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II-Présentation du cas  :

Il s’agit de Mr S âgé de 37 ans, marié depuis 18 ans et père de 3 enfants, dont une fille.
Il est universitaire ; licencié en sciences économiques et comptable agrée exerçant dans son
propre cabinet à Sétif (60 km de son domicile).

Il est le 5ème d’une fratrie de 08, dont une sœur décédée en 2008 suite à une cardiopathie.

Il vit avec sa petite famille à côté de ses parents, âgés pour répondre à leurs besoins. Il
s’occupe de leurs contrôles médicaux, des achats…etc. Il est en bonne entente avec tous les
membres de sa famille souvent sollicité pour régler leurs problèmes.

1-Biographie :

Issu d’une famille conservatrice et nombreuse, de parents analphabètes, Mr n’a soulevé


aucun problème, dans son enfance «  comme tout le monde, la pauvreté, le besoin et la
sévérité du père. ». Un seulement élément, le perturbait ; une peur terrifiante, lors du décès
d’une personne ; voisine, parent. Il passait des jours à ne pas pouvoir sortir seul surtout la
nuit de peur de rencontrer le défunt. Il n’a jamais osé parler à ses parents ou ses frères de
peur d’être ridiculisé.

A son adolescence il a touché, une fois au deux au Kif, la cigarette et le tabac à chiquer,
mais plus maintenant, depuis des années.

Vu le caractère commerciale de sa ville, il commença tôt de travailler, bricoles lors des


vacances scolaires, achats et ventes des objets importés….jusqu’à avoir terminé ses étude
universitaires.

Au début de sa carrière professionnelle, il intégra une entreprise communale qu’il jugea


limitée. Deux ans après, il décida de s’installer en privé à Sétif, après 2 recrutements comme
officier stagiaire à la police qu’il interrompra, au début, après réussites aux épreuves.

Selon ses dires, sa profession, avec son caractère imposant et charisme, lui ont permis
d’avoir des relations avec des gens haut placés, argents, statuts et respect. Il a pu construire
son villa, rouler avec des voitures de marque, se permettre du luxe et aider ses frères et
sœurs, ainsi que prendre en charge ses parents.

L’inconvénient, selon ses dires qu’il a poussé trop le bouchon et suite à des usages de fausses
identités, il s’est fait incarcéré pendant 04 ans en 2004 .Un virage qu’il qualifie de
catastrophique «  c’était un traumatisme, je l’ai pas cru être entre 04 murs, ans argents, sans
prestige avec des criminels, j’ai sombré dans la tristesse, le noire …seule la prière...le
traitement et les cours de maths que je donnait aux prisonnier m’ont aider à surmonter….j’ai
refais mon bac et je l’ai eu  ».

Après sa sortie, il reprend vite ses activités, dans l’objectif de récupérer et effacer cette
phase de sa vie (selon ses propos).Il nous signale, bien que croyant, son caractère vis-à-vis a
changé  ; il rentre en relation avec plusieurs femmes en même temps.il fait des mains et des
pieds pour les avoir, passer des nuits et coucher avec elles pour les laisser et chercher
d’autres.

Il se donne trop pour son travail, absent toute la journée, et ne rentre que pour dormir « 
je culpabilise par rapport à ca, je ne fais rien pour la scolarité de mes enfants..je rentre
fatigué…même avec ma femme j’ai plus de désirs sexuel je le fais rarement par
obligation...avec les autres oui…j’arrive pas à comprendre…C’est femme compréhensive,
calme…. ».

Quant à son caractère, il se décrit comme difficile, manipulateur, convainquant,


séducteur et parfois violent «  je ne cède plus de nature… ».

Lors du 1er examen, Mr S est d’une présentation correcte, collaborateur, s’exprime en toute
liberté, inquiet, anxieux se frottait les mains et parfois soupirait. Son objectif est de se faire
soigner et pouvoir vivre comme la plus part des gens.

2- Antécédents :

-Familiaux :

-Père souffrant d’hypertension artérielle.

-Mère diabétique.

-Sœur décédée suite à une cardiopathie.

-Psychiatrique : RAS.

Personnel :

Médicaux  : RAS.

Psychiatriques  : RAS.

b-Histoire de la maladie :

Le début du trouble remonte à l’année 97, suite à des difficultés au travail et à un stress
lié à une menace d’échec (perte de clients).La 1 ère attaque fut un soir, lors de la prière ;
palpitations cardiaques, sensation d’étouffement, vertige, bouffé de chaleur, sensation
d’étrangeté «  je ne suis pas S..  »et perte de l’équilibre.

Conduit, au service des urgences, après examen et injection, le médecin le rassura :


examen somatique sans particularité ; attaque de panique.

Les crises se sont multipliées, la peur de mourir ne fait qu’accroitre, les mêmes attitudes
de MR S se répètent : prier, lire le coran, répéter à plusieurs reprises des prières
(Istighfar).Une fois , examiné par un psychiatre, Mr S fut mis sous ANAFRANIL,MELLERIL
Et et du TRANXENE 5 mg.

Cette étape est la plus dure, selon, ses dires «  j’ai passé 06 mois à la maison, sans
pouvoir sortir, les attaques, le traitement, la peur de mourir, les mêmes comportements et les
mêmes attitudes de ma femme ».

