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Discipline : Français
Composante 2 : Prendre part à des conversations sur les situations de la vie courante
Manifestations :
Ressources éducatives :
Humaines : professeur/élèves
Matérielles : texte, tableau, craie
Stratégie d’animation
Travaux individuels/sous-groupes
Mise en commun des travaux
La pré-évaluation
1. Selon vous, quelle est la cause des conflits qui agitent le monde aujourd’hui ( Soudan du
Sud (Eric Marchar, Kiir, Syrie, Centre-afrique,)
Les Activités :
Consigne :
1. Définis le pouvoir
2. Citez les différentes formes de pouvoir
3. Dégagez leurs caractéristiques
4. Mise en commun des productions
Synthèse partielle :
D’étymologie latine « potere », la notion de pouvoir renvoie à plusieurs définitions selon
qu’on soit en philosophie, en sociologie, en Droit, ou dans le domaine de la religion.
Consigne :
Synthèse partielle :
Synthèse générale :
Répondre à ces questions, c’est toucher du doigt le fondement même du pouvoir et les
enjeux liés à son exerce. Compte tenu de la complexité de la vie en société, plusieurs
penseurs tels que : Socrate, Aristote, Voltaire, Montesquieu, Rousseau ont placé la
thématique du Pouvoir au centre de leurs réflexions.
En effet, le Pouvoir s’il est mal utilisé peut conduire à des dérives sociopolitiques,
susciter des conflits entre citoyens d’un même pays voire plusieurs Etats.
Evaluation :
Discipline : Français
Composante 2 : Prendre part à des conversations sur les situations de la vie courante
Manifestations :
Ressources éducatives :
Humaines : professeur/élèves
Matérielles : livre, tableau, craie
Stratégie d’animation
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La pré-évaluation
1. A partir du cours précédent citez les formes et types de Pouvoir que vous connaissez ;
2. Définissez ce qu’est une Loi.
3. Citez quelques écrivains et penseurs qui ont abordé le thème de Pouvoir dans leurs
œuvres.
Les Activités :
Consigne :
Synthèse partielle :
Né en 1689 en France, Charles de Secondat Baron de la Brède et de Montesquieu est l’un des plus
grands penseurs du XVIIIème Siècle. Propriétaire terrien, parlementaire, passionné de Sciences, il
dévint célèbre en 1721 avec les Lettres persanes, un roman épistolaire publié anonymement à
Amsterdam qui offrait une brillante critique des mœurs français et une satire politique d’une audace
toute nouvelle.
Doué d’une ouverture d’esprit remarquable, très intéressé par les peuples et leurs gouvernements,
Montesquieu voyagea pendant plus de 3 ans en Allemagne, aux Pays-Bas, en Angleterre. De ses
observations, de ses expériences et multiples lectures, il tira l’immense matière de ‘’l’Esprit des
Lois’’(1750), ouvrage capital dans lequel il fonda la Science politique.
Consigne :
Synthèse partielle :
L’ouvrage se compose de 31 livres, subdivisés en chapitres (15 à 20/livre). Il est précédé d’une
préface dont la lecture et l’analyse sont indispensable pour qui veut approfondir les intentions et
les méthodes de Montesquieu.
Le Mot ‘’esprit ‘’ signifie : sens intime, universel. Les lois sont définies comme « les rapport
nécessaires qui dérivent de la nature des choses »
Des rapports qu’est-ce que sait/ à dire ? L’explication seule de cette formule prouve l’originalité
et la profondeur de la réflexion de Montesquieu. Avant lui, tous ceux qui avaient écrit sur les lois
(Platon, Aristote, Cicéron, St-Thomas, étaient partis des définitions abstraites, métaphysiques ou
morales.
La Méthode de Montesquieu est, au contraire toute « expérimentale » : « j’ai d’abord examiné les
hommes, dit-il dans sa préface, et j’ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils
n’étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies…je n’ai point tiré mes principes de mes
préjugés, mais de la nature des choses ». Selon lui : « les lois doivent être tellement propres au
peuple pour lequel elles sont faites, que c’est un grand hasard si celles d’une nation peuvent
convenir à une autre… » Livre 1, chapitre 3
Quels sont donc ces éléments essentiels et naturels dont le ‘’Rapport’’ détermine la Lois ?
