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07/07/2013 20:15

Entendez-vous parler de la ville au camp (La Vilokan) Nord-Ouest, Haiti.

Le plus haut lieu mystique d'Haiti.Mystère et symbolisme de La Vilokan : la rencontre de deux


mondes Située à mi-chemin entre Port-de-Paix et Saint Louis du Nord, non loin de la route qui
conduit à Anse-à-Foleur de la très célèbre et très populaire Ti Sainte Anne, ""La Vilokan"" (de
son orthographe mystique et originale) est la réplique locale du temple de Salomon à Jérusalem,
détruit deux fois et à l'emplacement duquel se trouve l'esplanade des mosquées.

Elle est placée dans la Mésopotamie d'Haïti parce que située entre deux rivières: Rivière des
Nègres et Rivière La Caïlle tout comme le Tigre et l'Euphrate du Royaume de Babylone ou de
l'Irak actuel. Deux rivières mystérieuses et mystiques donc, tout comme le Temple qu'elles
protègent à un point tel qu'elles ne débordent jamais de leur lit pour ne pas déranger la sérénité
des lieux. L'eau de la rivière La Caïlle, en raison de sa très haute valeur mystique, a servi en
partie à la construction de la Citadelle Laferrière et à remplir les citernes qui s'y trouvent. En
langage fon, le terme Kan désigne l'ombilic ; l'on se fait vite une idée quand on sait que le cordon
ombilical relie le foetus à la matrice de la mère. Autrement dit, La Vilokan serait ce lien étroit, ce
trait d'union entre deux terres : la terre d'Haïti et la terre d'Afrique, l'Afrique ginen, ce continent
ancestral d'où venait la masse des esclaves. Plusieurs vocables désignent cet endroit mystérieux :
LaVilokan, La Douceur, la Belle Fraîcheur, la Forêt sacrée du Bénin, la Mecque d'Haïti et Nan
gran Kay. Autant de termes qui vous renvoient à une même mystique et une même
symbolique.LaVilokan est située sur l'habitation la Douceur (Ducios ou Dulce en espagnol et
même dans le vocable indien du nom des premiers habitants de l'Ile),

Selon les ecrits et recherches de notre ami-frere Louis Anthony Dauphin, originaire de Port-de-
Paix,Journaliste, Sociologue, Chercheur, maître-conférencier, spécialiste en Relations
Internationales, on arrive a puiser ces details pour vous guider en vous aidant a connaitre
certaines realites d'Haiti

"LaVilokan" Cette propriété a été concédée par une très riche famille venue de France, en
particulier le très sérieux et honnête Legrand Dauphin, père de Dajeanson Dauphin, grand-père
de sa maman, feu Gloria Dauphin.Dans le Nord-Ouest,un proverbe très répandu se trouve sur
toutes les lèvres et est ainsi formulé : « Bat Chen Legrand tan'n Dajeanson », qui signifie que
quand on fait du tort à quelqu'un, il faut s'attendre à ce que cet affront soit vengé par l'un des
siens.

Pour continuer a vous raconter cette histoire vraie, la Vilokan est située sur une superficie de
plus de 100 mètres carrés. C'est un village au milieu d'une cour où moisit un vieux temple tout à
fait rustique. Voici ce qu'en dit son cousin Me Jerôme Mazard, de regrettée mémoire, Ex-Depute
de la 1ere circonscription de Port-de-Paix sous le regime de Baby-Doc Duvalier, dans une
brochure y relative : « C'est une construction ordinaire, sans décor exotique, qui est élevée dans
un espace réservé. On voit autour de l'habitation un enchevêtrement de palmiers, d'acacias et

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d'autres arbres inconnus. Tout cet ensemble impose un silence sépulcral. La couverture du
temple est en tôle. Deux compartiments y sont flanqués à l'intérieur : le parvis et la loge. La loge
elle-même a 2 parties : le lieu saint et le lieu trois fois saint. Un sanctum qui n'est pas accessible
à l'homme est séparé par un rideau épais. Ce qu'il y a de l'autre côté est ignoré du monde profane
et de la connaissance objective. Cependant, dans le lieu saint, on y trouve toute une gamme de
symbolisme : cruches, chaises, bancs, pierres, chandelles, gobelets en faïence, assotors,
tambours, arçons et autres. » fin de citation. Ce qu'il y a de l'autre côté et à l'intérieur n'est autre
que la pierre philosophale, cette pierre destinée à changer tous les métaux en or, mais qui est
aussi plus que ça. Dans la cour, on trouve un palmiste jumeau, une calebasse, un chêne, un bois-
d'orme et d'autres plantes telles que metsiyen, etc.

Description ethnographique de la Vilokan

La Vilokan, encore appelée la Belle fraîcheur, la Mecque d'Haïti, la Forêt sacrée du Bénin, Nan
gran kay et La Douceur, rappelle en bien des points la terre sainte du Bénin qui est un endroit
sacré au même titre que Ifé au Nigéria, la projection terrestre du Royaume des loas et qu'il faut
visiter en tenue d'enfant. Ce coin de terre d'Haïti est en étroite corrélation avec le Ram Chrisna
de l'Inde. La Terre Sainte du Bénin qui correspond à la Vilokan est surtout liée à la Route des
Esclaves et au chemin du non retour (qui correspond mystiquement avec le triangle des
Bermudes), ce fond mystique impénétrable.

Le temple de La Vilokan Appelée Gran Kay par les serviteurs et les habitants de la région dite la
Douceur, la maison qui sert de temple à La Vilokan est en tôle et n'a rien d'extraordinaire. Elle a
autant d'importance que le Saint-Graal et la Lance du Destin. Je précise que le lieu dit le lieu
trois fois saint est séparé par trois rideaux qui sont superposés. Pour les changer ou les faire
laver, le Déka ou grand prêtre se met à genoux, récite une prière, se lève et se dirige de dos pour
enlever un premier et un deuxième rideau tout en prenant le soin d'en laisser le dernier, de telle
sorte qu'il ne puisse rien voir en les enlevant ou en les remplaçant. Si dans le temple de
Jérusalem, le saint des saints contenait L'Arche d'Alliance, la Table des Dix Commandements ou
le décalogue, à La Vilokan le lieu trois fois saint renferme la Pierre philosophale et d'autres
objets venus d'Afrique, placés par Déka et d'autres initiés qui lui ont succédé, et également des
éléments sacrés enfouis en terre par les Indiens ou remontant jusqu'à l'Atlantide. Atlantide, elle
n'est autre que ce continent perdu ou disparu des suites d'un cataclysme ou d'une grande
catastrophe naturelle qui s'apparentait au déluge de la Bible ou à la disparition des Titans.
Continent dont parlait le grand philosophe grec, le célèbre Platon, disciple de Socrate dans son
traité de Politique La République et dont Haïti qui est la Jérusalem nouvelle est le centre.
Comme tout temple d'ailleurs ou tout haut lieu mystique,

