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Communications affichées : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 9 (2013) 282–319 295

Discussion et conclusion.– Du fait de leur statut d’hémodialysés néphropathie initiale, le nombre de médicaments et la prise de ben-
chroniques, nos patients sont sujets à plusieurs complications zodiazépines, taux d’hémoglobine (Hb) et dose EPO, albuminémie,
conduisant à leur hospitalisation. Leur pronostic vital est surtout KT/V, mode de transports, mode de vie, IADL, ADL, échelle IRIS, mini
conditionné par la survenue d’une atteinte neurologique ou d’un GDS, MMS, Timed-Up and Go-Test, charge en soins cotée de 1 à 4 par
choc septique. ordre croissant (soins de base, relationnels et techniques).
http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.231 Résultats.– Chaque patient prend en moyenne 7,92 molécules et
5/12 une benzodiazépine. Le taux d’hémoglobine (Hb) moyen est
de 11,5 g pour une dose d’EPO de 12,5 UI/kg/g d’Hb. L’albuminémie
AD038 moyenne est de 37. 3 g/L, le KT/V moyen de 1,65. Les modes de
Syndrome de jambe sans repos : transports sont à 100 % en ambulance. 75 % des patients vivent à
prévalence et facteur de risque chez l’ domicile et 25 % en EHPAD. Les critères fonctionnels, la qualité de
vie et l’autonomie sont les suivants : IADL 1,75, ADL 1,41, Iris 3,25,
hémodialysé
Mini-GDS 1,08, MMS 21,5, Timed-Up and Go-Test 16,5. La charge
S. Illiassou , S. Iliassou , I. Soumeila , S. Keita ,
en soins est de 2,5 en moyenne pour les soins de base, 2,25 pour les
A. El Hassani , S. Bouchal , K.B. Alaoui ,
soins techniques et de 1,9 en soins relationnels.
M. Arrayhani , T. Sqalli Houssaini
Discussion et conclusion.– En conclusions, les patients dialysés de
Néphrologie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc
plus de 90 ans sont majoritairement des hommes, avec une excel-
Introduction.– Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) ou syn- lente nutrition vivants pour la plupart à domicile avec leur conjoint.
drome d’impatience musculaire est un trouble moteur caractérisé La qualité de vie selon l’échelle IRIS est superposable à celle obser-
par des sensations désagréables dans les jambes. L’objectif de notre vée chez les patients de plus de 85 ans non dialysés. Le MMS moyen
étude est de déterminer sa fréquence et de rechercher des facteurs est subnormal avec un mini-GDS en faveur d’un état dépressif asso-
de risque qui y sont associé. cié. L’autonomie est satisfaisante selon l’ADL avec un IADL en faveur
Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude analytique transversale d’une dépendance confirmée par la charge en soins de base et les
menée entre décembre 2012 et janvier 2013 incluant les patients modes de transports.
d’un centre d’hémodialyse. L’international Restless Legs Syndrome http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.233
Scale (IRLES) a été administré par un même médecin enquê-
teur pour mesurer la sévérité du syndrome des jambes sans
repos. Cet index comprend 10 questions évaluant les symptômes AD040
durant les 7 derniers jours et d’une manière générale. Chacune des Interprétation du bilan martial chez le
10 questions étant cotée de 0 (inexistant) à 4 (très important). Les patient hémodialysé : apport du
données démographiques, cliniques et biologiques sont collectées récepteur soluble de la transferrine
à partir des dossiers des patients. Une analyse univariée et multiva- A.L. Faucon , A. Pruna
riée par logiciel SPSS 17.0 a été réalisée pour rechercher les facteurs Néphrologie-hémodialyse, centre hospitalier général, Chartres,
de risque du SDJS. France
Résultats.– Notre étude a porté sur 84 patients hémodialysés avec
un âge moyen 50,55 ± 15,35 ans, un sex-ratio de 0,97, une ancien- Introduction.– Le syndrome inflammatoire chronique, secondaire
