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Introduction

I – Définitions et concepts de base

 Biographie

 Analyse transactionnelle

II – Etats du moi

 Définition et classification

 Transactions

 Les besoins de base

 Les jeux et scénarios de vie en AT

III – Champs d’application

 Développement des personnes

 Développement des organisations


Conclusion

“Entre bonjour et au revoir”… Nous passons beaucoup


de notre temps en interaction avec les autres ; tout ce
temps est communication, qu’il s’agisse de messages
verbaux ou non verbaux. Ainsi, pour donner, demander,
refuser ou accepter “quelque chose“, nous devons
entrer en contact les uns avec les autres. Comment se
passe la relation ? Est-elle agréable ou non, efficace ou
improductive ? Suis-je entendu ou non ou mal ?
Semble-t-il y avoir un message caché derrière un
message apparent ? Dans quelles mesures la réaction
de mon interlocuteur dépend-elle de ma façon de
m’adresser à lui ?

En étant attentif aux mots prononcés, à la manière dont


ils sont dits (le ton, le volume de la voix), aux postures
corporelles et au cadre dans lequel la relation s’insère,
l’analyse transactionnelle a vocation à aider à la
compréhension - et, si besoin, à l’amélioration - de la
communication entre deux ou plusieurs personnes.

I – Définitions et concepts de base :


 Biographie d’Eric Berne :

Eric Berne naît à Montréal en 1910 de parents juifs émigrés d'Europe de


l'Est. Il étudie la médecine à l'Université McGill, puis la psychiatrie à
l'Université de Yale aux États-Unis, et devient citoyen américain. Établi
en Californie en 1946, il y élève sa famille tout en menant une carrière
très chargée en psychiatrie (hôpital, clinique, services-conseils pour
l'armée et cabinet privé).

Dans les années 1950, Berne est toujours inspiré par Freud, mais prend
ses distances par rapport à la psychanalyse. Il cherche à créer un outil
thérapeutique efficace et rapide, donc moins coûteux et accessible à
tous. Il met au point des concepts originaux dont il fait état dans
plusieurs articles scientifiques. Lors de la parution de son ouvrage
Transactional Analysis and Psychotherapy, en 1961, sa théorie fait déjà
parler d'elle dans les milieux psychothérapeutiques et psychiatriques.
En 1964, Berne et ses collègues fondent l'International Transactional
Analysis Association, qui existe toujours aujourd'hui.

 Analyse transactionnelle :

- L’analyse transactionnelle est une technique/méthode thérapeutique qui


permet à tout un chacun d’évaluer, et d’améliorer ses transactions : c’est
à dire les échanges que nous entretenons avec les autres, mais également
avec nous même (nos communications internes).
- L’analyse transactionnelle, créée par Eric Berne en 1956, consiste à
prendre en compte les différentes facettes de notre personnalité : « les
états de notre MOI », pour enfin mieux comprendre, mieux vivre et
résoudre nos conflits intérieurs et externes.
- L’analyse transactionnelle offre une grille d’interprétation des différents
« états de notre MOI ». Selon l’analyse transactionnelle, ce sont ces
« états » qui régissent à un moment donné notre communication ou celle
de nos interlocuteurs. Une meilleure gestion de ces états parvient à nous
libérer des contraintes et pressions liés à notre éducation et au contexte
dans lequel nous évoluons.

II – Etats du moi :
 Définition :

Berne a défini un état du Moi comme un « système cohérent de pensées,


d’émotions, et de comportements associés ». Du point de vue de la
structure de la personne, il distingue trois types d’états du Moi

 Classification des états du moi :

Le Parent correspond aux pensées, émotions, et comportements d'une


personne qu'elle a fait siens par imitation de figures parentales ou
éducatives marquantes.

L’Adulte caractérise les émotions, pensées et comportements qui sont


congruents avec la réalité de l’ici et maintenant.

L’Enfant correspond aux pensées, émotions, et comportements qui sont


une reviviscence de notre propre enfance.

