasale [ɔ̃] du masculin fait place au fé-
minin à une voyelle orale [ɔ])
paysan paysanne
enfantin enfantine
2) Les adjectifs en [œr] = eur au masculin marquent le féminin en [Øz] = euse,
ex :
▪ Heureux heureuse
▪ Chanteur chanteuse [ʃãtœr] [ʃãtØz]
[œr] [Øz]
[œ] [Ø] modification vocalique
[r] [z] modification consonantique

2. Le nombre
Les marques du nombre sont les mêmes que celles du substantif :
1) 1er cas :
Exemple : heureux
Les adjectifs terminés au singulier par « x » ne marquent pas le pluriel, la même forme linguis-
tique marque les deux nombres (s+p)
2) 2eme cas :
Les adjectifs qui forment leurs pluriels au moyen du morphème « s », ex : belle belles
3) 3eme cas :
Les adjectifs en « eau » forment leurs pluriels par l’ajout du morphème « x », ex : beau beaux
4) 4eme cas
Les adjectifs en « al » font leurs pluriels en « aux », ex : normal normaux
remarque : font exception à cette règle les adjectifs suivants : bancal, fatal, final, natal, naval, na-
sal qui prennent un « s » au pluriel.
B/ accord de l’adjectif composé :
1) Exemple :

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Des femmes sourdes-muettes
L’adjectif est composé de deux adjectifs dont chacun se rapporte au terme principal femmes les
deux éléments de l’adjectif (sourd – muet) vont s’accorder en genre et en nombre avec cet élé-
ment principal.
2) Exemple :
Bleu-ciel une robe bleu-ciel un pantalon bleu-ciel il est exposé nu-tête au soleil
l’un des éléments de l’adjectif composé assume à l’égard de l’autre la fonction du complément
déterminatif. Cet adjectif est invariable.
3) Exemple
Elle est arrivée avant-dernière
Adv(invariable)+ adj (va s’accorder)
Des enfants nouveau-nés (nouveau n’est pas un adj mais il est adverbe ici = pas d’accord)
Une femme court-vêtue (court est employé comme adverbe = pas d’accord)
L’adjectif est composé d’un adverbe et d’un adjectif l’adverbe reste invariable.
« Nouveau » est considéré comme un adverbe (c’est à dire nouvellement)
« Court » est considéré également comme adverbe (c’est-à-dire de façon courte)

C/ les fonctions de l’adjectif


Du point de vue de la distinction dans la phrase, l’adjectif peut être épithète ou attribut (appositif une
double virgule)
Adjectif épithète :
Exemple : le chat gris dort sur le paillasson propre
L’adjectif est placé après le substantif qu’il détermine, c’est un adjectif épithète qui constitue avec le
substantif un groupe phonétique, c’est-à-dire qu’il ne peut être séparé de lui (substantif) par une pause
importante.

Placé devant le substantif :


Ex1 : il est évident que les dernières lectures avaient été d’une grande utilité.
L’adjectif s’insère entre le substantif et son déterminant
Ex2 : un joli petit diner
Ex3 : une partie de bridge acharnée
Entre le substantif et l’adjectif peut s’intercaler soit une autre épithète « ex2 », soit un complément de
nom « ex3 »

Adjectif attribut :
L’attribut est la manière d’être ou la qualité dont l’énoncé reconnait l’appartenance à quelqu’un
ou à quelque chose au moyen d’un verbe : « être, paraitre, trouver, rester, sembler, demeurer, devenir,
croire…)
Ex : L’Homme est mortel !
L’adjectif est attribut au sujet « Homme »
Remarque
Ex1 : il a vécu pauvre
Ex2 : il se relève sain et sauf.

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En marge des verbes d’état ou attribution, entrent dans la catégorie des prédicats (noyau verbale) attribu-
tif. Des verbes d’actions impliquant une qualité momentanée ou durable.
• Place de l’adjectif attribut :
L’adjectif attribut peut être en relation avec l’un des deux termes suivants.
o Sujet ; ex : ses cheveux sont brillants.
o Complément d’objet ; ex : je trouve monsieur maigre / j’ai rencontré un monsieur maigre
o Ex : je te trouve sincère.
L’adjectif attribut peut se présenter en tête de phrase et relié au verbe au moyen de « comme » ou
« que »

Comme
o Ex : distrait tu es, tu n’apprendras rien.
Que
La qualité d’être « distrait » est attribuée au sujet de la phrase « tu » au moyen du verbe d’état « être ».
L’adjectif qualificatif « distrait » a pour fonction donc « attribut du sujet »
Il se peut qu’il n’y a pas de verbe attributif : ex : bon, ce café !

