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HISTOIRE Chapitre I : la France en 1815

1- le territoire et sa population

En 1815, le territoire français est de 528000 m².Il est de 552000 m² aujourd'hui. A France vient de
perdre ses territoires gagnés sous Napoléon. En 1814 est signé le premier traité de Paris qui met en avant les
frontières de 1792. En 1815, est signé le second traité de Paris. Les alliés décident de prendre à la France des
forteresses qui la protègent.. Ce sont des petits territoires :
– ville de sarelouis
– place forte de Philippeville
– place forte de Marienbourg
– ville de Landau
A l'époque, la Savoie n'appartient pas à la France et Nice non plus. Ce territoire est occupé par 29 millions
de personnes (augmentation de 9 pour cent depuis la révolution française contre 23 pour cent en Angleterre)
C'est une faible augmentation car la France connaît une baisse de natalité, une période de guerre meurtrière
(2 millions de victimes).
La population reste jeune, les moins de 20 ans sont 40 pour cent contre 24,5 pour cent en 2012 tandis
que les plus de 610 ans sont 9,4 pour cent contre 17 pour cent en 2012. Les conséquences sont que
l'importance démographique de l'Europe diminue. La France vient d'être rattrapée par la Russie et le
royaume d’Autriche.

2- Une nation rurale

En 1815, plus de 80 pour cent des français habitent à la campagne, ce pourquoi il faut faire le point
sur la révolution :
– les droits féodaux sont supprimés
– transfert important de propriétés dans les campagnes
– droit aux paysans de clôturer leur terres
Le transfert concerne aussi une partie des nobles : les émigrés. Leurs biens également ont été confisqués.
Les nobles sont cependant moins touchés car certains sont revenus en ville.
Qui a profité de ce transfert ?
La bourgeoisie, les magistrats, les avocats et les marchands. Les terres possédées par la bourgeoisie dans le
nord avant la révolution sont de 16 pour cent contre 28 pour cent après.
A partir de 1793 , les paysans vendent les propriétés par lot de petites tailles. Dans l'est et dans le nord (de 30
pour cent avant et de 42 pour cent après)
La conséquence est que la propriété paysanne c'est la moitié du terroir ? Elles se situent moins près des
villes.
BILAN : le nombre de propriétaires français passe de 4 millions avant la révolution à 6,5 millions après. La
France reste longtemps un pays rural. Il y a une possibilité de mettre en place une démocratie rurale (celle de
la 3ème république). La révolution et l'empire ont renforcés le droit de propriété.
Le Droit de vainpatûre oblige les propriétaires à autoriser les troupeaux à paître sur leurs terres jachères.
Le code civil autorise les propriétaires à clôturer leurs terres.
L'autorité du père de famille est renforcé et la révolution introduit la succession entre les enfants.Nous avons
donc une paysannerie qui sort renforcée de la révolution.
La population urbaine varie de 10 à 18 pour cent. La révolution a produit l'arrêt de la progression des villes.
Les villes parlementaires rétrogradent (Grenoble, Rennes, Montpellier, Aix-en-Provence).
Les grands ports de l'ouest de la France sont Nantes, Bordeaux, La Rochelle. Ils sont victimes des guerres
napoléoniennes (l'Angleterre domine la mer). Nantes récupère son trafic d'avant révolution uniquement en
1839.
En 1789, il y a 2 millions d'ouvriers en France
• loi d'Alarde supprime les corporations. Possibilité pour chacun de créer sa propre entreprise. Elle
supprime également les douanes intérieures (ce qui unifie le marché national). En 1807, on assiste à la
naissance du code du commerce. La société anonyme est crée en sa faveur.
• Loi le Chapelier interdit la grève et les coalitions. Les peines ne seront pas les mêmes car elles
varient selon l'origine sociale de la personne. (patron/ouvrier) En cas de litige entre ces 2 catégories de
personnes et qu'il n'y a pas de preuves , le « maître est cru sur son affirmation ». Cette loi est abolie en 1868.
Les ouvriers ont l'objet d'une étroite surveillance.

3- Une ou des France ?


La France est-elle un pays uni à l'époque ? Quand les français se sont-ils vraiment sentis français ? La
présence de nombreux patois prouvent le fait que plus on est isolés, moins on se sent proche de la nation
(lorrain/flamand/basque...) Il y a donc 2 France séparées. Le nord est plus riche et doté d'écoles, tandis que
le sud est en retard.

Chapitre II : l'industrialisation de la France

I) Quelques aspects du contexte


1- les transports

« Take off »(ROSTOW) période durant laquelle la croissance est très importante en Angleterre. La
chine depuis 20 ou 30 ans connaît quelque chose qui y ressemble (développement de l'industrie)
On a souvent dit que la France était en retard de ce point de vue la. Il y a d'autres moyens d'industrialiser un
pays. Importance de la petite propriété paysanne . Maintient très tardif de la « proto-industrialisation ».
(détermine l'originalité de la France)
En ce qui concerne les transports, la France a eu un retard, malgré une révolution des transports. (chemins de
fer)
Les voies navigables : les rivières navigables + canaux. Rapidement la France en dispose avant la
révolution française. S'intensifie sous la Restauration ( à partir de 1822) l'effort se poursuit sous la
monarchie de juillet : c'est à cette époque la que sont construits la plupart des canaux. (ex : canal de la marne
au Rhin permet de relier les régions de la France, commencé en 1838 et achevé en 1853. Un travail
important est réalisé dans ce domaine. Ces canaux sont exécutés très lentement. La conséquence : au fur et à
mesure qu'on les agrandit, on se retrouve avec certains canaux trop étroits ce qui pose problème.
Il n'y a pas eu de plan d'ensemble qui aurait abouti à la construction d'un réseaux sur le territoire
donc certaines régions sont peu équipées (massif central) Le nord cependant est très équipé, ce qui se voit
jusqu'à aujourd'hui. Quand les chemins de fer se développent , cela aboutit à une moindre utilisation des
péniches.
Routes très développées au 18ème siècle. On va à partir de 1836/37 relancer la construction des
routes, effort important qui se fixe 2 objectifs : paver les routes car en 1839 : nombreuses routes sont en terre
battue. Industrialiser le sud de la France. Facilité par un certains nombre de progrès technique. Problème de
l'entretien réglé dés 1916 grâce aux cantonniers qui permet l'entretien régulier des routes. A la fin de la
monarchie, la France jouit d'un important réseau. On met moins de
temps pour traverser le pays, ce réseau est d'une densité forte. Sous la monarchie de juillet, on a construit
des routes départementales qui desservent tous les villages...
Chemins de fer:on constate que la France a pris du retard par apport à ses voisins : causes géographiques ;
les distances entre les zones industrielles sont importantes. Relier entre elles les régions industrielles. Au
départ, il y a une certaine méfiance à l'égard du chemin de fer. Incapacité de la sidérurgie française à fournir
en rail les compagnies de chemins de fer . On pratique un protectionnisme très vif. Première ligne : 1823 :
ligne Saint-Étienne > Andrezieux , ligne Alès-Beaucaire (représente dans chaque cas quelques dizaines de
kilomètres. Quel rôle pouvait jouer l'état. Dès l'ancien régime, l'état intervient dans la construction des
chemins de fer. On finit par trouver une solution : loi de 1842 qui prévoit que l'état prenne en charge les
travaux civils (terrassement...) le reste est à la charge des compagnies privées. (acheter le matériel :
locomotive wagons...) bail conclut avec l'état. La loi permet le développement du chemin de fer. 184 = 319
km / Angleterre 2521km / Belgique= 378km. Crise économique : arrêt des chemins de fer. Liaison assurée
entre le nord et le sud. Sous le second empire, le réseau français va réellement se construire. Soutien de l'état
pour les compagnies privées. Bénéfices faibles pour la compagnie

2-le système bancaire


La France a un grand retard par rapport à l'Angleterre. Banque fonctionne assez bien pendant un certain
temps (crédit mobilier -PEREIRE) Un concept jugé trop novateur mais cela va être repris par d'autres
banques. Banques dites de dépôts. Elle s'efforce d'attirer des dépôts nombreux. Il n'y a que les gens des
classes moyennes qui peuvent disposés d'un compte en banque. Compte tenu de l'origine de ces capitaux,
comment faire travailler cet argent ? Dans le crédit commercial : avance faite à une entreprise. (prêt à court
terme) l'argent ne sors que peu de temps de la banque. Elle doit avoir un nombre d'agences élevé. Banques
de dépôts : 1859 : fondation du crédit industriel et commercial (CIC) 1863 : Crédit lyonnais (LCL) 1864 :
société générale . Banque de dépôt crées a l'époque.

Les banques d'affaires :


Travaillent avec un nombre de clients restreints, peu de guichets. Les frais de banque sont donc
plus importants. Argent investit dans des prêts a long terme 1864 : banque des pays bas 1869 : la banque de
paris 1872 : banque BNP paris bas (fusion des 2 précédentes)

3-Le rôle de l'état


En France, l'état joue un important rôle économique, comme le prouve le protectionnisme dont bénéficie la
France jusqu'en 1860. Il protège le commerce français par des droits de douanes extrêmement élevés
(ex :industrie du coton face à l'Angleterre) Les principes du libéralisme économique s'appliquent de manière
massive. Cependant en 1860 , Napoléon III signe un traité de libre-échange, sous l'influence d'un Saint-
Simonien, Michel CHEVALIER, ce qui ne plaît pas aux industriels français. D'après lui, il faudrait miser sur
les technologies nouvelles. Afin de dynamiser l'économie française, Napoléon III impose ce projet relatif
avec des droits de douanes de 23 pour cent. L'état français peut intervenir dans l'économie par le biais des
dépenses (exemple du chemin de fer).

