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LES ADJUVANTS
DEFINITIONS
ET OPPORTUNITES D’UTILISATION
Année 2004
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SOMMAIRE
HISTORIQUE 2
GENERALITES 3
LES RETARDATEURS 5
LES ACCELERATEURS 6
LES SUPERPLASTIFIANTS 8
LES HYDROFUGES 15
CONCLUSION 21
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
HISTORIQUE
D’après certaines recherches, l’existence des adjuvants date de l’époque romaine. Les
adjuvants à cette époque auraient été du jaune d’œuf ou du sang ajoutés aux bétons de chaux et
de pouzzolanes.
Entre les années 1875 et 1890, on ajoute au ciment portland du gypse ou du chlorure de
calcium pour régulariser la prise.
A côté des accélérateurs, des hydrofuges pour l’étanchéité des réservoirs ont été utilisés.
L’ajout de la chaux grasse en 1895 par CANDLOT (France) pour améliorer la plasticité et en
1906 aux USA pour la construction de réservoirs.
C’est également au début du siècle qu’on essaya du silicate de soude pour améliorer
l’imperméabilité.
En 1929, RENGADE découvrit que la poudre de zinc (ZnO) agit comme un retardateur
puissant sur le ciment.
C’est après 1960 que les adjuvants se sont développés et que des recherches sont effectuées un
peu partout dans le monde, plus particulièrement au Japon depuis 1970.
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
GENERALITES
A- DEFINITION
On appelle adjuvant, tout ingrédient autre que le ciment, les granulats et l’eau, que l’on ajoute
au mélange.
Ce sont le plus souvent des polymères de synthèse au poids moléculaire assez élevé (20000 –
30000).
Les adjuvants de béton sont des produits chimiques solubles dans l’eau qui modifient
principalement :
! les solubilités
! les vitesses de dissolution
! l’hydratation des divers constituants d’un liant hydraulique
B- MODE D’ACTION
Leur action est différente d’un adjuvant à un autre en contact des grains de ciment.
D’une manière générale, les adjuvants enrobent le grain de ciment pendant l’hydratation pour
augmenter une charge négative sur la surface de la particule de ciment.
Nous détaillerons plus bas, certaines réactions des différents adjuvants avec le ciment.
C- FONCTIONS
Les adjuvants possèdent une fonction principale et une fonction secondaire :
1- Fonction Principale
Chaque adjuvant est défini par une fonction principale unique.. Elle est caractérisée par la ou
les modifications majeures qu’elle apporte aux propriétés du béton à l’état frais ou durci.
Cette fonction peut varier selon le dosage de l’adjuvant et les matériaux utilisés.
2- Fonctions secondaires
En plus de sa fonction principale, un adjuvant peut avoir une ou plusieurs fonctions secondaires
(ex: plastifiant–retardataire, retardataire–plastifiant–réducteur d’eau ).
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
Un adjuvant n’est pas palliatif. Il n’a ni pour effet ni pour mission de faire un bon béton à
partir d’un mauvais dosage, d’une mauvaise composition ou d’une mise en œuvre défectueuse.
«Ce n’est pas un produit miracle»
Bien au contraire il peut avoir des effets secondaires néfastes au béton.
On peut classer les adjuvants selon leur fonction dans les catégories suivantes :
! les superplastifiants
! les retardateurs
! les accélérateurs
! les agents de mouture
! les hydrofuges
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
LES RETARDATEURS
Les adjuvants retardateurs sont souvent des mélanges de :
MODE D’ACTION
Les retardateurs peuvent agir en diminuant la vitesse d’hydratation de certains constituants
anhydrides des ciments.
En se précipitant autour des grains de ciment ou en formant avec la chaux des précipités
enrobant certaines parties des grains anhydrides (CaSO4). Il y a donc une formation d’une
enveloppe plus ou moins imperméable et d’épaisseur variable.
L’action va dépendre surtout de la teneur en C3A et C3S, des alcalins et des sulfates dans le
ciment.
