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1- le territoire et sa population
En 1815, le territoire français est de 528000 m².Il est de 552000 m² aujourd'hui. A France vient de
perdre ses territoires gagnés sous Napoléon. En 1814 est signé le premier traité de Paris qui met en avant les
frontières de 1792. En 1815, est signé le second traité de Paris. Les alliés décident de prendre à la France des
forteresses qui la protègent.. Ce sont des petits territoires :
– ville de sarelouis
– place forte de Philippeville
– place forte de Marienbourg
– ville de Landau
A l'époque, la Savoie n'appartient pas à la France et Nice non plus. Ce territoire est occupé par 29 millions
de personnes (augmentation de 9 pour cent depuis la révolution française contre 23 pour cent en Angleterre)
C'est une faible augmentation car la France connaît une baisse de natalité, une période de guerre meurtrière
(2 millions de victimes).
La population reste jeune, les moins de 20 ans sont 40 pour cent contre 24,5 pour cent en 2012 tandis
que les plus de 610 ans sont 9,4 pour cent contre 17 pour cent en 2012. Les conséquences sont que
l'importance démographique de l'Europe diminue. La France vient d'être rattrapée par la Russie et le
royaume d’Autriche.
En 1815, plus de 80 pour cent des français habitent à la campagne, ce pourquoi il faut faire le point
sur la révolution :
– les droits féodaux sont supprimés
– transfert important de propriétés dans les campagnes
– droit aux paysans de clôturer leur terres
Le transfert concerne aussi une partie des nobles : les émigrés. Leurs biens également ont été confisqués.
Les nobles sont cependant moins touchés car certains sont revenus en ville.
Qui a profité de ce transfert ?
La bourgeoisie, les magistrats, les avocats et les marchands. Les terres possédées par la bourgeoisie dans le
nord avant la révolution sont de 16 pour cent contre 28 pour cent après.
A partir de 1793 , les paysans vendent les propriétés par lot de petites tailles. Dans l'est et dans le nord (de 30
pour cent avant et de 42 pour cent après)
La conséquence est que la propriété paysanne c'est la moitié du terroir ? Elles se situent moins près des
villes.
BILAN : le nombre de propriétaires français passe de 4 millions avant la révolution à 6,5 millions après. La
France reste longtemps un pays rural. Il y a une possibilité de mettre en place une démocratie rurale (celle de
la 3ème république). La révolution et l'empire ont renforcés le droit de propriété.
Le Droit de vainpatûre oblige les propriétaires à autoriser les troupeaux à paître sur leurs terres jachères.
Le code civil autorise les propriétaires à clôturer leurs terres.
L'autorité du père de famille est renforcé et la révolution introduit la succession entre les enfants.Nous avons
donc une paysannerie qui sort renforcée de la révolution.
La population urbaine varie de 10 à 18 pour cent. La révolution a produit l'arrêt de la progression des villes.
Les villes parlementaires rétrogradent (Grenoble, Rennes, Montpellier, Aix-en-Provence).
Les grands ports de l'ouest de la France sont Nantes, Bordeaux, La Rochelle. Ils sont victimes des guerres
napoléoniennes (l'Angleterre domine la mer). Nantes récupère son trafic d'avant révolution uniquement en
1839.
En 1789, il y a 2 millions d'ouvriers en France
• loi d'Alarde supprime les corporations. Possibilité pour chacun de créer sa propre entreprise. Elle
supprime également les douanes intérieures (ce qui unifie le marché national). En 1807, on assiste à la
naissance du code du commerce. La société anonyme est crée en sa faveur.
• Loi le Chapelier interdit la grève et les coalitions. Les peines ne seront pas les mêmes car elles
varient selon l'origine sociale de la personne. (patron/ouvrier) En cas de litige entre ces 2 catégories de
personnes et qu'il n'y a pas de preuves , le « maître est cru sur son affirmation ». Cette loi est abolie en 1868.
Les ouvriers ont l'objet d'une étroite surveillance.
« Take off »(ROSTOW) période durant laquelle la croissance est très importante en Angleterre. La
chine depuis 20 ou 30 ans connaît quelque chose qui y ressemble (développement de l'industrie)
On a souvent dit que la France était en retard de ce point de vue la. Il y a d'autres moyens d'industrialiser un
pays. Importance de la petite propriété paysanne . Maintient très tardif de la « proto-industrialisation ».
(détermine l'originalité de la France)
En ce qui concerne les transports, la France a eu un retard, malgré une révolution des transports. (chemins de
fer)
Les voies navigables : les rivières navigables + canaux. Rapidement la France en dispose avant la
révolution française. S'intensifie sous la Restauration ( à partir de 1822) l'effort se poursuit sous la
monarchie de juillet : c'est à cette époque la que sont construits la plupart des canaux. (ex : canal de la marne
au Rhin permet de relier les régions de la France, commencé en 1838 et achevé en 1853. Un travail
important est réalisé dans ce domaine. Ces canaux sont exécutés très lentement. La conséquence : au fur et à
mesure qu'on les agrandit, on se retrouve avec certains canaux trop étroits ce qui pose problème.
Il n'y a pas eu de plan d'ensemble qui aurait abouti à la construction d'un réseaux sur le territoire
donc certaines régions sont peu équipées (massif central) Le nord cependant est très équipé, ce qui se voit
jusqu'à aujourd'hui. Quand les chemins de fer se développent , cela aboutit à une moindre utilisation des
péniches.
Routes très développées au 18ème siècle. On va à partir de 1836/37 relancer la construction des
routes, effort important qui se fixe 2 objectifs : paver les routes car en 1839 : nombreuses routes sont en terre
battue. Industrialiser le sud de la France. Facilité par un certains nombre de progrès technique. Problème de
l'entretien réglé dés 1916 grâce aux cantonniers qui permet l'entretien régulier des routes. A la fin de la
monarchie, la France jouit d'un important réseau. On met moins de
temps pour traverser le pays, ce réseau est d'une densité forte. Sous la monarchie de juillet, on a construit
des routes départementales qui desservent tous les villages...