La Vilokan est régie par une organisation très rigide et bien structurée avec ses principes, son
ordre, ses codes, ses pôles et desservie par un grand prêtre qui porte le nom de Déka et qui est
assisté d'une pléïade de serviteurs. Le Déka ou le grand prêtre Plus haut lieu mystique du pays,
au contraire de la cour Souvenance, Nan Badyo, et Nan Soukri dans l'Artibonite, Nan Campêche

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dans le Plateau Central ou Doréal de la gran'n Ibo Lélé dans le Nord, La Vilokan en est le plus
ancien. Elle représente le premier village construit par les Africains en Amérique, plus
précisément à Saint Domingue ou en Haïti et où fut célébrée la première cérémonie Vaudoue
consacrée à Papa Legba. C'était un 31 décembre, date retenue comme la fête de La Vilokan.

En la circonstance, le Déka donne toute la mesure de ses connaissances, croyances, pratiques


dans le culte célébré à La Douceur, et qui est différent de celui en usage dans d'autres lieux
mystiques du pays. Dans le temps, des dignitaires et initiés venus du monde entier s'y
réunissaient et délibéraient en assemblée selon leurs rites. Si toute religion ou tout temple a son
prêtre ou son pasteur, le temple de La Vilokan est desservi par Déka, un grand prêtre, du nom du
1er esclave qui avait affronté son maître et qui s'est réfugié à La Douceur, la Forêt sacrée du
Bénin, la Belle Fraîcheur qu'on va surnommer Nan gran Kay également. Etymologiquement, La
Vilokan serait une cité sacrée, projection terrestre en Haïti de la cité mystique qu'est Ifé- nom
d'un endroit mystique rencontré au Mali en Afrique, l'entrée de Nan ginen, le Royaume des Loas.
Le dernier Déka en date s'appelait Varisse et il n'est pas encore remplacé. L'historicité du Déka
Mystiquement, l'histoire du Déka se confond avec celle de La Vilokan, bien que cette dernière
puise son origine aussi loin qu'on remonte dans le temps et l'espace.

Dans sa thèse de doctorat, le professeur Grégoire Dieuguélé Matsura de la faculté d'ethnologie,


nous fait la relation suivante : « A Saint-Domingue, un soir quatre esclaves furent possédés par
Papa Legba qui les entraîna dans une forêt non loin de la ville de Port-de-Paix. Il leur indiqua
l'endroit où il devait fonder le premier royaume : La Vilokan qui devient ainsi le premier village
africain créé par les esclaves et où fut célébrée la première cérémonie vaudoue consacrée à Papa
Legba". Thèse très plausible s'il en est, qui va être renforcée par l'histoire de l'esclave Déka qui
travaille sur la plantation du colon Barlatier, non loin de la rivière des Barres, dépendance de
Saint Louis du Nord. Déka, c'était un jeune esclave importé d'Afrique lors de la traite des Noirs,
remarquable, beau, robuste, intelligent et attrayant. Acheté au marché de la Croix-des-Bossales à
Port-au-Prince comme tous les autres d'ailleurs, il fut amené dans le Nord-Ouest par le colon
Barlatier qui laisse son nom à la région. Les Barlatier de Saint Louis du Nord sont ses
descendants, notamment mon ami Louis René Barlatier, ainsi que sa soeur Charlotte Barlatier
Cadet.

Un soir, au cours d'une fête, l'esclave Déka, possédé par un esprit ou loa, poignarda et tua le
chien de son maitre. Furieux et mécontent, Barlatier junior résolut de liquider l'esclave révolté.
Malgré les gestes et actions répétés aucune balle ne fut sortie du canon de son fusil. Sur ces
entrefaites, Déka prit la fuite en direction d'ouest, mais poursuivi par les Barlatier qui voulaient
l'appréhender. Arrivé à hauteur de Morne Miguel à environ trois kilomètres de Saint Louis du
Nord, un fort brouhaha suivi d'un tonnerre le sépara de ses poursuivants qui ne pouvaient rien
voir ni entendre. Mais lui, Déka, après avoir traversé la rivière des Nègres, entendit une voix qui
lui parla. Cette scène rappelle le passage de la mer Rouge par le peuple hébreux poursuivi par
Pharaon et ses troupes. Déka s'agenouilla et dit : "Ici c'est ma Ville-au-Camp". Ensuite, il se
dirigea vers la Douceur, non loin de la route, où se trouva un endroit mystérieux, cousu de forêts
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et d'arbres fruitiers et où est fredonné partout le chant des oiseaux à côté d'une source d'eau. Il y
établit sa demeure et planta des objets que lui confièrent les prêtres d'Afrique, qu'il cacha sur lui
et qu'il devait enfouir quelque part sitôt arrivé à destination. Ces objets, sortes de matrice,
constituèrent donc des reliques et devaient servir de lien entre la Terre d'Afrique et celle d'Haïti.
En s'y établissant, Déka exerça le culte des Ancêtres, celui de Legba.

Depuis lors, toutes les ethnies dont les esclaves viennent à Saint Domingue durent
obligatoirement saluer d'abord Legba dans leurs cultes. On comprend alors pourquoi - quel que
soit le rite observé - toute la cérémonie commence toujours par l'appel à Legba ou de son
congénère et les hymnes à La Vilokan pour honorer les divinités et les humains qui ont pris le
soin de créer ce Royaume - extrapolation d'Afrique- et qui devinrent les ancêtres des vodouisants
actuels. Les esclaves venaient régulièrement consulter Deka; avant chaque excursion, ils
devaient faire un petit tour à La Vilokan. Avant de se rendre à Vertières où il alla rencontrer
l'immortalité, Capoix se rendit à la Douceur où il puisa les forces et l'énergie nécessaires pour
venir à bout des Français et mettre en déroute l'Armée de Napoléon Bonaparte, le plus grand
stratège de tous les temps. Une Armée donc qui venait d'être victorieuse sur tous les champs de
bataille d'Europe et d'ailleurs : en Autriche, en Russie, en Egypte, en Italie, à Arcole et à Rivoli.
Et n'étaient les prouesses, l'intrepidité, le courage et la ténacité de Capoix-la-Mort, Haïti serait
aujourd'hui encore au stade des DOM-TOM de la Martinique et de la Guadeloupe.