DOMAINE D’UTILISATION
Les retardateurs sont utilisés :
! par temps chaud
! en cas de transport du béton sur de longues distances
! en cas de bétonnage partiel (reprise de bétonnage )
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
LES ACCELERATEURS
1-L’accélérateur de prise :
C’est un adjuvant dont la fonction principale est d’accélérer le début et la fin de prise du
ciment.
Mais en contrepartie, l’accélération recherchée peut entraîner une résistance mécanique moins
élevée que le témoin.
MODE D’ACTION
Les adjuvants chimiques sont des produits solubles dans l’eau et le plus souvent d’origine
minérale : acide ou base fort et leurs sels.
Ils agissent en modifiant sélectivement la solubilité et la vitesse d’hydratation des liants
constituant anhydrides.
Certains accélérateurs sont plus efficaces avec un ciment portland qu’avec un ciment en forte
teneur en constituants secondaires (CPJ)
Produits de base :
Les produits de base sont classés en 2 catégories
Adjuvants chlorés
Exemples :
! Chlorure de calcium
! Chlorure de sodium
! Mélanges de chlorure
A noter que l’utilisation des adjuvants chlorés dépassant 1g par litre de concentration sont
fortement déconseillés pour les bétons armés : le chlore est un agent corrosif.
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
Le silicate de soude est un adjuvant très accélérateur (Na2 Si03). Il est surtout utilisé dans les
projections de béton.
C’est un raidisseur qui épaissit les interstices aqueux en accroissant le seuil de cisaillement de
la pâte de ciment ; ce qui nous donne dés les premières minutes (voire secondes) une formation
de gel de silice.
C’est également un bon hydrofuge.
Schéma de l’influence d’un accélérateur comparée à un retardateur sur l’évolution des résistances.
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
LES SUPERPLASTIFIANTS
Définition
Selon la norme NA774, un superplastifiant est un adjuvant qui, introduit dans un béton, un
mortier ou coulis, a pour fonction principale de provoquer un accroissement important de
l’ouvrabilité du mélange.
Mode d’action
L’action d’un superplastifiant passe nécessairement par son adsorption sur les particules de
ciment.
En se fixant sur les grains de ciment, elle modifie la nature des charges électriques.
Les grains de ciment ont alors tendance à s’éloigner les uns des autres du fait qu’ils ont tous la
même charge et s’entoure d’un film d’eau très mince.
Ainsi on obtient un grain de fluidité , puisque les grains de ciment sont mieux dispersés. L’eau
existante sert alors de fluidifier le béton.
Dans certains cas, l’ajout du superplastifiant est directement additionné dans la toupie du
camion afin d’éviter une perte de fluidité pendant le trajet.
Le superplastifiant est ajouté dans le béton puis malaxé pendant 3 minutes dans la toupie à
vitesse maximum.
Il suffit de reconnaître que les adjuvants en général et les superplastifiants en particulier, s’ils
sont bien utilisés, sont des constituants essentiels pour des bétons durables.
Il est possible enfin de confectionner des bétons imperméables et résistants aux agents
chimiques grâce aux adjuvants et un rapport E/C très bas (≤ 0.35).
Bien sûr, il ne faut pas aussi négliger le temps de mûrissement d’un béton .
Cette étape est aussi importante que la confection du béton lui–même.
Nous verrons plus loin les moyens et les méthodes utilisés pour la protection des bétons frais.
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
Classification
A:Les plastifiants -réducteurs d’eau
Ce sont essentiellement des adjuvants fabriqués à base de lignosulfonates modifiés et
éventuellement certains gluconates.
Leur addition dans le béton réduit considérablement la teneur en eau (10%) pour une
ouvrabilité identique à celle d’un béton non adjuvanté.
Lignosulfonates modifiés :
OH H OH
C C C
H NaSO3 H
OH OCH3
CH2
H
CH2
CH-CH2-SO3Na
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
Avec une chaîne moléculaire environ de 2000, les polynaphtalènes sulfonés (PNS) peuvent
donner une réduction d’eau jusqu’à 25%.
