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Monsieur le Président,
Suivant arrêté n°310 CM du 23 mars 2020, vous aviez décidé de prendre une mesure
exceptionnelle d’interdiction de la vente d’alcool à emporter jusqu’au 5 avril 2020.
Cette mesure exceptionnelle était adoptée 3 jours après l’entrée en vigueur du confinement
le vendredi 20 mars 2020 à 00h01.
Cette mesure était justifiée par la nécessité de faire respecter de façon plus stricte les mesures
de confinement après avoir constaté des rassemblements importants pendant le premier weekend
de confinement.
Suivant arrêté n°375 CM du 3 avril 2020, cette mesure exceptionnelle était prolongée du 5 avril
2020 « jusqu’à la fin du confinement », dont la date est actuellement fixée au 29 avril 2020.
Suivant arrêté n°447 CM du 17 avril 2020, cette mesure exceptionnelle était « aménagée » afin
de lever partiellement l’interdiction de la vente d’alcool à emporter à compter du lundi 20 avril 2020.
Cet arrêté vise à permettre la reprise de la vente des boissons dites d’alimentation (bières,
vins, cidres) titrant entre 2° et 14° d’alcool ?
Cet « aménagement » dissocie la vente d’alcool à emporter dans l’archipel de la Société et les
autres archipels.
Depuis l’entrée en vigueur des mesures d’aménagement de la vente d’alcool, le lundi 20 avril
2020, nos clients et salariés s’interrogent sur la pertinence de ces mesures dites « d’aménagement »
qui ont été adoptées sans aucune concertation avec ceux qui portent aujourd’hui la responsabilité de
délivrer un produit dans des conditions particulièrement encadrées.
Mais surtout, les contraintes de commande à distance et de livraison à domicile ou sur un « site
d’enlèvement » spécifique ne semblent trouver aucune justification.
Un client, qui se munit d’une attestation de déplacement dérogatoire pour acheter des
produits de première nécessité, se rend d’abord en magasin pour faire ses courses alimentaires, puis
doit ensuite suivre un autre itinéraire pour acheter des boissons d’alimentation.
Outre la complication injustifiée causée aux clients, nos commerces doivent adapter leurs
modalités de vente pour un seul produit : la vente de certains alcools.
C’est dans cet esprit que nous souhaiterions pouvoir vous rencontrer afin de vous exposer des
propositions d’aménagement des modalités d’encadrement de la vente d’alcool que nous pourrions
mettre en œuvre de concert tout en préservant les impératifs qui nous gouvernent.
Pour l’Union de la Distribution Alimentaire de P.F Pour la Fédération Générale du Commerce – FGC
– UDAPF