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Description de l’ouvrage

Le nouveau quai est constitué de deux plateformes conçues pour le chargement et le


déchargement au moyen des RACKS ; des ducs d’albe d’amarrages et d’accostage
La plateforme est supportée par des caissons circulaire remplies par des tout venant ; les
caissons sont surmontés par une poutre de couronnement, par la suite un matériau de
remplissage est placé au-dessus des caissons afin d’apporter le niveau de la plateforme au
même niveau que celui de la poutre de couronnement. La base du Caisson est constituée d’un
radier d’épaisseur 1,5 m.

Géométrie de l’ouvrage
 Pour le caisson

hi =lev2-lev3-e 2=4,5+12-0,7≈16m

ht =hi +0,5≈17m

∅ i=13 m

∅ ext =14 m
e 1=0,5m

∅ b =15 m

∅i
r i= =6,5m
2

A=𝛱×r i2=132,73 m2

U=2×𝛱×r i =40,84 m

 Pour la poutre de couronnement

Calcul des charges


Unités utilisées :
 Les distances sont mesurées en mètre (m).
 Les charges sont calculées en Kilo Newton (KN).
 Les moments sont calculés en KN.m
 Les angles sont en degrés (°)
 Le facteur de gravité = 9.81 m/s

Normes utilisées :
 L’EUROCODE 1 : Actions sur les structures Partie 4 : Silos et réservoirs
 Les règles du fascicule 62 titre V concernant les états limites de service et les états limites
ultimes statiques
 Les recommandations de l’AFPS 90 et le règlement RPS 2011 concernant les états limites
ultimes sismiques.
Convention des signes
Les sollicitations sont calculées par rapport au point 0 situé à la base du radier, à l'avant du caisson

Définition des actions sur le quai


Le quai est soumis aux actions suivantes :

Actions permanentes :

Poids propre de l’ouvrage PG ;

Résultante de la poussée du remplissage et du remblai PT ;

Actions variables :

Elles sont essentiellement constituées par les surcharges d’exploitation Q s et l’effort d’amarrage Q a .

Actions accidentelles (actions sismiques) :

Poids dû aux efforts sismiques : E ;

Poussée dynamique du remblai Pdy ,t ;

Action dynamique de la surcharge d’exploitation :∆ Q dy , s;

Pression hydrodynamique de l’eau coté bassin : Pdr ;


1. Charges statiques
Poids propre PG
Le poids propre total du système étudié est composé des éléments suivants :
 Poids de la poutre de couronnement.
 Poids des parois et de la base du caisson.
 Poids des matériaux de remplissage .
 Poids du remblais sur le caisson.

Poids des parois et de la base du caisson.


π 2 2 2
P= × γ BA ( ( ∅ext −∅i ) h i+ ∅ b × e2 )=1157,48 T
4
Le point d’application est le centre de gravité du caisson
∅b
x G= =7.5 m
2

∅ b2 π
0.7 × π × ×0.35+15.8 × ( ∅ ext 2−∅i2 ) × 8.6
M p ×Y P + M b × Y b 4 4
Y G= = 2
=6.37 m
M p+ M b ∅b 2 2 π
0.7 × π × +15.8 × ( ∅ ext −∅i )
4 4

Poids du remplissage
π
Pr = × ∅i2 × ( ’ tv ×hi +❑W × hW ) =4444.872 T
4
Le point d’application est :
∅b
x G= =7.5 m
2
15.8
Y G =0.7+ =8.6 m
2

Poids de la poutre de couronnement

∅ext ∅
Un poid linéaire de γ B ×( 2× ( 4 )( )
+ 0,4 × ext ) appliqué sur une longueur de ∅ ext
4

P pc=0,6 ×γ B ×∅ ext 2=294T

Le point d’application est le centre de gravité de la poutre de couronnement

M 1 × X G 1 + M 2 × X G 2 7× 0.4 ×11 +1.6 ×3.5 ×12.75


x G= = =12.16m
M 1+ M 2 7 × 0.4+1.6 ×3.5
M 1 ×Y G 1 + M 2 × Y G 2 7 × 0.4 ×16.7+1.6 × 3.5× 17.7
Y G= = =17.36m
M 1+ M 2 7 × 0.4+1.6 × 3.5

Poids du remblais sur le caisson.