Place de l’adjectif épithète


Ex1 : ce long voyage m’a fatigué.
Ex2 : un grand auditoire.
Ex3 : une fille magnifique.
La place de l’adjectif épithète peut être déterminée par des raisons d’harmonie phonique « C+V » le
rythme ou l’harmonie de la phrase veulent d’une manière générale que :
1. Les adjectifs monosyllabiques doivent être antéposés aux substantifs polysyllabiques
Ex1 – Ex 2
2. Les adjectifs polysyllabiques doivent être postposés aux substantifs monosyllabiques
Ex3
Remarque :
Ex : un lieu saint un saint lieu
S’ils sont tous les deux monosyllabiques et s’il n’y a aucun risque d’altération de sens ou des raisons syn-
taxiques imposants la place de l’adjectif, celui-ci peut se placer avant ou après le substantif.
3. Adjectif épithète obligatoirement antéposée :
C’est le cas de quelques adjectifs, tel que (beau, petit, grand, vieux) ou dans les locutions toutes faites.
Ex : craquer la vie à belles dents.
4. Adjectif épithète est postposée au substantif :
Ex1 : un canard domestique / un canard sauvage
Ex2 : un chat pauvre à plaindre / un plafond noir de fumée
Ex3 : un enfant extrêmement intelligent.
Ex4 : sa propre chemise / sa chemise propre
Ex5 : mon seul espoir est qu’il réussisse.
L’adjectif épithète est postposée au substantif lorsqu’il apporte une information de caractère objectif
« Ex 1 »
Lorsqu’il est actualisé avec un syntagme prépositionnel « Ex2 »
Lorsqu’il est modifié par un adverbe. « Ex3 »

L’adjectif épithète est postposée quand sa place est réglée par le sens :

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Dans « sa propre chemise », propre a le sens de « personnel », lorsque cet adjectif est postposé, il refléte-
ra l’état de la « chemise » sa propreté
Dans « mon seul espoir est qu’il réussisse », l’adjectif qualificatif épithète « seul » signifie « unique »
quand il est postposé, il aura le sens de « solitaire »

IV- degré d’intensité et de comparaison


1. Expression d’un degré d’intensité :
Il est marqué par le sens de l’adjectif, certains adjectifs expriment par eux-mêmes un degré extrême de
grandeur ou d’importance (immense) ou d’imperfection (affreux, hideux).
Il est marqué phonétiquement : par un accent d’insistance et un détachement de l’adjectif (inimitable)
Marque morphologique : c’est un procédé de suffixation et de préfixation
Préfixe : sou, super, hyper, extra, archi, …
Suffixe : « issime », richissime, rarissime, ….
Certains adverbes indiquent le degré d’intensité (très, très beau), (fort, fort possible) ; etc.
2. Expression d’un degré de comparaison :
a. Les comparatifs :
On distingue trois comparatifs
- Le comparatif de supériorité marqué par l’adverbe « plus » ; Ex : il est
plus intelligent que toi.
- Le comparatif d’égalité exprimé par l’adverbe « aussi » ; Ex : il est aussi
intelligent que toi.
- Le comparatif d’infériorité marqué par l’adverbe « moins » ; Ex : il est
moins intelligent que toi.
b. Les superlatifs :
Deux superlatifs existent en français : de supériorité et d’infériorité.
Le superlatif devient de la forme du comparatif de supériorité ou d’infériorité
déterminé par un article défini.
Ex : Pierre est l’élève le plus doué.
Ex : Pierre est le plus doué des élèves.
Ex : Pierre et le moins petit des élèves.
Il s’agit d’un superlatif relatif d’infériorité exprime un degré de comparaison entre le sujet « Pierre » et les
autres « élèves ».

c. Le complément de superlatif
Ex : c’est l’un des enfants les plus gentils de sa classe.
Le substantif représentant la personne ou la chose à partir de laquelle se fait la comparaison, et détachée
et assument le complément de superlatif. Il est toujours introduit par la préposition « de »
d. Le superlatif absolu
Ex : il est extrêmement doué.
Il exprime une qualité portée à un très haut degré sans aucune idée de comparaison.

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Les déterminants
Dans un sens relationnel étroit, les déterminants sont des éléments qui dépondent en genre et en
nombre, du substantif, ils spécifient et fournissent les indicateurs sur la manière dont on se représente
l’objet ou l’être désigné par le nom. On parlera des déterminants suivants :
- Les articles démonstratifs, les possessifs, les interrogatifs, les relatifs, les indéfinis, et les numé-
raux.
- EX1 : *le ce livre  agrammaticale
- EX2 : tous mes livres
On peut opérer une autre classification ou sein de cette classe hétérogène : ainsi il y a des déterminants
qui ne peuvent pas se combiner entre eux (Ex1), par contre les numéraux se combinent avec les démons-
tratifs, les possessifs et les articles définis.
- Ex : les deux livres.
- Ex : ces deux livres.
- Ex : ses deux livres.

