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L’historique des Coopératives au Maroc

Les coopératives ont franchi plusieurs étapes dans leur évolution historique.

•    Etape d’implantation des coopératives par les autorités du protectorat pour des raisons
economiques

Les Coopératives ont été implantées parmi les producteurs marocains à partir de 1937 par
les autorités du protectorat pour des raisons politiques. 62 coopératives ont été
fonctionnelles à la veille de l’Indépendance dont la  majorité sont des coopératives agricoles
et artisanales, des coopératives céréalières et oleocoles dont certaines existent encore de
nos jours.

•    Etape d’intervention de l’état dans la gestion des coopératives : 1956-1983

Après l’Indépendance,  un certain nombre de mesures ont été prises par l’Etat pour
encourager le développement des coopératives  dont :

- La promulgation de plusieurs textes juridiques, tels que le texte autorisant la constitution


de coopératives minières, de coopératives d’habitations, de coopératives agricoles de
réformes agraires etc…
- La création de l’ODCO en 1962 pour appuyer les coopératives en terme de formation ;
d’information ; de coordination…
- L’octroi de subventions aux coopératives,
- La mise à la disposition des coopératives des agents d’encadrement technique, par
conséquence, les départements ministériels concernés.
Le nombre de coopératives a connu un accroissement rapide passant de 62 coopératives en
1957 à environ 2000 en 1983. Les subventions octroyées par l’Etat ont contribué à
l’apparition de coopératives dépendantes présentant ainsi l’image de structures
paraétatiques avec des coopérateurs  incapables de développer un véritable projet
coopératif.
 La mauvaise utilisation de la subvention a tué l’esprit d’entreprise et de créativité chez les
coopérateurs. 

•    Etape du désengagement de l’Etat des coopératives et unicité de la législation


coopérative

L’orientation de l’Etat à partir de 1983 vers le désengagement de certains secteurs s’est


répercutée sur les coopératives : suppressions de certains avantages préférentiels octroyés
aux coopératives, politique de désengagement des coopératives…
Cette politique constitue une ébauche vers la création de coopératives  autonomes qui
comptent sur elles-mêmes mais qui nécessitent des efforts colossaux au niveau de la
valorisation de l’élément humain par la formation et la sensibilisation. Pour renforcer cette
orientation, un cadre juridique unique pour les coopératives  abrogeant les textes antérieurs
a été adopté en 1983,  mais n’est entré en application dans sa totalité qu’en 1993.  Ce cadre
juridique, la Loi n° 24.83, portant statut général des coopératives et missions de l’ODCo
prône en faveur de l’autonomie des coopératives, de la formation de l’élément humain des
coopératives, de la création des unions de coopératives. Cette loi, mise à l’épreuve, s’est
avérée en décalage avec son environnement avec les lacunes et des défauts, d’où la
nécessité d’une réforme qui a poussé les ministres de tutelle de l’ODCO à proposer des
amendements dont le dernier a été approuvé par le Conseil du Gouvernement du 7
Septembre 2011.

•    Etape d’utilisation des coopératives comme instrument de création de l’emploi,


intégration de la femme dans la vie active, organisation du secteur informel etc.

      Cette  étape qui a commencé à partir de l’an 2000 est caractérisée  par l’intérêt, de plus
en plus important, porté aux coopératives par plusieurs bailleurs de fonds et des
programmes tels que l’INDH, Maroc Vert, Ibhar, M.C., habitat classe moyenne, etc...
Grâce aux appuis financiers et formations dispensées au profit des coopératives dans des
programmes de plusieurs instances concernées par le développement  des AGR organisées
dans des coopératives, en plus des efforts déployés par l’ODCO dans la vulgarisation de la
formule coopérative, le nombre de coopératives a atteint 15.735 coopératives en fin 2015.
Chaque mois, 120 coopératives en moyennes depuis 2010 sont constituées contribuant à la
valorisation des produits de terroir et à la création d’emplois etc...  Ce qui pose en parallèle
et avec acuité, le problème de l’accompagnement  de ces institutions.

Impact Socio-économique

Le secteur coopératif occupe une place non négligeable dans le tissu économique national,
il  joue un rôle prédominant dans le développement durable, dans la mesure où il représente
une part importante dans les programmes de développement économique et social du pays.
Ce secteur a ouvert des horizons porteurs pour créer des projets économiques et sociaux qui
concourent pour combattre la pauvreté, l’exclusion, et l’intégration des petits producteurs
dans le marché. Ces horizons qui ce renforcées par l’Initiative Nationale du Développement
Humain(INDH). Ce qui s’est traduit par l’évolution significative tant de l’effectif que de la
qualité des coopératives.. Cet effectif  est passé de 5.749  à 15.735 coopératives entre les
années 2007 et 2011, soit un  accroissement de 173,7% durant cette période.

