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Examen Pratique De Sémiologie

LES DONN É ES DE L' É TAT CIVIL Nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse, situation de famille,
profession actuelle.

II. LE MOTI F D'HOS PITALISATION OU DE CONSULTATION .

III. L'HISTOIRE DE LA MALADIE:

IV. LES ANT É CÉ DENTS

V. LES CONDITIONS SOCIOÉCONOMIQUES

VI. LES HABITUDES DE VIE ( Le régime alimentaire-ingestion médicamenteuse - Les rapports du malade

VII. L'HISTOIRE PROFESSIONNELLE

Cardio vasculaire
tension artérielle habituellement mesurée au niveau de l'artère humérale, Elle oscille au cours
de la révolution cardiaque entre une valeur maximale ou systolique synchrone de l'arrivée de l'onde
systolique et une valeur minimale ou diastolique synchrone du relâchement musculaire ventriculaire.

1. Technique de mes ure : il s'agit d'un brassard inextensible qui est reliée à un manomètre gradué en
cm de mercure. Le brassard est placé au tiers inférieur du bras nu, il doit être bien serré,

Pouls : La palpation se fait avec la pulpe des 2,3et 4e doigts, la pression exercée doit être douce.
— Au niveau du cou : pouls carotidien sur le sujet assis, la tête légèrement penchée vers le côté
examiné.

Au niveau des membres supérieurs :

Le pouls radial : pouls située à la partie inféro-ex terne de l'avant bras au-dessus du poignet.

Le pouls huméral: est mieux palpé sur le sujet debout, une main de l'examinateur soutient l'avant-bras
placé à angle droit sur le bras , l'autre main palpe l'artère en dedans de la partie inférieure du biceps .

Au niveau des membres inférieurs :

Le pouls fémoral : se recherche sur le sujet en décubitus dorsal, jambes étendues, au niveau du
triangle de Scarpa .

Le pouls poplité : se recherche su r le sujet en décubitus dorsal, les jambes légèrement fléchies,
l'examinateur réunit ses deux pouces sur la rotule alors que les autres doigts des

deux mains palpent le creux poplité .

Le pouls tibial postérieur : se recherche dans la gouttière rétromalléolaire interne.

Le pouls pédieux : sur le dos du pied , il est non perçu chez le sujet normal dans 5 à 10% des cas.

—Au niveau du tronc : l'aorte abdominale est palpée à gauche de la ligne médiane, elle est mieux
palpée chez les sujets maigres .

IPS=PAS cheville/PAS bras=0,9 à 1,3

La fréquence cardiaque normale au repos est comprise entre 50 et 100/mn : inférieure à 50, c’est une
bradycardie sinusale, supérieure à 100, c’est une tachycardie sinusale.
Le choc de pointe : c’est un choc vibrant et bref systolique contemporain du pouls correspond à un
éclat du 1er bruit et traduit la fermeture systolique de la valve mitrale indurée dans le
rétrécissement mitral.

Technique: Avec la pulpe d e l 'index et du médius on localise le choc de pointe . Il se p alpe au 4e ou 5e


espace intercostal sur la ligne médio-claviculaire, mieux perçu sur un sujet en décubitus latéral gauche.

Il réalise un soulèvement systolique régulier; synchronie du pouls.

le frémissement est une sensation de vibrations mécaniques fines , serrées, régulières perçu es par la
main qui palpe, Le frémissement est la traduction tactile d'un souffle ou d'un roulement, il en signe
l'organicité, il peut siéger :

— A la pointe : au niveau du foyer mitral, , i l est retrouvé dans le rétrécissement mitral, il est plus
rarement systolique et correspond alors à une insuffisance mitrale.

— Au niveau du 2e espace intercostal droit (foyer aortique), frémissement systolique du rétrécissement


aortique.

— Au niveau du 2e espace intercostal gauche (f oyer pulmonaire), frémissement systolique du


rétrécissement pulmonaire.

— Dans la région mésocardiaque : un frémissement systolique peut être retrouvé à l'extrémité interne
des 4e ou 5e espaces intercostaux gauches au cours d e la communication inter ventriculaire.

Les foyers d'auscultation

1 ) 2ième espace intercostal droit (foyer aortique)

2 ) 2ième espace intercostal gauche (foyer pulmonaire)

3 ) 4ième espace intercostal gauche à sa partie interne (adjacente au sternum, correspondant donc au foyer
tricuspide)

4 ) apex (foyer mitral)

a) Les bruits normaux :

LE 1er BRU IT OU B1  : début de la systole ventriculaire,la fermeture des valves auriculo-ventriculaire
mitrale et tricuspide; C'est un brui t grave, sourd, prolongé : 0,10 seconde, intense, maximum au
niveau de la pointe et dans la région mésocardiaque.

LE 2eBRUIT ou B2 : au début de la diastole, dû à la fermeture des valves sigmoïdes aortique et


pulmonaire, C'est un bruit sec, bref : 0 ,08 seconde; aigu, maximum au niveau de la base du cœur

LE 3e BRU IT ou B3 : en début de diastole, il est dû à la mise sous tension des ventricules et des valves
auriculo-ventriculaires lors du remplissage ventriculaire rapide.

C'est un bruit sourd, inaudible à l'état normal, sauf chez l'enfant, l'adolescent et les su jets émotifs
où il simule un dédoublement espacé du 2e bruit, il est entendu alors à la pointe et dans la région
mésocardiaque,

LE 4eBRUIT ou B4 : précède de peu le 1er bruit, il correspond à la fin du remplissage ventriculaire .


normalement inaudible. Lorsqu 'il existe, il a une tonalité basse et une intensité faible, il s'entend mieux
à la pointe.

frottement péricardique Bruit superficiel, de siège mésocardiaque, très localisé, sans irradiation.
un bruit de va et vient, il est d’intensité variable. Rythmé par les bruits du cœur, il persiste en apnée, à la
différence d’un frottement pleural. Surtout très variable selon la position du malade, Peut s’accompagner d’un
assourdissement des bruits du cœur.
Une hépatomégalie ; son caractère douloureux est évocateur d’une origine cardiaque.
Le reflux hépato-jugulaire : la compression du foie entraîne une turgescence prolongée au moins une
minute après la cessation de la compression ,ce signe traduit une insuffisance ventriculaire droite.

Le signe de Harzer : la palpation des battements du ventricule droit hypertrophié en introduisant le pouce
droit dans l 'angle xypho-costal gauche en demandant au malade d 'effectuer une inspiration profonde.

