Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
gestion
administrative
du personnel
Cet enjeu, met également, l’accent sur les capacités des supérieurs ou cadres
et des agents à collaborer activement pour développer l’organisation, décloisonner les servi-
ces.par le dialogue, accorder plus de place à la créativité et à l’innovation, proposer des solu-
tions d’amélioration de la performance et, par la même occasion, augmenter la satisfaction du
personnel.
- Spécifiques ;
- Quantifiés et mesurables ;
- Réalisables ;
- Réalistes ;
- Définis dans le temps.
Pour s’épargner des désagréments regrettables, les fonctionnaires doivent
s’imprégner, d’abord, de leurs droits et obligations pour éviter des conflits très souvent dus à
la méconnaissance de la réglementation en la matière. C’est la raison qui motive le placement
au premier chapitre du statut général de la fonction publique.
Est fonctionnaire l’agent qui, nommé dans un emploi public, a été titularisé dans
un grade de la hiérarchie administrative.
La titularisation est l’acte par lequel le fonctionnaire est confirmé dans son poste.
De même que le grade est distinct de l’emploi, il est le titre qui confère à son titu-
laire la vocation d’occuper des emplois correspondants.
- d’exécution …………………………Groupe D
Outre les emplois correspondant à des grades de fonctionnaires, il est créé des pos-
tes supérieurs.
Les postes supérieurs sont des emplois spécifiques d’encadrement à caractère struc
turel ou fonctionnel. Ils permettent d’assurer la prise en charge de l’encadrement d’activités adminis
tratives et techniques, au niveau des institutions et administrations publiques. Ces postes sont créés
par les statuts particuliers, s’agissant de postes à caractère fonctionnel et par les dispositions règle-
mentaires relatifs à la création et à l’organisation des institutions et administrations publiques, s’agis
sant de postes à caractère structurel.
Les conditions de nomination aux postes supérieurs sont fixées par voie règlemen-
taire, la nomination est réservée aux fonctionnaires. Les titulaires de ces postes bénéficient, en plus
de la rémunération rattachée à leur grade, d’une bonification indiciaire, selon des modalités fixées
par voie règlementaire.
Les modalités de recrutement des agents contractuels, leurs droits et obligations, les élé-
ments constitutifs de leur rémunération, les règles relatives à leur gestion, ainsi que le régime disci
plinaire qui leur est applicable sont fixés par voie règlementaire
Ces agents sont recrutés, selon le cas et en fonction des besoins, par voie de contrat à du-
rée déterminée ou indéterminée, à temps plein ou à temps partiel. Les emplois qu’ils occupent ne
leur confèrent ni la qualité de fonctionnaire, ni le droit à une intégration dans un grade de la fonc-
tion publique.
Le fonctionnaire a droit :
-2-
Le fonctionnaire doit s’abstenir de tout acte incompatible avec la nature de ses
fonctions, même en dehors du service et d’exercer ses fonctions en toute loyauté et impartialité. Ain
si qu’il est tenu d’avoir, en toute circonstance, une conduite digne et respectable.
Le fonctionnaire, dont le conjoint exerce une activité privée lucrative, à titre profes-
sionnel, doit faire une déclaration à l’administration dont il relève. L’absence de cette déclaration
constitue une faute professionnelle passible de sanctions disciplinaires conformément à la réglemen
tation en vigueur.
Tout fonctionnaire, quelque soit son rang dans la hiérarchie administrative, est res-
ponsable de l’exécution des tâches qui lui sont confiées. La responsabilité propre de ses subordon-
nés ne le dégage nullement des responsabilités qui lui incombent.
Enfin, Le fonctionnaire doit agir avec correction et déférence dans ses relations
avec supérieurs hiérarchiques, ses collègues et ses subordonnés ainsi qu’avec les usagers du service
public avec courtoisie et diligence.
I.6.- Le recrutement :
Le recrutement des fonctionnaires est soumis au principe de l’égal accès aux em-
-3-
plois publics De même, que le recrutement de tout fonctionnaire est subordonné aux conditions sui-
vantes :.
Les statuts particuliers peuvent préciser, en tant que de besoin, et compte tenu des
spécificités inhérentes à certains corps, les conditions de recrutement.