4- Les matières premières et les sources d'énergie


On passe d'un système technique à un autre. La France est freinée dans la révolution industrielle (énergie
hydraulique et le bois). L'économie est basée sur la vapeur, le charbon et la sidérurgie. On trouve
énormément de charbon dans le Massif Central. Après 1835, le charbon du Nord se développe vraiment. A
l'époque, la France n'a pas assez de charbon et doit en exporter à l'étranger.

> Dates clés :


Restauration (1814-1830)
Monarchie de juillet (1830-1848)
Seconde république (1848-1852)
Second Empire (1852-1870)

Chapitre 1 : La France en 1815 (V2) I. Le territoire et sa population.


La France : Territoire de 528 km² en 1815 (et de 552 km² aujourd'hui)
> Le traité de Paris (1814)
Il ramène la France à ces frontières de 1792. Pendant les négociations, TALLEYRAND explique qu'il faut
revenir au territoire du moment où le roi a été renversé, car la France ne serait plus vu comme responsable
des guerres d'expansion de Napoléon. Récupération du comtat de Venaissin (la ville du pape) et de la
principauté de Montbéliard.

>  Le second traité de Paris (1815)


Napoléon revient et reprend le pouvoir pour 100 jours.
=>  Défaite de Waterloo ce qui entraîne la perte de forteresse et de territoires (Philippeville et Marienbourg,
dans les Ardennes).

Il y à 29 millions d'habitants sur le territoire en 1815 (plus que en 1800, seulement 27 millions) ce qui
montre une augmentation de la population. Malgré cela une baisse de la natalité est constatée (à cause d'un
certain contrôle des naissances) La dernière période de guerre a été très meurtrière (Guerre + révolution = 2
milliards de morts, c'est-à-dire autant que pour les deux guerres mondiales.)
Cela cause un déséquilibre entre les deux sexes (Plus de femmes que d'hommes)
40 % de la population est constituée des moins de 21 ans (qui est aujourd'hui seulement de 21%) et les plus
de 60 ans constitue seulement 9 ,4% de la population (pour 17% aujourd'hui).
=> La population vieillit et diminue et entraîne une baisse démographique.

II. Une nation rurale.


 En 1815, plus de 80% des français vivent à la campagne. Après la révolution : - Droit de clôturer ces terres.
- Les biens du clergé deviennent nationaux.
En 1879, le pays est endettés, les biens du clergé sont vendu et les biens des nobles sont confisqués puis
vendu à leur tour.
=>Transfert de propriété important, migration des nobles.
Certains nobles rachètent leurs biens et sont donc moins touchés. La bourgeoisie (homme de lois,
marchants...) profitent de la situation pour acheter des terres durant les ventes nationales (Augmentation du
pourcentage de propriété bourgeoise.) En 1973 les paysans (les laboureurs les plus aisés) peuvent acheter les
lots de plus petites tailles.
=> Augmentation des propriétaires fonciers et renforcement du droit à la propriété.

Annulation du droit de jachère (permettre aux bêtes des autres de venir sur ces terres pendant le moment de
la jachère) instauré avant la révolution. Commence aussi la protection des productions familiales avec
l'exclusion de l'héritage des enfants naturels, le partage de l'exploitation entre les enfants à l'héritage.
Renforcement des liens du mariage de l'autorité du père sur le reste de la famille. Exode rurale en
Angleterre, croissance des villes en France (interrompu pendant la révolution), certaines grandes villes sont
affaiblis.
=> Baisse de l'influence des grandes villes.

Les ports de l'ouest de la France en plein essors sont victimes de la guerre Napoléonienne (Bordeaux,
Nantes).
=>Arrêt ou diminution du commerce international.

En 1789, deux millions d'ouvrier sont comptabilisés en France, on peut aussi constater un recul de l'activité
industriel avec la révolution, et une modification des statuts juridique. La loi d'Hallarde supprime le
monopole et les corporations.
=> Instauration de la liberté du travail et de créer son entreprise.

En 1807, création du code du commerce et suppression des douanes intérieurs.


La loi le Chapelier interdit les grèves et les coalitions. Les infractions patronales sont moins punies que les
infractions ouvrières. En cas de litiges entre le patron et l'ouvrier le patron à toujours raison (selon l'article
1781 du code pénal –abolit en 1861-). Les conditions de travails sont difficiles, comme par exemple dans les
Ardennes ou des enfants de 10 ans travaillent de 3 heures, à 21 heures.

III. Une ou des Frances ?


La question du pays unis et de l'identité nationale se pose. Dans certaines région du nord, on parle le
Flamand, en Alsace et en Lorraine on parle un dialecte germanique, tandis que dans le sud sont parler des
dialectes occidentaux tél que la langue d'oc, le catalan et le basque. Il existe beaucoup d'autres patois tel que
le breton ou le corse... Il subsiste aussi une diversité de l'alphabétisation, le nord est plus alphabétisé que le
sud. Chapitre 2 : L'industrialisation de la France.
I. Quelques aspects du contexte.
1. Les transports.
Révolution industrielle en Angleterre (considérer comme une révolution car seulement sur une période très
courte de quelques décennies)
Le « take-off » de ROSTOW.
La France est considérée comme en retard dans le domaine du transport (notamment dans le domaine du
chemin de fer).

>Les voies navigables.


Les voies navigables sont les rivières intérieurs et les canaux (le canal du midi). Les canaux sont creusés
sous la restauration (le canal de Reims en 1848) et permettent de relier les différentes parties de la France.
Les travaux de construction des canaux durent très longtemps ce qui provoque à leur fin leur vétusté face à
la modernisation (péniches plus larges, ou plus longues). Il n'y à pas d'ensemble et certaines régions sont
sous équipées (le nord est plus équipé que le sud). Avec le développement des chemins de fer, les péniches
sont moins utilisées.
=> Recul de la navigation.
> Les routes.
Pendant les constructions, les paysans sont mis à contribution.
1837 : Période de reconstruction des routes, on tente de combler les lacunes (comme le manque de routes
dans le sud et le fait que certaines routes sois encore en terre battu) grâce au progrès techniques.
1816 : Création du corps des cantonniers qui entretient régulièrement les routes. A la fin de la monarchie de
juillet, le réseau routier est plus dense (avec des départementales et des nationales).

> Le chemin de fer.


La France est en retard dans ce domaine par rapport à l'Angleterre, l'Allemagne ou la Belgique.
Cause :
- La distance est importante entre les zones industrielles.
- Le développement des autres moyens de transport freine celui du chemin de fer.
- Il y à aussi un frein dans les mentalités, un méfis envers le chemin de fer et sa trop grande vitesse
(environ50 km/h).
- La sidérurgie française est incapable de fournir les rails en quantité suffisante.
Les premières lignes de chemin de fer sont :
- St Etienne - Andrézieu.
- Alès – Beauccure.
Le chemin de fer demande des capitaux important. La loi de 1842 fait en sorte que l'Etat prenne les travaux
de génie civil, tandis que le reste de la construction est assurée par des entreprises privée. En 1841, 319 km
de chemin de fer est installé en France (contre 2521 km en Angleterre). C'est sous le second empire que le
réseau se constitue enfin (à la fin de la crise qui apporte le soutient de l'Etat).
Le réseau est centré autour de Paris.
=> Stimule la production de charbon et le développement des échanges.
La part du chemin de fer dans les échanges passe de 11 à 63%.

2. Le système bancaire.

Il existe la aussi un retard de la France dans le système bancaire par rapport à l'Angleterre (ou le dépôt est 50
fois moindre en France). La diffusion des billets est seulement de 8% et les chèques sont réglementés
seulement en 1865.

 > Les hautes banques.


Il y à principalement de grand établissements de la finance (comme Rothschild) qui travaillent avec leurs
propres argent (le fond personnel des banquiers). Entre 1830 et 1848 l'Etat leur fait 5 grands emprunts. Les
banquiers s'intéressent aussi à l'industrie et achètent peu à peu de grandes entreprises. Il manque en France
des banques locales qui aideraient aux financements des entreprises locales. A partir du second empire, il
faut des capitaux, ce qui entraine la création d'un nouveau type de banque. Création du crédit immobilier par
les frères PEREIRE, création ensuite des banques de dépôts qui attirent la classe moyenne, puis en 1859,
création du crédit industriel et commercial.
1863 : Le crédit lyonnais.
1864 : La société générale.
1869 : Banque de Paris.
1872 : BNP Paribas.
Développement des banques locales et création des banques d'affaires (elles ont peu de clients mais prêtent à
long terme).

3. Le rôle de l'Etat.

L'Etat jour un rôle important dans la croissance de l'économie.


- Le protectionnisme aide les entreprises et les industries françaises (très important jusque 1860).
- Le libre échange est fait pour dynamiser l'économie française en la confrontant à la concurrence anglaise
(traitée de libre échange signé en 1860 par Napoléon III).

4. Matières premières et source d'énergie.

2 ressources sont essentielles, ce sont le bois et l'hydraulique. La révolution industrielle débute avec le
charbon et la sidérurgie.

