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UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADI

ECOLE NATIONALE DES SCIENCES APPLIQUEES


D’AL HOCEIMA

Département : Génie Civil, Energétique et Environnement

Année académique : 2019-2020

Devoir Libre I

Evaluation des débits pluviaux


Réseau d'assainissement

Réalise par :
Hamza Ahmed El Azhari
Oussama El Kamouni
Yahya Frid

Encadré par :
Mr : El OUARGHI
SOMMAIRE
I. Introduction
II. Question II :
Description des trois méthodes
III. Question II :
Comparaison des méthodes et détermination des
contrainte
IV. Question III :
Le contexte marocain, présente t-il des
spécificités vis-à-vis de l'application de ces méthodes
d'évaluation des débits pluviaux
V. Question IV  :
Conclusion
Question I :
Décrire chacune des trois méthodes précitées.

Réponse I :
a- La Méthode rationnelle
La méthode rationnelle est sans contredit l'une des plus vieilles méthodes de transformation
pluie-débit.
En février 1851, dans un document intitulé « De l'usage des enregistreurs de pluie et de
débit pour 1' établissement des relations entre ces variables dans un bassin donné »,
Thomas J. Mulvaney (1850) introduisit pour la première fois, la notion de temps de
concentration. Il écrivait : « Le premier point d'importance à analyser (au travers des
observations de pluies et de débits) dans le cas d'un petit bassin versant, ou d'un bassin
montagneux, est le temps pour que la crue atteigne son niveau maximal sous l'effet d'une
pluie continue et uniformément répartie. Ce temps peut être considéré comme celui
nécessaire pour que la pluie tombant sur la partie la plus éloignée du bassin versant atteigne
l'exutoire de ce dernier, car il me semble que le débit sera maximal lorsque les apports de
chaque partie du bassin arriveront simultanément à cet exutoire; supposant, comme indiqué
plus haut que la pluie soit constante pendant ce temps, on peut penser que ce débit sera le
plus grand possible sous 1' effet de la pluie uniforme maximale se produisant durant ce
temps. »
La méthode est dite « rationnelle » dans la mesure où elle relie le ruissellement par unité de
surface à l'intensité de la pluie par opposition aux techniques purement empiriques qui
tentaient d'établir une corrélation entre le débit de pointe et les caractéristiques du bassin .
La méthode rationnelle dans sa forme originelle sert exclusivement à calculer les débits de
pointe. Ce débit maximal, selon les hypothèses de Mulvaney (1850) est égal à : Qp=K.C.I.A
où: 7 K = facteur de conversion. Il est égal à (1/360) lorsque Qp est en m3 /s, 1 en mm/h et A
est en hectare ;
C = coefficient de ruissellement 1 = intensité de la pluie (mm/h).
A= la surface contributive du bassin (hectare).

b- Méthode superficielle
La méthode superficielle ou modèle de Caquot est une évolution de la méthode rationnelle.
En faisant intervenir tous les mécanismes de l'écoulement, cette méthode permet de calculer,
aux divers points caractéristiques des tronçons, le débit de pointe qui servira à détermination
ultérieure des dimensions hydrauliques des ouvrages évacuateurs.
C'est une des caractéristiques de la méthode qui oblige la détermination des caractéristiques
essentielles pour évaluer le temps de concentration.
C'est un modèle déterministe de définition du débit de pointe prenant en considération
l'effet de capacité du réseau, ce qui est important du point de vue des investissements. Il
s'agit d'un modèle global s'appliquant à toute la surface considérée d'où l'expression
courante de modèle superficiel de Caquot. Mais à la différence de la méthode rationnelle, il
ne s'adresse qu'aux surfaces urbaines drainées par des réseaux.

Caquot démontre, à propos de l'effet de capacité, que le débit, à l'instant où le réseau


fonctionne au maximum (réseau plein), correspond exactement au volume tombé dans
l'unité de temps, tandis que le volume tombé antérieurement a servi à la fois à l'écoulement,
au remplissage des canalisations et à l'humidification de toutes les surfaces du bassin de
réception, la capacité correspondante pouvant être grande s'il s'agit de terrains
particulièrement perméables.

Pour élaborer les formules superficielles, l'on doit d'abord découper le pays en région de
pluviométrie homogène raccordées à une évaluation statistique des paramètres a(F) et b(F)
représentatifs de la pluie pour des périodes de retour de 1 an,2,5 et 10 ans, alors il est facile
d'établir le catalogue des formules superficielles d'application courante correspondant aux
bassins versants d'allongement moyen(L étant la valeur en hectomètre du plus long
cheminement hydraulique et A la surface du bassin en hectares).
Les formules superficielles sont de la forme

Limite de la méthode de Caquot

Tout comme la méthode rationnelle, Caquot ne donne qu'une indication du débit maximum
à l'exutoire du bassin versant, et rien sur la forme de l'hydrogramme (variation du débit en
fonction du temps)ou le volume de la crue.

Elle ne s'applique qu'à des bassins versants urbains, homogènes et équipes d'un réseau
d'assainissement correctement dimensionné sans complexité structurelle et ou
fonctionnelle.

c- Méthode linéaire : modèle « coefficient de ruissèlement- Réservoir Linéaire »

Les méthodes précédentes calculent directement un débit de pointe. Dans de nombreux


projet, la connaissance du débit de pointe ne suffit pas et l’étude nécessite le calcul d’un
hydrogramme à l’exutoire du bassin versant. C’est en particulier le cas si on veut simuler
le fonctionnement d’ouvrages de stockage ou d’infiltration pour une pluie donnée.