neté d’hémodialyse moyenne de 7,46 ± 4,55 ans et Kt/V moyen à l’hémodialyse, joue un rôle central dans la diminution de la
de1,34 ± 0,22. La prévalence du SJSR sans repos était de 41,6 % dont biodisponibilité du fer pour l’érythropoïèse (« carence martiale
seulement 5 cas de forme très sévère. En analyse univariée nous fonctionnelle »). En cas de carence vraie associée, l’interprétation
avons retrouvé une association entre le SDJS et la carence martiale du bilan martial peut devenir difficile ; ferritine et transferrine
p (0,018) variable modifiable incriminée dans plusieurs séries. La étant aussi des protéines de l’inflammation. Le récepteur de la
néphropathie vasculaire p (0,041), l’HTA p (0,026) et le sexe féminin transferrine (TfR) est étroitement corrélé à la carence martiale,
p (0,024) facteurs non modifiables rarement cités dans la littérature indépendamment du statut inflammatoire. Sa forme soluble (RsTf)
sont aussi associés au SDJS dans notre série. En analyse multiva- est corrélée à la concentration de TfR médullaire. L’objectif est donc
riée seule l’HTA p (0,037) et la carence martiale (0,025) étaient d’évaluer si le RsTf peut permettre d’affiner l’interprétation du bilan
significativement liées au syndrome des jambes sans repos. martial chez les patients hémodialysés.
Discussion et conclusion.– Dans notre série il ressort que la carence Patients et méthodes.– Entre janvier et juillet 2012, l’hydroxyde
martiale et l’HTA sont les principaux facteurs de risque de ce syn- ferrique-saccharose a été arrêté pendant 2 mois, puis repris chez
drome chez nos patients. 102 patients hémodialysés chroniques. Le bilan biologique com-
http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.232 portait : hémoglobine, réticulocytes, RsTf, ferritine, fer sérique,
coefficient de saturation de la transferrine (Csat), transferrine, CRP,
albumine, pré-albumine et bêta 2 microglobuline. Les relations
AD039 entre RsTf et les paramètres du bilan biologique, ainsi que l’effet
Vivre en dialyse après 90 ans de l’arrêt du fer IV ont été étudiés. Le critère de jugement prin-
J.L. Poignet a , M. Reus b , Y. Poher a , J. Prevostot a , cipal était la variation du RsTf et de l’hémoglobine avec et sans
A. Saborit a supplémentation martiale.
a Néphrologie - hémodialyse, clinique de la résidence du Parc, Résultats.– Aucune corrélation n’est retrouvée entre RsTf et bilan
Marseille, France inflammatoire. Il existe une relation inverse entre RsTf, fer sérique
b Gériatrie, clinique de la résidence du Parc, Marseille, France et Csat, et une corrélation entre RsTf, réticulocytes et posolo-
gies d’Epo. Hémoglobine et RsTf sont restés stables tout au long
Introduction.– L’incidence des patients très âgés augmente mais de l’étude. Après arrêt du fer IV, la transferrine (p = 0,002) et
le bénéfice de la dialyse en termes de survie et de qualité de vie l’albumine (p = 0,0001) augmentent ; la ferritine diminue (p = 0,04).
reste controversé. Cette étude a pour but d’évaluer les caractéris- Après reprise du fer, les doses d’Epo augmentent (p = 0,006), la
tiques médicales et fonctionnelles, l’autonomie et la qualité de vie transferrine (p = 0,03) et la pré-albumine (p = 0,04) diminuent.
de patients de plus de 90 ans. Discussion et conclusion.– Le RsTf semble être à la fois un bon
Patients et méthodes.– Douze patients (9 hommes, 3 femmes), marqueur du statut martial, indépendamment du paramètre
âgés de 91,3 ans (90–94 ans), traités par hémodialyse depuis en « inflammation », et de l’érythropoïèse, lorsqu’il est associé au
moyenne 41,5 mois (9–127 mois) sont étudiés sur la période du dosage des réticulocytes. RsTf et réticulocytes permettraient ainsi
