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Dissertation appuyée sur un dossier

documentaire
Terminale ES A 2010 - 2011

Il est demandé au candidat :

1- de répondre à la question posée explicitement ou implicitement dans le sujet ;


2- de construire une argumentation à partir d’une problématique qu’il devra élaborer ;
3- de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant dans le dossier ;
4- de rédiger en utilisant un vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la question, en organisant le développement
sous la forme d’un plan cohérent qui ménage l’équilibre des parties.

Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l’expression et du soin apporté à la présentation.

Thème du programme : croissance, capital, progrès


technique

Sujet :Dans quelle mesure le progrès technique assure t’il un


processus de convergence des niveaux de vie et de développement ?
Document 2 :
D’après Abramovitz l’essentiel de la croissance d’après guerre de l’Europe de l’ouest peut se comprendre comme un processus de
rattrapage. Le « moteur » de cette croissance a été, plus que la reconstitution du stock de capital détruit par la guerre, l’adoption et
l’assimilation par les firmes européennes des méthodes de production et de vente prévalant aux Etats-Unis. La diffusion rapide de la
technologie américaine (au sens large ) a amené la convergence des productivités et des niveaux de vie. On pourrait appliquer la même
analyse pour expliquer le décollage du Japon dans les années 50 et 60 et celui plus récent des N.P.I. (Nouveaux Pays Industrialisés) d’Asie
du sud-est.
Dans un monde de plus en plus ouvert aux échanges, non seulement de biens et services mais aussi d'idées et de technologies, il parait
normal de prévoir que les pays moins développés, où les salaires sont plus faibles et les niveaux de productivité plus bas, disposent d'un
potentiel de croissance plus important. (..) Les pays moins développés tendent, dans un monde ouvert aux échanges, à combler
progressivement leur retard. Les enchaînements de causes à effets supposés sont des plus classiques. Les pays moins développés ont des
coûts de production par unité produite plus faibles, en particulier parce que leurs coûts salariaux sont relativement bas et font plus que
compenser la faiblesse de leur productivité. Ces écarts de coûts unitaires permettent une meilleure compétitivité-prix, donc une
expansion continue des parts de marché et des marges de profit plus élevées. Ces marges permettent des taux d'investissement plus
élevés dans des équipements modernes et innovants. Les gains de productivité et de profit peuvent conduire à des augmentations de
salaires, le processus de croissance rapide se poursuit a priori tant que le pays le moins développé dispose d’un avantage
significatif en termes de coûts de production.
Ce processus de rattrapage reste néanmoins soumis à plusieurs conditions pour pouvoir se poursuivre de façon régulière. (..)
Un élément important dans cette dynamique de rattrapage tient à la qualité et à l’intensité des transferts de technologie. Les pays
concurrents sur les divers marchés considérés doivent avoir accès plus ou moins librement aux nouvelles technologies. Si ces
technologies sont accessibles à des coûts prohibitifs, les pays aux niveaux de développement plus élevés peuvent protéger leurs rentes
de situation et conserver leur avance. L’accessibilité des technologies les plus performantes pour les pays les moins développés peut
aussi se trouver réduite par des barrières moins financières. La disponibilité des technologies "modernes" peut ainsi être restreinte par
leur nature même, si elles requièrent des qualifications particulières de la main d'oeuvre ou une infrastructure particulière. Au delà le
processus de rattrapage peut se trouver sérieusement contraint si les technologies de production en jeu possèdent une forte marge
d’appropriabilité. En d’autres termes lorsqu’un apprentissage et la mise en jeu de capacités particulières permettent d’améliorer
fortement les performances des technologies considérées alors la seule accessibilité peut être insuffisante pour permettre aux pays moins
développés de combler leur retard. Tel semble être le cas des technologies contemporaines sur lesquelles s’appuie le développement de
marchés à forte compétitivité dite hors prix (ou qualité). Sur ces marchés la qualité des produits et de leur distribution, avec toute
l’organisation que cela requiert , joue un rôle déterminant. Face à une évolution des technologies qui favorise une plus grande
compétitivité hors prix, l’accessibilité des technologies, au sens donné ci-dessus, n’est plus une condition suffisante, et l’appropriation
devient impérative pour que les pays en développement puisse bénéficier d’un avantage coût dont l’importance s’est réduite. Mais des
barrières culturelles ou le manque d’expérience et de personnel qualifié compliquent cette appropriation des technologies par les pays
moins avancés.
Source : Pascal PETIT, croissance, changement technique et mutations,sectorielles: d’une convergence a une autre : cliquez ici