Appareil Digestif
le nombre de mouvements respiratoires par minute varie avec l'âge du sujet, au repos elle est de :

— 14 à 22 mouvements/minute chez l 'adulte; 22 à 30 mouvements/minute chez l'enfant.

Cyanose c’est un e coloration bleu violacé des tégum ents et des muqueuses témoin d'une hypoxie
capillaire, elle apparaît quand la teneur en hémoglobine réduite du sang capillaire est supérieur e à 5
g pour 100 ml. la cyanose est une coloration qui s'efface à l a vitro-pression, elle est d 'intensité variable;
elle se recherche alors au niveau des extrémités : doigts, orteils, nez et oreilles et au niveau des
muqueuses : labiale (lèvres), buccale et conjonctivale.

Hippocratisme Digitale c'est une déformation de l 'extrémité des doigts qui associe une
hypertrophie de la pulpe des dernières phalanges qui sont élargies en « baguettes d e tambour » et
une incurvation unguéale longitudinale et transversale d 'où l 'aspect des ongles « en verre de montre » .

— L'hypoxie chronique : l'hippocratisme digital apparaît au-delà de 6 mois d' évolution d'une hypoxie
chronique, il est alors toujours associé à une cyanose et parfois à une polyglobulie qui se manifeste
cliniquement par une érythrose.

— le cancer bronchique, dans ce cas l'hippocratisme digital est soit isolé :

soit associ é à d 'autres signes réalisant le syndrome de Pierre Marie ou ostéopathie hypertrophiante
pneumique (hippocratisme digital, syndrome articulaire des poignets et des chevilles , épaississement du
périoste des os longs). L' hippocratisme digital peut se voir aussi au cours de la cirrhose.

Dyspnée classification fonctionnel le de la New York Heart Association :

Stade I : Absence de signes fonctionnels lors de l'activité physique habituelle.

Stade II : Présence de signes fonctionnels lors des efforts habituels .

Stade III : Présence de signes fonctionnels pour des efforts légers.

Stade IV : Présence d e signes fonctionnels au repos .

vibrations vocales répéter à voix haute un son guttural le chiffre 33 en français ou le chiffre
44 en arabe. Les vibrations vocales sont perçues sous forme d 'un frémissement en appliquant la
main bien à plat ou son bord cubital successivemen t su r chaque hémithorax , de haut en bas.

la percussion peut se faire d’une maniére médiate ou immédiate.

Suivant la région du thorax percuté :

La matité hépatique, splénique, cardiaque

La sonorité thoracique normale : est retrouvée en percutant la face postérieure des deux hémithorax .

Le tympanisme : est une h ypersonorit é qui est mise en évidence normalement en percutant l'espace
de Traube qui correspond à la poche à air gastrique.
murmure vésiculaire : est produit par le mouvement de l'air dans l 'arbre respiratoire : trachée,
bronches et alvéoles :

Appareil Digestif
l’abdomen : symétrique, bouge légèrement avec la respiration ( disparition : péritonitemobilité accrue :
BPCO)Circulation veineuse collatérale: veines dilatées, sinueuses et très visibles( hypertension portale-
thrombose veine cave inférieure)et des Cicatrices.

la défense pariétale : une dim i nution de la souplesse de la paroi, le plus souvent localis ée en re
gard d'un fo yer infl ammatoire : ex emple l'ap p endicite aiguë

* la contracture abdominale : c'est une contracti o n invincible des muscles abdominaux qui sont
tendus et ri gides : classique « v entre de bois », cette contracture au gm ente si on cherche à la
vaincre, elle est due à une irritation du pé ritoine; ex emple au cours de la péritonite par perforation
d'un ulcère gastro-duod énal

Palpation du Foie
Méthode de Chauffard :

l’examinateur se place face au malade/La main gauche glissée dans la région lombaire droitela main droite est
placée bien à plat sur l’abdomen doigts dirigés vers le haut un peu obliques par rapport au rebord costalOn
demande malade de respirer calmement;Le foie s’abaisse à chaque mouvement respiratoire et son bord
inférieur vient buter sur la pulpe de doigts

Flèche hépatique normale est de 10 à 12 cm

on apprécie la consistance du bord inférieur , l'aspect de la surface : régulière o u irrégulière, la consistance


et la sensibilité

Palpation de la Rateen décubitus dorsal: le malade est allongé sur un plan dur l'examinateur
se place à droite du malade, la palpation commence au niveau de la fosse iliaque gauche et remonte
vers le haut pour rencontrer le pôle inférieur de la rate qui vient buter contre les doigts lors de
l'inspiration profonde; la splénomégalie réalise une tuméfaction de l'hypocondre gauche qui possède
les caractères suivants : elle est mate à la percussion, elle est mobile avec les mouvements
respiratoires, elle ne donne pas de contact lombaire, son pôle supérieur n 'est pas palpable et enfin Surtout
son bord antérieur est crénelé.

Hernie en premier lieu la ligne de Malgaigne (projection cutanée du ligament inguinal) tendu de l’épine iliaque
antéro-supérieure à l’épine du pubis, puis les vaisseaux fémoraux dont les battements sont perçus un peu en dehors
du milieu du ligament inguinal. lorsqu’elle n’est pas compliquée la hernie est réductible, impulsive et reproductible à
la toux. il s’agit le plus souvent de l’épiploon de consistance grenue, ou de l’in-testin de consistance molle.

Hernies: ombilicale, inguinale, crurale, incisionnelle, épigastrique

Le point douloureux vésiculaire : la palpation de l' hypochondre droit peut mettre en évidence un point
douloureux vésiculaire par la manœuvre de Murphy : la palpation peut déclencher une douleur vive inhibant
l 'inspiration profonde.

Le point douloureux appendiculaire : la palpation de la fosse iliaque droite peut mettre en évidence une
douleur au point de Mac Burney situé sur une ligne à mi-distance entre l'ombilic et l' épine iliaque antéro-
supérieure droite
1- le météorisme abdominal ou ballonnement abdominal; un tympanisme généralisé ou localisé;

2- L’ascite correspond à un épanchement liquidien dans la cavité péritonéale (sang et pus exclus).