Chemins de fer:on constate que la France a pris du retard par apport à ses voisins : causes géographiques ;
les distances entre les zones industrielles sont importantes. Relier entre elles les régions industrielles. Au
départ, il y a une certaine méfiance à l'égard du chemin de fer. Incapacité de la sidérurgie française à fournir
en rail les compagnies de chemins de fer . On pratique un protectionnisme très vif. Première ligne : 1823 :
ligne Saint-Étienne > Andrezieux , ligne Alès-Beaucaire (représente dans chaque cas quelques dizaines de
kilomètres. Quel rôle pouvait jouer l'état. Dès l'ancien régime, l'état intervient dans la construction des
chemins de fer. On finit par trouver une solution : loi de 1842 qui prévoit que l'état prenne en charge les
travaux civils (terrassement...) le reste est à la charge des compagnies privées. (acheter le matériel :
locomotive wagons...) bail conclut avec l'état. La loi permet le développement du chemin de fer. 184 = 319
km / Angleterre 2521km / Belgique= 378km. Crise économique : arrêt des chemins de fer. Liaison assurée
entre le nord et le sud. Sous le second empire, le réseau français va réellement se construire. Soutien de l'état
pour les compagnies privées. Bénéfices faibles pour la compagnie
Il y à 29 millions d'habitants sur le territoire en 1815 (plus que en 1800, seulement 27 millions) ce qui
montre une augmentation de la population. Malgré cela une baisse de la natalité est constatée (à cause d'un
certain contrôle des naissances) La dernière période de guerre a été très meurtrière (Guerre + révolution = 2
milliards de morts, c'est-à-dire autant que pour les deux guerres mondiales.)
Cela cause un déséquilibre entre les deux sexes (Plus de femmes que d'hommes)
40 % de la population est constituée des moins de 21 ans (qui est aujourd'hui seulement de 21%) et les plus
de 60 ans constitue seulement 9 ,4% de la population (pour 17% aujourd'hui).
=> La population vieillit et diminue et entraîne une baisse démographique.
Annulation du droit de jachère (permettre aux bêtes des autres de venir sur ces terres pendant le moment de
la jachère) instauré avant la révolution. Commence aussi la protection des productions familiales avec
l'exclusion de l'héritage des enfants naturels, le partage de l'exploitation entre les enfants à l'héritage.
Renforcement des liens du mariage de l'autorité du père sur le reste de la famille. Exode rurale en
Angleterre, croissance des villes en France (interrompu pendant la révolution), certaines grandes villes sont
affaiblis.
=> Baisse de l'influence des grandes villes.
Les ports de l'ouest de la France en plein essors sont victimes de la guerre Napoléonienne (Bordeaux,
Nantes).
=>Arrêt ou diminution du commerce international.
En 1789, deux millions d'ouvrier sont comptabilisés en France, on peut aussi constater un recul de l'activité
industriel avec la révolution, et une modification des statuts juridique. La loi d'Hallarde supprime le
monopole et les corporations.
=> Instauration de la liberté du travail et de créer son entreprise.
2. Le système bancaire.
Il existe la aussi un retard de la France dans le système bancaire par rapport à l'Angleterre (ou le dépôt est 50
fois moindre en France). La diffusion des billets est seulement de 8% et les chèques sont réglementés
seulement en 1865.
3. Le rôle de l'Etat.
2 ressources sont essentielles, ce sont le bois et l'hydraulique. La révolution industrielle débute avec le
charbon et la sidérurgie.
- Passage à de nouveaux moyens de productions (passage de l'outil et l'énergie humaine à la machine et aux
énergies extérieures).
- Nouveaux cadres de production : concentration de la production en un même lieu des machines et des
hommes (usines).
En Angleterre à partir de 1809 l'industrie commence à ressembler aux usines, en France progression sur une
longue durée. Apparition des première « Jenny » les machines à filer le coton.
1782 : Le Creuzot (zone industrielle).
1785 : Fabrication de la fonte.
1786 : Début de l'extraction du charbon.
1789 : Utilisation de machines pour pomper l'eau dans les mines.
Difficulté de l'approvisionnement du coton avec la guerre contre l'Angleterre, passage à la filature
mécanique. L'industrialisation provoque l'augmentation de la population active. Suis une croissance du
textile avec le coton et le tissu de laine.
Dès 1850, la croissance continue avec le chemin de fer. Le procédé de BEESENER révolutionne la
sidérurgie en 1850 et la production française s'exporte dès 1860. Les premières usines chimiques
apparaissent dans le nord.
Proto-industrie : Les marchands-fabricants fournissent à l'artisan les matières premières de fabrication, une
fois le produit fini, l'artisan le revend au marchand-fabricant qui le commercialise.
1846 : La France est en surpopulation rurale.
Peu après débute le tissage de la soie, par les soyeux. La métallurgie au bois et au charbon dure longtemps,
elle est d'environ 60% en 1845.
1860 : Guerre de Sécession.
3. La répartition territoriale.
La voix de chemin principale relie le Havre à Sète. Lille est la ville principale du textile, Paris est
essentiellement constitué de PME et le nord-est du pays est la diffusion de l'industrie.
St Marc GIRADIN : Ecrivain dans le journal des débats qui considère les ouvriers comme des barbares.
Karl MARX : Considère la commune de Paris comme preuve de la révolution ouvrière.
Les deux parlent des ouvriers des villes comme menace à la bourgeoisie.
Constituer des artisans et des ouvriers de métier. Les ouvriers possèdent d’importantes qualifications.
Forte hiérarchie interne, transmission du savoir-faire. L’endogamie (le mariage dans le cadre de la
profession) entraîne l’hérédité professionnelle. Milieu ou les relations dans le travail ou les relations sont
beaucoup plus humaine que dans l’industrie. Le petit peuple urbain s’occupe des petits métiers
(revendeurs dans la rue, porteurs d’eau, vitriers…) Cette catégorie de métiers n’est pas loin de ce
qu’appelle le « lumper prolétariat » (catégorie de gens très pauvres, ou la délinquance est très forte,
classe laborieuse, classe dangereuse).
Les ouvriers d’usine comportent une très grande diversité d’origine (couches populaires urbaine :
Artisanat et petits métiers, le monde rural : l’exode rural, les étrangers, peu nombreux à l’époque :
Allemands, belges et anglais (plus qualifié que les autres –environ 380 000 étrangers en France-).
