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Biochimie - Glucides Skikri Oumeima

Glycolyse
« cours 1 »

A.Introduction.
✦ Définition.
• La glycolyse est la voie de catabolisme oxydatif anaérobie du glucose en pyruvate.
- catabolisme : dégradation d’une molécule de glucose (6C) en 2 molécules de pyruvate
(3C).
- oxydatif : enlèvement d’un atome d’hydrogène dont l’accepteur est NAD+ se
transformant en NADH, H+.
- anaérobie : ne nécessite pas d’oxygène, mais a lieu même en présence d’oxygène.

✦ Intérêt de la glycolyse.
• Source d’énergie : d’accompagne de la production de 2 ATP, 2 NADH,H+ et 2 pyruvates.
- en anaérobiose : 2 ATP, faible rendement énergétique.
- en aérobiose : —> oydation du pyruvate en CO2 et H2O —> CK.
—> NADH,H+ —> CRM.
—> rendement énergétique élevé : 38 ATP.
• Précurseur de molécules d’intérêt biologique : Glycérol 3P / 2,3 diphosphoglycérate / AA.

✦ Localisation.
• cytoplasmique.
• Elle se déroule dans le cytoplasme de toutes les cellules à des degrés différents (globules
rouges et cerveau : gluco-dépendant, muscle et myocarde : glucose ou acide gras, foie et
l’adipocyte : utilisent peu le glucose).

✦ Origine du glucose.
—> Le glucose a 2 origines :
• Exogène : alimentaire.
• Endogène :
- glycogénolyse : glucides de réserve glycogène.
- interconversions de certains oses : fructose, galactose, mannose.
- néoglucogénèse : synthèse de glucose à partir de substances non glucidiques
(lactate, pyruvate, glycérol, AA).

B.Les étapes enzymatiques de la glycolyse.


• La première phase : Consommation de l’ATP.
- De la R°1 à la R°5 ==> comporte 5 réactions.
- La phosphorolyse des polyosides aux dépens de l’ATP.
- Convergent un grand nombre d’hexoses métabolisables après 2 phosphorylations.
- Tous transformés en un produit commun : glyceraldéhyde 3-P.

• La deuxième phase : Production d’ATP + Pyruvate.


- Commune à tous les hexoses.
- Caractérisée par une séquence de R° qui conduisent à la formation de : 1 Pyruvate, 2 ATP, 1
NADH,H+.
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I. La première phase : Consommation d’ATP.


Réaction 1 : Transphosphorylation du glucose en glucose-6-
phosphate.

• catalysée par :
- glucokinase : au niveau du foie.
- hexokinase : au niveau des autres organes.
• consomme 1 molécule d’ATP.
• réaction irréversible +++ : c’est le point de régulation de la glycolyse.

• Différence entre hexokinase et glucokinase :

—> Hexokinase : HK I, II, III.


- Ubiquitaire : muscle +++. —> Glucokinase : HK IV.
- Non spécifique du glucose
(fructose, mannose). - Hépatique et pancréatique.
- à forte affinité : Km pour le - Spécifique du glucose.
glucose faible 0,1 mM. - à faible affinité : Km élevée.
- Toujours active. - Active en post prandial.
- Enzyme allostérique : inhibée - Non inhibée par le G6P.
par le G6P.

• Conséquence : les cellules du foie et du pancréas répondent aux élévations de la


concentration sanguine en glucose en augmentant la production de G6P.
• Tous les intermédiaires de la glycolyse entre le glucose et le pyruvate sont
phosphorylés.
• Leur groupement phosphorylé a 3 fonctions essentielles :
- affecte chaque intermédiaire d’un groupe polaire chargé négativement, qui
le rend incapable de traverser la membrane cellulaire, à ph 7, par simple
diffusion.
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- intervient comme un groupe de liaison et de reconnaissance pour la
formation des complexes enzyme-substrat.
- intervient dans la conservation de l’énergie qui contribuera à la formation
des 2 ATP de la glycolyse.

Réaction 2 : Isomérisation du glucose 6P en fructose 6P.

• catalysée par : 6-phosphohexose-isomérase.


• transforme un aldohexose en cétohexose.
• Réaction réversible.

Aldose Cétose

Réaction 3 : Transphosphorylation de fructose 6P en fructose-1,6-


biphosphate.

• catalysée par la 6-phosphofructo-kinase.


• oblige le F6P à compléter la glycolyse.
• PFK-1 est un point de régulation important.
• réaction limitante, la plus lente, irréversible.
• consomme une molécule d’ATP.
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Réaction 4 : Clivage du F-1,6-BP (entre C3 et C4) en 2 trioses à C3.


• catalysée par l’aldolase.
• les produits ont la même formule brute, formule développée différente (Isomères).

Réaction 5 : Isomérisation du dihydroacétone-phosphate (DHAP) en


glyceraldéhyde-3-phosphate (G3P).
• catalysée par : triosephosphate-isomérase.
• seul le G3P peut poursuivre la glycolyse.

Cétose Aldose
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II.La deuxième phase : Production d’ATP + Pyruvates.


Réaction 6 : Phosphorylation du glycéraldéhyde-3-phosphate en
1,3-biphosphoglycérate.
• catalysée par la glycéraldéhyde-3-phosphate-déshydrogénase.
• nécessite une molécule de phosphate.
• permet la formation de NADH, H+ à partir de NAD+.
• Etape payante de la glycolyse : phosphorylation oxydative.

Réaction 7 : Transphosphorylation du 1,3-biphosphoglycérate en 3-


phosphoglycérate.
• catalysée par la phosphoglycérate-kinase.
• permet la formation d’ATP à partir d’ADP.
• ce type de réaction (où un composé riche en énergie [ici le 1,3-bPG] mène à la
production d’ATP) est appelé phosphorylation au niveau du substrat.
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• produit intermédiaire :

Réaction 8 : Mutation du 3-phosphoglycérate en 2-


phosphoglycérate.
• catalysée par la phosphoglycéromutase.
• réaction réversible.

Réaction 9 : Déshydrogénation du 2-phosphoglycérate en


phosphoénolpyruvate.
• catalysée par l’énolase.
• cette réaction relargue une molécule d’H2O.
• phosphoénol pyruvate (PEP) possède le potentiel d’énergie le plus élevé.
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Réaction 10 : Transphosphorylation du phosphoénolpyruvate en


énolpyruvate.
• permet la formation d’ATP à partir d’ADP.
• réaction de tautomérie cétone-énol de l’énolpyruvate en pyruvate.
• catalysée par la pyruvate-kinase.
• phosphorylation au niveau du substrat.
• réaction irréversible : enzyme clé de la glyolyse.

C.Bilan énergétique et métabolique.


• La glycolyse génère :
-de l’énergie (l’ ATP) et des cofacteurs réduits riches en énergie (NADH,H+).
- des précurseurs biosynthétiques.
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I. Bilan énergétique de la glycolyse en anaérobiose.

• On produit 1NADH,H+ x2 = 2NADH,H+ —> ne sera converti jusqu’à la CRM.


• On produit 2ATP x2 = 4ATP, et on consomme 2 ATP —> 2ATP.

II.Bilan énergétique de la glycolyse en aérobiose.


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III.Bilan métabolique de la glycolyse.

Précurseurs Produits formés

Phosphodihydroxyacétone (PDHA) synthèse du glycérol 3P.

3-Phosphoglycérate synthèse de la sérine.

glucose, acétyl CoA (synthèse AG, lipides,


glucides), éthanol (fermentation alcoolique),
formation de l’oxaloacétate (R°
Pyruvate
anaplérotique), synthèse de l’alanine
(transamination) et de phénylalanine,
tyrosine, tryptophane.

synthèse du glycogène, ribose, glucuronate,


Glucose 6P
vitamine C.

IV.Rôle du 2,3 biphosphoglycérate dans le globule rouge.


• Produit en abondance dans les globules rouges.
• Régulateur allostérique (inhibition) de l’oxygénation de l’hémoglobine.
• Produit via la biphosphoglycérate mutase.
- diversion de la glycolyse.
- 20% du flux de la glycolyse est ainsi dévié pour produire le 2,3bPG.
- activation par un manque d’oxygène (hypoxie) causée par l’anémie, la cigarette et la
haute altitude.
- conséquence : facilite le relâchement de O2 dans les tissus lorsque la pO2 est plus
faible que la normale.
- mécanisme qui permet la cellule de s’adapter à des conditions chroniques de pO2.