Dans l'analyse de Berne, les termes Parent, Adulte et Enfant ne sont pas en relation avec l'âge
de la personne. Ex. : dans une classe un enfant qui réexplique la leçon à un de ses camarades
de la même manière que le fait son maître ou sa maîtresse active son État du Moi Parent.
Enfin, ils ne sont pas synonymes du ça, du moi et du surmoi de la psychanalyse freudienne.

 Le modèle structural des Etats du moi :

Les États du moi se visualisent par trois cercles superposés intitulés Parent, Adulte et Enfant
(l’usage de la majuscule signifie que nous parlons des États du moi et non d’un parent, d’un
adulte ou d’un enfant).

Pour Eric Berne la structure de la personnalité se compose (quel que soit


l’âge) de trois États du moi :

• Parent (P) : qui conserve l’ensemble des pensées + sentiments +


comportements de modèles parentaux et intégrés tels quels,
• Adulte (A) : qui conserve l’ensemble des pensées + sentiments +
comportements liés au “touché” de la réalité, à l’ici et maintenant,
• Enfant (E) : qui conserve l’ensemble des pensées + sentiments +
comportements tels que la personne les a vécus dans son enfance.

Cela signifie que, tout au long de sa vie, une personne :

Observe comment ses parents (ou grands-parents, tuteurs, puis une figure
spirituelle ou un grand professionnel) se comportent, ce qu’ils disent, ce
qu’ils transmettent de leurs émotions face aux différentes situations de la
vie. Ces observations lui serviront de modèles ultérieurement. Imaginez
qu’il s’agisse d’un “regard” tourné vers l’Autre,

Fait des expériences, appréhende la réalité de tous les jours et en


enregistre les conclusions. Ici, “le regard” vise devant et autour de soi.

A ses propres ressentis, émotions, et besoins, évolutifs par nature et


qu’elle va s’attacher à satisfaire avec plus ou moins de succès : “le
regard” est alors tourné vers soi.

Ainsi, à chaque instant nous abordons la réalité avec trois


possibilités : y plaquer des modèles (”être dans le Parent“), reproduire
des vécus personnels d’autrefois (”être dans l’Enfant”), ou prendre la
réalité telle qu’elle est - et non pas telle que nous voudrions qu’elle soit -
avec ce que nous sommes et non ce que nous avons été ou ce que nous
voudrions être (”être dans l’Adulte”).
P, A et E s’appellent les États du moi structuraux (pour la structure de la
personnalité) et concernent donc le contenu intrapsychique. Voyons à
présent les États du moi visibles de l’extérieur et que l’on nomme
fonctionnels. Ensuite, nous verrons l’articulation entre les deux.

 Le modèle fonctionnel des États du moi :

Il se visualise ainsi :

Vous retrouvez l’État du moi Parent mais avec d’un côté une partie
intitulée Parent Normatif (PNF) et l’autre Parent Nourricier (PNR), l’Adulte
n’est pas divisé et l’État du moi Enfant est scindé en deux parties : Enfant
Adapté (lui-même subdivisé en Enfant Adapté Rebelle (EAR) et Enfant
Adapté Soumis (EAS)) et Enfant Libre (EL).

La manifestation de ces États du moi est observable, c’est-à-dire qu’à


chacun de ces États du moi correspondent un comportement (ton, volume
de la voix, mimiques, gestuelles, postures…) et un vocabulaire
spécifiques.

