Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
I- Généralités
1- Rappels
a- Les éléments de base de la combustion
1
d- Molécules de corps composés
2
3
+
+
2-Pourquoi la combustion ?
4
Pour produire de la chaleur et la transmettre à des installations d’eau chaude, à
partir d’énergie fossile.
3-Définition de la combustion
Dans les cas habituels, le comburant est l’oxygène de l’air provenant de l’atmosphère.
d- L’air des combustions soit mélangé de façon aussi intime que possible avec les
substances à brûler.
6
Tableau 2: Composition massique et volumique de l’air
% en Masse % en Volume
O2 24 21
N2 76 79
7
n'est pas à l'état gazeux, il se vaporise ou se sublime préalablement (éventuellement
après décomposition chimique).
a- Combustibles solides :
b- Combustibles liquides:
Mise à part les combustibles liquides utilisés dans les moteurs, l’industrie n’emploi
guère, pour le chauffage des chaudières et des fours, que des huiles minérales
provenant de la distillation:
- du mazout
c- Combustibles gazeux:
1- La combustion stœchiométrique
9
Nous remarquons que l’azote, gaz neutre, ne réagit pas ou peu avec les autres
composants du mélange.
2- La combustion incomplète
Le CO est un gaz très dangereux : il est inodore, il passe dans le sang, se fixe sur
l'hémoglobine à la place de l'oxygène et empêche le transport de celui-ci jusqu'aux
cellules. Une teneur de 0,2 % de CO dans l'air entraîne la mort en moins de 30
minutes.
Dans la pratique il est très difficile d’obtenir la quantité stœchiométrique pour une
combustion parfaite, alors on ajoute un léger excès d’air pour s’assurer que toutes les
molécules de combustible soient bien en contact avec l'oxygène. En effet, il faut
prévoir que certaines molécules d'oxygène vont traverser le foyer sans se lier au
combustible. Dit autrement, il faut éviter d'avoir des zones, des poches, où le processus
de combustion viendrait à manquer localement d'oxygène.
On travaille donc avec un excès d'air «comburant» qui s'élève par exemple pour la
combustion du fuel à environ 20 %.
11
Figure 4: Combustion complète oxydante
4- La combustion réductrice
La combustion est dite réductrice ou en défaut d’air si le volume d’air admis pour la
combustion de l’unité de combustible est inférieur au volume d’air stœchiométrique;
l’oxygène y est néanmoins totalement utilisé donc pas de présence d’O2 dans les
fumées, mais il y a formation de monoxyde de carbone (CO).
Par commodité et économie, plutôt que d’employer de l’oxygène pur, on utilise l’air
qui en contient près de 21%. L’azote contenu dans l’air ne participe pas à la
combustion.
Principalement : Eventuellement :
4.Oxyde de soufre SO2
1. Dioxyde de carbone : CO2 5. Oxygène : O2
6. Monoxyde de carbone :CO
2. Vapeur d’eau : H2O 7. NOx :NO, NO2
3. Azote : N2 8. Hydrogène libre : H2
9. Imbrûlés solides ou gazeux
12
La présence et le pourcentage de ces constituants présents dans les produits de
combustion permettront :
a) de définir le type de combustion
b) d’envisager les risques potentiels :
- d’asphyxie pour les personnes
- de corrosion du matériel (chaudière, conduit de fumées)
- de pollutions atmosphériques
c) d’affiner les réglages du brûleur et d’améliorer les rendements.
3
c quantité de carbone /kg ou 1 N m
3
h quantité d’hydrogène /kg ou 1 Nm
3
s quantité de soufre /kg ou 1 Nm
3
n quantité d’azote /kg ou 1 Nm
∑ , , , … . =1
13
Des fois on caractérise le combustible par ses éléments autres que l’eau et le cendre.
Un tel combustible est dit pur.
2- Le pouvoir calorifique
a- Définition
b- Notation
Notation : PC
Remarque :(N) signifie que toutes les réactions se produisent dans les conditions
normales de température et de pression.
14
La différence entre les deux pouvoirs calorifiques tient de la quantité d’eau
contenue dans le produit de réaction.
Le pouvoir calorifique est supérieur quand l’eau de combustion est ramenée à l’état
liquide dans les fumées. La relation entre et peut s’écrire:
- =
Exemple : m(H2O) = 1,6 kg dans les fumées pour la combustion de 1 Nm3 de gaz
naturel.