L’age minimum pour l’accès à un emploi de la fonction publique est fixé à dix huit
(18) ans révolus.
Les candidats aux concours (a, b et c) sont déclarés admis par un jury, qui établit
une liste de classement par ordre de mérite
-4-
Tous les actes concernant la situation administrative du fonctionnaire lui sont noti-
fiés. Les actes administratifs portant nomination, titularisation, promotion et cessation de fonctions
sont publiés dans un bulletin officiel de l’institution ou de l’administration publique concernée
Tout candidat recruté dans un grade de la fonction publique est nommé en qualité
de stagiaire. Toutefois, les statuts particuliers peuvent, compte tenu des qualifications élevées requi
ses pour l’accès à certains grades, prévoir la titularisation directe dans le grade.
Le stagiaire est astreint, selon la nature des tâches inhérentes au grade auquel il ap-
partient, à l’accomplissement d’un stage probatoire d’une durée d’une année.
A l’issue de la période de stage, prévue ci-avant, les agents stagiaires sont soit titu-
larisés, soit astreints à une prorogation de stage, une seule fois, pour une même durée, soit licenciés
sans préavis ni indemnité.
La période de stage est une période d’activité. Elle est prise en compte dans le cal-
cul de l’ancienneté pour la promotion, l’avancement et la retraite.
* Au détachement ;
* A la mutation ;
* A la mise en disponibilité ;
* A l’éligibilité aux commissions paritaire, de recours ou un comité technique
b)- la titularisation :
* L’avancement ;
* La promotion ;
* L’octroi d’avantages liés au rendement et à la performance ;
* L’octroi de distinctions honorifiques et récompenses.
L’évaluation est fondée sur des critères objectifs destinés à apprécier notamment :
Les statuts particuliers peuvent prévoir d’autres critères compte tenu des spécifici-
tés de certains corps.
d)- La formation :
* Sur titre, parmi les fonctionnaires qui ont obtenu au cours de leur carrière les
titres et diplômes requis ;
* Au choix, par voie d’inscription sur liste d’aptitude, après avis de la commis-
sion paritaire, parmi les fonctionnaires justifiant l’ancienneté requise. Dans ce
cas, le fonctionnaire ne peut bénéficier de deux promotions consécutives.
-6-
La gestion de la carrière des personnels est assurée dans le cadre d’une politique
de gestion prévisionnelle des ressources humaines consacrée à travers des plans annuels de gestion
des ressources humaines et des plans annuels ou pluriannuels de formation et de perfectionnement.
Le fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, a fait preuve d’un acte de
bravoure, dûment établi, ou d’efforts exceptionnels ayant contribué à améliorer la performance du
service, peut bénéficier, après avis d’une commission ad hoc placée auprès de l’autorité ministériel-
le compétente, d’une distinction honorifique et/ou d’une récompense sous forme de médaille de mé-
rite ou de courage et de brevets ministériels.
-7-
Chapitre II.- La gestion administrative pratique :
II.1.- Généralités :
Compte tenu de l’importance des effectifs, généralement, cette mission est confiée
ou dévolue à une structure d’action et de conseil dite Service du Personnel ou Bureau du Person-
nels.
Le ou les chargé(s) de cette structure assure(nt) les relations avec les services ex-
ternes (Fonction publique, C.N.A.S., C.N.R., Agences de l’emploi ? Etablissements et Ministère).
a)- Mettre en œuvre une politique de personnel dont les principaux éléments
sont :
- Le recrutement ;
- La formation ;
- Le perfectionnement ;
- Les promotions ;
- Les relations socio-professionnelles.
C’est, uniquement, sur la base des postes accordés pour chaque année budgétaire, que
l’autorité investie du pouvoir de nomination est habilitée au pourvoi, conformément aux disposi-
tions de l’ordonnance 06.03 du 15 Juillet 2006 portant statut général de la Fonction Publique et des
textes pris pour son application (statuts particuliers et autres).
II.2.- Recrutement :
Les actes et pièces constituant le dossier sont variés et concernent plusieurs types
d’informations par nature provenant du fonctionnaire et/ou de l’Autorité administrative.