3
Un remblai d’une hauteur de 2m étalé sur une surface de ∅ ×∅
4 ext ext
3
P R=¿ × γ tv × ∅ ext 2=558,6 T
2
Le point d’application est :

M 1 ×Y G 1 + M 2 × Y G 2 0.4 ×7 ×16.7+10.5 ×1.6 × 17.7


Y G= = =17.55 m
M 1+ M 2 0.4 ×7+10.5 ×1.6
M 1 × X G 1 + M 2 × X G 2 0.4 ×7 × 4+10.5 × 1.6× 5.75
x G= = =5.5 m
M 1+ M 2 0.4 × 7+10.5 ×1.6

Calcul des poussée PT

Pression des terres de remplissage sur le caisson


Le caisson est considéré comme un silo alors le calcul est basé sur L’EUROCODE 1 : Actions sur
les structures Partie 4 : Silos et réservoirs .

Les paramètres utilisés sont :

r : angle de talus naturel pour une matière particulaire

K : valeur caractéristique du coefficient de poussée latérale

 : coefficient de frottement sur la paroi

Avec

K = aK × K m
❑m
=
a❑
a K , K m ,a❑,❑m et r sont données par le tableau suivant (EUROCODE 1 : Silos et réservoirs, Tableau
E.1)
a K =1,11

K m =0,45

a❑=1,1
r= 39°
❑m=0,57 on a une paroi de type D3 comme indique le tableau suivant

(EUROCODE 1, Tableau 4.1 — Définitions des surfaces de paroi)


ho : distance entre la surface équivalente et le pied de la pile supérieure (c'est-à-dire le point le plus
bas de la paroi qui n'est pas en contact avec le matériau ensilé)

dans notre cas h0 =1 m

 Il faut déterminer la contrainte horizontale Phf et la contrainte de frottement de paroi Pwf en fin
de remplissage de la façon suivante :

Phf =P h 0 ×Y R

Pwf =Phf ×

Avec :
A 1
Ph 0=  K Z 0=
U❑
n
Z−h0
Y R=1−( +1)
Z 0−h0
A 1
Z 0=
U ×K
h0
n = – (1 + tan r) (1 – )
Z0
où : ho est la valeur de z au point le plus élevé du contact matériau-paroi

dans notre cas h0 =1 m


 : est la valeur caractéristique du poids spécifique du matériau

 : la valeur caractéristique du coefficient de frottement du matériau sur la paroi verticale

K : la valeur caractéristique du coefficient de contrainte latérale

z :la profondeur sous la surface équivalente du matériau

A :la valeur de la superficie de la section droite du silo

U : le périmètre intérieur de la section droite du silo

r : l'angle de talus naturel du matériau

Application numérique
K = 0,5

 =0,491

Z 0=13,241m

n =-1,674

Ph 0=125,66KN/m 2
−1,674
Z−1
Y R=1−( +1)
13,292−1

Alors les pressions entre le niveau supérieur et le niveau de la nappe sont les suivants :
−1,674
Z−1
Phf =125,66×(1− ( 13,241−1
+1 ) ¿

−1,674
Z−1
Pwf =0,491 ×125,66 ×(1− ( 13,241−1
+1 ) ¿

Les forces dans la structure du caisson sont dans deux cas :

a) Cas 1 : Niveau hydrostatique +1m à l’intérieur du caisson et +0m (PBMA) à l’extérieur du
caisson.
b) Cas 2 : Niveau hydrostatique + 3,5m à l’intérieur du caisson et +4,5m (PHMA) à l’extérieur du
caisson.

Pression au-dessous du niveau +1 (cas1)

Le niveau de la nappe est de 1m

WT_1a=0m

WT_2a=1m

WT_3a =0m
Z start =5,5 m

❑1 × ( Z start −W T 2 ) +❑1' ×( z−( Z start −W T 2 ) )


❑1 a(z)= a a

z
−1,674
Z−1
Phf , a=❑1 a(z)×0,5×13,241×(1− ( 13,241−1
+1 ) ¿

19 × 4,5+11×( z−4,5) Z−1 −1,674


Pwf ,a =0,491×
z
×0,5×13,241×(1−
13,241−1 (
+1 ) ¿

La résultante est donc égale :


4.5 17.5
H=∫ Phf dz + ∫ Phf , a dz=¿83.98+753.564=837.544KN/m
1 4.5

F h=H ×U=34241.87 KN
4.5 17.5
V=∫ Pwf dz+ ∫ Pwf ,a dz=41.238+370.97=412.208 KN /m
1 4.5

F v =V ×U =16825.75 KN

Notre caisson est géométriquement symétrique alors la répartition des contraintes est symétrique
sur tout le périmètre donc on peut calculer la résultante de la force sur la moitié du caisson par
U
F V =V × =¿ 8412,875458KN
2

U
F h=H × = -17120,93953KN
2

Pression au-dessous du niveau + 3,5 (cas2)

