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L'information géographique

Toponymie nord-africaine
Jean Dresch

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Dresch Jean. Toponymie nord-africaine. In: L'information géographique, volume 15, n°1, 1951. pp. 8-10;

doi : https://doi.org/10.3406/ingeo.1951.1017

https://www.persee.fr/doc/ingeo_0020-0093_1951_num_15_1_1017

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Toponymie nord-africaine

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(1) Pellegrin (A.) : Essai sur les noms de lieux d'Algérie et de Tunisie. Etymologie, signification. Tunis.
1949.
Cf. pour la toponymie en pays chleuh :
Laoust (E.) : « Contribution à une étude de la toponymie du Haut Atlas, Adrâr n Deren, d'après les
cartes de J. Dresch ». Revue des études islamiques, 1939, cahiers III-IV; 1940, cahiers I-II.
(2) Elles se prononcent comme s'il y avait un e muet final.
Ils sont le plus souvent complétés par des qualificatifs innombrables comme grand (arabe : kebir),
petit (arabe : srhir), long ou profond (arabe : touil), blanc (arabe : bied, féminin beîda), rouge
(arabe : hmer, féminin hamra) ou précisés par d'autres noms faisant image (3).
Parmi les noms qui concernent le relief, les plus courants sont les suivants :

BERBERE ARABE

adrar montagne djebel


azrou rocher kef, kalaa
rocher, falaise djorf
pierre hadjer, fém. : hadjra
aourir colline koudia
colline isolée guelb
aguerd (col) nuque argoub, ragouba, mergueb (collme)
irhf tête ras (sommet et cap)
irhil - bras draa
dos dahar
butte témoin structurale gara (pi. : gour)
plateau gada
crête appalchienne sokhrat {pi. : skhour), Maroc
tizi col, passage fedj
irhzer, talat, agouni ravin chaba, khanga
imi bouche (gorge) foum
— défilé kheneg
if ri (ifren), tafraout trou, grotte, bassin rhar
plaine outa
assif talweg oued

Beaucoup de toponymes concernent l'eau

aman eau ma
tala, talaïnt, arhbalou source aïn, aouina
— chaude hamma
— — avec bain hammam
anou puits bir, hassi
cuvette plus ou moins aménagée oglet, rhedir
tamda mare guelta, daya
— permanente garaa
marais merdja
plaine inondable bahira
bas-fond inondable et salé sebkha
rivage d'une sebkha chott
targa, taria conduite d'eau seguia, saqiya
abreuvoir madjen

Beaucoup de toponymes donnent des indications sur la nature du terrain, la couverture


végétale, la vie animale. Ils sont innombrables. Citons seulement à titre d'exemple :

sable rmel
tissent sel melha
forêt rhaba
olivier zitoun
amandier Iouz
figuiers kermous
chêne-liège fernane
(3) La transcription des sons est variable et souvent, d'ailleurs, incorrecte : rh parfois écrit gh est un /
grasseyé; kh se prononce comme la jota espagnole.
BERBÈRE

chêne vert bellout (gland)


tasseft thuya arar
peuplier safsaf
tazouggart jujubier aneb
alili laurier-rose defla

D'autres toponymes ont trait à l'habitat :


tiguemmi maison oar
agadir
irherm maison forte bordj
tirhermt grenier fortifié
tirhermt village fortifié kvar
agadir kalaa (perché)
taddert village dechera
kharouba hameau mechta
enclos, ferme haouch, azib
à la vie agricole :
iguer champ trah (terre)
ardh —
lâmazirt terroir henchir
bled (sens plus large)
à la circulation et au commerce :
piste, chemin triq
gué mechra
halte menzel, nzala, nazlet
caravansérail, entrepôt fondouq
marché souk

Le souk rural se tient à jour fixe qui est toujours précisé : el Had (le premier jour :
dimanche), et Tnine, et Tleta, el Arba, el Khemis, el Djemaa (le vendredi, jour de réunion à la
mosquée), es Sebt.
Il est enfin intéressant d'observer comment sont disposés les noms ethniques. S'il s'agit de
groupements importants, tribus ou confédérations de tribus, ils sont parfois, sur les cartes, si
gros, et leurs lettres si espacées qu'ils échappent à l'attention. On peut pourtant, grâce à eux,
reconstituer grossièrement le fractionnement, là où il est conservé, et sa répartition sur le terra'n,
zone occupée pour les sédentaires, zone de parcours pour les nomades et les semi-nomades. Ces
remarques, combinées avec celles qui concernent la densité des centres habités, des cultures, des
puits ou des souks, etc., peuvent autoriser des conclusions sur le peuplement et la vie des
populations, même dans des régions qu'une lecture trop rapide de la carte conduirait à croire
inoccupées ou inhabitées.
J. Dresch.

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