Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
u
'
Série Cinéma diriÿe Par :
Véroniquc (le,r'rllN et (lilles MouËLr'rc
Comité scientifique :
Vincent Aursr., L,rnmanuelle AN»nÉ, Vérorrlque C'rur"uq'
l.aurent Lr Fonl,srmn, (lilles MlNncer'oo et Gilles MouËlt'rt:
[ )«rlninique (]rr,tllau,
au cinéma. Représentations /ilmiques du suhjectif' 2011 ' 17 4 p'
t .a subjectiuité
Une musrque
'
I lrorrrrrs F.r.ser.ssnn ct Malte HecnNun, I
It rinérta et les sens, traduit cle l'anglais par Jcremi Szaniawski' 2011 ' 232 p'
Ârrrrrtrtl [)upn,rr,
I t dtrnier Bufiurl, 20 I 1, 308
rnanucllc Ar..t»ni:,
l,lnr
P.
Lt cltoc rlu sujet. De l'hystérie au cinéma (xtÿ-xxf siècle), 2011' 206 p'
A ri:r nc H uort.n'r' et Shannon'§7sLt.s-I ass'tcut
(di r'),
pour I lmoge /t
Synchronisrne 30
Underscori ng rr Scoring 32
La musiquc Jàux exotisrne
comrne 36
Huitfemrues: hommage à deux musiciens hollywoodiens
des années 1940-1950 37
Huit femmes a/ Laura 37
DeHuit femmes à Bernard Herrrnttnn 40
Huit femmes /, Vertigo 42
Huit femmes r, Marnie 48
Huit femmes er Psycho 49
flûtes. Au point culminant, des percussions cristallines ponctuent le discours et rnn\r(llr(' l:rrrsscment exotique âu tissu symphonique. Lors du voyage tle rr.rr.....
des cymbales retentissent. ,l, r ,l. rrx J)r()tagonistes, les irnages suggèrel.rt qu'ils séjournenr en Égyptt.
1rrri,
r \l'rrist't". u l.'Angel Theme, devient aussitôt égyptien ou italier.r à rmvt.rs rrrr,.
Lo musique comme foux exotisme ryilrrrrirlrrr', utrt: gamme ou un mode spécifiques et une légère modificariorr rlt. l;r
La musique de Philippe Rombi reproduirun schéma récurrent des compo- r ,r l('l r r .,r.:hcstrale.
siteurs du classicisme hollywoodien, dans le contexte précis où la musique est
évocatrice des lieux ou voyages présents dans le film : cela consiste à mêler une
Huit femmes : hommogc à deux musiciens
hollywoodiens des onnÉes 1940-1950
Imagcs Musique
Angel portc unt' rohe à rlécollct,l ) volarrts et La rnusiquc, cnlcvéc, vivc, joycuse, se balance et l,.r p:rrticularité du filrn est d'utiliser des chansons françaises préexisr:rrrrt.s
ticrrt rrrrr' omhrclle. F.srné pUrtc un c()slurnc syrrrbolise le mouvcmcnt dc la gondole. Un tutti
I
rlt rtyl«'s ussez variés ir.rterprétées par les personnages. Elles correspontlerrr à l.r
lreigc clair cl un chdl)cau. lls sr)nt ,Jr,'. ,n. symphoniquc et un trait de la harpe nous invi- rrrrl,,rrl,rrité de leur tempérarnent et s'inscrivent ponctuellement dans l'irrtrigrrt..
I
l.('nu)li( cst cnsuite énoncé par le cor anglais Lc rctour du drème est amorcé par un bref chro-
marisme desccndant des bois graves similairc à
s,rrrligrrl' par tles p('clalcs dc cordes tlivisées,
lrr( (cnuc dcs bois aigus et la ponctuation des dcs glissandi juz. Le motif est énoncé au cor
référence, contrairement au temp tracba\ de François Ozon qui multipliait des ' 42 - l.e vtrycurismc cst un thènrc.ch_cr Alfhtl
à Hithcock (lienêtrt sur cour, Vertigo ou lrsyho),
pour lequel Bcrnard Herrlnann a d,aillcurs
rrrusiques holll'woodiennes disparates des années 1950, et connote sa pârtirion créé un motif récurrcnt nrârqué par un
ostinaro au
rythnre syncopé.