L'origine du culte moderne

Normalement l'histoire de La Vilokan ne date pas d'hier et est aussi vieille que l'histoire de ce
pays même. Elle est antérieure à l'arrivée des Noirs à Hispagnola vers 1503 où à l'action de Déka
à Saint Domingue avant la Guerre de l'indépendance. Lequel va laisser son nom à tout serviteur
ou grand prêtre qui dessert le Temple tel un Iman, un Rabbin, ou un Lévite dans l'histoire du
peuple juif. Même si la construction du temple actuel remonte au début du siècle dernier et que
les activités ont pris chair véritablement à partir de la disparition vers 1910 de Louisiana Louis
qui, en retournant après un séjour dans l'eau, emmenée par une Simbie (esprit), va faire basculer
les choses, le culte a toujours existé et n'a jamais disparu de la mémoire et de l'imaginaire
collectif des gens.

Cependant le déclic va être donné quand cette adolescente répondant au nom de Louisiana qui
habitait la région était portée disparue pendant un certain temps. Un beau jour, elle a reparu en
chantant à la même heure et au même endroit après avoir passé trois mois et trois jours dans l'eau
ou sous la terre. Elle est montée avec des objets précieux dont un coui et une pierre ( qui serait
probablement la pierre philosophale). Depuis lors, le culte Legba ( loa protecteur) allait prendre
une autre tournure, suscitant l'enthousiasme, la ferveur et l'ardeur mystique des gens de la région
de Port-de-Paix, de Saint Louis du Nord, des alentours du pays et même de l'étranger. Les
habitants de la localité confient qu'on apercevait dans le temps une Simbie qui attirait vers elle
des gens pour les entraîner dans la forêt, à la rivière.

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Ceux qui remontent, deviennent Houngans ou Mambos. La Vilokan a joué un grand rôle dans
l'histoire politique de ce pays, depuis l'indépendance jusqu'à nos jours. Nombre de chefs d'Etat
haïtiens ou étrangers lui sont très redevables. C'est elle qui doit imprimer à Haïti son orientation
politique et même économique en lui donnant toute son impulsion, en l'accompagnant ou en la
tirant de certaines difficultés. Ce n'est pas sans raison que Capoix-La-Mort, à la tête de sa
neuvième demi-brigade, a réalisé tous ses exploits et prouesses à Vertières le 18 novembre 1803.
Car l'intrépide général indigène avait pris le soin de se rendre à La Vilokan en vue de recevoir
des consignes et de se baigner à la source de La Douceur avant d'aller guerroyer tels ces
chevaliers de l'époque féodale. Le roi Henri Christophe attachait une importance particulière à la
région au point qu'il a fait transporter jusqu'à Milot dans le Nord l'eau de la rivière La Caille pour
construire la Citadelle Laferrière et en remplir les citernes.

Face au péril, les Juifs se rendaient au Temple et maintenant au Mur des Lamentations. En
difficulté, Haïti, en prise à toutes sortes de calamités dont l'insécurité, la misère, le Kidnapping,
le chômage, la mauvaise gouvernance, l'occupation étrangère, doit tourner son regard vers le
Temple en vue de trouver un libérateur.

La Mecque d'Haïti

Des recherches assidues et des réflexions pertinentes peuvent nous amèner à justifier cette
appellation de la Mecque d'Haïti qui, selon le Dr Abraham Salomon, est aussi attribuée à La
Vilokan à côté de ses autres noms de la Belle Fraîcheur, La Douceur, Nan Gran Kay et surtout la
Forêt sacrée du Bénin. D'abord la simplicité du temple sans image, sans décor exotique, sans
statue, rappelle en bien des points une mosquée avec son Imam dont le Déka est l'archétype. Le
geste et l'action de Déka chez les Barlatier vers la fin du XVIII e siècle ou le début du XIX e
siècle ne sont autres que ceux des musulmans qui, sous la dictée et l'emprise d'Allah et au nom
du prophète Mahomet, déclenchent la Jihad ou la Guerre Sainte. En conclusion, Déka tout
comme Boukman étaient deux musulmans : sous la foi de l'islam en terre dominguoise, ils
contribuent chacun à sa façon à faire allumer la flamme de la liberté et de l'indépendance. Cette
flamme qui allait être propagée un peu partout à travers le monde, en Amérique du Sud avec
Miranda et Bolivar, en Europe, en Asie et surtout en Afrique avec la vague de la décolonisation.

Haïti est la Mère Patrie de la liberté, elle n'est pas seulement la « terre où la Négritude s'est mise
debout pour la première fois », selon le poète et député-maire martiniquais Aimé Césaire, l'un
des trois grands de la Négritude avec le Sénégalais, le poète-président académicien Léopold
Sédar Senghor et le Guyanais Gontran Damas. Autant de raisons qui peuvent et qui doivent nous
porter à faire de La Vilokan un grand centre de pèlerinage à l'image de La Mecque et de Médine
en Arabie Saoudite. A la seule différence que La Vilokan est beaucoup plus agissante,
dynamique que la Kaaba (ces pierres de l'islam). Par le fait qu'en la visitant, on est sûr et certain
qu'on va trouver quelque chose et qu'on ne va pas retourner bredouille pourvu qu'on manifeste de
bons sentiments. Tout chercheur ou étranger venu en conquérant ou à des fins de nuisance doit se
raviser et changer d'attitude sous peine d'être frappé. Le Panthéon de la mémoire C'est à La

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Vilokan à partir du geste et des paroles de Déka qu'est partie la flamme de la liberté qu'Haïti va
faire allumer un peu partout à travers le monde durant toute son histoire. Qu'il s'agisse des Etats-
Unis d'Amérique à Savannah, de l'Amérique latine, de la Grèce, de la Libye, d'Israël , de Cuba,
de toute l'Afrique noire, notre pays a toujours été présent dans tous les mouvements
d'émancipation et a toujours joué un rôle déterminant et proéminent. L'ombre d'Haïti planait très
fort à New York lors de la création des Nations unies avec la présence du sénateur Emile Saint-
Lot et aussi lors des assises de la Conférence de Bandoeng avec le mouvement des non-alignés
de Nasser, Nehru, Boumedienne, Sokarno, Tito, etc.

