en vigueur, le réintégration est d’ordre public et le délégué du personnel ainsi licencié n’est pas laissé à l’appréciation des parties parce qu’étant d’ordre public .
Cette réintégration doit se faire 15 jours après la
notification de la décision du Ministre (arrêté ministériel n°00421 du 10 février 2004). A cet effet le délégué du personnel est réintégré d’office et en application de cette mesure, le licenciement étant nul et de nul effet (rendu par la cour de cassation arrêt n° 28 du 14/05/2008), Ceci ouvre droit à la réintégration avec paiement des salaires échus du jour du licenciement le 07 octobre 2003 jusqu’à la réintégration effective.
Il s’est bien écoulé 4 ans entre 07/10/2003 et le
07/10/2007 et 7 mois entre octobre 2007 le mai 2008 date à laquelle la cour de cassation a rendu sa décision d’où le fondement de réclamer la somme de 773 862 FCFA (salaire net) * 55 mois = 42 562 241 FCFA. Et de mai 2008 à juillet 2009 14 mois soit 14*773862=10 834 068 soit un montant global relatif aux salaires de 53 396 309 FCFA
SENTEL ayant toujours payé le 13ème mois
(vérification faite en juin 2009),la DAME FAYE réclame aussi son paiement de 2003 à 2008 soit 5 ans * 773 862 =3 869 310 FCFA
LA DAME FAYE réclame aussi conformément aux
dispositions de la loi : réintégration avec paiement des salaires échus et accessoires de salaire les indemnités de téléphone de 21 600 000 FCFA ( en appliquant le montant mensuel* par 55 mois) et les indemnités de carburant de 30 326 400 FCFA ( en appliquant le meme principe pour les 55 mois) Comment la partie adverse peut incorrectement qualifier de pure fantaisie ces demandes. Ce dilatoire est sérieusement inacceptable. En droit, un droit acquis de par la loi subsiste de par son principe et reste dans tous les cas indépendamment de toute évolution ultérieure du litige. Dans aucun pays du monde vous trouverez un Directeur service client qui n’a pas d’indemnité de crédit téléphone et de carburant de surcroît chez un opérateur téléphone.
Le préjudice ainsi subi n’est pas qualifiable dans la
mesure ou la DAME FAYE a été bien débauchée d’une société aussi prospère que la SONATEL qu’elle a quitté le 30/11/1998(plus de dix ans de service, chef de service analyse de gestion et contrat plan avant d’être affectée à SONATEL ALIZE pour mettre en place toutes les procédures pour démarrer le GSM au SENEGAL de la commande jusqu’à la livraison du produit tant pour le postpaiement TERANGA que pour le prépaid DIAMONO) et embauchée comme MANAGER CUSTOMER SERVICE (DIRECTEUR SERVICE CLIENT) le 01/12/1998 alors que SENTEL a démarré ses activités en avril 1999. Ceci prouve bien que du choix du local, des recrutements de son staff pour la mise en place du call center le 677 et de trois autres chefs de service qu’elle a fait venir de SONATEL ALIZE en début février 19999 pour aider SENTEL à démarrer, de la formation des agents jusqu’au démarrage des activités LA SENTEL ne peut être que son bébé qu’il a mis au monde et aidé à grandir malgré une couverture faible du réseau limité à DAKAR EN JUIN 1999. Il n’y avait que 2 opérateurs téléphoniques au SENEGAL et avec ce licenciement LA DAME FAYE ne pouvait bien entendu pas retourner à la SONATEL .SENTEL de nos jours a plus 2 500 000 abonnés et fait un chiffre d’affaires mensuel de plus de 2 milliards cinq cent mille FCFA.
Outre ce phénomène, le délégué du personnel a subi un
énorme préjudice tant matériel que moral étant privée durant plus de 6 ans de son minimum vital et de la prise en charge de ses frais médicaux par le fait de l’employeur et a droit une compensation minimale de 100 000 000 FCFA.