. 43 - l.a synthôse tlc langage est élabortic d,après lcs ouvragcs
"rrrr
(l. .Srnith, Royal S. Ilrown, d,autcurs comrne Srcvcn
. ou Bnrc-c (iraharrr. L.. ,"à.* ou principcs
37 Michel (]rroN, Za nusique au dnéma, op. cit., p,89.
- musiqrtrx norés en italitlrrc
dnrancnt d'une réllexion
. 3U Kathryn Ker.rne«, op. cit., p. 170.
- 1>ersonlcllc issuc tl.un trrvail uniu.rlitairc précedcnr.
.44 - Haruronie non fonctionnellc:
. 39 - Michcl Cutor, .1.2 muirlue ta cinéma, op. cit., p. l,89. accords n". **rta*.,),^, crrchaînés dans une logiquc non
tonalc. l)réscnce de rctards ou d'appoggiature,
. 40 - 'làmporar! (teirryorairc) 'fra& (pistc) : extrair de musigue temporaire. Méthode américaine 1.uul..r..l. lilai..i.rrlt. tJans l,appoggiaturc).
'45 - Royal S. Bn<»nv, * Itenrar,j Hàrmurr, i.".lyrr,rriçr"-,Je, émrti.ru,
dc plus en pltrs utilisée dans lc cinéma frànçâis contemporain qui consiste à placer dcs morceaux », L_altiers du cinérnt,
nrrnrér. spécial (hors série), Masirlaet au drétrut, pa'ris,É,ii,i.ru.
dc rnusiqucs préexistantes en amont dc la conrposition afin de guidcr Ie musicicn et de I'inciter à . 46 Larson I). Il,uoar.r,, Dc l,Étoil., ;;;;:,';:,";;.""'
écrire une musiquc la plus proche possible de"^ désirs du réalisateur.
- Mutirlut Jàntatirl*, A i*r)'J1;rnLtstil. (inond,scarccrow
l9ll5,p. I1l. llrcss,
Le symphonisme... Retour ou clossicisme hollywoodien
,.
orrrrripréscnt dans les partitions : ce sont deux accords, dont le premier semble être .rirrsi que la couleur ha
l',rpp.ggiettrre du second et qui n offrent souvent aucune résolution (au sens tonal rr,è,,,crcre M,.r"r.i;;;iiiï&'.."r.":î:î::î,i:îJ;îî::î,î,"'..,ïX;Tï;l:
.lrr tt'rrrrc) afin d'engendrer un effet de statisme ou de langueur, comme le motif ( (,lnlr)e des accords appoggiature,
('n li('r'ccs parallèles (parfois une succession de tierces majeures issues de la gamme à", neuvièmes de passage (m.rrro I et 2),
.tr'rrrrcl wagnérien d. neuvième "rr.. un
de dorninanæ i_our.3), ur.-h"rrronie de septièmc
p:u r()ns) rlui est une autre signature harmonique récurrente.TIême s'il utilise une rlirrrinuée (rnesure 7), ou encore
une neuviènre majeure d,espèce
on lrt's(ration hollywoodienne classique (cordes, cuivres, percussions), Herrnrann (rrrr..sure B) qr. I'on sar.rs fondamentale
remouve, mênre si cen,esr
pas dans le rnême ordre, dans
.r...ortlc une nette importance au pupitre des bois, les passages chambristes sont ,1.' l:r lènêrre de Huit le nrotif
femn6 : ur) accortl_ appoggiarure ou unc septième
rr.,rrrbrcux ct l'instrumentation est adaptée aux besoins de l'intrigue: les violons issrrc de la neuvième de dinrinuée
,livisrls illustrent souvent une atmosphère diaphane et l'amplification de l'effecdf
'r
"r',rccordHi;h.J;i,i:Tïi;;'"î,:ï::j[îî:ïï,i#:îiilH:ï!::ï:.r]
rI rrr rr rôrrre instrument permet d'accentuer le caractère dominant d'u n frlm (Tempête s('l)lième (mesure 8). La nrérrique
lrs zzlrrs, I{obert D. \ù7ebb, 1953). Certaines situations narratives (sentiment,
esr la dift..rr.. nrajeure qui existe enrre le thème
.l«' Madeleine (valse à 6/g)
',,rt.t et f. ,""rif J. ir lo-.,nd"n.. (à 4 temps).
