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1. INTRODUCTION GENERALE
La ville de Douala, au sens de l’espace urbanisé, s’étend sur un territoire de 210 km2, elle
est divisée en deux par l’Estuaire du Wouri qui sépare Bonabéri du reste de la ville (Le fleuve du
Wouri et sa mangrove limitent l'extension de la ville).
Selon nos propres observations, les terrains encore disponibles sont ceux situés dans les
boucles de la Dibamba, au Nord et au Sud de l'axe lourd vers Yaoundé, le long de la route de
Japoma et dans son prolongement, puis le long de l'ancienne route d'Edea. D'ailleurs, ces mêmes
lieux correspondent aux surfaces d'extension les plus récentes, situées sur les axes de transport
(l'axe lourd au Sud de la ville, l'ancienne route de Douala au Nord-Est et l'axe de Deïdo vers le
Nord).
1
- Analyser les causes de l’étalement dans cet arrondissement ;
- Présenter le trafic dans la localité.
Pour mener à bien notre étude, nous avons combiné plusieurs techniques de recherche à
savoir les données basée sur la recherche documentaire. A travers des observations sur le
terrain, les enquêtes par formulaires des comptages, par questionnaire et les entretiens pour la
collecte des données. Le traitement des données est effectué à l’aide des logiciels tels
qu’Excel 2013 pour élaborer les diagrammes et le traitement des résultats, le traitement de
texte sera effectués par le logiciel Microsoft Word 2013.
Pour bien mener notre recherche technique, notre travail sera subdivisé comme suit :
Le deuxième chapitre fait état des méthodes de recherche, elle sera faite à travers des
observations sur le terrain, les enquêtes par formulaires et par questionnaire. Le troisième
chapitre présentera des analyses de résultats et propositions de solutions obtenus à partir
du recensement des résultats d’enquête effectués afin de proposer des solutions adaptées aux
problèmes rencontrés.
- La consultation documentaire ;
- L’utilisation de cartes obtenues à la CUD ;
- La photographie;
- Les enquêtes et interviews.
Les données ont été réunies par la consultation des bibliothèques, et d’internet. A base de
ces éléments, on a pu présenter l’évolution démographique, et diagnostiquer le système de
déplacement de Douala Vème.
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Le calcul d’évolution de la population s’est fait à base du model démographique exponentiel
Soient
Po : la population de départ ;
Pn : la population après n années ;
n : le nombre d'années considérées ;
a : le taux d'accroissement naturel
L'analogie avec les taux d'intérêt composé nous permet de montrer que :
Pn = Po (1 + a)n
Bepanda 1 8,3
Bonamoussadi 5 41,7
Makepe 2 16,7
Ndog-bong 2 16,7
Ndokoti 1 8,3
Total 12 100
Les établissements supérieurs : les universités constituent pour la plupart des éléments
structurants de la ville, des pôles vers lesquels convergent massivement des flux d’étudiants.
Le tableau suivant nous renseigne sur les établissements supérieurs qu’on peut retrouver.
3
Quartiers Nombre Taux (%)
Bonamoussadi 4 33,33
Logbessou 1 8,34
Pk8 2 16,66
Bepanda 1 8,34
Total 12 100
Elle nous a permis de déterminer le linéaire des voies revêtue et des voies non revêtues.
La difficulté ici est de retrouver l’échelle à laquelle le dessin a été fait alors pour cette raison,
nous marquons un point dans Map it (point marquer par rapport à une installation fixe), puis
un deuxième et nous lisons l’échelle correspondante. Pour la suite de l’étude nous allons sur
la carte repérer les mêmes points avec leurs échelles correspondantes. Puis nous faisons un
rapport d’échelle qui nous permet enfin de déterminer les voies sur la carte.
2-2-3 La photographie
Elle nous a permis de réunir un certains nombres d’informations de l’état du réseau viaire
de l’arrondissement.
o Un comptage simple ;
o Un relevé de temps de parcours sur trois (3) itinéraires;
o Une enquête origine destination.
a) Comptage simple
L’objectif visé par cette étude c’est de déterminer le flux de véhicule parcourant chacun
des trois (3) carrefours.
- Choix des zones de comptage et justification
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Les critères de trafic élevé et d’embouteillage (visible par observation in situ), ont motivé
ces choix.
Les comptages se feront sur les nœuds suivants : carrefour palais de Ndokoti, rond-point
MAETUR sis à Bonamoussadi et la zone pk8/cité des palmiers.