Document 4 :
Autre facteur de rattrapage: les transferts de technologies. Nombre d'étoiles montantes de l'empire du Milieu en ont bénéficié au contact
des multinationales étrangères. Le plus souvent au sein de coentreprises, les fameuses joint-ventures, le sésame indispensable pour
accéder au très protégé marché chinois. Si CSR et CNR peuvent se vanter aujourd'hui de construire "le train le plus rapide du monde",
elles le doivent pour beaucoup aux technologies de Siemens et de Kawazaki, qui en font aujourd'hui les frais: "les constructeurs chinois
les concurrencent désormais sur les marchés internationaux, avec un avantage de 20% à 40% en termes de coûts", relève Alain Galène,
responsable d'une étude sur les marchés émergents pour la Société générale (voir "En savoir plus").
Dernier exemple en date: le futur TGV reliant San Francisco à Los Angeles, en Californie, pourrait bien être chinois. Un choix cornélien
s'impose donc aux multinationales européennes et américaines, puisque comme l'observe Alain Galène, "Alstom, qui a refusé le transfert
de technologies, est du coup absent du marché chinois". Constat similaire dans l'aéronautique, où l'avionneur chinois Avic cherche à
lancer un avion commercial concurrent des produits phares de ses partenaires de joint-ventures, l'américain Boeing et l'européen EADS.
"S'il faudra sans doute attendre très longtemps avant que les grandes compagnies internationales comme Air France se dotent d'appareils
chinois, les achats de China Airlines risquent d'échapper rapidement à Airbus et Boeing", prédit Alain Galène.
Ce souci du rattrapage technologique guide aussi certaines acquisitions opérées par les entreprises chinoises dans le reste du monde. Les
rachats chinois ont atteint 47 milliards de dollars en 2009, soit six fois plus qu'en 2005, hors secteur financier. Beaucoup de ces
acquisitions répondent à la volonté de sécuriser un accès aux ressources naturelles dont la Chine a besoin pour se développer
(concessions de mines ou de puits pétroliers et gaziers). Elles consistent aussi de plus en plus à mettre la main sur des débouchés
commerciaux, des compétences technologiques, des brevets et des ressources humaines dont sont riches les entreprises du Nord. Ainsi
en est-il du rachat de Volvo par le constructeur automobile Geely, ou de celui de la division PC d'IBM par Lenovo. Reste une incertitude sur
la capacité des entreprises chinoises à digérer leurs acquisitions, à l'instar des entreprises japonaises autrefois. Lenovo jusqu'ici n'a guère
su véritablement tirer parti du savoir-faire d'IBM.
Source : La Chine dans la cour des grands, Marc Chevallier ,in Alternatives Economiques n° 297 - décembre 2010

Document 4 : Quelques indicateurs comparés de technologie en 2005

Indicateurs
Pays Dépenses Chercheur Nombre de PIB (ppp en Population totale
intérieures s pour brevets milliards de $
brutes en 1000 US)
R&D (%PIB) actifs
occupés,
équivalen
t plein
temps
Côte 0,22 0,81 0 31,3 19 244 866
d’Ivoire
Cameroun 0,18 0,35 0 23,4 17 795 149
Rép. du 0,38 0,62 0 10,7 3 416 654
Congo
Afrique du 0,80 1,5 31 398 46 892 400
sud
Chine 1,13 1,5 870 5333 1 307 556 000
Brésil 0,91 1 31 1585 186 830 759
Corée du 2,63 7,9 2628 1027 48 138 100
sud
Argentine 0,41 1,2 8 419 38 747 100
Finlande 3,48 16,5 179 159 5 245 100
Japon 3,20 11 12 545 3878 127 773 000
USA 2,66 9,7 40 315 12376 296 373 000
Source : OCDE, 2009, BNETD, 2009 et WBI 2009

Document 5 :
Document 6 :

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