Il n’y a pas de “bons” ou de “mauvais” États du moi, tous ont une fonction
différente essentielle et complémentaire. Voici les fonctions de chacun :

Parent Normatif : fonction de protection et de transmission de valeurs

Parent Nourricier : fonction de permission et d’encouragement

Adulte : fonction d’exploration de l’environnement

Enfant Adapté Rebelle : fonction d’opposition légitime

Enfant Adapté Soumis : fonction d’adaptation à l’environnement

Enfant Libre : fonction d’expression des besoins et des émotions de base

Exemples :
Parent Normatif : un enfant veut traverser la route alors qu’une voiture
arrive, un passant lui dit vivement : “Recule-toi !”, éventuellement en
accompagnant le geste à la parole,

Parent Nourricier : à un collègue qui vient de se voir confier une nouvelle


mission délicate : “Tu vas y arriver, le patron a raison tu es notre
meilleure ressource pour ce projet !” sur un ton chaleureux,

Adulte : chez un concessionnaire : “Combien coûte cette voiture ?” avec


un ton neutre,

Enfant Adapté Rebelle : quelqu’un me parle avec un ton que je n’accepte


pas, je lui dis avec vigueur : “Tu me parles sur un autre ton s’il te plaît“,

Enfant Adapté Soumis : sans raisons apparentes, un policier m’arrête et


me demande mes papiers ; sans poser de questions je les lui donne,

Enfant Libre : en pleine réunion de travail, un collègue propose une pause


parce qu’il a soif : “Allez hop, pause café !” sur un ton cordial et
dynamique.

En revanche, l’utilisation d’une manière excessive d’un État du moi,


sans nécessité par rapport à la situation, conduit à rendre
inopérationnelle l’usage de sa fonction : si une personne parle
régulièrement vivement à son enfant, celui-ci ne saura plus faire le
distinguo entre l’avertissement face à un danger avéré et une situation
banale, si quelqu’un fait systématiquement ce qu’on lui dit, il ne fera plus
la différence entre l’adaptation adéquate et ce que l’on nomme la
suradaptation, c’est-à-dire l’adaptation au détriment de ses propres
besoins, ou si un collègue interrompt une réunion toutes les deux minutes
parce qu’il a soif, il est probable qu’au bout d’un moment il n’aura plus
voix au chapitre.

 Les transactions :

Une transaction est le nom donné à un échange verbal et comportemental entre deux
personnes. On distingue le stimulus, ou message envoyé d'une personne à l'autre, de la
réponse de celle-ci. Les transactions peuvent ainsi être observées et analysées en termes
d'états du moi.

Il existe des transactions simples (complémentaires ou croisées) où se répondent


alternativement un état du moi seulement chez chacun des deux protagonistes, et des
transactions doubles où se répondent en apparence des État du Moi spécifiques (ex. Parent) et
en même temps, à un niveau sous-jacent, d'autres États du Moi (ex. Enfant).
 Transactions simples complémentaires :

Les transactions sont complémentaires lorsque les deux partenaires s'adressent à l'Etat du Moi
dans lequel l'autre se trouve.

Exemple 1 :

A : « Avez-vous pu rédiger le rapport ? »


B : « Oui - je suis sur le point de vous l'envoyer par courriel. » (Échange Adulte -
Adulte)

Exemple 2 :

A : « Voulez-vous vous passer de cette réunion et aller voir un film avec moi ? »
B : « Avec plaisir - Je n'en peux plus de travailler, que pourrions-nous aller voir ? »
(Échange Enfant - Enfant)

Exemple 3 :

A : « Tu aurais dû avoir fini de ranger ta chambre !" (Parent - Enfant) »


B : « Arrête de me pourrir la vie, je vais le faire !" (Enfant - Parent) »

Des échanges sur ce mode peuvent continuer indéfiniment. Évidemment, ils s'arrêtent au bout
d'un certain temps, mais ce mode de communication est stable.

 Les transactions simples croisées :

La communication s'arrête ou change de mode lorsque les transactions sont croisées :


lorsqu'une personne s'adresse à un autre État du Moi que celui dans lequel se trouve son
partenaire.

Exemple 1 :

A: "Avez-vous pu rédiger le rapport?" (Adulte - Adulte)


B: "Arrêtez de me pourrir la vie, je vais le faire !" (Enfant-Parent)

Cette transaction croisée est susceptible de causer des problèmes entre les personnes. "A"
pourrait répondre avec une transaction de Parent à Enfant, comme :

A: "Si vous ne changez pas d'attitude, vous serez viré !"

