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Journées Nationales de Géotechnique et de Géologie de l’Ingénieur JNGG2012–Bordeaux 4-6 juillet 2012

TUNNEL SUD DE TOULON : RETRO-ANALYSES NUMÉRIQUES SUR


LES MESURES IN SITU

SOUTH TOULON TUBE: 3D NUMERICAL BACK-ANALYSYS ON IN SITU


MEASUREMENTS

Jean-Pierre JANIN1, Hervé LE BISSONNAIS1, Daniel DIAS2, Fabrice EMERIAULT3,


Richard KASTNER4

1 TERRASOL-Bureaux d’Ingénieurs-Conseils en Géotechnique, Paris, France


2 University Joseph-Fourier Grenoble, UMR 5564, LTHE, Grenoble F-38041, France
3 Grenoble-INP, UJF-Grenoble 1, 3SR Lab, Grenoble F-38041, France
4 LGCIE, INSA de Lyon, Université de Lyon, Lyon, France

RÉSUMÉ — Dans le domaine des tunnels réalisés dans des roches tendres ou des
sols compacts, une méthode largement utilisée est le creusement en pleine section
avec des systèmes de renforcement du sol à l’avant du front de taille. Les
interactions qui se produisent entre le sol, les renforcements et les structures
existantes sont complexes et difficiles à modéliser. Afin d’améliorer la compréhension
de la réaction du sol vis-à-vis de cette méthode de creusement, une section
instrumentée a été installée et suivie pendant la réalisation du tunnel sud de Toulon.
Les mesures recueillies ont permis de constituer une base de données importante à
partir de laquelle une rétro-analyse numérique a pu être réalisée. Une modélisation
tridimensionnelle aux éléments finis a été conçue, prenant en compte le
présoutènement réel placé dans la zone examinée ainsi que le phasage des travaux.
Dans le présent article, les principales mesures enregistrées in situ sont présentées
et comparées aux résultats de la simulation numérique.

ABSTRACT — A full face excavation associated with ground reinforcement is a


common technique used to build large tunnels in soft rock or hard soil. Such works
induce complex interactions between the soil, the reinforcements and existing
structures, which are difficult to model precisely. In order to improve the
understanding of ground response to this tunnelling method, a monitoring section has
been installed during the construction of the South Toulon tunnel. An important
database was obtained and subsequently used for numerical back-analyses. A 3D
FEM calculation, modeling the real pre-reinforcements system and the workflow
steps, was set up. The monitoring measures are analyzed in this paper and
compared to the numerical results.

1. Introduction
Le tube sud du tunnel de Toulon, qui reliera les autoroutes A50 et A57, présente une
section d’environ 120 m2 et un linéaire de 1818 m. Il est situé en milieu urbain, avec
une faible couverture (de 15 à 40 m) dans des terrains difficiles et de nature

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hétérogène. La complexité structurelle de la zone est due à une forte tectonique


tangentielle au Tertiaire qui a eu comme conséquences principales le charriage
d’unités géologiques avec création de contacts anormaux, le morcellement et
cisaillement des terrains et la création de brèches syn- et post-charriage. Malgré
cette forte hétérogénéité, sous la couverture de remblais et colluvions (Quaternaire),
plusieurs grandes unités structurales peuvent être distinguées: le socle
antéstéphanien, le Stéphanien, le Permien charrié ou autochtone, le Trias
(Secondaire). Le tunnel a été creusé par méthode conventionnelle avec
présoutènement par voûte parapluie et boulonnage du front de taille. Un système
d’auscultation, basé sur une série de théodolites automatiques qui enregistraient les
déplacements du sol et des bâtiments avec une fréquence de mesure élevée, a été
mis en place pendant la réalisation du tunnel. Toutes les mesures, y compris celles
en souterrain (convergence et tassement), étaient enregistrées sur une base de
données consultable à distance par les différents acteurs du projet. Le phasage des
travaux ainsi que le système de pré-renforcement ont été continuellement adaptés en
fonction principalement de la couverture, des sols rencontrés et des mesures
enregistrées (Janin et al., 2011). Outre ce suivi régulier des déformations du terrain,
un profil instrumenté de manière plus conséquente a été mis en place. Les mesures
recueillies ont constitué une base de données importante à partir de laquelle une
rétro-analyse numérique tridimensionnelle a été mise en œuvre. Cette approche a
permis de simuler le phénomène tridimensionnel d’interaction entre l’excavation, les
renforcements et la réaction du sol.

2. Présentation de la section instrumentée


La section instrumentée a été positionnée dans le jardin « Alexandre 1er » au PM 880
environ. Le front de l’attaque ouest a atteint cette section à la mi-mars 2009. Le
tunnel présente, dans cette zone, une couverture de 25 m environ.