Cliniquement, il existe une matité des flancs à la percussion De l’abdomen ; cette matité est à concavité
supérieure, encadrant la sonorité péri-ombilicale

3-un globe vésical :L'inspection : une distension de l a ré gion hypogastrique.La palpation : met en évidence u n
e tuméfaction, lisse, sensible, rénitente. La percussion : montre une matité sous-ombilicale à limite
supérieure convexe vers le haut, ce qui permet de la différencier d 'une as cite de moyenne abondance

4-un pneumopéritoine (il s'agit de la perforation d'un viscère creux qui contient toujours de l'air et celui-
ci va passer dans le péritoine). Ce pneumopéritoine se traduit par une disparition de la matité pré-
hépatique à la percussion

1-la tonalité des bruits hydro-aériques:augmentée en cas d’obstruction ou abolie en cas d 'occlusion intestinale aiguë
(strangulation).

2-Souffle : en cas d e tumeur hyper vascularisée , en cas d e rétrécissement artériel ou en cas d


'anévrysme abdominal

1-Le toucher rectal se fait en décubitus latéral, jambes bien fléchies sur l'abdomen. Il peut également
être réalisé en décubitus dorsal ou genou pectorale. Le doigtier est bien lubrifié. L'examen débute par
l'inspection de la marge anale déplissée, puis palpée, le doigt est introduit doucement et progressivement à
travers le canal anal. Les faces du rectum sont explorées l'une après l'autre, en demandant au patient de
pousser. Le toucher rectal a pour objectif la recherche d'une tumeur ou la présence de sang sur le doigtier. Il
évalue également le canal anal, la tonicité du sphincter anal et de la sangle pubo-rectale du muscle
élévateur de l'anus. En cas de constipation, la présence de matières abondantes dans l'ampoule rectale
oriente vers un trouble de l'évacuation (dyschésie).

2-Le toucher vaginal : se fait avec le doigtier stéil e à deux doigts en utilisant un produit lubrifiant
(vaseline), l 'in d ex et le majeur sont introduit s dans le vagin et vont apprécier :

• L'état du col utérin : sa situation , sa consistance : normalement souple; ferme et élastique


comparable au cartilage nasal; chez la femme enceinte, il est mou .

• L'état des culs-de-sac vaginaux : culs-de-sac l atéraux et post érieu r : leur souplesse et leur vacuité.

-Le toucher vaginal combiné au palper abdo minal perm et d'appréci er l'utérus : so n

si ège, sa fo rme, son vol ume, sa consistance et sa sensibilit é et d'explorer les annexes : les ovaires
normaux ne sont habituellement pas pe rçus sauf chez la femme maigre : ils sont retrouv és dans
l es culs- d e-sac laté raux , ils ont la taille d 'une amand e et s ont de consistance élastique.

-Le toucher va gin al associé au toucher recta l permet d'apprécier l'état de la cloison recto-vaginale.

Vomissements
Alimentaire : # précoce : aliments peu fragmentés; # tardif : aliments di gérés ( vomissements de stase qui
témoignent d 'un obstacle à l 'évacuation gastrique; exemple : sténose du pylore).

Aqueux : l a pituite est le re j et par la bouche, le matin à jeun , d 'un liquide filant, aqueux , alcalin,
symptomatique d 'un e gastrite le plus souvent éthylique.

Bilieux : le rejet de bile p eut survenir normalement à la fin d'un vomisse ment alimentaire; vomissement
bilieux d'emblé e doit faire suspecter un obstacle sous-vatérien.

Hématiques : hématémèses : vomissement de sang plus ou moins digéré souvent accompagné de débris
alimentaire
Fécaloïde : rejet de matières f écales, se voit au co u rs de s occlusions intestinales aiguës très
avancées.

Corps étrangers : parasite : ascaris .

Hémorragies Digestives
1-L’hématémèse est un vomissement de sang rouge, parfois mêlé de débris alimentaires. accompagné de
nausées.

2-un méléna : émission par l’anus de sang noir, poisseux, correspondant à du sang digéré dans le tube
digestif qui peut provenir de tout le td en amont de l’angle colique gauche . peuvent être mélanger à des selles,

3- RECTORRAGIES : une émission de sang rouge par l’anus,mélangé ou non a des selles, d’origine anale ou
recto-colique. une hémorragie gastro-duodénale abondante peut, par son évacuation rapide, entraîner, à
un certain moment, la présence de sang rouge dans les selles.

Uro-Néphro
La recherche d'un gros rein : la palpation des fosses lombaire s se fait sur le malade placé en
décubitus dorsal, une main est placée dans la fosse lombaire; l'autre main palpe l a paroi abdominale
au niveau de l 'hypocondre appuyant à chaque inspiration à la rencontre de la main postérieure .a l' état
normal les fosses lombaires sont libres

* Les caractères sont : 1-Le contact lombaire : la main postérieure sent le gros rein sur une large surface .

2-Le ballottement rénal : lorsque la main postérieure imprime une brève secousse à la masse, celle-ci
vient heurter la main antérieure placée dans l'hypocondre.

A la percussion : le gros rein est barré par la sonorité colique. .

Le contact lombaire : la main antérieure refoule la masse rénale qui vient buter contre la main postérieure

-la recherche d’un globe vésical L'inspection : une distension de l a ré gion hypogastrique.

La palpation : met en évidence u n e tuméfaction, lisse, sensible, rénitente.

La percussion : montre une matité sous-ombilicale à limite supérieure convexe vers le haut, ce qui
permet de la différencier d 'une as cite de moyenne abondance

Les œdèmes : une infiltration sous-cutané e en rapport avec un e rétention hydrique, qui va
entraîner un excès de poids aux dépens du secteur liquidienextracellulaire (+500g quotidiennement).

2.caractéristique:

— à l 'inspection : une augmentation de volume de la région la peau est lisse, luisante, avec
effacement des saillies et des méplats;

— à la palpation : le signe du godet :la pression d u doigt laisse une empreinte sur la peau.

L'aspect des œdèmes va varier en fonction de :1-leur cause :

les œdèmes de type rénal ou hépatique sont blancs, mous, indolores, gardant bien le godet ;

les œdèm es de caus es cardiaq u es sont rosés ou rouges violacés, douloureux , fermes , gardant mal le godet
Causes des œdèm es Rénale (syndrome néphrétique et glomérulonéphrite aigu ë).

Hépatique (cirrhose). Cardiaque (insuffisance cardiaque globale ou droite)


urines : L’urine normale est limpide et brillante.

1/Hématurie +++ : C’est la présence de sang dans les urines.

l’hématurie macroscopique : les urines sont rosées ou rougeâtres voir associées à des caillots sanguins)

l’hématurie microscopique : l’examen cytologique des urines.