WT_1b=4,5m

WT_2b=3,5m

WT_3b =m

Z start =5,5 m

❑1 × ( Z start −W T 2 ) +❑1' ×( z−( Z start −W T 2 ) )


❑1 b(z)= b b

z
−1,674
Z−1
Phf , b=❑1 b(z)×0,5×13,241×(1− ( 13,241−1
+1 ) ¿ composante horizontal

−1,674
Z−1
Pwf ,b =0,491×❑1 b(z)×0,5×13,241×(1−
( 13,241−1
+1 ) ¿ composante vertical
La résultante est donc égale :
2 17.5
V=∫ P wf dz + ∫ Pwf ,b dz=3.93+ 352.70=356.63 KN /m
1 2

F V =V ×U =14558.04 KN
2 17.5
H=∫ Phf dz + ∫ Phf , b dz=726.33KN/m
1 2

F h=H ×U=29626.89 KN

Notre caisson est géométriquement symétrique alors la répartition des contraintes est symétrique
sur tout le périmètre donc on peut calculer la résultante de la force sur la moitié du caisson par

U
F V =V × =¿ 7279,020563KN
2
U
F h=H × = -14813,44536KN
2

Le point d’application de la poussée h/3

Y T =5.96 m

X T =1 m

 La détermination de la valeur de la Contraintes verticales sur les fonds, les calculs sont basés sur
le fait que les caissons sont considérés comme des silos d’élancement faible ou intermédiaire
avec des fonds plats (EUROCODE 1 : silos et réservoirs, (6.2.2))

Pour la contrainte verticale Pvsq agissant sur le fond plat d’un silo d'élancement faible ou
intermédiaire, on peut prendre

hc
2−
∅i
Pvsq =Pvb + ∆ Psq ( )
htp
2−
∅i

Avec ∆ P sq =Pvtp−P vh0

Pvtp =¿ htp
Pvh 0=× Z v
n+1
1 ( z+ Z 0−2h 0 )
Z v =h0 − ×(Z 0−h0− ) avec z=h0
n+ 1 ( Z 0 −h0 )
n

Pvb : est la composante uniforme de la contrainte verticale, obtenue par l'expression :

Pvb .a=C b Pvf

Pvf =× Z v
n+1
1 ( z+ Z 0−2h 0 )
Z v =h0 − ×(Z 0−h0− )
n+ 1 ( Z 0 −h0 )
n

Avec z = hc

C b : un coefficient d’amplification de charge sur le fond, pour tenir compte de la possibilité d’avoir
des actions plus fortes transférées depuis la zone des parois verticales vers la trémie ou le fond du
silo.

C b=1 selon l’EUROCODE 1, silos et réservoirs ;( 6.1.2)

où :

h0  : la distance entre la surface équivalente et la base de la pile (définie comme le point le plus bas de
la paroi qui n'est pas en contact avec le solide ensilé) (voir L’EUROCODE 1, la figure 6.3 ) ;

htp  : la hauteur totale de la pile, définie comme la distance verticale entre le point le plus bas de la
paroi qui est pas en contact avec le solide ensilé et le point le plus haut du matériau ensilé (voir
L’EUROCODE 1,la figure 6.3) ;

h c: la distance entre la base du silo et la surface équivalente.

Application numérique
Pression au-dessous du niveau +1 (cas1)

h0  =1m

htp  =1m

h c=5,5+12-0,7=16,8

Z 0=13,241m  
Pvtp , a=13,142 KN /m2

Pvh 0 ,a=47 KN /m2

∆ P sq ,a=0 KN /m2

Pvb .a=115,51 KN /m2

Pvsq =Pvb . a=115,51 KN /m2


La résultante est donc égale :

F f , a=Pvsq × A i=15331.9 KN

Pression des terres de remblai sur la poutre de couronnement :


La résultante PT des poussées unitaires, sur la hauteur « h » de l’écran, s’applique au tiers inférieur
du parement avec l’inclinaison δ et l’intensité :

PT =0.5 K a γ h 2
20 KN
Pour la poutre de couronnement on a h=2m, et on prend γ compacté du terre (γ = ¿
m3
Avec :

cos ⁡( ⋋−φ)2
Ka= 2
sin ( φ+ δ ) sin ( φ−β )
cos ⁡(⋋+δ)(1+

cos ( ⋋+ δ ) cos ( ⋋−β )
)

 𝝀 : Inclinaison du mur par rapport à l’horizontale


 𝝋 : Angle de frottement interne du sol
 𝜹 = (𝟐 /𝟑)𝝋 : Angle de frottement du mur par rapport au sol
 𝜷 : Inclinaison du talus par rapport à l’horizontale
Pression au-dessous du niveau +3.5 (cas2)

