Les composants électroniques de base .

Le niveau de ces quelques pages est celui théoriquement atteint en fin de « secondaire » .
Mais pour beaucoup , ce sera une « grande découverte » …
Ca l’a été pour moi en tous les cas …
Bases de l’electromagnétisme .
En résumé :

• L’électricité crée du magnétisme .

• Le magnétisme crée de l’électricité .

• Le magnétisme combat le magnétisme .

• L’électricité combat l’électricité .

• Le champ magnétique s’oppose au passage du courant .

• Le champ magnétique peut être assimilé à une résistance .

• Si on réfléchit en terme de magnétisme on parle d’inductance exprimée en Henry.

• Si on réfléchit en terme de résistance on parle de réactance exprimée en Ohm.

Les comportements des divers éléments varient avec des courants alternatifs .

La réactance de la capacité DIMINUE avec la fréquence .

La réactance de la self AUGMENTE avec la fréquence

Ca, tout le monde sait ….

Mais ça, on a tendance à l’oublier ….

Les Réseaux .
Couplage des circuits .
(Schémas explicatif et non réalité bien sûr …).

Couplage petit Pas

direct . cher

Couplage petit Pas

résistif . cher

Couplage petit Pas

capacitif . cher

Couplage grand Cher Excellente Générateur de

Transfo qualité de parasites .
couplage
Comprendre les circuits .
Il faut d’abord « nettoyer » toutes les annotations, valeurs, etc ….

Il faut ensuite isoler ce qui est liaison vers l’extérieur et le reste .

Il faut enfin diviser ce qui est intérieur .

Comment faire ?
En se basant sur les points de jonction qui sont la plupart du temps des condensateurs,
et en recherchant les circuits types « connus » .
Mais comment qu’ils ont faits ?
Comment qu’ils ont faits pour calculer tout çà ?
Et d’où viennent les chiffres ?

Les chiffres pour commencer proviennent bien évidement d’un calcul,

mais ne sont pas « tout à fait » les résultats du calcul …

RC vaut ici « réellement » 4.5 k Ohm . Mais il n’y a pas de résistance de 4.5 k Ohm ; ça
n’existe pas .
Donc on prend la plus proche qui existe, et c’est 4.7 k Ohm .

Idem pour RB qui vaut réellement 760 K Ohm et on prend une R de 820 K Ohm .
Montage et contre réaction .
Plusieurs montages sont possibles pour réaliser 1 même chose pt de vue « fonction » .
Soit parce que l’on a à sa disposition l’une ou l’autre chose et pas « tout » ;
Soit parce que l’on pense à des problèmes spécifiques prévisibles .
Ici, nous voyons exactement le même montage, mais l’un est « plus prudent »
que l’autre…

Ce montage est correct, mais il peut

s’emballer .

Si le transistor s’échauffe, il va
donner plus de courant ,et comme sa
base est contrôlée par l’alimentation
générale,,la base va continuer à
garder la porte ouverte .

C’est le même montage, mais la base

est alimentée cette fois non pas par
l’alimentation générale du circuit,
mais bien par le transistor lui-même
.

Si le transistor s’échauffe, plus de

courant va passer, ce qui va alerter
la base, qui va refermer
progressivement la porte .
Les Résistances :
Généralités :

Une résistance laisse passer le courant dans les 2 sens quelle que soit la fréquence .
Une résistance ne stocke pas l’énergie électrique mais la disperse par effet Joule .

Structure réelle d’une résistance :

Dans les étude secondaires, une résistance, c’est une résistance ….

Dans les études plus poussées, une résistance c’est plus compliqué… c’est :

Une résistance et un solénoïde en série + Une capacité en parallèle .

Cette différence ne se voit pas :

• en cas de courant continu
• en cas de courant alternatif basse fréquence .

Les résistances peuvent être placées en série ou en parallèles :

En série : R tot = R 1 + R 2
En // : 1/R tot = 1/R1 + 1 / R2

Il n’y a aucun délai entre le changement de voltage et le changement de courant et vice versa .
Les Condensateurs .