Exemple 2 :

A: "Est-ce que ta chambre est enfin rangée ?" (Parent-Enfant)


B: "Regarde, je suis en train de le faire." (Adulte - Adulte)
Cette transaction croisée change l'équilibre entre les protagonistes.

 Transactions doubles :

Dans ce type de transactions, une conversation se déroule à un niveau social, explicite, et en


même temps, d'autres transactions sont échangées à un niveau psychologique, non-dit.

Par exemple :

Message social AA : tu ne ranges pas tes chaussettes propres ?

Message caché PE : les chaussettes propres et repassées doivent être rangées dans un tiroir .

 Les besoins de base :

Eric Berne s’est interrogé sur nos besoins de base, qu’il a appelé “soifs” par analogie à la
nutrition. Avons-nous, au-delà de l’eau, de la nourriture ou de l’air, d’autres besoins aussi
importants, et donc vitaux, que ceux-là ?

1. La soif de structure : c’est le besoin d’avoir des limites. C’est en effet rassurant, de
savoir que l’on ne peut pas tout faire. C’est également le besoin de structurer le temps
d’une journée… Comme celui d’une vie, de savoir comment occuper ce temps entre
notre naissance et notre mort. Songez à l’ennui, à ces changements de vie (un
licenciement qui bouleverse votre rythme : et demain que vais-je faire ?). Or, cette soif
est à la fois “mentale“, mais également physique : revoyez un adolescent qui vient
vous dire pour la énième fois “j’sais pas quoi faire“, on peut dire de lui qu’il est
“mou” ; son dos est courbé, les épaules sont tombantes… Il s’affale à présent…
Structurer son temps c’est aussi un besoin biologique, comme la nourriture.

2. La soif de stimulation : c’est le besoin de “nourrir” ses cinq sens, de se sentir au


contact du monde et de la vie. Comparez n’importe quel bureau fermé sans fenêtre et
le même avec une fenêtre… Ça change tout, non ? A l’inverse, des bureaux en open
space risquent de “suralimenter“. Petit conseil : quand vous vous sentez déprimé, ne
restez pas chez vous, allez marcher, prendre un café, même seul(e) ; vous nourrirez
votre soif de stimulation, vous vous ferez du bien.

3. La soif de reconnaissance : c’est le besoin de se sentir reconnu par l’Autre. Cela va


du simple retour que j’attends lorsque je dis bonjour à quelqu’un, à l’amour que je
peux lire dans les yeux de mon amie. Cette soif “s’étanche” par les signes de
reconnaissance. La soif est variable selon chacun, certains vont avoir de grands
besoins de reconnaissance : ils pourront devenir comédiens et être applaudis tous les
soirs par un public conquis - ou ennemi public n°1 - d’autres moins : ils pourront
travailler en tant qu’archivistes ou à leur domicile.

Voici trois situations, n’hésitez pas à prendre le temps de les lire et de les imaginer :

1. Vous vous étiez endormi et à présent vous ouvrez les yeux. Il fait totalement noir,
vous n’entendez pas un bruit, vous êtes seul et vous ne savez pas où. Lorsque vous
étendez les bras autour de vous, rien. Vous vous levez, faîtes quelques pas prudents,
mais toujours aucun autre contact que le sol dur. Au bout d’un moment, vous risquez
un appel : personne ne vous répond. Ça fait longtemps maintenant que vous marchez,
mais tout est désespérément noir et vide… Je sais pas vous, mais moi je commencerais
à ne pas me sentir très très bien… Et puis tout à coup, toujours dans le noir et le
silence, vos mains viennent se poser sur ce qui semble être un mur ! Vous décidez de
le suivre : vous n’êtes peut-être pas entièrement rassuré, mais déjà vous allez mieux.