I- L’article :
Il est le déterminant spécifique du substantif dans tous les cas ou l’emploi d’un adjectif possessif ou
démonstratif ne se justifie pas pour une raison de sens ou du style.
L’article suffit à marquer qu’un mot de n’importe quelle catégorie est transféré dans celle du substan-
tif
Ex : sourire  le sourire
Pourquoi  le pourquoi
Une locution :
Je m’en fou  le je m’en fou
Qu’en dira-ton ?  le qu’en dira-ton.
L’article est souvent le seul indice du genre et du nombre du substantif qui l’accompagne.
a. Morphologie de l’article

Défini Indéfini Partitif


Masculin singulier Le, l’ Un Du, de l’
Féminin singulier La, l’ Une De la, de l’
Pluriel Les Des Des, de
L’article se présente selon deux formes :
1- Forme élidée
Cette forme se réalise lors de la rencontre des articles (le, la) et un lexème à
initial vocalique ou commence par un ‘’h’’ muet ou non aspiré.
L’élision est marquée par l’apostrophe
Ex : l’arbre (le + a) l’atmosphère (la + a ) l’homme (le + ‘’h’’
muet + voyelle)
Par opposition à le héros ; le henné (poudre jaune ou rouge  teindre les
cheveux)
Mais certains mots ne permettent pas l’élision
15
- Certains chiffres : le huit, le onze …
- Certains nombres de lexèmes commençant par ‘’y’’ : le youyou
le you-you , le yod.

2- Forme contractée
Le phénomène de la contraction se réalise lorsque l’article détermine un substantif introduit par les pré-
positions à, de, en.
L’article s’agglutine à ces prépositions au masculin au féminin et au pluriel.
1 - Ex : à- le  au

Remarque :
Quand on a l’élision, il n’y a pas de contraction Le nom est masculin précédé de l’article défini ‘’le’’ et
commence par une voyelle ou un ‘’h’’ non aspiré.
Ex : à l’orage * au orage
Ex : à l’homme * au homme

2 – ex : à + les  aux
3 – ex : à + la  à la
4 – ex : de + le  du (sauf si le nom masculin est précédé de l’article défini
‘’le’’ et commence par une voyelle ou un ‘’h’’ muet de l’orage).
5 – ex : de + les  des
6 – ex : en + les  ès (licence ès science …)
Avec la proposition ‘’en’’, une seule forme résiste dans ce type de formule.
b. Articles définis : valeurs et emplois.
i. Devant les noms communs :
- L’article de l’autorité : (valeur d’autorité)
Détermine des substantifs, des objets communs à tout le monde, le so-
leil, la lune.
- Valeur démonstrative :
Ex : voilà les enfants  ces enfants-là ;
Ex : il arrive à l’instant  à cet instant-ci ;
L’article évoque quelqu’un ou quelque chose de commun, incluse dans
une certaine situation (de parole ou désignation).
- Valeur possessive :
Ex : j’ai mal à la tête  ma tête
Ex : il a perdu la vie par son imprudence  sa vie
Ex : tu as les mains sales  tes mains sont sales.
- Valeur généralisante :
Ex : l’Homme est mortel  toute l’espèce
Ex : Le vin coûte 20 f le litre 
Il marque l’appartenance à une espèce.il a la valeur d’adjectif indéfini.
Ex : tout Homme est mortel
ii. Devant les noms propres :
Généralement, les noms propres comportent leurs propres déterminations [ils
sont définis de nature]. Ex : ‘’Samir’’
Par conséquent s’emploient sans article
Font exception à la règle les noms de pays (la France, de fleuve, de montagne, …)
Aussi dans la langue populaire l’article peut-il être employer devant le nom
propre dans un sens péjoratif = la Juliette.

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c. L’article indéfini :
L’article indéfini introduit le nom des êtres (personne ou animal) et les choses (objet, ac-
tion, idée) de façon indéterminée.

Les pronoms

PRONOM = proche du nom


Ex :
La salle est vaste. Elle est vaste

1-coté formel f.s. deux propriétés linguistiques 1- formel : F.S.


2-syntax : sujet 2- syntaxe : sujet
3-sémantique : objet 3- sémantique : - animé + objet

Coréférence
*qui est vaste.

Définition :
Le pronom est un mot qui varie en genre et en nombre. Il signifie un élément mis à la place du nom.
Comme le nom, le pronom désigne un objet ou un être, et par la suite, il assume la même fonction gram-
maticale que peut remplir un nom dans l’énoncé. Mais, un pronom n’est pas toujours ‘’mis à la place de ‘’.
Généralement, en distingue deux types de pronom :
1. Les représentants ou les substituts :
Ex1 : il n’est pas travailleur il le deviendra.
Ex2 : il est têtu je le sais.

Ils servent à reprendre un terme ou un groupe déjà exprimé. Il peut être un adjectif comme dans la
phrase ex1 (le = travailleur).
Ou une phrase dans sa totalité comme dans la phrase ex2 ; (le = il est têtu).

