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Centrifugation
Généralités
En revanche, on s'orientera vers la décantation statique lorsqu'il s'agira de traiter des débits
importants (plusieurs centaines ou milliers de m3/h) de liquides contenant de faibles quantités
de solides à vitesse de sédimentation élevée. Mais les deux techniques peuvent aussi être
complémentaires: on pourra par exemple effectuer une première séparation par décantation
statique et traiter par centrifugation la phase épaisse ainsi obtenue.
FSTT – LST – GP – azaarkhalid.wordpress.com 1
Opération Unitaire Centrifugation
Pour que la décantation centrifuge industrielle soit efficace, les mélanges à traiter doivent
remplir certaines conditions et, en particulier :
- les masses volumiques des phases à séparer doivent différer d'au moins 2 % et si possible, de
plus de 10%;
- la viscosité cinématique des phases liquides doit être inférieure à 150 cSt, soit 1,5.10-4 m2/s;
- le diamètre des particules de la phase dispersée doit être supérieur à 0,5 µm ; il en résulte que
les émulsions colloïdales ne peuvent être séparées par les centrifugeuses industrielles.
Comme en décantation statique, la vitesse de sédimentation peut être accélérée par l'utilisation
de la technique de floculation qui, grâce à l'adjonction d'un produit tensioactif, permet la
formation d'agglomérats (ou flocs).
Dans la filtration (ou essorage) centrifuge, la séparation des constituants s'effectue par le
passage de la phase liquide (ou des phases liquides) au travers d'un élément filtrant sous
l'action d'un champ centrifuge. Cet élément filtrant, fixé contre la paroi interne du rotor, est le
support sur lequel viennent se déposer les particules solides constituant ainsi une couche
perméable appelée gâteau. Il s'agit donc d'une filtration sur support dans laquelle la pression
de filtration est celle exercée par un anneau liquide en rotation.
L'essorage centrifuge, opération de filtration sur support, exige que les particules solides
déposées contre la paroi du rotor en couche plus ou moins épaisse conservent, dans les
conditions de pression développée par la centrifugeuse, une perméabilité suffisante. En
pratique, le diamètre minimal des particules pouvant être traitées se situe autour de 5 µm
2.1. Clarification : cette opération consiste à enlever une phase solide d'une phase liquide. On
cherche :
a) - soit à récupérer la phase liquide seule (aussi pure que possible) lorsque le solide, souvent
en faible proportion, constitue une impureté, exemple :
Exemples:
b) - soit à récupérer la phase solide seule, opération que certains nomment extraction, mais
qu'il ne faut pas confondre avec l'opération de transfert de matière Génie chimique).
Exemples:
c) – soit à récupérer à la fois la phase solide et la phase liquide aussi parfaitement séparées
que possible.
Exemple :
2.2. Séparation de deux phases liquides de densités différentes, l’une et l’autre pouvant être
récupérées.
Exemple :
- Séparation des latex, des hématies du plasma sanguin (traitement du sang frais) ;
- Ecrémage du lait.
Exemples:
- purification des huiles de moteurs;
- épuration des fuels.
Classification de particules solides de tailles différentes en suspension dans un liquide,
Exemples:
- traitement des boues de forage pétrolier;
- classification du kaolin, de l'oxyde de titane;
- classification des pigments de peinture.
Concentration ou épaississage d'une phase solide en suspension.
Exemple : concentration des matières protéiques, des levures, du lait d’amidon.
Essorage ou séchage de produits solides par élimination du liquide dans lequel ils sont en
suspension.
Exemples:
- essorage des fines de charbon et de schlamms (contenus dans les eaux de lavage);
- essorage du sel marin, de produits cristallins ou amorphes des industries chimiques
minérales ou organiques, pharmaceutiques, etc.;
- essorage de l'amidon, de la fécule;
- essorage des textiles.
Lavage ou clairçage de produits solides après élimination d'un liquide mère,
Exemples:
- lavage des produits cristallins des industries chimiques et pharmaceutiques;
- essorage et clairçage du sucre.
3. Décantation centrifugeuse
3.1. Décantation en régime laminaire
Considérons une particule p en suspension dans un liquide alimenté en continu dans le bol en
rotation d’une centrifugeusefig.2 :
p: position de la particule
h: hauteur intérieure du bol
r: distance de la particule à l’axe de rotation
r0 : rayon intérieur du bol
Rs : rayon du seuil de débordement
v
vc : vitesse de décantation centrifuge (m/s)
v
v l
: vitesse d’écoulement du fluide
z: distance de la particule au fond du bol
ω : vitesse de rotation (rad/s)
mω
2
F A
= Poussée d’Archimède = l
r
π
F −Fc A
=
6d
3
⋅ ∆ρ ⋅ ω ⋅ r avec ∆ρ =
2
ρ −ρ
s l
⋅ c ⋅ ρ ⋅ S x ⋅u
1
= force de frottement =
2
Et F R
2 l
Remarque : la particule peut être assimilée à une sphère de diamètre d et c dépend du régime
d’écoulement.
Le dépouillement de l’équation (1) donne une équation similaire de STOCKES,
2
uc = dt = 18d⋅η ⋅ ∆ρ ⋅ ω ⋅ r
dr 2
(2)
u = d ⋅ ∆ρ ⋅ g
s
18 ⋅η
⋅r
2
d’où : u c
=w = K = effet centrifuge ou effet g
u s
g
tours
si l’on exprime la vitesse de rotation « N » en , on a :
min
2πN ⋅ r = d ⋅ N
2
2
dr d ω ⋅
2 2
D’après (2) on a : = ⋅ ∆ρ ⋅ dt
r 18 ⋅η
18η dr
dt = ⋅
ω ⋅ d ⋅ (ρ − ρ )
⇒ 2 2
r
s l
18η ⋅ Log R 0
R 18η dr R
t =∫ 0 2 2 ⋅ =
⇒
( ) (ρ − ρ )
s
Rs ω ⋅ d ⋅ ρ − ρ r ω2 ⋅ d 2 ⋅
s l s l
18η ⋅ Log R 0
⇔
Volume du bol
= R
ω ⋅ d ⋅ (ρ − ρ )
s
2 2
Débit max. d' alimentation
s l
V bol ⋅ω ⋅ d ⋅ (ρ − ρ )
2 2
.
⇒ = s l
Q
18η ⋅ Log R
max 0
R s
u = d ⋅ ∆ρ ⋅ g en régime laminaire
gravitaire
18 ⋅η
Alors,
g ⋅d ⋅ (ρ − ρ ) V bol ⋅ω ⋅
2 2
.
⇒ = ⋅s l
Q 18η
max
g ⋅ Log R 0
R s
V ⋅ω ⋅
2
⇒ A⋅E⋅T = bol
g ⋅ Log R 0
R s
V bol
= π ⋅h⋅ (R − R )
2
0
2
s
V bol
= partie pleine du bol
Dans la pratique on se donne un coefficient de sécurité :
. .
⇒ = 0,77 ⋅
Qmax pratique
Qmax thèorique
u = 1,74
ρ −ρ s l
⋅ d ⋅ ω ⋅r
2
ρ l
t = 1,15
ρ ⋅
12
−
1
(ρ − ρ )⋅ω s
s
2
⋅d
R 0 R 2
s l
V ⋅ω
A.E.T = 1
bol
⋅
12 1
2g 2
R0 − R s2
u gravitaire
(cf. formule de d’ALLEN),
0,29 ω ⋅V bol
1, 42
A.E.T =
g
0 , 71
⋅ (R 0 , 29
0
− Rs
0 , 29
)