2. À présent, vous êtes dans une pièce aux murs blancs (où noirs mais c’est pour changer
un peu), éclairée par l’électricité, dont vous ne distinguez pas les contours. Personne
d’autre que vous. Et pas un son ne parvient à vos oreilles. Aucune odeur. Pendant
longtemps. Vos yeux sont éblouis par tout ce blanc sans contraste, vos mains
endolories à force de ne (quasiment) rien toucher. À un moment, là encore vous ne
vous sentirez probablement pas très bien. C’est d’ailleurs ce qu’on appelle la torture
par la privation sensorielle.

3. Cette fois, vous êtes au grand jour, dans une rue… et vous n’êtes pas seul ! Chouette
des gens ! Sauf qu’étrangement personne ne vous regarde, ne fait attention à vous.
Étrange… Vous faîtes un sourire, personne ne vous le rend, vous demandez l’heure, la
personne passe son chemin comme si de rien n’était… Vous avez alors la désagréable
sensation d’être transparent(e), voire de ne pas exister.

 Les jeux et les scénarios de vie en AT :

 Le scénario de vie :

Le concept de scénario est très important en analyse transactionnelle. Selon Berne, la vie de la
personne est agencée selon un scénario programmé et inconscient. La façon dont on se perçoit
(position de vie) combinée à l’éducation que l’on a reçue (injonctions permission) donne
naissance à des choix, des comportements, des valeurs, des attentes, des craintes ou des
désirs qui nous conduisent à reproduire les mêmes schémas à vivre les mêmes histoires avec
les mêmes personnes... Il s’agit de plans de vie préconscients qui se déroulent sur des mois,
des années, voire sur une vie entière.

L'analyse transactionnelle décrypte ces processus et tente d'aider la personne à sortir de ces
boucles. (La théorie des scénarios rappelle le principe de répétition des Freudiens).

Exemple : Une femme divorce parce que son mari est violent. Quelques années plus tard, elle
épouse un autre homme qui sera, pour son plus grand désespoir, violent également. On dira
qu’elle n’a pas eu de chance… Est-ce bien sûr que la chance ait quelque chose à voir là
dedans ?

A son tour sa fille est victime des mêmes faits. Après un travail long sur elle-même elle
découvre qu’elle est attirée par les personnes en difficultés car elle s’est donnée comme
mission inconsciente de les sauver, ce qui l’a conduit à rencontrer toujours les mêmes types
de personnes et à revivre les mêmes situations. Elle a transmis ces valeurs et son scénario à sa
fille.

Les scénarios, pour être suivis, ont besoin d’exemples à suivre de modèles : Ce peut être la
mère, le père, l’oncle ou le cousin qui a tout réussi, ou des héros de contes de fées (Cf.
Bettelheim)

La connaissance des scénarios présente un intérêt limité dans la communication


interpersonnelle sauf lorsqu’il s’agit de communiquer avec une personne avec qui vous
passez beaucoup de temps : collègue de travail, famille, soi-même...

 Les jeux :

Les jeux ou stratagèmes sont les jeux psychologiques que nous jouons avec notre entourage
de manière consciente ou inconsciente. Dans tout jeu, il y a manipulation d’une personne
par une autre. (En général une personne laisse penser qu’il agit pour une raison et en
réalité ses mobiles sont autres).

Exemple:

Julie s’adresse à son petit frère en lui montrant une part de gâteau :

- «Tu la veux» lui demande t-elle

- «Oui», répond le petit garçon crédule.

- «Et bien tu ne l’auras pas ».

Ce faisant, elle mange le gâteau. Ne vous y trompez pas, le bénéfice c’est la tête déçue du
petit frère !

Le jeu est un ensemble de transactions doubles (jeu social) dans lequel il y a un piège tendu
dans lequel la «victime» s’engouffre plus ou moins malgré elle.