N
OCH2HN NHCH2
N N
NH
CH2SO3Na
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
Le graphe ci-dessous nous montre le maintien de l’ouvrabilité d’un coulis adjuvanté par un
polynaphtalène sulfoné (PNS) et un autre par un polymère carboxylique d’éther (PCE).
Temps (mn)
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
Autres superplastifiants :
L’addition du superplastifiant ne doit jamais se faire sur un béton sec ( c'est-à-dire avant l’ajout
de l’eau). Il sera absorbé par les agrégats et le sable d’où son inefficacité avec le ciment.
Le superplastifiant est plus efficace lorsqu’il est ajouté après l’humidification du béton (environ
75% de l’eau de gâchage ) ou fractionné dans le cas d’un E/C très bas :
1/3 dans l’eau de gâchage
2/3 vers la fin du malaxage
Le temps optimal d’addition du superplastifiant dans le béton est 2 minutes après le mélange
eau–ciment-agrégats.
A ce moment, le superplastifiant reste suffisamment disponible pour jouer son rôle de
dispersant du C3S et C2S , et ce qui explique l’augmentation de la fluidité
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
Ces phénomènes d’incompatibilité ciment- super plastifiant sont dus à une interaction entre le
superplastifiant et le sulfate de calcium (gypse-CaSO4- 2H2O) contenu dans le ciment, en
empêchant ce dernier de débloquer l’hydratation du C3A en formant une coquille d’etringite.
Ce problème d’incompatibilité se présente surtout dans les bétons à faible E/C (BHP).
Dans tel cas on remarque une perte de fluidité (affaissement) rapide.
Cependant, cette incompatibilité est très rarement remarquée dans les bétons avec un E/C > 0,5
(b)
(a)
60 min
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
Même si on connaît assez bien l’influence des paramètres de constitution de ces polymères,
certains détails de la composition des ciments compliquent l’interaction ciment -
superplastifiant.
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
LES HYDROFUGES
Ce sont des produits qui améliorent l’étanchéité des bétons et protègent de l’humidité, en
arrêtant l’absorption capillaire.
Ces hydrofuges s’appliquent sur le béton durci directement : à la brosse, pinceau ou aussi
pulvérisés.
Ils sont constitués à base de résine acrylique, vinylique ou silicone.
Certains produits sont aussi à base de bitume.
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
La cure d’un béton a pour but de maintenir convenablement la teneur d’humidité et une
température satisfaisante du béton durant une période définie.
Une cure commence juste après la mise en place et la finition du béton afin que les propriétés
souhaitées puissent se développer.
En effet, plus de cure à l’humidité est longue et plus les résistances mécaniques du béton
augmentent.
La perte d’eau peut aussi causer le retrait du béton en créant des efforts de tension.
Si ces efforts se produisent avant que le béton ait atteint une résistance adéquate, des fissures
apparaîtront en surface.
Le graphe ci-dessous démontre l’augmentation des résistances avec l’âge tant que le taux
d’humidité (cure) et la température sont favorables à l’hydratation du ciment.
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
Nous allons citer à présent quelques méthodes et produits de cure. Leurs nécessités
ont de fortes influences sur les propriétés du béton durci.
" Sa durabilité
" Sa résistance
" Son étanchéité
" Sa résistance à l’usure
La première méthode est une cure à l’eau. Elle se fait par immersion, par arrosage ou par
bruine .
Cette méthode est conseillée par temps chaud, au moins pendant 24 heures.
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
Leur rôle est de créer dans le béton des bulles d’air microscopiques.
Le diamètre de ces bulles varie entre 10 et 200µ.
L’air entraîné dans le béton a été remarqué accidentellement pour la première fois au USA vers
les années 1938.
Il a été constaté que des tronçons de routes en béton contenant des bulles d’air résistaient
mieux au gel que les autres tronçons.