Récemment encore lors de la Seconde Guerre mondiale, Haiti a étonné le monde avec la
déclaration du président Elie Lescot, ce natif de Saint Louis du Nord, fils d'Oswald Durand, qui y
exerçait le métier de ferblantier : « Je déclare la guerre à l'Allemagne à l'Italie et à l'Empire
Nippon ». Une motivation qui sans doute serait dictée par La Vilokan même si Lescot, fils de la
région, minimisait la culture populaire ou le vaudou en encourageant la campagne dite des
rejetés qui persécutait les hounforts, les hougans et les péristyles. Même La Vilokan n'a pas été
épargnée, car deux prêtres français qui avaient commis l'imprudence de fouler le lieu sacré
périrent en mer le même jour en se rendant à l'île de La Tortue, et les objets indûment enlevés
sont retournés à leur place indemne. Autant dire que La Vilokan n'est pas seulement un endroit
où l'on ne pratique que des cérémonies vaudoues. Elle revêt également beaucoup plus
d'importance et a une toute autre signification au point qu'il est défendu à tous serviteurs de la
cour de consulter les houngans,de faire couler du sang, de faire du mal. Il n'y a rien de sorcier ou
de diabolique là-bas. C'est du mysticisme pur, franc et naturel.

En la réhabilitant, en l'enlevant au rang de Patrimoine culturel mondial, en faisant une sorte de


Panthéon de la mémoire, on facilitera la renaissance du département du Nord-Ouest qui l'abrite,
de toute Haïti et même de bien d'autres régions du globe qui sont en contact avec elle. A ne pas
oublier qu'elle est l'un des plus hauts lieux mystiques du monde, si ce n'est le plus grand, aux
dires de certains initiés et selon le témoignage de certains grands prêtres du Bénin ou autres
moines Tibétains. Bien des personnalités du monde entier sont intéressées à l'affaire de La
Vilokan. Elles sont de partout et d'horizons divers. Quant à l'Afrique noire, c'est son affaire au
premier chef. Le Sénégal, le Mali, la Guinée et surtout le Bénin voient en La Vilokan une sorte
de prolongement de l'Afrique Ginen. Le roi d'Allada, le Consul du Bénin en Haïti et d'autres
individualités haïtiennes sont autant de personnalités qui sont intéressées à faire aboutir a un
projet qu'on devrait mettre sur pied consistant à faire élever La Vilokan au rang de Patrimoine
culturel mondial. Ce sera tout à l'honneur d'Haïti dont l'image de marque est quelque peu ternie
par ces perturbations constantes et anachroniques et qui a besoin de se refaire une certaine
virginité pour être mieux perçue à l'extérieur.

C'est une amertume pour tout Haïtien digne de ce nom de voir Haïti, qui a étonné le monde,
réduite au rang de Paria et de Cendrillon, et considérée comme une E.C.I ou Entité Chaotique
Ingouvernable frappée d'une occupation masquée par les blancs et la MINUSTAH dont les
membres ne sont pas mieux lotis que nous pour la plupart. Autant de raisons et d'autres qui
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doivent nous porter à considérer La Vilokan, ce haut lieu mystique par excellence, à sa juste
valeur. D'autant qu'elle constitue avec la face nord de l'ile de La Tortue (Nan Nò), le Château
Jean-Jacques Desssalines d'Eliezer et Micado Cadet, l'axe du triangle des Bermudes et est en
étroite correlation avec Twou Bondye et grotte Man Kade a Balladee dans le sud de Port-de-
Paix. Twou Bondye et Grotte Man Kade l'une face de l'autre separant par un ravin mais difficile
a voir l'une de l'autre face a face (deux grottes mystérieuse datant de l'Atlantide), pour leur part,
sont reliée à l'île de La Tortue qui abrite un temple solaire sous la mer par un tunnel, tout comme
la fameuse grotte Marie-Jeanne de Port-à-Piment dans le Sud est relié au Mexique et même à la
presqu'île du Yucatan par un gigantesque et mystérieux tunnel. Les océanographes qui l'ont déjà
découverte peuvent en témoigner.

De même que les grottes du Dondon dans le Nord qu'aucun avion ne peut survoler sont en
contact étroit avec tous les points mystiques du pays et du monde entier dont elles sont censées
être le centre et où se trouve la clé de la voûte. La Vilokan, un monument précieux Compte tenu
de sa haute portée mystique et symbolique, de sa valeur et de son importance, de concert avec
l'ethnologue Claude Alexis et d'autres intellectuels haïtiens tels que le journaliste Jobnel Pierre,
le Dr Abraham Salomon, le journaliste et professeur Pierre Josué Agénor Cadet, le
dactyloscopiste Phénol Elisé, le fiscaliste Renaud Souffrant, le professeur Louis René Barlatier,
le professeur Lucien C. Bernard, le professeur Harry Telfort, le fiscaliste Santiague Moléon, le
journaliste Emerlin Saintil, le journaliste Pierre Manigat Jr du Nouvelliste, l'ingénieur-architecte
Frantz Gérard Verret, le Dr Eddy A. Jean, le fiscaliste Max Pierre-Louis et tant d'autres gens de
la localité notamment Jocelyn Monestime, Frantz Raphael, Mme Ducarmel Saint Louis
(responsable du Temple), j'entends (Louis Anthony Dauphin) porter très loin et plaider la cause
de La Vilokan tel qu'on le fait lorsqu'on plaide la cause des Saints. J'entends de ce fait déchirer le
voile du temple, faire révéler au grand jour une série de vérités cachées, mettre à l'honneur notre
patrimoine culturel. Ces démarches laissent le cadre des activités vaudouesques qui doivent être
l'apanage des vaudouisants véritables ou autres adeptes.