Diversité des branches d’activités vers 1840 (58% des ouvriers travaillent dans le textile, notamment
dans le coton, 10% des ouvriers travaillent dans la métallurgie, et environ 2% dans le charbon minier) et
aussi diversité des âges et des sexes, de plus en plus de femmes travaillent, notamment dans le textile.
Les enfants occupent notamment les postes dans l’industrie et le textile.
1868 : La plupart des enfants qui travaillent ont moins de 8 ans, les catégories les moins bien payées sont
les enfants et les personnes âgées et les femmes.
La condition ouvrière n’est pas la même selon les catégories et selon les périodes. Les conditions de vie
sont connues grâce à une enquête réalisée en 1840 : les enquêtes de Villermé. Les conditions d’abord
sombres connaissent une lente amélioration dès 1830. L’indicateur principale des conditions de vie ouvrière
est le taux de mortalité (qui varie en fonction du type de logement –différence d’hygiène, d’épidémie, de
soins données, de mortalité entre les quartiers aisés et les quartiers populaire-). On s’aperçoit vite que la
situation n’est guère meilleure dans le monde rural.
1840/1850 : Nombreuses crises économique, ce qui provoque l’apparition de mendiants dans
les villes et les campagnes, les institutions et qui aident les plus miséreux sont rare : les
hôpitaux (fonction d’accueil et d’assistance), les municipalités (ils créent des ateliers de
charité ou ouvre des chantiers pour faire travailler les chômeurs), la charité privée (par des
organisations religieuse dès 1833) et la philanthropie.
Le logement ouvrier prend une forme visible, les ouvriers qui affluent dans les grandes villes
vont développer la construction de logements ouvriers par les patrons. Les ouvriers sont
parfois obligés de vivre loin de leurs lieux de travail, ce qui est pour eux pénalisants.
Les horaires de travail change la vie des ouvriers, il est en effet totalement séparé des autres
activités, il n’y à pas de pauses. L’éclairage au gaz permet d’augmenter le temps de travail,
en 1848 les journées de travail sont d’environ 14 heures.
1841 : Sous l’effet des enquêtes ouvrière, il y à une réglementation du travail des enfants. La
loi interdit le travail aux enfants de moins de 8 ans, et pour les enfants de 8 à 12 ans les
journées de travail doivent être de maximum 8 heures, puis pour les enfants de 12 à 16 ans,
elles doivent être de 12 heures maximum.
Les usines sont insalubres, les usines de textiles ne sont pas aérées et les usines sidérurgiques
sont victime de très grande chaleur. Les mesures de sécurité son insuffisante notamment dans
les mines de charbon, ou il y à beaucoup d’effondrements.
Pour le salaire des ouvriers, le loyer est déduit et la nourriture aussi. Le travail est à la tâche
donc difficilement évaluable pour calculer le salaire réel, de même pour les ouvriers ruraux.
Il y 3 catégories d’ouvriers :
- Les ouvriers relativement aisés. (Entre 5 et 3 francs par jours –imprimeurs, horloger-).
- Les ouvriers à revenu moyens. (Entre 2 et 3 francs par jours – métallurgie, mineurs-).
- Les ouvriers à faible revenu. (Ouvriers non qualifiés -1 franc par jour).
Il faut donc raisonné à terme de revenu familiale (revenu maximum quand les parents et les enfants
travaillent).
Les salaires sont tributaire des crises économiques, parfois les ouvriers sont en chômage partiel ou
total.
Depuis 1850, les salaires baissent (d’environ 10% du salaire réel) notamment dans le secteur de l’industrie.
Sous le second empire progression des salaires nominaux. Mais malgré tout il y a eu une amélioration
globale pour les salariés. Le budget ouvrier n’est pas la même selon les catégories d’ouvriers. Mineurs de
CARMAUX :
- Alimentation : 69.2 %
- Vêtement : 14.21 %
- Logement : 7.2 %
- Chauffage : 4.7 %
95.3 %
Mont de Piété (« chez ma tante ») : Dépôt d’objets en en échange d’une somme d’argent.
Développement de la caisse d’épargne et du livret A (120000 titulaires). Précarité face au chômage, aucune
indemnité de chômage, précarité contre la maladie et la vieillesse, pas de système. Les ouvriers possèdent un
livret ouvrier qu’ils doivent présentés quand ils voyagent et quand ils changent d’employeurs. Les bureaux
de placements sont contrôlés.
Le mouvement ouvrier comprendre toutes les organisations sui visent à l’amélioration et à l’émancipation de
la classe ouvrière avec des organisations de types syndicale, parties politiques. Le mouvement ouvrier à
beaucoup de mal à se mettre en place au niveau de la loi (loi le chapelier). La grève ne devient autorisée
qu’en 1864. Tout mouvement de plus de 20 personnes doit être autorisé par la préfecture pour éviter la
création de syndicat. En 1848, la révolution provoque la mise en place de la seconde république donne au
ouvriers le droit d’association. Société de secours mutuel : Les ouvriers y adhèrent et cotisent ce qui leur
permet de toucher une indemnité si jamais ils sont malades. L’Etat en tolère la création pour des raisons
sociales mais elles sont extrêmement surveillées. Elles n’ont pas le droit de distribuer en cas de chômage.
Napoléon fait aussi un pas vers les ouvriers en 1868 en tolérant l’existence de chambres syndicale. Le
mouvement ouvrier sort d’un obstacle légal. L’autre obstacle est le faible niveau culturel et scolaire de
certaines catégories d’ouvriers. Plus de 50% des ouvriers de métiers (les plus qualifier) savent lire, contre
10% des mineurs. C’est dans l’artisanat et les ouvrier de métiers que va commencer la révolution ouvrière et
non dans le prolétariat des usines. Il y à malgré tout un particularisme au niveau des ouvriers de métier qui
n’aident pas les ouvrier des usines.
La contestation ouvrière prend diverse formes : Elle est d’abord individuelle et informel (violence
individuel, délinquance de droit commun pour transgresser les valeurs dominante d’une société.) La
délinquance est la plus forte sous les phases d’urbanisation rapide (les jeunes gens des campagnes arrivent
dans les villes).