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2. Les nominaux :
Quand ils désignent, à eux seuls, des êtres ou des choses, ils ont la même autonomie sémantique
que les noms.
Ex. raconte- moi tous les détails.
Ex. quelqu’un est venu.

I. Les pronoms démonstratifs :

Masculin Féminin Neutre


Formes Singulier Celui Celle C’– ce
simples Pluriel Ceux Celles
Formes Singulier Celui-ci Celle-ci Ceci Singulier
Composées Celui-là Celle-là Cela
Pluriel Ceux-ci Celles-ci Ça
Ceux-là Celles-là

Ils servent à désigner un objet, un être, de façon précise, en le situant dans le temps et dans l’espace. Ils
ont tous en commun le phonème /c /
I. Forme simple :
Ces pronoms ont perdu leur valeur démonstrative et leur autonomie. Ils n’évoquent plus un objet ou un
être, par eux-mêmes, ils ne peuvent s’employer que lorsqu’ils sont suivis d’un complément déterminatif
qui pourrait être :
1. Un substantif : introduit par la préposition ‘’de’’ ;
Ex : nous prendrons l’avion de cinq heures, celui de six heures nous tardera trop.

2. Un infinitif :
Ex : il a plusieurs décisions à prendre, mais certainement pas celle de renoncer.

3. Une proposition relative


Ex : ceux qui réussissent, ce sont ceux qui se battent.

4. Un participe :
Ex : j’ai lu la lettre, celle écrite par le directeur.

- Les pronoms ont une valeur particularisante lorsqu’ils sont suivis d’un complément déterminatif,
ils représentent un substantif déjà exprimé.
Ex : j’ai lu deux livres, je préfère celui de Zola. Complément déterminatif

2 science

- Suivis d’une relative, ils peuvent aussi représenter un substantif


Ex : j’ai vu un film, celui [qui est sorti hier]. (Proposition relative)

- Parfois, ils ne font pas référence à un antécédent, et gardent un sens général.

Ex : celui [qui n’a jamais péché], jette la première pierre. (+ humain)

Dans ce cas, le pronom démonstratif désigne toujours un être animé.

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II. Les formes neutres :
Le neutre ‘’ce’’ peut désigner un ensemble inanimé.

Ex : j’écrirai ce [que] vous voudrez. Une lettre, une pensée


C.O.D de vouloir

Il a aussi un autre emploi, quand il est sujet du verbe ‘’être’’ :

Ex : c’est beau ! (Le genre et le nombre ne sont pas pertinents) sujet du verbe être

Ou d’un verbe conjugué avec être


Ex : Ce doit être pénible. (Valeur démonstratif) sujet du verbe ‘doit’

Il garde une valeur démonstrative :


- Dans la phrase (c’est beau), ‘’ce’’ fait référence à un objet ou à un fait déjà exprimé ou
suggéré par la situation. (Il a fait ce tableau. C’est beau)

Les neutres ‘’ceci’’, ‘’cela’’, ‘’ça’’ représentent un élément déjà exprimé ou le contenu d’un énoncé précé-
dent :
(Le fait de faire la promenade)
Ex : Il a fait une promenade. Après cela, il se sentit mieux.
Un élément

III. Les formes composées :


Les pronoms composés sont en général des représentants. Ils représentent un être déjà exprimé avec la
même extension :
Ex : il a acheté des livres ; ceux-ci sont intéressants.

Ou en restreignant l’extension :

Ex Vous m’avez envoyé plusieurs lettres. Je n’ai reçu que celle-ci.

Ils peuvent évoquer un être ou un objet indiqué par rapport à une situation (geste).
Parfois, ils sont nominaux et désignent par eux-mêmes, sans faire référence à un élément linguistique ou
extralinguistique.
Ex : quoiqu’on face, ceux-ci approuvent, ceux-là critiquent.

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II. Pronoms possessifs :
Un seul objet possédé Plusieurs objets possédés
Masculin Féminin Masculin Féminin
Un seul possesseur 1er Le mien La mienne Les miens Les miennes
Personne du singulier 2eme Le tien La tienne Les tiens Les tiennes
3eme Le sien La sienne Les siens Les siennes
Plusieurs possesseurs er
1 Le nôtre La nôtre Les nôtres
eme
Personnes du pluriel 2 Le vôtre La vôtre Les vôtres
3eme Le leur La leur Les leurs

Introduction :
Les pronoms possessifs, comme les déterminants possessifs, servent à établir un rapport
d’appartenance entre un objet et son possesseur.
Du point de vue morphologique, les pronoms possessifs sont en relation avec l’objet possédé. Ils varient
en genre et en nombre. Cette variation se fait en fonction du genre et du nombre de l’objet possédé.
Ex : la voiture (f,sing) la mienne
Le livre (m,sing) le mien
Les stylos(m,plu) les miens
Les voitures (f,plu) les miennes

Valeurs et emplois
V1  le pronom possessif représente un nom déjà évoqué (un stylo) Valeur représentative.
Ex : avez-vous un stylo ?  J’ai le mien.

