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Epistasie:

Interaction des gènes


Par Mme Hamini Faiza
2019/2020
Plan
Introduction
Exemple de caractère oligo-gènique
Définition de l’épistasie
1. Epistasie récessive simple
2. Epistasie récessive double
3. Epistasie dominante simple
4. Épistasie dominante double sans effet cumulatif
5. Épistasie dominante double à effet cumulatif 
6. Épistasie dominante et récessive 
Introduction
 Certains caractères sont affectés par un
ou quelques gènes (mono-génique et
oligo-gèniques) comme: la couleur des
yeux, groupe sanguin, couleur des
haricots, résistance qualitative face a un
pathogène,…,etc.

 D’autres par de nombreux gènes


(multigéniques ou polygéniques)
comme: la taille, le poids, la résistance
quantitative face a un pathogène, …, etc.
Exemple de deux gènes qui gouvernent
un seul caractère sans épistasie
o Le croisement entre une souris agouti et une
souris à pelage brun, donne une génération F1
qui n’est constituée que de souris agouti. La
deuxième génération obtenue par croisement
des individus de la F1 donne : 9 souris agouti, 3
souris cannelle, 3 souris noires et une souris à
pelage brun.

o Deux gènes gouvernent la coloration du pelage


des souris. Dans la F2 on retrouve une
disjonction phénotypique
classique : 9:3:3:1 (comme si deux paires
d’allèles gouvernaient deux caractères). Ici
deux gènes gouvernent un même caractère
Définition de l’épistasie
o Les proportions phénotypiques classiques 9:3:3:1
observées dans la F2 d’un dihybride, peuvent être
modifiées (en proportions). Ces modifications sont dues à
des interactions entre les gènes impliqués dans les
mêmes voies biochimiques.

o Quand il y’ a épistasie entre deux loci, on obtient toujours


moins de quatre classes phénotypiques habituellement
retrouvées dans la F2 d’un croisement bifactoriel.

o Le gène situé à un locus qui supprime ou masque l’action


d’un gène situé à un autre locus est appelé épistasique
(épistatique). Le gène ou locus dont l’expression a été
supprimé est appelé hypostasique (hypostatique).

o Il existe 6 types d’epistasies:


1. Epistasie récessive simple
o Si le génotype récessif d’un locus (aa) empêche
l’expression des allèles du locus B, on dit que le
génotype aa exerce une épistasie récessive sur le
locus B (B /b). Les allèles du locus
hypostasique B (B /b) ne pourront s’exprimer qu’en
présence de l’allèle dominant « A ».

o Ainsi, les proportions phénotypiques ; 9 :3 :3 :1


deviennent ; 9 :3 :4

o Génotypes et proportions :9A-B- : 3 A-bb : 4 (1 aabb,


1 aaBB, 2 aa Bb)

o Phénotypes et proportions : 9 [AB] : 3 [Ab] : 4 [a-].


Exemple
 le croisement entre une souris grise et une
souris albinos donne une F1 constituée par
des individus à robe grise, et une F2 formée de
: 9 à robe grise : 3 à robe noire et 4 à robe
albinos. Interprétez.
Interprétation
 La F1 est à 100% homogène, la 1ère loi de Mendel est donc
vérifiée.

• Les proportions phénotypiques de la F2 indiquent qu’il s’agit


d’un dihybridisme avec épistasie récessive simple : interaction
entre deux gènes qui codent pour un même phénotype, la
coloration.

• La 3ème loi de Mendel est vérifiée : indépendance génétique.

• Cas de dominance :
A : dominant, représente la pigmentation possible.
a : récessif, représente l’impossibilité de pigmentation.
B : dominant représente la coloration grise.
b : récessif, représente la coloration noire.
 Nous pouvons présenter « B » et « b » comme des allèles
qui ne peuvent déterminer la production de leurs
pigments respectifs qu’avec la collaboration de « A »

 On peut imaginer que « B » et « b » sont chacun


responsables de la production du précurseur d’un
pigment et que ces précurseurs (enzymes fonctionnels)
nécessitent la présence d’une substance ou enzyme qui
les activent dont la production est sous contrôle de « A ».

 « a » à l’état homozygote ne permet pas la production de


cette substance complémentaire ou de cette enzyme. Ce
qui suppose que « aa » empêche l’expression de   « B » et
« b ».

 a est donc épistasique sur « B » et « b ». Comme « a » est


récessif par rapport à « A » l’épistasie qu’il détermine est
dite récessive.

 Conclusion: deux enzymes codés par des gènes séparés


sont impliqués dans la production de pigments
responsables de la coloration.
2. Epistasie récessive double
o Les rapports phénotypiques de la F2
deviennent 9 : 7 dans le cas ou deux
génotypes homozygotes récessifs à
chacun des deux locus s’expriment par le
même phénotype.

o Les génotypes aaB- , A-bb et aabb se
traduisent par le même phénotype.

o Quand les allèles dominants sont présents


ensembles aux 2 locus, il y’ a
complémentation et apparition d’un
phénotype différent 
Exemple
o on croise deux variétés de pois
se senteur (Lathyrus odoratus)
à fleurs blanches. La F1 est
constituée uniquement de fleurs
pourpres et en F2 on obtient 9
individus à fleurs pourpres et 7
à fleurs blanches.
Interprétation
• La première génération F1 est à 100% homogène, toute à
fleurs pourpres, les parents sont donc purs, la première loi
de MENDEL est vérifiée.

• La deuxième génération F2 indique qu’il s’agit d’un


dihybridisme avec interaction entre deux gènes qui codent
pour un même phénotype. L’interaction est de de type
épistasique. Le rapport 9:3:3:1 est modifié en un rapport ; 9 :
7, indiquant qu’il s’agit d’une épistasie récessive double. La
3ème loi de Mendel est vérifiée : la loi d’indépendance
génétique.