D'ailleurs, à La Vilokan il n'y a pas que les cérémonies du vaudou qui sont l'un des aspects que
revêt ce très haut lieu mystique dont la tradition va au-delà de la colonisation française ou
espagnole et dont l'origine remonte à l'époque indienne et même à l'Atlantide. Christophe
Colomb, ce grand templier dont l'oeuf ressemble à la pierre philosophale, en débarquant au Môle
Saint Nicolas, ne disait-il pas qu'il recherchait le Temple et le Mont du Christ (Monte Christi en
espagnol) ? Comprend qui pourra ... Le débat sur le sujet est ouvert! Ceux qui veulent ou qui
sont interesses peuvent contacter Louis Anthony Dauphin Sociologue-journaliste-chercheur
Maitre conférencier Spécialiste en relations internationales au Cell : 3526-4245

Dans le cas de la Vilokan au sujet de laquelle on a fait courir un tas de papotages et de racontars,
tous aussi farfelus et invraisemblables les uns que les autres, tout malentendu se trouve dissipé.
La Vilokan, le Triangle des Bermudes, l'Atlantide La renaissance d'Haïti S'il est vrai qu'un mythe
ne meurt jamais, il est appelé à se matérialiser et à se concrétiser tôt ou tard pourvu qu'on se
donne la peine d'y accorder foi ou crédit
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Selon Mr Dauphin! Car ""je me suis donné la peine d'enlever le voile qui l'a recouverte en
mettant à nu toute la panoplie de fausses rumeurs circulant indûment autour d'un endroit aussi
sacré et respectable et d'un haut lieu mystique dépositaire de très grands secrets et qui charrie
tout un passé de traditions pouvant remonter très loin dans l'histoire et même la préhistoire de ce
pays, aussi vieux que le monde.""

Dans Le Nouvelliste du mardi 29 janvier 2008, dans l'article intitulé «Le Mystère et le
symbolisme de la de la Vilokan : La rencontre de deux mondes », il avait épuisé tout le sujet en
donnant un large éventail d'informations et de documentations relatives à la Vilokan allant de
son origine, de sa haute portée mystique, du rôle joué dans l'Histoire d'Haïti, de son importance
en tant que lieu de mémoire devant être élevé au rang de patrimoine culturel mondial. D'entrée
de jeu, il avait écrit : « Située à mi-chemin entre Port-de-Paix et Saint-Louis du Nord, non loin de
la route qui conduit à Anse-à-Foleur de la très célèbre et très populaire Ti Sainte An, la Vilokan
de son orthographe mystique et originale est la réplique locale du temple de Salomon à
Jérusalem, détruit deux fois et à l'emplacement duquel se trouve l'Esplanade des Mosquées. Elle
est localisée dans la Mésapotanie d'Haïti parce que située entre deux rivières : Rivière des Nègres
et Rivière La Caille tout comme le Tigre et l'Euphrate du Royaume Babylone ou de l'Iraq
actuel».

L'article avait connu un succès monstre le faisant passer malgré lui pour un grand mystique, un
historien au point qu'on l'invite ici et là à prononcer des conférences sur le sujet tant en Haïti qu'à
l'étranger. Allant plus loin, il tenait à approfondir des recherches en analysant les grottes d'Haïti,
le Triangle des Bermudes et le Mythe de l'Atlantide. Autant de points mystiques et mystérieux
qui témoignent de l'existence d'un continent perdu ou qui donnent une idée claire et nette sur la
lointaine existence de cette terre et de cette Ile, berceau de l'Atlantide. Ce n'est autre que ce
continent perdu qui s'apprêterait à refaire surface, et mystiquement et géographiquement. A ce
moment-là, on aura normalement six continents puisque que les Atlantes sont parmi nous. Des
perturbations fréquentes et constantes dans l'Océan Atlantique, des messages et révélations reçus
par des Initiés, le relief et la configuration même d'Haïti surtout et d'autres Iles des Antilles sont
de nature à nous porter à accorder beaucoup d'importance à un tel sujet d'une très haute portée
mystique, géographique, cosmique, archéologique, géologique ou autre.

On assiste ces derniers temps à un tel regain d'intérêt pour la question Altante qu'on se voit
obligé d'aller au fond des choses, d'explorer toutes les pistes susceptibles de nous permettre de
remonter avec la vérité qui se trouve au fond du puits. Il faudrait commencer d'abord par le côté
ésotérique et mystique en fouillant dans le passé lointain du pays, en interrogeant les zones et
tous les hauts lieux mystiques éparpillés ici et là, notamment la Vilokan qui en est le plus ancien
et dont l'origine semble remonter à l'époque précolombienne. Le temple de la Vilokan Dans
toutes les civilisations et dans toutes les sociétés, on a toujours tenu compte de l'existence du
temple et d'autres endroits mystérieux. Tels que le temple de Salomon à Jérusalem, le temple de
Delphes en Grèce etc. Ce qui lui amène à parler de : le Triangle des Bermudes ; le mythe-réalité
de l'Atlantide ; la grotte Marie-Jeanne de Port-à-Piment ; la Voûte des trois mamelles et la Table-
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aux Diables dans la Grand'Anse ; le Mont Sinaï dans la région des Cayes (une rampe de
lancement d'engins interstellaires remontant à l'Atlantide et utilisés par les OVNI ou d'étranges
voyageurs et/ou visiteurs inconnus) ; Saint-Grégoire dans les Nippes non loin de Fonds-des-
Nègres donnant des informations précises sur le Déluge, l'Arche de Noé, faisant frémir même les
partisans ou adversaires de l'existence de l'Atlantide ; les trois (3) célèbres grottes de Saint-
Michel de Attalaye notamment Saint-Francisque, Francine et Frippie. Autant de points mystiques
et mystérieux qui témoignent de l'existence d'un continent disparu. Dans le cas d'Haïti, dès
l'époque précolombienne et même avant, il y avait un temple où les Indiens adoraient leurs
dieux.

En débarquant au Môle Saint-Nicolas, Christophe Colomb, en tant que templier et sachant qu'il
se trouvait en terre Atlante, demanda à Guacanagaric : « Où sont le temple et le Mont du Christ «
(Monte Cristi en espagnol). C'était un temple souterrain non accessible aux étrangers et aux non
initiés situé à Morne Dorima sous un figuier à Trois-Rivières non loin de Port-de-Paix. Son
identité n'a pas pu être révélée au génial Amiral. S'agissant de la Vilokan, elle est beaucoup plus
ouverte bien que son origine remonte à très longtemps. Avant même l'histoire de l'esclave Déka,
en rébellion chez les Barlatier, qui s'est réfugié à La Douceur où il allait établir son culte,
l'endroit a toujours existé et a été une sorte de cachette mystérieuse où les Indiens, puis les
esclaves se réunissaient à des fins d'adoration, de refuge et de délibération.

La fête de la Vilokan est le 31 Décembre, date où a été célébrée la première cérémonie vodou par
les esclaves à Saint-Domingue. Un calendrier différent des autres lieux mystiques tels que la
cour Souvenance dont la fête correspond à Pâques, la Cour Badyo à la fête des Rois le 6 janvier
et la cour Soukri le 15 Août.Ce Très haut lieu mystique du pays "La Vilokan", le seul qui est
resté intact, qui n'est pas encore souillé et qui n'a pas encore servi à d'autres fins.

