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000 €
N°Siret : 53295863400034
RCS Meaux
Code APE : 7022 Z
N° TVA intra : 82532958634
Organisme de formation
n° 11.77.04938.77
Dossier n° : ENV2017138
Siège social : Date : Avril 2018
410 Chemin de Martigny
77860 Couilly Pont aux Dames
Agence Bretagne :
NOTE DE CALCUL
23 rue Jacques Prévert Dimensionnement des ouvrages pour la gestion des Eaux
22960 PLEDRAN
Pluviales de Ruissellement et les Eaux Pluviales de Toitures
✆01 64 35 15 88
Fax : 09 72 54 43 93
contact@evctechnologie.fr EXTOL FRANCE
16 rue du Moulin de la Garde
44 300 NANTES
Page 1
Note de calcul
IDENTIFIANT DU SIGNATAIRE
Raison sociale :
EXTOL FRANCE
Forme juridique :
SAS
Activité :
Extrusion d’Aluminium
Coordonnées de l’entreprise :
16 rue du Moulin de la Garde
44 300 NANTES
: 02 51 85 00 33
SIRET :
753 426 295 000 22
Capital :
2 860 000 €
Effectif :
20 à 49 personnes
Code APE :
2599 B
Interlocuteur :
Madame Fabienne DURANCE
: 02 51 85 00 33
Mobile :
Mail : qse@extol.fr
Siège :
Stéphane LEDERLE
Président de EVC TECHNOLOGIE
SOMMAIRE
PREAMBULE
Lors de la réalisation de l’ETE, les aménagements nécessaires à la gestion (régulation et traitement) des EPR
avaient été définis. Cependant, concernant les aménagements à mettre en place pour la gestion des EPT,
seules les nouvelles gouttières de récupération des eaux des nouveaux bâtiments avaient été préconisées. En
effet, il avait été convenu avec la société EXTOL FRANCE, qu’afin de limiter les travaux d’aménagement du site,
tout en profitant de l’antériorité de celui-ci, les évacuations des EPT ne seraient pas modifiées et qu’aucune
régulation ne serait faite sur ce type d’eau non polluée.
Concernant la réalisation de la première note de calcul, cette dernière avait pour but de vérifier les
préconisations techniques indiquées dans l’ETE, suite aux modifications des surfaces de collecte des eaux que
la société EXTOL avait faites.
Désormais, cette nouvelle note de calcul va permettre de dimensionner et d’implanter sur le site les ouvrages
de régulation et traitement des EPR, mais également les ouvrages de régulation des EPT suite aux dernières
modifications que la société EXTOL FRANCE a apportées à son projet d’extension.
Article 26.3 - Ce qui implique une gestion des eaux à la parcelle – sans rejet extérieur au
Règlement
Prescriptions site.
d’assainissement
particulières
collectif Nantes Lorsque cela n’est pas possible, des dispositifs de prétraitement tels que
pour les eaux
Métropole : déshuileur, débourbeurs, dessableurs peuvent être exigés en fonction de
pluviales
la nature de certains ruissellements (aires de stationnement, aires de
stockage, aires industrielles)
La réglementation impose, lorsque cela est possible, d’avoir une gestion des eaux pluviales dites à la parcelle.
C’est-à-dire de ne pas rejeter ces eaux dans les réseaux communaux, mais de les infiltrer directement sur sa
parcelle.
Concernant la société EXTOL FRANCE, différents sondages géologiques sont présents autour du site et nous
permettent d’appréhender le contexte géologique.
04814X0221/PZ3
04814X0219/PZ1 a
04814X0220/PZ2
04814X0229/PZ4
Profondeur Lithographie
De 0 m à 0.80 m Limon brun Végétalisé
De 0.80 m à 1.30 m Argile limoneuse brun-gris
De 1.30 m à 1.50 m Argile brun-beige
De 1.50 m à 2 m Argile limoneuse beige rouille à graviers quartzeux
De 2 m à 10.8 m Micaschiste plus ou moins altéré
Tableau 2 : Nature du sous-sol au droit du forage 04814X0220/PZ2
Profondeur Lithographie
De 0 m à 0.30 m Grave Brune
De 0.30 m à 1.00 m Argile limoneuse brun gris
De 1.00 m à 1.50 m Argile beige - brun
De 1.50 m à 3 m Argile limoneuse beige rouille
De 2 m à 6 m Argile grise
Tableau 3 : Nature du sous-sol au droit du forage 04814X0220/PZ2
Profondeur Lithographie
De 0 m à 0.50 m Enrobé et grave grise
De 0.50 m à 1.50 m Limon argileux noir à graviers épars
De 1.50 m à 2.00 m Limon argileux brun rouille à graviers quartzeux
De 2.00 m à 9 m Micaschiste plus ou moins altéré
Tableau 4 : Nature du sous-sol au droit du forage 04814X0221/PZ3
Selon les informations fournies par les sondages ci-dessus (source BRGN : Bureau de Recherches Géologiques
et Minières), les sols au droit du site présentent des caractéristiques très argileuses dans les premiers mètres.