Elle est due soit à une lésion de la voie excrétrice (urologie) soit à une lésion glomérulaire (néphrologie).

2/Pyurie+++ : C’est la présence de pus dans les urines (leucocytes nombreux et altérés). Elle se traduit par
l’émission d’urines troubles. Elle est révélée par l’examen cytobactériologique des urines (ECBU) Elle
s’accompagne généralement d’une bactériurie (BGN sont les plus fréquents). L’absence de germes est une
pyurie aseptique qui doit faire évoquer en premier une tuberculose.

Troubles de la diurèse :

La diurèse journalière = 1500ml/24h (elle varie avec les apports hydriques).

1/Polyurie : Diurèse > 2000ml/24h

2/Oligurie : Diurèse < 600ml/24h

3/Anurie : Diurèse < 200ml/24h (C’est une urgence néphro- urologique).

Neurologie
c’est activités spontanées du patient (ouverture des yeux, suivi des yeux,motricité, expression orale)=SCORE DE
GLASGOW(8); et recherche une réactiond’éveil induite par des stimulations d’intensité croissante : ordres, appel,
bruit, secousse, stimulation cutanée extéroceptive puis nociceptive.

. L'orientation temporo-spatiale:

1. Dans le temps : est appréciée en demandant au sujet le jour , la date, le mois et année.

2. Dans l'espace : est jugée sur la possibilité du suje t à situer le lieu où il se trouve et la ville o ù il
habite.

1- L’état confusionnel : est un état de torpeur intellectuelle avec impossibilité de coordonner les idées et les
sensations perçues.

2-L'obnubilation : est un état de somnolence avec torpeur intellectuelle(le sujet répond aux questions pos
ées mais avec un certain retard).

3-Le coma : est un e perte d e conscience durable avec trouble d es fonctions de relation et conservation relative d
es fonctions végétatives .

Motricité
1/La paralysie est une diminution ou une abolition de la motricité volontaire ,peuvent être centrale,
périphérique, musculaire (réflexe, tonus, sensibilité, trouble trophique)

2/l'hémiplégie est une paralysie d'un hémicorps, elle est due à une atteinte d'un seul faisceau pyramidal
(corticale, capsulaire, capsulothalamique, spinale, syndrome aleterne:atteinte du tronc cérébrale).

la paraplégie: est une paralysie des deux membres inférieurs due à l'atteinte bilatérale des faisceaux
pyramidaux par lésion médullaire siégeant au dessous du renflement cervical (flasque, spasmodique, de
flexion).
La Marche
La marche steppage : lors de la marche ou lors de l a montée des es caliers, l a pointe du pied bute
contre le sol du fait de l'atteinte des muscles de la loge antéro-externe de la jambe.

la démarche talonnante : le sujet lance la jambe très haut et celle ci retombe lourdement sur l e talon =
Atteinte de la sensibilité proprioceptive

démarche ébrieuse : le sujet marche les pieds écartés, il chancelle et titube = Atteinte cérébelleuse

Hypotonie :Elle se manifeste par une absence de toute résistance à la mobilisation passive du muscle : le muscle
est flasque, son extensibilité est accentuée.

Hypertonie :Elle se manifeste par une augmentation de la résistance du muscle à son allongement passif.

L'épreuve de Barré : le sujet est placé en décubitus ventral, les jambes fléchies à angle droit sur les
cuisses en cas de déficit moteur (muscles raccourcisseurs),on observe une chute de l 'un ou des deux membres.

L'épreuve d e Mingazzini: (hémiparésie gauche ) : le sujet est placé en décubitus dorsal, les cuisses et
les jambes fléchies à angle droit en cas de déficit moteur (muscles raccourcisseurs),on observe une chute de
l'un ou des deu x membres .

a) Les m ouvem ents des globes oculaires : sont sous la dépendance des nerfs oculomoteurs : le III,
le IV et le V I qui innervent les muscles oculomoteurs.

• Le III (nerf moteur oculaire commun) innerve les muscles : droit supérieur, droit inférieur, droit
interne et petit oblique.

• Le IV (nerf pathétique) innerve le grand oblique.

Le VI ( nerf moteur oculaire ex terne) innerve le droit ex terne .

b) Les mouvements des paupières : sont sous la dépendance de deux muscles antagonistes.

*Le releveur de l a paupière supérieure { l'ouverture } : il est formé de deux muscles :

• Un muscle strié : innervé par le III.

Un muscle lisse : innervé par les fibres sympathiques.

* L' orbiculaire { la fermeture active }: il est innervé par le VII. En cas dé paralysie du releveur de la
paupière, on retrouve un ptosis (chute de la paupière supérieure).

c) La motilité des pupilles : la motilité des pupilles est sous la dépendance :

Des muscles constricteurs de la pupille : qui sont innervés par les fibres parasympathiques qui
cheminent avec le III.

Des muscles dilatateurs de la pupille : qui sont innervés par les fibres sympathiques.

§- Les réflexes pupillaires :Le réflexe photomoteur .Le réflexe d'accommodation-convergence ou réflexe
d'accommodation à la distance : consiste à demander au sujet de fixer un objet éloigné et à
rapprocher progressivement cet objet; l 'accommodation s'accompagne d 'un myosis.

Le strabisme : c’est la perte du parallélisme des globes oculaires. Déviation en dehors (strabisme divergent) ou
en dedans (strabisme convergent).

Le nystagmus : est un trouble de la motilité oculaire qui se manifeste par des oscillations
involontaires rythmiques des globes oculaires faites de deux composantes lentes dans un sens et rapides°
d ans l'autre.
le syndrome de Claude Bernard Horner: (La paralysie du sympathique cervical supérieur qui peut être due
à une tumeur du sommet du poumon) qui se manifeste par :

Un rétrécissement de la fente palpébrale dû à un ptôsis modéré. Une énophtalmie. Un myosis.

une paralysie totale,


Au repos : le visage est asymétrique, et les traits sont déviés du côté sain. Du côté atteint, le visage est atone et
la joue est flasque. La commissure labiale est abaissée, le sillon nasogénien et les rides du front sont effacées, et
la fente palpébrale est élargie.

Lors de la mimique : l’asymétrie et les déviations s’accentuent. La déviation de la bouche vers le côté sain
est plus nette. L’occlusion des paupières ne peut pas être faite du côté atteint, et on voit l’œil se porter en haut
et en dehors : c’est le signe de « Charles Bell ».