V2  il peut marquer la particularité d’un objet. Valeur particularisante


Ex : vous trouvez plusieurs paquets. Le mien est vert.

Un paquet vert par rapport aux autres qui ne sont pas vert

III. Pronoms interrogatifs


Ils permettent d’interroger, de poser une question sur l’identité ou la qualité d’une personne, d’un animal
ou d’une chose. Ils comprennent deux séries de forme simple et composée.
I. Forme simple :
Qui – que – quoi
Ces formes simples peuvent être renforcées par la locution ‘’est-ce qui’’
Ex1 : qui [est-ce qui] a parlé ?  (L’identité)
‘’qui’’ : pronom interrogatif simple singulier. Il joue la fonction de sujet du verbe ‘’parler’’.
Ex2 : qu’[est-ce que] tu as vu ?  Tu as vu que C.O.D

‘’que’’ : C.O.D du verbe voir.

- Qui : ne peut renvoyer qu’à des personnes Ex : qui chante ?


- Que/quoi : renvoient soit à des animaux, soit à des choses:
Ex1 : Que vois-tu ?  Un chat. (Animal) C.O.D

20
Ex2 : à quoi penses-tu  à la sortie (penser à)
C.O.I
Science 3
Fonction Personnes Objets
Sujet Qui
Qui a donc cassé ce vase ?
C.O. D Qui Que
Qui avez-vous vu ? Qu’avez-vous vu ?
C.O. I à/de qui à/de quoi
à/de qui avez-vous parlé ? De quoi avez-vous parlé ?
à quoi avez-vous pensé ?
C.C Préposition + qui Préposition + quoi
Avec qui tu as dansé ? Avec quoi tu as mangé ?

Il faut toujours préciser la fonction du complément de quoi préciser le verbe.


Où, quand adv interrogatif

II. Formes composées :

Singulier Pluriel
Masculin Lequel Lesquels

Féminin Laquelle Lesquelles

Avec la préposition ‘’à’’


Singulier Pluriel
Masculin Auquel Auxquels

Féminin à laquelle Auxquelles

Avec la préposition ‘’de’’


Singulier Pluriel
Masculin Duquel Desquels

Féminin De laquelle Desquelles

Par opposition aux formes simples (pronoms interrogatifs), les pronoms interrogatifs composés représen-
tent un terme déjà exprimé. Ils varient en genre et en nombre.
Ex1 : Lequel de ces deux livre(s) est plus intéressant ?
Sujet
Ex2 : ils sont deux frère(s) duquel parlez-vous ?
C.O.I

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Ex3 : il y a plusieurs objets précieux, auxquels penses-tu ?
C.O.I

III. Passage du style direct au style indirect.


L’interrogation direct est marquée par l’intonation, l’inversion du sujet, le point d’interrogation, le mor-
phème d’interrogation (pronom, adv).
Elle peut être totale ou partielle :
a. Elle est totale quand elle porte sur la totalité de la phrase. La réponse et ‘’oui’’ ou ‘’non’’.
Ex : avez-vous un stylo ?
Oui.
b. Elle est partielle quand elle porte sur un élément de la phrase.
Ex : qui est venu ? (Sujet + animé)
Omar.
Quand l’interrogation est totale, l’interrogation indirecte est introduite par ‘’si’’.
Ex : est-ce que tu vas lui parler ?
 Il se demande s’il va lui parler.
Dans l’interrogation indirect, le pronom interrogatif ‘’que’’ devient ‘’ce que’’
Ex : que s’est-il passé ?
 Il se demande ce qu’il s’est passé.

IV. Pronoms relatifs


.
Soit la phrase suivante : il a acheté une voiture Cette voiture coûte cher. (Ponctuation forte)
Pour éviter la répétition du syntagme nominal ‘’cette voiture’’, on peut avoir la phrase suivante :
Il a acheté une voiture qui coûte cher.
Cette voiture = Sujet
Donc, le relatif joue un double rôle :
• Etablir un rapport ou une relation entre deux propositions
• Représenter un nom parce que c’est un pronom.