Généralités :
Les condensateurs sont les deuxièmes éléments les plus employés après les résistances .
Ils servent à plusieurs choses :

• Assurer une alimentation continue via leur pouvoir tampon électrique ;

• Filtrer les potentiels continus .
• Assurer des liaisons d’étage à étage .
• Donner un bref surplus de courant par exemple pour aider au démarrage d’un
moteur .
• Participer au circuits oscillants .
• Retarder une mise en tension .
• Atténuer l’effet de coupure brutale d’un circuit .

Précautions :

• Un condensateur chargé laissé au repos peut rester chargé très longtemps .

Un gros condensateur peut tuer quelqu’un ….
• La tension de service indique la tension maximale que l'on peut appliquer entre les
deux pattes du condensateur.
Lorsqu'une tension continue et une tension alternative sont appliquées en même
temps sur le condensateur, la somme de la tension continue et de l'amplitude de
crête de la tension alternative appliquée ne doit pas dépasser la tension de service.
Une tension d'utilisation supérieure à celle indiquée peut endommager
irrémédiablement le composant. Il existe en effet une valeur limite de tension,
appelée tension de claquage, qui correspond à un seuil où le courant va traverser
l'isolant (via une étincelle) et provoquer un court-circuit entre les deux pôles
(armatures).
Un condensateur chimique auquel on applique une tension dépassant la tension de
claquage, peut exploser.
• Pour éviter ces problèmes de « claquage »,il n'est pas conseillé de choisir une
marge trop grande (par exemple prendre un condensateur 100V pour réguler une
tension de 5V), sous peine de les "sous-utiliser" et de les vieillir plus vite.
• Si les polarités sont inversées, le condensateur peut brûler ou même exploser, et
pas seulement lors de la mise sous tension. Les condensateurs au tantale branchés à
l'envers, par exemple, peuvent se manifester (méchamment) au bout de un ou deux
ans de fonctionnement, tout en pouvant ne présenter aucun problème lors des
premières utilisations.
Structure et fonctionement :

Deux conducteurs, si possible des plaques parallèles, séparés par un isolant tel que de l'air, du
verre, du mica, du tantale,…..

Le conducteur emmagasine les électrons libres venant du conducteur négatif de la source, de

la même façon qu'on gonfle un ballon avec de l'air.

Lorsque l'on coupe la tension aux bornes du conducteur, et que l'on court-circuite ses bornes
avec une résistance, les électrons libres emmagasinés dans le condensateur s'enfuient à
l'image d'un ballon rempli d'air qui se dégonfle d’autant plus vite que la valeur de cette
résistance est faible.

Le condensateur fait apparaître la notion du temps, il faut un certain temps pour remplir le
condensateur et il faut aussi un certain temps pour le décharger.
Le condensateur sera donc toujours utilisé chaque fois que le temps sera une donnée d'un
problème a résoudre.

Note, les électrons ne se stockent pas dans l'isolant mais sur la surface de la plaque
conductrice.

La quantité d'électricité emmagasinée sera d'autant plus grande que

1. la surface de la plaque est grande.
2. l'épaisseur entre les deux plaques parallèle est courte. En effet des charges électriques
contraires s'attirent d'autant plus qu'elles se rapprochent .

Attention si les plaques sont trop rapprochées l'une de l'autre l'isolant va finir par percer,
d'autant plus vite que la tension appliquée à ce condensateur sera élevée. Un arc finira par
s'amorcer et il sera foutu complètement.
Structure électronique réelle du condensateur :

Comme pour les résistances :

Dans le secondaire, les capacités sont des capacités .
En réalité c’est plus compliqué …

Une capacité ,c’est une capacité + 1 résistance = 1 bobine en série et 1 résistance en // .

Comme les résistances, les capacités peuvent être mises en série ou en parallèles .

En série : 1/ Ctot = 1/c1 = 1/C2

En parallèle : C tot = C1 + C2

A la différence des résistances, les condensateurs ont besoin d’un temps pour se charger et se
décharger .
Condensateurs et alimentation électronique .
Les condensateurs sont largelment employés en électronique parce qu’ils stabilisent la tension
d’alimentation :

Ils débitent du courant si la tension d’alimentation baisse .