Le malade ne peut pas gonfler les joues, ni souffler, ni siffler correctement et sa parole est perturbée. La
mastication et la déglutition sont gênées

Troubles sécrétoires :Les secrétions lacrymales et salivaires sont diminuées du côté atteint

Paralysie faciale centrale: paralysie supra nucléaire, est en rapport avec une atteinte des fibres fronto-
nucléaires.

Ce sont des réflexes monosynaptiques, ils ont donc une valeur localisatrice pour le métamère médullaire
concerné. Ils sont recherchés sur un patient bien relâché, par percussion d’un tendon à l’aide du marteau à
réflexe. La réponse obtenue sous forme d’une contraction du muscle correspondant, sera analysée dans
son amplitude et comparée au coté controlatéral, la symétrie est la règle chez le sujet normal.

Principaux réflexes ostéo-tendineux


Au membre supérieur

Réflexe bicipital (C5) : la stimulation du tendon du biceps au pli du coude entraîne une contraction du biceps
brachial avec flexion de l’avant bras sur le bras. La percussion directe du tendon étant difficile, l’examinateur
percute directement sur son propre pouce posé sur le tendon du biceps, coude demi fléchi.

Réflexe tricipital (C7) : la stimulation du tendon du triceps brachial juste au dessus de l’olécrane, coude demi
fléchi, provoque une contraction du muscle avec extension de l’avant bras sur le bras.

Réflexe stylo-radial (C6) : l’avant bras étant demi fléchi, la percussion de la styloïde radiale entraîne la contraction
du muscle long supinateur et du biceps brachial, avec pour conséquence, une flexion de l’avant bras sur le bras.

Réflexe cubito-pronateur (C8) : l’avant bras demi fléchi, la percussion de la styloïde cubitale entraîne un
mouvement de pronation du poignet.

Au membre inférieur

Réflexe rotulien (L4) : La stimulation du tendon du quadriceps entraîne un mouvement d’extension de la jambe
sur la cuisse

Réflexe achilléen (S1) : La stimulation du tendon d’Achille entraîne une contraction du triceps sural avec un
mouvement de flexion plantaire du pied.

1- Le réflexe cutané plantaire (RCP) ;On le recherche au niveau de la plante du pied à l’aide d’une crête
mousse (pointe d’une aiguille par exemple). On stimule la peau en contournant progressivement le bord externe du
talon puis le bord externe du pied pour finir à la base des orteils.

A l’état normal on obtient comme réponse une flexion des orteils : on dit que le RCP est en flexion. Il peut également
être indifférent (aucune réponse obtenue),et il est physiologique chez le nourrisson avant l'âge de la marche (jusqu
'à l' âge de 2 ans)
2- Les réflexes cutanés abdominaux (RCA) :On les recherche au niveau de la peau de l’abdomen qu’on
effleure avec la pointe d’une aiguille de part et d’autre de l’ombilic dans un mouvement rapide allant de
l’extérieur vers l’ombilic , La réponse normale consiste en une contraction du muscle droit de l’abdomen
responsable d’un petit mouvement de l’ombilic vers le coté stimulé.

3-Le réflexe vélopalatin : la stimulation du voile du palais avec un abaisse langue entraîne sa contraction. En
cas de lésion du X:la moitié du voile se contracte et la luette est attirée vers le côté sain.

signe de Babinski : c’est la réponse en extension du gros orteil avec un écartement des orteils lors de la
recherche du réflexe cutané plantaire (stimulation d'arrière en avant, du bord externe de la plante du pied) La
réponse normale est une flexion du gros orteil. Parfois, un stimulus cutané quelconque peut déclencher un signe
de Babinski

On distingue plusieurs types de sensibilité objective : superficielle, profonde et viscérale.

La sensibilité superficielle (ou extéroceptive) comprend le tact et la thermoalgie.

1- La sensibilité tactile est explorée en touchant les téguments avec un morceau de coton ou avec la
pulpe du doigt ; diviser en 2 types :

la sensibilité tactile épicritique permet la discrimination fine, consciente, et la localisation des informations

la sensibilité tactile protopathique est au contraire grossière,ne permettant ni une discrimination précise, ni
une localisation des informations.

2- La sensibilité thermique concerne l’appréciation du chaud et du froida l’aide des tubes.

La sensibilité douloureuse, ou nociceptive se manifeste lorsqu’il existe une agression de l’organisme


(piqûre, brûlure)

La sensibilité profonde (ou proprioceptive) correspond aux sensibilités musculaire, articulaire et osseuse.

— La sensibilité vibratoire au diapason : on applique le manche sur les saillies osseuses superficielles :
malléoles, rotules, tibia, styloïde radiale. Le diapason est appliqué tantôt vibrant , tantôt immobile; le
sujet doit préciser s 'il perçoit ou non les vibrations.

— Le sens d es positions segmentaires : elle consiste à demander au sujet dont on mobilise


passivement le gros or t eil ou un doigt d'identifier la position dans laquelle le segment a été placé.
On peut également placer le gros orteil ou un doigt dans une certaine position et demander au malade
d e reproduire la même attitude avec le segment de membre symétrique.

— Le sens stéréognosique : la stéréognosie est la faculté d'identifier les objets par la palpation.

La sensibilité viscérale (ou intéroceptive) correspond à la sensibilité des viscères. A l’état normal, elle
exprime la plénitude d’organes creux, comme la vessie et le tube digestif, ou les sensations de faim et de soif.

l'épreuve du doigt sur le nez, du talon sur la rotule,

* La dysmétrie ou hypermétrie : correspondent à une exagération de l'amplitude du mouvement qui


dépasse son but( la direction du mouvement est conservée, mais le but est dépassé). On la recherche aux
membres supérieurs par l’épreuve du doigt sur le nez (doigt-nez), et aux membres inférieurs par celle du talon
sur le genou (talon-genou)

* L'asynergie : exprime l’impossibilité d'associer des mouvements élémentaires, qui ne peuvent pas être
exécutés simultanément pour réaliser une activité cinétique, ce qui explique la décomposition du mouvement
volontaire. Exemple, le passage de la position couchée à la position assise ne peut se faire sans fléchir les cuisses
sur le bassin et élever les talons du plan du lit. Lors de l’accroupissement, il n’y a pas de décollement des talons.

le signe de Romberg [Atteinte de la sensibilité proprioceptive ] : le maintien de la station debout les


yeux fermés est impossible, le malade présente de grandes oscillations et tombe si on ne le retient
pas .
le pseudo-Romberg [Atteinte vestibulaire unilatérale ] : le malade ne peut maintenir la position
debout et tend à tomber vers le côté atteint, ce trouble est ag gravé par l'occlusion des yeux .