D.Régulation de la glycolyse.
—> 3 types de régulations :
- Régulation de l’entrée du glucose dans la cellule.
- allosterique : 2 réactions irréversibles de la glycolyse, et 3 enzymes clés :
✦ l’hexokinase.
✦ la phosphofrucokinase : étape limitante.
✦ la pyruvate kinase.
- hormonale par modification covalente de : glucagon, insuline.
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I. Régulation de l’entrée du glucose dans la cellule.

Tissu Nom du transporteur Caractéristiques

flux entrant déterminé par la


Foie et cellules beta-
GLUT 2 glycémie et indépendant de
pancréatiques.
l’insuline.

flux entrant déterminé par les


Tissus insulinodépendants
GLUT 4 besoins cellulaires et par
(muscle, tissu adipeux).
l’insuline.

flux entrant déterminé par les


Tissus insulinoindépendants
GLUT 1 besoins cellulaires
(cerveau, GR).
seulement.

II.Régulation enzymatique.

• l’Hexokinase :
- a une activité limitée : une
accumulation de G6P l’inhibe).
- rétrocontrôle allostérique exercé
par le G6P.
• la Glucokinase :
- inhibée par le F6P.
- l’activité de la glucokinase dans le
foie est proportionnelle à la
concentration intracellulaire de
glucose (reflet de concentration
plasmatique).
- l’activité glucokinase s’adapte donc
à chaque instant aux variations
d’apport glucosé, sans mécanisme
de rétrocontrôle par le G6P.
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• la PFK-1 (phosphofructokinase-1) :
- Le point de contrôle le plus important+++.
- Inhibition par l’ATP et le citrate.
- Activation par l’ADP et l’AMP.
- Régulation allosterique spéciale dépendante des hormones par le fructose-2,6-
biphosphate au niveau du foie et du muscle.
- F2,6BP activateur puissant de la PFK-1.
- Il intervient dans la régulation réciproque de la glycolyse et de la néoglucogenèse
hépatiques.
• la PFK-2 (phosphofructokinase-2) :
- Le F2,6BiP est produit par la PFK-2.
- N’a qu’une fonction de régulation de la glycolyse.
- PFK-2 = enzyme bifonctionnelle : porte 2 activités :
✦ PFK-2 : phosphorylation du F6P en F2,6BiP.
✦ fructose 2,6 biphosphatase (F2,6 BPase): déphosphorylation du
F2,6BiP en F6P.
- coexiste sous 2 formes interconvertibles : phosphorylée et non phosphorylée.

Explication :
- Pour les besoins de régulation de glycolyse et néoglycogénèse, on a
un intermédiaire métabolique produit par PFK-2 qui est le F2,6BP.
- Quand PFK-2 est déphosphorylé (active) —> on a synthèse du
fructose2,6BP qui va permettre l’activation de PFK-1 et donc
production de F1,6BiP.
- Quand PFK-2 est phosphorylé (inactive) —> transformation du
F2,6BiP en F6P grâce à F2,6BPase.

• la Pyruvate Kinase :
- activée par le F-1,6-BiP.
- inhibée par l’ATP et l’Alanine.
- régulation hormonole par son état de phosphorylation.

III.Régulation hormonale.
• l’insuline:
- hormone hypoglycémiante sécretée après prise alimentaire.
- augmente la captation cellulaire du glucose. (GLUT4: tissu adipeux + c musculaires).
- déphosphorylation de la PFK2 par une protéine phosphatase : PFK-2, PK.
- → activation de la glycolyse.
• le Glucagon :
- hormone hyperglycémiante sécretée en période de jeûne.
- action médiée de l’adénylate cyclase ADc qui hydrolyse l’ATP en AMPc.
- réactions de phosphorylation en cascade permettant l’activation de la protéine kinase A
et la phosphorylation de la PFK-2, PK.
- → inhibition de la glycolyse.
• l’Adrénaline :
- hormone hyperglycémiant ; augmente la glycémie par induction de la glycogénolyse.
- même mécanisme d’action que le glucagon.
- Accélération de la glycolyse en période d’activité musculaire.
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—> Régulation hormonale par modification covalente :


phosphorylation /déphosphorylation Phosphofructokinase 2 PFK2.
• L’insuline: active la protéine phophatase, déphosphorylation de la PFK2 : active PFK2 de
l’enzyme bifonctionelle → production de F2,6BP → activation de la glycolyse.
• Le glucagon: formation de l’AMPc, active la protéine kinase A (PKA), phosphorylation de la
PFK2: active la F2,6BPase entrainant la diminution du F2,6BP → inhibition de la glycolyse.

—> Activation de la glycolyse :

—> Régulation hormonale par modification covalente :


phosphorylation/déphosphorylation du pyruvate kinase PK.
• Forme déphosphorylée active : Déphosphorylation par l’insuline par l’intremédiaire d’une
phosphatase.
• Forme phosphorylée inactive : Phosphorylation par le Glucagon par l’intermédiaire de l’
AMPc et protéine kinase A (PKA).
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E.Devenir du pyruvate et du NADH,H+ en anaérobiose.


« QE ».
•Le devenir du pyruvate dépend des conditions suivantes :
- La présence ou l’ absence d’oxygène dans l’ environnement cellulaire.
- La situation de l’ énergie cellulaire.
- L’équipement enzymatique de la cellule.
• En anaérobiose :
- absence d’oxygène
- permet le régénération du NAD+.
- pour éviter l’arrêt de la glycolyse et la mort de la cellule, le NADH,H+ est régénéré en
NAD+ grâce à la LDH avec formation de lactate.
- Les principaux producteurs de lactate sont:
—> Les érythrocytes (ne possèdent pas de mitochondries): la glycolyse anaérobie est
la seule possibilité de produire de l’énergie (2ATP).
—> Les cellules musculaires : en cas d’effort musculaire important, il y a un déficit en
oxygène dans le muscle, on a conversion du pyruvate en lactate avec formation de
NAD+.
• En aérobiose :
- La glycolyse dégrade une molécule de glucose (6 carbones) en 2 molécules de Pyruvate
(au cours de laquelle il y a formation de 2 molécules de NADH,H+ cytoplasmique).
- Le pyruvate (2 molécules) pénètre la mitochondrie subit une décarboxylation oxydative
en Acétyl coA (x2) par l’enzyme pyruvate déshydrogénase avec formation d’une molécule
de NADH2 mitochondriale (x2).
- L’acétyl coA rejoint le Cycle de krebs et fournit pour 1 molécule d’acétyl coA :
(3 NADH2 + 1 FADH2 +1 ATP) (x2)
- La phosphorylation oxydative : NADH2=3 ATP ou 2 ATP.
FADH2 =2 ATP.
—> Le bilan de la Glycolyse Aérobie est de 38 ATP ou 36 ATP.
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Cycle de Krebs
« cours 2 »

A.Introduction.
• Cycle de krebs = cycle tricarboxylique = cycle citrique.
• Voie métabolique de la mitochondrie qui oxyde l’acide acétique de l’acétyl Coenzyme-A en
bicarbonate en présence de coenzymes qui transportent les hydrogènes vers la chaine
respiratoire mitochondriale.
• Localisation mitochondriale.
• a lieu dans toutes les cellules à l’exception de celles dépourvues de mitochondries (GR).

✦ L’origine de l’acétyle Co-A est triple :


• Origine glucidique :
- La glycolyse catabolise les héxoses en pyruvate.
- Le pyruvate donne de l’acétyleCo-A dans la mitochondrie
• Origine lipidique :
- Beta oxydation des acides gras.
- Le glycérol des triglycérides rejoint la glycolyse.
- Catabolisme des corps cétoniques.
• Origine protéique :
- Acides aminés cetoformateurs produisent de l’acetyl Co-A.
- Acides aminés glucoformateurs produisent du pyruvate ou un intermédiaire du
cycle de krebs.

B.Réactions préalables au cycle de krebs.

✦ Entrée du pyruvate à l’intérieur de la mitochondrie.

