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Parmi les catastrophes naturelles qui affectent la surface de la terre, les secousses sismiques
sont sans doutes celles qui ont le plus d’effet destructeurs dans les zones urbaines. Peut-on
prévoir un tremblement de terre ?
On peut dire, d’après l’historique des séismes, que le nombre des séismes modérés est
beaucoup plus élevé que celui des séismes majeurs. Il est vrai que la connaissance humaine en
tremblement de terre reste limitée, mais dans le cas où on envisage être un jour confronté à un
séisme modéré, une protection est possible.
Ces connaissances demeurent limitées face à un séisme majeur auquel l’humanité cherche
toujours des solutions. Il existe un seuil en dessous duquel il serait injustifié de ne pas
envisager la protection parasismique.
Le but en premier lieu est d’éviter les pertes humaines, mais aussi d’éviter une catastrophe
technologique que des dégâts incontrôlés risqueraient de provoquer, en maintenant la stabilité,
l’intégrité ou la fonctionnalité des installations sensibles, stratégiques ou potentiellement
dangereuses.
Dans tous les cas, la meilleure façon d’envisager des constructions parasismiques consiste à
formuler des critères à la fois économiquement justifiés et techniquement cohérents.
Ce spectre est issu des valeurs enregistrées par les appareils de mesure d’amplitude sismique
situées dans une région donnée. (PS 92 article 5.2)
Les ouvrages sont répartis en classe de risques par voie d’arrêté. A la date de publication des
règles, à savoir l’annexe 2 du PS92, il existe quatre classes de risques A, B, C et D. La classe
de protection est habituellement égale à la classe de risque mais tout maître d’ouvrage peut
imposer un niveau de protection plus élevé.
Classe A : Les ouvrages dont la défaillance ne représente qu’un risque minime pour
les personnes ou l’activité économique.
Classe B : Les ouvrages et installations offrant un risque dit « courant » pour les
personnes.
Classe C : Les ouvrages représentant un risque élevé pour les personnes en raison de
leur fréquentation ou de leur importance socio-économique.
Classe D : Les ouvrages et installations dont la sécurité est primordiale pour les
besoins de la Sécurité Civile, de l’ordre public, de la Défense et de la survie de la
région.
Dans le cas présent, le bâtiment étudié est classé parmi les ouvrages dont la classe de
protection est moyenne.
T
[
0 ≤ T ≤T B : Se ( T )=ag . S . 1+
TB
. ( η .2,5−1 )
]
T B ≤T ≤T C : S e ( T ) =a g . S . η.2,5
TC
T B ≤T ≤T D : Se ( T ) =a g . S .η .2,5 . [ ] T
T C.TD
T D ≤ T ≤ 4 s :S e ( T )=ag . S . η .2,5 .
[ T2 ]
Avec :
- Se (T ) : spectre de réponse élastique.
- T : période de vibration d’un système linéaire à un seul degré de liberté.
- a g: accélération de calcul : a g=γ l ×a gR .
- T B: limite inférieure des périodes correspondant au palier d’accélération spectrale
constante.
- T C: limite supérieure des périodes correspondant au palier d’accélération spectrale
constante.
- T D : valeur définissant le début de la branche à déplacement spectral constant.
- S: paramètre du sol.
- η: coefficient de correction de l’amortissement avec la valeur de référence η = 1 pour
5 % d’amortissement visqueux.
(Forme du spectre de réponse élastique)
a) Accélération de calcul :
a g=γ l ×a gR
Le paramètre retenu pour décrire l’aléa sismique au niveau national est une accélérationa gR,
accélération du sol «au rocher» (le sol rocheux est pris comme référence).
Le zonage réglementaire définit cinq zones de sismicité croissante basées sur un découpage
communal. La zone 5, regroupant les îles antillaises, correspond au niveau d’aléa le plus élevé
du territoire national. La métropole et les autres DOM présentent quatre zones sismiques, de
la zone 1 de très faible sismicité (bassin aquitain, bassin parisien...) à la zone 4 de sismicité
moyenne (fossé rhénan, massifs alpin et pyrénéen).
