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Laïd MESSAOUDI
a b c
+h
O
X
−h U0
U0 U0 U0
∆P < 0 ∆P = 0 ∆P > 0
Université Batna 2
Maître de Conféren
es A.
Fa ulté de Te hnologies.
Université Batna 2.
Table des matières
Chapitre 1 :
Statique des uides 1
1.1 Dénition d'un uide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2.2 Compressibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5.1 Dénition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
i
TABLE DES MATIÈRES
uides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.10 Exer i es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Chapter 2:
É
oulements idéaux 35
2.1 Méthodes de des
ription d'un é
oulement . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.13 Exer i es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Chapter 3:
É
oulements irrotationnels 73
3.1 Introdu
tion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
- ii -
TABLE DES MATIÈRES
3.10 Exer i es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
Chapitre 4 :
Dynamique des é
oulements visqueux 103
4.1 Propriétés du uide réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
- iii -
TABLE DES MATIÈRES
Chapitre 5 :
Cou
hes limites 143
5.1 Introdu
tion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Chapitre 6 :
É
oulements dans les
onduites 167
6.1 Introdu
tion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
- iv -
TABLE DES MATIÈRES
Chapitre 7 :
Cal
ul des
onduites 189
7.1 Introdu
tion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
Chapitre 8 :
Analyse dimensionnelle et lois de similitude 215
8.1 Géométrie des maquettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216
Chapitre 9 :
E
oulements turbulents 225
9.1 Proprietés des é
oulements turbulents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225
Annexe A :
Notions de
al
ul ve
toriel 231
A.1 Produit s
alaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231
- v -
TABLE DES MATIÈRES
Annexe B :
Pertes de
harge 237
B.1 Pertes de
harge en a
essoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 237
Annexe C :
Conversion d'unités 243
Bibliographie 247
- vi -
Chapitre 1
Statique des uides
Un liquide orrespond à un état de la matière dans lequel les molé ules sont rela-
tivement libres de hanger leurs positions l'une par rapport à l'autre, mais les for es
Un gaz orrespond à un état de la matière dans lequel les for es ohésives n'exer ent
Dans la Mé anique Des Fluides (MDF) les phénomènes d'é oulements des liquides
et des gaz sont en général traités du point de vue ma ros opique en utilisant les lois
omme ontinu.
la distribution de pression dans un uide au repos ainsi que son eet sur les parois
solides des objets ottants ou immergés. Quand la vitesse du uide est nulle, onnue
au poids du uide. Si le uide est onnu dans un hamp de gravité donné, la pression
les ou hes durant l'é oulement. La onséquen e importante de ette propriété est
1
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
ette propriété visqueuse des uides, il existe des ontraintes de isaillement (for e de
glissement tangentielle exprimée par unité de surfa e). L'expérien e suivante montre
e type de for e.
Pour le maintenir immobile il faut don lui appliquer un ouple C dans le sens
ontraire.
r
h
La distan
e e entre les deux
ylindres étant petite devant leur rayon moyen r, on
′
peut alors s
hématiser l'expérien
e en
onsidérant un plan mobile P se déplaçant
q = rω (Fig.1.2).
−
→
Sur la plaque xe P s'applique une for
e F parallèle à P,
'est la for
e de frottement
Tant que ω reste inférieure à une valeur
ritique ωc l'expérien
e montre que F varie
Sq
omme don
:
e
- 2 -
1.2. Propriétés physiques des uides.
Sq
F = µ (1.1)
e
q
P’
1111111111111111111111
0000000000000000000000
0000000000000000000000
1111111111111111111111 plaque mobile
0000000000000000000000
1111111111111111111111
y
u(y)
e
x
F
1111111111111111111111
0000000000000000000000
0000000000000000000000 plaque fixe
1111111111111111111111
P
uide.
Pour un même uide et à une même température µ reste
onstante : µ = f (T, f luide).
Sous l'a
tion de
e frottement, il s'établit dans le uide un état de mouvement tel que
les ou hes qui se trouvent en onta t dire t ave les plaques ont la même vitesse
qu'elles (adhéren e aux plaques), tandis que les ou hes intermédiaires glissent les unes
F q
τ0 = = µ (1.2)
S e
et
du
τ = µ (1.3)
dy
L'expérien
e de Couette fournie le prin
ipe d'un appareil de mesure absolue de µ
appelé vis
osimètre de Couette. En eet, le moment du
ouple de frottement est :
C = r S τ0 = r 2 π r h µeq
- 3 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
Ce
µ = (1.4)
2 π r3 h ω
2
µ se mesure en [N.s/m ℄ ou en [Kg/m.s℄ ou en Poiseuille (S.I) (Tab. C.1, Annexe C).
2
On déni aussi la vis
osité
inématique qui se mesure en [m /s℄ par :
µ
ν = (1.5)
ρ
1.2.2 Compressibilité
La
ompressibilité d'un uide peut être assimilée à sa résistan
e au
hangement de
volume pour une masse onstante. Les liquides ont une très faible ompressibilité. A
se mélangent pas), une ou he spé iale min e se forme sur le liquide ou à l'interfa e
des deux liquides. La formation de ette ou he peut être due à la for e d'attra tion
exer ée par les molé ules du liquide en dessous de la surfa e. Cette ou he se omporte
omme une membrane et l'expérien e montre qu'elle peut supporter le poids d'une
petite aiguille.