• Le pyruvate, une fois synthétisé, va intégrer la mitochondrie grâce à une protéine


transporteuse, qui transporte le pyruvate à travers la membrane interne en même temps
qu’un ion potassium chargé positivement.
• Une fois dans la mitochondrie, le pyruvate ne peut plus sortir.
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✦ Décarboxylation du pyruvate en acétyl Co-A.


• Dans la mitochondrie, le pyruvate se transforme en acétyl Co-A grâce à la pyruvate
déshydrogénase = complexe multienzymatique formé de :
3 enzymes :
- La pyruvate déshydrogénase (enzyme E1);
- La dihydrolipoyl transacétylase (enzyme E2);
- La dihydrolipoyl déshydrogénase (enzyme E3).
5 coenzymes :
- Thiamine pyrophosphate (TPP).
- Le lipoate.
- Le coenzyme A.
- Le FAD.
- Le NAD+.

✦ Mécanisme d’action de la pyruvate déshydrogénase +++.

• La pyruvate déshydrogénase (enzyme E1), ayant la thiamine pyrophosphate (TPP)


comme groupement prosthétique, assure la décarboxylation du pyruvate qui se transforme en
Acyl-TPP qui transfert son radical Acyl sur le lipoate et formation de Acyl-lipoate.
• La dihydrolipoyl transacétylase (Enzyme E2) transfère le radical acétyle du lipoate sur le
coenzyme A, permettant ainsi la libération de l’acétyl-CoA.
• La dihydrolipoyl déshydrogénase (enzyme E3) est une flavoprotéine qui oxyde le
dihydrolipoate et transfère les électrons et les protons sur le FAD puis sur le NAD+.

QE : Citer les réactions du cycle de krebs.


!!!! important : la décarboxylation du pyruvate en acétyl-coA N’EN FAIT PAS PARTIE !!!!
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✦ Réaction globale de l’oxydation du pyruvate en acétyl Co-A+++.

• Dans La réaction globale, il ne reste que les coenzymes vrais.


• Réaction irréversible, limitante, qui permet la régulation allostérique du cycle de krebs.
• NADH,H+ génère 3ATP au niveau de la CRM.

C.Etapes enzymatiques du cycle de krebs.


• Le cycle de krebs comporte 8 réactions et s’effectue en 2 étapes :

A - ETAPES ENZYMATIQUES DE L’OXYDATION DE L’ACETYL-CoA :


1 - Formation du citrate.
2 - Isomérisation du citrate en isocitrate.
3 - Déshydrogénation décarboxylante de l’isocitrate.
4 - Déshydrogénation de a-cétoglutarate.

B - REGENERATION DE L’OXALOACETATE à partir du succinique :


5 - Formation d'une liaison riche à partir du succinyl-CoA.
6 - Déshydrogénation de succinate en Fumarate.
7 - Hydratation du fumarate et formation du malate.
8 - Déshydrogénation du malate en oxaloacétate.

1. Formation du citrate.
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• Condensation d’une molécule d’oxaloacetate (C4) et d’acétyle Co-A (C2) en acide citrique (qui
est le premier acide tricarboxylique).
• Consommation d’une molécule d’H2O.
• Libèration d’une molécule de CoenzymeA.
• Enzyme = Citrate synthase.
• Irréversible, limitante, centre de régulation.

2. Isomérisation de citrate en isocitrate.

• Isomérisation du citrate en isocitrate (deuxième acide tricarboxylique).


• A lieu en deux temps : déshydratation + réhydratation.
• Réversible.
• Enzyme = Cis-aconitase.

3. Déshydrogénation décarboxylante de l’isocitrate.

• Décarboxylation oxydative de l’isocitrate en a-cétoglutarate.


• A lieu en deux temps : déshydrogénation+ décarboxylation.
• Produit une molécule de CO2 et NADH,H+.
• Irréversible.
• Limitante: lieu de régulation.
• Enzyme = Isocitrate déshydrogénase.
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4. Déshydrogénation de a-cétoglutarate.

• Comparable à la réaction de decarboxylation du pyruvate en acétyl CoA.


• Produit une molécule de CO2 et NADH,H+.
• Irréversible, limitante.
• Enzyme = Alpha-cétoglutarate déshydrogénase (complexe multienzymatique).

5. Formation d'une liaison riche à partir du succinyl-CoA.

• Phosphorylation liée au substrat du GDP.


• Enzyme = Succinyle CoA synthétase.
• Produit une molécule de GTP ultérieurement converti en ATP par nucléoside diphosphate
kinase : GTP+ADP ———> GDP+ ATP.
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6. Déshydrogénation de succinate en Fumarate.

• Produit une molécule de FADH2.


• Enzyme = Succinate déshydrogénase appartenant au complexe II de la CRM.

7. Hydratation du fumarate et formation du malate.

• Consomme une molécule d’H2O.


• Enzyme= Fumarase.
• Réversible.

8. Déshydrogénation du malate en oxaloacétate.


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• Régénération de la molécule d’oxaloacétate.
• Produit une molécule de NADH,H+.
• Enzyme = Malate déshydrogénase.
• Fonctionne en sens inverse dans la néoglucogenèse.
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D.Bilan énergétique et métabolique.


I. Bilan énergétique.

• La réaction globale est: « QE; réaction à apprendre ».


acétyl CoA + 3NAD+ + FAD + GDP + Pi + 2H2O

2CO2 + 3NADH + 3H+ + FADH2 + GTP + HSCoA

• Bilan énergétique :
- 1 ATP ———————————————> 1ATP
- 3NADH+ + 3H+ ——————————> 3 x3 ATP (CRM ) = 9ATP
- FADH2 ———————————————> 1 x 2 ATP (CRM) = 2ATP

12 ATP
—> Donc, 1 molécule d’acétyl CoA produit 12 ATP par tour de cycle ++++.

• Bilan énergétique de l’oxydation complète d’une molécule de glucose :

II.Bilan métabolique.

• Le cycle de Krebs fournit des précurseurs importants pour des voies anaboliques :
- Oxaloacétate et malate : néoglucogènèse.
- Succinyl CoA : Porphyrines.
- Oxaloacétate et cétoglutarate : acides aminés.
- Citrate : acides gras, cholestérol.
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E.Réactions anplérotiques du cycle de krebs.


• Réactions qui permettent le remplissage du CK —> Regénaration de l’oxaloacétate.
• Concerne les 4 dernières réactions du cycle de krebs.
• La réaction la plus importante est : Réaction de carboxylation du pyruvate en oxaloacétate au
niveau de la mitochondrie +++.

Substrat Produit Réaction Remarques

Réaction catalysée par


Pyruvate + HCO3- + ATP pyruvate carboxylase
Pyruvate
Oxaloacétate —> oxaloacétate + ADP + (enzyme activée par acétyl-
« carboxylation » —> Pi CoA indicateur d’un
manque en oxaloacétate.

Aspartate Aspartate + alpha-


« transamination » —> Oxaloacétate Réaction catalysée par
cétoglutarate —>
aspartate transaminase.
oxaloacétate + glutamate

Réaction de
Glutamate + NAD+ + H2O
déshydrogénation
alpha-ceétoglutarate —> NH4+ + alpha-
catalysée par glutamate
Glutamate cétoglutarate + NADH + H+
« hydrogénation » —> déshydrogénase.

Beta-oxydation des Réaction de beta-oxydation


acides gras impaires Succinyl-CoA Méthylmalonyl -CoA —> catalysée par
Succinyl-CoA méthylmalonyl-CoA
« beta-oxydation » —>
mutase.

F.Régulation du cycle de krebs.

• Trois principes gouvernent la régulation du cycle +++ :


- Disponibilité en substrats énergétiques (glucose, pyruvate, acétyl-CoA).
- Inhibition par les produits accumulés : régulation allostérique.
- Régulation en amont au niveau du complexe multi-enzymatique de la pyruvate
déshydrogénase (DHase).
• La régulation concerne 3 réactions du cycle de Krebs qui sont irréversibles, catalysées par des
enzymes à régulation allosteriques.
• Ces enzymes sont :
- La citrate synthase.
- L'isocitrate déshydrogénase.
- Le complexe de l'α-cétoglutarate déshydrogénase.