• Donnons les symboles :


A: est le pigment pourpre, domine a.
B: est le pigment pourpre également et domine b.
a : empêche la pigmentation ou l’action de B ( a à l’état
homozygote est épistasique sur B).
b : empêche la pigmentation ou l’action de A. b à l’état
homozygote est épistasique sur A.
a et b s’expriment par le même phénotype
• Pour que les pigments pourpres soient produits, il faut la
présence de deux substances complémentaires, l’une étant
produite par « A » et l’autre par « B ».

• Ainsi, il y’ aura la production de pigments pourpres par tous


les génotypes constitués par au moins un « A »  et un « B » (
9A-B-).

• Pour A-bb : ils n’ont qu’un enzyme fonctionnel « A » et ne


peuvent réaliser la pigmentation.

• Pour aaB- : ils n’ont qu’un enzyme fonctionnel « B » et ne


peuvent réaliser la pigmentation.

• Pour aabb : ils n’ont aucun enzyme fonctionnel et ne


peuvent réaliser la synthèse du pigment pourpre.

• On parle ici d’une épistasie récessive double et également


une complémentation car il faut la présence de deux allèles
dominants A et B ensembles pour produire le pigment
pourpre.
3. Épistasie dominante simple
o Si l’allèle dominant d’un locus (gène)
« A » est responsable de l’expression d’un
certain phénotype quelle que soit l’allèle
présent à l’autre locus (B,b), on dit que le
locus A est épistasique sur le locus B. 

o Cette épistasie est dominante, car l’allèle


«A»  peut s’exprimer en présence de
« B»  et   « b ».

o Les allèles du locus hypostasiques (B,b) ne


pourront s’exprimer que chez les individus
homozygotes récessifs pour le locus (a)
Exemple
• Parent :  Violet x  rouge

F1 :                       Violet

F2 : 12 violets : 3 rouges : 1 blanc.


Interprétation

A détermine la coloration violette .


B détermine la coloration rouge
A est épistasique sur B et b
4. Épistasie dominante double
sans effet cumulatif
o Si les allèles dominants à chacun des deux
locus s’expriment par le même phénotype,
on parle d’épistasie dominante double.

o « A » est épistasique sur « b » 


o « B » est épistasique sur « a »
 5. Épistasie dominante double
à effet cumulatif 
o La présence d’un allèle dominant (à l’état
homozygote ou hétérozygote) à l’un ou
l’autre des locus (mais non les deux à la
fois) se traduit par le même phénotype.

o De plus, les allèles dominants lorsqu’ils sont


présents ensembles produisent un
phénotype à effet cumulatif. A-bb et aaB-
produisent le même phénotype
Exemple
o Une variété rouge homozygote est croisée
par une variété blanche donne en F1 des
grains rouges et en F2 : 9 rouges : 6 marrons
et 1 blanc.

o  La coloration rouge des grains de blé est


due au génotype R-B-. La coloration blanche
au génotype doublement récessif rrbb.

o Les génotypes R-bb et rrB- donnent des


grains marrons.
Interprétation

R détermine la coloration marron


B détermine la coloration marron
R est épistasique sur bb.
B est épistasique sur rr.
 6. Épistasie dominante
et récessive
o Lorsque le même phénotype est obtenu soit
par la présence d’un génotype dominant à
un locus (A-), soit par celle du génotype
récessif à l’autre locus (bb), on observe
seulement deux phénotypes en F2.

o Dans ce cas, les individus : A-B-, A-bb et


aabb ont le même phénotype, et les
individus aaB- un autre phénotype
Exemple 
o chez la poule, un croisement entre
un individu de race Leghorne
blanche par un individu de race
Wyandotte blanche s’exprime par
une F1 entièrement blanche et une
F2 faite de 13 individus blancs
et 3 pigmentés.
Interprétation 
o Ces résultats peuvent-être interprétés en supposant 2
épistasies, l’une dominante et l’autre récessive.

o Le rapport 13:3 semble être une modification du rapport


dihybride 9:3:3:1 dans laquelle tous les génotypes contenant
au moins un A (au nombre de 12) et le génotype aabb
produisent le même phénotype blanc, alors que les autres au
nombre de 3 produisent un plumage pigmenté (aaBB+ 2 aaBb).
Exercice d’application

• On croise deux lignées pures de


pois blancs et l'on obtient en F1
100% de pois colorés pourpres.

• Combien de pois blancs et de pois


colorés obtiendra-t-on théoriquement
sur 100 F2?
Solution
 L'expression de la couleur des pois peut être inhibée à
différents niveaux de sa synthèse, et la couleur blanche
peut être obtenue par différentes mutations. Définissons
théoriquement deux caractères A et B dont l'expression
normale du gène est nécessaire pour la synthèse du
colorant pourpre: un pois n'est pourpre que s'il possède au
moins un allèle normal dominant pour chacun de ces deux
caractères. Si les lignées parentales sont pures, elle sont
homozygotes, et, sachant que leur croisement donne des
pois colorés, elles ne sont pas mutées au niveau du même
caractère. Par contre, la mutation de chacune d'elle est
compensée par un allèle normal provenant de l'autre
parent: c'est un cas d'épistasie récessive double.

 Le croisement parental AA,bb X aa,BB donne 100% de


Aa,Bb, tous colorés.

 Le croisement des F1 Aa,Bb X Aa,Bb donne 9/16 de F2


possédant au moins un "A" et un "B", donc colorés, et 7/16
de blancs. Sur 100 individus cela donne 56 plantes à pois
colorés et 44 blancs.
Merci de votre
attention
Glossaire
• Oligo = quelques
• loci = locus
• Agouti =

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