Pvtp , b=11.95 KN /m2

Pvh 0 ,b=27 KN /m2

∆ P sq ,b=0 KN /m2

Pvb .b=104.89 KN /m2

Pvsq =Pvb . a=104.89 KN /m2

La résultante est donc égale :

F f , b=Pvsq × A i=¿13922.28KN

Le point d’application de cette force est le centre de la base

X TF =7.5 m

Action de la surcharge : Qs
Sur le caisson

Il faut tenir compte des poussées qu’elles introduisent. Les valeurs couramment admises pour les
surcharges uniformément réparties sur la surface des ouvrages sont de :

- 4t/m 2pour un trafic de marchandises diverses


- 6 à 10 t/m 2pour les trafics pondéreux

Dans notre cas on prend la charge mobile sur le quai, s=4t/ m 2

L’incrément de la pression latérale des terres est calculé à partir de K a

Q=s× K a

Avec

cos ⁡( ⋋−φ)2
Ka= 2
sin ( φ+ δ ) sin ( φ−β )
cos ⁡(⋋+δ)(1+

cos ( ⋋+ δ ) cos ( ⋋−β )
)

 𝝀 : Inclinaison du mur par rapport à l’horizontale


 𝝋 : Angle de frottement interne du sol
 𝜹 = (𝟐 /𝟑)𝝋 : Angle de frottement du mur par rapport au sol
 𝜷 : Inclinaison du talus par rapport à l’horizontale
Lorsque la surcharge est placée sur le haut du caisson, la moitié de la charge est supportée par le
couronnement, en conséquence, seule la moitié de la charge affectera les parois alors L’incrément de la
pression latérale des terres dû à la surcharge est calculé à partir

Q=0.5×s× K a

La résultante donne une composante vertical et horizontal calculées comme suit

V= Q×cos( 𝜹 )

H=Q×sin(𝜹 )

La poussée statique est appliquée à h/2

Y S =8.6 m

X S=1 m

Sur la poutre de couronnement

La poutre de couronnement supporte la moitié de la charge s, c’est une charge verticale


uniformément répartie sur la poutre

QSPC =0.5× s × A

Avec

∅ ext
A : section sur laquelle la surcharge est appliquée, A=∅ ext ×
2
Le point d’application de la résultante est :

X pcs =11 m

L’effort d’amarrage
Un bollard de Q=2000KN, la force est incliné vers le haut jusqu’à 45°

𝑉 = −𝑄 × sin𝛼

𝐻 = 𝑄 × cos𝛼
Le point d’application de la force est :

Y a =18.5 m
X a=1.5 m

L’effort d’accostage
Il existe des défenses pour supporter l’effort d’accostage, la charge des défenses sur les caissons ne
constitue pas un cas de charge critique pour la vérification des structures tandis que la charge agit
dans la direction opposée de la charge principale sur les structures de gravité et les pousse contre le
matériau de remplissage donc l’action de l’accostage est stabilisante
Charge des outillages (portiques) Out

Les poteaux des portiques sont ancrés dans des massifs de section 0.5m×0.5m en béton armé qui
sont posés sur les caissons, ces massifs qui supportent les poteaux sont considérés comme une
charge uniforme qui va engendrer une poussée du sol sur les parois des caissons. On utilise la
méthode de krey pour la détermination de cette poussée, cette méthode permet de déterminer le
supplément de poussée exercé sur un mur par une charge uniforme locale (d’intensité p et de
rectangle d’impact b x d) dont le bord le plus proche du parement est à une distance a de celui-ci.

La diffusion de la poussée (voir figures ci-dessus) se développe dans une zone délimitée par :

 Dans le sens vertical : deux plans passant par les bords parallèles au mur du rectangle «
π φ
d’impact »(b x d ) et inclinés de φ et +  sur l’horizontale.
4 2
 Dans le sens horizontal : deux plans passant par les angles du rectangle d’impact (b x d) les
plus proches du parement, et correspondant à une diffusion suivant un angle de 27° environ
(pente ½);
En considérant les deux épures, on trouve la surface de charge sur le parement (d+a)( Z2 −Z 1 ¿

Avec

π φ
Z2 =c×tang( + ¿ et c=a+b
4 2
Z1 =a×tang(φ)

