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TEXTES AU PROGRAMME
INTRO
Le texte de Cassirer est marqué par la volonté de faire de l’histoire à la
manière d’Hegel, qui est une histoire orientée, cherchant un but, une
finalité. (Fin ultime) La philosophie de Kant, est pour lui le point
d’aboutissement avec « critiques de la faculté de juger » où raison et
concepts sont dominants et se basent sur les règles universelles.
= KANT/BURKE
ERNST CISSIRER
Le XVIIIème siècle met en avant l’esprit philosophique mais aussi la
passion de l’activité critique et artistique. La philosophie s’oppose à la
critique mais ont une même activité intellectuelle.
Platon rejette les images des idées. L’art peut être considéré comme
une forme d’irrationnel, de limite à la philosophie à laquelle il résisterait.
= fondation esthétique/théorique
RAISON/IMAGINATION
REGLES/GENIE
CONNAISSANCE/SENTIMENTS
(Objectivité et subjectivité)
LOGIQUE/ESTHETIQUE
SAVOIR/INTUITION
ANNIE BECQ
PSYCHOLOGIE/ESTHETIQUE
Le terme « NATURE » permet d’unifier les raisons, on dit alors que se sont
les principes que la connaissance met à jour.
Quel est l’organe dans l’esprit humain qui va pouvoir juger de percevoir
ces rapports in errants de la raison à la nature ?
Pour André Chesnay : le bon sens, différent du sens commun qui relève
d’un usage commun et banal de l’entendement. Le bon sens en revanche,
relève du bon gout.
LE PARTICULIER/LE GENERAL
La théorie classique refuse de fonder l’art sur l’imagination mais n’est pas
rester insensible à la spécificité de l’imaginaire. En effet, il a un rôle dans
la théorie classique et va se retrouver dans le caractère inné du génie
créateur, de l’artiste. Cette qualité de génie créateur ne peut pas
s’acquérir mais est un don de la nature, des Dieux.
Horace, Boileau
Platon/Aristote
Cassirer approfondit les rapports entre la méthode scientifique et
l’esthétique classique qui cherche toujours plus.
L’objet littéraire qui épousait le lieu de cet esprit de délicatesse était une
forme poétique appelé épigramme.
« Le figuré n’est pas faut et la métaphore a sa vérité aussi bien que la
fiction »
Il ne s’agit plus pour le sujet et l’objet de se faire face de manière
abstraite, mais ces deux instants sont à penser comme deux facteurs
d’une égale nécessité. Une telle esthétique de l’effet, laissera donc sa
place entière à l’expérience de l’art comme source authentique de toute
connaissance opposée à toute démarche purement logique inspiré par les
sciences. On fait appel à l’expérience, qui donne tous ses droit à
l’impression immédiate des sens et qui ne serait être refoulée par des
déductions logiques.
La prééminence de la raison relevée de son antériorité, on sent d’abord
l’effet de tragédie avant de savoir si celle ci est bonne ou respecte des
règles.
Il y a donc une relation entre les objets et nous même en tant que sujet
percevant, sentant, jugeant.
« Tout sentiment est vrai parce que le sentiment ne renvoie à rien d’autre
que lui même de manière à ce qu’un homme renvoie à son conscient »
La beauté n’est pas une qualité des choses en soi, elle existe
essentiellement dans l’esprit qui les contemple et chaque esprit perçoit
une beauté différente.
= contradiction
Pour Shaftesbury, s’est nommé une énergie pure, une fonction originelle
de l’esprit. 314 sur texte de Cassirer.
DUBOS/SHAFTESBURY
La force d’une œuvre d’art doit être ressentie de la même manière que
sont l’exécution d’un criminel en place publique, une corrida ou un combat
de gladiateurs.
Les passions ont été condamnées chez Descartes par l’influence négative
du corps du l’âme. On est dans un mouvement de réhabilitation des
passions.
La nature est perçue comme une force créatrice d’ou jaillit la forme de
l’univers, l’artiste ne va as copier la réalité de l’extérieur des choses.
Dans cette genèse qu’on fait du sublime, les auteurs cherchent à définir
les styles ou les principes agissants.
Le sublime se joue parce qu’il se joue dans les extrêmes, qu’il fuit la
médiocrité.
Hutcheson et Burke
Pas d’échelle du goût mais il y a un point commun avec Hume c’est qu’il a
publié des essais sur la culture humaine, sous titrés « essaies pour
introduire la méthode expérimentale dans les sujets moraux »
Ils ouvrent la voie vers Freud, qui étudiera les effets du plaisir, sur la vie
psychique.
Avec Buke, c’est l’émergence d’un sublime naturel, inscrit dans la nature :
les paysages. Il vient combler un manque pour désigner un aspect
esthétique à la culture, de terreur autant que d’admiration.
Le sensible sera bien sur redéfinit dans son statut, ce ne sera pas le
domaine du confus et de l’indistinct, l’esthétique n’accèdera à son rang
qu’en dépassant ce qu’il appelle sphère inférieure.