Consiste à prélever le LCR.

la ponction lombaire peut se faire soit en position assise, soit en position couchée, à l'aide d'une aiguille
spéciale munie d 'un mandrin.

— Position assise : le malade est assis , le tronc est en flexion forcée le dos rond (reduire la lordose et
écarté le apophyses épineuse).

— Position couchée : es t la position de choix , le malade est placé en décubitus latéral, un aide lui
maintient la tête et les membres inférieurs en flexion forcée .

L'aiguille est introduite entre les apophyses épineuses dans l'espace L4- L5 ou dans l'espace L5-S I(la moelle
s’arret en L2). Les épineuses sont repérées par la palpation, le point de ponction doit toujours se situer au-
dessous d'une ligne horizontale joignant le point le plus élevé des crêtes iliaques . L'aiguille doit être
enfoncée perpendiculairement à la peau dans un plan strictement médian , dans une direction légèrement
oblique en direction de l'extrémité céphalique. La traversée du ligament inter épineux et de la dure-mère est
reconnue à leur résistance: on retire alors le mandrin et le LCR s'écoule facilement.

Une articulation est une formation anatomique qui unit deux segments de membre et permet leur
mobilisation.

la morphologie globale de la jointure : normale, déformée par des reliefs anormaux, siège de subluxation,
de luxation, trouble de l’axe du membre, attitude vicieuse (flessum). L’articulation peut être noyée dans un
œdème qui fait disparaître les reliefs anatomiques.

Recherche de déformations qui peuvent être récentes ou anciennes.

Déformation post-traumatique récent e en cas de fracture : il s'agit d'un mal ade qui lors d'un
traumatisme d 'un m embre a pr és enté une do uleur intense av ec impot ence fonctionnelle complète.

l 'attitude du sujet est caractéristique : il soutient son membre blessé, l'av ant-bras fl échi sur le bras
avec la main du côt é indemne en cas de fracture du membre sup érieur; s'il s'agit d'un e f racture
du membre in férieur, le sujet est allongé et l 'on constate d'emblé e un e déformati o n avec perte d e
l 'ax e normal du membre et un raccourcisse m ent du membre atteint. L'aspect des t é guments est
caractéristique : on n ot e un gonflement d e la région et souvent la pr és ence d 'ecc h ymoses et de phl
yctèn es.

2. Déformation post-traumatique ancienne en cas de fracture mal traitée : déformation «en crosse » à
conv ex it é ant éro-e x terne dans certaines fractures du fémur; en « recurv atum » à convex it é
antéro-inter n e dans les fractures d e ja m bes. Ces déform ations se voient lorsqu e la réduction de la
fract u re a ét é insuffisante et elles s'accompa gnent d 'un raccourcisse m ent du membre.

Les autres déformations :

Déformation en varus : qui est une déviation anormale du membre vers la li gn e m édiane (en d edans) :
ex emple : pied varus .

Déformation en valg us : qui est un e d éviation anormale du membr e à l 'opposé d e la li gne m édian e
(en d ehor s ) : e x emple : pied valgus .

Déformation en équi n : est un e d éformation qui fait que le pied poin te vers le b as, il n'est plus à an
gle droit s u r la jambe.

Déformation en talus : est une dé formation qui fait que le pied pointe v ers le haut et le talon repose
sur le sol par sa partie la plus distale.
Le pied bot : qui peut être co n génital ou acqu is notamment après un traumatisme, est une défo rmation
qui est l e plus souvent de t ype v arus équin, b ea u coup pl u s rarement de type talus val gus.

1/les signes inflammatoires: douleur augmentation de la chaleur locale et rougeur et œdème.

2/ une tuméfaction des parties molles péri –articulaire: se traduisant par une

*manœuvre de Lasègue:qui consiste su r le malade en décubitus dorsal, à fl échir le membre inférieur


étendu sur le bassin

L'examinateur se place du même côté que le genou malade, le membre est placé en

Malformations
1/La cyphose : c'est l'accentuation de la conve x it é normale de la colonne d o rsale .

2/La scoliose : c'est un e incurvation de la colonne vert ébrale dans le sens transversal ; cette
incurvation entra î ne des courbures d e compensation avec rupture de la symétrie du thorax ,

abaissement d 'une épaule et él évation de l 'autre.

3/ lordose lombaire : courbure à concavité

post érieure d e la ré gion l ombaire.

4/La raideur articulaire : est une limitation de la mobilité articulaire.

Endocrinologie
1. Techniques de l'examen : l'ex amen de la thyroïde fait appel à la palpation à l 'inspection :

— De face : on pratique la palpation de l'isthme et des lobe s en faisant fléchir et incliner la tête du
sujet vers le côté examiné; cette palpation se fait au repos puis pendant un mouvement de déglutition en
faisant boire le sujet à petites gorgées : la thyroïde est mobile

avec les mouvements de déglutition. Ceci permet d e mettre en évidence une augmentation de volume
ou un nodule, l'existence d 'un frémissement ou l 'existence d 'adénopathies cervicales associées.

En se plaçant derrière le sujet (fig. 2 ), la même technique sera utilisée que celle de face .

— L'auscultation recherche un souffle au niveau d e la thyroïde.

-nodule : Une lésion visible, palpable, extensive et profonde cervicale inférieure mobile à la déglutition avec le
reste du corps thyroïde.

-Exophtalmie: protrusion du globe oculaire dans les maladies thyroïdiennes (l'hyperthyroïdie étant la plus
habituelle). une exophtalmie résulte d'infiltration par des cellules inflammatoires et un gonflement des muscles
oculomoteurs. L'augmentation de la pression de l'orbite pousse le globe vers l'avant et le nerf optique peut être
comprimé ceci provoque une atteinte visuelle ;Une exophtalmie unilatérale indolore peut être due à une tumeur
rétro-orbitaire.

la mélanodermie(hyperchromies) : c'est un brunissement diffus des téguments prédominant aux régions


découvertes et aux régions normalement pigmentées et des taches ardoisées au niveau des muqueuses.

macroglossie: la langue Epaisse,augmentée de volume,qui peut se voir au cours de l'hypothyroïdie et de l


'amylose.