Ceci nous indique que les possibilités d’absorption seront très limitées.
La société EXTOL FRANCE dispose actuellement d’un seul point de rejet se trouvant à l’extrémité Sud-Est du
site.
Ce point de rejet se situe dans la partie la plus encombrée du site.
Afin de répartir les eaux rejetées, la société EXTOL RANCE a pris contact avec Nantes Métropoles, qui est le
gestionnaire du réseau, afin d’étudier la création d’un nouveau raccordement de la société sur le réseau
communal existant.
Ce nouveau point de rejet se trouve sur la façade Nord du site au niveau de la rue de l’Europe.
1. Répartition globale
Selon le plan fourni par l’architecte responsable du projet d’extension et également selon un extrait du dossier
réglementaire qui nous a été transmis par EXTOL FRANCE, la répartition des surfaces du site est indiquée dans
le tableau ci-dessous.
Le tableau précédent permet de connaître la répartition globale entre les différents types de surface.
Le site de la société EXTOL FRANCE est coupé en deux bassins versants. En effet, les sens d’écoulement des
eaux sur les voies de circulation (gestion des EPR) ainsi que des toitures anciennes et nouvelles (gestion des
EPT), sont scindés en deux parties.
Les tableaux en page suivante ainsi que les plans qui suivent permettent de connaître la répartition des
surfaces de toiture et des surfaces de voie de circulation entre la partie nord et la partie sud du site, et ce selon
les différentes hypothèses de gestion proposées.
a. Hypothèse 1
Dans cette hypothèse, la gestion des EPR, voies de circulations du site vont être répartie en deux zones selon le
sens d’écoulement des eaux sur ces voies.
Concernant la gestion des EPT, pour cette hypothèse, la répartition va seulement être faite en distinguant les
anciens bâtiments des nouveaux.
Pour information, les nouveaux bâtiments se trouvent sur la partie nord du site.
b. Hypothèse 2
La différence entre cette hypothèse et la précédente concerne uniquement la gestion des EPT. En effet, une
partie des bâtiments existants vous être intégrés à la partie Nord du site.
Cette intégration peu se faire en modifiant une partie du réseau gestion existant. Un plan de ces modifications
sera fourni à la suite de cette note.
Le tableau ci-dessus nous indique que dans cette hypothèse, 1 902 m² des toitures existantes, qui n’étaient pas
gérées dans la première hypothèse, seront là collectées afin de réguler les eaux tombantes sur cette surface.
Cela représente une gestion de 27 % des toitures existantes.
Ainsi dans cette hypothèse, 46 % de l’ensemble des toitures à l’état futur sera collecté.
Cette répartition a été faite par rapport aux éléments transmis par l’architecte du projet. Les plans ayant été
utilisés comme base sont disponibles à la suite de cette note.
c. Hypothèse 3
Dans cette nouvelle hypothèse, l’ensemble des EPT de la société sera ramené vers la partie nord du site.
En effet, la zone sud étant la plus encombrée du site il est difficile de faire des aménagements (mise en place
de moyen de rétention difficile). Cependant, afin de réaliser cette hypothèse de gestion, de nombreuses
modifications des réseaux existants devront être réalisées.
Figure 4 : Plan de répartition des zones de collecte des eaux pluviales du site – Hypothèse 1
Figure 5 : Plan de répartition des zones de collecte des eaux pluviales du site – Hypothèse 2
Extensions
Les deux figures ci-contre ont permis de déterminer, en fonction des pentes
de toitures et des réseaux existants, la part de toiture pouvant être récupérée
avec seulement une légère modification du réseau existant.
Concernant les zones présentées dans le chapitre « Répartition par Zonage », seules, 3 de ces 4 zones sont
actuellement existantes :
En effet, la quatrième zone (Zone EPT – Nord) correspond au projet d’extension des bâtiments de la société qui
n’est pas encore réalisé.