2.1. Instrumentation

Les instruments mis en place dans la section instrumentée sont représentés dans la
figure 1. Depuis la surface, l’instrumentation est composé par deux inclinomètres de
part et d’autre du tunnel, un extensomètre vertical à coté de l’axe du tunnel et trois
cibles (X, Y, Z) à proximité des têtes des instruments précédents. En outre, quatre
extensomètres radiaux, six couples d’extensomètres à corde vibrante soudées sur le
cintre, cinq capteurs de pression totale et des cibles de mesure de convergence ont
été installés en souterrain à l’aplomb de la section analysée. La précision de mesure
des déformations est de l’ordre millimétrique.

2.2. Géologie de la zone étudiée

Une coupe géologique de la section renforcée a été effectuée à partir des données
de campagne de reconnaissance disponibles pour la zone. Sous la couverture de
remblais et colluvions, le grès du socle antéstéphanien occupe toute la section

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d’excavation. Les sondages ont montré un pendage horizontal des couches et un


degré élevé d’altération du socle.
Au stade du projet, sur la base principalement d’essais in situ et de rétro-analyses
numériques sur les déformations du premier tube de Toulon, des paramètres
géomécaniques pour les différentes couches de sols ont été proposés. A partir de
ces paramètres, les caractéristiques géotechniques à introduire dans les calculs
numériques (voir tableau 1) ont été définies.

Remblais

Colluvions

Socle

Figure 1 . Coupe géologique et instruments de mesures de la section instrumentée

2.3. Méthode d’excavation

Le tunnel sud de Toulon a été creusé selon la méthode « ADECO-RS » (Analysis of


the Controlled Deformation in Rock and Soil) conçue par Lunardi, (2008). Cette
méthode se base sur le principe qu’en contrôlant et en limitant les déformations dans
le noyau devant le front de taille, on peut garantir la stabilité au front et réduire les
déplacements dans le massif, jusqu’en surface dans le cas de tunnels superficiels.
Sur la base de cette méthode, une voute parapluie ou divergente (respectivement
avec une inclinaison de 6° ou 14°) et un boulonnage du front de taille ont été mis en
place. L’excavation a été réalisée avec une pelle-fraise ou un brise roche hydraulique
par passes de 1,5 m. Après chaque passe, un cintre de type HEB 180 et du béton
projeté fibré étaient installés. Dans la zone analysée, un radier contre-voûté (HEB
220) a été mis en place 39 m à l’arrière du front de taille.

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3. Retro-analyse numérique tridimensionnelle


Un modèle numérique tridimensionnel, calé sur les caractéristiques du tunnel Sud de
Toulon dans la zone de la section instrumentée, a été réalisé. L’objectif principal
étant de vérifier la possibilité, avec les hypothèses géomécaniques prises en compte,
de se caler sur les mesures enregistrées in situ en modélisant le processus réel
d’excavation, y compris les présoutènements. Cette étude a été réalisée avec le
code de calcul aux éléments finis PLAXIS3D (version 2010).

3.1. Géométrie du modèle

En considérant la symétrie du problème, seule une demi-section de la géométrie a


été modélisée (figure 2). Pour pouvoir négliger l’influence des bords, la taille du
maillage a été fixée à 150 m dans la direction longitudinale X (direction du
creusement) et transversale Y et de 70 m en profondeur. La couverture au dessus du
tunnel est de 25 m. Le maillage a été raffiné autour de l’excavation. Au final le
nombre de zones du maillage est d’environ 158 000 et il comporte 247 000 nœuds.
Le fond du modèle numérique a été bloqué dans les trois sens (X, Y, Z) alors que
seuls les mouvements horizontaux ont été fixés sur les faces latérales.

3.2. Paramètres géomécaniques du sol

Le comportement du sol a été représenté par le modèle élasto-plastique non linéaire


Hardening Soil Model (HSM). Hejazi (2008) a mis en évidence que, dans l’étude
d’excavations souterraines, ce modèle permet d’obtenir des déplacements de
surface qui se calent mieux sur les résultats in situ que des résultats obtenus avec un
modèle élastique linéaire comme Mohr-Coulomb. Les paramètres géomécaniques
utilisés dans le calcul sont présentés dans le tableau 1. L’état des contraintes
initiales dans le socle a été considéré isotrope en se basant sur les études réalisées
précédemment sur le site de Toulon par Constantin (1988) et Dias (1999).