- Traitement des données
Pour chaque comptage réalisé, le nombre de véhicule distingué par catégorie et par heure
de 6h à 20h sera converti en unité de voitures particulières (UVP) selon les pondérations de
(Tabarly, 2004)
Grâce aux comptages effectués de 6h à 20h, un facteur pour obtenir des résultats plus ou
moins nets sera pris en considération ; de ce fait on prendra 1,18 si le trafic est fluide, 1,39 s’il
est moyen et 1,57 s’il est dense (Ouessai, 2012).
b) Relevé de temps de parcours
Cette enquête, effectuée sur trois (3) itinéraires différents, a consisté à parcourir des
axes structurants afin d'estimer la durée des déplacements des voitures particulières, taxis,
moto-taxis, et bus, à différentes heures de la journée. L'objectif de cette enquête est non
seulement de faire apparaître les goulots d'étranglement de la ville en mesurant exactement
leur importance (temps d'attente aux carrefours, ...) et en comparant les temps de parcours aux
heures de pointe et aux heures creuses, mais aussi de comparer les temps de parcours entre les
modes.
Trois itinéraires ont été choisis, sur de grands axes très fortement emprunté ;
notamment :
o Bonamoussadi Denver vers palais de justice Ndokoti (en passant par Makepe missoke)
o Bepanda (boulangerie la paix) vers Pharmacie du rocher cité Cicam
o Kotto bloc vers Station total Zachman (en passant par l’hôpital général).
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rond-point MAETUR et puis on lit la distance en Km. La méthode est appliquée pour le reste
du parcours.
c) Enquêtes Origine-Destination
Le deuxième aspect de cette campagne de comptage de trafic a consisté en une enquête
Origine–Destination sur un (1) point. Elle porte non seulement sur l'origine et la destination
des usagers, mais aussi sur leurs motifs de leurs déplacements. La méthode utilisée ici est
celles des interviews.
- Choix des points d’enquête
Elle a été faite par rapport à l’un des quartiers le plus excentrées de l’arrondissement
(il s’agit du quartier Kotto).
Les moyens misent à notre disposition se résume à deux (2) ordres : les moyens
financiers et les moyens de déplacement tels que les motos, taxis et voitures personnelles
6
4500000
4000000
Populatio 3500000
3000000
2500000
2000000
1500000
1000000
500000
0
2017 2019 2021 2023 2025
Dates
Figure 3.1 : Estimation de l’évolution de la population de douala Vème à l’horizon 2025
Le model démographique exponentiel, nous permet de lire sur la courbe que, la
population à Douala Vème croit en fonction des années ce qui nous donne un résultat d’environ
3 939 407 habitants en 2025.
Cette étude nous montre que sur 31 quartiers retrouvés dans la CAD V on a 12 entreprises
soit un taux de 0,38 entreprises par quartier.
41,7%
16,7% 16,7%
8,3% 8,3% 8,3%
Nous constatons également que le taux d’étalement des établissements est très faible, car
pour un nombre de 31 quartiers, on a toujours 0,38 établissent supérieur par quartier.
7
4,5
4
3,5
Nombres
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
Bonamoussadi Logbessou Pk8 Bepanda Makepe
yonyong
Quartiers
250
200
150
100
50
0
revetu non revetu paves nature de la voie
45
40
pourcentages
35
30
25
20
15
10
5
0
Voitures et 4x4
Minibus
Taxis
Camions de 2
Motos
Grand bus
Camionnettes
Camions de + 2
Semi-remorques
Pousses-pousses
essieux
essieux
8
Ce tableau confirme les observations faites sur le terrain; la part des moto-taxis dans le
trafic global est majoritaire (39,18%). On remarque que, ce pourcentage varie d’un poste de
comptage à un autre.
Cependant le carrefour palais de Ndokoti vient en tête de liste avec 16,23% suivit de
Bonamoussadi qui enregistre 12,1% et enfin de l’axe Pk8/cité des palmiers qui sort dernier
avec 10,85%. L'ensemble des autres véhicules est de (60,82%) et n'atteint pas de façon
individuelle le nombre de moto-taxis circulant dans l’arrondissement.
Les comptages réalisés pendant le week-end conduisent à un résultat peu différent.
Outre une baisse de 26,93% du trafic total (1024 véhicules de moins).
45
40
35
pourcentages
30
25
20
15
10
5
0
Voitures et 4x4
Minibus
Taxis
Motos
Grand bus
Camions de 2 essieux
Camionnettes
Camions de + 2 essieux
Semi-remorques
Pousses-pousses
UVP
Figure 3. 13: Trafic journalier moyen de week-end
Il est clair que cette offre de deux-roues vient en partie pallier la faible présence des bus et
minibus puisque ces modes de transport en commun ne représentent en effet que 1,38% du
trafic global. Les taxis, fortement présents, à hauteur de 27,76% du trafic, constituent le
deuxième mode de transport public.
Le graphe ci-après présente l’évolution du trafic de façon général.
180000
160000 40,07% 39,63%
140000
120000
100000
80000 20,30%
60000
40000
20000
0
Carrefour palais Ndokoti Rond-point MAETUR Cité palmier/Pk8
6 3min 7min
DISTANCES
5
2min 11 min d'attente
4
1
o
0
08H00
08H04
08H05
08H08
08H10
08H13
08H16
08H19
08H21
08H25
08H32
08H38
HEURES
10
Trafic fluide aux heures de journée
5
distances
0
13H00 13H04 13H07 13H13 13H16 13H19 13H22
heures
Figure 3.16 : Trajet Bonamoussadi/Ndokoti (heures libres de journée)
Légende
Voitures Particulières Motos
On peut remarquer une variation de temps de 4minutes pour les voitures particulières
et de 1minute pour les motos.