15
Pour les combustibles solides ou liquides à faible teneur en hydrogène ou
oxygène tel que la coke et l’anthracite, on a:
i
P = 8100c + 29000 (h – ) +2500s -600w
C
i
P = (7860+280 )c+ 21800 (h – ) +2500s -600w
C
=∑
: Teneur du constituant j dans le combustible
16
Figure 5 : T151D - Calorimètre de Mahler ASTM D240
17
Tableau 4 : Les PCS et PCI à P=cste des principaux constituants fondamentaux qui se
rencontrent dans les combustibles industriels.
EXERCICES
EXERCICE 1
EXERCICE 2
EXERCICE 3
18
1- Déterminer son pouvoir calorifique en utilisant la formule de Wondracek
3- Conclure.
C’est le volume ou la masse d’air qu’il faut fournir pour assurer la combustion
théorique ou neutre de l’unité de combustible.
Relation:
$ % &
CH + 2 (O + 3.76 N ) CO + 2 H O + 7.52 N
4 2 2 2 2 2
19
Le pouvoir fumigène SEC noté Vfs
21 % d’O pour 79 % de N
2 2
(889:; 9:;
V = $ = 4,76. <=;
a )( 8,)(
Or
' * , .
-3 3 -3
V?; = n?; VA $( % % / kmol*22,414*10 m /10 kmol
() + -) -)
' * , .
3
V?; = ( % % / *22,414 Nm
() + -) -)
' * , .
3
VB = ( % % / *22,414 * 4,76 N m /kg
() + -) -)
3
= 8,89 c% C, C % D, DD E / &m /kg
GH
• F $∑
GH
8,)(∗-)
• G=; $ $ 0,233
8,)(∗-)K8,LM∗)N
• Q $ *( % % / Avec c, h, s et o exprimés en %
R, DD D
20
Le pouvoir fumigène V est égal au volume de produit de réaction plus la quantité d’azote
f
pris à l’air atmosphèrique.
S $ TU % % % V % D, WC ∗ U % % VX ∗ ,
D D
S $ , Y % D , W % D, DD % R, , CD Nm- /kg
S $ ]%Q
Ce sont des combustibles dont la composition en volume sera donnée par : co, h, ch4,
c4h10, co2, n, etc.
$ , WC
D
$ , WC U % % % RV
S $ % %D %Y R % +n+w+0,79*
Il existe des fomules empiriques reliant ces pouvoirs comburivore et fumigène avec
le pouvoir calorifique inférieur Pci. Ce sont les formules de ROSIN et FELHING
qui sont les plus utilisées.
-5 i 3
^ $89 .10 P + 1, 65 N m / kg
CO
-5 i 3
^ $111 .10 P N m / kg
CO
i 3
• Pour les combustibles gazeux pauvres
21 ( P < 3000 kcal/ N m )
CO
-5 i 3
$87,5 .10 P N m / kg
CO
-5 i 3
^ $72,5 .10 P +1 N m / kg
CO
i 3
• Pour les combustibles gazeux riches ( P > 4000 kcal/ m )
CO
-5 i 3
$109 .10 P -0,25 N m / kg
CO
-5 i 3
^ $114 .10 P + 0,25 N m / kg
CO
Remarque: On définit le volume de fumée sèche par celui occupé par la fumée ne
contenant pas la vapeur d’eau.
EXERCICES
Exercice 1
Exercice 2
1- Trouver l’expression VfS (fumée sèche) pour les combustibles solides ou liquides.
Dans une combustion réelle la réaction peut ne pas être totale ni complète. Elle peut
en outre, se faire avec un excès ou un défaut d’air (par rapport à la combustion
«neutre»).
_
Désignons par le volume d’air utilisé pendant la combustion réelle et Va le
volume d’air théorique nécessaire pour la combustion neutre.
ab
`$E )*100
a- Excès d’air
Nota : Généralement « n » est fourni par les relevés réalisés sur le site à l’aide
d’analyseurs de fumées.