Exemples de jeux courants :


• Sauveteur : "Je peux t'aider", "Allez laisse moi faire à ta place ", "Je veux seulement
t'aider"... La personne laisse penser qu’elle agit par esprit désintéressé pour aider
l’autre alors qu’elle agit d’abord pour flatter son ego et se donner bonne conscience. Si
la victime vient à refuser l’aide le sauveteur se met en colère ou est vexé.

• Victime : "Ça n'arrive qu'à moi", "Mais qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça", "J'ai
jamais de chance", "pardonne-moi", "j'essaie mais je n'y arrive pas " ... La personne
se fait passer pour une victime pour obtenir autre chose.

• Persécuteur : " Tu veux ma mort", "Tu veux vraiment que je parte", "Toi, toi il n'y en a
que pour toi", "Tu n'es pas assez bien pour " ... Le persécuteur fait croire à sa victime
qu’elle est la cause de ses malheurs alors que le persécuteur agit d’abord pour son
plaisir personnel.

Exemple :

Supérieur : «Je ne veux être dérangé sous aucun prétexte» (la personne se met dans une
situation impossible)

Secrétaire : Monsieur un appel urgent

Supérieur : Il se met en colère et rappelle la consigne => «Regarde ce que tu m’as fait faire!»

Concrètement, repérez les jeux dans lesquels on vous fait entrer. Ceci vous évitera d’être
victime de manipulation.

Ou demandez-vous pour quelles raisons vous avez accepté d’être victime alors que vous aviez
flairé le piège?

III – Champs d’application :

 Développement de personnes :

Désigné par la lettre P. L’AT est ici mise au service d’un travail thérapeutique pour résoudre
un problème, savoir qui l’on est, mieux comprendre la relation à son conjoint, ses enfants ou
ses parents. Le psychothérapeute se réfère ici à la vision de la personnalité que propose l’AT
et l’utilise dans sa propre communication avec son patient. En début de thérapie, le patient et
son thérapeute définissent ensemble un contrat thérapeutique en fonction des objectifs et
besoins du patient, la durée du travail thérapeutique peut être en conséquence brève ou
longue.
Elaborée à partir d'une expérience clinique, l'AT conserve pour domaine privilégié le
développement des personnes :

 Psychothérapie individuelle ou en groupe

 Psychothérapie de couple, voire familiale

 Conseil en stratégie personnelle, pilotage de carrière

 Développement des organisations :

Désigné par la lettre O. L’AT permet d’intervenir au sein d’une structure (entreprises privées
ou publiques, collectivités locales, associations…) à deux niveaux : la personne ou
l’organisation elle-même. C’est un outil privilégié pour de nombreux consultants, coachs et
formateurs en entreprise. Les possibilités d’application sont vastes : redonner à l’Humain
toute sa place au sein d’une structure, allier les besoins de la personne à ceux du groupe,
optimiser la relation entre collègues ou dans le cadre d’une hiérarchie …

Une entreprise ou une institution peuvent être regardées comme un organisme humain. A ce
titre l'AT s'avère là encore particulièrement opérationnelle :

 Radioscopie de l'entreprise ou d'un service (analyse qualitative)


 Elaboration et application de plans d'améliorations
 Analyse et résolution des blocages et clivages entre personnes et entre services
 Communication interne et externe : projet d'entreprise, marketing, publicité
 Gestion des ressources humaines, en matière de recrutement et de constitution
d'équipes

Pour conclure, Depuis plus de trente années l'approche


de l'Analyse Transactionnelle est ainsi utilisée pour le
développement de soi, les bilans de compétences, la
dynamique des groupes.
L’analyse transactionnelle permet de définir un mode
de communication, le plus efficace possible, en fonction
de notre vis-à-vis cependant cette technique emploie
des méthodes qui peuvent favoriser l’isolement, la
manipulation des personnes qui se placent entre les
mains d’un praticien de l’A.T : "Quand ces techniques
sont mal comprises, ou quand elles sont mises en
application par des personnes mal formées, ou dénuées
de prudence et de scrupules, le pire est à craindre.

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