1.- Sous-dossier personnel (renfermant tous les documents fournis par l’agent)
2.- Sous-dossier administratif (renfermant tous les documents établis par l’autorité)
3- Sous-dossier Stages et perfectionnements et inspections (attestations)
4.- Sous-dossier notation et avancements (fiches notation + extraits d’avancement)
5.- Sous-dossier congés (détente, exceptionnel et maladie)
6.- Sous-dossier discipline (sanctions et rapports disciplinaires)
7.- Sous-dossier divers (documents n’ayant pas de lien avec les six premiers)
Tout candidat recruté dans un grade de la fonction publique est nommé en qualité
de stagiaire. Toutefois, les statuts particuliers peuvent, compte tenu des qualifications élevées requi
ses pour l’accès à certains grades, prévoir la titularisation directe dans le grade.
Le stagiaire est astreint, selon la nature des tâches inhérentes au grade auquel il ap-
partient, à l’accomplissement d’un stage probatoire d’une durée d’une année.
A l’issue de la période de stage, prévue ci-avant, les agents stagiaires sont soit titu-
larisés, soit astreints à une prorogation de stage, une seule fois, pour une même durée, soit licenciés
sans préavis ni indemnité.
La période de stage est une période d’activité. Elle est prise en compte dans le cal-
cul de l’ancienneté pour la promotion, l’avancement et la retraite.
* Au détachement ;
* A la mutation ;
* A la mise en disponibilité ;
* A l’éligibilité aux commissions paritaire, de recours ou un comité technique
II.5.- Titularisation :
La liste d’aptitude est établie, pour les fonctionnaires (corps communs, O.P.et
conducteurs automobiles) non astreint à une inspection de titularisation, sur la base d’une notice de
fin de stage établie par le responsable hiérarchique qu’il fera accompagner d’un rapport sur la maniè
re de servir.
Par contre, les personnels enseignants, d’encadrement et de soutien technique et
pédagogique, surveillants, d’intendance, d’inspection, d’orientation, d’évaluation et d’insertion pro-
- 10 -
fessionnelle,sont soumis, à l’issue du stage probatoire à une inspection de titularisation, conformé-
ment à l’article 14 du décret exécutif n° 09.93 du 22.02 et des dispositions de l’arrêté ministériel
n° 793 du 09.11.1994 portant modalités de titularisation de certains corps de fonctionnaires apparte-
nant au secteur de la formation professionnelle.
Pour ces personnels, l’inscription sut la liste d’aptitude est faite sur la base du pro-
cès verbal dressé par la commission d’examen de titularisation, conduite par un inspecteur, qui doit
être accompagné d’un rapport sur la manière de servir établi par le responsable hiérarchique.
Cette liste est établie, sous forme de tableau sur lequel est ou sont porté (s) le ou les
candidat (s) à la titularisation, sur la base
II.6.- L’avancement :
* L’avancement ;
* La promotion ;
* L’octroi d’avantages liés au rendement et à la performance ;
* L’octroi de distinction honorifiques et récompenses.
Elle est, aussi, basée sur des critères objectifs destinés à apprécier notamment
Sans exception aucune, tous les fonctionnaires titulaires sont notés administrati-
vement chaque année qu’ils aient ou non l’ancienneté exigée pour passer d’un échelon à un autre.
- 11 -
II.7.- Avancement :
* L’avancement systématique ;
* L’avancement sur inscription au tableau d’avancement.
Il est prononcé par voie de décision individuelle établie par l’autorité ayant le
pouvoir de nomination lorsque le travailleur accomplit la période règlementaire d’activité, à comp-
ter de la date de sa nomination (accès au premier échelon).
Ces avancements (après le premier échelon) sont approuvés par les comissions
compétentes sur la base des dossiers préparés par le service du personnel.(tableaux d’avancement et
fiches de notation ).
Les travaux des commissions paritaires sont, en matière d’avancement, sont tou-
jours arrêtés au 31 décembre de l’année considérée (Le reliquat est toujours excédentaire)
Une fois les tableaux d’avancement approuvés, il sera établi la décision portant
approbation des tableaux signé par l’autorité ayant le pouvoir de nomination sur la base du procès
verbal des commissions paritaires. Ensuite, il est établi les extraits individuels d’avancement sur le
vu de la décision portant approbation des tableaux d’avancement.