- 4 -
1.4. Loi fondamentale de la statique des uides.
B
Fy
∆z F
Vue de dessus:
Fx C
∆x x o x
o
C α
α
∆y
Fx
A F=P.S
A Fz
y
y
Suivant l'axe ox on a :
Px Sx = P S sin α or Sx = S sin α ⇒ Px = P
de même : Py = P et Pz = P .
Don :
Px = Py = Pz = P
Nous n'avons fait qu'une hypothèse sur les dimensions très petites ∆x, ∆y et ∆z ,
don
sur l'orientation de la fa
ette ABC par rapport au point O très pro
he. Il n'a
même pas été né essaire d'imposer une dire tion OZ verti ale ; nous l'avons représenté
ainsi pour fa iliter le s héma et sa le ture. Nous pouvons don on lure que quelle que
soit l'orientation de la fa ette ABC autour du point O, la pression du uide sur ette
z
F1
z1
cylindre de liquide
1111
0000 ∆S
h 0000
1111
0000
1111
mg
liquide
z2 au repos
F2
o x
P2 ∆S − m g − P1 ∆S = 0
m
Or V = ∆S h et ρ= V
d'où m = ρ ∆S h.
P2 ∆S − ρ ∆S h g − P1 ∆S = 0 d'où :
P2 = P1 + ρ g h = P1 + ρ g (z1 − z2 ) (1.6)
ρgh représente le poids d'une
olonne verti
ale de liquide de se
tion unité et de
3
hauteur h. On utilise souvent ̟ = ρg qui représente le poids volumique en [N/m ℄.
z1 −z2
le volume du
ylindre vaut : V = ∆Sd cos β
P2 = P1 + ρ g (z1 − z2 ) (1.7)
- 6 -
1.4. Loi fondamentale de la statique des uides.
α 1 F1
z
z1 cylindre de liquide
∆ Sd
11
00
00
11
00
11
00
11
00
11
00
11
00
11
00
11
β
mg
z2 F2
α 2
liquide au repos
o x
La diéren e de pression entre deux points d'un uide pesant en équilibre est égale
au poids d'un ylindre de e uide, de base égale à l'unité de surfa e et de hauteur égale
P1 P2
+ z1 = + z2 = hz (1.8)
ρg ρg
hz étant la hauteur piézométrique.
Comme il est possible de re ommen er la même démonstration pour tous les points,
P
+ z = C te (1.9)
ρg
P
, homogène à une hauteur, représente la hauteur du liquide
onsidéré mesurant la
ρg
pression P.
La relation (1.9) est valable dans tous les as, quelle que soit la forme donnée au
- 7 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
z
vide
mercure
h
Pa
2
P2 = P1 + ρ g (z1 − z2 ) or z2 = 0 et P1 = 0 (vide)
d'où : P2 = ρ g h = Pa
pas en N/m2 , mais par la hauteur d'une olonne de mer ure : pression atmosphérique
normale 10, 13 N/cm2, 1, 013.105 N/m2 , 1013 mbar , ou en ore 760 mm de mer ure (Hg).
statique :
- 8 -
1.5. Surfa
es de niveau.
Pa
Pa
ρ1
h1
h2
A B Plan de
référence
ρ2
PA = Pa + ρ1 g h1 et PB = Pa + ρ2 g h2
⇒ PA − PB = g (ρ1 h1 − ρ2 h2 )
ρ1 h1 = ρ2 h2
in onnue ρ2 onnaissant elle de l'autre liquide ρ1 ainsi que les hauteurs h1 et h2 qui
On a :
P
ρg
+ z = C te
surfa e est don horizontale. Elle est dite surfa e libre du liquide.
- 9 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
P Pa
ρg
+z = ρg
P − Pa = −ρ g z = Pef f (1.10)
11
00
00
11
00
11 Pa
00
11 1 1
00
11
1’ 5m
00
11
P1’ 00
11 P1
00
11
00
11
Aval 00
11 Amont
00
11
00
11
00
11
00
11
00
11
Pa 00
11
00
11 P2
P 2’ 00
11
2’ 2 2 1,5 m
00
11
00
11
00
11
00
11
00
11
00
11
00
11
P 3’ 00
11
00
11
3’ 3 P3
00
11
Figure 1.8: Pressions ee tives exer ées sur une vanne de retenue d'eau.
- Coté amont :
- Coté aval :
- 10 -
1.6. Théorème de Pas
al.
1, 5 à 0.
P0 − P = ρ g (z − z0 )
(P0 + ∆P0 ) − (P + ∆P ) = ρ g (z − z0 )
d'où l'énon é :
- Exemple :
- 11 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
F2
z
Pa
F1
Pa
S
s
pompe
z1 z2
2 1
P1
P2
vérin
- Equilibre du vérin : F2 + Pa S − P2 S = 0
- Equilibre de la pompe : F1 + Pa s − P1 s = 0
F2 F1
z1 = z2 et P1 = P2 d'où
S
= s
D 2
don
F2 = F1 d
= 100 . 102 = 10 KN .
Si le solide est homogène alors son entre de gravité est onfondu ave son entre
- Exemple :
Soit à déterminer la tension T du l très n qui supporte une masse d'a ier
- Condition d'équilibre : T +F =P ⇒ T =P −F
- 12 -
1.8. Cal
ul des for
es de pression.