La Vilokan a joué un grand rôle dans l'histoire politique de ce pays. L'Esprit de Dessalines dans
la tête de Micado Cadet a confie a Louis Anthony Dauphin qu'il s'est rendu à la Vilokan conduit
par Capois-la mort et Jacques Maurepas en 1801 où avait lieu une première cérémonie ; ensuite
les 27,28,29 septembre 1803 pour une deuxième réunion où les généraux présents entendaient la
voix de Déka qui leur donna des instructions et des directives sur la conduite à tenir dans la
bataille, le choix des Gonaïves et la date de l'indépendante. Puis ils se sont dirigés à Vertières en
passant par Saint-Louis du-Nord, Anse-à-Foleur en s'arrêtant à la Coupe -à-Limbé, point de
ralliement de toutes les troupes. On doit rappeler que le 29 septembre , c'est la fête de Saint-
Michel Archange. En souvenir des dates de cette 2ème réunion, le grand prêtre mondial du
vodou, feu Legba Eliézer Cadet du Château Jean-Jacques Dessalines, père de Micado Cadet,
avait retenu les 27, 28, 29 septembre pour organiser ses cérémonies vodou ou rituelles annuelles.

A la Vilokan, on célèbre le culte legba, loa protecteur. C'est pourquoi toute cérémonie vodou
commence toujours par l'appel à Legba ou de ses congénères et les hymnes à la Vilokan pour
honorer les divinités et les humains qui ont pris le soin de créer ce royaume-extrapolation
d'Afrique-et qui deviennent les ancêtres des vodouisants actuels. Normalement, on y trouve tous

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les loas du Panthéon Vodou dans leurs rites Pétro, Rada tels que Agarou, ogou, Simby, Symby
en deux eaux, Erzulie, Dossou et les autres esprits que les vodouisants vénèrent. C'est un endroit
très fragile avec lequel il ne faut pas jouer, qui ne tolère aucune immixtion ou ingérence
politique, qui n'admet pas de hougan, qui a son propre rituel et desservi par Déka. Déka comme
Boukman, c'étaient deux musulmans : sous la foi de l'Islam en terre dominguoise, ils contribuent
chacun à sa façon à faire allumer la flamme de la liberté et de l'indépendance.

Cette flamme qui allait être propagée un peu partout à travers le monde. Lors de la campagne
anti-superstitieuse sous Elie Lescot dite campagne des Rejetés qui persécutait les hougans, les
péristyles, les deux prêtres français Carlier et Morgan, envoyés par le père Rédemptoriste Paul
Pelecer basé aux Gonaïves, qui commettaient l'imprudence de fouler le sol sacré, ont péri en mer
le même jour en se rendant à l'Ile de la Tortue, et les objets indûment enlevés sont retournés à
leur place indemnes. N'entre pas à la Vilokan qui veut. Il faut être pur et ne manifester aucune
mauvaise intention. Il faut bien entrer pour bien en sortir. Cela veut dire ce que ça veut dire.
D'ailleurs, si l'on est malintentionné, on peut difficilement y trouver accès : la route peut paraître
longue, difficile alors qu'elle est bonne et toute proche de la grande route. Cela rappelle l'histoire
du Portail Saint-Jacques, cette route qui relie la Plaine-du-Nord à la Citadelle LaFerrière. En
temps normal, on l'emprunte ; des fois on arrive dans la zone, on ne voit aucune route et on peut
entendre une voix vous disant : « Ti papa, pa gen rout la ankò ».

Bref, c'est ça Haïti. Autant dire qu'il faut prendre toutes ses précautions avec la Vilokan, qui n'a
rien de maléfique ou de sorcier. On y trouve du mysticisme, pur, franc, naturel, en un mot le vrai
vodou ginen. Car sous couvert du vodou, les gens malintentionnés s'adonnent à des pratiques qui
n'ont rien à voir avec ce culte ancestral. On partage à ce sujet les points de vue de l'ancien Doyen
à la faculté des Sciences Humaines, le Dr Lucien Jean Bernard, dans son récent article paru dans
Le Nouvelliste intitulé Vodou, Magie et Sorcellerie. Un article très profond qui porte des
précisions et corrections à l'ancien prêtre Laenec Hurbon, un '' moine défroqué'' comme il le dit
lui-même. La remarque qu'on a à faire consiste dans le fait que la magie ne conduit pas à la
sorcellerie ou à des pratiques « ouangataises », C'est plutôt l'inverse qui est vrai. Car au tout
début, il y avait la sorcellerie qui, dépouillée de ses scories et autres ingrédients, va engendrer la
magie, qui est quelque chose de pur. On peut même dire qu'au commencement était la magie; en
outre, s'agissant du syncrétisme Vodou Religion Catholique, ceci reste à prouver, le Vodou ayant
existé avant la Religion Catholique. Le Vodou, dans ses variantes atlante, indienne ou africaine,
est plus proche du Judaïsme ou de l'Islam et est plutôt animiste, même si, en Haïti, on a tendance
à mettre dans un même sac : loa du vodou et saint de l'Eglise Catholique.

Quel est le role du Triangle des Bermudes dans la Vilokan?

Dès qu'on parle du Nord-Ouest d'Haïti, l'on ne peut s'empêcher d'évoquer certains concepts qui,
de par leur nature, renvoient tout droit dans le domaine de la métaphysique, du surnaturel ou du
paranormal. Mais qui , en réalité, ne relèvent pas du tout de l'étrange ou du merveilleux : ils
existent vraiment, bel et bien. Tel est le cas du Triangle des Bermudes sur qui toute une

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littérature est écrite, mais qui ne donne jusqu'à présent aucune précision exacte pouvant
démontrer ou relater sa vraie nature ou son identité véritable. On tente de le localiser ici et là ; on
essaie d'en donner des explications plus ou moins plausibles, mais qui ne parviennent pas
vraiment à éclairer notre lanterne, ni à faire la lumière sur cet espace mystico-physique dont on
dit, à tort ou à raison, qu'il est à la base de beaucoup de perturbations et de désordres qui nuisent
énormément aux marins et aux aviateurs.