Le luddisme : Phénomène de destructions des machines car elles les remplacent au travail. Première
formes d’organisations :
- le compagnonnage : branche du mouvement ouvrier français qui regroupe les compagnons qui luttent
contre les maîtres.
Les sociétés de secours mutuelle étaient appelées confraternités. Il n’y a pas de mouvement unifié
qui rassemblent tous les ouvriers, pas d’unités.
La révolution de 1830 : renversement de Charles X. Les journaux ouvriers (l’Artisan) sont
l’amorce d’une conscience de classe. Idée d’association dans les années 1830-1834 : Moyen pour les
ouvriers de prendre à leur compte la tradition révolutionnaire qui reconnaît le droit d’association.
1831-1833 : Commence à transformer les organisations corporatives en associations (vocabulaire
laïque). 1811 : A Paris, philanthropique des ouvriers travailleurs (coopérative de producteurs) qui
regroupe toutes les corporations de métiers réunis. 1833 à Paris : 54 grèves. Les ouvriers sont
rapidement déçus par le système, Républicalisation des ouvriers. 1831 : Révoltes des Canuts,
organisée dans la société du devoir naturel. Tarif minimum pour un salaire minimum et
revendication d’une augmentation du salaire. En 1830 l’Etat n’intervient pas dans le social. Le
pouvoir envoie contre les ouvriers les gardes nationaux (citoyens qui portent l’uniforme pour établir
l’ordre) mais la plupart se rallient aux émeutiers à Bordeaux. Le tarif est abolit, le préfet est
révoqués, la garde national est dissoute et la ville est occupé militairement par 10000 ouvriers. Le
compagnonnage décline après 1848 car il se révèle incapable de s’ouvrir aux nouveaux métiers de
l’industrie mais subsiste quelque peu.
1848 : Le mouvement ouvrier émerge vraiment sur la scène politique. Le lien qui c’était lié entre les
ouvriers et les républicains devient problématique, l’église approuve la répression des ouvriers ce qui
brise leur «alliance ». Caisse de résistance : les sociétés de secours mutuelles peuvent se
transformer, elles aident les ouvriers pendant les grèves. PROUDHON, un socialiste qui se présente
comme anarchiste dit : « Qu’est-ce que la propriété ? La propriété c’est le vol »
Il prétend que la propriété des usines est un vol, car malgré le processus collectif des ouvriers le
propriétaire s’approprie la production des ouvriers.
Le manifeste des 60 : (publié aux élections de 1864) Il est signé par60 militants ouvriers, mais les
ouvriers n’ont pas de représentation spécifique.
Napoléon III perd une partie de la bourgeoisie en 1860 avec son traité de libre-échange avec
l’Angleterre au détriment des patrons français. Il cherche d’autres appuis, notamment celui des
ouvriers. A la fin du second empire, évolution de la législation et donc plus grande tolérance.
1864 : Création du droit de grève.
1868 : Les chambres syndicales sont tolérées.
L’association internationale des travailleurs ou « l’internationale », des sections françaises se
développent conjointement au chambres syndicale. A la fin du second empire, le nombre de grévistes
augmente :
- 1864 : 19 000 grévistes.
- 1869 : 40 000 grévistes.
- 1880 : 80 000 grévistes.
La première grande grève est la grève des mineurs de Carmaux. Puis viennent ensuite les grèves dans
le domaine de la métallurgie du Creusot (Schneider), puis les mineurs de la Ricamarie (14 morts).
Croissance des mouvements de grève dans l’année suivante, notamment à Paris, ce qui est une
révolution politique.
2. Les artisans.
Ceux qui répondent aux besoins du village (tisserands, forgerons et maréchaux ferrant…). Ceux qui
travaillent à domicile (la fabrique). Vers 1840 : 400 000 ou 500 000 familles rurales travaillent pour le
compte de la ville voisine.
3. Les paysans.
Milieu très hiérarchisé, système diverse selon les régions.
- Les propriétaires cultivateurs (aujourd’hui les propriétaires exploitants) pratiquent le faire valoir
direct, il possède les terres et les exploitent. Il est considéré comme au sommet de la hiérarchie
agricole, car la propriété de ces terres lui assure l’autonomie (grand objectif des paysans). Cela
pousse le paysan à investir dans les terres, dès qu’il a de l’argent. L’autonomie varie selon la culture
et le terroir. Ceci est une quête sans fin avec le partage de l’héritage en part égale à chaque enfant. En
1862, 85% des exploitations ont moins de 10 hectares (condition pour être autonome). Augmentation
des exploitations qui dépassent les 10 hectares avec la prospérité des paysan et l‘épargne.
- Les fermiers, il loue les terres des propriétaires, et verse le loyer en argent. Ils font travailler des
ouvriers agricoles en grand nombre. Sorte de « fermocratie », ils ont une grande influence dans le
village puisqu’ils le font travailler. Les grandes fermes du bassin parisien appartiennent à de gros
bourgeois qui vivent en ville, ces grandes fermes sont souvent dirigées par un fermier et ses ouvriers
agricoles, ils cherchent le rendement.
- Il y a aussi les propriétés des nobles, qui ne cherchent pas à faire forcément de l’argent, il dirige
parfois la ferme avec une structure familiale. On essaie de maintenir les exploitations agricoles
familiales. Les grosses fermes vont être divisées en plusieurs petites fermes qui permettent
l’autonomie de plusieurs familles (système de petites fermes). Environ 400 00 fermiers en France.
- Les métayers, sont environ 200 000 sur le territoire français. Les métayers louent la terre, et payent
en nature avec la récolte, (la moitié de la production de la ferme). Leur situation est très instable, ils
peuvent subirent des renvois d’une année sur l’autre. Dans certaines région, ce système est contesté.
- Les ouvriers agricoles, ils sont divisés en deux catégories mais représente 44% des actifs de
l’agriculture.
Les domestiques attachés à l’exploitation sont recrutés à l’année et logés et nourris à la ferme. Ils
sont environ 2 millions en 1851.
Les journaliers louent leurs travaille à la journée, leurs travaille est très irréguliers. Ils interviennent
durant la moisson et les vendanges. Leur salaire varie selon la densité rurale. Là où la proto-industrie
décline le salaire est faible. Ils sont environ 900 000 en 1851.