Eau T
111
000 F
000
111
000
111
000
111
000
111
P
P = m g = 20 . 10 = 200 N
F = ρeau g V
m 20 2
V = ρ
= 7800
⇒ F = 103 . 10 . 780 = 25, 6N .
avons :
Au point 1 : P1 = Pa ⇒ Pef f = 0.
Au point G : PG = Pa + ρ g h ⇒ PGef f = ρ g h.
Au point 2 : Pz = Pa + ρ g (z1 − z) ⇒ Pzef f = ρ g (z1 − z).
- 13 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
z
Pa
Pa
z1 A
1
Pa
h
PG
G
P
z Pa
ds
2
Pa
α
o x
B
dF = Pzef f ds = ρ g (z1 − z) ds
R R
⇒F = ρ g (z1 − z) ds = ρ g (z1 − z) ds
s s
R
(z1 − z) ds = h S d'où la résultante :
s
F = ρ g h S = PGef f S (1.11)
* La résultante des for es (poussée ee tive) exer ée par un liquide sur une paroi
plane est égale au poids d'une olonne ylindrique de e liquide ayant pour base la
libre du liquide.
paroi. En général, il n'est pas onfondu ave le entre de gravité. On obtient sa position
et omme sens positif, l'axe verti al dirigé vers le bas. Nous aurons alors, d'après la
gure : z = h + x sin α
- 14 -
1.8. Cal
ul des for
es de pression.
Pa
Pa
z1
A
z
d’
PG
G
F
x
zC
d C dF
z Gy
α
o
B
Gx
M F/Gy = F.d =
P
d M R
x dF = ρ g z x ds
/Gy =
R
R Rs R
F . d = ρ g (h + x sin α) x ds = ρ g h x ds + ρ g sin α x2 ds
s s s
R
x ds = 0 par dénition du
entre de gravité G (xG = 0).
s
R
x2 ds = IGy est, par dénition, le moment d'inertie (ou moment quadratique ) de la
s
surfa
e S par rapport à l'axe Gy . Don
:
F . d = ρ g sin α IGy = ρ g h S d
IGy sin α
d = (1.12)
hS
Le point d'appli
ation de la for
e F se trouve don
à la distan
e d du point G et à
′ IGy
(d + d)
'est-à-dire xG + du point A.
S xG
- 15 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
fermée.
Pa
Pa
A
FR
FB
θ
B
Solution :
- 16 -
1.8. Cal
ul des for
es de pression.
x
H
d
A
dS FR
z y
dFR FB
θ
B
1- Chaque élément de surfa e dS est soumis à une for e élémentaire dFR due à la
pression du uide :
dFR = Pz ef f .dS = ρ g z dS = ρ g z W dy
dFR = ρ g W (H + y sin θ) dy
La résultante des for es est obtenue par intégration des for es élémentaires le long de
la porte :
RL
L2
FR = ρ g W (H + y sin θ) dy = ρ g W H L+ 2
sin θ
0
d'où nalement :
L
FR = ρ g W L H + sin θ
2
A.N : FR = 999 . 9, 81 .2 .1, 5 . 3 + 1,5
2
sin 25 = 97, 52 kN .
Z sin θ
H+L
dz W
dFR = ρ g z W dy = ρ g z W ⇒ FR = ρ g z dz
sin θ sin θ
H
- 17 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
Nous retrouvons bien sûr le même résultat mais on rique de faire des erreurs au
nivrau de l'intégration.
2- Pour al uler la for e à appliquer sur la porte pour qu'elle reste fermée, il faut
onsidérer l'équilibre de ette porte dans la position indiquée sur la gure. Nous pou-
P
M F/A = 0 ⇒ FR d = FB L ⇒ FB = d
L
FR (∗)
La résultante des for es FR étant onnue, il faut alors déterminer son point d'ap-
pli ation (distan e d). Pour ela, appliquons toujours une équation de moment par
P
dM dFR /A = M FR /A ⇐⇒
P
dFR y = FR d
1
RL ρgW
RL
⇒ d= FR
ρ g W (H + y sin θ) y dy = FR
(H y + y 2 sin θ) dy
0 0
ρ g W L2 H L
⇒ d= FR 2
+ 3
sin θ
HL L2
2
+ 3
sin θ
d = L
H + 2
sin θ
3 . 1,5 1,52
+ sin 25
A.N : d= 2
3+ 1,5
3
sin 25
= 0, 774 m.
2
L H L
FB = ρ g W d H + sin θ = ρ g W L + sin θ
2 2 3
3 1,5
A.N : FB = 999 . 9, 81 .2 .1, 5 . 2
+ 3
sin 25 = 50, 32 kN .
onstante sans o asionner de mouvement relatif entre les parti ules du uide. Dans
général, pas de mouvement relatif entre le uide et le ré ipient qui le ontient. Les
lois de la statique des uides ontinuent à s'appliquer, ave des modi ations tenant
- 18 -
1.9. Notion d'équilibre relatif.
lépipède.
F
z
dx
P P+dP
o x
dz
dy
∂P
P dy dz − P + ∂x
dx dy dz + ρ Fx dx dy dz = 0
∂P
ar au premier ordre : dP ≃ ∂x
dx
1 ∂P
Après simpli
ation nous aurons : Fx = ρ ∂x
.
1 ∂P 1 ∂P
Et de même pour les autres axes : Fy = ρ ∂y
et Fz = ρ ∂z
.