II. Les caractéristiques principales de l'industrialisation française.


1. Une évolution plus qu'une révolution.

- Passage à de nouveaux moyens de productions (passage de l'outil et l'énergie humaine à la machine et aux
énergies extérieures).
- Nouveaux cadres de production : concentration de la production en un même lieu des machines et des
hommes (usines).
En Angleterre à partir de 1809 l'industrie commence à ressembler aux usines, en France progression sur une
longue durée. Apparition des première « Jenny » les machines à filer le coton.
1782 : Le Creuzot (zone industrielle).
1785 : Fabrication de la fonte.
1786 : Début de l'extraction du charbon.
1789 : Utilisation de machines pour pomper l'eau dans les mines.
Difficulté de l'approvisionnement du coton avec la guerre contre l'Angleterre, passage à la filature
mécanique. L'industrialisation provoque l'augmentation de la population active. Suis une croissance du
textile avec le coton et le tissu de laine.
Dès 1850, la croissance continue avec le chemin de fer. Le procédé de BEESENER révolutionne la
sidérurgie en 1850 et la production française s'exporte dès 1860. Les premières usines chimiques
apparaissent dans le nord.

2. Le dualisme des structures industrielles.

Proto-industrie : Les marchands-fabricants fournissent à l'artisan les matières premières de fabrication, une
fois le produit fini, l'artisan le revend au marchand-fabricant qui le commercialise.
1846 : La France est en surpopulation rurale.
Peu après débute le tissage de la soie, par les soyeux. La métallurgie au bois et au charbon dure longtemps,
elle est d'environ 60% en 1845.
1860 : Guerre de Sécession.

3. La répartition territoriale.

La voix de chemin principale relie le Havre à Sète. Lille est la ville principale du textile, Paris est
essentiellement constitué de PME et le nord-est du pays est la diffusion de l'industrie.

=> Processus d'industrialisation original, modéré, lent mais sans accroc.

Chapitre 3 : Le monde ouvrier.

St Marc GIRADIN : Ecrivain dans le journal des débats qui considère les ouvriers comme des barbares.
Karl MARX : Considère la commune de Paris comme preuve de la révolution ouvrière.
Les deux parlent des ouvriers des villes comme menace à la bourgeoisie.

I. La diversité du monde ouvrier.


1. Les ouvriers ruraux.

Les ¾ des ouvriers à la campagne pratique la pluriactivité (travail de la ferme et proto-industrie).


Dès 1860, mouvement de va et viens perpétuel entre la ville et la campagne avec des ouvriers
saisonniers. Les conditions ne sont pas meilleures que pour les ouvriers : salaires faibles, travail
irrégulier, mauvaises conditions d’hygiène. Martin NADAUD est un ouvrier du bâtiment qui
travaille l’été à la campagne, et à la ville l’hiver, par la suite il s’installe définitivement à Paris.
(Ouvriers ou paysans ?)

2. Le monde du travail urbain.

Constituer des artisans et des ouvriers de métier. Les ouvriers possèdent d’importantes qualifications.
Forte hiérarchie interne, transmission du savoir-faire. L’endogamie (le mariage dans le cadre de la
profession) entraîne l’hérédité professionnelle. Milieu ou les relations dans le travail ou les relations sont
beaucoup plus humaine que dans l’industrie. Le petit peuple urbain s’occupe des petits métiers
(revendeurs dans la rue, porteurs d’eau, vitriers…) Cette catégorie de métiers n’est pas loin de ce
qu’appelle le « lumper prolétariat » (catégorie de gens très pauvres, ou la délinquance est très forte,
classe laborieuse, classe dangereuse).
Les ouvriers d’usine comportent une très grande diversité d’origine (couches populaires urbaine :
Artisanat et petits métiers, le monde rural : l’exode rural, les étrangers, peu nombreux à l’époque :
Allemands, belges et anglais (plus qualifié que les autres –environ 380 000 étrangers en France-).
Diversité des branches d’activités vers 1840 (58% des ouvriers travaillent dans le textile, notamment
dans le coton, 10% des ouvriers travaillent dans la métallurgie, et environ 2% dans le charbon minier) et
aussi diversité des âges et des sexes, de plus en plus de femmes travaillent, notamment dans le textile.
Les enfants occupent notamment les postes dans l’industrie et le textile.
1868 : La plupart des enfants qui travaillent ont moins de 8 ans, les catégories les moins bien payées sont
les enfants et les personnes âgées et les femmes.

II. La condition ouvrière.

La condition ouvrière n’est pas la même selon les catégories et selon les périodes. Les conditions de vie
sont connues grâce à une enquête réalisée en 1840 : les enquêtes de Villermé. Les conditions d’abord
sombres connaissent une lente amélioration dès 1830. L’indicateur principale des conditions de vie ouvrière
est le taux de mortalité (qui varie en fonction du type de logement –différence d’hygiène, d’épidémie, de
soins données, de mortalité entre les quartiers aisés et les quartiers populaire-). On s’aperçoit vite que la
situation n’est guère meilleure dans le monde rural.
 1840/1850 : Nombreuses crises économique, ce qui provoque l’apparition de mendiants dans
les villes et les campagnes, les institutions et qui aident les plus miséreux sont rare : les
hôpitaux (fonction d’accueil et d’assistance), les municipalités (ils créent des ateliers de
charité ou ouvre des chantiers pour faire travailler les chômeurs), la charité privée (par des
organisations religieuse dès 1833) et la philanthropie.
 Le logement ouvrier prend une forme visible, les ouvriers qui affluent dans les grandes villes
vont développer la construction de logements ouvriers par les patrons. Les ouvriers sont
parfois obligés de vivre loin de leurs lieux de travail, ce qui est pour eux pénalisants.
 Les horaires de travail change la vie des ouvriers, il est en effet totalement séparé des autres
activités, il n’y à pas de pauses. L’éclairage au gaz permet d’augmenter le temps de travail,
en 1848 les journées de travail sont d’environ 14 heures.
 1841 : Sous l’effet des enquêtes ouvrière, il y à une réglementation du travail des enfants. La
loi interdit le travail aux enfants de moins de 8 ans, et pour les enfants de 8 à 12 ans les
journées de travail doivent être de maximum 8 heures, puis pour les enfants de 12 à 16 ans,
elles doivent être de 12 heures maximum.
 Les usines sont insalubres, les usines de textiles ne sont pas aérées et les usines sidérurgiques
sont victime de très grande chaleur. Les mesures de sécurité son insuffisante notamment dans
les mines de charbon, ou il y à beaucoup d’effondrements.
 Pour le salaire des ouvriers, le loyer est déduit et la nourriture aussi. Le travail est à la tâche
donc difficilement évaluable pour calculer le salaire réel, de même pour les ouvriers ruraux.

Il y 3 catégories d’ouvriers :
- Les ouvriers relativement aisés. (Entre 5 et 3 francs par jours –imprimeurs, horloger-).
- Les ouvriers à revenu moyens. (Entre 2 et 3 francs par jours – métallurgie, mineurs-).
- Les ouvriers à faible revenu. (Ouvriers non qualifiés -1 franc par jour).

Il faut donc raisonné à terme de revenu familiale (revenu maximum quand les parents et les enfants
travaillent).
Les salaires sont tributaire des crises économiques, parfois les ouvriers sont en chômage partiel ou
total.

Depuis 1850, les salaires baissent (d’environ 10% du salaire réel) notamment dans le secteur de l’industrie.
Sous le second empire progression des salaires nominaux. Mais malgré tout il y a eu une amélioration
globale pour les salariés. Le budget ouvrier n’est pas la même selon les catégories d’ouvriers. Mineurs de
CARMAUX :
- Alimentation : 69.2 %
- Vêtement : 14.21 %
- Logement : 7.2 %
- Chauffage : 4.7 %
 95.3 %
Mont de Piété (« chez ma tante ») : Dépôt d’objets en en échange d’une somme d’argent.
Développement de la caisse d’épargne et du livret A (120000 titulaires). Précarité face au chômage, aucune
indemnité de chômage, précarité contre la maladie et la vieillesse, pas de système. Les ouvriers possèdent un
livret ouvrier qu’ils doivent présentés quand ils voyagent et quand ils changent d’employeurs. Les bureaux
de placements sont contrôlés.