- Au choix, par voie d’inscription sur liste d’aptitude, après avis de la commission
paritaire compétente, parmi les fonctionnaires justifiant l’ancienneté requise ;
Par ailleurs, il est entendu que le fonctionnaire ne peut bénéficier de deux promo-
tions consécutives, par voie d’inscription sur liste d’aptitude.
Aussi, le fonctionnaire promu selon les modalités, ci-avant énumérées, est dispensé
de stage.
Enfin, la gestion de la carrière des fonctionnaires est assurée dans le cadre d’une
politique de gestion prévisionnelle des ressources humaines consacrée à travers des plans annuels
de gestion des ressources humaines (P.G.R.H.) et des plans annuels et pluriannuels de formation et
de perfectionnement.
L’obligation est faite à tous les travailleurs de suivre les cours, cycles ou action
de formation ou de perfectionnement organisés dans le cadre des besoins de l’organisme afin pour
actualiser, approfondir ou accroître les connaissances générales, professionnelles et technologique
qui lui sont nécessaires pour l’accomplissement des ses tâches.
- 13 -
Les cas de cessation de la relation de travail résultent de :
La cessation définitive d’activité est prononcée dans les mêmes formes que la
nomination.
A titre d’exemple :
II.10.1- La démission :
La démission est un droit reconnu au fonctionnaire qui s’exerce dans les conditions
prévues par le statut général de la Fonction Publique. Elle peut résulter que d’une demande écrite du
fonctionnaire marquant sa volonté non équivoque de rompre définitivement le lien qui l’unit à l’Ad-
ministration.
La démission n’a d’effet qu’autant qu’elle a fait l’objet d’une acceptation expresse
par l’autorité investie du pouvoir de nomination, laquelle doit rendre sa décision dans un délai
maximal de deux (02) mois à compter de la date de dépôt de la demande.
Toutefois, l’autorité investie du pouvoir de nomination peut, pour des raisons impé
rieuses de service, différer l’acceptation de la demande de démission de deux (02) mois, à compter
de la date d’expiration du premier délai.
Il n’intervient que dans les cas de fautes professionnelles graves commises par le
travailleur. Pour la détermination du degré de la gravité de la faute, l’Administration devra tenir
compte des circonstances dans lesquelles la faute s’est produite, de son étendue et du préjudice cau-
sé, ainsi que, de la conduite que l’agent adoptait jusqu’à la date de la faute dans son travail.
Telle que définie par les dispositions de la loi n° 83.12 du 02.07.1982 relative à
la retraite et des textes pris pour son application. (Les retraites anticipée et sans condition d’âge en
voie d’extinction).
A.1.- L’activité :
A.2.- Le détachement :
* Une fonction supérieure de l’Etat ou un poste supérieur dans une autre Institu-
tion ou administration publique ;
- 15 -
* Un mandat syndical permanent dans les conditions fixées par la législation en
vigueur ;
* Pour suivre une formation ou des études, lorsque le fonctionnaire est désigné
par l’administration dont il relève.
Le détachement est consacré par un acte administratif individuel pris par la ou les
autorités habilitées et prononcé pour une durée minimale de six (06) mois et une durée maximale de
cinq (05) ans
La mise en disponibilité pour convenance personnel est accordée pour une période
de six (06) mois, renouvelable, dans la limite de deux (02) années dans la carrière du travailleur.
L’administration peut, à tout moment, diligenter une enquête pour s’assurer que la
mise en disponibilité correspond au motif pour lequel il a été placé dans cette position.
Le travailleur appelé a effectuer son service national est placé dans la position dite
de service national. Dans cette position, l’agent conserve les droits à l’avancement et à la retraite.
Il ne peut prétendre au bénéfice d’aucune rémunération.
A.5.- Le hors-cadre :
La position hors cadre est celle dans laquelle le travailleur peut être placé à sa de-
mande, après épuisement de ses droits à détachement dans le cadre des dispositions relatives au déta
chement sur demande de l’agent.