1.REGULATION ALLOSTERIQUE INTERNE AU CYCLE.


• Dans les conditions où les besoins énergétiques de la cellule sont satisfaits ==> inhibtion.
- Le NADH,H+ bloque à la fois l’isocitrate DH et l’alpha-cétoglutarate DH.
- Le citrate rétro-inhibe la citrate synthase.
- Le succinyl-CoA devient un effecteur négatif de l’alpha-cétoglutarate DH.
- L’ATP inhibe la citrate synthase et l’alpha-cétoglutarate DH.

—> L’inhibition de la citrate synthase par l’ATP est levée par l’ADP.
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2.REGULATION AU NIVEAU DE LA PYRUVATE DESHYDROGENASE.


• La régulation du complexe multi-enzymatique de la pyruvate DH ne concerne que la pyruvate
DH (enzyme E1 dont le coenzyme est la TPP).
• Deux modes interviennent :
A- Régulation allostérique.
✦ La PDH (pyruvate déshydrogénase) est :
- inhibée par l’acétyl-CoA, l’ATP et le NADH,H+.
- activée par le coenzyme A, l’ADP et le NAD+.

B- Régulation par phosphorylation-déphosphorylation:


✦ La PDH existe sous deux formes :
- une forme active déphosphorylée.
- une forme inactive phosphorylée.
✦ La phosphorylation (inactivation) est catalysée par la pyruvate déshydrogénase kinase.
- Activateurs : l’ATP, le NADH,H+ et l’acétyl-CoA.
- Inhibiteurs : le pyruvate.
✦ La déphosphorylation (activation) est catalysée par la pyruvate déshydrogénase
phosphatase activée :
- par l’insuline au niveau du tissu adipeux.
- Ca2+ et Mg2+ au niveau du muscle.

—> Les effecteurs positifs de la PDH kinase sont des effecteurs négatifs de la PDH
phosphatase et vice versa.
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Voie des Pentoses Phosphate


« cours 4 »

A.Introduction.
• La voie des pentoses phosphates, ou « shunt des pentoses mono-phosphates » permet grâce à
l’oxydation du glucose, la synthèse de :
✦ NADPH : coenzyme réduit nécessaire à :
- des réactions de synthèse réductrices : des acides ras, cholestérol, AA.
- des réactions de réduction particulières : réduction du glutathion.
✦ Ribose-5P : constituant essentiel des coenzymes pyridiniques (NAD, NADP) et
flaviniques (FMN, FAD), du coenzyme A, de l'ATP et des acides nucléiques (ADN, ARN).
• Localisation cytoplasmique.
• S’effectue dans tous les tissus mais surtout:
- foie : synthèses des acides gras, cholestérol, réaction d’hydroxylation.
- tissu adipeux : AG.
- glandes mammaires en période de lactation.
- tissu stéroidogènes : corticosurrénales, testicules, ovaires et placenta.
- globules rouges : réduction du glutathion.

B.Les réactions des la voie des pentoses phosphate.


• La voie des pentoses phosphates peut être divisée en 2 phases:
✦ Phase oxydative : Série de réactions irréversibles qui mène à l’oxydation du glucose-6P,
à la réduction du NADP+ en NADPH et à la production de pentoses (Ribulose 5P).

✦ Phase non oxydative : Série de réactions réversibles d’isomérisation et transfert


d’unités à 2 ou 3 carbones qui mène à la formation d’hexoses et trioses à partir de
pentoses.
- Isomérisation :

- Transfert :
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I. Réaction 1,2,3 : Oxydation.

• Réaction 1+2 : irréversible, étape limitante, production d’une molécule de NADPH.


• Réaction 3 : irréversible, oxydation + décarboxylation, production d’une molécule de NADPH.
• L’enzyme « glucose 6P déshydrogénase » est l’enzyme clé de cette voie métabolique.

II.Réactions 4,5: Isomérisation, épimérisation.

• On a le passage de Cétose ———> Aldose.


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• On a le passage de Cétose ———> Cétose.

III.Réaction 6,7,8 : Transfert de groupements carbonés.


• Catalysées par 2 enzymes :
- Transcétolase : 2 atomes de carbone ; CH2OH-C=O-
- Transaldolase : 3 atomes de carbon ; CH2OH-CO-CHOH-
• La cétose est toujours le donneur des carbones et l’aldose est l’accepteur.
• La cétose après la réaction devient un aldose et vice-versa.

• Transcetolisation : C5+C5 ———————> C3+C7.


• Le xylulose 5P qui est cétose, sous l’action du « Transcétolase », va donner 2C à ribose 5P.
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• Transalodlisation : C7+C3 ———————> C4+C6.

• Transcetolisation : C5+C4 ———————> C3+C6.


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C.Régulation de la voie des pentoses.


• La première étape de la branche oxydative, catalysée par la Glucose-6-phosphate
déshydrogénase, est irréversible et contrôle donc le flux de cette voie :
- le NADPH est un inhibiteur compétitif de la Glucose-6-phosphate déshydrogénase
(compétition avec le NADP+ pour la liaison à l’enzyme).

• Les étapes de la branche non oxydative sont toutes réversibles, donc la direction des
réactions dans cette branche dépend de la disponibilité des substrats.

D.Bilan de la voie des pentoses phosphate.


• Le devenir du G6P est différent en fonction des situations cellulaires :
- Besoins en Ribose 5P sont supérieurs aux besoins en NADPH (cellules mitotiques).
- Besoins en NADPH et en Ribose 5P sont équivalents.
- Besoins en NADPH sont supérieurs aux besoins en Ribose 5P (ex : GR et Tissu adipeux).

I. Besoins en Ribose 5P sont supérieurs aux besoins en NADPH.

• La phase oxydative est court-


circuitée et la phase non oxydative
est renversée.
• Le G6P donne par la glycolyse du F6P
et G3P qui par transcetolisation et
transaldolisation donne du ribose 5P.
• Exemple : les cellules en division
rapide ont besoin de bcp de ribose
5P pour la synthèse d’ADN.
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II.Besoins en NADPH et en Ribose 5P sont équivalents.

• La branche oxydative de la voie des PP


est utilisée :
• Le glucose 6P est converti en ribulose
5P par la branche oxydative de la voie
des PP.
• Le ribulose 5P est ensuite isomérisé en
ribose 5P par la phosphopentose
isomérase.

III.Besoins en NADPH sont supérieurs aux besoins en Ribose 5P.

• Le F6P et le G3P sont convertis en GP


par la voie de la néoglucogenèse.
• Exemple : les cellules du tissu
adipeux ont besoin de bcp de NADPH
pour la synthèse des AG.
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La Phosphorylation Oxydative
ou « CRM »
« cours 6 »
A.Introduction.
• La CRM « Chaine Respiratoire Mitochondriale » est un ensemble fonctionnel et physique
localisée au niveau de la membrane mitochondriale qui permet la formation d’ATP à partir de
cofacteurs réduits (NADH,H+ et FADH2) et de l’oxygène de l’air.
• Processus qui couple la réoxydation des NADH,H+ et FADH2 à la synthèse d’ATP par
phosphorylation de l’ADP.
• La CRM comporte 2 sous-ensembles :
- la chaine d’oxydoréduction : Transfert des équivalents réducteurs jusqu’à l’accepteur
final : l’oxygène moléculaire.
- les mécanismes de phosphorylation : de l’ADP en ATP.
• D’où le nom de phosphorylation oxydative ou oxydation phosphorylantes.
• Dans la cellule, il existe 2 modes de production d’énergie :
- directement par transfert de groupement phosphate et d’énergie à partir d’un
phospho-dérivé riche en énergie : 1 glucose ———————> 2ATP.
- production de cofacteurs réduits NADH,H+ et FADH2 qui alimentent le transport d’e-
au niveau de la CRM : 1glucose ———————> 38ATP.

Explication :
- Le glucose entre à l’intérieur de la cellule et se transforme en glucose 6P qui
rejoint la glycolyse, qui produit 2 pyruvates + 2NADH,H+ + 2ATP.
- Ensuite, les 2 pyruvates entrent dans la mitochondrie et vont subir une réaction de
décarboxylation oxydative par la pyruvate déshydrogénase donnant l’Acétyl Co-A.
Ce dernier va intégrer le cycle de Krebs et va subir une oxydation donnant 2ATP +
2FADH2 + NADH,H+ + CO2.
- Finalement, ces cofacteurs réduits vont passer dans la CRM pour produire de l’ATP.