III. l’émergence progressive du mouvement ouvrier.

Le mouvement ouvrier comprendre toutes les organisations sui visent à l’amélioration et à l’émancipation de
la classe ouvrière avec des organisations de types syndicale, parties politiques. Le mouvement ouvrier à
beaucoup de mal à se mettre en place au niveau de la loi (loi le chapelier). La grève ne devient autorisée
qu’en 1864. Tout mouvement de plus de 20 personnes doit être autorisé par la préfecture pour éviter la
création de syndicat. En 1848, la révolution provoque la mise en place de la seconde république donne au
ouvriers le droit d’association. Société de secours mutuel : Les ouvriers y adhèrent et cotisent ce qui leur
permet de toucher une indemnité si jamais ils sont malades. L’Etat en tolère la création pour des raisons
sociales mais elles sont extrêmement surveillées. Elles n’ont pas le droit de distribuer en cas de chômage.
Napoléon fait aussi un pas vers les ouvriers en 1868 en tolérant l’existence de chambres syndicale. Le
mouvement ouvrier sort d’un obstacle légal. L’autre obstacle est le faible niveau culturel et scolaire de
certaines catégories d’ouvriers. Plus de 50% des ouvriers de métiers (les plus qualifier) savent lire, contre
10% des mineurs. C’est dans l’artisanat et les ouvrier de métiers que va commencer la révolution ouvrière et
non dans le prolétariat des usines. Il y à malgré tout un particularisme au niveau des ouvriers de métier qui
n’aident pas les ouvrier des usines.
La contestation ouvrière prend diverse formes : Elle est d’abord individuelle et informel (violence
individuel, délinquance de droit commun pour transgresser les valeurs dominante d’une société.) La
délinquance est la plus forte sous les phases d’urbanisation rapide (les jeunes gens des campagnes arrivent
dans les villes).
Le luddisme : Phénomène de destructions des machines car elles les remplacent au travail. Première
formes d’organisations :
- le compagnonnage : branche du mouvement ouvrier français qui regroupe les compagnons qui luttent
contre les maîtres.
Les sociétés de secours mutuelle étaient appelées confraternités. Il n’y a pas de mouvement unifié
qui rassemblent tous les ouvriers, pas d’unités.
La révolution de 1830 : renversement de Charles X. Les journaux ouvriers (l’Artisan) sont
l’amorce d’une conscience de classe. Idée d’association dans les années 1830-1834 : Moyen pour les
ouvriers de prendre à leur compte la tradition révolutionnaire qui reconnaît le droit d’association.
1831-1833 : Commence à transformer les organisations corporatives en associations (vocabulaire
laïque). 1811 : A Paris, philanthropique des ouvriers travailleurs (coopérative de producteurs) qui
regroupe toutes les corporations de métiers réunis. 1833 à Paris : 54 grèves. Les ouvriers sont
rapidement déçus par le système, Républicalisation des ouvriers. 1831 : Révoltes des Canuts,
organisée dans la société du devoir naturel. Tarif minimum pour un salaire minimum et
revendication d’une augmentation du salaire. En 1830 l’Etat n’intervient pas dans le social. Le
pouvoir envoie contre les ouvriers les gardes nationaux (citoyens qui portent l’uniforme pour établir
l’ordre) mais la plupart se rallient aux émeutiers à Bordeaux. Le tarif est abolit, le préfet est
révoqués, la garde national est dissoute et la ville est occupé militairement par 10000 ouvriers. Le
compagnonnage décline après 1848 car il se révèle incapable de s’ouvrir aux nouveaux métiers de
l’industrie mais subsiste quelque peu.
1848 : Le mouvement ouvrier émerge vraiment sur la scène politique. Le lien qui c’était lié entre les
ouvriers et les républicains devient problématique, l’église approuve la répression des ouvriers ce qui
brise leur «alliance ». Caisse de résistance : les sociétés de secours mutuelles peuvent se
transformer, elles aident les ouvriers pendant les grèves. PROUDHON, un socialiste qui se présente
comme anarchiste dit : « Qu’est-ce que la propriété ? La propriété c’est le vol »
Il prétend que la propriété des usines est un vol, car malgré le processus collectif des ouvriers le
propriétaire s’approprie la production des ouvriers.
Le manifeste des 60 : (publié aux élections de 1864) Il est signé par60 militants ouvriers, mais les
ouvriers n’ont pas de représentation spécifique.
Napoléon III perd une partie de la bourgeoisie en 1860 avec son traité de libre-échange avec
l’Angleterre au détriment des patrons français. Il cherche d’autres appuis, notamment celui des
ouvriers. A la fin du second empire, évolution de la législation et donc plus grande tolérance.
1864 : Création du droit de grève.
1868 : Les chambres syndicales sont tolérées.
L’association internationale des travailleurs ou « l’internationale », des sections françaises se
développent conjointement au chambres syndicale. A la fin du second empire, le nombre de grévistes
augmente :
- 1864 : 19 000 grévistes.
- 1869 : 40 000 grévistes.
- 1880 : 80 000 grévistes.
La première grande grève est la grève des mineurs de Carmaux. Puis viennent ensuite les grèves dans
le domaine de la métallurgie du Creusot (Schneider), puis les mineurs de la Ricamarie (14 morts).
Croissance des mouvements de grève dans l’année suivante, notamment à Paris, ce qui est une
révolution politique.

Chapitre 4 : Le monde rural

La France au XIX ême siècle est rurale.


I. La diversité du monde rural
1. Les élites rurales.
La France rurale n’est pas constituer seulement de la paysannerie. Il y a aussi les grands propriétaires (qui
ne résident pas tous, ou tout le temps à la campagne). Ceux d’origine noble vivent à la campagne, et les
bourgeois les copient (il retourne l’hiver à la ville).
Il y a aussi les bourbons (nobles qui servaient le régime précédent) sont représenter par Charles X et
quittent la ville et démissionnent de leurs poste (magistrats…) pour boycotter le nouveaux régime, et son
nouveau roi qu’il considère comme illégitime : Louis Philipe. Ils contribuent à la diffusion des techniques
agricoles sur leurs propriété et sont facteurs de progrès. La hiérarchie est acceptée. La bourgeoisie rurale
sont des membres de la profession libéral (notaires, médecins, officiers santé, pharmacien et quelques
officiers retraité). Les grands propriétaires ne vivent pas dans le village à l’inverse des bourgeois qui sont au
centre du bourg et y restent toute l’année.

2. Les artisans.
Ceux qui répondent aux besoins du village (tisserands, forgerons et maréchaux ferrant…). Ceux qui
travaillent à domicile (la fabrique). Vers 1840 : 400 000 ou 500 000 familles rurales travaillent pour le
compte de la ville voisine.
3. Les paysans.
Milieu très hiérarchisé, système diverse selon les régions.
- Les propriétaires cultivateurs (aujourd’hui les propriétaires exploitants) pratiquent le faire valoir
direct, il possède les terres et les exploitent. Il est considéré comme au sommet de la hiérarchie
agricole, car la propriété de ces terres lui assure l’autonomie (grand objectif des paysans). Cela
pousse le paysan à investir dans les terres, dès qu’il a de l’argent. L’autonomie varie selon la culture
et le terroir. Ceci est une quête sans fin avec le partage de l’héritage en part égale à chaque enfant. En
1862, 85% des exploitations ont moins de 10 hectares (condition pour être autonome). Augmentation
des exploitations qui dépassent les 10 hectares avec la prospérité des paysan et l‘épargne.
- Les fermiers, il loue les terres des propriétaires, et verse le loyer en argent. Ils font travailler des
ouvriers agricoles en grand nombre. Sorte de « fermocratie », ils ont une grande influence dans le
village puisqu’ils le font travailler. Les grandes fermes du bassin parisien appartiennent à de gros
bourgeois qui vivent en ville, ces grandes fermes sont souvent dirigées par un fermier et ses ouvriers
agricoles, ils cherchent le rendement.
- Il y a aussi les propriétés des nobles, qui ne cherchent pas à faire forcément de l’argent, il dirige
parfois la ferme avec une structure familiale. On essaie de maintenir les exploitations agricoles
familiales. Les grosses fermes vont être divisées en plusieurs petites fermes qui permettent
l’autonomie de plusieurs familles (système de petites fermes). Environ 400 00 fermiers en France.
- Les métayers, sont environ 200 000 sur le territoire français. Les métayers louent la terre, et payent
en nature avec la récolte, (la moitié de la production de la ferme). Leur situation est très instable, ils
peuvent subirent des renvois d’une année sur l’autre. Dans certaines région, ce système est contesté.
- Les ouvriers agricoles, ils sont divisés en deux catégories mais représente 44% des actifs de
l’agriculture.
Les domestiques attachés à l’exploitation sont recrutés à l’année et logés et nourris à la ferme. Ils
sont environ 2 millions en 1851.
Les journaliers louent leurs travaille à la journée, leurs travaille est très irréguliers. Ils interviennent
durant la moisson et les vendanges. Leur salaire varie selon la densité rurale. Là où la proto-industrie
décline le salaire est faible. Ils sont environ 900 000 en 1851.
Les salaires augmentent peu à peu tout comme les ouvriers.
Le problème des droits collectifs est important dans cette catégorie d’ouvriers (droit de vaine pâture).
Certains changements juridiques font disparaître ces lois collectives dans certaines régions. En 1827
le code forestier supprime tous les droits d’usages et instaure des gardes forestiers. Cela entraine
dans les campagnes beaucoup d’accidents par exemple en 1832 « la guerre des Demoiselles », ce
conflit n’est toujours pas réglé à la révolution de 1848.

II. Du surpeuplement à l’exode rural.

On constate une croissance de la population rural jusqu’en 1846.


- En 1811 : 23,4 millions d’habitants.
-En 1846 : 27,4 millions d’habitants.
 75,6% de la population totale.
La population agricole est dominante. En 1819 les paysans représentent 53% de la population totale, ce
nombre diminue en 1840 ils ne sont plus que 49%. La crise économique de 1848 touche le chantier
ferroviaire et les industries. Cette croissance s’explique par une natalité plus forte dans les campagnes (pas
de contrôle des naissances). La densité est très variable d’une région à l’autre. Il y a une grande misère dans
le milieu ouvrier et une forte tension qui maintient une forte violence (émeutes). Victimes de la crise, et
augmentation des prix dans l’alimentation. En 1846, à Buzançais dans l’Inde, la foule finit par massacrer un
grand propriétaire. La population rurale commence donc à diminuer. En 1827, ils ne sont plus que 25
millions de ruraux avec les départs pour la ville. De 1806 à 1851 on remarque le départ de 90 000 paysans
par an pour la ville. Ces départs sont souvent visible après 1830 (avec le développement de l’industrie) dans
les montagnes surpeuplées (comme le Massif Central ou les Pyrénées). Le phénomène de l’exode rural
touche environ toutes les régions (sauf la Bretagne). Baisse de la population rurale : déclin progressif des
droits collectifs, de la proto-industrie, des crises agricoles mais aussi du développement des chemins de fer.