EN CONCLUSION SUR CE POINT NOUS
DEMANDONS L’APPLICATION DE L’ARTCLE L 216 DU CODE DU TRAVAIL DISANT QUE LE LICENCIEMENT DE LA DAME FAYE EST NUL ET DE NUL EFFET ET OUVRE DROIT À LA REINTEGRATION AVEC LE PAIEMENT DE TOULES LES DEMANDES PRECITEES. DEUXIEME POINT
RELATIF AU CONSTAT DU REFUS DE SENTEL
GSM D’ACCEDER A LA DEMANDE DE REINTEGRATION DU DELEGUE DU PERSONNEL POUR TIRER LES CONSEQUENCES DE LA NULLITE DU LICENCIEMENT
CE REFUS D’ EXECUTER UNE OBLIGATION
DE FAIRE CONFORMEMENT A LA LOI A ENTRAINE BEL ET BIEN LA RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAIL IMPUTABLE A L EMPLOYEUR COMME NOUS L’AVONS DEMONTRE AVEC TOUTES LES PIECES DU DOSSIER DANS NOS CONCLUSIONS
* LETTRE DE DEMANDE D’INTEGRATION
* REPONSE DE AMNON AVISSAR DIRECTEUR
GENERAL DISANT QUE MME FAYE N EST PLUS UN EMPLOYE DE SENTEL ET MENACANT DE LICENCIER L’ AUTRE DELEGUE DU PERSONNEL ANSOUMANA COLY QUI EST MORT DURANT L’EXERCICE DE SES FONCTIONS PAR ACCIDENT SUR LA ROUTE DE KOLDA- ZIGUINCHOR.
* REFUS D’INTEGRER LA DAME FAYE MALGRE
LES DECISIONS DU MINISTRE ET DU CONSEIL D’ETAT
* MISE EN DEMEURE DE L’INSPECTION DU
TRAVAIL
* 2 PROCES VERBAUX D’INFRACTION
CONSTATE PAR UN HUISSIER ET PAR L’INSPECTION DU TRAVAIL SUR LE REFUS DE L’ INTEGRATION DE LA DAME FAYE AVEC TOUTES LES HUMILIATIONS EN LUI INTERDISANT D’ACCEDER AUX LOCAUX PENDANT PLUS DE 5 MOIS ET MALGRE LA DECISION DU MINISTRE ET DU CONSEIL D’ETAT N’AUTORISANT PAS LE LICENCIEMENT DE LA DAME FAYE DELEGUEE DU PERSONNEL
* MALGRE LE DERNIER ARRET DE LA COUR DE
CASSATION IL NE DEMANDE PAS A LA DAME FAYE DE REEINTEGRER ARGUMENTANT QUE LE NOUVEAU DIRECTEUR GENERAL NE PEUT PAS PRENDRE CETTE DECISION ET QU’IL EST NOUVEAU. *NOUS AVONS PRODUIT DANS LE DOSSIER DE LA COUR D’APPEL LE DERNIER PROCES VERBAL D »HUISSIER OU SENTEL GSM REFUSE CATEGORIQUEMENT LA REINTEGRATION DE LA DAME FAYE.DONC ILS ONT PREFERE DEFIER LA COUR DE CASSATION ET LA DECISION DU CONSEIL D’ETAT. CECI EST LA RAISON POUR LAQUELLE LA SENTEL A ETE CONDAMNEE A DEUX REPRISES PAR LA COUR D’APPEL DE DAKAR
TOUT CECI PROUVE QUE LA SENTEL N A
JAMAIS VOULU REINTEGRER LA DAME FAYE ET QU’UNE OBLIGATION DE FAIRE NE SE DISCUTE PAS.
A CET EFFET L’EMPLOYEUR A COMMIS UNE
FAUTE LOURDE S’ANALYSANT COMME UN LICENCIEMENT ABUSIF SUITE AU REFUS D’EXECUTER UNE OBLIGATION DE FAIRE
ENTRAINANT LA RUPTURE DU CONTRAT DE
TRAVAIL IMPUTABLE A L’EMPLOYEUR ET DEMANDONS DES DOMMAGES ET INTERETS DE UN MILLIARD DE FCFA (1 000 000 000 FCFA) DEJA MOTIVES DANS NOS CONCLUSIONS. ET SURTOUT SI L’ON SAIT QUE DE SIMPLES CADRES LICENCIES DE MANIERE ABUSIVE ONT EU A PERCEVOIR AU NIVEAU DE LA COUR D’APPEL ENTRE 250 MILLIONS ET 450 OOO OOO FCFA (TOTAL ENERGIE/KONATE. ; SENTEL ET AUTRES CADRES LICENCIES. ALASSANE TALL ET AUTRES-SAVANA ETC…) .IL EST DONC LEGITIME QU’UN DIRECTEUR DEBAUCHE DE LA SOCIETE PUBLIQUE AFRICAINE DE REFERENCE SONATEL DEVENUE SONATEL ORANGE PERCOIVE UN MILLIARD DE DOMMAGE ET INTERET.