B.Les substrats de la CRM. (les cofacteurs réduits:« FADH2 » et « NADH,H+ »).


• Le FADH2 :
✦ Origine mitochondriale.
✦ Produit totalement à l’intérieur de la mitochondrie, soit par :
- Oxydation des acyl CoA (métabolisme des acides gras).
- Oxydation du succinate en fumarate (fait partie cycle de Krebs).
- Oxydation du glycérol 3P en DHAP (dihydroxyacétone phosphate).
• Le NADH,H+:
✦ 2 origines :
- origine mitochondriale : cycle de Krebs, oxydation du Pyruvate, β oxydation des AG.
- origine cytosolique :
• oxydation de divers substrats: PGA, lactate, glycerol-3P…
• ne peut traverser la membrane mitochondriale, et donc utilisation de système
de navette pour le passage de l’extérieur vers l’intérieur de la mitochondrie.
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• 2 système de navette : navette Glycérol-Phosphate et navette Malate-
Aspartate.

1.Navette Glycérol-Phosphate.
• Dans le cytosol, la dihydroxyacétone phosphate (DHAP) sera résuite en glycérol 3P en
convertissant le NADH,H+ en NAD+.
• Dans la mitochondrie, le glycérol 3P sera réoxydé et les e- seront déchargés sur un FAD pour
donner du FADH2 et régénérer le DHAP permettant de reprendre le cycle à nouveau.

2.Navette Malate-Aspartate.
• Dans le cytosol, l’oxaloacétate sera réduit en malate frâce à la malate déshydrogénase
cytoplasmique.
• La malate possède un transporteur qui permet de l’intégrer à l’intérieur de la mitochondrie.
Une fois dans la mitochondrie, le malate va régénérer l’oxaloacétate grâce à la malate
déshydrogénase mitochondriale.
• L’oxaloacétate réagit avec le glutamate donnant l’aspartate qui sort de la mitochondrie
grâce à l’antiport glutamate-aspartate.
• Puis dans le cytosol, l’aspartate va régénérer l’oxalocétate permettant de démarrer un
nouveau cycle pour cette navette.
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C.Les étapes de la phosphorylation oxydative.


• La CRM possède 2 sous-éléments.
1- La chaîne d’oxydo-réduction : transport d’e-.
- 4 éléments fixes : complexes I, II, III et IV
- 2 éléments mobiles :
—> Ubiquinone (coenzyme Q) : nature lipidique.
—> Cytochrome C : nature protéique.
2- Le mécanisme de phosphorylation : formation d’ATP.
- Complexe V : ATP synthase.
• Caractéristiques des complexes protéiques de la chaîne respiratoire de transport d’e- dans
la mitochondrie.
✦ Éléments fixes :
- C I : NADH DHase (déshydrogénase) = NADH-coenzyme Q-réductase : à FMN et
protéie fer-S.
- C II : Succinate DHase = Succinate-coenzyme Q-réductase : à FAD et prot fer-S.
- C III : Ubiquinol-cytochrome C-réductase : à prot fer-S et 2 cytochromes b et c1.
- C IV : Cytochrome C oxydase : avec 2 cytochromes a et a3 et Zn/Cu.
✦ Transporteurs mobiles :
- Complexe Q = Coenzyme Q = Ubiquinone : lipide mobile dans la bicouche
phospholipidique de la membrane interne mitochondriale.
- Cytochrome C : protéine soluble mobile, fonctionne à la face externe de la
membrane interne mitochondriale.

• Chaque complexe de la CRM est un système rédox : forme réduite et forme oxydée, càd,
capable de donner ou recevoir un nombre donné de H+ et d’e-.
• Les systèmes rédox interviennent dans l’ordre croissant de leur potentiel rédox E°’ ; des plus
réducteurs vers les plus oxydants.

• QE (maybe) : POURQUOI ON NE PEUT PAS TRANSFÉRER DIRECTEMENT


LES e- DU NADH,H+ VERS LE O2 ?
—> Pour NADH,H+/O2, le ΔG= -220Kj, donc on aura explosition de la cellule,
et par la suite, les e- sont transportés par étapes d’un complexe vers un autre;
transfert d’énegrie par palier.
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Les étapes proprement dites :


(d’abord, le NADH,H+ réduit le complexe I).

I. Complexe I : NADH – Coenzyme Q réductase.


• Récupère les e- du NADH,H+.
• Transfère 2e- et 2H+ vers l’ubiquinone (=coenzyme Q).
• Permet le transfert de 4H+ de la matrice vers l’espace intermenbranaire.
—> Le complexe I réagit comme une pompe à protons.

II.Complexe II : Succinate - Coenzyme Q réductase.


• Recupère les e- de FADH2.
• Transfère 2e- et 2H+ vers l’ubiquinone.
• Ne permet le transfert d’aucun proton (peu de changement d’énergie libre).
—> Le complexe II n’est pas une pompe à protons.

III.Complexe III : Cytochrome C réductase.


• Transfert sequentiel de 2e- de l’ubiquinone (QH2) divalent vers 2 cytochromes monovalents.
• Transfert de 4H+ vers l’espace intermembranaire.
—> Le complexe III est une pompe à protons.

IV.Complexe IV : Cytochrome C oxydase.


• Transfert des e- du cytochrome C vers l’oxygène.
• Transfert de 2H+ vers l’espace intermembranaire.
—> Le complexe IV est une pompe à protons.

V.Complexe V : ATP synthase.


• L’ATP synthase ou ATPase sert à synthétiser l’ATP.
• Elle est constituée de 2 parties : F0 et F1, d’où son nom de F0-F1 ATPase.
• Comment l’ATP est synthétisé?
- ADP + Pi + H+ <—> ATP + H2O.
- L’ATP formé sera par la suite externalisé.
• Origine de l’ADP utilisé dans la chaîne respiratoire :
- L’ADP utilisé par l’ATP synthase provient du cytosol.
- L’ADP et les nucléotides ne traversent pas la membrane mitochondriale interne.
- Il faut donc un transporteur : ATP translocase qui échange 1ADP avec 1ATP = système
Antiport —> inhibée par l’atractyloside.
- Pi entre dans la mitochondrie grâce à une phosphate translocase en utilisant un gradient
de H+ = système Symport.
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Récapitulatif :

- Le NADH,H+ va d’abord réduire le C I, qui réduit (transfert d’e-) le coenzyme Q.


- Le succinate va réduire le C II, qui réduit le coenzyme Q, qui réduit le cytochrome C.
- Les complexes I, II et IV sont des pompes à protons; I—>transfert de 4H+, III—>4H+, IV—>2H+.
- Pour le NADH,H+ : transfert de 10 H+.
- Pour le FADH2 : tranfert de 6 H+ (pcq il commence à partir de C II).
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D.Bilan énergétique « QE ».


• L’oxydation d’1 NADH,H+ génère un flux de 10 H+ :
- 4H+ pour Complexe I.
- 4H+ pour Complexe III.
- 2H+ pour Complexe IV.
• L’oxydation d’1 FADH2 génère un flux 6 H+ :
- 4H+ pour Complexe III.
- 2H+ pour Complexe IV.
• La formation d’1 ATP nécessite un flux de 3 H+ (1H+ est nécessaire pour exporter 1 ATP hors
mitochondrie).
• Bilan:
✦ 1 NADH,H+ génère 2,5 ATP (traditionnellement 3 ATP) :
- 7,5H+ pour la synthèse.
- 2.5H+ pour l’export.
✦ 1 FADH2 génère 1,5 ATP (traditionnellement 2 ATP) :
- 4,5H+ pour la synthèse.
- 1.5H+ pour l’export.
• Bilan total glycolyse + cycle de Krebs :

Glycolyse :
Glucose + 2NAD+ + 2Pi + 2ADP ———> 2Pyruvate + 2NADH + 2H+ + 2ATP + 2H2O

Décarboxylation oxydative du pyruvate :


Pyruvate + 2NAD+ + 2HS-CoA ———> 2Acétyl-CoA + 2CO2 + 2NADH + 2H+

Cycle de Krebs :
Acétyl-CoA + 4H20 + 6NAD+ + 2FAD + 2GDP + 2Pi ———> 4CO2 + 6NADH + 2FADH2 + 2GTP + 4H+ +
2CoA

✦ Et sachant que :
- Chaque NADH ———> 3ATP.
- Chaque FADH2 —> 2ATP.
✦ Donc 1 glucose ———>
10 x 3 = 30 NADH.
+ 2 x 2 = 4 FADH2.
+ 2 = 2 ATP.
+ 2 = 2 GDP.