III. L’évolution du mode de vie paysan.

Les paysans vivent différemment, la situation s’améliore sous le second empire. Augmentation du prix des
produits agricoles, disparition des mendiants, ouvriers journaliers et petits artisans, ne reste plus que les plus
aisés. Amélioration des conditions de vie (variable selon les régions, plus à l’est et au nord). Cela se traduit
par l’augmentation de la consommation des produits manufacturés, notamment dans le domaine du textile
(peu de vêtements mais beaucoup de linge). Les paysans commencent à acheter des cotonnades.
L’amélioration du niveau de vie se traduit aussi dans l’apparition d’artisans permanents ruraux comme les
maçons. Les progrès de l’habitat sont pourtant limités, constructions de seulement quelques nouvelles
maisons ou bâtiments. La construction ne reste pas la priorité des paysans.
Le premier objectif est l’autonomie donc ils achètent des terres. Ce qui pose problème sont les maisons mal
protégés (froid, humidité) avec peu de fenêtres (impôts sur les fenêtres), mauvais accès à l’eau (puits). Il y a
quelques progrès grâce à l’apparition de meilleurs matériaux (remplacement des toits de chaume par de
l’ardoise ou par des tuiles). Les maisons cours (1 bâtiment pour chaque fonctions placé autour d’une cours)
sont remplacées par les maisons blocs (ou tout est regroupé) plus prisées en région parisienne. Au niveau
de l’alimentation il n’y a plus de disettes (périodes où il manque du blé). Tout repose sur la production
familiale peu variée, forte consommation de pain. Apparition du pain blanc, la viande reste rare et réservé
aux fêtes. La seule viande provient des animaux de la basse cours (cochons et poulets). L’absence de variété
de la nourriture est compensée par l’abondance des repas de fêtes (viande et vin).
Le principal changement est l’ouverture sur l’extérieur, ouverture sur le marché. Apparition des lavoirs et de
la sociabilité féminine. La sociabilité masculine reste dans le cadre des confréries (religieuse, de métiers),
des chambrées, et dans l’organisation des fêtes de villages souvent en fonction du calendrier agraire (fin des
vendanges…) et de la fête patronales.
Ce sont les jeunes qui organisent les fêtes. L’ouverture des campagnes est facilitée par le développement des
transports et des bureaux de poste (création du timbre-poste en 1849), arrivée dans les villages de la presse
populaire en 1863 (« Le petit journal » sur les faits divers).
Progrès de la scolarisation des 1833 avec la loi Guizot qui oblige chaque village à se doter d’une école.

Conclusion :
En 1870 la France reste une nation rurale c’est seulement en 1931 qu’il y a plus de population urbaine.

Chapitre 5 : Les classes supérieures et les classes moyennes.

Classes supérieures : il y aurait donc des classes qui dirigeraient le pays.


Classe dirigeantes : La noblesse pendant la restauration mais la bourgeoisie plus tard.
Donc : Qu’elle est la classe dominante ? Quel est le rapport entre l’ancienne et la nouvelle classe
dominante ? Comment les définir ?
Ce qui détermine la noblesse c’est un statut privilégié qui est héréditaire, c’est ce qui en fait l’unité du
groupe.
Mais la révolution française abolit ces privilèges. En 1814 le roi signe la charte de 1814 qui évoque les 
« droits particuliers » de la noblesse. Les titres de noblesse sont rétablit et la monarchie de juillet garde la
noblesse mais supprime les contrôle d’authenticité des titres qui ont été supprimés sous la seconde
république et rétablit sous le second empire.
Problème aussi pour la bourgeoisie, elle est considérée à l’époque comme la « classe intermédiaire » entre
les nobles et les ouvriers » et est présentée comme le classe moyenne. En 1850 on estime nécessaire de
séparer la classe moyenne des autres.
La limite avec les autres classes est difficile à établir.
Aristocratie manufacturière avec Proudhon correspond à une nouvelle classe sociale.

I. La noblesse.
La noblesse regroupe en 1820 45 000 familles. Elle n’a plus de titre puisqu’ils ont disparus avec les
privilèges.
Il y a plusieurs sortes de noblesse :
- La noblesse d’empire (crée par Napoléon premier).
- La noblesse d’après 1815 (apparition de nouveau nobles sous le second empire).
Certains bourgeois usurpent ou acquièrent des titres de noblesse.
Avec le temps, rapprochement entre les différentes catégories de noblesse, la question de l’ancienneté ne se
pose plus. Après 1814, les nobles restent quand même une classe riche, même après la révolution. Vers
1840, sous la monarchie de juillet, les nobles représentait plus de 46% des électeurs payant plus de 5000
francs d’impôt.
Les grands nobles habitent Paris, mais leur richesse vient de la terre. Les nobles commencent à acheter des
actions en bourse. Les nobles ont leurs places dans les compagnies ferroviaires, pour leur titre, mais aussi en
tant qu’investisseurs.
A partir de 1830, diminution de leur influence sur l’état, ils deviennent des « émigrés de l’intérieur », qui
boycott le gouvernement mais ont de l’influence sur les paysans quand ils s’installent plus tard à la
campagne.
En 1846, il y a 35% de nobles à l’assemblée.

II. La classe moyenne.

1. Une classe ouverte ?


« Enrichissez- vous par le travail et par l’épargne ». Ouverture sur le peuple : limites inferieures
inférieures de la bourgeoisie sont très flou. Sorte de fluidité sociale.
- Forte continuité sociale, les fils reprennent le même métier que leur père.
- Mais aussi apparition de nouvelles catégories (ceux qui viennent de milieux populaire), ascension
sociale, on les retrouve dans la petite bourgeoisie (boutiques, artisans).
- Les parvenues d’origine bourgeoise (50% des négociants) qui ont une éducation qui leur permet de
réussir, ce pourcentage diminue avec le temps.
 Importance des qualités morales : Gout du travail, force de caractère, volonté de réussir.
 Importance des compétences techniques.
 Capitaux.
 Le mariage avec la dot, qui peut représenter beaucoup de capitaux.
Cette fluidité sociale n’est pas irréversible, il y a de nombreux échecs. La bourgeoisie parisienne s’est
renouvelé et c’est élargi jusqu’en 1850. Après 1850 la fluidité sociale ralentit, les grand commerces et la
grandes industrie se dévellopent.

2. Les différentes « strates » de la bourgeoisie.

Basé sur 3 éléments :


- La fortune, les revenues.
- L’influence sociale.
- Le mode de vie.
Hiérarchisation de la bourgeoisie :

- La hiérarchie bourgeoise au sommet avec l’aristocratie financière, dès 1840 (les grands
banquiers…).
- La haute bourgeoisie (avec les industriels, les négociants, les hauts fonctionnaires et la profession
libérale).
Elles sont la classe supérieure de la bourgeoisie, qui ont contact avec les nobles.
- La « bonne bourgeoisie avec les notables locaux, elle est aussi, voir plus riche que la haute
bourgeoisie mais n’a pas d’influence (chefs d’entreprises, propriétaire rentier, profession libérale
aisée, fonctionnaires de premier rang)
- La moyenne bourgeoisie (constituée des patrons des PME, des commerciales, des employés de
l’état, cadre des entreprises privée), situation confortable mais pas grande richesse.
La bourgeoisie populaire, (avec les petits boutiquier, artisans les plus modestes, les employés de
commerce), avec des biens de faible valeur, ils vivent plus ou moins comme les ouvriers.

3. Des valeurs et des comportements communs.

Importance accordé aux métiers, à la carrière. Tous les bourgeois travaillent, dans le cadre de l’état ou de
l’entreprise. C’est par le biais du travail que l’on progresse, l’intégration dans la bourgeoisie vient du
travail.
Importance accordé à la famille, importance du cadre juridique (mariage et enfants de ce mariage)
Uniquement pour les bourgeois (aristocratie qui laisse place à l’extra conjugalité et les ouvriers ne sont
pas une vraie famille). Organisation de Rallye pour éviter les erreurs sociales dans les mariages.
Nombre d’enfants limités. Enseignement des filles dans les collèges religieux.

Chapitre 6 : Les villes en France de 1814 à 1870.