Les salaires augmentent peu à peu tout comme les ouvriers.
Le problème des droits collectifs est important dans cette catégorie d’ouvriers (droit de vaine pâture).
Certains changements juridiques font disparaître ces lois collectives dans certaines régions. En 1827
le code forestier supprime tous les droits d’usages et instaure des gardes forestiers. Cela entraine
dans les campagnes beaucoup d’accidents par exemple en 1832 « la guerre des Demoiselles », ce
conflit n’est toujours pas réglé à la révolution de 1848.
Les paysans vivent différemment, la situation s’améliore sous le second empire. Augmentation du prix des
produits agricoles, disparition des mendiants, ouvriers journaliers et petits artisans, ne reste plus que les plus
aisés. Amélioration des conditions de vie (variable selon les régions, plus à l’est et au nord). Cela se traduit
par l’augmentation de la consommation des produits manufacturés, notamment dans le domaine du textile
(peu de vêtements mais beaucoup de linge). Les paysans commencent à acheter des cotonnades.
L’amélioration du niveau de vie se traduit aussi dans l’apparition d’artisans permanents ruraux comme les
maçons. Les progrès de l’habitat sont pourtant limités, constructions de seulement quelques nouvelles
maisons ou bâtiments. La construction ne reste pas la priorité des paysans.
Le premier objectif est l’autonomie donc ils achètent des terres. Ce qui pose problème sont les maisons mal
protégés (froid, humidité) avec peu de fenêtres (impôts sur les fenêtres), mauvais accès à l’eau (puits). Il y a
quelques progrès grâce à l’apparition de meilleurs matériaux (remplacement des toits de chaume par de
l’ardoise ou par des tuiles). Les maisons cours (1 bâtiment pour chaque fonctions placé autour d’une cours)
sont remplacées par les maisons blocs (ou tout est regroupé) plus prisées en région parisienne. Au niveau
de l’alimentation il n’y a plus de disettes (périodes où il manque du blé). Tout repose sur la production
familiale peu variée, forte consommation de pain. Apparition du pain blanc, la viande reste rare et réservé
aux fêtes. La seule viande provient des animaux de la basse cours (cochons et poulets). L’absence de variété
de la nourriture est compensée par l’abondance des repas de fêtes (viande et vin).
Le principal changement est l’ouverture sur l’extérieur, ouverture sur le marché. Apparition des lavoirs et de
la sociabilité féminine. La sociabilité masculine reste dans le cadre des confréries (religieuse, de métiers),
des chambrées, et dans l’organisation des fêtes de villages souvent en fonction du calendrier agraire (fin des
vendanges…) et de la fête patronales.
Ce sont les jeunes qui organisent les fêtes. L’ouverture des campagnes est facilitée par le développement des
transports et des bureaux de poste (création du timbre-poste en 1849), arrivée dans les villages de la presse
populaire en 1863 (« Le petit journal » sur les faits divers).
Progrès de la scolarisation des 1833 avec la loi Guizot qui oblige chaque village à se doter d’une école.
Conclusion :
En 1870 la France reste une nation rurale c’est seulement en 1931 qu’il y a plus de population urbaine.
I. La noblesse.
La noblesse regroupe en 1820 45 000 familles. Elle n’a plus de titre puisqu’ils ont disparus avec les
privilèges.
Il y a plusieurs sortes de noblesse :
- La noblesse d’empire (crée par Napoléon premier).
- La noblesse d’après 1815 (apparition de nouveau nobles sous le second empire).
Certains bourgeois usurpent ou acquièrent des titres de noblesse.
Avec le temps, rapprochement entre les différentes catégories de noblesse, la question de l’ancienneté ne se
pose plus. Après 1814, les nobles restent quand même une classe riche, même après la révolution. Vers
1840, sous la monarchie de juillet, les nobles représentait plus de 46% des électeurs payant plus de 5000
francs d’impôt.
Les grands nobles habitent Paris, mais leur richesse vient de la terre. Les nobles commencent à acheter des
actions en bourse. Les nobles ont leurs places dans les compagnies ferroviaires, pour leur titre, mais aussi en
tant qu’investisseurs.
A partir de 1830, diminution de leur influence sur l’état, ils deviennent des « émigrés de l’intérieur », qui
boycott le gouvernement mais ont de l’influence sur les paysans quand ils s’installent plus tard à la
campagne.
En 1846, il y a 35% de nobles à l’assemblée.
- La hiérarchie bourgeoise au sommet avec l’aristocratie financière, dès 1840 (les grands
banquiers…).
- La haute bourgeoisie (avec les industriels, les négociants, les hauts fonctionnaires et la profession
libérale).
Elles sont la classe supérieure de la bourgeoisie, qui ont contact avec les nobles.
- La « bonne bourgeoisie avec les notables locaux, elle est aussi, voir plus riche que la haute
bourgeoisie mais n’a pas d’influence (chefs d’entreprises, propriétaire rentier, profession libérale
aisée, fonctionnaires de premier rang)
- La moyenne bourgeoisie (constituée des patrons des PME, des commerciales, des employés de
l’état, cadre des entreprises privée), situation confortable mais pas grande richesse.
La bourgeoisie populaire, (avec les petits boutiquier, artisans les plus modestes, les employés de
commerce), avec des biens de faible valeur, ils vivent plus ou moins comme les ouvriers.
Importance accordé aux métiers, à la carrière. Tous les bourgeois travaillent, dans le cadre de l’état ou de
l’entreprise. C’est par le biais du travail que l’on progresse, l’intégration dans la bourgeoisie vient du
travail.
Importance accordé à la famille, importance du cadre juridique (mariage et enfants de ce mariage)
Uniquement pour les bourgeois (aristocratie qui laisse place à l’extra conjugalité et les ouvriers ne sont
pas une vraie famille). Organisation de Rallye pour éviter les erreurs sociales dans les mariages.
Nombre d’enfants limités. Enseignement des filles dans les collèges religieux.