—> 38 ATP.

✦ Réaction globale : C6H12O6 + 6O2 ———> 6CO2 + 6H2O + 38ATP.

—> QE : EXPLIQUER LA DIFFERENCE DU BILAN ENERGETIQUE ENTRE 36/38 ATP.


Selon la navette utilisée, une molécule va générer soit 36 ou 38 ATP.
- Si on utilise la navette malate-aspartate, le glucose va produire 38 ATP.
- Si on utilise la navette glycérol-phosphate, le bilan énergétique sera affecté,
production de 36 ATP au lieu de 38.
- Explication : le NADH,H+ produit lors de la glycolyse sera transformé en FADH2 au
niveau de la mitochondrie, et sachant que FADH2 génère 2ATP et que NADH2 génère
3ATP —> on aura production de 36ATP.
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E.Régulation de la CRM.
• Concentration en O2: respiration–circulation.
• Rapport ATP / ADP :
- Faible : CRM stimulée.
- Élevé : CRM ralentie.
• Rapport NAD+/NADH,H+ :
- Faible: CRM stimulée.
- Élevé: CRM ralentie.

F.Anomalies de la CRM.

I. Anomalies primaires :
• Cytopathies mitochondriales : du au déficiti enzymatique en complexes respiratoires.

II.Anomalies secondaires :
• Inhibiteurs de la CRM : il s’agit de substances hautement toxiques.
✦ « QE »:
- Complexe I —> Barbituriques.
- Complexe II —> Malonate.
- Complexe III —> Antimycine A.
- Complexe IV —> Cyanure, CO.
- ATPsynthase —> Oligomycine.
- ATP translocase : Atractylate.

• Pathologies thyroïdiennes :
- l’hyperthyroïdie: augmentation de la dissipation de l’énergie sous forme de chaleur
(découplage)
- l’hypothyroïdie : diminution de la vitesse maximale de la synthèse de l’ATP
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Néoglucogenèse
« cours 3 »

A.Introduction.
• Voie métabolique qui permet la production du glucose à partir de substrats non glucidiques.
- Néo : nouveau.
- Glucogenèse : synthèse de molécule de glucose.
• Le glucose est :
- nécessaire à toutes les cellules.
- indispensable aux cellules glucodependantes (GR, neurones).
- et aux cellules qui dépendent de la glycolyse en anaérobiose (muscle).
- précurseur indispensable à la biosynthèse de molécules d’interêt biologique.
• Les besoins en glucose sont couverts par :
- l’alimentation : intermittente.
- la glycogénolyse hépatique: stock faible 190g.
- et par la néoglucogenèse : indispensable pour le maintien de la glycémie.
• A lieu dans le foie +++ : 90%, le cortex rénal et l’intestin 10%
(le foie fournit 50g/j de glucose =1/3 de la consommation tissulaire quotidienne).
• En période de jeûne la NGG s’intensifie dés les premières heures, à la 36ème c’est la seule
source de glucose (100g/j).
• Au bout de 10j de jeûne : foie 50% et rein 50%.

✦ Les Substrats de la néoglucogenèse sont :


Le pyruvate et le lactate (1/3) : GR et des cellules musculaires.
L’alanine (1/3) : cellules musculaires.
Le glycérol (1/12) : catabolisme des triglycérides, tissu adipeux, lipoprotéines.
Diverses molécules (1/4) : Les acides aminés glucoformateurs. Le propionate : acides
gras à nombre impaire (seule partie glucoformatrice des acides gras).

B.Les réaction de la NGG.


• La néoglucogenèse n’est pas l’inverse de la glycolyse.
• 11 réactions sont nécessaires pour transformer deux molécules de pyruvate en une molécule
de glucose :
- 7 communes avec celles de la glycolyse : réactions réversibles.
- 4 catalysés par des enzymes clés irréversibles permettant de courcircuiter les réactions
irréversibles de la glycolyse :

- Glucose 6 phosphatase.
- Hexokinase/ - Fructose 6
Glucokinase. biphosphatase.
- Phosphofructokinase. - Pyruvate carboxylase +
- Pyruvate kinase. Phosphoénol pyruvate
carboxykinase (PEPCK).

—> Enzymes cytosoliques (sauf pyruvate carboxylase et malate deshydrogénase


mitochondriales).
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1.Formation du phosphoénolpyruvate à partir du pyruvate.


• La réaction se déroule en deux phases :

I.Phase mitochondriale : le pyruvate produit dans le cytoplasme est exporté dans la


mitochondrie.
2 pyruvate + 2 CO2 + 2 ATP ——> 2 oxaloacétate + 2ADP + 2 Pi
pyruvate carboxylase.

-> L’oxaloacétate ne peut pas traverser la membrane mitochondriale.


2 oxaloacétate + 2 NADH,H⁺ ——> 2 malate + 2 NAD⁺
malate déshydrogénase mitochondriale.

-> Transport du malate de la mitochondrie vers le cytosol grâce à un système navette (la
navette du malate).

II.Phase cytosolique :
2 malate + 2 NAD⁺ ——> 2 oxaloacétate + 2 NADH,H⁺
malate deshydrogénase cytosolique.

2 oxaloacétate + 2 GTP ——> 2 PEP + 2 GDP + 2 CO2


PEP carboxykinase.

En résumé : 2 pyruvates + 2 ATP + 2 GTP ——> 2 PEP + 2 ADP + 2 GDP + 2 Pi.

a. Formation de l’Oxaloacétate dans la mitochondrie.

• Coenzyme Biotine.
• Strictement mitochondriale.
• Consomme une molécule d’ATP.
• Importante : plus de 2/3 des précurseurs de la NGG passent par cette réaction.
• Réaction anaplérotique du cycle de krebs.

b. Réduction de l’OAA en Malate.


• L'oxaloacétate ne pouvant franchir la membrane mitochondriale, il est transformé
en malate par la malate déshydrogénase mitochondriale à NADH.
• Le malate est transporté dans le cytosol où il est re-transformé en oxaloacétate par la malate
déshydrogénase cytosolique à NAD+.
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c. Formation de PEP à partir de l’OAA.

• Décarboxylation phosphorylante.
• Consomme une molécule de GTP , régénérée par une molécule d’ATP.
• Le CO2 perdu dans cette réaction est le même que celui qui a activé le pyruvate.

2.Passage du fructose-1,6-bisphosphate au fructose 6 phosphate.

• La F-1,6-BPase du foie est l'enzyme clé de la régulation de la néoglucogénèse+++.


• Elle catalyse l'hydrolyse du fructose 1,6-bisphosphate en fructose 6-phosphate.
• Contourne la 3ème réaction de la glycolyse.

3.Hydrolyse du glucose 6 phosphate en glucose.

• La glucose-6-phosphatase (G6Pase) catalyse la dernière réaction de la néoglucogénèse :


l'hydrolyse du glucose 6-phosphate en glucose.
• N'étant pas phosphorylé, le glucose est plus libre de rejoindre le sang par des transporteurs.
• La G6Pase joue un rôle important dans l'homéostasie de la concentration du glucose sanguin :
foie essentiellement.
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Tableau comparatif entre Glycolyse/NGG :

D.Bilan énergétique.
• La NGG est énergiquement coûteuse. Le bilan des réactions de biosynthèse conduisant du
pyruvate au glucose est :
2pyruvate + 4ATP + 2GTP + 2NADH + 4H2O → Glucose + 4ADP + 2GDP + 6Pi + 2NAD+ + 2H+.
• Ce coût énergétique est nécessaire pour assurer l’irréversibilité de la NGG.
• Bilan énergétique de la NGG : 6 ATP consommés.
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E.Les substrats de la NGG.