I. La ville et ses fonctions.

Lieux clos par des murailles. Définition de 1718 : La ville s’agrandit grâce à l’arrivée des
manufactures. En 1877 : Vision plus différente, la ville s’agrandit grâce au commerce. Les
murailles sont déclassées et détruite par la suite dans certaines villes (XIX ême siècle). Cela
entraîne une nouvelle définition de la ville, notamment avec la révolution française et l’abolition
des privilèges, plus de bourg, de villes, de villages, mais des communes. Une distinction est
rétablit en 1808 avec les droits d’octroi (qui font payer à l’entrée des communes de 2000
habitants ou plus une taxe pour le commerce). Pas vraiment de définitions de la ville au niveau
des habitants, mais plutôt au niveau de ces fonctions :
- La fonction religieuse (présence d’un évêché).
- La fonction politique administrative (présence de tribunal, préfecture).
- La fonction culturelle (théâtre).
- La fonction commerciale (le marché, la foire).
- La fonction industrielle.
- La fonction militaire.
Pour parler de ville il faut que ces fonctions soient permanentes. L’essor de la ville est constitué des
échanges et de l’administration. Au XIXème siècle, importance de l’industrie. Avant 1850,
augmentation spectaculaire de la population à Roubaix, grâce à l’industrie. A Toulouse, la population
est supérieure à Lille alors qu’il n’y a pas d’industrie (lié à sa fonction administrative). Pour le
développement d’une ville il faut que sa population soit aisés (client des commerce et animation
culturelle). La révolution ne change pas l’urbanisation (Paris, le nord, le Rhône…). Le
développement des transports au XIXème siècle n’influence pas vraiment le développement des
villes (sauf Alençon qui connait une stagnation sans le chemin de fer au profit du Mans qui se
développe 5 fois plus). A partir du second empire les villes industrielles augmente plus vite que les
villes administratives.

II. La croissance des villes française.

La croissance des villes française est plus lente que les autres pays.
En 1790, 20.5 % de la population française est urbaine, elle passe à 31% en 1870 (contre 54% au
royaume unis). La mortalité urbaine (notamment infantile) est plus élevée que la mortalité rurale.
La population augmente (elle double) comme la superficie de la ville. En 1860 : Paris annexe ces
banlieues les plus proche. Banlieues souvent habités par les plus pauvres. Beaucoup d’immigrés
provinciaux. Certaines villes gardent leurs dimensions, permettant de se déplacer à pied, sauf
paris qui passe de 159km² en 1800 à 340km² en 1851. Forte spéculation foncière. HAUSSMAN,
préfet de la Seine modifie la construction de Paris pour :
- Empêcher les épidémies dans les vieux quartiers (choléra…) à cause des conditions d’hygiène.
Reconstruction d’immeuble suivi d’un mouvement de spéculation immobilière important.
Circulation unifiée mais pas d’homogénéité sociale. Trois centres villes remaniés Haussmannien,
Montpellier, Marseille, Lyon.

III. Les classes sociales dans la ville.


Au début du siècle, composition sociale des quartiers généralement peu diversifié. Division
sociale verticale, plus on monte dans les étages, plus le milieu est bas. En 1868, Marx note une
frontière nord/Sud accéléré par l’Haussmannisation. En 1872, recensement qui montre un Paris
divisé en deux. La population aisée est au centre-ville et les plus riches à l’ouest. Les autres sont
plus à l’est, au nord et au sud. Ville du luxe entourée par ville de la misère.

La restauration, de1815 à 1830.

Rétablissement de la monarchie, retour au passé, évolution vers une monarchie à l’anglaise


parlementaire.

I. La période fondatrice.
Quand l’empire s’effondre, 64 sénateurs sur 140, sous l’influence de TALLEYRAND.
Rédigent une constitution avant l’arrivée de Louis XVIII à Paris. Le roi n’est pas établit
par le droit divin mais par le sénat. Louis XVIII refuse la constitution et se proclame
« Louis par la grâce de dieux, roi de France et de Navarre ». Le nom de Louis XVIII n’est
pas choisi au hasard, il est censé s’inscrire dans une ligné ininterrompu, donc comme si il
y avait eu un Louis XVII. Il rétablit le drapeau blanc de la monarchie. Au nom de ces
droits traditionnelles, il octroie une charte (Constitution : vocabulaire de la révolution,
charte : vocabulaire de l’ancien régime). Forme plus ou moins identique mais le fond
n’est pas le même. L’acquisition de la révolution est la liberté de culte mais la religion de
l’état est le catholicisme. Egalité entre les hommes, propriété des biens nationaux qui
n’est pas remis en cause. La chartre institue deux chambres, la chambre des députés pour
5 ans, élus au suffrage censitaire et la chambre des pairs, pairs héréditaires (grandes
familles et nobles) et pairs nommés à vie par le roi, même principe que la chambre des
Lords en Angleterre. Les deux chambres votent les lois mais c’est le roi qui en a
l’initiative. La Chartre modifie la monarchie même si le pouvoir du roi reste fort. Les
français ont un sentiments d’un retour en arrière, drapeau blanc, titre de louis XVIII,
comportement des partisans du roi, retour des émigrés, 12000 demi solde (officier mis à
la retraite d’office, qui ne trouvent donc plus que la moitié de leur solde) terreurs blanche
après les 100 jours. Election de la chambre introuvable pendant la terreur blanche,
majorités d’ultras. Nouveau chef de gouvernement, le duc de Richelieu, qui entre vite en
conflit avec l’assemblé. Le roi dissous l’assemblé et obtient une majorité plus favorable.

II. La restauration, entre constitution et ultras.

1. Forces politiques.

- Les ultras, royalistes, veulent revenir à l’ancien régime. Chartre inadmissible, veulent une religion
d’état, extrême droite.
- Les constitutionnels qui sont de centre droite. Partisan du régime, acceptent la chartre, mais veuleent
en donner une lecture libérale. Constituer d’intellectuels.
- Les libéraux, la gauche, peu représentés au début, partisans d’une monarchie à l’anglaise.
- Les républicains et les bonapartistes. Se réfèrent tous les deux à la révolution française. Paysannerie.
1821 : Mort de Napoléon premier.

2. Le gouvernement des constitutionnelles.

L’élection de 1816 donne majorité au constitutionnelles. Dirigé par Richelieu puis par Decazes, la loi Laîne
fixe le cens à 300 francs. Elargissement du corps électoraux. Il réussit à obtenir l’évacuation anticipée des
troupes occupantes.
Les élections de 1819 sont un succès libéral Assassinat du duc de Berry en 1820.

3. Le retour des ultras.

Reprennent le pouvoir, influence, renforcée par l’arrivée au pouvoir de Charles X. Se fait sacré en 1825,
modification de la loi électorale, loi de double vote, les ultras bénéficient d’un deuxième droit de vote.
Reprise en main de la presse, politique en faveur de l’église, vote du milliard des émigrés.

TD 2 Histoire
Galand le fileur (texte 11)

Il s'agit d'un article de la société rémoise, il répond à un autre article, celui de l'Indicateur de la
Champagne. C'est une sorte de confrontation par rapport à Galand et au prolétariat. En quoi Galland est-il
représentatif du mouvement ouvrier de l'époque ? En 1848 on assiste à une révolte ouvrière. Emeute sociale
à Reims. En 1848, il y a une double-révolution en France. Le 24 et 25 juin 1848 à Paris, on écrase la révolte
ouvrière (La Commune). Au printemps 1849, il y a la victoire des monarchistes (parti de l'ordre). Il y a 2
élections pour clôturer la Révolution et ceux qui l'emportent sont appelés Parti de L'Ordre Conservateur. Ils
se retrouvent dans la même assemblée que 200 rouges et il est terrorisé par l'idée de se retrouver face à eux .
Les ouvriers viennent de Paris mais en juin 1849, il y a des campagnes qui pour la première fois votent
rouge. Le patronnat veut écraser ce qui reste du mouvement ouvrier, des révolutionnaires rouges. Il y a
toujours une révolution dans la révolution. Lamartine est représentant des révolutionnaire politiques. On
retrouve ces éléments dans ce texte.

L'Association rémoise est un journal du travail, de l'industrie et du commerce. Ce journal a duré un