La position hors cadre est consacré par un acte administratif individuel pris par l’au
torité habilitée et ne peut excéder cinq (05) années. Le fonctionnaire dans cette position ne bénéficie
pas de droits à l’avancement du fait qu’il est rémunéré et évalué par l’institution, l’entreprise ou l’or
ganisme auprès duquel il est placé dans cette position.
A l’expiration de la durée de mise en hors cadre, l’agent est réintégré de plein droit
dans son corps d’origine, même en surnombre.
La mutation peut être prononcée à la demande de l’agent, sous réserve des nécessi
tés de service.
Par ailleurs, lorsque les nécessités de service le commandent, la mutation peut être
prononcée d’office. L’avis de la commission paritaire doit être recueilli, même après l’intervention
de la décision de mutation. L’avis de la commission s’impose à l’autorité qui a prononcé la muta-
tion.
Le travailleur a droit aux jours fériés, chômés et payés fixés par la législation en
vigueur. Le fonctionnaire qui a travaillé un jour de repos légal a droit à un repos compensateur d’é-
gale durée.
Le congé est la position qui permet au fonctionnaire de quitter légalement son pos-
te de travail pour un durée déterminée et justifiée.
Le congé annuel rémunéré est un droit octroyé sur la base de la période de tra-
vail accomplie, au cours de la période de référence qui s’étend du 1er Juillet de l’année pré-
cédente au 30 Juin de l’année du congé.
Toute période égale à vingt quatre (24) jours ouvrables ou à quatre semaines
- 18 -
de travail est équivalente à un mois de travail, lorsqu’il s »agit de fixer la durée du congé annuel
rémunéré.
Toute période dépassant les quinze (15) jours ouvrables est équivalente à un mois
de travail les fonctionnaires nouvellement recrutés.
Avant le départ en congé, l’autorité dont relève le travailleur établit un titre de con-
gé et le lui remet. Ce titre doit préciser :
Le report d’une’ année sur l’autre de tout ou partie du congé annuel est interdit.
Toutefois, l’Administration peut, si les nécessités de service l’exigent ou le permettent, échelonner,
reporter ou fractionner le congé annuel, dans la limite maximale de deux (02) années.
Le report du congé annuel n’est autorisé que pour une nécessité impérieuse de
service, prévention d’un accident imminent ou réparation d’un accident déjà survenu, stage de for-
mation professionnelle ou syndicale ou par obligation familiale dûment justifiée.
Un registre des congés doit être tenu par le service chargé de la gestion du person-
nel, conformément aux dispositions fixées par l’article 14 de la loi n° 81.08 du 27 Juin 1981, rela-
tive aux congés.
* Mariage du fonctionnaire ;
* Naissance d’un enfant du fonctionnaire ;
- 19 -
* Circoncision d’un enfant du fonctionnaire ;
* Mariage d’un descendant du fonctionnaire ;
* Décès du conjoint du fonctionnaire ;
* Décès d’un ascendant, d’un descendant ou collatéral direct du
fonctionnaire ou de son conjoint.
* Pour suivre des études en rapport avec les activités exercées, dans la limite d’un
crédit horaire n’excédant pas quatre (04) heures par semaine compatible avec les impératifs du servi
ce ou pour participer à des examens ou concours pour la durée des épreuves ;
* Pour la durée des sessions des assemblées dans lesquelles, il exerce un mandat
public électif, s’il n’a pas été placé en position de détachement ;
Le fonctionnaire a droit, une fois dans sa carrière, à un congé de trente (30) jours
consécutifs pour accomplir le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam.
De même que, pendant une période d’une année à compter de l’expiration du congé
de maternité, la mère allaitant son enfant dispose chaque jour de deux (02) heures d’absence payées
pendant les six (06) premiers mois et d’une (01) heure pendant les six (06) derniers mois. Ces absen
ces peuvent être réparties au cours de la journée à la convenance du fonctionnaire.
Pour les enseignantes, ces heures sont prélevées sur la durée du travail autre que cel
le réservée à l’enseignement, conformément à la note réponse n° 6602 du 1er Août 1988.de la Direc-
tion Générale de la Fonction Publique.