Il est important de rappeler que sur ces 3 zones existantes, aucun moyen de rétention/régulation n’est
actuellement présent.
Les eaux collectées sont directement rejetées au milieu naturel au niveau du seul point de la société qui se
trouve à l’extrémité Sud-Est de la parcelle.
Séparateur Séparateur
Hydrocarbures Hydrocarbures
(15 l/s) (20 l/s)
RÉSEAUX DE COLLECTE
DES EP Communal
(Ovoïde)
Ruisseau de
l’Aubinière
Il a été indiqué précédemment la répartition entre les surfaces de collecte des EPR et EPT.
Le chapitre « rappel du contexte réglementaire » indique quant à lui que la société EXTOL FRANCE doit être en
mesure de réguler ces eaux pluviales sur son site afin de ne restituer au milieu récepteur qu’un débit limité à
3 l/s/ha.
Cependant, ce débit de rejet s’applique à l’ensemble du site. Une répartition de ce débit doit donc être faite en
fonction des différentes surfaces de collecte présentées précédemment.
La réglementation impose à la société EXTOL FRANCE de pouvoir contenir sur son site le volume d’eau généré
par une pluie d’occurrences décennale et d’une durée de 2 heures sur les surfaces d’activités, les voies de
circulation et les parkings.
L’utilisation de la méthode de Montana permet d’estimer la pluviométrie au plus juste en fonction des stations
météorologiques disponibles. Pour ce faire, la station météorologique de RENNES St JACQUES sera utilisée, il
s’agit de la station la plus proche de la société EXTOL FRANCE.
1. Paramètres de référence
Pour la suite des calculs, la méthode de Montana implique de connaître la surface active concernée.
Cette surface active dépend de la taille de la zone concernée (répartition des surfaces faites précédemment) et
de son coefficient de ruissellement. Le coefficient de ruissellement varie lui en fonction du type de revêtement
de la zone.
Dans le cas d’une surface étanche (cas de l’enrobé ou du béton), le coefficient de ruissellement standard est de
0,8.
a. Zone Nord
2. Calcul du volume précipité selon une occurrence décennale (Période de retour 10 ans)
Le tableau ci-dessus nous indique que pour réguler les eaux pluviales de ruissellement de la zone nord du site,
3
il est nécessaire de mettre en place une cuve de rétention/régulation d’un volume minimum de 79 m .
b. Zone Sud
2. Calcul du volume précipité selon une occurrence décennale (Période de retour 10 ans)
Concernant la zone sud, afin de réguler les eaux pluviales de ruissellement générées par une pluie
3
d’occurrences décennale sur une période de 2h, un volume de rétention/régulation minimum de 76,94 m est à
mettre en place.
Sur le même principe que pour les EPR, la réglementation impose à la société EXTOL FRANCE, de devoir réguler
ces EPT.
La formule de Montana est utilisée, seul le coefficient de ruissellement diffère par rapport aux calculs des EPR.
En effet, le coefficient correspondant aux toitures est quant à lui de 1.
a. Zone Nord
Cette zone Nord, correspond aux futures extensions que la société EXTOL FRANCE, souhaite créer sur son site.
2. Calcul du volume précipité selon une occurrence décennale (Période de retour 10 ans)
3
Un nouveau volume de rétention/régulation d’au minimum 76,85 m sera à mettre en place pour la gestion des
EPT de cette zone.
b. Zone Sud
2. Calcul du volume précipité selon une occurrence décennale (Période de retour 10 ans)
Le tableau ci-dessus indique que pour gérer (réguler), les Eaux Pluviales précipitées sur les toitures actuelles,
3
un volume de rétention/régulation de 220 m est à mettre en place.
Le tableau ci-dessous rappelle les volumes de rétention/régulation à mettre en place en fonction des
différentes zones de collecte des eaux.
Volume
3
Nord 79 m
EPR 3
Sud 76.94 m
3
Nord 76.85 m
EPT 3
Sud 220.80 m
Tableau 14 : Rappel des volumes de rétention/régulation à mettre en place
Il a été indiqué dans un des paragraphes précédents que la solution de gestion des eaux à la parcelle
(infiltration) n’était pas possible compte tenu du contexte géologique très argileux du secteur d’implantation
de la société EXTOL FRANCE.
L’ensemble des eaux sera donc après régulation et traitement (si nécessaire), rejeté au réseau communal.