- 19 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
Ces trois équations onstituent les équations d'Euler de la statique des uides. Elles
−
→ 1 −−→
F = grad P (1.13)
ρ
- Dans le
hamps de pesanteur, on a : Fx = 0, Fy = 0, et Fz = −g et l'équation
générale se simplie à :
dP
−ρ g = dz
⇒ dP + ρ g dz = 0 d'où en intégrant :
P + ρ g z = C te = Pg (1.14)
θ γ
ργ M
ρF ρg
o x
−
→ −−→
ρ F − grad P = 0
∂P
suivant ox : −ρ γ − ∂x
=0
- 20 -
1.9. Notion d'équilibre relatif.
∂P
suivant oy :
∂y
=0
∂P
suivant oz : −ρ g − ∂z
=0
Les surfa
es isobares (de même pression) sont obtenues pour dP = 0 et en intégrant
on aura :
−ρ γ x − ρ g z = C te d'où l'équation :
γ
z = − x + C te (1.15)
g
En parti
ulier la surfa
e libre est une droite et les surfa
es isobares sont don
des
P (x, z) = − ρ (γ x + g z) + C te (1.16)
quantité d'eau renversée pendant son mouvement et quelles sont les pressions
On donne : H = 1, 8 m ; h = 1, 2 m ; L = 3 m et g = 10 m/s2 .
z
γ max
o
θmax x
h1
H
h
- 21 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
Solution :
- Cal
ulons d'abord l'a
élération maxiamle pour laquelle il n'y aura pas de renver-
sement de l'eau :
Si x = − L2 et z =H −h ⇒ γ = γmax
2 g(H−h) 2 10(1,8−1,2)
H − h = − γmax
g
− L2 ⇒ γmax = L
= 3
= 4 m/s2 .
2
Cette valeur étant supérieure à la valeur donnée (3, 5 m/s ) don
il n'y aura pas d'eau
qui se déverse !.
z
γ
Pa
o
θ x
h2
H
h
P (x, z) = −ρ γ x − ρ g z + C
- 22 -
1.9. Notion d'équilibre relatif.
L
L
Pef f min = Pef f 2
, −h = −ρ γ 2
−gh
Pef f max = Pef f − L2 , −h = ρ γ L
2
+gh
L L γ γL
Pef f min = ρ g (h − h2 ) = ρ g h − 2
tan θ = ρ g h − 2 g
= ρ gh− 2
.
L L γ γL
Pef f max = ρ g (h + h2 ) = ρ g h + 2
tan θ = ρ g h + 2 g
= ρ gh+ 2
.
uniforme autour d'un axe verti al ave la vitesse angulaire ω onstante (Fig.1.19).
r
o r
2
M ρrω
h
ρg ρF
111
000
000
111
000
111
000
111
ω
000
111
Figure 1.19: Equilibre d'un liquide soumis à une rotation uniforme.
- 23 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
∂P
suivant or : ρ r ω 2 − ∂r
=0
∂P
suivant oz : −ρ g − ∂z
=0
∂P ∂P
dP = ∂r
dr + ∂z
dz = ρ r ω 2 dr − ρ g dz
1
Surfa
es isobares ⇒ dP = 0 ⇒ 2
ρ r 2 ω 2 − ρ g z = C te don
ω2 2
z = r + C te (1.17)
2g
1
P (r, z) = ρ ω 2 r 2 − ρ g z + C te (1.18)
2
(1.9)).
Solution :
1- Le réservoir étant rempli d'eau, une quantité d'eau est déversée dès qu'il
om-
men e à tourner (Fig.1.20). Cette quantité Veau est égale au volume de la parabole,
don :
- 24 -
1.9. Notion d'équilibre relatif.
z
ω
A
o r
H
h’
libre de l'eau :
ω2
z = 2g
r2 + C
2
ω2 D ω 2 D2
h = =
2g 2 8g
π ω 2 D2
Veau =
64 g
π (2π)2 1,22
A.N : Veau = 64 9,81
≃ 0, 41 m3 .
ω 2 D2
h′ = H − h = H −
8g
(2π)2 1,22
A.N : h′ = 1, 8 − 8 . 9,81
= 1, 075 m.
- 25 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
1.10 Exer i es Z
0,8 m
Pa
z1
Rép : 251, 2 N .
Z
D
F
S3 : Déterminer la tension T du l très n
Air
qui supporte une masse d'a
ier de 20 kg plon-
gée dans l'eau (voir gure). On donne :
C
3
4
H 000000000000
111111111111
000000000000
111111111111 G
000000000000
111111111111
000000000000
111111111111 z
3 z
000000000000
111111111111
4
000000000000
111111111111
000000000000
111111111111
P
000000000000
111111111111
000000000000
111111111111
Eau
T
000
111
000
111
000
111
000
111
P
π
Rép : F = 12 ρg
D 2
h3 ;
Figure 1.23: S3.
H
2 ).
2 H
h= 3 H (OC =
Rép : 174, 4 N .
- 26 -
1.10. Exer
i
es .
manomètre du bas ?.
R
On donne : ρ1 , ρ2 , ρ3 , h2 et a.
A
ρ2 11111111111111111
00000000000000000
Figure 1.25: S6.
h2
q
Rép : F = 1
2 ρ g R2 b 1+ π2
4 ; ϕ = 57, 5◦ .
a
F2
z
Pa
Rép : h1 = ρ2 −ρ1 h2 .
