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INTES

Prof : Ezzeddine MBAREK

TECHNIQUES POUR LA PREPARATION


D’UN PROJET DE FIN D’ETUDES

(La quantité ne fait pas souvent la qualité)

I. NOTIONS METHODOLOGIQUES :

On définit la recherche comme étant ‘’ un processus dynamique ou une démarche rationnelle qui
permet d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et d’obtenir des réponses précises à
partir d’investigations.’’(ASSIE G. A. et KOUASSI R. R., 2005).
Toute recherche scientifique suit une démarche méthodologique bien établie dans un processus de
découverte et d’investigation selon des étapes qui se succèdent dans le temps.
Une recherche scientifique s’effectue suivant essentiellement quatre étapes à savoir :
1. Construire l’objet de recherche : un objet de recherche est différent d’un thème qui fait souvent
référence à un cadre général du sujet traité. L’objet de recherche est un questionnement plus précis du
thème nécessitant un travail de réflexion, d’investigation et de lecture approfondie.
2. Elaboration d’une problématique et des hypothèses : c’est la manière d’interroger les
phénomènes étudiés et les questions pertinentes que le chercheur souhaite trouver une solution
adéquate et convaincante. Une problématique constitue l’étape de départ de toute recherche et à partir
de laquelle découle le corps des hypothèses. Elle repose sur des conceptions d’ordre théoriques ou à
partir des expériences et des observations.
Une hypothèse de recherche est une anticipation de réponse provisoire à la question du départ qui sera
confronté à la réalité pour être en fin de compte confirmée ou infirmée selon les résultats de l’étude.
3. L’observation et la collecte des données : Toute recherche a besoin du terrain empirique pour
valider réellement les hypothèses prises au départ et pour cette raison qu’il est opportun de collecter
des données auprès des populations le plus souvent des échantillons de petite taille pour des raisons
de coût et de temps. Il y a en effet plusieurs méthodes et techniques de prélever un échantillon d’une
population-mère :
a. Echantillonnage aléatoire ou probabiliste: Chaque unité statistique a une probabilité non nulle
d’être choisie dans l’échantillon de l’étude. Les techniques les plus utilisées sont : l’échantillonnage
aléatoire simple qui consiste à choisir l’échantillon au hasard à partir d’une liste de tous les individus
de la population appelée base de sondage, l’échantillonnage systématique qui consiste à choisir
l’échantillon selon un pas donné en commençant à partir d’un certain rang, l’échantillonnage stratifié
qui consiste à diviser la population mère en groupes homogènes ou strates afin de tirer un sous
échantillon de chaque strate et l’échantillonnage en grappes qui consiste à diviser la population mère
en grappes afin de tirer au hasard un échantillon de grappes que tous leurs individus constituent notre
échantillon de travail.
b. Echantillonnage non aléatoire : c’est un type d’échantillonnage raisonné dont on ne peut pas
mesurer le degré de précision. On trouve plusieurs techniques dont les plus importantes sont :
l’échantillonnage par quotas qui consiste à respecter certaines caractéristiques de la population mère
quant au choix de l’échantillon (âge, genre, niveau de revenu, lieu de résidence,…), l’échantillonnage
de convenance ou au jugé qui consiste à choisir les individus de l’échantillon selon certains jugements,
l’échantillonnage sur place, l’échantillonnage par itinéraire, le volontariat, la technique de boule de
neige, etc.
Pour la cueillette des données, on doit faire une enquête auprès de l’échantillon fixé au préalable en
préparant un guide d’entretien ou un questionnaire. Pour faire cette enquête, il est primordial de fixer
la taille (n) de l’échantillon qui ne soit pas trop importante (problème du coût et du temps) mais pas
trop petite non plus ce qui entraverait la représentativité de l’échantillon eu égard à la population mère.
On prend en général un échantillon de taille 200 individus ou un taux de sondage (t = x 100 ) de
10% , N étant la taille de la population mère.
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Pour l’échantillonnage aléatoire, on peut calculer la taille optimale de l’échantillon à partir d’un
niveau de confiance α et d’une marge d’erreur (degré de précision) ME. Pour le cas d’une mesure de la
proportion p (pourcentage) d’un caractère observé (le genre par exemple) on utilise la formule
suivante : n =
4. Le traitement, l’analyse et l’interprétation des résultats : On est souvent contraint à utiliser des
techniques statistiques, économétriques et mathématiques pour faire parler les données collectées. On
utilise le plus souvent des méthodes descriptives, explicatives ou exploratoires en se servant bien
évidemment d’un logiciel informatique approprié comme SPSS, STATA, EXCEL, etc.
L’aboutissent de la recherche finira par confronter les hypothèses prises au départ avec la réalité du
terrain pour en fin de compte valider les hypothèses qui deviennent une certitude ou les rejeter pour
poursuivre d’éventuelles aventures de recherche.
Les démarches scientifiques : Il existe trois types de démarches scientifiques à savoir :
a. La démarche inductive qui part des observations et du monde réel pour en tirer des conclusions
pertinentes qui seront transformées en lois et théorie par la suite. Le réel constitue une source du savoir
pour formuler un énoncé d’ordre général et universel.
b. La démarche déductive : c’est grâce aux raisonnements intellectuels basés sur des concepts
théoriques et des postulats que le chercheur en déduit des conséquences logiques qui peuvent se
transformer en questions (hypothèses) à vérifier dans la réalité.
c. La démarche hypothético- déductive est la méthode la plus utilisée en sciences sociales. Le
chercheur après avoir fixé sa question de départ (problématique) fait des déductions en se basant sur
ses connaissances requises (théories et autres) pour pouvoir postuler des hypothèses. Il procède par
une interrogation du terrain (enquête) pour vérifier ou réfuter ses hypothèses.