1 au 31 décembre 2012. Les critères d’évaluation comportent : la de prédire l’efficacité du traitement martial et de l’Epo, d’optimiser
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la prescription, d’en assurer le suivi. En outre, le fer IV semble Patients et méthodes.– C’est une étude transversale ayant inclus
entretenir le syndrome inflammatoire, majorant donc la carence 42 patients hémodialysés chroniques. Nous avons analysé le sexe,
fonctionnelle et le risque d’effets secondaires. l’âge, l’antécédent de diabète, la durée en hémodialyse, la dose de
http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.234 dialyse, la tension artérielle et les lésions oculaires.
Résultats.– Parmi nos malades, 52,4 % étaient de sexe féminin. L’âge
moyen était de 46,1 ± 11,6 ans. La durée moyenne en hémodialyse
AD041 était de 9 ± 4,5 ans. Treize de nos patients étaient hyperten-
Hémodialyse pédiatrique : expérience dus et 4 étaient diabétiques. Seulement 19 patients avaient une
du service de néphrologie du CHU dose de dialyse correcte. L’acuité visuelle de loin corrigée
était < 1/10 dans 15,4 %, entre 1/10 et 5/10 dans 46,9 % et > 5/10 dans
Mohammed-VI de Marrakech
37,7 % des cas. Les principales lésions retrouvées étaient : calcifica-
Z. El Ghali , W. Fadili , I. Laouad
tions palpébrales (4,8 %), hypertonie oculaire (2,1 %), calcifications
Néphrologie- hémodialyse- transplantation rénale, CHU
conjonctivales (46,5 %), hyperhémie conjonctivale (54,6 %), lésions
Mohammed-VI, Marrakech, Maroc
ptérygoïdes (15,5 %), dystrophie cornéenne (4,8 %) et cataracte
Introduction.– L’hémodialyse pédiatrique a connu d’énormes pro- (32,5 %). Le fond d’œil a révélé une atrophie chorio-rétinienne chez
grès. Cependant, elle reste confrontée dans notre contexte à 19,3 %, une atrophie péripapillaire chez 8,4 %, un vitré filamenteux
de nombreux obstacles qui la rendent de réalisation délicate. chez 1,2 %, un décollement de rétine temporale chez 1,2 %, une
L’objectif de ce travail était de décrire notre expérience en termes membrane fibro-vasculaire péripapillaire chez 2,4 % des cas, une
d’hémodialyse pédiatrique et de mettre le point sur les obstacles et excavation papillaire profonde chez 2,4 % et une maculopathie chez
difficultés liés à sa réalisation. 3,6 % des patients.
Patients et méthodes.– C’est une étude rétrospective portant sur Discussion et conclusion.– Les lésions oculaires sont fréquentes chez
l’analyse des dossiers des enfants admis au centre d’hémodialyse les hémodialysés chroniques et justifient donc la réalisation d’un
du service de néphrologie du CHU Mohammed VI entre juin 2009 et examen ophtalmologique de dépistage afin d’éviter des complica-
mars 2012. tions graves pouvant aller jusqu’à la cécité.
Résultats.– Il s’agit de 20 enfants dont l’âge moyen était de http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.236
11,9 ± 2,13 ans, 55 % étaient de sexe masculin. 14 enfants étaient
admis en hémodialyse pour IRC et 6 pour IRA. Les principales
étiologies de l’IRC étaient : syndrome néphrotique corticorésis- AD043
tant (2 cas), GNEC (2 cas), VUP (1 cas), pyélonéphrite chronique Évaluation de la qualité de vie des
(1 cas), lithiase rénale bilatérale (1 cas), polykystose rénale auto- hémodialysés
somique récessive (1 cas) et néphropathie indéterminée (6 cas). H. Ghezaiel a , A. Belarbia b , D. Zellama b ,
Les causes de l’IRA étaient : SHU (1 cas), GNEC (1 cas), néphropa- S. Bannour b , I. Bougmiza c , S. Amor b , Y. Guedri b ,
thie à Ig A (1 cas), syndrome de lyse tumorale (1 cas), obstructive W. Sahtout b , S. Mrabet b , A. Azzabie b , F. Sabri b ,
chez un patient présentant un syndrome de Reckling Hau- A. Achour b
sen avec multiples neurofibromes abdominopelviens et d’origine a Néphrologie dialyse et transplantation, CHU Sahloul Sousse, Sousse,