an. Il regroupe 21 corporations ouvrières (ex : textile) . Il a 2 buts : économique/politique : lutter contre le
chômage et l'accession au pouvoir politique du prolétariat. Dans cette corporation, les mutuelles sont créées
(coopérative/centrale d'achat).C'est un ouvrage cherchant à attirer une population ouvrière et qui a une
politique communiste. L'Indicateur de la Champagne est un journal local du parti de l'ordre (monarchistes/
patrons...) . A la ligne 8 on constate que ce journal s'oppose au progrès du prolétariat. A Reims, les gens
travaillent la laine. On y retrouve un changement économique : le passage à la mécanisation. Avant, nous
avons du travail largement manuel, à cette période, on est au début de la mécanisation, ce qui implique le
chômage 5000 ouvriers, cela constitue la plus grande association ouvrière ce qui est interdit par la loi Le
Chapelier qui interdit les associations et les coalitions. En 1849, on a une loi qui s'assouplit et les ouvriers
bénéficient d'une clémence juridique. La nourriture doit être achetée en gros pour bénéficier d'un pouvoir
d'achat car cela constituait 50% du salaire ouvrier.
« Eteignons les lumières et rallumons le feu ! » l'association rémoise est corrompue par l'Indicateur
de la Champagne. Citation de Béranger, il est un chansonnier des années 1820/1830. Son sens est qu'elle
veut empêcher l'expansion de l'instruction du peuple. Le patronnat préfère un peuple non éduqué. Les
corporations dérangent les conservateurs depuis 1848. les citoyens intelligents sont peu nombreux dans le
quartier Saint-Rémi, Flechambault. « l'instruction rayonne dans leur rang » . Bressy est un médecin occuliste
qui fonde l'Association Rémoise , ca veut dire que sans l'aide d'un citoyen instruit, l'auto-organisation est
difficile.
Galand est identifié comme un illetré pour le patronnat. L'Eglise et le patronnat (jésuites) sont mis
dans le même sac pour un ouvrier français. Il y a 2 caractéristiques pour Galand, il sait lire et écrire mais pas
convenablement, il est un fainéant et profiteur. On est à la limite du racisme social, c'est l'argument classique
du patronnat (idéologie libérale du XIX ème siècle). Le travail et les conditions de travail des enfants sont
évoqués : « depuis l'âge de 10 ans... ». Il y a un troisième ennemi, les journalistes appelés « valets ». Ils sont
au service du patronnat. Galand a était rejeté par de nombreuses usines car il a dénoncé les mauvaises
conditions de travail. Il y a une caisse de soutien de chômage en lutte contre la coalition patronnale. On a des
ouvriers qui utilisent des références bibliques car en 1848/1849 on a un socialisme rouge mais avec des
couleurs bibliques. Ils sont très souvent influencés par les évangiles. Dans la tête d'un socialiste français, la
Bible et l'évangile sont du côté ouvrier alors que l'Eglise est avec les patrons. Il y a donc une distinction
entre les 2.
Galand n'a pas été instruit car il devait travailler. En 1833, la loi Guiseau demande à tous les maires
d'ouvrir des écoles primaires pour garçons surveillées par un curé. Pourtant elle n'est pas obligatoire. Il ya
donc une alphabétisation incomplète du peuple. L'école ne deviendra la préoccupation du peuple uniquement
lorsqu'elle sera obligatoire. Il ne s'agit cependant pas d'une loi contraignante. Il a été à l'usine, en 1841 il y a
une loi sur la limitation du temps de travail en France, elle ne sera pourtant jamais appliquée. Interdiction du
travail des enfants de moins de 8 ans dans les grandes entreprises. Ils ne doivent pas travailler la nuit ni le
dimanche. Cette loi est indicative car les gens n'ont pas assez d'argent pour l'appliquer. En 1840, l'enquête du
docteur Villermé, c'est un médecin qui va dans toutes lesvilles où l'on produit du textile. Il effectue des
enquêtes et est effaré par les conditions de travail des enfants. Cette loi sera la seule pour cela au XIX ème
siècle. Il n'y a aucune protection sur les machines, les conditions de travail sont déplorables. Il y entre 12 et
16 heures de travail, du lundi au samedi soir. Avec le début du machinisme, les machines sont là mais dans
ce texte on retrouve le vocabulaire de la pré-industrialisation « la fabriqe » « l'atelier ». En 1791, la loi Le
Chapelier interdit la coalition et les associations ouvrières, ce qui explique le fait que Galand fut renvoyer.
En 1864, des droits de grèves et de coalitions sont accordés aux ouvriers par Napoléon III, de la part d'une
dictature impériale. Galand est pris en charge par des sociétés de secours mutuelles qui existent
clandestinement.

Plan de commentaire :

I) La vie d'un prolétaire rémois

a) une scolarisation superficielle (loi de 1833 Guizot)


b) un enfant dès 10 ans à l'usine (loi de 1841)
c) un ouvrier estropié (conditions et horaires de travail)

II) Le prix de l'engagement

a) un ouvrier leader des corporations (1791 : tolérance entre 1848 et 1850)


b) le licenciement + chômage + coalition patronale
c) solidarité ouvrière (caisse de secours mutuel)

III) Les Ennemis de l'Association Rémoise

a) l'Indicateur de Champagne , un journal de valets


b) le Patronat (parti de l'ordre)
c) Les Jésuites (Eglise Catholique)
> mais l'idée d'un socialisme inspiré par l'Evangile (nouveau testament)

Conclusion :

Ce texte nous donne l'exemple d'une association ouvrière en 1848 attaquée par le Parti de L'Ordre.
En 1850, on a la loi éléctorale sur le suffrage universel masculin. On passe de 9 millions d'électeurs qui
passent à 6 millions. Cette diminution est due à la perte des gens les plus modestes. Les catégories sociales
modestes perdent leur droit de vote. Il y a une répression politique, Bressy va être arrêter en 1851 et déporté
en Algérie où il mourra. En 1850, fermeture de l'Association Rémoise et son fondateur sera arrêté en 1851
puis déporté. Pour avoir le droit de faire paraître un journal il faut une caution, d'ou de nombreux journaux
clandestins. Cela se termine par une répression sociale du mouvement ouvrier.

TD 3 Histoire

L'attitude de la bourgeoisie en juillet 1830-Odilon Barrot

Document 28

La présentation du texte est primordiale, notamment la nature des documents. Tout discours est
prononcé d'un point de vue personnel. Des mémoires sont des documents historiques dont il faut se méfier
car il s'agit d'une réécriture de l'Histoire avec une forte part de subjectivité. Des gens qui vont prendre le
pouvoir politique grâce à cette révolution de 1830.
Quand on lit le texte, on constate que l'auteur est honnête. C'est un personnage qui profite de la
Révolution pour devenir ministre alors qu'il n'y participe pas ! Sans scrupules, il nous raconte comment lui
et ses camarades ont pris le pouvoir, la façon dont il a vécu la Révolution. En 1875 on est sous la III
république (5 ans après la création de la République). Le personnage reste cependant assez neutre. Le
premier ministre n'a pas tous les pouvoirs. En 1830, il y a un parlement qui grâce à la Révolution va avoir
plus de pouvoirs. Il y a un double contexte : contexte des mémoires et celui de la Révolution de 1830.
Charles X va tenter de modifier la monarchie constitutionnelle en essayant de la faire redevenir une
monarchie absolue. Le personnage aurait donc du être du côté révolutionnaire car il perdrait des pouvoirs si
Charles X parvient à ses fins et c'est ce qui déclenche la révolution de 1830. Contrairement à Louis XVIII.

Problématique :

Comment peut-on expliquer l'attitude contradictoire d'un parlementaire parisien qui prend parti pour une
monarchie absolue alors que cette même monarchie lui soutire ses pouvoirs ?

Premier paragraphe :

– Un centre parisien très populaire , très densément peuplé


La ville française au XIX éme siècle va changer : ce sont des quartiers extrêmement populaire. On est pas du
tout dans le Paris d'affiche.

– des forces de l'ordre impuissants (soit l'armée, soit la garde nationale)


A Paris, la garde nationale fait régner l'ordre. Or dans le texte, ils n'y parviennent pas.
– des symboles monarchiques attaqués

Paragraphe 2 :

– des ouvriers parisiens (plus proche de l’artisanat, un peuple d'artisans, « sans-culottes », mélange de
gauche très patriote)
– exposition des blessés et des cadavres
– le soutien nécessaire des faubourgs (Faubourg Saint-Antoine, Faubourg Saint-Jacques.)

Paragraphes 3 et 4 :

– un notable, officier de la garde nationale


– un personnel nombreux
– une volonté de protéger le Régime

Paragraphe 5 :

– un garde national qui laisse faire qui protège seulement les intérêts économiques.

Paragraphe 6 :

– les notables en conflit avec Charles X sur la modification de la charte


– mais des notables qui vont empêcher le retour de la République
– notables qui basculent à cause de la répression royale

« offrir un point d'appui et une force à ceux qui plus tard tentèrent une conciliation ». Ici est évoquée la
monarchie parlementaire. La garde nationale va gagner la bataille de Paris une fois que Charles X sera partit.

I- une nouvelle révolution parisienne

a) une révolution ouvrière au centre de Paris


b) le schéma classique de la révolution parisienne

> un contexte économique de la crise


> un contexte politique de renaissance des idées nationales
> la fin du système de la Sainte Alliance

II- Des Monarchistes incapables de juguler la crise

a) des forces de l'ordre impuissantes

b) des gardes suisses qui tirent sur la Garde Nationale

> la défense des ordonnances de Charles X, qui emmène la charte vers la restauration de la monarchie
absolue

III- Des Notables de la Garde Nationale


a) une fidélité à la charte de 1814
b) une neutralité dans un premier temps
c) un basculement du côté des Sans-Culottes

> Il y a ici une peur de la République qui explique leur attentisme


> L'intransigeance politique de Charles X et le refus absolu d'assumer l'héritage de 1789

Conclusion :
– 1830/1848, une monarchie parlementaire avec la Charte de 1814 modifiée
– Barrot, Thiers, Guizot une très belle carrière politique

Sous ses vieux jours, Barrot deviendra républicain.

TD 4 histoire
L'illusion lyrique de 1848 vue par Flaubert

1790 : distribution de terres en France (multitude de petits propriétaires : peu d'exode rural) Les paysans sont
attachés à leurs terres. Les paysans se spécialisent (plus de variétés) .
1815 : chute de l'Empire
1830 : 3 familles (rouge= ouvrier /bleu= républicain / blanc = monarchie )
1833 : loi sur l'éducation de Guizot (alphabétisation des français) :

– La liberté de l'enseignement primaire : tout individu âgé de dix-huit ans peut exercer librement la
profession d'instituteur primaire, à condition d'obtenir un brevet de capacité, délivré à l'issue d'un examen, et
de présenter un certificat de moralité 

– L'organisation d'un enseignement primaire public, intégré au sein de l'Université :


chaque département doit entretenir une école normale d'instituteurs pour la formation des maîtres et chaque
commune de plus de cinq cents habitants est tenue d'entretenir une école primaire  et un instituteur. La
commune peut satisfaire à ses obligations en subventionnant une école primaire confessionnelle établie sur
son territoire.