r lirrr:rt) l)cuvent-être associées à une couleur instrumentale précise: les bois graves,
\rr.t(,lrr .ltranrl ils sont joués solo, ont souvent une connotation macabre et la clari- ,,i,,,* a_.. ucs, )
n('r(('l)lssc en particulier, dont la sonorité singulière retenait particulièrement son , \1.
b.,
\
0npliutiolt int.l.,
t ' v' i.:)
\t to
.ul('nti()n, l)onctue de façon assez systématique les scènes ayant un rapport avec la ( outbc hril-,, Ntld<in/,
: phruse daprrsircS
ul»rt (l langouer Square, Tbe Ghost and Mrs Muir, Wrtig) . Lutilisation de sonorités
irrrrsitl't's cst également récurrente: le serpent4T dans La Sorcière blanche (Henry & Ét o. I
,lpp.
:l.o'
rlL tt 3rc
S.tn*tpz huuu,
I l.rtlrrrwey, 1953),la viole d'amour dans Maison dans lbmbre (Nicholas Ray,1952), ir
4tt, "llitchLoc*,,
1 lLr h,o ..
ti|t to, t
It's ,»rrrlcs thérémines accompagnées par quatre pianos, quatre harpes, une basse et
$t,dL pu15,
fi'
. 1.'s vi< rlorrs électriques üns Le.four où b tene ianêta
(Robert Wise, 1 95 I), ou encore
):
a
'a,..--ô. .{'t' .L. tb.
à bo'
.1..'rrx «rrgucs ct des percussions cristallines (vibraphone, glockenspiel), avec l'absence a I c,/
.\paÿli.ation s4rne ÿtti.ie dL notif : fit!\. ,-if
tltr lrrrlritre des cordes, dans Voyage au cenne de la tene (Henry Levin, I959). Krishna Exemple 9a: HuitfemmeslMotif
de la confidence/
1,.'vy lrkrpte de nombreux principes évoqués ici : il a notamment recours au mimé- Réduction pour cordes à partir
de la partition réelle
t isrrrt' thérrratique avec des courbes mélodico-harmoniques similaires.
l
( i;rby et Pierrette
Reioun ou
La thématique du double et de l'identification, ornniprésente dâns Wrtigo 'i,i ,: j )._ _o; j i - t.7. .- ; o- ,1; .;., n.
(Madcleine/Cârlotta et son portrait, Madeleine{udy), est évoquée lors de la scène Exernple lÛa HuitfemmeslMotif dela bagarre/
t
oir l.ouise s'identifie à sa patronne Gabrielle et atteint son apogée lorsque, les Ligne mélodique solo à partir d" la
pætitioT É"11"
t lrcve ux détachés, Louise est clairement assimilée au portrait de Gaby plus jeune :
rrrôrrrc
r.cr
blondeur, même coiffure, même posture (chapitre 17,80'52). Si on ne
r'()uve pas exactement la même harmonisation, ni la même orchestration (davan-
lloit
6 f
ï.'' Î''
7êtt du,thiut c lt
\
*ltltldut
.
Ënergiqut
ÿotho *. .
t
'
t:rgc tle bois doublent les cordes), la ressemblance avec le thème de Madeleine est (-hrunt, : tourtnent pIitttiort t u lttrn
Du te
l'iolo n s ü tt
tlt' visible : une variàtion du thème principal, en mode mineur, avec des
u«>uveau
rrplloggiatures, des rythmes en syncopes, l'accord Hitchcock (3' renversement) et & 1-
rlcs harmonies postromantiques de quintes augmentées, de neuvièmes mineures Exemple lÛb t Vertigol«,Ihe Beach »/Ligne
mélodique solo
ou rnajeures d'espèce.