ρ −ρ F1
3 1
Pa
S
s
S5 : Cal
uler la pression de l'eau au point
bas d'une
onduite de distribution d'eau. pompe
est z2 = 82 m.
A quelle pression ee
tive est soumise la paroi
de la
onduite ?
vérin
On donne : g = 10 m/s2 , pression atmosphé-
rique Pa = 10 N/cm2 . Figure 1.26: S7.
- 27 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
Huile
R
Eau
R O
h
1111111111111111
0000000000000000
Figure 1.27: S8. Figure 1.28: S11.
Rép : F = 1, 27.104 N .
et moitié dans de l'eau. Trouver la tension de A un instant donné on
oupe la
orde pour
la
orde si la masse volumique de l'aluminium libérer le
ylindre. A l'état d'équilibre, déter-
est ρa = 2640 kg/m3 . miner le volume du
ylindre qui sort de l'eau
(volume émergé).
Rép : T = 57, 61 N .
- 28 -
1.10. Exer
i
es .
Rép : 1) 1, 35 m ; 2) 1460 kN .
h1
S15 : Un bassin
ontenant de l'eau sur une ρ
total.
2-Chaque panneau doit être renfor
é au
entre Figure 1.31: S16.
de poussée. Cal
uler la position des
es ren-
forts.
3- Quelle est la for
e par unité de largeur agis-
sant sur
haque panneau ? Rép : 1, 67 bar .
son axe :
z1 B
1- Déterminer ωmax . qu'on peut atteindre sans
renverser d'eau ?
z2 C 2- Quelle sera la pression ee
tive en C et D
au fond du réservoir si ω = 6 rd/s.
111111111111111
000000000000000 3- On ferme le réservoir et on soumet l'es-
Figure 1.30: S15.
pa
e d'air à une pression de = 1, 09 kgf /cm2 .
Déterminer PC et PD en kgf /cm2 pour ω =
12 rd/s.
Rép : 1) 5, 20 m ; 2, 15 m ; 1, 66 m.
2) 3, 46 m ; 6, 32 m ; 8, 20 m ; 4- Le réservoir restant fermé, quelle sera la va-
3) 1, 35.105 N . leur de ω pour qu'il y ait une hauteur d'eau
nulle au point C .
- 29 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
ω
male qui règneront au fond du réservoir pour
ω = ωmax .
Rép :
- 30 -
1.10. Exer
i
es .
z1 Huile
1
0
Trappe
A z2
0
1
0
1
0
1
l x
ρ2
S21 : Cal
uler la for
e résultante due à
l'a
tion de l'eau sur la surfa
e triangulaire CD ρ3
(b × h) représentée sur la gure
i-dessous et
déterminer son
entre de poussée. Le sommet
du triangle étant en C . On donne : Figure 1.36: S22.
H = 1 m ; α = 45◦ ; g = 10 m/s2 ; b = 1, 2 m ;
h = 1, 8 m.
réservoir déterminer :
D
1- la résultante des for
es FCD exer
ée sur la
surfa
e CD ainsi que sont point d'appli
ation ;
Figure 1.35: S21.
2- la for
e totale FBD s'exerçant sur le fond
du réservoir ;
Rép : 20 kN ; 1, 268 m à partir de C ou 3- le poids total de l'eau.
2, 682 m à partir de A. 4- En
omparant les résultats trouvés en (2)
et (3) expliquer la diéren
e ?
S22 : Un tube très n de se
tion uniforme
On donne : s = 0, 1 m2 ; H = 3, 6 m ;
est
ourbé en forme de
arré de
oté a et rem-
pli ave
un même volume de trois liquides pe- h = 1, 8 m ; L = 6 m ; g = 10 m/s
2
- 31 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
Pa
Pa
E γ
H
H
h
A C
θ
B
S25 : Soit un réservoir re
tangulaire ou-
vert de largeur 1, 5 m
ontenant 1, 2 m d'eau.
Ce réservoir est a
éléré horizontalement de Figure 1.39: S26.
3, 5 m/s2 . Quelle est la quantité d'eau renver-
sée pendant son mouvement et quelles sont les
pressions ee
tives maximale et minimale qui Rép : 1) 97, 52 kN . 2) 50, 32 N .
reigneront au fond du réservoir ?
On donne : H = 1, 8 m ; h = 1, 2 m ; L = 3 m S27 : Soit une porte trapézoïdale ABDE
et g = 10 m/s2 . se trouvant
omme une paroi d'un réservoir
- 32 -
1.10. Exer
i
es .
Pa
5m
h1
α x
h2 Q ρe
2
l
K
z
11111111111111
00000000000000
A
mercure
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
F 00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
K
00000000000000
11111111111111 y
00000000000000
11111111111111
1
l
B B
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
Eau O 00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
x h
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
3m
00000000000000
11111111111111
E 11111111111111
00000000000000
y
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
O
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111 ρm
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
D
Rép : 1, 269 m.
Rép : 1) 12, 73.106 N ; 3, 817 à partir de K .
2) 6, 65.106 N .
: Pour maintenir un objet ayant un vo-
S30
lume de 170 dm3 immergé dans l'eau, il nous
S28 : Déterminer la pression exer
ée sur le
faut exer
er une for
e F1 = 265 N . Nous
fond du réservoir de la gure
i-dessous. n'avons besoin que de F2 = 157 N pour main-
On donne : ρe = 10 kg/m , ρh = 900 kg/m , tenir
e même objet immergé dans un autre
3 3 3
g = 9, 81 m/s2 , h = 3, 05 m et d = 0, 9 m. liquide.