C’est en 1939 qu’apparurent les premiers produits entraîneurs d’air au Etats Unis et après la
seconde guerre mondiale en Europe.
Ces adjuvants sont surtout utilisés pour améliorer la tenue la tenue du béton durci au gel et au
cycle gel- dégel.
Les bulles d’air doivent être nombreuses, suffisamment petites (60 et 100µ) et réparties
uniformément dans la masse, pour pouvoir, plus tard, servir de «barrage» dans le réseau des
canalicules. Elles pourront éventuellement recueillir l’eau et la glace remontant par capillarité.
L’air occlus permet aussi :
! D’améliorer la maniabilité du béton
! De diminuer le ressuage
Mais il est important de souligner que l’addition d’un entraîneur d’air dans le béton, diminue
les résistances mécaniques de béton .
Le pourcentage d’air occlus dans le béton ne doit pas dépasser 6%.
L’adjuvant est introduit directement dans la bétonnière pendant le malaxage du béton .
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
Ce sont des minéraux qui combinés au ciment portland contribuent aux propriétés du béton
durci par action hydraulique ou pouzzolanique ou les 2 à la fois.
A part la pouzzolane naturelle on citera :
! La fumée de silice
C’est sous produit de la fabrication du silicium (Si) et du ferrosilicium (Si Fe).
Du point de vue chimique la fumée de silice est composée essentiellement de silice (Si02).
Elle se présente sous formes de sphère ayant un diamètre variant entre 0,1 et 2µ. Ce qui veut
dire 100 fois moins grande qu’une particule de ciment.
Vu sa finesse, la fumée de silice vient dans le béton remplir les vides qui se trouvent entre les
particules de ciment et ce qui donne un béton dense : c’est l’adhérence parfait pâte-granulats.
En présence d’un superplastifiant, l’addition de la fumée de silice réduit considérablement le
ressuage.
La fumée de silice est utilisée dans la confection des BHP, et pour les bétons coulés sous l’eau.
Son dosage dans le béton (ex : BHP) peut atteindre jusqu’à 10% du poids du ciment.
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
AGENTS DE MOUTURE
Les agents de mouture sont des adjuvants généralement à base d’amines modifiés et d’alcools.
Leurs molécules se fixent sur la surface du grain de ciment en empêchant toute force
d’attraction grâce à leur effet séparateur et fluidifiant.
Le tableau ci-dessous illustre les avantages entraînés par l’utilisation d’un agent de mouture
dans une cimenterie algérienne.
Débit T/h 60 75
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LES ADJUVANTS – Définitions et opportunités d’utilisation
CONCLUSION
Les adjuvants sont devenus le quatrième ingrédient du béton, qui viennent s'ajouter aux trois
constituants fondamentaux: le ciment portland, l'eau, les agrégats. La liste complète de leurs
avantages est impressionnante, tant pour le producteur que pour l'utilisateur de béton.
Toutefois, ces avantages sont subordonnés à la bonne utilisation, à la connaissance des effets
secondaires et d'autres risques. Un adjuvant ne peut pas compenser pour un matériau de qualité
inférieure, ou un travail mal exécuté.
Aujourd'hui, les normes sur le béton régissent l'emploi et le rôle de ces agents, qui sont devenus
partie intégrante de la technologie et de la pratique du béton.
La propriété de la plupart des adjuvants chimiques de réduire l'eau est recherchée pour deux
raisons. En abaissant la quantité d'eau de gâchage nécessaire, ils augmentent la résistance à la
compression pour une teneur en ciment et un affaissement donnés. Ceci permet également de
réduire la teneur en ciment pour une résistance et un affaissement donnés. Cette dernière
caractéristique est très intéressante du point de vue économique, étant donné que le ciment est
l'ingrédient le plus cher dans la composition du béton.
Il ne faut toutefois pas pousser trop loin l'économie de ciment; cela pourrait nuire à la qualité
du béton, par exemple, quant à l'absorption, la perméabilité, la durabilité.
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