Pour ce faire on a recours à une modélisation très simple dite conceptuelle qui applique
une fonction de transfert pour transformer un hyétogramme de pluie nette en
hydrogramme à l’exutoire du bassin versant.

Une fonction de transfert simple est couramment utilisée en milieu urbain correspond au
remplissage et la vidange d’un réservoir fictif dont le débit de fuite est proportionnel à la
hauteur de remplissage. Ce réservoir est donc qualifié de « linéaire ».
Deux équations définissent cette fonction :
Vbv ( Δtj )−Vbv (Δtj−1)
=Ie ( Δti )−Qbv( Δ ti)
Δt
1
Qbv ( Δ ti )= ∗Vbv( Δtj)
K
Avec :
VBV : le volume d’eau stocké sur le bassin versant
QBV : débit à l’exutoire du BV au jième pas de temps
Ie : intensité de pluie de nette, estimée par exemple comme le produit de l’intensité de pluie
brute, tombée pendant le jième pas de temps, par le coefficient de ruissellement.
La résolution des équations précédentes débouche sur une formule de récurrence très
simple qui permet de calculer le débit durant le pas de temps Δtj en fonction de la pluie
nette pendant ce pas de temps et du débit durant le pas de temps précédent :
−∆ t −∆ t
Qbv ( Δ ti )=e K (
∗Qbv ( ∆ti−1 ) + 1−e K )∗Ie (∆ tj)
Question II :
Comparaison des trois méthodes et préciser les
contraintes liées à chaque méthode
Réponse II :
A-COMPARAISON INITIAL
a- Entre les deux méthodes rationnelle et superficielle 
la méthode rationnelle est plus ancienne que la méthode superficielle aussi cette
dernière est issue de la première mais sur le plan théorique le modèle de Caquot exige
beaucoup de conditions comme :
- Il ne s'applique qu'aux surfaces urbaines drainées par des réseaux contrairement à
la méthode rationnelle.
- Il suppose que les bassins soient aussi homogènes que possible.
- il détermine le débit de pointe dans le réseau sauf qu'ils ne soient pas en charge.
Sur le plan pratique :
- La méthode rationnelle est plus simple à appliquer et leurs paramètres sont plus
facile à déterminer notamment en ce qui concerne la délimitation de surfaces des bassins
drainés par les réseaux.
- Ainsi, lors du calcul, la méthode rationnelle donne la possibilité d'estimer le débit de
pointe adéquat au temps de concentration optimum au fur et à mesure avec la
détermination des caractéristiques hydrauliques du réseau (dimensionnement), ce qui offre
une compréhension parfaite du comportement du réseau.
- Pour la détermination du débit de pointe, la méthode superficielle tient compte de
beaucoup de paramètres et demande pour cela plus de temps pour les détenir, ce qui donne
un traitement en plus des réseaux néanmoins ceci peut brouiller la vision sur d'autres
aspects plus importants particulièrement le calcul du temps de concentration qui se passe
d'une façon implicite, et le dimensionnement du réseau.
b- la méthode linéaire :
Elle permet de suivre la progression des débits le long d’une voie.

B-COMPARAISON DE DOMAINE D’UTILISATION :


a- Domaine d’application de la méthode rationnelle :
Pour les bassins versants naturel ou ruraux avec un calcul du temps de concentration et du
coefficient de ruissellement modifiés.
b- Domaine d’application de la méthode superficielle 
Elle ne s'applique qu'à des bassins versants urbains, homogènes et équipes d'un réseau
d'assainissement correctement dimensionné sans complexité structurelle et ou
fonctionnelle.
c-Domaine d’application de la méthode linéaire et les contraintes :
Avec la relation de Débordes pour la prédétermination de K, ce modèle est applicable à tous
les bassins versants français, dans les limites ci-dessous ;
0,4 ha < A < 5000 ha,
20% < C < 100%,
110m < L < 17800m,
0,4% < I < 4,776,
5 mn < DM < 180 mn,
5 mm < HM < 240mm.
Sur les bassins versants urbains africains, le domaine de validité de la relation de
prédétermination de K est élaboré par Bouvier.

C-LES CONTRAINTES DE CHAQUE METHODES :


a-Les contraintes de La méthode rationnelle :
La méthode rationnelle se limite à des bassins d'une superficie maximale de quelques
centaines d'hectares (ne dépasse pas 40 hectares) et sa principale faiblesse étant son
incapacité à reproduire l'hydrogramme complet de la crue.
Par ailleurs, cette méthode est incapable de prendre en compte toute complexité
structurelle du réseau (notamment l'existence d'ouvrages spéciaux) et toute complexité
fonctionnelle du réseau (mise en charge, influence aval).
b-Les contraintes de la méthode superficielle :
Tout comme la méthode rationnelle, Caquot ne donne qu'une indication du débit maximum
à l'exutoire du bassin versant, et rien sur la forme de l'hydrogramme (variation du débit en
fonction du temps) ou le volume de la crue.
Cette méthode ne peut être appliquée que sur des bassins versants urbains vérifiant les
conditions suivantes : A<2 km2; C>20% ;2% <I<5%.
Elle peut conduire à des erreurs importantes si le réseau fonctionne mal, en particulier s'il se
met en charge ou s'il déborde ou s'il comporte des ouvrages spéciaux

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