Figure 2 . Modèle tridimensionnel du tunnel de Toulon

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Tableau 1 . Paramètres géomécaniques du sol

Profondeur Type de γ E50ref  Eoed


ref
c’ φ’ 
v K0
(m) sol (kN/m3) (MPa) (MPa) (kPa) (°) (°)

0 – 3,5 Remblai 19 1,6 4,8 2 20 0 0,2 0,5


3,5 – 5,9 Colluvions 20,8 40 120 10 30 0 0,2 0,5
> 5,9 Socle 24,2 240 720 40 25 0 0,2 1

3.3. Modélisation du (pré)soutènement et du processus d’excavation

Dans le modèle numérique, le béton projeté fibré au front, le soutènement en voûte


et le contre-radier ont été modélisés par des éléments plaques avec un
comportement élastique linéaire. Les paramètres mécaniques retenus dans le calcul
sont listés dans le tableau 2. En ce qui concerne la voûte et le radier, les paramètres
dérivent d’un calcul d’homogénéisation entre les caractéristiques du cintre et celles
du béton projeté fibré. La liaison entre le soutènement et le sol a été considérée
comme parfaite.

Tableau 2 . Paramètres mécaniques du soutènement

E épaisseur
Soutènement Description ν
(GPa) (m)
Parois tunnel HEB 180 (esp. 1,5 m) + 25 cm béton projeté 13,5 0,25 0,2
Contre-radier HEB 220 (esp. 1,5 m) + 30 cm béton 14 0,3 0,2
Front de taille 15 cm béton projeté 10 0,3 0,2

Les différents types de présoutènement (voûte parapluie + boulons au front), mis en


place sur le chantier, ont été modélisés par des éléments « embedded piles ». Ces
éléments rectilignes peuvent reprendre des efforts axiaux, des efforts tranchants et
des efforts de flexion. Ils interagissent avec le sol environnant par le biais d’une loi
d’interface. Grâce aux essais en traction réalisés dans le socle lors du creusement
du tunnel, une valeur réaliste de la résistance au frottement latéral unitaire entre le
boulon et le sol a pu être introduite (qs =135 kN/m).

La figure 3 et le tableau 3 montrent les principales caractéristiques des


présoutènements modélisés dans le calcul numérique. La demi-voûte parapluie
compte treize boulons autoforeurs (51/33) en acier, inclinés de 6° par rapport à
l’horizontale et renouvelés tous les 9 m. En ce qui concerne les boulons au front,
Dias et Kastner (2005) ont montré que c’est la raideur totale du boulonnage (E•S) qui
le caractérise. Par conséquent, l’étude a été réalisée en gardant la même disposition
et le même nombre de boulons au front. Les densités réelles de boulonnage pour la
zone avant (0,22 boulon/m2) et après la section instrumentée (0,18 b/m2) ont pu être
ainsi simulées en faisant varier proportionnellement le module et la résistance au
frottement latéral des boulons. Une longueur constante de 18 m des boulons a été
considérée.

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Tableau 3 . Caractéristiques des présoutènements

Boulonnage au front
Voûte parapluie
Caractéristiques
Boulons autoforeurs 51/33 Acier Fibre de verre
Module E (GPa) 210 210 40
Section (m2) 0,94 10-3 0,48 10-3 0,8 10-3
Inertie (m4) 0,19 10-4 0,32 10-7 ~0

Le creusement a été simulé avec 10 premières passes de 3 mètres et ensuite 60


passes de 1,5 mètres, soit un linéaire total de 120 m. Dans chaque phase, le béton
fibré sur le front de taille a été installé et le soutènement en voûte (cintre + béton
projeté) a été placé 1,5 m derrière le front. Le contre-radier, comme sur chantier, a
été mis en place avec un retard de 39 m par rapport au front de taille.

Figure 3 . Modélisation des présoutènements dans le modèle numérique

4. Comparaison entre les mesures in situ et les résultats numériques


La figure 4.a montre l’évolution des tassements de surface, mesurés sur des points
situés en surface sur l’axe du tunnel (dans la zone analysée), en fonction de
l’avancement du front de taille. L’amorce des tassements se produit 35 m environ à
l’avant du front de taille. Ensuite les déplacements s’accélèrent au passage du front
pour se stabiliser enfin autour de 20 mm, à 50 m de distance du front.
-55 -45 -35 -25 -15 -5 5 15 25 35 45
0
-4
-8
Tassements (mm)

-12
PM 847
PM 856 -16

PM 860 -20
PM 876 -24
PM 879 -28
PM 883
-32
Simulation 3D
-36
-40
Distance au front (m)
(a) (b)

Figure 4 . Tassements en surface – Mesures in situ et résultats numériques

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L’évolution des tassements obtenue avec le calcul numérique se cale parfaitement


dans le fuseau des mesures. De même, la modélisation tridimensionnelle semble
bien représenter l’allure de la cuvette transversale de tassements (figure 4.b).