4P π φ
Et q max = avec P=pdb tang( − ¿
(2 d+ a)( Z 2−Z 1) 4 2

Alors la force exercée est de F=q max × S ; S= section des parois

2
Et le point d’application de cette force est de ( Z −Z 1),Y P=6.32 m
3 2
2.Charges dynamiques
Le comportement d’une structure durant un tremblement de terre est essentiellement un problème
de vibrations, il peut y avoir amplification de la poussée latérale appliquée au mur de quai, voire
perte de sa stabilité par translation ou par rotation. Donc, les ouvrages construits dans des zones
sismiques doivent être conçus pour résister à ces efforts. Les normes AFPS 90 et PS92 indiquent qu’il
est acceptable une méthode statique équivalente : pseudo-statique. Cette méthode est un dérivé de
l’analyse spectrale. Le calcul pseudo-statique s’appuie
sur la méthode de Mononobe-Okabe qui consiste à
ajouter des sollicitations verticales ascendantes ou
descendantes ainsi que des sollicitations horizontales.
Les amplitudes sont définies à l’aide de coefficients
sismiques σ H et σ V qui sont en fonction de l’accélération
nominale a N du site. Ces sollicitations s’appliquent,
d’une part, au soutènement lui-même et, d’autre part,
au massif de terre.

La méthode de Mononobe-Okabe suppose que :

- La surface de rupture dans le sol est plane ;

- Tous les points du sol sont soumis au même instant à la même accélération, ce qui
Correspond à un coin de poussée rigide ;
- Le mur est capable de se déplacer suffisamment pour atteindre l’état limite de poussée active
On fait subir à l’ensemble {mur-sol} une rotation fictive d’angle θ de telle sorte que le poids apparent
soit vertical, comme représenté sur la figure, avec : (pour un sol saturé fermé)

Catégorie de σH σV
site S1 S2 S1
Ouvrage poids 0.5 a N τ /g 0.45 a N τ /g 0.4 aN τ /g
Ouvrage ancré a N τ /g 0.9 a N τ /g 0.8 a N τ /g 0.4 σ H
Ouvrage non 1.3 a N τ / g 1.15 a N τ / g a N τ /g
déplaçable

 Le coefficient d’amplification topographique τ est égal à 1 (car le sol ne présente aucune


inclinaison).
 Le type de site est S1,
 L’accélération du sol considérée esta N =0.17 g.
0.5 a N τ
Donc σ H= =0.5 × 0.17=0.085
g
σ V =0.4 σ H =0.034
Poids propre Gp

Eh =P p × σ H

E v =P p ×(± σ v )

Avec P p=6317.142T (poids de la poutre de couronnement + les parois et la base du caisson + poids
du remplissage et le remblais sur le caisson)

Eh =536.95T

E v =±214.98 T

Poussée dynamique du remplissage

Dans le cas d’un séisme le massif de terre soutenu exerce une poussée dynamique donnée par la
formule suivante :

PdyT =0.5 γ tv hi2 ( ( 1 ± σ v ) K ad −K a)

Cette poussée complémentaire est appliquée à (2/3)h

Y T =11.23 m

X T =1 m

Avec

cos ⁡( ⋋−φ−θ)2
K ad = 2
sin ( φ+δ ) sin ( φ−β−θ )
cos ( θ ) cos ⁡( ⋋+ δ +θ)(1+

cos ( ⋋+δ +θ ) cos ( ⋋−β )
)

cos ⁡( ⋋−φ)2
Ka= 2
sin ( φ+ δ ) sin ( φ−β )
cos ⁡(⋋+δ)(1+

cos ( ⋋+ δ ) cos ( ⋋−β )
)

Et

φ σH
⋋=0 ° β=0 ° δ = =11.66 ° Et θ=arctg( )
3 1 ± σv
Cette poussée donne une composante verticale et horizontale qui sont calculées comme suit :

V= PdyT ×cos( 𝜹 )
H= PdyT ×sin(𝜹 )

Le résultat des calculs est donné par le tableau suivant

Poussée dynamique du remblai sur la poutre de couronnement

De même, la poussée est calculée comme suit

PdyT =0.5 γ tv h2 ( ( 1 ± σ v ) K ad −K a )

Avec γ tv =20 KN /m3(remblai compacté)

Et h=2m

Cette poussée complémentaire est appliquée à (2/3) h

Action dynamique des surcharges d’exploitation

S=4t /m 2

1
Qdy ,s =s ×h × (1 ± σ v ) K ad
cos ⁡(β−⋋)
Le complément de la poussé dynamique est de ∆Q dy ,s =Q dy ,s −Q , ce complément de la
poussée est appliqué à (2/3) h

Y T =11.23 m

X T =1 m
Et voilà le résultat des calculs

Pressions hydrodynamiques

Pour le calcul de la surpression hydrodynamique, on prendra conformément de la AFPS ,


l’hypothèse qui consiste à schématiser cette surpression par une courbe de pression
parabolique telle que