Ils bloquent le courant si la tension d’alimentation monte .

Charge et décharge du condensateur :

Charge

Décharge .

Les condensateurs « invisibles » …

Quelques exemples : chaque tour de bobine ou un câble bifilaire .

Représentation des
capacités d’un câble
bifilaire :
Jonction condensateur en entrée et sortie d’étage .

En règle générale, la valeur d'un condensateur de liaison placé à l'entrée d'un montage
audio est assez faible, comparativement à la valeur d'un condensateur de liaison placé sur
une sortie.

Plusieurs points à retenir :

1. La valeur du condensateur est choisie de telle sorte que la fréquence de coupure

du filtre ne gêne pas le passage des fréquences audio désirées.

2. Ne pas utiliser si possible de condensateurs céramiques, qui possèdent une non-

linéarité assez élevée.

3. Ne pas utiliser de condensateurs tantales, qui peuvent ajouter une distorsion bien
plus importante s'ils sont incorrectement polarisés (au moins 1% de distorsion
contre 0,01% à 0,1% pour les chimiques ).

• Certains montages haut de gamme utilisent des condensateurs bipolaires (non

polarisés, souvent dénommés NP),
Si vous devez utiliser un tel composant et que vous n'en trouvez pas ,ou si il est
trop cher, vous pouvez utiliser deux condensateurs montés tête-bêche.
Deux condensateurs polarisés montés ainsi sont équivalents à un seul
condensateur non polarisé (le signe + de "C1+C2" indique l'association des deux
condensateurs).

Notez en passant que la capacité résultante de deux condensateurs ainsi montés

en série équivaut à la moitié d'un seul. Les deux condensateurs de 220uF du
schéma précédent équivalent donc à un condensateur unique de 110uF.
 Les Bobinages .

Comment réaliser une bobine ?

Il faut un fil monobrin et isolé (cad avec son enveloppe plastique) .

On enroule ce fil sur un tube .

L’inductance augmente si :
• le nombre de spire augmente .
• le diamètre du tube augmente .
• On met à l’intérieur un noyau de fer doux .

Quels avantages tirer de ce noyau de fer doux ?

• Si il est immobile, il permet, vu qu’il augmente l’inductance sans nécessiter

d’augmenter le nombre de spires et en se situant « dans » le tube, de minimiser la
taille de l’ensemble .
• Si il est mobile, il permet en plus de réguler l’inductance en fonction de son
avancement dans le tube (représenté ici par une barre de ferrite et un guide
commandé par une vis ajustable) .
Comment faire si on veut une spire mais pas d’inductance ?

L’inductance est due au fait que chaque tour de fibre est parcourue par un courant
électrique allant dans le même sens, et créant un courant magnétique lui aussi dans le
même sens .

Si on prend non pas 1 fil,mais 2 fils rigoureusement parallèles et équivalents, mais

allant l’un dans un sens et l’autre dans l’autre, les courants électriques et magnétiques
vont s’annuler réciproquement .

Oui, mais comment faire en pratique ?

C’est très simple :on fait une

boucle dans un fil

et au lieu d’enrouler le fil,

on enroule la boucle ….

Avec la boucle chaque champ

s’annule …

…
Comment faire un transformateur ?

Tout simplement, en jouant sur le nombre de spires en entrée et en sortie ….

Même nombre de spires :

Pour du 220 d’entrée, il y a du 220 en
sortie .

Il y a moitié moins de spires en sortie .

Pour du 220 d’entrée, il y a du 440 en
sortie .

Il y a 2 fois plus de spires en sortie ,

Pour du 220 d’entrée, il y a du 110 de
sortie .

Comment ça se passe « en réalité » ?

 Les circuits oscillants .
Les circuits oscillants sont des associations de condensateurs et de bobines .

Ils peuvent être mis en série ou en // .