L’analyse des mesures des mouvements de l’inclinomètre Sud (placé à 13 m de l’axe


du tunnel) ont mis en évidence des phénomènes intéressants.
Dans le plan de la section (voir figure 5.a), un basculement des premiers mètres de
l’inclinomètre vers le tunnel a été observé. En outre, un « ventre » s’est produit au
niveau de la zone excavée.
Dans le plan perpendiculaire à la section (figure 5.b), sur les 25 m supérieurs du
tube, les mouvements horizontaux après avoir basculé vers le tunnel qui était en train
de se rapprocher, se sont redressés après le passage du front et enfin ont rebasculé
vers le vide créé à l’avant de la section. Outre ce phénomène, un ventre s’est
développé au fur et à mesure de l’approche du front de taille mais, cette fois-ci, ce
déplacement est conservé après passage du front. Il représente en effet un volume
de terrain « perdu » qui ne peut pas être récupéré (Serratrice, 1999).
Ces mesures inclinométriques, ont ainsi mis en évidence que le champ de
déformations provoqué par le creusement du tunnel est tridimensionnel. L’approche
numérique 3D arrive à bien reproduire tous les phénomènes ci-dessus décrits.
Par ailleurs, le calage s’est montré satisfaisant même avec les autres types de
mesures (extensomètres, déformations et efforts sur le cintre).

Mouvements horizontaux (mm) Mouvements horizontaux (mm)


25 20 15 10 5 0 -5 -3 -1 1 3 5 7

-5 -5

-15
Profondeur (m)

-15
Profondeur (m)

-25
-25

-35
-35

5/03/2009 (front à 13 m)
5/03/2009 (front à 13 m)
-45 16/03/2009 (front à 0 m)
16/03/2009 (front à 0 m) -45
27/05/2009 (front à -95 m)
27/5/2009 (front à -95 m)
Simulation 3D
Simulation 3D -55
-55
(a – plan de la section) (b – plan perpendiculaire à la section)

Figure 5. Déplacements inclinomètre – Mesures in situ et résultats numériques

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5. Conclusion
La section instrumentée, installée sur le chantier du tunnel Sud de Toulon, a permis
d’analyser l’évolution des déformations du massif en fonction de l’avancement du
creusement. Les mesures inclinométriques, en particulier, ont mis en évidence que le
champ de déformation provoqué par le creusement du tunnel est tridimensionnel.
Un modèle numérique 3D a été ensuite réalisé, prenant en compte le
présoutènement réel mis en place et le phasage des travaux. Le calage très
satisfaisant avec les différentes mesures enregistrées in situ montre que la
modélisation numérique tridimensionnelle, avec discrétisation des inclusions, se
révèle un des outils les plus fiables pour simuler ce phénomène complexe. Elle
semble donc adaptée à la simulation des mouvements engendrés par le creusement
d’un tunnel, réalisés avec la technique des présoutènements.
Des études numériques 3D – 2D ont également été réalisées afin d’analyser
l’influence des différents systèmes de présoutènement sur les déformations du
massif (partie non présentée dans le présent article). Les résultats ont montré que le
boulonnage au front est essentiel dans la maitrise des déformations. L’effet de la
voute parapluie est en revanche plus limité en terme de déformation (l’influence de
l’augmentation de la section d’excavation venant réduire l’effet du présoutènement).
Sur chantier et dans un massif avec discontinuités, la voûte parapluie est néanmoins
très utile afin de limiter le risque d’instabilités en voûte (aspect sécurité du personnel)
et la formation de hors profils.

Références bibliographiques
Constantin, B., Durand, J.P., Thone M. (1988). Progrès technologiques dans le cadre de l’utilisation de
la méthode du prédécoupage mécanique à Toulon. Journées d’études Internationales de
Chambéry, Association Française des Travaux en Souterrain, Paris, 171–180.

Dias, D. (1999). Renforcement du front de taille des tunnels par boulonnage - Etude numérique et
application à un cas réel en site urbain. Thèse Doc. Lyon : INSA de Lyon, pp. 320.

Dias, D., Kastner, R. (2005). Modélisation numérique de l’apport du renforcement par boulonnage du
front de taille des tunnels. Canadian Geotechnical Journal, Vol. 42, 1656–1674.

Hejazi Y., Dias D., Kastner R. (2008). Impact of constitutive models on the numerical analysis of
underground constructions. Acta Geotechnica, Vol. 3, n° 4, 251–258.

Janin, J.P., Dias, D., Emeriault, F., Kastner, R., Le Bissonnais, H., Guilloux, A. (2011). Settlement
monitoring and tunneling process adaptation – case of South Toulon Tunnel. The seventh
International Symposium on "Geotechnical Aspects of Underground Construction in Soft Ground",
tc28 Rome, Rome.

Lunardi, P. (2008). Design and construction of tunnels – Analysis of controlled deformation in rocks
and soils (ADECO-RS). Berlin: Springer, pp.574.

Serratrice, J.F. (1999). Suivi du plot Chalucet, application à la prevision des tassements de surface
pendant le creusement du tunnel de Toulon, Journée de Mècanique des Sols et des Roches d’Aix
en Provence, pp. 31.

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