    Les coopératives  jouent un rôle socio-économique prépondérant  sur la population et ce à


travers l’objet et les buts définis par les textes qui régissent le secteur coopératif  entre
autres :

- « Améliorer la situation socio-économique de leurs membres, »


- « Réduire, au bénéfice de leurs membres et par l’effort commun de ceux-ci, le prix de
revient et, le cas échéant, le prix de vente de certains produits ou de certains services, »
- « Améliorer la qualité marchande des produits fournis à leurs membres ou de ceux
produits fournis leurs membres ou de ceux produits par ces derniers et livrés aux
consommateurs, »
- « Développer et valoriser, au maximum, la production de leurs membres. »
- « La réalisation d’œuvres sociales au profit des coopérateurs. »

Dans ce cadre on peut mettre en lumière la contribution socio-économique  du secteur


coopératif à travers :

•    La création de projets générateurs de revenu permet la lutte contre le chômage par la
création directe ou indirecte de postes d’emploi ;
•    La contribution à la résorption de la pauvreté et l’exclusion en améliorant les conditions
économiques et sociales des adhérents des coopératives et leur familles ;
•    L’émancipation de la femme marocaine notamment dans le milieu rural par
l’intermédiaire des coopératives de femmes dont le nombre s’élève à 2280 entités à la fin de
2015 avec 37 960 adhérentes  et un montant d’environ 18 millions de dirhams comme
capital ;
•    L’intégration des jeunes diplômés dans le monde du travail par la création d’activités
génératrices de revenus dans le cadre du secteur coopératif. L’effectif des coopératives des
lauréats diplômés s’élève à 371 unités avec 4 042 adhérents ;
•    La contribution à l’éradication du secteur  informel à travers son encadrement au sein de
coopératives ;
•    La lutte contre l’analphabétisme, l’éducation et la formation de diverses couches sociales
notamment en milieu rural.
Ainsi, il convient de prêter main forte aux coopératives afin de les sensibiliser, leur prodiguer
des conseils, les aider pour la réalisation des études, procéder à la formation de leurs
membres, et surtout subvenir à leur besoin afin de financer leurs Projets.

       Les différents intervenants dont les administrations concernées et l’INDH ont un rôle
majeur à jouer à travers la conjugaison de leurs efforts, leur concertation et leur
collaboration pour concrétiser les Projets coopératifs, les assister, les doter des moyens et
des compétences, les accompagner pour leur assurer une bonne gouvernance à travers,
essentiellement, la mise à niveau du capital humain et veiller à assurer leur pérennité.

Liste des secteurs d'activité des Coopératives

Main d'Œuvre Agriculture Forêts

Pêche Mines Artisan

Consommation Habitat Télécom

Transport Alphabétisation Tourism

Commerce de détail Art et culture Centres

Exploitation des carrières Commerce électronique Traitem


Argan Denrées alimentaires Imprim

plantes aromatiques et medicinales

Différents types de coopératives

A-    Coopératives de femmes

Ce sont des coopératives créées exclusivement entre femmes ayant comme objectif
d’améliorer leurs conditions de vie en les faisant bénéficier du droit à un revenu suffisant et
d’un pouvoir de prise de décision, ce qui aura des répercussions sur leur vie de famille et
l’éducation de leurs enfants.
    

Exemples de secteurs d’activité

 Artisanat (Textiles-Tapis, Couture-Broderie, Tailleurs-Confection, etc...)

 Agriculture (Elevage, Apiculture, Aviculture, Cuniculture, etc...)

 Arganiers

 Pêche (Collecte des Coquillages ect...)

 Denrées alimentaires (Couscous, Pâtisserie ect...)

 Collecte deplantes aromatiques et medicinales

 Autres (….).

B-    Coopératives des lauréats diplômés

Sont désignées comme coopératives des lauréats diplômés, les projets coopératifs
productifs qui réalisent des activités génératrices de revenus (Les coopératives de
consommation et de l’Habitat ne sont pas concernées dans ce cadre) et dont 50% au moins
des adhérents détiennent un diplôme de Baccalauréat et plus.
     

Exemples de secteurs d’activité

 Agriculture (Elevage, Apiculture, Oléiculture, maraîchage, Pompage,    

 approvisionnement, collecte et commercialisation du lait, etc…)

 Alphabétisation
  Forêt (Madriers, Bûcherons-charbonniers)

 Artisanat (Poterie-Céramique, Travaux de bâtiment)

 Transport

 exploitation de plantes aromatiques et medicinales

 Centres de gestion

 Autres (….)

 Secteur coopératif marocain


 données générales
 Coopératives par secteur en 2015
  

Secteur Nombre Adhérents


AGRICULTURE 10 540 3 55 319
ARTISANAT 2 497 35 584
HABITAT 1 144 50 285
ARGANE 2 99 7 448
FORETS 236 9 899
DENREES ALIMENTAIRES 236 2 306
PLANTES MEDICINALES ET AROMATIQUES 157 3 715
PECHE 153 5 562
ALPHABETISATION 121 1 141
TRANSPORT 86 1 840
COMMERCANTS DETAILLANTS 78 1 409
CONSOMMATION 41 6 855
EXPLOITATION DES CARRIERES 38 1 335
MAIN D'OEUVRE 32 340
TOURISME 19 139
TRAITEMENT DE DECHETS 14 426
CENTRES DE GESTION 13 115
IMPRIMERIE-PAPETERIE 9 66
MINES 6 245
TELECOMMUNICATION 5 39
ART ET CULTURE 5 48
COMMERCE ELECTRONIQUE 1 8
Secteur Nombre Adhérents
Total 15 730 484 124

Coopératives par région en 2015


Région Nombre Adhérents
FES-MEKNES 1 835 36 202
CASABLANCA-SETTAT 1 779 76 951
RABAT-SALE-KENITRA 1 665 45 665
TANGER-TETOUAN-AL HOCEIMA 1 485 39 152
MARRAKECH-SAFI 1 406 71 544
SOUSS-MASSA 1 395 38 113
LAÄYOUNE-ASSAKIA AL HAMRA 1 293 11 357
ORIENTAL 1 215 53 227
BENI MELLAL-KHENIFRA 1 203 57 134
GUELMIM-OUED NOUN 1 157 11 015
DRÄA-TAFILALET 999 41 283
EDDAKHLA-OUED EDDAHAB 298 2 481
Total 15 730 484 124
 

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