indéterminée chez une malade présentant un tableau de GNA Tunisie


d’évolution atypique décédée avant la PBR. L’abord vasculaire b Néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Sahloul Sousse,

initial était un cathéter fémoral droit chez 19 malades et jugu- Sousse, Tunisie
laire chez un seul enfant puis une FAV radiale gauche était c Médecine communitaire, hôpital Farhat-Hached - Sousse, Sousse,

confectionnée chez tous les patients chroniques. Les principales Tunisie


complications observées en perdialyse étaient : hypotension 45 %,
vomissements 30 %, céphalées 20 %, convulsions 20 %, HTA 10 %, Introduction.– L’hémodialyse a transformé le cours évolutif de l’IRC
tachycardie 5 %, détresse respiratoire avec troubles neurologiques terminale, en améliorant l’espérance de vie des patients mais
5 %. L’évolution était marquée par une bonne tolérance de la dialyse elle représente une contrainte lourde et un bouleversement de
avec récupération totale chez 5 patients en IRA. Deux malades sont l’univers du patient. L’étude de la qualité de vie s’impose alors,
décédés. afin d’évaluer l’impact de la maladie sur la vie quotidienne du dia-
Discussion et conclusion.– Malgré les efforts déployés par le ser- lysé avec ses différentes dimensions somatiques, psychologique et
vice, le manque de moyens économiques et de matériel à usage sociale.
pédiatrique s’oppose à une prise en charge de qualité de ses enfants. L’objectif de cette étude était d’évaluer la qualité de vie des hémo-
dialysés de Sousse en 2012.
http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.235
Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude descriptive transversale
réalisée dans 3 centres d’hémodialyses sur une période de 3 mois
AD042 auprès de 120 patients.
Apport de l’examen ophtalmologique La mesure de la qualité de vie des patients a été réalisée à l’aide de
l’instrument de mesure KDQOL-SF.
chez l’hémodialysé chronique
Discussion et conclusion.– Le score global moyen était à
Z. El Ghali a , G. Hbali a , S. Elaadraoui b , M. Lisri c ,
50,78 comparativement à la valeur seuil 66,7 % au-dessous de
W. Fadili a , I. Hajji b , T. Baha Ali b ,
laquelle la qualité de vie a été jugée mauvaise. L’analyse des
A. Moutaouakil b , I. Laouad a
a Néphrologie - hémodialyse - transplantation rénale, CHU différentes composantes de la KDQOL-SF a montré une altération
de la qualité de vie affectant surtout la composante physique. Les
Mohammed-VI, Marrakech, Maroc
b Ophtalmologie, CHU Mohammed-VI, Marrakech, Maroc scores étaient de 42,56 pour la composante physique, de 45,7 pour
c Cabinet de néphrologie - hémodialyse, Marrakech, Maroc la composante mentale et de 57 pour la composante sociale.
Nos résultats confirment l’altération de la qualité de vie des patients
Introduction.– Le suivi du patient hémodialysé fait appel à des exa- dialysés. La prise en charge doit être renforcée, en se basant sur un
mens cliniques et paracliniques effectués à des intervalles réguliers projet éducatif tenant non seulement des plaintes physiques mais
afin de détecter d’éventuelles complications. Cependant, l’examen des conditions psychologiques et sociales des patients en hémodia-
ophtalmologique est rarement pratiqué en routine. L’objectif de lyse.
notre étude est d’évaluer les lésions oculaires retrouvées à l’examen http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.237
ophtalmologique chez les patients hémodialysés chroniques.

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