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I.Generalités
-La définition de l’HTA chez une femme enceinte est une PA ≥ à 140/90 mm Hg à au moins 2reprises
séparées par 4 heures d’intervalle.
-Une HTA est constatée dans 10 à 15 % des grossesses. Elle représente une des 1ères causes de
morbidité et de mortalité périnatales. Elle correspond à plusieurs tableaux cliniques de gravité
variable.
II.Definition
HTA (PAS≥140 mm Hg et/ou PAD >= 90 mm Hg) isolée, sans protéinurie apparue à partir de 20 SA en
l’absence d ‘antécédents (retrouvée 2 fois à au moins 4 h d’intervalles).
. Prééclampsie
La prééclampsie (PE) associe à cette HTAG une protéinurie > 300 mg/j
Dans certains cas, la protéinurie peut manquer initialement ; il est licite de suspecter une PE devant
une HTA associée à l’un ou l’autre des signes suivants :
Prééclampsie sévère
Soit PE avec hypertension grave (PAS >=160 mm Hg et/ou PAD >=110 mm Hg),
Sd œdémateux (OMI++)
ASAT > N
RCIU
Hémolyse
ASAT > 3N
III. Physiopathologie
- Le plus souvent, l’ischémie placentaire est liée à une anomalie primitive de l’implantation
trophoblastique entraînant un défaut de vascularisation placentaire.
Une 1ère étape préclinique correspondant à insuffisance placentaire souvent en rapport avec un
développement anormal du placenta dans ses phases très précoces.
dans la circulation maternelle (radicaux libres, lipides oxydés, cytokines, sVEGFR-1, endogline
soluble).
Hypoxie
Ischémie placentaire
PHYSIOPATHOLOGIE de la PREECLAMPSIE :
-Génétique
Facteurs de risque
-Ethnie
-Surpoids
-Primiparité
-Grossesses multiples
----------------------------------------------------------------
-Néphropathies, Connectivites,Thrombophilie
-AMP
-ATCD Familiaux
de la Physiopathologie … à la Clinique
IV. DIAGNOSTIC
• Bandelette urinaire dès le premier examen prénatal: Si BU +: évaluer la protéinurie (seuil : 300
mg/j)
• Education de la mère +++: auto mesure PA, BU, MAF, SF évocateurs, courbe de poids...
- Normalement, des œdèmes existent au cours de la grossesse surtout au niveau des membres
inférieurs,
- Ces œdèmes pathologiques modifient la courbe pondérale. Ils ne sont qu’un signe de la maladie.
La TA conserve pendant la grossesse, son rythme nycthéméral : la TA est moins élevée la nuit.
3°) La protéinurie.
Elle est dépistable au labstix : si une protéinurie est présente à 1+, il faut réaliser un dosage sur les
urines de 24 H
- Une protéinurie discrète, < 0.3 g/ 24 H , peut être due à une augmentation de la filtration
glomérulaire physiologique ou à une contamination de l’urine
Les symptômes suivants représentent des signes évocateurs d’une forme grave de prééclampsie :
• œdèmes majeurs,
• oligurie,
• somnolence,
• obnubilation,
• nausées, vomissements.
B. Surveillance :
1) Bilan maternel
- diurèse horaire,
- protéinurie de 24 h
2) Bilan fœtal
- Biométrie
- Doppler
V. Prise en charge
Surveillance maternofœtale
En cas d’HTA modérée sans protéinurie associé, une surveillance ambulatoire rapprochée est
envisageable.
2.Biologique
Albuminurie des 24 h, ionogramme, uricémie, bilan rénal, bilan hépatique, NFS, plaquettes,
hémostase
- Echographie :
Traitement
. Traitement antihypertenseur
Stratégie thérapeutique
Méthyldopa Per os cp 250 et 500 mg, en débutant par 250 mg, 2 à 3 /jours et jusqu’à 2.5 gr/jour.
Hypoglycémie néonatale, bradycardie néonatale moins marqué que pour les autres b bloquants
• Crise d'éclampsie,
• OAP,
• Métrorragies ou HRP,
• Troubles de la coagulation
• insuffisance rénale d'aggravation rapide et/ou oligurie (< 100 mL / 4 heures) persistante malgré un
remplissage vasculaire adapté,
Grossesse ultérieure
En cas de prééclampsie survenant avant 32 SA, le risque de récurrence global est de 15%
Prévention
Lorsqu’une patiente a déjà présenté lors d’une grossesse antérieure une pathologie vasculaire
gravidique sévère (prééclampsie ou RCIU) un traitement préventif par aspirine à faible dose (100 à
160 mg/j) débuté à la fin du 1ier trimestre (12 SA) et poursuivi jusqu’à 35 SA paraît justifié. Ce
traitement permet une certaine réduction du risque de récidive de la prééclampsie et de RCIU.
Complications maternelles
-Hématome rétro-placentaire
-CIVD:
-MFIU
Hypotrophie -RCIU
-Prématurité
LE HELLP SYNDROME
Epidémiologie
• Concerne entre 0,5 et 0,9 % des grossesses et 10 à20 % des cas de prééclampsie sévère.
Complications hépatiques
En cas de douleur abdominale, une anomalie hépatique à l’imagerie est retrouvée dans 45% des cas :
hématome sous capsulaire ou hématome intra-parenchymateux..
Rupture hépatique compliquant l’hématome sous capsulaire : choc hémorragique nécessitant une
laparotomie en urgence pour packing ou ligature du pédicule ou transplantation ou embolisation des
A hépatiques.
Mortalité maternelle
Morbi-mortalité périnatales
Mortalité: 7 à20 %
RCIU : 20 à30 %
Prise en charge
Après 34 SA :
Avant 34 SA :
Corticothérapie pour maturation pulmonaire fœtale et extraction dans les 24h à48h.
Avant 28 SA :
Transfusion
Transfusion plaquettaire :
Mode d’accouchement :
Décision en fonction de :
• Terme de la grossesse
• Bien-être maternofoetal
• Conditions cervicales
L’ÉCLAMPSIE
– et surtout la survenue de :
L’éclampsie peut survenir avant l’accouchement (l’évacuation de l’utérus doit alors être effectuée
rapidement),
TRAITEMENT DE L’ÉCLAMPSIE
Il repose sur :
Une CIVD est présente dans les formes graves de prééclampsie. Elle associe :
– thrombopénie ;
– diminution du fibrinogène.
L’OEDÈME PULMONAIRE
En cas de rétention hydro-sodée importante et/ou de cardiopathie sous jacente. Il peut aussi
corticale.