A la vérité, le Triangle des Bermudes existe vraiment ; il n'est autre qu'un fond mystique
impénétrable ayant trait à l'Atlantide, ce continent perdu, à l'emplacement duquel se trouve placé
l'Océan Atlantique. Déjà on retient l'image du dieu de la mythologie grecque Atlas, condamné en
guise de punition par les autres dieux à porter sur ses épaules la voûte terrestre. Presque tous les
Haïtiens qu'en entendent parler vous disent que le sommet se trouve là, que la base se situe ici :
en un mot, tout un tas de racontars. On soulève aujourd'hui le voile en affirmant que le sommet
du Triangle des Bermudes se retrouve vraiment en Haïti et qu'il est localisé à Trois-Rivières,
exactement au Château Jean-Jacques Dessalines de feu Eliézer Cadet.

On comprend pourquoi ce grand prêtre mondial du vodou avait autant de pouvoir. C'est une
pointe filée qui part de Port-de-Paix comme sommet (exactement à l'emplacement qu'on vient de
décrire), va à Atlanta et Caroline du Sud (USA) comme côté Sud pour se diriger ensuite sur
Halifax (Canada) et Europe comme côté Ouest, le nord étant vide. Il ne faut pas confondre le
Triangle des Bermudes avec ce quadrilatère qui sort de Bimini (Bahamas) va aux Iles Bermudes,
passe au côté nord de l'Ile de La Tortue (Deye Nan Nò) pour aboutir à Porto-Rico. Le mythe de
l'Atlantide Entre le mythe et la réalité, il n'y a qu'un pas, souvent vite franchi. C'est ce qui me
vient à la tête en abordant le sujet de l'Atlantide qui, depuis la plus haute antiquité, n'a jamais
disparu de la mémoire et de l'imaginaire collectif des gens.

En tout cas, ce continent disparu a vraiment existé ; ce n'est pas de la Science fiction du genre
Jules Verne. Et, même là encore, l'énigme est résolue. Car tous les romans de Jules Verne ont
déjà trouvé leur application, les prédictions ayant été accomplies : Le voyage de la terre à la lune,
Vingt mille lieux sous la mer, Le tour du Monde en 80 jours. Tout cela c'est pour vous dire que
tous ces exploits ont été déjà réalisés dans le temps, à une époque plus ou moins lointaine, durant
une civilisation beaucoup plus grande et plus importante que la nôtre et qui a dû disparaître ou
subir un cataclysme en voulant aller trop loin et en essayant de se mesurer à Dieu. Telle est
l'explication simpliste pour corroborer la thèse de l'Atlantide dont le grand philosophe grec
Platon a fait état dans deux dialogues de son ouvrage intitulé La République. Après lui, d'autres
auteurs en ont parlé plus ou moins vaguement. Et, depuis lors, toutes les civilisations et presque
tous les pays en ont fait leurs choux gras. A l'heure qu'il est, les Atlantes sont parmi nous, se
manifestent et préparent un grand événement . Qu'on y croie ou non, on aura normalement six
continents . L'Atlantide est en pleine activité en vue de sa réapparition et pour refaire surface.
Cependant, on ne sait pas vraiment à quel rythme cela se produirait. Certaines perturbations dont
des tsunamis ou autres dont on dit qu'elles sont dues à des réchauffements climatiques provoqués

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par des effets de serre ou à des pollutions de l'air peuvent être aussi occasionnées par les activités
de l'Atlantide.

A ne pas oublier que des recherches font état de la présence d'une grande masse montagneuse
sous-marine. D'un autre côté, les indices permettant de croire en l'existence de l'Atlantide sont
légion : quasi-absence de sédiments épais sur les bassins jouxtant la crête médiane de
l'Atlantique, présence de roches ignées de sable préhistorique, de granit et de roches
sédimentaires de « types qui durent à l'origine avoir fait partie d'un continent, découverte du mur
cyclopéen de Bimini avec ses racines de manglier fossilisées, nombreuses analogies entre les
civilisations sud- américaines et africaines (pyramides, emploi du bronze, momification ) ne
pouvant s'expliquer que par l'existence d'une terre intermédiaire, etc ». Roger Facon, dans ''
Quand Atlantide resurgira '', nous dit ceci : « Descriptions qui nous rappellent étrangement le
texte de Platon selon lequel, en l'espace d'un jour et d'une nuit terrible, des secousses telluriques
violentes, des cataclysmes ravagèrent l'Ile Atlantide et la firent disparaître dans la mer. Une
Atlantide embrasée par le feu du ciel puis noyée dans l'eau de la terre à cause de la folie des
hommes. » Il ne fait point de doute que les Antilles ne sont dues qu'à l'éclatement de l'Atlantide
au point que toutes elles se ressemblent et ont en commun beaucoup d'affinités, qu'il s'agisse
d'Haïti, de la Jamaïque, de Cuba ou de Porto Rico. A Old San Juan à Porto Rico (à ne pas
confondre avec New San Juan, la nouvelle ville), puis précisément au Fort dit El Morro, l'on se
croit au Fort-Dauphin de Fort-liberté construit par le roi Louis XV. Autant de similitudes et
d'autres qui sont frappantes, nombreuses et éloquentes.

En Haïti, on assiste ces derniers temps à la découverte et à l'exploitation ou mise en valeur d'une
série de grottes datant de l'Atlantide telles que St-Francisque, à St-Michel de l'Attalaye, Saint-
Grégoire dans les Nippes, les grottes du Dondon,Grotte Man Kade, Trou Bondyé à Balladée,
Port de Paix et les nombreuses grottes de l'Ile de la Tortue, Bonneau dans le Nord-Ouest;
Konlonbois à Camp-Perrin ; la grotte Marie-Jeanne à Port-à-Piment dans le Sud ; la Voûte des
Trois Mamelles à Jérémie dans la Grand'Anse. Le vodou n'est il pas la religion des Atlantes qui
étaient dirigés par des rois prêtres, selon l'ordre de Melchisédeck, ce personnage dont la Bible ne
fait mention qu'une fois ? Ne dit-on pas que, parmi les vestiges de ce continent, il n'y a qu'une Ile
qui en conserve la mémoire ? Elle n'est autre qu'Haïti qui la seule conserve le secret de la
zombification. Même si beaucoup de peuples peuvent tuer des gens seuls les Haïtiens sont
capables de faire revivre une personne déjà décédée par des procédés connus d'eux seuls. C'est
horrible et c'est bizarre et on frémit en écrivant cela, car on le réprouve...