Zone de sismicité Niveau d'aléa agr (m/s²)
Zone 1 Très faible 0,4
Zone 2 Faible 0,7
Zone 3 Modéré 1,1
Zone 4 Moyen 1,6
Zone 5 Fort 3
(Accélération du sol «au rocher»)
a gR=0.4 m/s ²
Coefficient d'importance
Catégorie d'importance
γl
I 0,8
II 1
III 1,2
IV 1,4
(coefficient d’importance γ l)
c) Catégories de bâtiments :
Les bâtiments à risque normal sont classés en quatre catégories d’importance croissante, de la
catégorie I à faible enjeu à la catégorie IV qui regroupe les structures stratégiques et
indispensables à la gestion de crise.
Catégorie d’importance Description
Habitations individuelles.
Établissements recevant du public (ERP) de
catégories 4 et 5.
Habitations collectives de hauteur inférieure à
28 m.
II
Bureaux ou établissements commerciaux non
ERP, h ≤ 28 m, max. 300 pers.
Bâtiments industriels pouvant accueillir au plus
300 personnes.
Parcs de stationnement ouverts au public.
ERP de catégories 1, 2 et 3.
Habitations collectives et bureaux, h > 28 m.
Bâtiments pouvant accueillir plus de 300
III personnes.
Établissements sanitaires et sociaux.
Centres de production collective d’énergie.
Établissements scolaires
Bâtiments indispensables à la sécurité civile, la
défense nationale et le maintien de l’ordre
public.
Bâtiments assurant le maintien des
communications, la production et le stockage
d’eau potable, la distribution publique de
IV l’énergie.
Bâtiments assurant le contrôle de la sécurité
aérienne.
Établissements de santé nécessaires à la gestion
de crise.
Centres météorologiques.
Classe du sol S S
(pour les zones de sismicité 1 à 4) (pour la zone de sismicité 5)
A 1 1
B 1,35 1,2
C 1,5 1,15
D 1,6 1,35
E 1,8 1,4
(classe du sol)
D’après l’étude géotechnique, on constate que notre sol est de classe B et notre territoire est
dans la zone de sismicité 1.
Donc : S = 1.35.
L’analyse modale est une analyse sur un modèle tridimensionnel qui consiste à calculer les
effets maximaux d’un séisme sur une structure. Pour cela, on recherche les modes de
vibration de la structure qui caractérisent son comportement au voisinage des fréquences dites
de résonance. En effet, la réponse d’une structure est prépondérante au droit de ces fréquences
de résonance.
Etant donné qu’il existe, pour une structure, autant de modes de vibration que de degrés de
liberté, il faut sélectionner le nombre de modes à extraire. La recherche des modes doit être
menée jusqu’à ce que les deux conditions suivantes soient respectées suivant l’article 6.6.2.2
du PS92 qui sont :
De plus, le nombre de modes retenus ne doit pas être inférieur à trois, car très souvent, pour
les bâtiments courants, seuls deux ou trois modes ont une influence significative sur la
réponse vis-à-vis une direction du séisme.
Il existe un diagramme représentatif de la méthodologie de calcul par analyse (Paragraphe
6.1 de La Construction en Zone Sismique de Mr. VictorDavidovicci). Ce diagramme résume
les différentes étapes par lesquelles passe le logiciel pour effectuer une analyse modale.
(modélisation du bâtiment)
3) Résultats et observations :
Observation et interprétation :
H 2005
d= = =8.02 cm
250 250
H 315
d'= = =3.15 cm
100 100
Le déplacement inter-étage est la différence entre le déplacement d’un étage n et un étage n-1. La
figure ci-dessous représente les différents déplacements de la structure.
(déplacement suivant x)
(déplacement suivant Y)