1. Distribution des pronoms relatifs :


Ils sont soit représentants, soit nominaux. Lorsqu’ils sont représentants, ils sont en relation avec
un élément de la principale qu’on appelle antécédent.
Ex : prenez le gâteau qui est sur la table
Antécédent Sujet
Lorsqu’ils sont nominaux, ils désignent un objet qui va être défini par l’énoncé introduit.
Ex : [qui va à la chasse], perd sa place.
= NOM
‘’Qui’’ a une valeur générale et indéfinie

Les relatifs se répartissent en deux séries : simple et composé


a. Formes simples :
Qui, que, dont, quoi, où

22
Qui :
Ex1 : Les étudiants [qui travaillent bien] n’auront pas de surprise à la fin de
l’année. Sujet du verbe travailler + animé
Ex2 : Le livre [qui détruit l’esprit et l’âme] est à jeter.
Sujet du verbe détruire + objet

Science 4

• Autre fonction du même pronom relatif


o Ex1 : un chat à qui je donne à manger. C.O.I

o Ex2 : un homme à qui je dois 100 dirhams (à cet homme= C.O.I)

Il peut être également un Complément d’objet lorsqu’il est précédé d’une préposition. Dans ce cas, il ne
s’applique qu’à des êtres animés (personnes et rarement des animaux).

Que : C.O.D
Ex1 : le passage que nous voyons est dangereux.

Adjectif
Ex2 : charmant qu’il est ! il offre un cadeau.
Que= Attribue du sujet

Ce pronom relatif peut remplir la fonction de C.O.D ou d’attribut. Son antécédant peut être aussi bien
animé qu’inanimé.

Quoi :
Ex1 : c’est à quoi j’ai pensé. C.O.I  réalité

Ex2 : C’est de quoi j’ai peur. C.O.I


Commentaire :
Il ne s’applique qu’a des inanimés. Il est toujours complément et souvent précédé d’une préposition (à,
de).

Dont :
Ex1 : La famille dont je fais partie (de cette famille)
Ce pronom a pris la place de tous les pronoms introduits par ‘’de’’ en français moderne. Il correspond à un
complément précédé de la préposition ‘’de’’, sans distinction d’animé ou d’inanimé.

N.B.
Ex : la famille dont je descends. C.C.L

Quand il est employé comme C.C.L (origine, descendance), il ne représente qu’un animé.

Ex2 : La maison dont il est le propriétaire C.N


Dont = complément de nom ‘’propriétaire’’

Ex3 : Le diplôme dont il est fier. Dont : Complément d’adjectif ‘’fier’’.

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Ex4 : Les amis dont je suis apprécié (par des amis) complément d’agent du verbe ‘’apprécié’’

Ex5 : La maladie dont il est mort. (A cause de la maladie)


Dont = complément circonstanciel de cause

Où :
Ex1 : Le jour où je vous ai vu. (je vous ai vue tel jour) C.C. T  je vous ai vu quand ?

Ex2 : la place où je vous ai rencontré. (je vous ai rencontré ICI) C.C.L

Le pronom relatif ‘’où’’ peut être complément de lieu ou de temps

b. Formes composées :
(Voir le tableau des pronoms interrogatifs composés)
La série composée varie en genre et en nombre. Cette variation facilite le repérage de l’antécédant.
Ex : C’est bien l’homme auquel je pense. C.O.I (je pense à…)
Ce sont bien les hommes auxquels je pense.
C’est bien à la femme à laquelle je pense.

‘’Lequel’’
Il est employé comme sujet surtout dans le langage juridique ou administratif.
Ex : On a attendu trois témoins, lesquels ont dit la vérité.
 On a attendu trois témoins. Les trois témoins ont dit la vérité. (Sujet)
Quand il est complément, il est toujours introduit par une préposition
Ex : le livre grâce auquel j’ai fait l’exposé. C.O.I

Remarque :
On parle aussi du relatif indéfini ‘’quiconque’’. Il est toujours nominal est singulier. Il signifie quel qu’il
soit, qui que ce soit que, que ce soit qui.

Ex : quiconque a réfléchie à cette question sera d’accord avec moi. sujet du verbe être.
Sujet du verbe réfléchir

Ex2 : On crevait les yeux à quiconque passait. C.O.I du verbe crever


Sujet du verbe passer.

Science 6

IV. Les pronoms indéfinis


Les pronoms indéfinis ont pour caractères communs d’être des nominaux. Ils peuvent assumer les mêmes
fonctions du substantif dans la phrase.
a. Indéfinis exprimant la quantité (indéfinis négatifs):
Nul, personne, rien, aucun
Nul : est négatif par son origine
Ex : nul n’est sensé ignoré la loi. (Sujet du verbe être)

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Personne, rien, aucun : ne sont pas négatif par leur origine
Personne : renvoie à un personnage
Ex : personne n’est parfait. (Sujet du verbe être)
Rien : réfère à un objet, une chose.
Ex : je ne comprends rien. (C.O.D du verbe comprendre)
Aucun : réfère à quelqu’un
Ex : aucun n’a fini. (Sujet du verbe finir)
Ex : il travaille plus qu’aucun de ses amis.
Ex : je ne connais aucun de ses amis.