Suivi par plusieurs médecins, cardiologues, neurologues et psychiatres, son état ses
stabilisé ; réduction du nombre d’attaque et reprise du travail, seulement, un évènement
inattendu lui tomba dessus.

Une incarcération de 04 ans, suite à un trafic de papier et usage de fausse identité ; un


comportement que notre sujet n’arrive pas à expliquer jusqu’à nos jours «  je ne sais pas ce
qui m’est arrivé, ni pourquoi et comment j’ai fais ca ».

Les 1ers mois, sont vécus d’une grande détresse et tristesse, ayant nécessité une prise en
charge psychiatrique  ; mise sous LARGACTIL et antidépresseur, avec un suivi
psychologique. Selon ses dire «  j’étais au fond, tout est noire, j’ai tout perdu, ma famille,
mes enfants et mon travail » .Les attaques de panique faisaient partie du tableau ; Mr S fut
un client quotidien de la clinique de la prison.

Ce n’est qu’après 02 mois que l’état à commencer à s’améliorer, « je vivais au jour, le
jour, la prière, les cours de maths que je donnais aux prisonniers…..la présence du médecin
et de l’infirmier, jour et nuit me rassurait. »

Après sortie, et reprise de sa vie quotidienne, le décès accidentel, de sa sœur, en 2008, suite à
un arrêt cardiaque fut un évènement remarquable «  je n’ai pas cru sa mort, c’est une erreur,
depuis je ne m’attendais qu’à mourir comme elle, une sensation, une petite douleur me
provoque l’attaque, j’ai peur d’entendre une mauvaise, l’anniversaire de sa mort me
provoque la panique.. ».

Depuis des années, les signes cliniques sont les mêmes, ainsi que ses conduites ; suivi et
consultations répétés, chez des cardiologues et psychiatres, signifiants d’une peur de mourir
ou devenir fou.

Les difficultés de travail ; stress et trop d’inquiétudes, le nombre des attaques et leur
répercussion sur l’état de santé et des relations familiales et professionnelles ont amené Mr.
S à venir nous voir, suite à une proposition de sa sœur, psychologue de formation.

Lors du 1er contact avec Mr S les 13 symptômes du trouble panique étaient présents. Une
remarque a attiré notre attention et jugée comme positive ; notre patient se déplace seul en
voiture. Il se déplace de Sétif (80 km) pour venir en séance.
III-Analyse comportementale (Grille SECCA)  :

a-Synchronie :

Problème cible attaque de panique.

Anticipations : Je dois me méfier ça risque de venir.

Ne jamais oublier le Tranxène.

Je suis une personne à risque, je dois ne pas pécher.

Situations : Entendre une mauvaise nouvelle (mort ou maladie d’un proche).

Sentir un malaise au niveau du cœur (avoir une attaque).

Entendre parler de la mort de quelqu’un.

Emotions  : Cœur serré, palpitations, angoisse, tremblements, bouche sèche,

Sensation d’étouffement, peur de mourir, vertige….

Significations personnelles : c’est fini c’est la mort.

Comportement ouvert  : Cognitions  :- je suis pas moi, mais un autre

-Prendre mon médicament ; voir les urgences. - Qu’est ce qui m’arrive ?

-Répéter des prières. - Mon Cœur va s’arrêter

-Lire le coran et pleurer. - Je vais mourir.

Entourage  : Imagerie  : Epouse compréhensive (le


soutient). . Je vais craquer.
b- Diachronie :

-Génétiques : Pas d’informations.


-personnalité : Anxieux, intolérant aux frustrations, manipulateur.

Facteurs initiateurs de maintien possibles :


-Stress lié au travail.
-attitudes de sa femme.

Facteurs déclenchants invoqués :


-Problèmes au travail.
-Incarcération de 04 ans.
- décès da sa sœur.

Evénements précipitation les troubles  :


- Changement du comportement.
- Fréquentation des filles avec sentiment de culpabilité.

Autres problèmes :
Baisse du désir sexuel envers sa femme.

Traitement antérieur  :
-Anafranil 25 mg.
-Melleril.
-Tranxène 5 mg.
-Laragactil.
-Déroxat 20mg/jr.

4- Diagnostic DSM IV :


AXE I : Trouble panique sans agoraphobie.
AXE II : Pas de trouble de personnalité. Mr S ne répond à aucun type de
personnalité du DSM IV, malgré l’existence de certains traits.
AXE III : Ps d’affection médicale générale.
AXE IV : Problèmes socioprofessionnelles ; négligence du foyer, absentéisme ce
qui infule négativement sur l’image du cabinet surtout, dans le privé.
AXE V : EGF : Evalué à 80.

IV- Mode d’évaluation  :


Dans l-objectif d’évaluer le les changements et les modifications au cours de la
thérapie nous somme limités aux outils suivants :

-Echelle d’évaluation des phobies, des attaques de panique et de l’anxiété


généralisée de j.Cottraux
Fiche d’auto évaluation( 3 colonne).
-Evaluation de l’anxiété de 0 à 8 lors des attaques de paniques et lors des
expositions en imagination et in vivo.

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