Bref, Atlantide a bel et bien existé et refera surface, et mystiquement et géographiquement. La


lance du destin ou la renaissance d'Haïti. ""Le premier sera le dernier et le dernier sera le
premier"". Cette formule consacrée, on savait l'entendre, enfant, prononcer par plusieurs
membres de ma famille. On éprouvait de la peine à l'admettre, d'autant que on ne s'imaginait pas
Selon l'arriere petit-fils Louis Anthony Dauphin : les Dauphin, etaient très riches, surtout
Legrand et Dajeanson Dauphin, père et fils, devenir un jour les derniers avec toute leurs
splendeurs et richesses. Devenu adulte, se penchant depuis longtemps sur le dossier de ce pays
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en tant qu'analyste politique, chercheur, sociologue ou autre il arrive à se rendre à l'évidence que
l'heure de la Délivrance et de la renaissance d'Haïti arrive et pointe à l'horizon et que notre pays
cessera d'être un jour le bon dernier. Voici ce qu'il nous a fait croire :

Toutes les prophéties et prévisions s'accordent pour dire qu'Haïti sera libre de l'esclavage et qu'à
ce moment-là, on aura trois points à honorer : Amour, justice et vérité, le IAV qui signifie Dieu,
l'homme omnipotent. Sur un autre point, analysons le zéro qui est égal à nul (0= nul). C'est la
présence infinie du grand iOD ou hévohé. Cependant, ce zéro, c'est notre vitesse d'évolution qui
nous amène aux arcanes majeures (mineures ou 21). La décadence du 21 nous rapproche du côté
Nord de l'Ile d'Haïti qui n'est autre que le triangle des Bermudes parce qu'on vibre à 0 temps qui
signifie l'infini, l'indescriptible, qui signifie aussi la disparition des bateaux surtout à la face nord
de l'Ile de la Tortue dite Deye Nan Nò) et la réapparition de l'Atlantide parce que les Atlantes
sont parmi nous. Un tout rond sans fond qui nous amène à l'arcane 21, le majeur pour les
initiés.Sachez que Depuis le 13 février 2008, le plus petit vibre à 46 degrés et 3 barres, prêt à
atteindre l'axe solaire. Le Royaume de Ti Ferêt est prêt pour recevoir le Royaume de la Félicité
(Dieu). Le Yod Hévohé, atome principal de la clavicule Zimba, est omniprésent pour redresser la
République qui est en faillite, aux dires du messager du Royaume des Cieux. Je ne fais que
relayer ce que je reçois : je ne suis qu'un simple messager, le messager du monde de lumière, le
messager de tout ce qui n'a pas de voix (la voix des sans voix). La Younguidi vibre à O temps
pour arriver à la perfection de Yamfeka. Haïti, Haïti, Haïti, ki sa ou fè pou wap soufri konsa
(paroles de Djogbé, ancêtre de la République d'Haïti, Oracle du bonheur).

Après ce survol, revenons sur terre pour dire que l'aurore annonce le jour et que nous finirons
quand même par sortir de cette impasse et de cette estocade. Il suffit qu'on se prépare en
conséquence et qu'on se rende à l'évidence. Nous devons nous affirmer nous assumer pleinement
et cesser de trop compter sur la présence du Blanc qui est un paravent, un trompe-l'oeil pour
cacher quelque chose de très profond et en servant de tremplin pour masquer ce génocide qu'on
veut nous imposer avec la Mondialisation et les mesures du FMI ou de la Banque Mondiale qui
sont comparables à des « remèdes chwal ». Ce n'est pas pour rien que les géants faux amis
d'Haïti ont peur de notre évolution. Bientôt, le dernier sera le premier. On est à la phase de cette
prédiction. Et la Renaissance d'Haïti doit nécessairement passer par Port-de-Paix et le Nord-
Ouest, porte d'entrée du pays, berceau de l'Atlantide et gardien du temple. Ainsi un fils de Port-
de-Paix, l'honorable Ulrick Kwame Raoul (petit fils de l'intègre juge de Paix Raoul et neveu de
l'ingénieur Gérard Raoul et de Joseph Raoul) est actuellement sénateur l'Illinois à Chicago. Il
remplace à ce poste le Sénateur Barack Obama, cet avocat chevronné qui peut redorer le blason
des Américains et qui etait en face de John Mc Cain dans les elections de 2008 devient President
des Etats-Unis D'Amerique. C'est lui qui a rehaussé l'Illinois. Il pourra aller très loin s'il
s'organise et s'il passe par la porte par où tous les autres sont entrés.

Chicago de l'Illinois n'est-t-il pas le patrimoine de Jean-Baptiste Dessable, originaire de Saint-


Marc, Haiti ? Tout cela, c'est pour vous dire qu'Haïti, l'humiliée, la maltraitée, se trouve toujours
à tous les carrefours. Nous avons fait propager la flamme de la liberté et de l'indépendance un
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peu partout à travers le monde. Il n'y a aucun pays au monde qui n'ait bénéficié de l'action de
Déka, l'Imam à la Vilokan. Nous avons toujours brillé tant sur le plan politique, militaire,
intellectuel que sportif ou autre. En 1974, à Munich, Haïti était le seul pays francophone présent
à une phase finale de Coupe du Monde de Football. A la création de l'ONU à New York, le
sénateur Emile St-Lot était la vedette et a fait plus belle figure que le ministre George Bidault,
d'autant que la France était sortie abasourdie de la guerre après les 4 ans de l'Occupation
allemande et qui ne doit son salut qu'à l'appel du général De Gaulle en Angleterre. Il ne faut pas
sous-estimer la déclaration du président Elie Lescot qui agissait sur la motivation de la Vilokan.
Et pour qu'Haiti sorte de ce bourbier, toutes les forces vives de la Nation doivent se ressaisir et
agir au plus vite, sinon ce sera peine perdue et l'on ne pourra pas éviter l'inévitable.

Sans être Cassandre, on reprend l'avertissement du Comte de Saint-Germain de qui Voltaire avait
dit : « C'est quelqu'un qui sait tout et qui ne meurt jamais. » A la princesse de Lamballe affolée
qui s'inquiétait du sort de la Révolution et du Royaume, le Comte répliqua : « Même la Royauté
ne sera pas épargnée. » On connaît la suite ; comprenne qui pourra. Le pays cherche sa voie et
veut recouvrer sa souveraineté et sa dignité qui ont toujours fait sa force. Il ne tolère pas d'être
traité en paria et veut se libérer de toute entrave ou tutelle étrangère. Il réclame à cor et à cri la
reconstruction de son Armée et prône le retour à la terre pour assurer son autosuffisance
alimentaire comme par le passé.

En savoir plus : https://evanslesagittaire.webnode.com/news/entendez-vous-parler-de-la-ville-au-


camp-la-vilokan-nord-ouest-haiti-/

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