b. Indéfinis exprimant l’unité


L’un…l’autre, quelqu’un, quelque chose, untel, le même
Ces indéfinis expriment une personne ou une chose d’identité inconnue
Ex : j’ai deux amis, l’un travaille dans une banque, l’autre est médecin. (Sujet)
Ex : on dirait que quelqu’un joue du piano. (Sujet)
Ex : pendant l’interrogatoire, il a pensé à quelqu’un. (C.O.I)
Ex : il y a eu quelque chose entre eux. (C.O.D)
Ex : il pourrait devenir quelque chose (attribut du sujet)
Ex : untel rit vendredi, dimanche pleurera. (Sujet)
Ex : ce n’est pas le même. (Attribut du sujet)
Ex : cela revient au même. (C.O.I)

c. Indéfinis exprimant la pluralité


Plusieurs, la majorité, certains, quelques-uns, les uns …les autres, la plupart, les mêmes, …
Ils donnent une indication de quantité par référence à un ensemble qui a était évoqué.
Ex : on a convoqué les étudiants. Certains sont venus. Ce sont toujours les mêmes qui ga-
gnent. (L’ensemble évoqué est étudiants)
Ex : plusieurs sont venus.
Ex : la plupart s’en vont.

d. Indéfinis exprimant la totalité :


Tous, tout, toute, toutes, chacun.
Ex : les amis sont partis en voyage. Tous sont revenus hier.
Ex : ces jeunes filles sont travailleuses. Toutes seront reçu à l’examen.
Ex : rien n’a changé, et pourtant tout existe d’une autre façon.

V. Les mots de liaison :


Ce sont des mots ou des locutions qui introduisent une relation entre deux mots ou entre deux groupes
de mot. Ils sont invariables
a. Classification des mots de liaison :
On distingue les prépositions et les conjonctions de coordination et de subordination
1. Les prépositions
Ce sont des mots invariables qui ont pour rôle de relier un élément à un autre élément
de la phrase ou à la phrase dans sa globalité. Ils n’ont pas une fonction grammaticale. Ils
indiquent le rapport syntaxique entre deux éléments.
Ils peuvent relier toutes les espèces des mots :

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- un nom à un nom ex : les animaux de la forêt
- un verbe à un nom ex : jouer aux cartes
- un verbe à un verbe ex : travailler pour réussir

La préposition n’a pas un sens précis et claire. Elle tire sa signification des rapports de liaisons, et c’est
pour cette raison qu’elle a un sens dans l’énoncé où elle figure.
Certains grammairiens distinguent les prépositions vides de sens et les prépositions pleines de sens.
- Les premières n’ont pas de sens en elles même, mais elles le tirent du contexte où
elles se trouvent : de, à, en, au, …
- Les deuxièmes : ont un sens propre : avant, après, sur, sous, contre, …
Du point de vue de la forme, on distingue les prépositions simples et les locutions prépositionnelles.
- Prépositions simples : à, de, après, avec, chez, donc, en, entre, outre, malgré,
par, pour, sans, sous, selon, derrière, depuis, voici, pendant, durant, …
Remarques : Dans cette classe, on trouve des adverbes, les adjectifs, les présentatifs et les participes.
- Locution prépositionnelle : loin de, près de, au lieu de, à côté de, en face de, de
chez, jusqu’à, grâce à, afin de, à force de, au-dessus de, au-dessous de, au tour
de.
2. Locution de conjonction :
La conjonction est un mot invariable, qui sert à joindre deux propositions ou deux parties
semblable d’une proposition.

Ex : On n’aime pas un enfant quand il a menti.


Pr. 1 Pr 2

Séance 7

Les principales conjonctions sont : aussi, ainsi, car, cependant, puisque, donc, lorsque, mais, néanmoins,
que, quoique, toutefois, …
On distingue deux catégories de conjonction : de coordination et de subordination
a) Conjonctions de coordination
‘Mais où et donc Ornicar ?’
Elles unissent deux mots ou propositions de même nature ou de même fonction :
Ex1 : Jean et Pierre ont un mauvais caractère. (Noms propres, fonc = sujet)
Ex2 : J’aime les fleurs rouges et blanches. (Adj qua, épi)
Ex3 : Il ne va pas venir car il est malade
Pr 1 Pr 2
Les conjonctions de coordination ont un sens :
- Mais : l’opposition ou la restriction (je suis calme, mais pas tout à fait)
- Ou : le choix soit l’alternative soit l’approximation
- Et : l’addition, la liaison
- Donc : la conséquence, conclusion, synthèse…
- Or : opposition, restriction, le point de vue, …
- Ni : négation, …
- Car : la cause

26
Soit la phrase suivante :
Il a vu Pierre. Il ne l’a pas salué.
On peut unir ces deux phrases au moyen d’une conjonction de coordination selon le sens qu’on va donner
à cette liaison et, mais, …

b) Les conjonctions de subordination :


On distingue en principe trois types de phrases :
Ex1 : Je ne suis pas parti. Il pleuvait.
La relation exprimée entre les deux propositions est exprimée au moyen d’un « point ». C’est une relation
de juxtaposition
Ex2 : Je ne suis pas parti, car il pleuvait.
Les deux sont unies au moyen de la conjonction de la coordination « car ». C’est une relation de coordina-
tion.
Ex3 : Je ne suis pas parti parce qu’il pleuvait.
Les deux propositions sont reliées au moyen de la conjonction de subordination « parce que ». C’est un
rapport de subordination.
Ex4 : Je ne suis pas parti.

