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Risque de portefeuille
Réalisé par : Encadré par :
ANDICH Mohammed Pr DOUARI Aziz
EL KHATTABI Mohammed
MOUCHTACH Sanaa
SIKAOUI El Mehdi
Plan
Introduction
Chapitre 1 : Marchés financiers
Chapitre 2 : Modèle Markowitz
Chapitre 3 : Modèle simplifié de Sharpe
Chapitre 4 : Modèle d’évaluation des actifs financiers (MEDAF)
Conclusion
Introduction
Chapitre 1 : Marchés financiers
Marchés financiers
Les titres de créances négociables (TCN) peuvent être défini comme des instruments
financiers
Certificat de dépôt négociables : sont émis par les banques pour une durée allant de 10
jours à 7ans et rapportant un intérêt librement déterminé par les mécanismes de
marché;
Billet de trésorerie: sont des titres négociables, durée allant de 10 jours à une année,
émis au gré de l’émetteur en représentation d’un droit de créance, qui portent intérêt;
Les bons des sociétés de financement: sont émis par les sociétés de financement pour
une durée de 2 ans à 7 ans et rapportant un intérêt librement déterminé pouvant être
fixé ou révisable.
Les bons de trésor: sont des titres émis exclusivement par le trésor pour répondre à
ses besoins de financement sur une durée déterminée, moyennant un rendement qui
dépend de la durée de placement et qui obéit à la loi de l’offre et la demande sur un
marché de gré à gré.
Marchés des capitaux
Action : Une action est un titre de participation dans le capital social de son
émetteur (société de capitaux). Dans sa forme traditionnelle elle donne droit
à la gestion de la société (une action = une voix dans les votes en assemblée
générale), et aux bénéfices (sous forme de dividendes).
Obligation : Une obligation est un titre d’endettement. L’émetteur de
l’obligation s’engage à rembourser à terme son porteur et à lui verser des
intérêts à des dates spécifiées. Les obligations peuvent être émises par l’état,
les collectivités locales, les établissements publics, les intermédiaires
financiers et les sociétés.
Les produits dérivés. Ce sont des produits dont la valeur dérive d’un ou de
plusieurs titres financiers. Exemples : les options d’achat, les options de
vente, les contrats à terme.
Chapitre 2: Modèle de Markowitz
Principes généraux
Exercice 1:
Vous disposez des informations suivantes relatives à l’évolution du cours et des dividendes
versés de l’action A:
.
Années Cours de l’action A Dividendes unitaire
Exercice 2:
Le tableau suivant donne la densité des probabilités (pi) des rentabilités
annuelles (Ra et Rb) :
Pi Ra Rb
0.5 10% 15%
0.2
40% 30%
0.3 20% 25%
• E(Ra) = ∑ pi × Ra = 0,19
• E(Rb) = ∑ pi × Rb = 0,21
• E(Ra, Rb) = %a × E(Ra) + %b × E(Rb) = 0,6 x 0,19 + 0,4 x 0,21 = 0,198
• VAR(Ra) = ∑ [pi (Ra)2] – [E(Ra)]2 = 0,049 – 0,0361 = 0,0129
• VAR(Rb) = ∑ [pi (Rb)2] – [E(Rb)]2 = 0,048 – 0,0441 = 0,0039
• Cov (Ra, Rb) = ∑ PiRaRb – E(Ra) x E(Rb) = 0,0465 – 0,19 x 0,21 = 0,0066
• Var(Ra, Rb) = (%a)2 × VAR(Ra) + (%b)2 × VAR(Rb) + 2 × %a × %b × COV(Ra, Rb) =
0,36 x 0,0129 + 0,16 x 0,0039 + 0,4 x 0,6 x 2 x 0,0066 = 0,008436
Chapitre 3 : Modèle simplifié de
Sharpe
Modèle de Sharpe
Le coefficient bêta (β) est un coefficient qui mesure le risque spécifique (ou la volatilité
relative) d’une valeur par rapport à son indice de référence. Le β d’un titre mesure la
corrélation de la rentabilité du titre avec celle du marché, c’est-à-dire son risque de
marché. Il dépend de la sensibilité du secteur de l’entreprise à la conjoncture
économique, de la structure des coûts d’exploitation (plus les coûts fixes sont
importants, plus le β est élevé), de la structure financière (plus le groupe est endetté,
plus le β est élevé), de la qualité ou de la quantité d’informations fournies au marché
(plus la visibilité sur les résultats futurs est bonne, moins le β sera élevé) et du taux de
croissance des résultats (plus le taux est fort, plus le β est élevé)
Le bêta du titre est le rapport entre, d’une part, la covariance entre
les rendements des titres et les rendements du marché (indices
boursiers par exemple) et, d’autre part, la variance du marché:
β = COV(Rt, Rm) / VAR(Rm)
Rt = Rendements des titres = (cours N – cours N–1) / cours N–1
Rm = Rendements du marché = (indice N – indice N–1) / indice N–1
VAR(Rm) = Variance du marché
En avenir certain:
n = nombre de termes
E(Rt ) = Σ Rt / n
E(Rm) = Σ Rm / n
En avenir incertain:
Avec :
E(Rt) = Σ (pi × Rt)
E(Rm) = Σ (pi × Rm)
Plusieurs situations peuvent se présenter:
– β = 0: le cours du titre est indépendant des fluctuations du marché ;
– β = 1: le cours du titre suit les fluctuations du marché ;
– β > 1: le cours du titre réagit plus que proportionnellement aux
fluctuations du marché. Le titre est plus volatile, et donc plus risqué,
que le marché. Face à l’ampleur du risque, le titre devra offrir une
rentabilité supérieure à celle du marché. Si l’investisseur a le goût du
risque, ce bêta correspond à son objectif. Si le marché accuse une
baisse des cours, le placement ne répondra aux objectifs de
l’investisseur que si ce dernier anticipe une hausse du marché ;
– β < 1: le cours du titre réagit peu aux fluctuations du marché ;
l’entreprise réagit moins fortement que le marché à une évolution
conjoncturelle. La volatilité du titre est faible. Le titre est moins risqué
que le marché (valeur de bon père de famille) et peut offrir une
rentabilité inférieure à celle du marché.
Application
Exercice 3 :
Situation 1 : Les prévisions suivantes relatives à la rentabilité de l’action X et à
l’indice de marché sont les suivantes :
Application
Exercice 4 :
Un gestionnaire de portefeuille applique la démarche d’analyse du risque à partir
des séries des cours passés pour les trois titres X, Y et Z :
Tout investisseur court un risque lié à l’incertitude, pesant sur le cours des
actions et sur les dividendes distribués, et exige une rentabilité supérieure au
taux sans risque. Il demande au moins le taux sans risque et en sus une prime de
risque qui rémunère le risque général des actions.
Quatre hypothèses sont relatives à la perfection du marché :
Il existe une infinité d’acheteurs et de vendeurs et aucun n’a influence sur les
prix.
Il n’y a pas de cout de transaction et les actifs financiers sont parfaitement
divisibles.
Il n’existe pas de fiscalité de gains en capital et des dividendes.
Il existe un taux sans risque pour les prêteurs et les emprunteurs.
Principe du séparation