1.NGG à partir du Lactate d’origine musculaire.

Coopération entre le muscle et le foie : cycle des Cori.


• En périodes d’activité musculaire et en anaérobiose les muscles ont pour seule source
d’énergie la glycolyse qui produit du lactate.
• Le lactate rejoint le foie ou il donne du glucose via la NGG.
• Le glucose sera remis par la suite au muscle.
• Le cycle Glucose–Lactate porte le nom du cycle des Cori.

2.NGG à partir du Pyruvate et Lactate des globules rouges.


• Seule source d’énergie des GR (cellules dépourvues de mitochondrie) : est la glycolyse
anaérobie.
• Les GR produisent beaucoup de pyruvate et peu de lactate qui seront repris par la
néoglucogenèse hépatique.
• Car la régénération du NAD+ dans l’érythrocyte se fait par :
LDH
- Un peu grâce à la réaction : Pyruvate ———————> Lactate
NADH2 / NAD⁺
- Mais surtout par la réaction :
Méthémoglobine reductase
Méthémoglobine Fe+++ (fer ferrique) ————————————> hémoglobine Fe++ (fer ferreux)
NADH2/ NAD⁺

3.NGG à partir de l’Alanine d’origine musculaire.

Cycle de Felig : le cycle Glucose-Alanine.


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• Dans les conditions physiologiques le catabolisme des AA musculaire est faible.
• Il devient imporatnt si jeûne prolongée ou régime hyperprotidique.
• L’alanine produite au niveau du muscle par double transamination passe au niveau du foie ou
elle est transaminée en pyruvate.
• Cette réaction alimente :
- la NGG via le pyruvate.
- le cycle de l’urée par le NH3.

4.NGG à partir du Glycérol.

• Le glycérol est le produit d’hydrolyse des triglycérides.


• Seul le foie dispose de la Glycérol-Kinase qui le phosphoryle en Glycérol 3-P.
• Celui-ci est oxydé en Dihydroxy-Acétone3P par la Glycérol 3 P déshydrogénase et rejoint
ainsi la NGG.

5.NGG à partir des Acides Aminés Glucoformateurs.

• Les acides aminés glucoformateurs sont les AA dont le squelette carboné est transformé en
pyruvate ou en un des 4 intermédiaires du cycle citrique (succinyl –CoA, a-cétoglutarate,
fumarate et oxaloacétate).
• Tous le Acides aminés sont glucoformateurs sauf la Leucine.

F.Régulation de la NGG.
• Les régulations de la glycolyse et de la NGG se font de façon opposées.
• Les effecteurs négatifs (inhibiteurs) de la glycolyse sont des effecteurs positifs (activateurs)
de la néoglucogenèse.
• La NGG est régulée au niveau des enzymes clés :
- La pyruvate carboxylase (PC).
- La phospho-énol-pyrvate carboxykinase (PEPCK).
- La fructose 1,6 Bi-Pase (F1,6BiPase).
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I. Régulation allostérique : PC et F1,6BiPase +++.
- N.B : PEPCK n est pas régulée allostériquement.

1. Fructose 1,6 Bi-Pase.


• le F2,6BP est un inhibiteur allostérique de la F-1,6BPase.
• Le citrate et l’ATP sont des activateurs allostériques.

2. Pyruvate carboxylase.
• Étape limitante de la régulation de la NGG
• L'acétyl-CoA est un activateur allostérique de la pyruvate carboxylase :
- La cellule hépatique ne s’ engage dans la NGG que s’il y’a suffisamment Acétyl-CoA
provenant du catabolisme des AG.
- Si le taux d’ acétyl-CoA augmente dans la mitochondrie, les besoins en OAA augmentent
pour former de l’acide citrique, alors l’acétyl-CoA active la PC et inhibe la pyruvate
déshydrogénase.

II.Régulation hormonale : Glucagon +++.

• En période de jeûne le glucagon active la NGG et inhibe la glycolyse :


—> Par phosphorylation d’enzymes
- l’AMPc phosphoryle une Protéine Kinase.
- augmente l’ activité de la F2,6BiPase.
- la concentration du F2,6BiP diminue :
- levée d’ activation de la PFK1: inhibition de la glycolyse.
- levée d’inhibition de la F1,6BiPase: activation de la NGG.
—> Induit la synthèse d’enzymes clés de la NGG :
- PEPCK.
- F2,6BiPase.
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Métabolisme du Glycogène
« cours 5 »

A.Introduction.
✦ Glycogène : macromolécule énorme peut contenir jusqu’à 50 000 molécules de glucose.
• Polymères de résidus glycosyl liées en α1-4 avec des branchements en α1-6 toutes les 10
unités de glucose.
• Amorce protéique = Glycogénine.
• Dégradation rapide du glycogène.
• L’alimentation apporte environ 120 g de glucides : Le foie et les muscles en stockent 80%
sous forme de glycogène.
• C’est la forme de mise en réserve du glucose rapidement mobilisable à la différence des
lipides et des protéines.
• Localisation cytoplasmique.
• Ubiquitaire, surtout foie et muscle ; 400 g au niveau de l’organisme :
- foie (il représente 10% de la masse hépatique) : 150g ; A partir du glucose alimentaire
et NGG - Glucose pour tout l’organisme - Assure l’équilibre glycémique.
- muscle : 250g ; A partir du glucose circulant - Pour ses propres besoins énergétiques.

✦ Le métabolisme du glycogène comprend :


✴ Catabolisme = glycogénolyse du glycogène (alimentaire « exogène » ou tissulaire
« endogène ») en glucose 6P ou en glucose.
✴ Synthèse tissulaire = glycogénogenèse à partir du glucose.
✦ Sites du métabolisme :
- Intestin : site du catabolisme du glycogène exogène.
- Foie : Période post-prandiale: glycogénogenèse - À distance d’un repas:
glycogénolyse, glucose exporté vers tissus.
- Muscles : Au repos: glycogénogenèse - En activité: glycogénolyse, glucose utilisé sur
place.

B.Catabolisme du glycogène : Glycogénolyse.


Définition : La glycogénolyse est l’ensemble de réactions enzymatiques qui permettent la
dégradation du glycogène en glucose (ou glucose 6 phosphate).
Types : La glycogénolyse est de 2 types :
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1.Glycogénolyse exogène.
• Dégradation du glycogène alimentaire « les muscles (la viande) et le foie des animaux ».
• Fait intervenir 3 enzymes :
- La α Amylase (salivaire, pancréatique) ou α 1-4 glucosidase : enzyme spécifique du D
Glucose: hydrolyse la liaison α 1-4 à l’intérieur de la chaine.
- α1-6 glucosidase (Dextrinase) : enzyme débranchante hydrolyse la liaison α 1-6.
- Maltase : hydrolyse la liaison α 1-4 entre 2 molécules de glucose.
1.Glycogénolyse endogène.
• Processus de mobilisation rapide en réponse à une demande immédiate
- En l’absence de glucose alimentaire.
- La néoglucogenèse est souvent trop lente pour répondre à une demande immédiate.
• Le glycogène hépatique est mobilisé :
- pour maintenir le taux du glucose sanguin.
- pour alimenter les tissus périphériques.
• Le glycogène musculaire est mobilisé et consommé sur place pour leur fonctionnement.

Etapes de la glycogénolyse :

Réaction 1 : Phosphorolyse de la liaison (α1—>4).