-Hirsutisme : C’est une forme particulière d ’ hypertrichose par transformation androgénodé pendante chez la
femme post-pubertaire du duvet en poils durs dans les régions dites androïdes, la moustache, la barbe, la
poitrine, le triangle sus-pubien. Il est souvent associé à une alopécie androgénétique et d ’autres signes d
’hyperandrogénie (raucité de la voix, acné , oligoménorrhée).
-La gynécomastie:est définie comme une hypertrophie mammaire pathologique apparaissant soit chez l’homme
soit chez la petite fille avant la puberté. Elle peut être due à un traitement hormonal par les œstrogènes ou
accompagner un cancer ou une cirrhose.

-Une galactorrhée: elle est faite de liquide lactescent et survient à distance du post-partum. La découverte
d’une Galactorrhée le plus souvent synonyme d’hyperprolactinémie

Dermatologie
1. La macule: est une tache réalisant une modification parcellaire de la teinte des téguments sans
modification de l'épaisseur ni de la consistance, dont le diamètre est inférieur à 1 cm. Elle peut être :

— Erythémateuse : de couleur rouge, s 'effaçant à l a vitro-pression.

— Purpurique : en rapport avec une extravasation du san g hors d es capillaires, de couleur rouge,
ne s 'effaçant pas à la vitro-pression, punctiforme ou lenticulaire, c'est une pétéchie; elle peut être en
stries, ce sont les vibices.

— Rouge sang comme l a pétéchie, c'est la télangiectasie : qui est une ectasie des petits vaisseaux
dermiques s'effaçant à l a vitro-pression.

Pigmentaire : tache de rousseur, naevus plan.

2. La papule : est une élevure cutanée, circonscrite de moins de 1 cm de diamètre, solide, due à un
infiltrât superficiel, qui guérit sans séquelles.

3. La vésicule : est u ne élevure circonscrite de la peau, de diamètre inférieur à 1 cm, contenant une
sérosit é.

4. La bulle ou phlyctène : possède les mêmes caractères que la vésicule, elle en est différente par l a
taille qui est supérieure à 1 c m .

5 . La pustule : est semblable à la vésicule et à la bulle, elle n'en diffère que par son contenu
purulent.

Le nodule : est une masse solide qui siège dans l’ hypoderme donc plus profondément que la papule,
son diamètre est inférieur à 1 cm ; la nouure a les mêmes caractères, mais son diamètre est
supérieur à 1 cm. La nouure est l'élément caractéristique de l’ érythéme noueux .

7. Les fissures : sont des déchirures ou fentes de l’épiderme.

8. Une ulcération: est une zone où la perte de l 'épithélium de la peau ou de la muqueuse est totale,
elle guérit en laissant une cicatrice indélébile.

Hématologie
L'anémie est définie comme une diminution du nombre de globules rouges, du taux d'hémoglobine et
du taux d'hématocrite. Il s'agit d'un symptôme et non d'une maladie.

Signes cutanés :

— La pâleur : est le signe capital, la pâleur cutanée peu t être masquée par une hyperpigmentation,
un ictère ; de plus. Un sujet anémique présente toujours une décoloration des muqueuses, ainsi
l'examen des muqueuses est plus fidèle que celui de la peau . La pâleur lorsqu' 'elle est discrète est recherché
e d ans des endroits privilégiés : lit unguéal dont la coloration normalement rosée disparaît . des muqueuses :
lèvres, gencives, conjonctives. la paume des mains : la disparition de la teinte plus foncée des lignes de
la main indique une perte de 50 % du taux d 'hémoglobine. Les autres signes cutanés : la peau est sèche,
écailleuse, possibilité d 'ulcères chroniques de jambe (anémie hémolytique congénitale). Les troubles des
phanères : Les poils et les cheveu x deviennent fins, secs et rares . Les ongles deviennent fragiles, cassants,
striés, parfois concaves, c'est la koïlonychie qui est surtout évocatrice de carence en fer.
2. Signes cardio-vasculaires : l'intensité des signes cardiovasculaires dépend du mode d'installation de l 'an
émie et de son intensité.

— Une anémie aiguë : d'installation brutale (exemple : hémorragie abondante) s'accompagne d 'un état
de choc avec : polypné e, refroidissement des extrémités, agitation, pouls rapide petit filant, TA
abaissée, oligurie, veines périphériques collabées et pression veineuse centrale diminuée.

— Une an émie chronique : d 'installation progressive:

Autres signes :

— Signes neurologiques : céphalée, vertiges, l ipothymie. Plus rarement , paresthésies qui font évoquer
une carence en vitamine B12 au cours de laquelle on recherchera un syndrome cordonal postérieur.

— Signes gastro-intestinaux : la glossite qui est une inflammation d e la langue avec atrophie des
papilles; une dysphagie, des nausées, une diarrhée.

— Une splénomégalie : de taille variable, peut se voir au cours des anémies hémolytiques
chroniques, des hémopathies malignes et des a né mies par carence en fer.

Ictère estune coloration jaune des téguments et des muqueuses qui est reconnue cliniquement et
mesurée biologiquement, suivant son intensité, on distingue :

• L' ictère discret ou subictère qui doit être recherché à la lumière du jour au niveau des muqueuses
: conjonctives et muqueuse de la face inférieure de la langue, qui correspond à un taux de bilirubine
totale compris entre 15 et 30 m g/1.

• L' ictère franc : couleur jaune safran, qui est généralisé aux téguments et aux muqueuses, qui
correspond à un taux de bilirubine totale supérieur à 30 m g/1.

L'ictère très intense: couleur brun verdâtre au maximum «bronzeflorentin» qui s'accompagne d 'un taux de
bilirubine totale entre 3 00 et 400 m g/1 .

Il faut connaître la possibilité d 'un décalage entre l 'hyperbilirubinémie et l'ictère : l'hyperbilirubinémie précède
et survit à l 'ictère.

Purpura c’ est une extravasation du sang hors des capillaires cutanés, il peut être isolé ou associé
à des hémorragies muqueuses et viscérales réalisant le purpura hémorragique. Il s 'agit le plus
souvent d’affectio ns acquises qui sont dues à une anomalie de l'hémostase primaire d an s l 'un de ses d
eu x temps. Il s'agit d'hémorragies spontanées.