23
VEA = Va × ( n -1 )
b- Défaut d’air
Dans ce cas, encore, la teneur en dioxyde de carbone des fumées sera plus faible
que dans la combustion neutre.
c- Combustion stœchiométrique
C’est le rapport entre le volume d’air réel (R ou Va’) qui passe dans le brûleur et le
pouvoir comburivore (Va).
a
n= $`%
Si le facteur d’air :
n = 1 : la combustion est neutre
n > 1 : la combustion est en excès d’air
n < 1 : la combustion est en défaut d’air.
Exemple : Un brûleur au gaz consomme 11,88 Nm3 d’air par Nm3 de gaz. Son pouvoir
comburivore est de 9,9 Nm3. Calculer son facteur d’air.
3 3
V ’= 11,88 Nm / Nm de gaz
a
3 3
V = 9,9 N m / Nm de gaz
a
a ,
n= $ =1,2
Y,Y
24
e- Analyse des fumées
• Dioxygène (γO2)
Pour alléger les notations, nous désignons γCO2+ SO2 par γ’.
On suppose, évidemment que les volumes Va et Vf sont connus (ce qui suppose, en fait
que la composition neutre du combustible soit elle- même connue).
Et le volume V ’ s’écrit: V ’ =V + eV
f f f a
Le taux d’oxygène dans les fumées, s’écrit:
γ = a
O2 S
⬚
Et on en tire:
1- Calculer x et y.
26
Chapitre 2 : Diagramme d’Ostwald: Etablissement
et lecture
C + O CO
2 2
x mol x mol
(
C + O CO
) 2
y mol y mol
S + O SO
2 2
a mol a mol
E lo / p
γ’ = Avec E Ko / p =(x + y + a) *V
max S m
27
Dans le cas d’une combustion incomplète, le taux de dioxyde de carbone et de soufre
devient:
EpK /
γ’ =
S_
Or (x+a)V =
m
E Ko / p - yV =
m
E Ko / p -V
CO
En fonction de γ’ on aura :
max
E Ko / p =V . γ’
f max
S q’ pb
Finalement :
γ’ =
S_
n
V = (x + + a) .V
O2 m
V = 0,21.eV +
O2 a
28
On obtient par conséquent les trois expressions suivantes:
29
Expérimentalement, on constate que les droites (∆ ) sont pratiquement parallèles à la
droite AB dans la zone utilisable du diagramme. Deux de ces droites sont tracées en
pointillés.
Eliminons e et VCO entre les relations A, B et C de façon à obtenir une relation entre
les trois taux.
|_ |_ WY
γ’= - R,
p
| % | h p
. i % |′ p
|_
A chaque valeur de y } correspond une droite de pente égale à - p
R,
On obtient une famille de droite (D) toutes parallèles entre elles en bleu sur le
diagramme suivant:
Cette droite passe par le point A (voir diagramme) et par le point C correspondant au
taux maximal de dioxygène dans les fumées (ce taux est bien entendu limité au taux
du dioxygène dans l’air).
30
Si la combustion est incomplète, le taux de dioxygène dans les fumées ne peut que
décroître. On limite donc notre diagramme d’OSTWALD aux portions de droites
situées sous la droite de GREBEL.
γCO = 2 γO 2
On en déduit que les droites qui coupent le segment AB correspondent à des taux en
monoxyde de carbone double du taux en dioxygène que l’on peut lire pour l’abscisse
du point de rencontre.
Comme toutes les droites (D) sont parallèles entre elles, cette remarque permet de
tracer plus rapidement cette famille (D).
- Le γ CO (s’il y a lieu).
Il est défini pour un combustible donné, l’axe des abscisses représente le γO2 et celui
des ordonnées représente le γCO2. Il comporte en général :
Les diagrammes d’OSTWALD sont applicables à tous les combustibles. Ils sont
insensibles aux teneurs en eau et en cendres des combustibles solides, mais ne
sont plus utilisables si la teneur en imbrûlés solides dépasse 3%.
Les diagrammes pratiques sont limités à leur partie utile (γO2 <21%).
32
EXERCICES
33
34
35
*Les références bibliographiques
[3] j_Facilitateur_FAQ_AnalyseFumées_20130308_JMi.docx.
[5] Doat J., Valette J.-C., 1981. -« Le pouvoir calorifique supérieur d'espèces forestières
Méditerranéennes ». Ann. Sei. forest., i 981, no 38, t. 4, p. 469-486.
[6] Chaudière – Energypedia energypedia.info › images
36