Sauf pour les cas expressément prévus par l’ordonnance n° 06.03 du 15.7.06 le
fonctionnaire , quel soit son rang, ne peut être rémunéré pour une période non travaillée.
Toute absence non justifiée est sanctionnée par une retenue sur la rémunération au
prorata de la durée de l’absence, sans préjudice des mesures disciplinaires prévues par la règlemen-
tation
Le congé de maladie de longue durée tel que défini par la législation en vigueur ne
peut en aucun cas et quelle que soit sa durée, ouvrir droit à plus d’un mois de congé annuel
Observations :
Pour toute absence spéciale ou non, le travailleur introduit une demande écrite ac-
compagnée d’un justificatif auprès de son administration pour en bénéficier.
La couverture financière, pendant les absences pour maladie, accident du travail, ma-
ternité, est assurée par la sécurité sociale.
Pour toute absence due à une maladie, dûment justifiée, l’administration établit une
décision, en trois exemplaires destinés :
* A l’intéressé ;
* A classer dans le dossier administratif ;
* A la comptabilité financière pour retenue sur salaire.
Enfin,un registre des congés doit être tenu par le service chargé de la gestion du
personnel, conformément aux dispositions fixées par l’article 14 de la loi n° 81.08 du 27 Juin 1981,
relative aux congés.
* L’émargement ;
* La gestion des absences ;
* Les sanctions disciplinaires.
II.13.5.- L’émargement :
- 21 -
L’émargement se fait au début et à la fin de chaque journée de travail, selon l’orga-
nisation de travail adoptée.
La feuille d’émargement est un document comptable, qui fait apparaître toutes les
irrégularités sur le plan de la présence, elle doit être communiquée régulièrement à la structure char-
gée de la gestion du personnel aux fins d’exploitation.
Une synthèse mensuelle, établie sur la base des feuilles d’émargement, est transmi-
se au service de la comptabilité afin de procéder aux défalcations sur salaires après accord de l’auto-
rité ayant le pouvoir de nomination.
Elles sont accordées aux travailleurs, sous présentation d’un justificatif, dans les
cas cités dans le chapitre précédent.
Des autorisations spéciales d’absences peuvent être accordées sous forme d’un
nombre entier de demie-journées, sur présentation de justificatifs et si les nécessités de service le
permettent, aux travailleurs qui ont un besoin impérieux de s’absenter.
Elles sont accordées au vu d’un certificat médical et prises en charge par la sécu-
rité sociale, y compris les périodes prénatales et post-natales. Cependant, les certificats médicaux,
transmis par le personnel de l’étranger, doivent être visés par les services consulaires algériens du
lieu (pays) de délivrance.
Toute absence non autorisée est considérée comme un manquement aux obliga-
tions professionnelles, elle entraîne systématiquement la suspension de la rémunération, sans préju-
dice des mesures disciplinaires prévues par la règlementation.
48 heures après le constat d’une absence non autorisée, une mise en demeure doit
être transmise à l’adresse exacte et par voie recommandée au travailleur concerné.
Les mises en demeure (1ère et rappel) retournées par les services d’Algérie Télé-
com, avec mention, entraînent la suspension immédiate du concerné.
Remarque : Les retards et les absences, sans distinction, doivent être consignés sur la fiche de suivi
ou d’assiduité.
- 22 -
Pour toute absence approuvée, l’administration doit délivrer une autorisation écrite
dont un exemplaire est conservé dans le dossier administratif.
Les statuts particuliers peuvent, compte tenu des spécificités de certains corps,
prévoir d’autres sanctions dans le cadre des quatre (04) degrés fixés ci-dessus.
Les sanctions du 1er et 2ème degrés sont prononcés, par décision motivée de l’auto-
rité investie du pouvoir de nomination, après avoir provoqué les explications de l’intéressé.
Les sanctions disciplinaires du 3ème et 4ème degrés sont prononcées par décision de
l’autorité investie du pouvoir de nomination, après avis conforme de la commission administrative
paritaire compétente, siégeant en conseil de discipline, qui doit se prononcer dans un délai n’excé-
dant pas les quarante cinq (45) jours, à compter de la date de la constatation de la faute. Après ce
délai, la faute reprochée à l’agent est prescrite.