7
Pdy ,r = × γ w × σ H × √ H × Z
8
La résultante de cette surpression pseudo-dynamique a pour intensité

7
Pdy ,r = × γ w ×σ H × H 2=12.68T/m
12
Et son point d’application se situe à la côte : 0,6H au-dessous du niveau d’eau.

On a le PHM est 4.5/ZH alors

Y p=7.02m
Combinaisons d’actions et sollicitations de calcul vis-à-vis des états
Les combinaisons retenues et utiles pour l’étude de stabilité des quais, d’après le Fascicule 62 titre V
sont les suivantes :

Limites ultimes : ELU

A) ELU-Fondamental
Il correspond à des charges ayant une probabilité d’occurrence très faible et d’une faible durée
d’application (inférieure à l’heure)
CELUF 1 :1,125(0,9 PG+1,2 PT +1,33Q S +0,77Q a+1,00 Out)

CELUF 2 :1,125(0,9 PG+1,2 PT +0,77Q S +1,25Q a+1,00 Out)


B) ELU-Sismique
Cet état limite concerne des évènements très exceptionnels, dont la probabilité d’occurrence est
extrêmement faible sur la durée de vie de l’ouvrage.
CELUS 1: PG+ PT + (E+ PdyT +∆Q dy ,s +0,4 Pdy ,r )+0,8Q S +0,4 Out +0.2Q a

CELUS 2: PG+ PT + (E+ PdyT +∆Q dy ,s +0,4 Pdy ,r )+0,4Q S + 0,4(Out+Q a ¿

Etats limites de service : ELS

A) ELS-Rare
Ces combinaisons correspondent aux sollicitations que les ouvrages auront à subir, quelquefois
seulement au cours de leur durée de vie.
CELSR 1 : PG+ PT +Q S +0,77Q a+1,0 Out

CELSR 2 : PG+ PT +0,77Q S +Q a+1,0 Out

B) ELS-Fréquent
CELSF 1 : PG+ PT +0,4Q S +0,2Q a+0,5 Out

CELSF 2 : PG+ PT +0,2Q S +0,4Q a+0,5 Out


Justification des quais :

Stabilité externe D’après le fascicule 62 titre V les justifications à faire pour la stabilité externe des
quais sont résumées dans le tableau suivant :

Vérifications Etat limite Coefficients à adopter


Glissement ELS Pas de vérification
ELU 1.50
Séisme 1.20
Décompression du sol (**) ELS_fréq 100% de surface comprimée
ELS_rare 75% de surface comprimée
Renversement ELS Pas de vérification
ELU 10% de surface comprimée
Séisme 10% de surface comprimée
Poinçonnement (*) ELS 3.00
ELU 2.00
Séisme 1.50
Grand glissement(***) ELU 1.50 avec f et c
Séisme 1.00 avec f (ou f et c)

(*)Sécurités au poinçonnement (CSP) au niveau des blocs d’assise sur les enrochements et sur les
sols en place, suivant la méthode de Meyerhof en tenant compte de l’excentricité et de
l’inclinaison des efforts résultants.

(**)Etats limites de décompression du sol sur les enrochements en considérant la longueur réduite
de la méthode de MEYERHOF.

(***)Sécurité au grand glissement (Csgg)

La stabilité du quai au grand glissement sera vérifiée avec une surcharge de terre-plein de 4 t/m²
à l’ELS et L’ELU.

Les coefficients de sécurité seront adaptés à la méthode employée :

→ Csgg  1,40 par la méthode de FELLENIUS


→ Csgg  1,50 par la méthode de BISHOP
2. Justification vis-à-vis du glissement :
actions stabilisantes
Pour cette vérification, on définit un rapport " ", que l'on compare au
actions déstabilisantes
coefficient de sécurité

La vérification est faite sous les deux types de combinaisons :

 ELU fondamentale.
 ELU accidentelles sous deux combinaisons (séisme descendant) et (séisme ascendant).

Pour les différentes états limites, les composantes de calcul V et H (verticale et horizontale) de
l’effort appliqué à la fondation doivent vérifier l’inégalité :

V d × tan φ ' c ' × A'


Hd ≤ +
γ g1 γ g2

Avec les notations suivantes :

 H d et V d : composantes de calcul horizontale et verticale de l’effort appliqué à la fondation


 A’ : Surface comprimée de la fondation.
 𝝋′ : Angle de frottement interne du sol.
 C’ : Cohésion, (dans notre cas c’=0).