La conjonction sert à subordonner, c’est-à-dire lier une proposition à une autre en marquant que
l’une (la subordonnée = parce qu’il pleuvait) est complément du verbe de l’autre (principale = je ne
suis pas parti)
Ex1 : Il est arrivé avant l’éclatement de l’orage.
Il est arrivé avant que l’orage a était éclaté.
Ex2 : j’aime la sincérité  j’aime que tu sois sincère.

La subordination
Qu’est-ce qu’une proposition subordonnée ?
Une proposition subordonnée est une proposition dépendante d’une autre dite principale. Le
rapport entre les deux propositions est exprimé par une conjonction de subordination.
Quelles sont ses fonctions ?
La subordonnée peut remplir dans la phrase toutes les fonctions du groupe nominal que la phrase
simple. Elle peut avoir la fonction :
- D’un sujet
Ex : qui vivra, verra. Qui vira est sujet du verbe voir

Séance 8

- Fonction d’un attribut

Ex : mon seul espoir est [ qu’il arrive à temps.]


Analyse de que :
‘’Que’’ : est une conjonction de subordination. Elle est invariable. Elle introduit la
proposition subordonnée complétive ‘’il arrive à temps’’
‘’que’’ n’a pas de fonction syntaxique, mais par contre il assume un rôle syn-
taxique, celui de rattacher la proposition subordonnée à celle dite proposition principale ‘’mon seul
espoir est’’.
Elle complète, en introduisant la proposition subordonnée, le sens de la princi-
pale, ainsi la proposition subordonnée est attribut de sujet.

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Il peut compléter le sens d’un verbe et avoir la valeur d’un Complément d’objet direct
Ex : il m’annonce qu’il se marie bientôt.
Subordonnée Complétive = C.O.D.
Seulement, la subordonnée peut apporter une indication circonstancielle.
Ex : comme il est malade, il ne peut assister au cours.
P.S. P.P.

A - les complétives :
Une proposition complétive est une phrase insérée dans une autre dans laquelle elle se substitue à un
groupe nominal.
Ex : il m’annonce qu’il se marie bientôt.
P.P P.S. = son mariage
La forme :
Du point de vue de la forme, la complétive peut être introduite par ‘’que’’, être une infinitive ou être
une interrogation indirecte.
J’ai entendu l’oiseau chanter
Va-t-il venir ? Il se demande s’il va venir.
a- Complétive par que
La subordonnée complétive peut occuper dans une phrase toutes les fonctions d’un groupe nominal, sauf
le groupe nominal circonstanciel.
1er fonction sujet :
Ex : qu’il ne soit pas venu ne constitue pas une surprise.
Son absence = sujet
2eme fonction : complément d’adjectif :
Ex : je suis content qu’il soit là. De sa présence = C. d’adjectif
3eme fonction : C.O.D.
Je vois que vous êtes heureux.
C.O.D

[
Ex : je pense qu’il va venir. ]
à son arrivée= C.O.I.
Le Support
On les rencontre dans des constructions où il dépend des mots opérateurs (qui commande …). Ces mots
peuvent être des verbes, des adjectifs ou des substantifs :
- Verbe :
Ex : Pierre demande à Marie qu’elle achète des livres.
Cette subordonnée complétive est introduite par la conjonction de subordination ‘’que’’. Elle dépend du
verbe ‘’demander’’. Elle a pour fonction C.O.D. de ce verbe.

- Adjectif :

Ex : je suis content [qu’il vienne. ]


Complément d’adjectif

- Substantif :

Ex : Pierre a eu l’idée [qu’on aille se promener.]


Complément du nom.

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C- Proposition circonstancielle

Ex1 : je vais venir [quand il m’appellera. ]


P.P. P.S. circonstancielle

Ex2 : je vois que vous êtes heureux.


P.P. PS complétive
La proposition circonstancielle précise le sens de la P.P. mais elle n’est pas indispensable comme la propo-
sition complétive après le verbe opérateur.
Ces subordonnées circonstancielles ont d’ailleurs en général une mobilité dans la phrase comparable à
celle du groupe nominal complément circonstanciel.
Ex : je vais venir quand il m’appellera.
Quand il m’appellera, je vais venir.
On distingue généralement les propositions circonstancielles suivante : de temps, de cause, de consé-
quence, d’opposition ou de concession, de but, de condition et de comparaison.

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