Lieux clos par des murailles. Définition de 1718 : La ville s’agrandit grâce à l’arrivée des
manufactures. En 1877 : Vision plus différente, la ville s’agrandit grâce au commerce. Les
murailles sont déclassées et détruite par la suite dans certaines villes (XIX ême siècle). Cela
entraîne une nouvelle définition de la ville, notamment avec la révolution française et l’abolition
des privilèges, plus de bourg, de villes, de villages, mais des communes. Une distinction est
rétablit en 1808 avec les droits d’octroi (qui font payer à l’entrée des communes de 2000
habitants ou plus une taxe pour le commerce). Pas vraiment de définitions de la ville au niveau
des habitants, mais plutôt au niveau de ces fonctions :
- La fonction religieuse (présence d’un évêché).
- La fonction politique administrative (présence de tribunal, préfecture).
- La fonction culturelle (théâtre).
- La fonction commerciale (le marché, la foire).
- La fonction industrielle.
- La fonction militaire.
Pour parler de ville il faut que ces fonctions soient permanentes. L’essor de la ville est constitué des
échanges et de l’administration. Au XIXème siècle, importance de l’industrie. Avant 1850,
augmentation spectaculaire de la population à Roubaix, grâce à l’industrie. A Toulouse, la population
est supérieure à Lille alors qu’il n’y a pas d’industrie (lié à sa fonction administrative). Pour le
développement d’une ville il faut que sa population soit aisés (client des commerce et animation
culturelle). La révolution ne change pas l’urbanisation (Paris, le nord, le Rhône…). Le
développement des transports au XIXème siècle n’influence pas vraiment le développement des
villes (sauf Alençon qui connait une stagnation sans le chemin de fer au profit du Mans qui se
développe 5 fois plus). A partir du second empire les villes industrielles augmente plus vite que les
villes administratives.
La croissance des villes française est plus lente que les autres pays.
En 1790, 20.5 % de la population française est urbaine, elle passe à 31% en 1870 (contre 54% au
royaume unis). La mortalité urbaine (notamment infantile) est plus élevée que la mortalité rurale.
La population augmente (elle double) comme la superficie de la ville. En 1860 : Paris annexe ces
banlieues les plus proche. Banlieues souvent habités par les plus pauvres. Beaucoup d’immigrés
provinciaux. Certaines villes gardent leurs dimensions, permettant de se déplacer à pied, sauf
paris qui passe de 159km² en 1800 à 340km² en 1851. Forte spéculation foncière. HAUSSMAN,
préfet de la Seine modifie la construction de Paris pour :
- Empêcher les épidémies dans les vieux quartiers (choléra…) à cause des conditions d’hygiène.
Reconstruction d’immeuble suivi d’un mouvement de spéculation immobilière important.
Circulation unifiée mais pas d’homogénéité sociale. Trois centres villes remaniés Haussmannien,
Montpellier, Marseille, Lyon.
I. La période fondatrice.
Quand l’empire s’effondre, 64 sénateurs sur 140, sous l’influence de TALLEYRAND.
Rédigent une constitution avant l’arrivée de Louis XVIII à Paris. Le roi n’est pas établit
par le droit divin mais par le sénat. Louis XVIII refuse la constitution et se proclame
« Louis par la grâce de dieux, roi de France et de Navarre ». Le nom de Louis XVIII n’est
pas choisi au hasard, il est censé s’inscrire dans une ligné ininterrompu, donc comme si il
y avait eu un Louis XVII. Il rétablit le drapeau blanc de la monarchie. Au nom de ces
droits traditionnelles, il octroie une charte (Constitution : vocabulaire de la révolution,
charte : vocabulaire de l’ancien régime). Forme plus ou moins identique mais le fond
n’est pas le même. L’acquisition de la révolution est la liberté de culte mais la religion de
l’état est le catholicisme. Egalité entre les hommes, propriété des biens nationaux qui
n’est pas remis en cause. La chartre institue deux chambres, la chambre des députés pour
5 ans, élus au suffrage censitaire et la chambre des pairs, pairs héréditaires (grandes
familles et nobles) et pairs nommés à vie par le roi, même principe que la chambre des
Lords en Angleterre. Les deux chambres votent les lois mais c’est le roi qui en a
l’initiative. La Chartre modifie la monarchie même si le pouvoir du roi reste fort. Les
français ont un sentiments d’un retour en arrière, drapeau blanc, titre de louis XVIII,
comportement des partisans du roi, retour des émigrés, 12000 demi solde (officier mis à
la retraite d’office, qui ne trouvent donc plus que la moitié de leur solde) terreurs blanche
après les 100 jours. Election de la chambre introuvable pendant la terreur blanche,
majorités d’ultras. Nouveau chef de gouvernement, le duc de Richelieu, qui entre vite en
conflit avec l’assemblé. Le roi dissous l’assemblé et obtient une majorité plus favorable.
1. Forces politiques.
- Les ultras, royalistes, veulent revenir à l’ancien régime. Chartre inadmissible, veulent une religion
d’état, extrême droite.
- Les constitutionnels qui sont de centre droite. Partisan du régime, acceptent la chartre, mais veuleent
en donner une lecture libérale. Constituer d’intellectuels.
- Les libéraux, la gauche, peu représentés au début, partisans d’une monarchie à l’anglaise.
- Les républicains et les bonapartistes. Se réfèrent tous les deux à la révolution française. Paysannerie.
1821 : Mort de Napoléon premier.
L’élection de 1816 donne majorité au constitutionnelles. Dirigé par Richelieu puis par Decazes, la loi Laîne
fixe le cens à 300 francs. Elargissement du corps électoraux. Il réussit à obtenir l’évacuation anticipée des
troupes occupantes.
Les élections de 1819 sont un succès libéral Assassinat du duc de Berry en 1820.
Reprennent le pouvoir, influence, renforcée par l’arrivée au pouvoir de Charles X. Se fait sacré en 1825,
modification de la loi électorale, loi de double vote, les ultras bénéficient d’un deuxième droit de vote.
Reprise en main de la presse, politique en faveur de l’église, vote du milliard des émigrés.