[.a musique de la scène de la bagarre et du baiser entre Gabrielle et Pierrette Cer exrrait musical d; Ulitiè1nmes rapy,elleaussi
la consrrucrion du thème
(clrapitre 20, 9l' 10) évoque le motif d'une scène de Wrtigo dans laquelle ,l'arnour de Vertigo pour la ..èn. .1"
l" .h"i,ri." cl,hôtel (.h";i;" il, 107,57)
Madeleine échange son premier baiser avec le détective John Ferguson âprès st'déroule en trois rnonlents clistincts gui
: tensic
lrri avoir conÊé tourments au bord d'une mer agitée (chapitre 16, 62'044e). ,,,cnr ou détenre. La tension esr créée
or. r".'lo',1'.Tïjlï,fi::îX.;"*lJfiï;:,
ses
( lhez Bernard Herrmann, les cordes llgltllto jouent une variation chromatique du t'rr trémolo, sul tasto puis près du
ch"valet. Dans.Vertigo, cela suggère l,irnp:r-
thènre tronqué ascendant et descendant de Madeleine (u The Beach ,), dans un ticnce du détective qui va ..,6r, pouroir
observer. la métamorphose de
jcu cle duplication alternant les bois et les cordes (le compositeur varie touiours Madeleine er dans Huitfemrtes, ..1" ."rrroie Judy en
au désir qui ,r.î,ffiressivernenr
légèrement la couleur instrumentale entre deux duplications quand il s'agit de ('ntre les deux femnres alors
qu,elles sonr en train de se Lattre. La
l('rrrps est traduite par une gamme ,usper.,.ion ,Ju
tourment ou d'action). Deux notes répétées par les violons rubato introduisent ascendante des cor«les diuiré.,
.s'ilrscrivanr dans la continuiié an crescendo,
une suspension du temps avant le baiser accompagné par le thème d'amour de l'émotion intérietrre cles personnages.
tgitato joué par les cuivres et les cordes (détente). Chez Krishna Levy, quand
d,t2
Y* tg s^ \e ''g ' -. v23 qg
4,
a
J Détente
Exemple llt z Vertigo/Fxemple du motif de l'impatience/Partition réelle tÿ'l.t 2 4!!'thne en ditr. a aa
tba ls bs I 3
4
'a
4' Xlutti / Fortc
ÿls I dïv. g;rémolo
.,1 lto s Jtqt purallèle;;
bg bqæ
oa a
ltil tua I ?r
?'ls I ,
div.
!- ltt fr *3
q\z' bo
Attos -lces Parullèle; Âil##
rlrrplication par les cordes graves à l'unisson et la clarinette basse. Cette n.rarche
cst issue du motif d'amour minorisé50. Dans la pârtirion de Krishna [-evy, ce
rrrotif s'étend sur trois mesures. Il esr joué par les cordes divisées dans un regisrre
. ,0 Bcmartl Herrmanr interyertit souvcnt lc nrode nraicur cr mincur d'un nrênrc motif sclon
l'état psychologiquc ct l'intérieur clu héros.
Le symphonisme... Rerour ou clossicisme hollywoodien
nré(lium-aigu en trémolo et s'inscrit dans la continuité de ce qui précède. Il n'a . =52 ;*
ô - , cordes + Harpe, cors, bois
«lorrc pas la même couleur instrumentale (bois, cors, cuivres et percussions) et
il est clavantage harmonisé. Dans ce film, il s'agit d'une marche comportant d,2' o'i-'o)oo, - L
rrrrc «lirnension négative, en l'occurrence la perte de valeur morale et un total Crsurhe mé1. de,,Mdrt ie,, . u, .b. trt
llr:rrr<lon de soi.