- À partir de l’extrémité non réductrice des chaînes.
- Enzyme : glycogène phosphorylase.
- Étape limitante: site de régulation.
- Produit : glucose-1-phosphate +++.
- Action répétée de façon séquentielle sur le glycogène : jusqu'à 4 résidus glucosyl sur
chaque chaîne avant la liaison α(1-6).
- Structure résiduelle : dextrine limite, résiste à l’action de la phosphorylase.
Réaction 2 : Transfert d’un groupement trisaccharidique.
- Allongement d’une autre chaîne.
- Reste à la place de la chaîne latérale : un glucose lié par la liaison (α1—>6).
- Enzyme : enzyme débranchante (activité glycosyltransférase).
Réaction 3 : Hydrolyse de la liaison α1—>6.
- Enzyme : enzyme débranchante (activité glucosidase).
- Libère du glucose et non G6P.
Réaction 4 : Reprise de la phosphorolyse.
- Enzyme : glycogène phosphorylase.
Réaction 5 : Isomérisation du glucose-1P en glucose-6P.
- Enzyme : phosphoglucomutase.
- Dans le muscle le glucose-6P entre en glycolyse.
Réaction 6 : Hydrolyse du glucose-6P en glucose.
- Site: hépatique.
- Enzyme : glucose-6-phosphatase.
- Glucose exporté vers les tissus consommateurs.
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Glycogénolyse lysosomale.
• Une faible quantité du glycogène est dégradée par une α(1-4)glucosidase lysosomale.
• Le rôle de cette dégradation est inconnu.
• Une déficience en cette enzyme :
- accumulation du glycogène dans les vacuoles.
- pathologie pouvant être mortelle (maladie de Pompe).

Bilan énergétique de la glycogénolyse.


• La glycogénolyse ne consomme pas d’énergie.
• La glycogénolyse hépatique : libère du glucose sanguin : carburant indispensable au cerveau
et aux cellules glucodépendantes.
• La glycogènolyse musculaire : libère de l’ATP pour la contraction musculaire :
- 3 ATP en anaérobiose.
- 39 ATP en aérobiose (CRM).

Régulation de la glycogénolyse.

I. Contrôle allostérique de la glycogénolyse.


• L’enzyme clé : Glycogène phosphorylase.
• existe sous 2 formes interconvertibles
- forme a ————> phosphorylée active.
- forme b ————> dephosphorylée inactive.
• chacune des formes a et b est présente sous deux états conformationnels :
- Etat T (tendu) : peu actif, faible affinité pour le glycogène.
- Etat R (relâché) : actif, de forte affinité.
• 2 types de glycogène phosphorylase : hépatique et musculaire.

a.Contrôle allostérique de la glycogène phosphorylase musculaire.


• Forme a ———> essentiellement dans l'état R et insensible aux effecteurs allostériques.
• Forme b ———> essentiellement dans l'état T et est sous contrôle d'effecteurs allostériques.
• AMP : activateur, transition T → R.
• ATP/G6P : inhibiteurs allostériques, transition R → T.
b. Contrôle allostérique de la glycogène phosphorylase hépatique.
• Isoenzyme de celle du muscle, contrôlée différemment :
- La phosphorylase b n’est pas activée par l’AMP.
- La phosphorylase a est inhibée par le glucose.

II. Contrôle hormonal de la glycogénolyse.


• La fixation de chacune des hormones (Glucagon/foie, Adrénaline/foie et muscle) sur son
récepteur membranaire spécifique entraîne l’activation d’une adénylate cyclase
membranaire.
• L’adénylate cyclase activée catalyse, par hydrolyse de l’ATP, la formation de l’AMP cyclique
(AMPc) : second messager.
• L’AMPc active une protéine kinase A (AMPc dépendante)
• La protéine kinase A (active) phosphoryle, en présence de l’ATP, la glycogène phosphorylase
kinase qui devient active.
• Celle-ci phosphoryle la glycogène phosphorylase en la faisant passer de la forme b à la forme
a qui catalyse la phosphorolyse du glycogène.
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III.Régulation de la glycogénolyse par le calcium au niveau muscle +++.
• actif dans les muscles striés.
• déclenché par le relargage de grandes quantités d’ions Ca2+.
• complexe calmoduline-Ca2+ actif.
• activatrice d’une protéine kinase calmoduline dépendante.
• phosphoryle la glycogène phosphorylase kinase.
• activation de la glycogène phosphorylase.
• renforce la régulation hormonale et améliore la dégradation du glycogène.

C.Biosynthèse du glycogène : Glycogénogenèse.


- Dans le foie : mise en réserve du glucose en excès (période alimentaire).
- Dans le muscle : régénération du stock glycogènique.
Étapes enzymatiques de la glycogénogenèse.

Réaction 1 : Phosphorylation du glucose en glucose 6P.


- Enzyme: Hexokinase (foie), Glucokinase (muscle, autres cellules)
- Irréversible.
- Consomme une molécule d’ATP.

Réaction 2 : Isomérisation du glucose 6P.

- Enzyme : P glucomutase.
- Réversible.
Réaction 3 : Activation du glucose 1P en UDP glucose.
- Enzyme : Glucose 1 phosphate uridyl transférase = UDP Glucose phosphorylase.
- Irréversible.
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Réaction 4 : Synthèse des chaines linéaires (α1-4).


- Transfert du glucose de l’UDP-glucose sur l’unité de glucose à l’extrémité non
réductrice d’une amorce de glycogène (8 unités de glucose liées à une protéine : la
glycogénine).
- Enzyme : glycogène synthase.
- Réaction limitante : étape majeure de la régulation+++++.

Réaction 5 : Mise en place des branchements (α1-6).


- Lorsqu’une chaine (α1-4) s’est allongée d’une dizaine d’unité de glucose Les 6
premières unités à l’extrémité non réductrice sont détachées puis transférés sur une
unité glucose de l’extrémité réductrice.
- Formation d’une liaison O- glycosidique (α1-6).
- Enzyme : glycosyl (1,6) transférase ou enzyme branchante.
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Bilan énergétique de la glycogénogenèse.
• Ajouter 1 molécule de Glucose à la molécule de glycogène consomme 2 ATP :
- 1 ATP : phosphorylation du glucose.
- 1 UTP : formation UDP-Glucose.

Régulation de la glycogénogenèse.
• Double : allostérique et covalente.
• Au niveau de la glycogène synthase.
• La GS Existe sous deux formes
- forme b ———> phosphorylée inactive.
- forme a ———> déphosphorylée active.
• Glucagon (foie), Adrénaline (Foie et muscle) via l’AMPc activent une proteine kinase qui
active à son tour phosphoryle la GS et l’inactive.
—> La glycogénogenèse est inhibée.
• L’Insuline active une protéine phosphatase qui dephosphoryle la GS et l’active.
—> La glycogénogenèse est activée.

1. Régulation allostérique par le Glucose 6-P.


• qui active la forme b indépendamment de sa phosphorylation.
• la forme a est insensible à l’action du G6-P.

2. Régulation hormonale
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D.Régulation réciproque du métabolisme du Glycogène.

Voies de synthèse et de dégradation du glycogène.

• Trois hormones sont particulièrement importantes dans la régulation du métabolisme du


glycogène :
- l’insuline.
- le glucagon.
- l’adrénaline. 
• La glycogène phosphorylase et la glycogène synthase sont toutes deux soumises à une
régulation serrée par phosphorylation.
• L’insuline, le glucagon et l’adrénaline vont agir par phophorylation/déphosphorylation de ces
enzymes.
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I. Inter-régulation glycogénolyse et glycogénogenèse —> « Foie ».
a. Foie: période de jeûne.
• Hypoglycémie : Sécrétion glucagon.
- Augmentation [AMPc].
- Activation PKA.
- Phosphorylation et activation glycogène phosphorylase.
—> Stimulation glycogènolyse.

b. Foie: période post-prandiale.


• Hyperglycémie :
- Inhibition allostérique par le glucose de la glycogène phosphorylase
—> Glycogénolyse verrouillée.
- Sécrétion de l’insuline : Activation d’une phosphatase / Activation de la glycogène
synthase
—> Activation de la glycogénogenèse.

II.Inter-régulation glycogénolyse et glycogénogenèse —> « Muscle ».


a. Muscle: période post-prandiale.
• Glucose -6P : régulation allostérique
- Inhibition de la glycogène phosphorylase b : glycogénolyse verrouillée.
- Activation de la glycogène synthase : Activation de la glycogénogenèse.
• Sécrétion de l’insuline :
- Pénétration de glucose dans la cellule (GLUT4).
- Activation de la glycogène synthase.

b. Muscle: période d’activité.


• AMP/ATP augmente.
• Activation glycogène phosphorylase.
—> Glycogénolyse activée.
• Utilisation sur place G6P.
• Adrénaline : glycogène synthase : forme inactive.
—> Glycogénogenèse verrouillée.

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