II. LE SATGE :

Le stage est une période de formation passée dans un environnement professionnel (entreprise, société,
banque, etc.) sous la responsabilité d’un professeur pédagogique et d’un encadreur professionnel et se
solde par la réalisation d’un rapport écrit de stage ou d’un projet de fin d’études (PFE).
Le deuxième semestre de la 3ème année de la licence appliquée est consacré entièrement au stage qui
compte à lui seul 30 points de crédits et que la réussite finale ne serait admise qu’après avoir une note
supérieure ou égale à 10 sur 20.
L’encadreur pédagogique (professeur à l’INTES) oriente périodiquement l’étudiant quant à ses
investigations, démarches méthodologiques et élaboration du rapport du stage ou PFE tout en l’aidant
au départ de bien choisir un sujet pertinent.
L’encadreur professionnel quant à lui, a pour taches de faciliter l’intégration et l’adaptation de
l’étudiant dans son nouvel environnement du travail, le charge de certains travaux en rapport avec son
sujet et donne périodiquement son évaluation et critiques sur le déroulement du stage sur le terrain.
Le stage se déroule généralement en 3 phases :
1. Une période d’observation pour l’adaptation au milieu du travail ;
2. Une période de spécialisation c'est-à-dire de choisir un servie donné pour y passer le stage ;
3. Une période d’opérationnalisation où l’étudiant passe à l’exécution des taches, études de cas
et éventuellement la participation à certains travaux de conception et de réflexion.
Le suivi du stage se fait par le biais de 5 fiches à remplir périodiquement par les encadreurs :
1. Programmation du stage par période comportant les informations suivantes : service,
objectif et activités principales ;
2. Activités journalières selon les objectifs avec une description des principales activités ;
3. Synthèse hebdomadaire des travaux effectués mentionnant les difficultés rencontrées, et les
connaissances acquises en plus des recommandations de l’encadreur professionnel.
4. Evaluation intermédiaire à travers certains indicateurs mesurant le degré de réussite du
stage : le comportement, l’assiduité, l’adaptabilité, l’organisation, l’assimilation, l’atteinte des
objectifs du stage, etc.
5. Evaluation finale concernant les mêmes indicateurs qu’en 4.

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Au moment du stage l’étudiant doit chercher tous les documents et les données nécessaires en accord
avec l’encadreur professionnel et l’administration d’accueil qui peuvent lui aider à écrire son rapport
de stage dans de bonnes conditions même au-delà de la période du stage.

III. LE RAPPORT DE STAGE ou PFE :

Le rapport de stage est un document écrit qui traite un sujet choisi en général par l’étudiant lui-même,
en rapport avec le stage et le cursus universitaire auquel l’étudiant appartient. Le rapport en question
doit respecter certaines normes au niveau de la forme et au niveau méthodologique.

