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Exercice 1 (5 points)
Bien que ce ne soit pas demandé, des explications sont données ci-dessous pour justifier les réponses.
1. VRAI.
En effet, les coordonnées des trois points A, B et C vérifient l'équation 2x + 2y - z - 11 = 0.
2. FAUX.
2
uuur
Si c'était le cas, le vecteur DE 2 serait normal au plan (ABC).
1
2
r uuur
Or, d'après la question 1, un vecteur normal n au plan (ABC) est 2 qui n'est pas colinéaire à DE .
-1
3. VRAI.
-2 -2
uuur uuur
Il suffit d'examiner le produit scalaire des vecteurs AB 0 et CD -1 :
-4 1
uuur uuur
AB . CD = -2 ´ (-2) + 0 ´ (-1) + (-4) ´ 1 = 4 - 4 = 0
Donc les droites (AB) et (CD) sont orthogonales.
4. FAUX.
Si le point C(3, 1, -3) était sur la droite de représentation paramétrique :
ì x = -1 + 2t
ï
í y = -1 + t , t Î
ï z = 1- t
î
ì3 = -1 + 2t
ï
on aurait : í 1 = -1 + t
ï -3 = 1 - t
î
Or, la première équation a pour solution t1 = 2 et la troisième pour solution t3 = 4.
Le système n'a donc pas de solution.
Ce qui prouve que le point C n'est pas sur la droite proposée.
5. VRAI.
7
-
-2
uuur uur 5
Il suffit d'examiner la colinéarité des vecteurs AB 0 et AI 0 .
-4 14
-
5
uuur 10 uur
On constate que AB = AI . Donc ces vecteurs sont colinéaires.
7
Le point I est donc bien sur la droite (AB).
x2
Écrivons : ¦(x) = x2 ´ e ´ e-x = e ´
ex
ex
On sait, d'après le cours que : lim = +¥
x ® +¥ x2
x2
Donc, par inverse : lim =0
x ® +¥ ex
Et finalement : lim ¦(x) = 0
x ® +¥
La courbe C admet donc une asymptote horizontale d'équation y = 0 (axe des abscisses) en +¥.
b. La fonction x a 1 - x est dérivable sur (c'est une fonction affine) et la fonction exponentielle l'est
également par définition. Donc, par composition, la fonction v : x a e1 - x est dérivable sur .
La fonction u : x a x2 est dérivable sur (c'est une fonction polynôme), donc par produit, la fonction
¦ = uv l'est également.
On aura alors : ¦' = u'v + uv'
Ce qui donne : ¦'(x) = 2x ´ e1 - x + x2 ´ (-e1 - x)
¦'(x) = x e1 - x (2 - x)
c. Tableau de signe de ¦' et de variation de ¦.
Signe de x - 0 + +
Signe de e1 - x + + + La fonction exponentielle est strictement positive sur
fonction ¦ 0 0
2
4/e
1
C
O 1 2 3 4 5 6 7 x
1
2. a) On a : In+1 = ò 0
x n +1e1- x dx
1
In+1 = -1 + (n + 1) ò 0
x n e1- x dx
In+1 = -1 + (n + 1)In
1
Notons que tout ceci est encore valable pour n = 0 en notant I0 = ò 0
e1- x dx .
1
ò
1 0
b) On a : I0 = e1- x dx = éë -e1- x ùû = éëe1- x ùû = e - 1
0 0 1
Ajoutons 1 : 01-x1
1 e1 - x e
Et enfin, en multipliant par xn qui est positif puisque x est élément de [0 ; 1] :
xn xn e1 - x xn e
b. On intègre cet encadrement entre 0 et 1 :
1 1 1
ò 0
x n dx ò 0
x n e1- x dx e ò 0
x n dx
1 e
In
n +1 n +1
1 e
Or, on a : lim = 0 et lim =0
n®+¥ n +1 n®+¥ n +1
Donc d'après le théorème des gendarmes, on en déduit :
lim In = 0
n®+¥
ìn º n0 [19]
D'où, par différence : í
în º n0 [12]
ìn º n0 [19] ìn º 13 [19]
Réciproquement, si on a í , alors comme par ailleurs í 0 , on obtient par
în º n0 [12] î n0 º 6 [12]
transitivité :
ìn º 13 [19]
í
î n º 6 [12]
ìn º n0 [19]
Le système (S) est bien équivalent à í .
în º n0 [12]
ìn º n0 [19]
b. Supposons que í .
în º n0 [12]
Alors il existe un entier k tel que n = n0 + 19k et un entier h tel que n = n0 + 12h.
On a alors : 19k = 12h
Donc 12 divise 19k et comme 12 et 19 sont premiers entre eux, on en déduit, d'après le théorème de
Gauss que 12 divise k. Il existe donc en entier relatif a tel que k = 12a.
D'où : n = n0 + 19 ´ 12a
n º n0 [12 ´ 19]
ìn º n0 [19]
Réciproquement, si n º n0 [12 ´ 19] alors n º n0 [12] et n º n0 [19] donc í .
în º n0 [12]
3. a. Il suffit d'examiner les tables de 12 et de 19 :
Table de 12 12 24 36 48 60 72 84 96
u v
b. Le nombre N = 678 est donc une solution particulière du système (S). Par ailleurs, d'après la question
2.b., le système (S) équivaut à n º N [12 ´ 19], c'est-à-dire n º 678 [228].