On les utilise pour faire des filtres ; en fonction du montage ,

• Soit ils éliminent « tout » sauf la fréquence de résonance .
• Soit ils n’éliminent que la seule fréquence de résonance .

En fonction de leur type d’assemblage entre eux ,et en fonction de leur type d’assemblage sur
les deux câbles principaux on distingue 4 montages :

1. montage série dans une ligne .

2. montage série entre 2 lignes .
3. montage // dans une ligne .
4. montage // entre 2 lignes .

Ce qui donne :

Dans 1 Entre 2
Série Elimine tout sauf la fréquence . Elimine uniquement la fréquence .
// Elimine uniquement la fréquence . Elimine tout sauf la fréquence .
Pourquoi « ça oscille » ?

Les circuits oscillants « peuvent osciller »,mais spontanément ils ne vont pas osciller .
C’est comme une balançoire ; elle ne va pas se mettre en charge toute seule, elle a besoin
d’une impulsion .
Et pas seulement d’une impulsion unique, mais une suite d’impulsions .
L’impulsion qui lui fera le plus d’effet ,c’est l’impulsion en phase avec sa résonance .

Ca oscille parce que le montage est constitué de deux choses tout à fait contradictoires :
1. La capacité qui tend à libérer d’un seul coup tout son courant .
2. La self qui a tendance à empêcher toute perte de courant .

Le pont diviseur de courant en courant alternatif .

Les choses deviennent plus claires si on réfléchit en termes de résistances :

• La résistance résiste autant en hautes fréquences qu’en basses fréquences .

• La self résiste surtout en hautes fréquences .
• La capacité résiste surtout en basses fréquences .

Diviseur de tension classique Diviseur de tension et filtre pour alternatif

Laisse passer ce qui est en Laisse passer ce qui n’est pas

résonance . en résonance .
Passe résonance Passe non résonance .
A quoi employer des oscillateurs ?

• Comme chronomètre :

Chronomètre qui donne une impulsion régulière mais ponctuelle .

Chronomètre qui donne une impulsion régulière pendant un temps donné .

• Comme filtre à courant alternatif .

Filtre « une fréquence » .

Filtre « tout sauf une fréquence » .

Remarques : les deux autres catégories de filtres :

• Filtre « passe haut » .

Filtre « passe bas » .
Ne sont pas des circuits oscillants .
Ils ne fonctionnent pas avec une capacité et une self ,
mais uniquement avec une capacité ….
Les 4 filtres :

Passe résonance Passe non résonance

Passe haut Passe bas

Les filtres et la radio .
Série de filtres :

L’emploi d’une série de filtres non seulement réduit la gamme de fréaquence ,

mais aussi modifie l’aspect de la courbe .

Voici la courbe de deux filtres « passe bas » successifs .

Garder un peu de gris …

C’est un filtre « passe haut » quasi absolu .

Ce qui va sortir ,c’est du « haut » uniquement .

C’est comme si on avait en image du « tout blanc » .

Si on branche une résistance sur le côté,

on laisse « une chance » à ceux qui vont se heurter au
filtre .

On vient de découvrir « le gris » …

Les passe haut et passe bas « raisonnables » …

Passe haut laissant passer un

poil les basses .

Passe bas, laissant passer

un poil les hauts .
Les diodes .
 Quelques montages :

Retardateur d’ouverture.

En les mettant en série on augmente le voltage nécessaire à leur ouverture .

Redressement alter > continu : simple alternance

Redressement alter > continu : double alternance .

Quelques diodes particulières :

Diodes Zener .

Intéressante pour son brusque « repassage »

de tension à partir du la zone « coude » .

Diode Tunnel .

Ce sont des diodes d’un genre un

peu particulier puisque le semi
conducteur a été dopé tellement
que la diode est pratiquement un
conducteur .
Un mauvais conducteur, mais un
conducteur …

On les utilise comme

a) diode en cas de relais de

signaux (vu qu’ils ont une
résistance négative une fois le
sommet passé) .

b)basculeur très rapide, vu que le

changement de pente au voisinage
du sommet est très brutal .