- 23 -
Le fonctionnaire à l’encontre duquel une procédure disciplinaire est engagée a
droit à la notification des griefs formulés à son encontre et à la communication de l’intégralité de
son dossier disciplinaire dans un délai de quinze (15) jours à compter du déclenchement de l’action
disciplinaire.
La date de comparution lui est notifiée par lettre recommandée avec accusé de
réception au moins quinze (15) jours à l’avance.
Le travailleur peut présenter des observations écrites ou verbales et citer des té-
moins. Il a le droit de se faire assister par un défenseur habilité ou par un fonctionnaire de son
choix.
Le fonctionnaire ayant fait l’objet d’une sanction du 1er ou 2ème degré peut deman
der sa réhabilitation à l’autorité investie du pouvoir de nomination, une année après la date du pro-
noncé de la sanction.
Remarque : Attention, en cas de rétrogradation d’un agent classé à la catégorie 1 (ex. 1 OP3), se
référéer à la lettre de la DGFP n° 3060 du 19.04.2008.
Sans préjudice de leur qualification pénale, les fautes professionnelles sont classées
en :
Sont considérées comme fautes du 2ème degré, les actes par lesquels le fonction-
naire :
- Transgresse des obligations statutaires, autres que celles prévues au 3ème et 4ème
degré ;
- 24 -
Sont considérées comme fautes du 3ème degré, les faits par lesquels le fonctionnaire
- Dissimule des informations d’ordre professionnel qu’il est tenu de fournir dans
l’exercice de ses fonctions ;
- Utilise à des fins personnelles ou à des fins étrangères au service les équipements
ou les biens de l’administration.
- De falsifier les titres, diplômes ou tout autre document ayant permis son recrute-
ment ou sa promotion ;
Remarque : Le fonctionnaire ayant fait l’objet d’un licenciement ou d’une révocation ne peut
prétendre à un nouveau recrutement dans la fonction publique.
Ces commissions paritaires seront crées, selon le cas, par grade ou ensemble de
grades, corps ou ensemble de corps de niveaux de qualification équivalents, auprès des institutions
et administrations publiques après avis de l’autorité chargée de la fonction publique.
- 25 -
Ces dernières comprennent, en nombre égal, des représentants de l’administration
et des représentants élus des travailleurs. Elles sont présidées par l’autorité auprès de laquelle elles
sont placées ou son représentant choisi parmi les membres désignés au titre de l’administration.
Les commissions paritaires sont saisies, pour des avis consultatifs ou obligatoires,
en matière de :
* Titularisation ;
* Prolongation de stage ;
* Avancement d’échelon ou de grade ;
* Détachement, disponibilité, mutation ;
* Sanctions disciplinaires (rétrogradation, mise à la retraite d’office, révocation )
- Informer le collectif des travailleurs par voie de note de service, qui doit préci-
ser l’institution des commissions paritaires, les modalités pratiques des élections, la date et le dérou
lement du scrutin.
- Etablir les décisions portant création des commissions paritaires, pour une durée
de trois (03) ans, des membres élus représentant les fonctionnaires, conformé-
ment au procès verbal de vote.
- Procéder dans les quinze (15) jours qui suivent, à la désignation, par voie de
décision, des membres représentant l’administration, conformément au nombre
de sièges à pourvoir ;
- Installer les commissions, dont les membres doivent, au cours de la réunion plé-
nière, adopter un règlement intérieur, qui portera sur :
- 26 –
II.15.2.- Les commissions de recours :
Cette commission vise en premier lieu une meilleure protection du travailleur et évi
te les mesures qui risquent de perturber considérablement sa carrière.
Elle peut être saisie, dans un délai de quinze (15) jours, soit par l’administration,
soit par les intéressés eux-mêmes, exclusivement dans les cas suivants :
* Rétrogradation ;
* Mise à la retraite d’office ;
* Révocation avec ou sans droits à pension.
Les réponses aux recours doivent être prononcées, par écrit, dans un délai maximal
de trois (03) mois à compter de la date de saisine.