> complétée par les lois Ferry

1848 : moment de révolution politique


1848/1851 : prise de pouvoir par Louis Napoléon Bonaparte

Commune de Paris + 1870 (est ce que ça va déboucher sur quelque chose?)


Contexte pour introduction et conclusion
Légitimiste: blanc
Pendant 3000 ans, les paysans occidentaux produisent de la nourriture pour manger et vendre le surplus au
marché. Au XIX ème siècle
Dans notre lecture, sur quoi s'arrête t-on ? Il faut faire 2 lectures. Évolution lente, qu'est ce qui fait bouger la
société française au XIX ème siècle.

Les paysans commencent à voter pour la République avec la loi Ferry.

1889 : loi du service militaire : sur la mobilité, les paysans bougent beaucoup mais dans un petit rayon. 2 ans
de services militaires, ils vont aller dans la grande ville. Pour la première certains peuples se retrouvent avec
des gens qui parlent français. Ils vont vivre comme des urbains.

Les bourgeois se situent sur les boulevards périphériques. Une ville en 1815 : ville médiévale . Il y a des
remparts et des ruelles, pas d'égouts. Ce sont des vieilles villes à l'inverse des villes en 1850. Elles sont
formées par de grands boulevards.

Démographie française : tous les pays européens vont avoir une démographie qui va exploser. Le taux de
mortalité baisse grâce à l'amélioration du niveau de vie. Les français ne font plus d'enfants à l'inverse des
autres pays européens.
Et pour cause, en 1804, le code civil de Napoléon change les lois de succession. On partage le nombre de
terres. Les français veulent donc conserver le patrimoine. C'est pour cela que l'on va avoir recours aux
immigrés. C'est donc un pays à part.

Texte 32 :
Il y a 2 idées :
– la chute de la monarchie à été prompte. Cela commence le 22 et se termine le 24.

Les journées de février :

le 22 : le dernier banquet (XII e arrondissement de Paris) Les banquets débutent en été 1847 et se terminent
le 22 février 1848.

> « la campagne des banquets » , de quoi parle t-on ? Du suffrage universel masculin, Guizot lui n'en veut
pas et interdit le banquet . Ces républicains veulent qu'on passe à un suffrage universel masculin.

Le 23 février, les troubles persistent, les gardes nationaux tentent mollement de contenir la situation. Les
ouvriers et les étudiants se rassemblent. La Garde tire sur les civils pour calmer l'émeute (15 morts)
Le 24 février, Abdication de Louis Philippe, formation d'un gouvernement provisoire à l’Hôtel de Ville de
Paris.

« se promettant bien, dès qu'il serait le plus fort d'arracher les deux aux autres »
Le drapeau est constitué des 3 familles (bleu = républicains libéraux /blanc/ rouge = république s'occupant
de l'économie ) . On espère que sa couleur sera la plus forte. Cette illusion a duré de février à mars. Cela
dégénère par la suite.

La bourgeoisie accepte la mainmise provisoire des ouvriers par crainte et par calcul politique. On a un
gouvernement provisoire, la bourgeoisie n'a pas le pouvoir des fusils. On a un Paris unanime unifié par le
costume.

On laisse le pouvoir au quartier populaire. Il y a une charité bourgeoise et une solidarité envers les blessés de
la fusillade. Il y a une liberté totale d'expression (qui pourtant avait été réduite en 1835 par Guizot)

Marc Caussidière: républicain rouge faisant régner l'ordre dans Paris. Ceux qui font régner l'ordre dans Paris
sont tous des républicains rouges. On a confié la préfecture de police à des révolutionnaires.

« c'était un arbre de la liberté qu'on plantait. »

> Cérémonie civile : toutes les classes civiles et sociales sont réunies, tous les courants politiques , le curé
qui bénit la république pour la toute première fois. C'est Dieu et le peuple français. En 1848 , on a une
république qui n'est pas contre l’Église.

Au XIX ème siècle , multitude pour Flaubert, Toqueville, Thiers signifie la masse sociale, les gens du peuple
dont on se méfie.
Tous les travailleurs des industries attendent quelque chose du nouveau gouvernement. Ils envoyaient des
délégations à l'Hôtel de ville de Paris. Paris mène la France ; on va demander la fin radicale de la misère:
amélioration rapide. On a un gouvernement qui est prêt à prendre des mesures sociales. Le gouvernement est
donc aux rouges, ce qui va créer l'opposition des 2 autres. On veut une fin radicale de sa misère.

On a un gouvernement anarchique sous pression et donc qui fonctionne mal.

Il faut revenir dans l'introduction sur la présentation du document : éducation sentimentale . Roman réaliste.
Flaubert écrit 20 ans après 1848 : ouvrage de mémoire.
I) la chute brutale de la Monarchie
– une chute rapide de la monarchie
– une bourgeoisie stupéfaite
– les caricatures de Louis Philippe
II) Une société harmonieuse après la Révolutionnaires
– Un consensus temporaire autour du drapeau tricolore
– le négligé des costumes
– une absence de tensions sociales
– une totale liberté d'expression
– la charité bourgeoise pour les blessés
– la cérémonie de l'arbre de la liberté
III) Des tensions sociales très fortes
– un consensus temporaire
– la fierté de la conquête du suffrage universel
– le fonctionnement du gouvernement

L'état protège les industriels français. La bourgeoisie française réclame de l'état qu'elle les protège de
cette crise. Les bourgeois ne vont pas mourir et ne tirent pas sur les ouvriers : le régime ne les satisfait pas
économiquement.
On a une politique de non intervention en Europe. On se doit de soutenir les peuples qui veulent comme la
France créer un état nation . Il y a une pause des tensions entre la république et l'église, pause des tensions
entre les 3 couleurs politiques.

Pourquoi existent-elles ces pauses ?

Louis Blanc est à la tête d'un journal : La réforme. Forme de socialisme ne prônant pas la lutte des classes.
Mais on prône la collaboration entre patrons et ouvriers. Abaissement des tensions sociales.

Coopération entre les curés et le républicains :


– socialisme évangélique
– un christianisme libéral

Frédéric Ozanam, Saint Vincent de Paul. Il y a 8 millions d'électeurs en France mais pour qui voter ?
Un régime fonctionne uniquement car les gens ne peuvent plus rien proposer. Il ne s'agit donc pas d'une
république sociale. On va avoir un consensus mais aussi : « les républicains de la veille » et les
« républicains du lendemain ».

En France, on sort d'une révolution en créant une nouvelle constitution et donc en élisant une
nouvelle assemblée constituante. Ces élections législatives auront lieu en avril 1848. les rouges de Paris
veulent reporter les élections pour avoir le temps de préparer leur campagne. Pourtant elles seront
maintenues. Lamartine crée un passage « entre les rouges et les bleus ».
En avril , on a une assemblée bleu/blanc à Paris. Il y a donc une pression populaire. On va réussir à
maintenir la situation avec les ateliers nationaux qui vont permettre de réduire les tensions sociales.

Conclusion :

– une vision ironique d'un projet, pour Flaubert , voué à l'échec


> en province, 1848 est un moment de tension (incendie de l'usine Croutelle à Reims)
> 21 juin 1848 : fermeture des ateliers nationaux, les journées de Juin

Le bourgeois de Flaubert voit cette révolution de 1848 comme une réalité parisienne.

Lamartine prend parti contre le drapeau rouge

Texte 33 :

– Drapeau rouge : - drapeau ouvrier, drapeau dans les phases de répression dans la Révolution.
– « la liberté ou la mort » est le slogan accompagnant le drapeau ouvrier
– Drapeau noir : drapeau de la neutralité (drapeau des anarchistes)
– crainte d'une nouvelle révolution contre le gouvernement provisoire (compromis Bleu/Rouge)

« le drapeau et le nom de la France » : Les révolutionnaires veulent changer le nom de France. La France
doit devenir une fédération de Commune (1793/1871)

• République de Parti : lié aux partis socialistes/ un parti parisien


• Pavillon de terreur : 1793 : Robespierre, rappel d'une période difficile, ce qui fait allusion au Pavillon
des pirates, un drapeau de terroristes...
• un gouvernement résolu à l'affrontement : un gouvernement prêt à tirer sur la troupe : menace
explicite.
• Le drapeau du Champ de Mars (un drapeau parisien de 1791 et 1793, lié aux sans-culottes parisiens
et à la fusillade de 91). Un drapeau connu dans le monde entier qui porte des valeurs de patrie, de liberté et
non pas de sang.

Introduction :

Il s'agit d'un livre d'histoire écrit en 1850 et il décrit la journée du 25 février 1848. Lamartine est un
écrivain français. Il est académicien depuis 1829. Politiquement parlant, il est député depuis 1833, il fait
parti d'une démocratie ayant droit au suffrage censitaire. Une évolution du légitimisme à la république. Il est
un républicain du lendemain. Il est donc définit comme étant l'homme idéal ; un homme de synthèse.
Lamartine fait partit de la génération des romantiques. La liberté de création au nom du « moi/je ». En 1850,
une assemblée unique tenue par le parti de l'ordre. Alliance entre bleu et blanc. La loi de 1850 restreint le
suffrage universel. Il s'agit donc d'une période extrêmement conservatrice.

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