('o &
, b1' a
àà
)l t tt
ltii
Motif " mitrotisé" du tltème d'amoar / Mutleleine
Clurinetle basse
3.',f , t I fr.'
)'tr tl I ifit'i Marche ÿers
b
ra(r
lo mort
à
o
i: ):r ,
jÇo urbc m é1.
o^olîo2.
de,, M srn ie,,
?: b.t
,'
F-xemple l3az VerrtgolTnme mélodique du motif de la marche verc la mort F.xemple l4a: HaitfemucslMotif deC-atherine et Suzon/
Réduction pour cordes à partir de Ia partition
réelle
(ordes îrémolo
Corda; Purlie romantique il^e,,Marnie,, partie lourntettrie du
_, noriJ.
io' ,:
a) Mêmc courbe mélotlico-ryrhmiqua que la marche vers la morl de Vertigo 6 î, i='' i ?;.-, g..: cat F.
:4..j o o^o
l')xcrrrple l}b:. Haitfemmesltrme mélodique du motif de la bagarrc-desir/Partition réelle 'i\'r
!|I o;p. l)uplicution
ï,
î
, \;W^,
l,l scène où Catherine et Suzon dialoguent dans la chambre de Catherine a o a o s, $'hrom
.):41o. t oÿo^o
(r lr:rpitrc 9, 46'32) est accompagnée par un motif dont la courbe mélodico- ,, 4- o o
lr:rrrrr<rnique ressemble à la dernière partie du thème de Marnie avec des liés Exemple l4b: Marnie/Exemple du motif de Marnie
[,,rr.lcu*, la duplication, une phrase courte, dépressive et mélancolique. Si Ia
rytl)lnique est plus enlevée car elle correspond aux tourments du personnage, Huit temmes e, kgcho
tlrcz, KrishnaLevy, elle est beaucoup plus posée, lente, statique et rejoint
Outre le thème principal lié aux femmes et à leurs
tlrrvantage la dynamique de la partie romantique du thème de Marnie, avec .. sentimenrs, un second
tlrème, issu du premier, beaucoup moins mélodique,
l:r rrrôrrre alternance harmonique : un accord-clarté de neuvième ou septième pfrr.yrfr"rique et plus
r()rruré, est lié à l'intrigue policière et à la
rrr:rjcures d'espèce, puis n l'accord Hitchcock, de passage, suivi par un accord machir,rtiol, i*"gire.
(la plus jeune de la famille). [,a forme far Catherine
pltrs sornbre minorisé et diminué. On retrouve le même genre de plan que tronquée.ie ce,_,.,oîif ,ou, long «lu
lilrn ne se dévoile qu'à la fin de l,histoire, lors
1rréc('<lemment, une caméra voyeuse observant depuis l'extérieur de la maison de la révélation de",Catherine
(chapitre 2l ,97'23)- Le motif alors
p,rr la Fenêtre. énoncé entièremenr rappelle l:r consrruction
ct.la-dynamique du prélude d,e psychoscindé
en deux p.r."g. verrical
suivi par un passage horizontal. Dans les deux "r..,rn
partitions, le passage verrical
cst un rnouvemenr vif, rapide (Ailegro molto
agitato dan, prycho) avec l,alter_
n:rnce de petites ccllules thématiques
au rlouyement circulaire, un ambitus
restreint, des duplications courtes, un ostinaro
rythmique (croclres incessantes),
tlcs coups d'archets nombreux qui scandenr
le tempo, une tonalité non allirmée
Le symphonisme... Retour ou clossicisme hollywoodien
t't lrr présence de n l'accord Hitchcock ,. Dans Psycho, le passage horizontal, cortl*
oiii ; ;ri;
iJ, utlTru
i.;
n ,l lltrit vrti,ztt ?Ét;-,,- -*L:-
6 r,
s'lllirrnc avec une écriture plus mélodique en augmentation (noires au lieu de
.L,rrblcs croches) sur une gamme mineure instable qui comporte des chroma-
(isrrrcs ct qui change de plafond harmonique. Dans Huitfemmes,le motif devient "llirltroct,' lfention htrm.. :,',,;';ff',*'lffn',',,'ft,,rE
htgiqua ttn 1n11,11") /
'-.-.