Or, 228 ´ 2 = 456 donc : n º 678 - 456 [228]
n º 222 [228]
Les solutions du système (S) sont donc les entiers relatifs de la forme :
n = 222 + 228k où k Î
4. Un tel entier (dont le reste de la division par 12 est 6 et le reste de la division par 19 est 13) est tel que :
n = 222 + 228k
Le reste de la division de n par 228 est donc 222.
æzö
D'où : arg ç ÷ = arg(z) - arg(z') [2p]
è z¢ ø
b) À l'aide du résultat précédent, on a :
æc-aö
arg ç ÷ = arg(c - a) - arg(b - a) [2p]
èb-aø
À l'aide de second pré-requis, cela donne :
æc-aö r uuur r uuur
arg ç ÷
èb-aø
(
= u ; AC - u ; AB ) ( ) [2p]
( )
arg z¢ z = arg(1) [2p]
()
arg(z') + arg z = 0 [2p]
1=zz
|z|2 = 1
L'ensemble des points M, qui sont fixes par ¦, est le cercle de centre O et de rayon 1.
z¢ - 1 1 z - 1
=
z¢ - i i z + i
Et d'après les propriétés de la conjugaison :
z¢ - 1 z -1 æ z -1 ö
= -i = -i ç ÷
¢
z -i z-i è z-iø
En passant aux arguments, nous obtenons :
æ z¢ - 1 ö p æ z -1 ö
arg ç ÷ = - - arg ç ÷ [2p]
è z¢ - i ø 2 è z-iø
æ z¢ - 1 ö æ z -1 ö p
arg ç ÷ + arg ç ÷ =- [2p]
è z¢ - i ø è z-iø 2
uuuur uuur
3. a Le point M appartient à la droite (UV) privée de U et de V si seulement si les vecteurs UM et VM sont
colinéaires et non nuls donc :
uuur uuuur
M Î (UV) \ {U ; V} Û (VM ; UM ) = 0 [p] et M ¹ U et M ¹ V
Et d'après la question 1.b. :
æ z -1 ö
M Î (UV) \ {U ; V} Û arg ç ÷ = 0 [p] et z ¹ 1 et z ¹ i
è z-iø
Or, un nombre complexe a un argument nul ou égal à p si et seulement si c'est un réel non nul.
z -1
Donc le point M appartient à la droite (UV) privée de U et de V si seulement si est un nombre réel
z-i
non nul.
b. D'après la question 2.c., on a, pour tout z ¹ 1 et z ¹ i :
æ z¢ - 1 ö æ z -1 ö p
arg ç
¢ - ÷ + arg ç z - i ÷ = - [2p]
è z i ø è ø 2
uuuur uuuur uuur uuuur
Ce qui signifie : (VM ¢ ; UM ¢) + (VM ; UM ) = - p2 [2p]
Le point M' est donc sur le cercle de diamètre [UV] privé des points U, V et O (car z' ¹ 1, z' ¹ i et z' ¹ 0).
Réciproquement, si M' est un point de ce cercle (privé de U, V et O), alors :
uuur uuuur
D'où : (VM ; UM ) = 0 [p]
æ z -1 ö
Donc arg ç ÷ = 0 [2p] avec z ¹ 1 et z ¹ i
è z-iø
Donc M appartient à la droite (UV) privée de U et de V.
Conclusion : l'image de la droite (UV) privée de U et V et le cercle de diamètre [UV] privé de U, de V et
de O.
V(i)
U(1)
O x
Premier tir
C
0,2
Second tir
0,2
0,8 Troisième tir
C
C
0,2
0,8
0,8
C ...
a. À chaque étape, la probabilité que le ballon soit intact est de 0,8. Comme les tirs sont indépendants, la
probabilité que le ballon soit intact au bout de deux tirs est :
0,82 = 0,64
b. Il s'agit de l'événement contraire du précédent. La probabilité est :
1 - 0,82 = 0,36
c. Calculons la probabilité de l'événement contraire, à savoir que le ballon soit intact au bout de n tirs :
1 - pn = 0,8n
D'où : pn = 1 - 0,8n
d. On résout l'inéquation : pn > 0,99
1 - 0,8n > 0,99
0,8n < 0,01
Par stricte croissance de la fonction logarithme sur ]0, +¥[ :
ln(0,8n) < ln(0,01)
D'après la relation ln(An) = n ln(A) valable pour tout entier relatif n et tout réel strictement positif A :
nln(0,8) < ln(0,01)
Or, ln(0,8) est strictement négatif car 0,8 est élément de l'intervalle ]0 ; 1[ d'où :
ln(0, 01)
n>
ln(0,8)
ln(0, 01)
La calculatrice donne 20,64 à 10-2 près.
ln(0,8)
0,8
C
0,25 C
0,2
2
C
0,25 0,2
0,8
C
0,8
0,25 C
C
0,2
3
C
0,25
0,2
0,8
C
C
0,2
0,8
C
C
0,2
0,8
4
C C
0,2
0,8
C
C
0,2
0,8
C
C
0,2
0,8
0,8
Calculons la probabilité de l'événement contraire, à savoir, de ne pas crever le ballon :
C
1 - p = 0,25 ´ (0,8 + 0,82 + 0,83 + 0,84)
D'où : p = 0,4096
Face k 1 2 3 4