D’où :
V d × tan φ'
γ g1 ≤
Hd

Selon les dispositions du marché le coefficient de sécurité minimal est pris égal à :

 γ g 1 : 1.2. en état sismique


 γ g 2 : 1.5. en état limite ultime

1. Justification vis-à-vis de la décompression


L’état limite de renversement est couvert par la vérification de la décompression
La vérification est faite sous quatre types de combinaisons :

 ELU-Fondamental ;
 ELU-Sismique ;
 ELS-Fréquent
 ELS-Rare ;

Les critères retenus pour la décompression sont :


ELUF et ELUS ELSF et ELSR

Décompression du sol en fondation Cs = 0.1 Rare : Cs = 0.75


Fréquente : Cs = 1

La surface comprimée B’ doit rester supérieure à une fraction donnée de la surface totale A. La
condition à vérifier est la suivante :

B'
C= ≥Cs
B
Avec :

Cs : Coefficient de sécurité minimal de décompression en (%) donné dans le tableau précèdent.

Pour le calcul du pourcentage de la partie comprimé on procède aux étapes suivantes :

On calcul l’excentrement de l’effort verticale V par rapport au point de renversement de structure à


travers la relation suivante :

M
e=
V
 M : moment résultant par rapport au centre de la section.
 V : effort normal résultant.

Donc, l’excentricité de l’effort normal V par rapport au centre de la section est donnée par :

B M stab + M d é stab
e= −
2 2
Avec :

B : la largeur du bloc considéré.

B
 Si e c ≤  : On se trouve dans le noyau central et il n’y a pas de décompression alors la
6
semelle est entièrement comprimée et C= 100%.
B
 Si e c ≥  : Il y’a alors décompression et le pourcentage de la surface comprimée est :
6
ec
C=( 1.5−3× )×100 ¿
B
Poinçonnement du sol de la fondation

La formule de calcul du coefficient de sécurité au poinçonnement consiste à mettre en rapport la


contrainte appliquée au niveau du sol en fondation (qref) et la portance limite du sol (qu) qui tient
compte de l’excentricité de la force appliquée à la surface du sol.

q' ult
Fs= '
q ré f
La contrainte de référence 𝑞′𝑟é𝑓 est calculée par le modèle de Meyerhof.

Le coefficient de sécurité minimal préconisé est de :

ELS 3.00
ELU 2.00
Séisme 1.50

 La contrainte de référence q ' r é f

Pour les semelles rectangulaires, il est loisible d´admettre que les contraintes normales sont
uniformes sur un rectangle de surface réduite, suivant le modèle de Meyerhof. Meyerhof indique
aussi que, pour les charges excentrées, la pratique consistant à faire le calcul de portance sur une
semelle filante de largeur B’ réduite.

La contrainte de référence est calculée par le modèle


de Meyerhof pour une semelle filante

V
q' r é f =
B'

Avec :

 B’ = B – 2e : la largeur réduite de la semelle.


 e : est l’excentrement de la charge verticale V

Excentricité de la force verticale appliquée sur la base du quai, par rapport au point O :
Figure 1:Modèle de Meyerhof pour la vérification du
M poinçonnement
e /o=
V
Excentricité de la force, par rapport au centre de gravité G du radier assimilé à une fondation
superficielle :

e=¿ B/2−e/o∨¿
 La contrainte ultime q ' ult

q ' ult =¿
q : 0 t / m² surcharge latéral verticale à la fondation
L : longueur de la fondation
D : 0 Encastrement de la structure dans la fondation ;
γ2 : 0 t/m² : Poids volumique du sol latéralement à la fondation.

γ 1 : 2 t/m² : Poids volumique du sol sous la base de la fondation.

C = 0 t/m² : cohésion des sables grésifiés-marne : sol sous la base de la


Voir annexe : rapport
fondation.
géotechnique
φ’ = 46°: Angle de frottement des sables grésifiés-marne;

Les facteurs de portance :

( π4 + φ2’ )
'

N q =e (π × tan φ ) × tan

φ’
N =( N −1 ) × tan ( )
γ q
2

N c =( N q−1 ) ×cot ( φ' )

Les facteurs de forme :


pour notre cas on a un radier de forme carrée alors on prend

Sγ =0.7

( 1+sin φ ’ ) N q −1
Sc =
N q −1
Sq =1+ sin φ ’

Les facteurs partiels :


2
D π φ'
( ) ( )
d c =1+0.2 ×
L
× tan +
4 2
2
D π φ'
d =d =1+0.1 ×( ) × tan ( + ) Pour 𝜑′ > 10
γ q
L 4 2
Nous avons D=0, alors :

d c =1

d γ =d q=1

Les coefficients réducteurs dus à l’inclinaison de la charge :