' '/ / "i , /
nrJl;'t
,6 fr 1 t i._. fr. . . --. )
. ---,
i'g:rlcrrrent plus mélodique (mesures 30
ti«1rrc que précédemment, un peu plus développée, en augmentation (noires
à37).Il reprend la même cellule théma- ,r);\ 0._.
1. J.
rrrr licu de croches) aux violons 1 doublés par la clarinette et le cor anglais5l. ,'i, bi,
; ".,"'"'"' {1"-'l'''olï
ronho"ffi"'"'"'l,
l)us Psyclto, le passage horizontal, s'amrme avec une écriture plus mélodique Exemple l5b t pryeho/Début du prelud
',
('n i[rgmentation (noires au lieu de doubles croches) suf une gamme mineure Ulutition réelle5)
irrstel'rlc qui comporte des chromatismes et qui change de plafond harmonique.
Sous le monologue angoissant
l)'tns lluit femmes, le motif devient également plus mélodique (mesures 30 à de pierreme, lors de sa première
lc film (chapitre 7, 29,5gi K.i.hrr" apparition dans
J7). ll reprend la même cellule thématique que précédemment, un peu plus Lef .o..rpose un motifproche de l,extrait de
Psyclto nontrné n The
.klvckrppée, en augmentation (noires au lieu de croches) aux violons I doublés pr:f , (lc porche) prr'B.rnn.a ff".r,r"lrr, , i,r.".rqu. Norman
voir revenir Arbogast (ledétective),
p:rr l:r clarinette et le cor anglais. il <tisiarair dans la pe"ornUr" a.îrièrc
(chapirre 1G,73'4651. À cc.r le porche
insr:rnr. u, .,rn,r.poinr
tlissonanres en syncopes qui privilégie",ï f..r",, de cordes aiguës
Cordes . . o . les' intervalles aton:lux, le
o Ytf,allegro lcs frotremen,r,rugr.u* chronrarisnre et
.1. ,..on.l.r',";.;;;., t1e sepriènres r.najeures à vide et Ia
'{^-a.aa.. srrperposition de quartes et
de tritons (récurrents ,1r.,,
plus tard, peu avanr d,êrre poignr.ai, nf *1. ôr.iques minures l"
i.
Q-',
6 1l l
b.a
t
c
rrrais semblablc du poinr
(lugue aronale en accord
de vue de l,icriture. Ce morif
-otil .rt repris er varié,
esr
avec la s.hirophrenie cltr héros).
issu cle celui de la Êolic
Le motiIt{e Krishna
Xÿ o t iJ' vert i ca l, g:cl i q u e, am hilus rcstreint sAcc t,H itcgcock,, Levy est une varianre du rhèrne
\\\v a" l" rlrl.f,inârion er s,inrmisce discrètemenr
4 ,; ,:, (nuances piaaa) sous le
6 4 , \.'à ..?. b,. . .r; monologu. l" uoi* _ystérieuse
de pierrette. Musique et
{, paroles se mêlent ",
en un conrrep-oint:a discord"nt
qrt;;;À;;l;ô.rr.
tlu n msu111e » de Marcel .t ,1. l,"r.i"J;";;-;e aurorr
- / ,,2
lBt a o
.lissonantes jouent des intervalles
tlirrrinuées (écriture atonale d,rn.
atonaux
personnage. Les cordes aiguës
et
: cles secondes mineures, des octaves
Ostinoto rylhmique (toches incessantes) ,.p.ie_. _4"r." à vide), des superpositions
-?.1ç?o1ç r'o tt',"'n * son t renrorcés par
cle
)' â )t / t /1 /1 /1 ) t )1 / t jt i1 :T',ïï::i: îÏiÏ.iî l'écri ru re co.trap u n ti qu e
Tempo scandé : nomhreax coups d'archets
Exemple l5ar Huitfemmesl«Motif de la machination »/
Réduction pour cordes à partir de la partition réelle