Des avaloirs sont déjà présents aux différents points bas, le long de la voie de circulation. Ils permettent de ce
fait de collecter l’ensemble des eaux pluviales de ruissellement tombant sur la zone.
Les réseaux de collecte devront cependant être légèrement modifiés afin de pouvoir implanter la cuve de
3
80 m qui sera installée dans la zone enherbée vers le portail de la rue de l’Europe.
En sortie de cette cuve de régulation, un séparateur hydrocarbures classe I devra être installé afin de garantir la
qualité des rejets.
En aval de ce séparateur, un regard échantillonneur équipé d’une vanne guillotine permettra de pouvoir
prélever de l’eau afin d’effectuer des analyses. La vanne guillotine permettra quant à elle d’obturer le réseau et
ainsi confiner les eaux à l’intérieur du site en cas de pollutions.
De plus, afin de pouvoir procéder à la prise d’échantillon dans ce regard, le fil d’eau d’entrée et celui de sortie
ne devront pas être au même niveau (entrée plus haute que la sortie - cf schéma ci-après)
Pour finir, un système anti-reflux sera également mis en place en amont immédiat du point de rejet. Ce
système permettra d’éviter tout risque de retour des eaux à l’intérieur du réseau se trouvant dans le site.
Concernant l’exutoire de cette partie du site, après régulation et traitement, le rejet se fera sur le futur point
de raccordement au niveau de la rue de l’Europe.
Des avaloirs sont déjà présents sur les côtés de la voie de circulation, ils permettent de collecter les eaux de la
zone. Seul le réseau se trouvant à l’extrémité Sud-Est du site devra être repris, afin de faciliter pour la mise en
place de la cuve de régulation.
Comme pour les EPR de la zone Nord, les équipements suivants seront mis en place avant le rejet dans
l’ovoïde :
séparateur hydrocarbures
regard échantillonneur avec une vanne guillotine
dispositif anti-reflux
Le nouveau réseau à mettre en place est visible en bleu clair sur la figure ci-dessous. Quant aux deux arrivées
en bleu foncé, ce sont les arrivées déjà existantes sur le site.
Pour ce faire, une nouvelle cuve de rétention/régulation doit être mise en place afin de collecter les gouttières
des extensions de bâtiment.
Cette cuve pourra être mise en place au niveau de la zone enherbée située vers la future station de traitement
des effluents de production.
Contrairement aux EPR, les EPT sont dites non polluées, du fait qu’elles ne sont pas en contact avec les voies de
circulation du site. Par conséquent, ces dernières peuvent être rejetées au réseau communal sans traitement,
seule la régulation est nécessaire.
Ces eaux seront donc rejetées dans le regard échantillonneur situé après la cuve de régulation et le séparateur
hydrocarbures permettant le traitement des EPR.
Néanmoins, dans ce regard échantillonneur, afin de pouvoir réaliser des analyses sur les EPR (eaux
potentiellement polluées), sans que ces dernières soient diluées avec les EPT, la conduite d’arrivée des EPT
devra se trouver légèrement plus basse que celle des EPR. Ceci permettra de prélever de l’eau sans qu’il y ait
eu mélange. (cf schéma ci-dessous)
Le nouveau réseau est visible sur l’extrait de plan ci-dessous, réseau de couleur orange.
Comme il l’a été indiqué précédemment, pour cette zone (zone la plus importante en termes de surface), un
3
volume de rétention/régulation de 220 m est à mettre en place afin de pouvoir réguler les eaux.
L’ensemble des gouttières des bâtiments existants mènent les EPT de cette zone vers le point de rejet existant
à l’extrémité Sud-Est du site.
Cependant, cette zone du site est la plus encombrée.
Contenir un tel volume se fait généralement en bassin à ciel ouvert, mais cette solution n’est pas envisageable
sur cette partie du site de la société EXTOL FRANCE (voie de circulation des camions de livraison, parking des
employés...).
La seule possible serait de passer par des systèmes enterrés sous la chaussée de type cuve ou « nidaplast ».
Diamètre Longueur
Cuve 2.5 m 45 m
Cuve 3m 31 m
Tableau 15 : Exemple de dimension cuve EPT zone Sud
Comme visible sur la figure ci-dessus, le nidaplast se présente sous forme de bloc (éléments), s’emboîtant les
uns dans les autres pour former la zone de rétention.
Les prix indiqués dans le tableau ci-dessous comprennent uniquement, la fourniture des éléments de
nidaplast.