δ =arc tan ( HV )
2
δ
i =i =( 1 – )
c q
90
2
δ'
( )
i γ = 1−
φ
La fondation est une surface de sol horizontale (β = 0), donc selon le fascicule 62-V

i β =1
Stabilité interne du caisson
Calcul de structure par ROBOT :
On utilisera le logiciel ROBOT pour la détermination des déplacements, des contraintes selon
trois variantes de façon à obtenir le cas le plus défavorable, ces variantes sont :

 Flottaison à vide : le caisson n’est soumis qu’à la poussée hydrostatique et à son


poids propre et à la poussée d’Archimède

 Modèle de remplissage : dans ce cas le caisson est installé sur le sol et remplie par le
ballast

 Modèle où le caisson est mis en service : toutes les charges et surcharges sont
appliquées pour les deux types des caissons, les superstructures sont installées ; une
poutre de couronnement et le remblai sur le caisson ainsi que le caisson est soumis
aux charges d’exploitation (charge des portique, surcharge d’exploitation)
Donc pour chaque étape nous devons s’assurer que notre caisson est capable de résister aux efforts
sur lequel sont appliqués et la contrainte appliquée ne dépasse pas les contraintes admissibles.
Les contraintes limites du béton du caisson :

σ´bc=0.6× f c28=24 Mpa

fe
σ´ s=min ( 2 )
; 90 √ ŋ f t =197 Mpa

Avec :

f c28 =40 Mpa

f e =500 Mpa

f t=3 Mpa

ŋ=1.6
En plus, nous avons dans le cas où la fissuration est très préjudiciable puisque les éléments étudiés
sont exposés à un milieu agressif ou bien doivent assurer une étanchéité.

a) Configuration 1  : Remorquage et flottation du caisson


- Charges appliquées : Poids propre + Poussée hydrostatique + Archimède.
La condition pour assurer la flottation est :

Poids total béton ˂ Force d’Archimède

pour faire descendre le caisson sous-marin, il faut augmenter son poids de tel sorte que celui-ci
équilibre la force d’Archimède , ce qui est fait en remplissant à l’intérieure du caisson par de l’eau
(on remplace l’air dans le caisson par de l’eau) ce qui fait augmenter la masse volumique moyenne à
une valeur supérieure à celle de l’eau

Note de calcul de la hauteur immergé et de la poussée hydrostatique appliquée :

 Poids = 31588,24 KN (déjà calculé : voire calcule des charges)

π 2 2 2
 Archimède = -V f × γ W × g= × ( ( ∅ ext −∅i ) h f +∅ b × e 2) × γ W × g
4

V f : volume de la partie immergé dans l ' eau

h f :lahauteur immergé

L’équilibre des efforts verticaux donne :

Poids total béton = Force d’Archimède

4P
−∅b2 × e2
La profondeur de notre caisson en flottaison est : h f = π × γ W × g =8.70m
2 2
( ∅ ext −∅ i )
 Poussée hydrostatique à l’extérieure du caisson
En chaque point de la surface cylindrique exposée à l’eau, la pression est γ W × Z .
Donc la résultante est

hf
∅ ext 2 π π
PH ext = ∬ γ W × Z ds = γ W ∫ Zdz ∫ dθ = γ ×h f 2 × ∅ ext =17079.22 KN
0
2 0 2 W

 Poussée hydrostatique à l’intérieur du caisson

À l’intérieur du caisson le niveau de l’eau a atteint le niveau supérieur du caisson ( hi ¿

Alors de même, on calcule la poussée hydrostatique à l’intérieure du caisson comme suit :

hi
∅ ext 2 π π
PH ∫ ¿¿ = = ∬ γ W × Z ds = γ W ∫ Zdz ∫ dθ = γ W ×hi2 × ∅ ext
0
2 0 2

a) Configuration 2  : Au cours de ballastage.


La configuration de charge retenue est celle où le caisson est en cours de ballastage,
complètement immergé dans l’eau ; Le caisson subit les charges suivantes :
 Son poids propre.
 La sous-pression d’Archimède.
 Les pressions hydrostatiques.
 L’effet silo du ballast et du sable sur les parois des cellules.(déjà calculé voir calcul des
charges)

b) Configuration 3  : caisson mis en service


La configuration de charge retenue est celle où le caisson est mis en service, les superstructures sont
installées ; une poutre de couronnement et le remblais sur le caisson ainsi que le caisson est soumis
au charge d’exploitation (charge des portique, surcharge d’exploitation)

Donc le caisson subit les charges suivantes :

 Son poids propre.


 La sous-pression d’Archimède.
 Les pressions hydrostatiques.
 Le poids de superstructure.
 Poids du remblai.
 Poids du remplissage.
 Les surcharges d’exploitation.
 La surcharge des portiques.

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