- 33 -
Ch1 : STATIQUE DES FLUIDES.
y
1- Quelle est la masse volumique de
e li-
quide ?
2- Que
e passe-t-il si on supprime la for
e
F2 ? justier votre réponse. Déterminer alors
le volume émergé de l'objet en dm3 . h
- 34 -
Chapter 2
É
oulements idéaux
diérentes:
lieu
−
→
r de la parti
ule à un temps initial t0 est don
utilisé
omme étiquette. L'image
trajectoire
r = r (t, r 0 ) de la particule
o x
r = r (t0 ) = r0
y
35
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
parti ule le long de sa traje toire, l'étude est on entrée sur un point donné de l'espa e.
A haque instant, les diérentes parti ules passent par le point onsidéré et on étudie
fon tions du temps mais elles sont indépendantes dans la des ription eulérienne.
en haque point de l'espa e l'é oulement est indépendant du temps, il est alors appelé
permanent (ou stationnaire ). S'il varie ave le temps en un point, l'é oulement est dit
vitesse
−
→
q (u,v,w ) en
e point.
Les lignes de ourant sont don dénies par les équations suivantes:
dx dy dz
= = (2.1)
u v w
* Toutes les lignes de
ourant qui s'appuient sur une
ourbe fermée
onstituent un
tube de ourant (Fig.2.2). Si le tube est de se tion inniment petite, il est alors appelé
let de ourant.
- 36 -
2.4. Fon
tion de
ourant.
Deux lignes de ourant ne peuvent pas avoir un point d'interse tion sauf au point
d'arrêt (q = 0). Autrement, on aura pour une même parti ule une vitesse ave deux
∂ψ ∂ψ
u = et v = − (2.2)
∂y ∂x
∂ψ ∂ψ
On a: dψ = ∂x
dx + ∂y
d y = −v d x + u d y
Or sur une ligne de ourant nous avons d'après (2.1): vdx = udy
on doit la suivre dans son dépla ement (des ription Lagrangienne) pour tenir ompte
D ∂ →
− ∂ ∂ ∂ ∂
= + →
−
q .∇ = + u +v + w (2.3)
Dt ∂t ∂t ∂x ∂y ∂z
- 37 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
Elle est traitée omme un opérateur diérentiel appli able sur une fon tion s alaire
ou ve toriel.
D
: représente le taux de variation par rapport au temps en suivant la parti
ule dans
Dt
son mouvement;
∂
: représente le taux de variation lo
al;
∂t
−
→ →
−
q .∇ : représente le taux de variation
onve
tif.
mentaire dV (des ription Lagrangienne) ou en ore pour un élément xe (des ription
Qmz + dQmz
z Qm y
dx
dz
dy
y Qmy + dQmy
Qm z
- 38 -
2.8. Equation de
onservation de la masse.
Qm = dm
dt
= − ∂∂ ρt dx dy dz (*)
dm
dt
= Qm |x+dx − Qm |x + Qm |y+dy − Qm |y + Qm |z+dz − Qm |z (**)
Qm |x = ρ u dy dz ; Qm |y = ρ v dx dz et Qm |z = ρ w dx dy
∂ Q m |x ∂ (ρ u)
Qm |x+dx = Qm |x + ∂x
dx = Qm |x + ∂x
dx dy dz
∂ Q m |y ∂ (ρ v)
Qm |y+dy = Qm |y + ∂y
dy = Qm |y + ∂y
dx dy dz
∂ Q m |z ∂ (ρ w)
Qm |z+dz = Qm |z + ∂z
dz = Qm |z + ∂z
dx dy dz
h i
∂ (ρ u) ∂ (ρ v) ∂ (ρ w)
− ∂∂ ρt dx dy dz = ∂x
+ ∂y
+ ∂z
dx dy dz
∂ρ ∂ (ρ u) ∂ (ρ v) ∂ (ρ w)
+ + + = 0 (2.4)
∂t ∂x ∂y ∂z
−
→
En
oordonnées
ylindriques q (u , v , w ) l'équation (2.4) devient, en posant: x =
r θ z
r cos θ et y = r sin θ:
∂ρ 1 ∂ (ρ r ur ) 1 ∂ (ρ vθ ) ∂ (ρ wz )
+ + + = 0 (2.5)
∂t r ∂r r ∂θ ∂z
L'équation ( 2.4) s'é rit en ore sous forme plus ompa te:
∂ρ → →
−
+ ∇.(ρ −
q) = 0 (2.6)
∂t
et puisque:
- 39 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
→
− −
→ →→
− →
−
Dρ
Dt
= ∂ρ
∂t
+→
−
q .∇ ρ et ∇.(ρ −
→
q ) = ρ ∇.−
q +→
−
q .∇ ρ
Cette équation générale peut s'utiliser selon les formes parti ulières suivantes:
La masse volumique en un point est onstante même si sa valeur peut varier d'un
point à un autre.
∂ρ
C'est-à-dire:
∂t
= 0 d'où:
∂ (ρ u) ∂ (ρ v) ∂ (ρ w)
+ + = 0 (2.8)
∂x ∂y ∂z
Dρ
C'est-à-dire:
Dt
= 0 d'où:
∂u ∂v ∂w
+ + = 0 (2.9)
∂x ∂y ∂z
- 40 -
2.8. Equation de
onservation de la masse.