D’abord, les lois doivent se rapporter à la ‘’nature et au ‘’principe’’ du gouvernement. Puis, elles
doivent être relatives « au physique du pays, au climat glacé, brû lant ou tempéré ; à la qualité du
terrain, à sa situation ; à sa grandeur au genre de vie des peuples, laboureurs, chasseurs ou
pasteurs : elles doivent se rapporter au degré de liberté que la Constitution peut souffrir
(supporter) ; à la religion des habitants, à leurs inclinations, à leurs richesses, à leur nombre, à
leur commerce et à leurs manières… »
C’est dans toutes ces vues qu’il faut les considérer. J’examine tous ces rapports : ils forment
ensemble ce qu’on appel ‘’L’Esprit des Lois’’ (Livre 1, Chapitre 3)
Synthèse générale :
Evaluation :
4. Au Mali, les lois sont-elles prises conformément aux principes énoncés par
Montesquieu ? Justifiez-votre réponse
« La plus ancienne de toutes les sociétés, et la seule naturelle, est celle de la famille » p7
« Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en
droit, et l'obéissance en devoir » P9
« Puisque aucun homme n'a une autorité naturelle sur son semblable, et puisque la force ne
produit aucun droit, restent donc les conventions pour base de toute autorité légitime parmi les
hommes. » P9 Ch1.4
« Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme, aux droits de l'humanité, même à
ses devoirs » P10
« C'est le rapport des choses et non des hommes qui constitue la guerre; »11
« chaque État ne peut avoir pour ennemis que d'autres États, et non pas des hommes »11
« le droit d'esclavage est nul, non seulement parce qu'il est illégitime, mais parce qu'il est
absurde et ne signifie rien » P12
«Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la
personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse
pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant.» Tel est le problème fondamental
dont le Contrat social donne la solution. »14
Le Pacte social : «Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la
suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme
partie indivisible du tout.»14
« il faut bien distinguer la liberté naturelle, qui n'a pour bornes que les forces de l'individu, de la
liberté civile, qui est limitée par la volonté générale »17
« Tout homme a naturellement droit à tout ce qui lui est nécessaire; »17
« Il y a souvent bien de la différence entre la volonté de tous et la volonté générale; celle-ci ne
regarde qu'à l'intérêt commun; l'autre regarde à l'intérêt privé, et n'est qu'une somme de
volontés particulières » 23
« Les engagements qui nous lient au corps social ne sont obligatoires que parce qu'ils sont
mutuels; et leur nature est telle qu'en les remplissant on ne peut travailler pour autrui sans
travailler aussi pour soi »24
« Qu'est-ce donc proprement qu'un acte de souveraineté? Ce n'est pas une convention du
supérieur avec l'inférieur, mais une convention du corps avec chacun de ses membres;
convention légitime, parce qu'elle a pour base le contrat social; équitable, parce qu'elle est
commune à tous; utile, parce qu'elle ne peut avoir d'autre objet que le bien général; et solide,
parce qu'elle a pour garant la force publique et le pouvoir suprême. Tant que les sujets ne sont
soumis qu'à de telles conventions, ils n'obéissent à personne, mais seulement à leur propre
volonté: et demander jusqu'où s'étendent les droits respectifs du souverain et des citoyens, c'est
demander jusqu'à quel point ceux-ci peuvent s'engager avec eux-mêmes, chacun envers tous, et
tous envers chacun d'eux. »25
Cours introductif sur le Pouvoir
I. Essai de définition
Dans un sens juridique, Le Pouvoir se définit comme la capacité dévolue à une autorité
ou à une personne, d’utiliser les moyens propres à exercer la compétence qui lui est
attribuée soit par la loi, soit par un mandat. C’est donc, la capacité d’influencer une
personne, un groupe d’individu donné.
Ces différentes questions nous amènent à définir les formes et les types de pouvoir.