A travers cette attention au langage qu’on trouve chez Bop Garden, c’est
la prise en considération de ces facultés de connaissances inférieures dont
il est question, et le statut important qu’il leur réserve au sein de
l’entendement.
But non achevé pour Cassirer qui voit dans l’ « estetica » la simple
ambition d’ouvrir la voie.
La satire sera se registre discursif lié à une dénonciation. Elle dénonce sur
le plan moral et esthétique. La satire entant que dénonciation se fait
toujours à partir d’un sujet qui revendique sa singularité sur la base d’un
comportement. Dans le but de se poser en conscience morale pour la
collectivité.
Diderot :
Diderot dit que les formes sont bien dessinées et que cela revient de toute
indistinction de la forme lié au phénomène de la couleur. La couleur ne
permet pas forcément d’être résorbée dans une forme.
On va différencier :
Ce qui change par rapport au contenu et à la lecture, c’est que encore une
fois, le sens n’est pas le même et ne se dégage pas d’une lecture de
l’œuvre. Je lis.
Exemple : au cinéma, en lisant un roman = Je suis moi même immergée
dans une expérience éthique et morale.
L’expérience n’exclut pas les deux autres.
Prétendre isoler l’étude de l’art des obligations politiques est un geste mis
à la portée de la pensée.
Code éthique stricte que s’il est respecté, nous avons une garantie d’une
cohérence des choix.
Résumé :
Morale : Comment doit-on vivre ?
Ethique : Comment peut-on vivre ?
Robert Musil : la littérature est le lieu ou doivent s’exercer les esprits pour
une recherche de nouveaux genres.
Bouveresse : il est moins lié aux question de contenue t pousse vers l’idée
que à partir de n’importe quel support on peut produire des lectures
morales et éthique = CAPACITES.
Ceci ne signifie pas que ces romans peuvent apporter des réponses sur le
sens de l’existence. En réalité, le roman est un produit culturel qui apporte
une réponse que par le fait de restituer un récit.
La capacité de réponse est a priori dans le récit lui même quelque soit son
contenu et sa forme.
Wittgenstein fait une distinction selon laquelle le sens n’a pas besoin
d’être explicité dans un récit mais peut simplement s’y montrer.
Il faut imaginer que le rapport qu’on a avec les images on peut le voir
ailleurs, à un moment où nous ressentirons certaines impressions et
interrogations.
Bouveresse analyse à titre d’exemples, le sens d’une vie n’a pas besoin
d’être explicité.
Ce qu’on voit mis en scène dans les récits, se sont les gens qui tentent de
découvrir les raisons pour lesquelles d’autres ont péri.
Il ne comprend pas pourquoi les gens achètent des récits où tout est noir
et mauvais. Notamment en ce qui concerne sur l’existence. Il craint aussi
que ce type de récit soit plus hermétique que les questionnements d’ordre
éthique et moral. Mettre en scène des vies misérables, peut repousser.
Deux personnes qui auraient la même vie, pourraient être une personne
heureuse et une malheureuse. La morale et l’éthique ne sont pas à part,
elles apprennent le langage, le discours et ce qu’on fait.
Avec cette position, on considère s’il est bien légitime de considérer l’art,
la littérature comme ayant une relation avec l’éthique.
Peut-on fait une philosophie de l’art en ce passant d’une question
esthétique ?
Bouveresse nous rappelle que quoi qu’on fasse, il n’est pas possible de
formuler des propositions douées de sens à propos de la dimension
éthique de l’existence. Donc possibilité de rendre compte de la
complexité : comment rendre compte par le langage de « l’attitude envers
la vie »
Ces jugements sont des illustrations car ils ne peuvent pas répondre d’une
attitude dans la vie.
Murdoch insiste sur le lien qui unit notre être dans la littérature et celui de
l’éthique. Les récit est quelque chose dans laquelle nous somme pris,
reste à déterminer une connexion entre le récit et le récit des genres. Le
langage lui-même est un moyen d’expression morale.
L’analyse de Bouveresse porte sur un point, qui est que les sciences
avaient besoin de renforcer le racisme scientifique. Les sciences critiques
se sont déportées sur un travail plus identifiables parce qu’elle avaient
besoin d’acquérir une crédibilité scientifique.
Martha Nussbaum : « Il faut que les œuvres d’arts soient porteuses de
questionnement moral et éthique » = Nous sommes des êtres littéraires
du fait que nous sommes pris dans le récit et donc la question du contenu
est déplacé à l’expérience.
La question du style nous intéresse à plusieurs niveaux car elle peut être
posée à la lecture et l’expérience sans qu’il ait un déterminisme strict. Le
style, la manière d’expression, peut intervenir dans l’expérience sans
déterminer le résultat.
La littérature est une mission éducatrice mais qui n’est pas celle de la
philosophie morale.
Est-ce qu’on peut sacrifier une personne pour sauver une vie ? L’approche
idéaliste nous conduit à faire un calcul : peut-on en sacrifier une pour en
sauver dix mille ?