TD 2 Histoire
Galand le fileur (texte 11)
Il s'agit d'un article de la société rémoise, il répond à un autre article, celui de l'Indicateur de la
Champagne. C'est une sorte de confrontation par rapport à Galand et au prolétariat. En quoi Galland est-il
représentatif du mouvement ouvrier de l'époque ? En 1848 on assiste à une révolte ouvrière. Emeute sociale
à Reims. En 1848, il y a une double-révolution en France. Le 24 et 25 juin 1848 à Paris, on écrase la révolte
ouvrière (La Commune). Au printemps 1849, il y a la victoire des monarchistes (parti de l'ordre). Il y a 2
élections pour clôturer la Révolution et ceux qui l'emportent sont appelés Parti de L'Ordre Conservateur. Ils
se retrouvent dans la même assemblée que 200 rouges et il est terrorisé par l'idée de se retrouver face à eux .
Les ouvriers viennent de Paris mais en juin 1849, il y a des campagnes qui pour la première fois votent
rouge. Le patronnat veut écraser ce qui reste du mouvement ouvrier, des révolutionnaires rouges. Il y a
toujours une révolution dans la révolution. Lamartine est représentant des révolutionnaire politiques. On
retrouve ces éléments dans ce texte.
Plan de commentaire :
Conclusion :
Ce texte nous donne l'exemple d'une association ouvrière en 1848 attaquée par le Parti de L'Ordre.
En 1850, on a la loi éléctorale sur le suffrage universel masculin. On passe de 9 millions d'électeurs qui
passent à 6 millions. Cette diminution est due à la perte des gens les plus modestes. Les catégories sociales
modestes perdent leur droit de vote. Il y a une répression politique, Bressy va être arrêter en 1851 et déporté
en Algérie où il mourra. En 1850, fermeture de l'Association Rémoise et son fondateur sera arrêté en 1851
puis déporté. Pour avoir le droit de faire paraître un journal il faut une caution, d'ou de nombreux journaux
clandestins. Cela se termine par une répression sociale du mouvement ouvrier.
TD 3 Histoire
Document 28
La présentation du texte est primordiale, notamment la nature des documents. Tout discours est
prononcé d'un point de vue personnel. Des mémoires sont des documents historiques dont il faut se méfier
car il s'agit d'une réécriture de l'Histoire avec une forte part de subjectivité. Des gens qui vont prendre le
pouvoir politique grâce à cette révolution de 1830.
Quand on lit le texte, on constate que l'auteur est honnête. C'est un personnage qui profite de la
Révolution pour devenir ministre alors qu'il n'y participe pas ! Sans scrupules, il nous raconte comment lui
et ses camarades ont pris le pouvoir, la façon dont il a vécu la Révolution. En 1875 on est sous la III
république (5 ans après la création de la République). Le personnage reste cependant assez neutre. Le
premier ministre n'a pas tous les pouvoirs. En 1830, il y a un parlement qui grâce à la Révolution va avoir
plus de pouvoirs. Il y a un double contexte : contexte des mémoires et celui de la Révolution de 1830.
Charles X va tenter de modifier la monarchie constitutionnelle en essayant de la faire redevenir une
monarchie absolue. Le personnage aurait donc du être du côté révolutionnaire car il perdrait des pouvoirs si
Charles X parvient à ses fins et c'est ce qui déclenche la révolution de 1830. Contrairement à Louis XVIII.
Problématique :
Comment peut-on expliquer l'attitude contradictoire d'un parlementaire parisien qui prend parti pour une
monarchie absolue alors que cette même monarchie lui soutire ses pouvoirs ?
Premier paragraphe :
Paragraphe 2 :
– des ouvriers parisiens (plus proche de l’artisanat, un peuple d'artisans, « sans-culottes », mélange de
gauche très patriote)
– exposition des blessés et des cadavres
– le soutien nécessaire des faubourgs (Faubourg Saint-Antoine, Faubourg Saint-Jacques.)
Paragraphes 3 et 4 :
Paragraphe 5 :
– un garde national qui laisse faire qui protège seulement les intérêts économiques.
Paragraphe 6 :
« offrir un point d'appui et une force à ceux qui plus tard tentèrent une conciliation ». Ici est évoquée la
monarchie parlementaire. La garde nationale va gagner la bataille de Paris une fois que Charles X sera partit.
> la défense des ordonnances de Charles X, qui emmène la charte vers la restauration de la monarchie
absolue
Conclusion :
– 1830/1848, une monarchie parlementaire avec la Charte de 1814 modifiée
– Barrot, Thiers, Guizot une très belle carrière politique
TD 4 histoire
L'illusion lyrique de 1848 vue par Flaubert
1790 : distribution de terres en France (multitude de petits propriétaires : peu d'exode rural) Les paysans sont
attachés à leurs terres. Les paysans se spécialisent (plus de variétés) .
1815 : chute de l'Empire
1830 : 3 familles (rouge= ouvrier /bleu= républicain / blanc = monarchie )
1833 : loi sur l'éducation de Guizot (alphabétisation des français) :
– La liberté de l'enseignement primaire : tout individu âgé de dix-huit ans peut exercer librement la
profession d'instituteur primaire, à condition d'obtenir un brevet de capacité, délivré à l'issue d'un examen, et
de présenter un certificat de moralité
1889 : loi du service militaire : sur la mobilité, les paysans bougent beaucoup mais dans un petit rayon. 2 ans
de services militaires, ils vont aller dans la grande ville. Pour la première certains peuples se retrouvent avec
des gens qui parlent français. Ils vont vivre comme des urbains.
Les bourgeois se situent sur les boulevards périphériques. Une ville en 1815 : ville médiévale . Il y a des
remparts et des ruelles, pas d'égouts. Ce sont des vieilles villes à l'inverse des villes en 1850. Elles sont
formées par de grands boulevards.
Démographie française : tous les pays européens vont avoir une démographie qui va exploser. Le taux de
mortalité baisse grâce à l'amélioration du niveau de vie. Les français ne font plus d'enfants à l'inverse des
autres pays européens.
Et pour cause, en 1804, le code civil de Napoléon change les lois de succession. On partage le nombre de
terres. Les français veulent donc conserver le patrimoine. C'est pour cela que l'on va avoir recours aux
immigrés. C'est donc un pays à part.
Texte 32 :
Il y a 2 idées :
– la chute de la monarchie à été prompte. Cela commence le 22 et se termine le 24.
le 22 : le dernier banquet (XII e arrondissement de Paris) Les banquets débutent en été 1847 et se terminent
le 22 février 1848.