11
00
00
11 q2
00
11
00
11
fibre moyenne 00
11
00
11 n2
00
11
q1 S2
111
000
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111
n1 S1
Si la vitesse
−
→
q et la densité ρ sont
onstantes (ou uniformes) dans les se
tions S1 et
S2 , l'é oulement est unidimensionnel et nous pouvons é rire que la variation du débit
ρ1 q1 S1 = ρ2 q2 S2 (2.10)
Qv
Don
q = S
est la vitesse moyenne si le prol de vitesse n'est pas uniforme dans la
se tion de passage.
- Exemple:
Le débit dépla é par le piston étant égal à elui qui passe dans la onduite de
refoulement, on a alors :
S1
D 2
Qv1 = Qv2 ⇔ q1 S1 = q2 S2 ⇒ q2 = q1 S2
= q1 d
- 41 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
6 2
q2 = 1, 5 4
d'où : q2 = 3, 375 m/s.
* Cas général :
L'équation (2.6) peut s'é
rire de la manière suivante :
R → →
−
[ ∂∂ ρt + ∇.(ρ −
q )] dv = 0
v
R R
∂ρ
∂t
dv + ρ (−
→
q .−
→
n ) dS = 0
v s
Z Z
∂ Dm
ρ dv + ρ (−
→
q .−→
n ) dS = = 0 (2.12)
∂t Dt
| v{z } |s {z }
(1) (2)
- Remarques :
1. L'équation (2.12) représente la
ontinuité de masse dans l'é
oulement sous forme
être nulle.
2. Si les variables ρ et
−
→
q sont uniformes alors :
Qm = ρ q S (2.13)
∂
3. Puisque (v.
) est indépendant du temps, la dérivée dans (2.12) s'applique
∂t
uniquement à l'intégrant ρ dv .
∂
4. Si l'é
oulement est permanent
∂t
= 0 , l'équation (2.12) devient :
Z
ρ (−
→
q .−
→
n ) dS = 0 (2.14)
- 42 -
2.8. Equation de
onservation de la masse.
5. Le (v. ) peut prendre une forme quel onque dans l'analyse de l'é oulement. Son
D
n1
(v.c)
q1
h
h1
h2
d q2
n2
y
R R
Qm = ρ (−
q→ →
−
1r . n1 ) dS + ρ (−
→
q2 . −
→
n2 ) dS
s1 s2
√
Qm = −ρ q1r S1 + ρ q2 S2 = −ρ q1r S1 + ρ 2 g h S2
Puisque la surfa e S1 se dépla e ave le (v. ) alors sa vitesse relative q1r est nulle. En
d'autre termes, il n'y pas de parti ules de uides qui passent à travers la se tion S1 .
- 43 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
R d
R dh
ρ dv = ρ v = ρ (y + h) S1 ⇒ dt
ρ dv = ρ S1 dt
v v
√ Rt Rh2
ρ S1 dd ht + ρ S2 2gh = 0 ⇒ dt = − S2S√12 g dh
√
h
0 h1
r
2 S1 p p 2 D 2 p p
t = √ h1 − h2 = h1 − h2
S2 2 g g d2
2 S1 √ 2 S1 h 2 V0
tv = √ h = √ =
S2 2 g S2 2 g h Qv0
où :
V0 : volume initial ;
la boîte est :
q √
tv = 2 1002
10 1,52
0, 115 = 674 s ⇒ tv = 11 mn 14 s.
- Une for e massique est une for e dont la valeur est proportionnelle à la masse de
l'élément de uide sur lequel elle agit (for e de gravité, magnétique, ...et .).
- Une for e de surfa e est une for e qui agit sur la surfa e de l'élément de uide et
elle est exer ée soit par les autres éléments adja ents soit par un solide en onta t ave
* Dans un é oulement idéal, on néglige les frottements entre les éléments de uide
- 44 -
2.9. Equations de quantité de mouvement.
Les équations de quantité de mouvement sont obtenues par appli ation de la se onde
d'une parti ule de uide est égale à la résultante de toutes les for es qui exer ent une
z ∂P
P+ ∂z
dz
∂P
dz P P+ dx
ρ ∂x
P
x
dx
Figure 2.6: S héma d'une parti ule de uide soumise aux diverses for es.
X −→
Fex = m −
→
γ (2.15)
P
Du ∂u
Fx = m γx = ρ dx dy dz Dt
= ρ dx dy dz ∂t
+ u ∂∂ ux + v ∂∂ uy + w ∂∂ uz
P ∂p
Fx = P dy dz − P + ∂x
dx dy dz + ρ dx dy dz fx
- 45 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
fx étant la omposante suivant X de toutes les for es volumiques par unité de masse.
Dans e ours, nous onsidérons seulement les for es de pesanteur (ou de gravité).
∂u
∂t
+ u ∂∂ ux + v ∂∂ uy + w ∂∂ uz = fx − 1 ∂P
ρ ∂x
∂v
∂t
+ u ∂∂ xv + v ∂v
∂y
+ w ∂∂ zv = fy + − ρ1 ∂P
∂y
(2.16)
∂w
∂t
+ u ∂∂ wx + v ∂w
∂y
+ w ∂∂ wz = fz − 1 ∂P
ρ ∂z
membre représente respe tivement les for es de pression ainsi que les for es de pe-
santeur.
fz = −g , mais dans d'autres repères, il est possible d'avoir toutes les omposantes non
nulles.