- L’Etat est tenu de protéger le travailleur contre les menaces, outrages, injures, diffamations,
ou attaques de quelque nature que ce soit, dont il peut être l’objet, dans ou à l’occasion de l’exercice
de ses fonctions et de réparer le préjudice ;
- Lorsqu’un fonctionnaire est poursuivi par un tiers pour faute de service, l’administration pu-
blique dont il relève doit le couvrir des condamnations civiles prononcées à son encontre, dans la
mesure où une faute personnelle détachable de l’exercice de ses fonctions n’est pas imputable à ce
fonctionnaire
- 27 -
tionnaires, quelle soit professionnelle ou sociale. La concertation est menée dans le cadre des règles
fixées qui répondent aux principes suivants :
* Permettre une réelle représentativité dans le choix des membres élus ou dési-
gnés ;
* Assurer une large information ders débats menés dans le cadre des organes pré
vus ;
* Le conseil d’administration ;
* Le conseil d’orientation technique et pédagogique ;
* Le conseil de coordination etc …
Leur mise en place permet une meilleure prise en charge de l’ensemble des aspects
de la gestion administrative, financière et pédagogique, dont le but est d’amélioré le fonctionnement
Outre, les aspects socio-professionnels que les représentants des travailleurs trai-
tent avec l’autorité investie du pouvoir de nomination, par le biais du conseil syndical, les commis-
sions du personnel jouent, aussi, un rôle important dans la concertation et l’amélioration des rela-
tions de travail.
Ces deux organes obéissent à une réglementation qui fixe pour chacun d’eux
Toutefois, des procédures internes doivent être instituées afin de permettre aux
gestionnaires de prévenir tout conflit individuel ou collectif de travail et qui consistent en :
- 28 -
b)- La tenue des réunions de coordination :
La situation des relations socio professionnelles doit faire l’objet d’examen par le
biais de réunions périodiques de coordination, ou il est recommandé une large représentativité.
Les questions se rapportant aux conditions sociales de travail et aux problèmes par
ticuliers, posés par chaque travailleur, doivent être débattus, sans distinction.
Les dispositions de la loi n° 90.14 du 2 Juin 1990, concernent, également, les tra-
vailleurs désignés, lorsqu’il n’y a pas de représentants syndicaux.
Sont considérées comme oeuvres sociales, au sens du décret 82.179 du 15 mai 82,
toutes actions ou réalisations tendant à contribuer à l’amélioration du bien-être physique et moral
des travailleurs par un complément à la rémunération du travail sous forme de prestations en matiè-
re de santé, de logement, de culture et de loisirs et, en règle générale, toutes mesures à caractère so-
cial visant à faciliter la vie quotidienne du travailleur et de sa famille.
* De l’assistance sociale ;
* Des prestations en matière de santé
* Des crèches et jardins d’enfants ;
* Du sport de masse ;
* Des activités de culture et de loisirs ;
* Des activités tendant au développement du tourisme populaire (excursions,
centres aérés, centres de vacances, centres de repos familiaux ;
* Des coopératives de consommation.
* Des actions à caractère administratif tendant, dans le cadre de la législation
et de la réglementation en vigueur, à faciliter la création de coopératives
immobilières.
- 29 -
Sont bénéficiaires des œuvres sociales de l’organisme employeur, les fonctionnai-
res retraités ainsi que les familles qui sont à leur charge, et les familles des travailleurs décédés
continuent de bénéficier des mêmes avantages.
Les activités sociales et culturelles arrêtées par la commission des O.S. sont mises
en œuvre par une structure de gestion spécialisée constituée, a cet effet, par l’organisme employer
dans les conditions règlementaires.
* Loi n° 90.14 du 2.06.90 relative aux modalités d’exercice du droit syndical complétée
et modifiée ;
* Loi n° 83.14 du 2.07.83 relative aux obligations des assujettis en matière de sécurité
sociale complétée et modifiée ;
* Décret exécutif n° 09.93 du 22.02.2009 portant statut particulier des fonctionnaires ap-
partenant aux corps spécifiques de la Formation et de l’enseignement professionnels ;
- 31 -
* Décret exécutif n° 08.05 du 19.01.2008 portant statut particulier des (O.P.) Ouvriers
professionnels (O.P.), des conducteurs d’automobiles et des appariteurs ;
- 32 -