A. FORME :

On respecte une forme particulière pour rédiger un PFE en suivant les règles suivantes :
- Page de garde : noms des ministères de tutelle, nom de l’université, nom de l’institut et son
sigle, le titre, la licence, nom et prénom de l’étudiant (ou les étudiants), noms et prénoms des
encadreurs et l’année universitaire en cours.
- Page blanche
- Page de garde simple sans couleur
- Page des dédicaces
- Page sommaire avec pagination et numérotation pour le contenu du rapport ainsi que pour les
tableaux et les annexes.
- Le contenu du rapport : introduction générale, chapitre1, chapitre2, chapitre3, conclusion
générale. Chaque chapitre est subdivisé en sections et commence par une introduction et finit
par une conclusion. L’idéal est que les chapitres soient équilibrés avec un nombre réduit (3
par exemple). Il faut écrire d’une manière claire, précise et concise en donnant toujours
l’argumentation nécessaire en suivant une méthodologie bien structurée.
Le volume du PFE en nombre de pages varie entre 45 et 75 pages sans tenir compte de l’annexe
qui contient tous les tableaux volumineux et les documents utilisés (questionnaire) qui peuvent
encombrer le contenu sans l’ajouter de consistance.
- Conclusion générale
- Bibliographie
- Annexes
- Table des matières
Pour écrire la bibliographie, il faut suivre une certaine forme en commençant par les ouvrages et les
articles des revues spécialisées, les autres documents et enfin les articles du web en respectant soit
l’ordre alphabétique des auteurs, soit l’ordre chronologique de la parution.
Exemple :
- Ouvrage : BACHELARD G.(1965), La formation de l’esprit scientifique, librairie
scientifique Jean Vrin, Paris.
- Article: BREGMAN P. et JACOBSON H. (2000), ‘’Yes, you can measure the business of
training result’’, Training, vol.37, n°8, p.p 68-72.
- Sites Internet : CHRISTIANE GOHIER, (1998), ‘’ La recherche théorique en sciences
humaines : réflexions sur la validité d’énoncés théoriques en éducation’’, Revue des sciences
de l’éducation, vol.24, n°2, p.p. 267-284. http://id.erudit.org/iderudit/502011ar
Taille de police d’écriture :
- en français : 12 Arial ou times new roman
- en arabe : 14
- espace ligne : 1,5
Après que le rapport du stage est achevé, l’étudiant dépose son PFE auprès du service des stages et des
mémoires de recherche autant d’exemplaires demandés après avoir eu l’autorisation du dépôt par son
encadreur pédagogique. Le service en question fixera une date pour la soutenance du PFE.
La soutenance : L’étudiant doit préparer son exposé oral (en s’aidant d’une présentation PowerPoint)
devant un Jury composé de 2 ou 3 membres dont l’encadreur pédagogique et éventuellement
l’encadreur professionnel pour une durée de 15-20 mn. L’étudiant présente sous forme d’un résumé
clair et précis le sujet traité, la problématique, la méthodologie et les résultats. L’étudiant confronte

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par la suite une série de questions de la part du Jury pendant environ 10-15 mn avant de passer à la
délibération et l’évaluation finale du travail.

B. CONTENU DU PFE:

L’introduction générale : Elle introduit le sujet choisi en le présentant d’une manière claire et en
expliquant la pertinence de ce choix, son utilité et l’objectif à atteindre. On annonce aussi la
problématique et le questionnement de l’objet de recherche et la méthodologie appliquée pour arriver
à des réponses convaincantes pour finir à donner une idée sommaire relative à la structure du PFE.
Le développement : Pour rédiger le développement, on commence souvent par un chapitre
introduisant l’environnement du stage : l’organisme d’accueil, le service d’installation, les attributions
des structures en place, etc.
Le deuxième chapitre sera consacré par exemple à présenter la problématique dans son contexte
théorique compte tenu de la revue de la littérature pour bien préciser les questions de la recherche afin
de trouver une réponse logique à travers une méthode scientifique cohérente et constructive.
Le troisième chapitre constitue un essai pour répondre clairement aux questions posées dans la
problématique (souvent sous forme d’hypothèses dont le nombre est très limité).On utilise alors des
techniques d’investigation comme la modélisation mathématique, la statistique, l’économétrie, le
questionnaire, l’enquête, l’étude documentaire, les études de cas, etc. et ce pour décrire, expliquer et
analyser les données.
La conclusion générale : Elle résume les résultats obtenus par l’étude en montrant les difficultés
rencontrées, les limites du travail et en avançant quelques perspectives pour l’avenir.

IV. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

‫ السنة‬،‫ إعداد األستاذ لسعد العبيدي‬،‫دليل تربص الشهادات الىطنية لإلجازات التطبيقية بالمعهد الىطني للشغل والدراسات اإلجتماعية‬
.2013-2012 ‫الجامعية‬
www.intes.rnu.tn/uploaded/intes117_.pdf
ASSIE G.A. et KOUASSI R.R,(2005), Cours d’initiation à la méthodologie de recherche.
BLANCHET A., GOTMAN A. et DE SINGLY F. (1992), L’enquête et ses méthodes : l’entretien,
Paris, Nathan Université.
DESLAURLERS J.P, (1998), Les méthodes de la recherche qualitative, Presses de l’Université de
Québec.
GREUTER M., (2003), Bien rédiger son mémoire ou son rapport de stage, L’Etudiant, Paris.
LFEVRE N., L’objet de recherche, méthodes et techniques d’enquête, master1, SLEC.
http://staps.univ-lille2.fr/fileadmin/user_upload/ressources_peda/Masters/SLEC/objet_recherche.pdf
PLOT B., (1986), Ecrire une thèse ou un mémoire en sciences humaines, Champion, Paris.
QUIVY R. et VAN CAMPENHOUDT L. (1998), Manuel de recherche en sciences sociales, Dunod.
ROUVEYRAN J.Cl., (1994), Mémoires et thèses, Maisonneuve et Larose, Paris.
RUSSEL A.J. (2000), Méthodes de recherche en sciences humaines, Paris, Bruxelles, De Boeck
Université.

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