> « la campagne des banquets » , de quoi parle t-on ? Du suffrage universel masculin, Guizot lui n'en veut
pas et interdit le banquet . Ces républicains veulent qu'on passe à un suffrage universel masculin.
Le 23 février, les troubles persistent, les gardes nationaux tentent mollement de contenir la situation. Les
ouvriers et les étudiants se rassemblent. La Garde tire sur les civils pour calmer l'émeute (15 morts)
Le 24 février, Abdication de Louis Philippe, formation d'un gouvernement provisoire à l’Hôtel de Ville de
Paris.
« se promettant bien, dès qu'il serait le plus fort d'arracher les deux aux autres »
Le drapeau est constitué des 3 familles (bleu = républicains libéraux /blanc/ rouge = république s'occupant
de l'économie ) . On espère que sa couleur sera la plus forte. Cette illusion a duré de février à mars. Cela
dégénère par la suite.
La bourgeoisie accepte la mainmise provisoire des ouvriers par crainte et par calcul politique. On a un
gouvernement provisoire, la bourgeoisie n'a pas le pouvoir des fusils. On a un Paris unanime unifié par le
costume.
On laisse le pouvoir au quartier populaire. Il y a une charité bourgeoise et une solidarité envers les blessés de
la fusillade. Il y a une liberté totale d'expression (qui pourtant avait été réduite en 1835 par Guizot)
Marc Caussidière: républicain rouge faisant régner l'ordre dans Paris. Ceux qui font régner l'ordre dans Paris
sont tous des républicains rouges. On a confié la préfecture de police à des révolutionnaires.
> Cérémonie civile : toutes les classes civiles et sociales sont réunies, tous les courants politiques , le curé
qui bénit la république pour la toute première fois. C'est Dieu et le peuple français. En 1848 , on a une
république qui n'est pas contre l’Église.
Au XIX ème siècle , multitude pour Flaubert, Toqueville, Thiers signifie la masse sociale, les gens du peuple
dont on se méfie.
Tous les travailleurs des industries attendent quelque chose du nouveau gouvernement. Ils envoyaient des
délégations à l'Hôtel de ville de Paris. Paris mène la France ; on va demander la fin radicale de la misère:
amélioration rapide. On a un gouvernement qui est prêt à prendre des mesures sociales. Le gouvernement est
donc aux rouges, ce qui va créer l'opposition des 2 autres. On veut une fin radicale de sa misère.
Il faut revenir dans l'introduction sur la présentation du document : éducation sentimentale . Roman réaliste.
Flaubert écrit 20 ans après 1848 : ouvrage de mémoire.
I) la chute brutale de la Monarchie
– une chute rapide de la monarchie
– une bourgeoisie stupéfaite
– les caricatures de Louis Philippe
II) Une société harmonieuse après la Révolutionnaires
– Un consensus temporaire autour du drapeau tricolore
– le négligé des costumes
– une absence de tensions sociales
– une totale liberté d'expression
– la charité bourgeoise pour les blessés
– la cérémonie de l'arbre de la liberté
III) Des tensions sociales très fortes
– un consensus temporaire
– la fierté de la conquête du suffrage universel
– le fonctionnement du gouvernement
L'état protège les industriels français. La bourgeoisie française réclame de l'état qu'elle les protège de
cette crise. Les bourgeois ne vont pas mourir et ne tirent pas sur les ouvriers : le régime ne les satisfait pas
économiquement.
On a une politique de non intervention en Europe. On se doit de soutenir les peuples qui veulent comme la
France créer un état nation . Il y a une pause des tensions entre la république et l'église, pause des tensions
entre les 3 couleurs politiques.
Louis Blanc est à la tête d'un journal : La réforme. Forme de socialisme ne prônant pas la lutte des classes.
Mais on prône la collaboration entre patrons et ouvriers. Abaissement des tensions sociales.
Frédéric Ozanam, Saint Vincent de Paul. Il y a 8 millions d'électeurs en France mais pour qui voter ?
Un régime fonctionne uniquement car les gens ne peuvent plus rien proposer. Il ne s'agit donc pas d'une
république sociale. On va avoir un consensus mais aussi : « les républicains de la veille » et les
« républicains du lendemain ».
En France, on sort d'une révolution en créant une nouvelle constitution et donc en élisant une
nouvelle assemblée constituante. Ces élections législatives auront lieu en avril 1848. les rouges de Paris
veulent reporter les élections pour avoir le temps de préparer leur campagne. Pourtant elles seront
maintenues. Lamartine crée un passage « entre les rouges et les bleus ».
En avril , on a une assemblée bleu/blanc à Paris. Il y a donc une pression populaire. On va réussir à
maintenir la situation avec les ateliers nationaux qui vont permettre de réduire les tensions sociales.
Conclusion :
Le bourgeois de Flaubert voit cette révolution de 1848 comme une réalité parisienne.
Texte 33 :
– Drapeau rouge : - drapeau ouvrier, drapeau dans les phases de répression dans la Révolution.
– « la liberté ou la mort » est le slogan accompagnant le drapeau ouvrier
– Drapeau noir : drapeau de la neutralité (drapeau des anarchistes)
– crainte d'une nouvelle révolution contre le gouvernement provisoire (compromis Bleu/Rouge)
« le drapeau et le nom de la France » : Les révolutionnaires veulent changer le nom de France. La France
doit devenir une fédération de Commune (1793/1871)
Introduction :
Il s'agit d'un livre d'histoire écrit en 1850 et il décrit la journée du 25 février 1848. Lamartine est un
écrivain français. Il est académicien depuis 1829. Politiquement parlant, il est député depuis 1833, il fait
parti d'une démocratie ayant droit au suffrage censitaire. Une évolution du légitimisme à la république. Il est
un républicain du lendemain. Il est donc définit comme étant l'homme idéal ; un homme de synthèse.
Lamartine fait partit de la génération des romantiques. La liberté de création au nom du « moi/je ». En 1850,
une assemblée unique tenue par le parti de l'ordre. Alliance entre bleu et blanc. La loi de 1850 restreint le
suffrage universel. Il s'agit donc d'une période extrêmement conservatrice.