N’est pas compris dans ce prix, le terrassement pour ouvrir le sol ainsi que le comblement et réfection de la
zone.
De plus, la mise en place d’un tel système en fonction de sa localisation nécessiterait de nombreux
aménagements des gouttières et réseaux enterrés pour pouvoir diriger les EPT vers la solution de stockage de
rétention/régulation (modification non compris dans le prix des tableaux précédents).
Les gouttières et réseaux enterrés figurent en vert sur l’extrait de plan en page suivante.
Le tableau ci-dessous indique le débit généré en sortie de site par une pluie d’occurrences décennale sur les
7 032 m² de EPT de la zone Sud si il n’y avait pas de régulation.
Séparateur Séparateur
Hydrocarbures Hydrocarbures
(3 l/s) (3 l/s)
Regard Regard
échantillonneur avec échantillonneur avec
Vanne Guillotine Vanne Guillotine
3
Rétention 220 m
Système anti reflux Système anti reflux
RÉSEAUX DE COLLECTE
DES EP Communal
(Ovoïde)
Ruisseau de
l’Aubinière
Le plan d’ensemble du site reprenant l’intégralité des aménagements est visible en plage suivante.
Comme pour première hypothèse le débit de rejet va être réparti en fonction des différentes surfaces de zone.
Dans cette hypothèse les surfaces de collecte des EPR, n’ont pas changées par rapport à la précédente
hypothèse. Les volumes et les préconisations précédentes s’appliquent donc pour cette partie de
l’hypothèse 2.
Volume
3
Nord 79 m
3
Sud 76.94 m
Tableau 21 : Rappel des volumes de rétention/régulation à mettre en place EPT – Hypothèse 1 & 2
Comme pour la première hypothèse, la formule de Montana est utilisée afin de connaître les volumes d’eau
générés par une pluie décennale sur les nouvelles surfaces définis précédemment.
Volume
3
Nord 136.60 m
3
Sud 162.52 m
Tableau 22 : Volumes de rétention/régulation à mettre en place EPT – Hypothèse 2
Les modifications de réseaux et positionnement des deux cuves de rétentions qui ont été faites dans
l’hypothèse 1 s’appliquent également pour cette hypothèse.
Les aménagements préconisés pour cette partie du site dans la première hypothèse restent les mêmes, seul le
3 3
volume à mettre en place change. (136,60 m à la place des 80 m de l’hypothèse 1).
3
par le biais d’un bassin de rétention à ciel ouvert de 140 m .
Solution cuves
Figure 16 : Aménagement à mettre en place pour les EPT Nord – Hypothèse 2 – solution cuves
Afin de rapporter les eaux des toitures existantes dans ces nouvelles cuves de stockage, un réseau existant doit
être dévié et connecté au nouveau réseau en amont des cuves.
Ce réseau se trouve dans le cercle rouge sur la figure ci-dessous.
Solution bassin
Figure 17 : Aménagement à mettre en place pour les EPT Nord – Hypothèse 2 – solution bassin
Comme pour l’hypothèse précédente, ci-dessous ce trouve les tableaux de dimensions et de prix des rétentions
types nydaplast à mettre en place pour cette hypothèse.
Le tableau ci-dessous indique le débit généré en sortie de site par une pluie d’occurrences décennale sur les
5 130 m² de EPT de la zone Sud si il n’y avait pas de régulation.
Séparateur Séparateur
Hydrocarbures Hydrocarbures
(3 l/s) (3 l/s)
Regard Regard
échantillonneur avec échantillonneur avec
Vanne Guillotine Vanne Guillotine
3
Rétention 160 m
Système anti reflux Système anti reflux
RÉSEAUX DE COLLECTE
DES EP Communal
(Ovoïde)
Ruisseau de
l’Aubinière
Le plan d’ensemble du site reprenant l’intégralité des aménagements est visible en plage suivante.
Cependant, concernant la gestion des Eaux Pluviales de Toitures, les deux précédentes hypothèses
répartissaient la surface globale de toiture en deux zones.
Les aménagements dans la zone sud du site étant difficilement réalisables, dans cette nouvelle hypothèse seule
une zone sera retenue. En effet, l’ensemble des eaux tombantes sur les toitures seront ramenées vers la partie
nord du site, où la place disponible permet plus facilement de mettre en place les aménagements de
rétention/régulation.
Dans cette hypothèse les surfaces de collecte des EPR, n’ont pas changées par rapport aux précédentes
hypothèses. Les volumes et les préconisations précédentes s’appliquent donc également pour cette hypothèse.