. Les signes cutanés :

— Le purpura : est une hémorragie cutanée spontanée ne s 'effaçant p as à l a vitro-pression; il doit


être différencié de l'érythème et des télangiectasies qui s'effacent à la vitro-pression. Il peut s e présenter sous
t rois aspects :

* Les pétéchies : il s'agit de macules rouge vif, punctiformes, dont le diamètre est inférieur à 1 cm,
prédominant au niveau d es membres inférieurs.

* Les vibices : sont d es hémorragies cutanées linéaires, en stries, siégeant surtout au niveau des plis
de flexion.

* Les ecchymoses : ou « bleu s » sont de s hémorragies cutanées qui si è gent au niveau de


l'hypoderme, de coloration bleu foncé et qui évoluent comme les bleu s traumatiques en passant par
toutes les teintes de la biligénie : violet, vert et jaune .
Adénopathies
la région cervicale avec les chaînes jugulo-carotidienne, spinale, trapézienne, sous-maxillaire, et les ganglions
rétro-angulo-maxillaire, sous-digastrique, sous-occipital. L'examen complet de cette région nécessite de faire
asseoir le malade; la palpation s'effectue avec les deux mains, la droite explorant le coté gauche et vice-versa.

la région sus-claviculaire dont l'examen peut se faire par derrière, chez le patient assis, en lui demandant
d'amener les épaules vers l'avant pour accentuer les creux sus-claviculaires, au besoin le faire tousser
pour faire remonter une adénopathie sus-claviculaire douteuse. Cette région est parfois associée à la
précédente.

la région axillaire dont l'examen se fait en palpant successivement le gril costal, le sommet de l'aisselle, les
faces antérieure et postérieure du creux axillaire. Pour faciliter cet examen chez un patient en décubitus
dorsal, il faut ouvrir suffisamment le creux axillaire et réduire les obstacles que crée une tension musculaire
à ce niveau

la région inguinale où l'examen porte sur toute la longueur de l'arcade crurale mais aussi au niveau du triangle
de Scarpa du patient en décubitus dorsal ; l'examen de la région se termine par la recherche d'adénopathies
rétro-crurales (palpation des fosses iliaques droite et gauche au-dessus de l'arcade crurale ; au besoin
faire plier les genoux pour assouplir la paroi abdominale).

Les autres aires sont moins fréquemment touchées: prétragienne, épitrochléenne, intercostales, bord
externe du pectoral, poplité.

le syndrome méningé :c’est l’ensemble des signes d 'irritation des méninges qui est dû,
soit à une méningite (inflammation des méninges en répons e à une infection bactérienne ou virale) soit à
une hémorragie méningée.

Les signes fonctionnels : réalisent le classique trépied méningitique.

— Céphalée : est le signe constant, permanente, diffuse, exagérée par les mouvements, le bruit et la
lumière(photophobie) . Vomissements : faciles, en fusée. Constipation.

Les signes physiques : sont des signes de contractures musculaires .

— La raideur d e la nuque : la tentative de flexion passive de la nuque s' accompagne d'une


résistance permanente et douloureuse; elle peut entraîner une triple flexion des membres inférieurs,
c'est le signe deBrudzinski .

_ Le signe de Kernig : met en évide n ce une contracture des membres inférieurs. Il se recherche :

• Soit en faisant asseoir le malade : on observe alors une flexion des membres inférieurs lorsque le
sujet passe de la position couchée à la position assise .

• Soit sur le malade en décubitus dorsal : on relève les membres inférieurs complètement

étendus, qui ne peuvent être mis à angle droit sur le tronc .

Le strabisme se définit comme une perte de parallélisme des deux yeux :


le strabisme convergent :; il est fréquent chez l'enfant secondaire à l'hypermétropie. due à La paralysie du VI

Le strabisme convergent peut être :soit unilatéral : un œil est fixateur, l'autre est dévié (l’œil atteint en
adduction avecabduction impossible).soit alternant, chacun des deux yeux étant fixateur à tour de rôle.le
strabisme divergent : il s'observe principalement chez l'adulte.due au paralysiedu III

Elles sont définies par une inflammation isolée de la conjonctive : l’œil est rouge, non douloureux, sans baisse
d’acuité visuelle, avec une sensation de gêne oculaire etdes sécrétions.
Le reste de l’examen ophtalmologique est normal. L’examen à la lampe à fente permet de rechercher des signes
évocateurs de l’étiologie.

Reflexe de la cornée l'attouchement de la cornée avec un brin de coton effilé entraîne


normalement l 'occlusion de la paupière, son abolition signe un état grave.

Pour éviter le réflex e visuel à la menace, le coton doit être approché de l’œil latéralement et en
dehors du champ visuel.

Ce réflex e a pour voie afférente la branche ophtalmique du trijumeau, pour voie efférente le facial,
le centre est la protubérance. Il est aboli dans les lésions du V, du VII et au cours des comas dont il
permet d 'apprécier la profondeur.

Sinus Un écoulement anormal de liquide par le conduit auditif externe peut être :muqueux ou purulent=
otorrhée Hémorragique= otorragie , contenant du LCR= otoliquorrhée.

Uni ou bilatérale, passagére ou chronique; on s’attachera à faire en outre sa consistance: aqueuse, muco-
purulente, ou franchement purulente et fétide.

Elle traduit une hypersécrétion du mucus nasal ou sinusien.

Dans certain circonstances, on se méfiera d’une rhinorrhée aqueuse, qui peut traduire une fuite de LCR,
essentiellement après un traumatisme crânien , comporte un examen du voile du palais, de la luette et des
amygdales .

Il sera effectué à l‘aide d'une lampe de poche et d'un abaisse langue placé sur le tiers moyen de la
langue, qui sera abaissé et on demand e au sujet de dire : AA

— Normalement : les amygdales sont petites, de couleur rosée, elles présentent des cryptes

peu profondes de colora t ion rosée .

Anomalies : elles peuvent être :

*Augmentées de volume : hypertrophie a mygdalienne .

*Cryptiques : cryptes profondes, comblées par des débris épithéliaux apparaissant sous forme de points
blancs.

Inflammatoires, rouge vif : angine érythémateuse.

* Rouges et parsemées d'éléments blancs : angine érythémato-pultacée.

* Recouvertes de fausses membranes : rougeur diffuse et pellicules blanchâtres ou grises :angine


diphtérique.

l e signe de Chvostek qui est la contraction de l' orbiculaire des lèvres lors de la percussion de la
joue au milieu d'une ligne unissant le lobule de l'oreille et la commissure labiale ; ce signe est positif
dans La tétanie(syndrome sensitivo-moteur évoluant par crises paroxystiques).

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