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Le concept de RSE
Responsabilité
sociétale
Équitable Vivable
Développement
durable
Responsabilité Responsabilité
économique Soutenable environnementale
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Le deuxième principe
Le deuxième principe explique la notion de gestion des ressources :
** Conformément à la charte des Nations Unies et aux principes du droit inter-
national, les États ont le droit souverain d’exploiter leurs propres ressources
selon leur politique d’environnement et de développement, et ils ont le droit
de faire en sorte que les activités exercées dans les limites de leur juridiction
ou sous leur contrôle ne causent pas de dommages à l’environnement dans
d’autres États ou dans des zones ne relevant d’aucune juridiction nationale.
Le troisième principe
Le troisième principe rappelle l’importance d’une gestion raisonnée des res-
sources, dans la perspective d’un héritage à léguer aux générations futures :
** Le droit au développement doit être réalisé de façon à satisfaire équitablement
les besoins relatifs au développement et à l’environnement des générations
présentes et futures.
Le quatrième principe
Le quatrième principe associe la notion de « développement » à la notion
d’« environnement » :
** Pour parvenir à un développement durable, la protection de l’environnement
doit faire partie intégrante du processus de développement et ne peut être
considérée isolément.
Le cinquième principe
Le cinquième et dernier principe précise la notion de lutte contre la pauvreté
et la réduction des écarts de niveaux de vie, à l’échelle planétaire :
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Halte à la croissance et
protection de l'environnement Développement durable
Évolution des
concepts
RSE
Performance économique,
sociale et environnementale
Scientifiques et ONG
des acteurs
Gouvernements et nations
Évolution
Entreprise
Consommateurs
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La RSE a été mise en avant par la loi NRE (dite des nouvelles régulations
économiques) du 15 mai 2001 qui oblige les sociétés cotées à publier des infor-
mations sur les conséquences environnementales et sociales de leurs activités.
La loi NRE
Elle concerne le reporting des entreprises cotées en bourse. Cette loi
de 2001, dont le décret d’application est paru en février 2002, relative aux
nouvelles régulations économiques, conforte le concept de RSE et rend
obligatoire pour les entreprises cotées, l’intégration dans leur rapport annuel
d’informations sur la façon dont elles prennent en compte les impacts
sociaux et environnementaux de leur activité. Cela va des émissions de
gaz à effet de serre à l’égalité professionnelle entre hommes et femmes en
passant par l’insertion des personnes handicapées.
Le rapport annuel contient ainsi des informations sur la manière
dont l’entreprise prend en compte les conséquences sociales et
environnementales de ses activités. Cependant, la loi ne précise pas les
conditions de responsabilité juridique des dirigeants s’ils ne respectent
pas cette obligation. Néanmoins, les entreprises qui informent sur leurs
pratiques en terme de RSE ont la vertu de créer de la transparence envers
leurs parties prenantes, bénéfique surtout envers des actionnaires dont le
critère-clef est l’ISR (investissement socialement responsable).
Doivent figurer notamment dans le rapport annuel :
ff la prise en compte de l’impact territorial de l’activité ;
ff les mesures prises pour limiter les atteintes à l’équilibre biologique ;
ff les démarches internes pour former et informer les salariés.
… ceci dans une perspective dynamique de responsabilisation des acteurs
et de progrès.
Les lois issues du processus du Grenelle de l’environnement (exigences de
publication en matière de RSE) prévoient progressivement de s’adresser
aussi aux sociétés non cotées (avec un abaissement progressif des seuils,
en nombre de salariés). Citons quelques exemples tirés du Grenelle 2 :
ff Agir pour les entreprises :
dd exiger des entreprises de plus de cinq cents salariés qu’elles présen-
tent un bilan social et environnemental ;
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ff Parmi les structures qui ont été motrices sur ce champ de la RSE :
dd IMS Entreprendre pour la cité (Club d’entreprises national) : né en
1986 autour de la notion de responsabilité sociétale, qui a concerné,
dans un premier temps, le mécénat, d’où l’origine du nom IMS (Institut
du mécénat de solidarité) ;
dd le CJD (Centre des jeunes dirigeants) : il a lancé à la fin des an-
nées quatre-vingts le thème de l’entreprise citoyenne, pour le retenir
comme thème de travail national en 1991/1992.
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Organismes
professionnels
Enseignement
Riverains
Entreprises
Clients
partenaires
Salariés
Médias Actionnaires
Fournisseurs
Élus & Associations/
administrations ONG
Agences de
(…) notation RSE
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Quelques repères
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