On lit clairement que le temps d’attente pour un même tronçon peut varier quel que
soit le mode de transport employer. Ce temps est plus élevé pour les voitures particulières car
les motos ont la particularité de faufiler sur les petites pistes.
On peut également voire que pour un trafic fluide, bien que la voiture peut avoir des
vitesses élevées par rapport aux motos, celui-ci ne parvient toujours pas à arriver avant la
moto (19minutes pour les motos et 22 minutes pour les voitures particulières). Cela peut être
dû soit à l’encombrement des trottoirs ramenant certaines personnes sur les chaussées soit
encore aux mauvais états des routes de Douala Vème.
En définive on peut dire que, quittant Denver Bonamoussadi pour le palais de justice
Ndokoti, la moto arrive le premier a raison de 19 minutes et en moyenne 32 minutes pour les
voitures particulières (trafic dense) et 19 minutes pour les motos, 40 minutes si le trafic est
fluide.
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Cette étude portée sur l’axe de kotto bloc/ zachman montre que les différentes voies
étudiées sont très employer par la population de Douala Vème. Il ressort de cette étude que, le
tronçon kotto bloc/Makepe lycée est la voie la plus embouteillée ; car elle enregistre
pratiquement 21minutes de bouchons. De cette étude on remarque que, pour un tronçon de
7,65Km, les habitants de kotto bloc mette en moyenne 1h32min de voyage pour un passager
qui emprunte un taxi et 1h25min pour un propriétaire de véhicule (il s’agit d’un trafic dense) ;
soit 55minutes pour un passager qui décide d’emprunter la moto.
Il est clair que cette offre de deux-roues vient en partie pallier la faible présence des
bus et minibus. Elle vient aussi confirmer la raison pour laquelle il y a une forte présence des
motos taxis sur les chaussées de Douala Vème ; car bien que ce mode de déplacement soit plus
couteux et plus risqué que les autres, il offre la possibilité aux habitants de joindre deux bouts
plus facilement.
3-4-3 Enquête origine destination
Les motifs de déplacement indiqués par les passagers des véhicules arrêtés lors des
enquêtes se répartissent comme suit.
Légende :
- Domicile /travail : DT -Hôpital : H
- Domicile /école : DE -Loisir/tourisme : LT
- Travail/affaire : TA -Autres : A
- Marché/course : MC
- Démarche administrative : DA -Visite famille/amis : VFA
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50,00%
45,00%
40,00%
pourcentages
35,00%
30,00%
25,00%
20,00%
15,00%
10,00%
5,00%
0,00%
DT DE TA MC DA VFA H LT A
legende
En observant que seuls 4,61% des enquêtés se déplacent avec l'un de ces huit modes
motorisés pour aller du domicile à l'école, l'on déduit qu'un nombre important d'écoliers ou
étudiants se rendent sur leur lieu d'étude à pied.
Cette étude nous a également permis de comprendre que la plupart de ceux qui sortent
pour le travail vont dans d’autres arrondissements ; constat qui vérifie également le fait que
Douala Vème comporte peu de services administratifs et d’équipements industrie.
4. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Lors de cette étude, il était nécessaire pour nous de connaitre déjà le nombre
d’habitants installés dans l’arrondissement de Douala Vème. Apres cette étape un inventaire
des équipements et des infrastructures ainsi que leurs positionnements par quartier a été
réunis ; et c’est à base de ces considérations que d’une part nous avons pu évaluer le besoin de
cette population en équipements et en infrastructures ; et d’autre part de connaitre les
différents motifs de déplacements engendrés par ces déficits.
Au vue de tous ces remarques, nous proposons des éléments suivant comme
ébauches de solutions :
Ebauche de solution à court terme : ces solutions sont d’urgence ponctuelle, et pour
cela nous proposons ceci :
13
- une installation du système des feux d’intersection ;
- le déguerpissement des commerçants en bordure de route ;
- développer un réseau d’infrastructures structurantes et secondaires pour
accompagner et mieux contrôler la croissance démographique et spatiale de la
ville.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
6 Bucholtz S, Land use, Wiebe, K and Gollehon, N eds agricultural resources and
environmental indicators, edition. US department of agriculture, economic research, 2006.
14 Lowry, Model of metropolis, Santa Monica, CA: Rand Corporation, 1964, 1-70.
15
15 Lemelin A, et Polese M, L’urbanisation dans les pays en Développement, 1995, 1-20.
19 Ouessai A, Estimation des paramètres de trafic routier par vision artificielle, magister
électronique, universite des sciences et de la technologie d’Oran Mohamed Boudiaf, 2012,
100-117.
16