Volume
3
Nord 79 m
3
Sud 76.94 m
Tableau 27 : Rappel des volumes de rétention/régulation à mettre en place EPT – Hypothèse 1 & 2
La formule de Montana est utilisée afin de connaître les volumes d’eau générés par une pluie décennale sur
l’ensemble des toitures.
Volume
3
Nord 293.04 m
Tableau 28 : Volumes de rétention/régulation à mettre en place EPT – Hypothèse 3
Les modifications de réseaux et positionnement des deux cuves de rétentions qui ont été faites dans
l’hypothèse 1 & 2, s’appliquent également pour cette hypothèse.
Pour réguler les eaux de l’ensemble des toitures (9 430 m²), une
3
rétention de 300 m doit être mise en place. Un tel volume se
contient généralement dans un bassin à ciel ouvert. Celui-ci
pourra se trouver dans la zone enherbée vers la future station de
traitement des effluents.
Le raccordement au réseau communal se fera de la même façon
que les hypothèses précédentes.
Comme pour les précédentes hypothèses, les gouttières des futures extensions (zone nord) devront être
installées de façon à diriger les eaux vers ce nouveau bassin,
Gouttières visibles en orange sur la figure ci-dessous
Figure 22 : Localisation des futures gouttières à mettre en place sur les extensions de bâtiment
Cependant, il faut également rapporter les eaux des bâtiments existants (zone sud) vers ce nouveau bassin.
L’hypothèse 2 nous a indiqué qu’une partie de l’existant peut être ramenée vers la zone nord sans trop de
travaux. Seule une conduite doit être modifiée.
Nouvelle conduite
à mettre en place
Regard de jonction
à récupérer
Atelier Existant
Le premier est visible sur la figure ci-dessus. Ce point de rejet collecte seulement ¼ de la toiture de l’atelier
existant se trouvant à l’extrémité Est du site, soit environ 420 m².
Afin de récupérer cette partie des toitures, le regard de jonction indiqué sur la figure ci-dessus doit être
récupéré. Une nouvelle conduite doit être mise en place, reliant ce regard au regard se trouvant en entrée du
3
futur bassin de 300 m .
Cela représente un linéaire de nouvelle conduite à mettre en place d’environ 60 mètres en Ø 315. Le prix
moyen au mètre est de 250,00 € (fournitures/pose/réfection de voirie), soit un budget pour cette conduite de
15 000,00€.
Cependant, il est important de noter que nous ne disposons pas d’information sur l’altimétrie du regard de
départ. Il est donc impossible, à ce jour, d’assurer que la nouvelle conduite pourra rejoindre le bassin
gravitairement. Si cela n’est pas le cas, un poste de relevage devra être installé. Le coût supplémentaire d’un
poste de relevage s’élève à environ 7 500,00 €
Nouvelle conduite à mettre en place pour récupérer l’ensemble des toitures représente un linéaire d’environ
70 mètres.
Nous ne disposons pas d’information sur l’altimétrie de ce regard, mais vu la distance entre les deux regards et
leurs localisations sur le site, la mise en place d’un poste de relevage semble indispensable.
Le poste de relevage nécessaire pour cette partie du site sera plus important que celui indiqué précédemment
pour la première partie à récupérer. Son prix estimatif sera donc entre des 10 000,00 € et 12 000,00 €. À ce prix
il faut ajouter le linéaire de canalisation de refoulement à mettre en place (70 ml en Ø 315 à 250,00 € le mètre
soit 17 500,00 €)
Il a été indiqué précédemment les modifications à apporter à l’extérieur des bâtiments afin de pouvoir
récupérer l’ensemble des EPT.
Néanmoins, une autre solution serait de modifier les descentes de gouttières se trouvant à l’intérieur du
bâtiment.
Les photos ci-dessous montrent des exemples de descente de gouttières des bâtiments existants, allant
directement dans le sol pour rejoindre le réseau enterré représenté en bleu sur la figure en page suivante.
Un nouveau réseau de gouttières pourrait être installé, à l’intérieur du bâtiment en partant du point haut le
plus éloigné.
Cependant, nous ne disposons pas du plan d’implantation des gouttières à l’intérieur du bâtiment. Il nous est
donc impossible de déterminer exactement la faisabilité de ces aménagements interne au bâtiment, n’y même
le linéaire de gouttières à installer et de ce fait, le prix estimatif de ces modifications.