Les équations (2.16) peuvent s'é rire sous la forme ve torielle suivante :
D−
→
q −
→ 1−→
= f − ∇P (2.17)
Dt ρ
D−
→
q ∂−
→
q →→
− ∂−
→
q 1−→ −→ → −
= +→
−
q .∇ −
q = + ∇ q 2 + rot −
q ∧→
q
Dt ∂t ∂t 2
−
→
et en désignant par Ω le ve
teur tourbillon du
hamp de vitesse (ou taux de rotation
∂−
→
q 1−→ 1−→ −
→ →
−
+ ∇ q2 + ∇ P = f − 2 Ω ∧ −
→
q (2.19)
∂t 2 ρ
−
→ →
−
Si Ω = 0 on aura alors un é
oulement irrotationnel.
- 46 -
2.9. Equations de quantité de mouvement.
D Iv X
= Fex (2.21)
Dt
d'où en appliquant le théorème de Gauss-Ostrogradski (Annexe A.9) :
Z Z Z Z
∂ −
→ →
−
ρ→
−
q dv + ρ→
−
q (−
→
q .→
−
n ) dS = ρ fv dv − P .→
−
n dS + R (2.22)
∂t
v s v s
−
→
R représente, dans l'équation (2.22), la for
e de réa
tion exer
ée par la paroi solide
sur le uide.
est ρ et on suppose que les variables d'é
oulement sont uniformes dans les deux
se
tions et on peut négliger l'eet de la pesanteur.
S2
y n2 q2
x P2
S1
(v.c) Ry
R
Rx
n1
q1
P1
α
- 47 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
∂
E
oulement permanent ⇒ ∂t
= 0 et l'équation (2.22) devient :
R P −→ R →
−
ρ→
−
q (−
→
q .−
→
n ) dS = Fex = − P . →
−
n dS + R
s s
R R − R R −
→
ρ−
q→ → −
− →
1x ( q1 . n1 ) dS + ρ q→ → −
− →
2x ( q2 . n2 ) dS = − P1 . −
n→
1x dS − P2 . −
n→
2x dS + Rx
s1 s2 s1 s2
R R R R
ρ u 1 (−
→ n1 ) dS + ρ u2 (−
q1 . −
→ →
q2 . −
→
n2 ) dS = P1 dS − P2 . cos α dS − Rx
s1 s2 s1 s2
Fx = S2 cos α P2 + ρ q22 − S1 P1 + ρ q12
R R − R R −
→
ρ−
q→ → −
− →
1y ( q1 . n1 ) dS + ρ q→ → −
− →
2y ( q2 . n2 ) dS = − P1 . −
n→
1y dS − P2 . −
n→
2y dS + Ry
s1 s2 s1 s2
R R R R
ρ v1 (−
→ n1 ) dS + ρ v2 (−
q1 .−
→ →
q2 .−
→
n2 ) dS = − P1 .0 dS − P2 . sin α dS + Ry
s1 s2 s1 s2
et enn la résultante des for es exer ées par le uide sur la onduite :
p
F = Fx2 + Fy2 .
l'instant t dans un é oulement stationnaire et idéal. Cette parti ule suit une ligne de
- 48 -
2.10. Equation de Bernoulli.
∂P
(P + ∂l
dl) dS
q
dz
θ
ligne de
P dS p courant
nous obtenons :
P Dq
F = mγ ave
p = m g = ρ g dl ds et γ = Dt
⇒ ρ dl ds D
Dt
q
= P ds − P + ∂P
∂l
dl ds − ρ g dl ds cosθ
⇒ ρD
Dt
q
= − ∂∂Pl − ρ g cosθ = − ∂∂Pl − ρ g ∂z
∂l
ar dz = dl cosθ = ∂z
∂l
dl
d'autre part :
Dq ∂q −
→ →
− → ∂ q −
− → ∂q −
→
∂q
Dt
= ∂t
+ q .∇ q = q l . ∂ l l + ∂n
n = q ∂l
ρ q ∂∂ ql = − ∂∂Pl − ρ g ∂z
∂l
⇒ ρ ∂∂l 1
2
q2 + P
ρ
+ gz = 0
P 1
+ q2 + g z = C te (2.23)
ρ 2
L'équation (2.23) est l'équation de Bernoulli ; elle est valable seulement pour un
é oulement idéal, permanent, in ompressible et suivant la même ligne de ourant (l'é ou-
- 49 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
P2 − P1 1 2
+ q2 − q12 + g (z2 − z1 ) = 0 [J/kg] (2.24)
ρ
| {z } |
2 {z } | {z
(3)
}
(1) (2)
où :
L'équation de Bernoulli nous indique don que l'énergie mé anique totale d'une
parti ule de uide est onservée le long d'une ligne de ourant (bien que l'une des
gz1
Energie potentielle gz2
Energie de pression
P1 P2
ρ ρ
Energie cinétique
q22
q12
2
2
- 50 -
2.12. Appli
ations pratiques de l'équation de Bernoulli.
Remarques :
1. Entre les états (1) et (2), l'équation de Bernoulli ne fait pas état de la forme de
manières :
ρ 2
(P2 − P1 ) + q2 − q12 + ρ g (z2 − z1 ) = 0 [N/m2 ] (2.25)
2
(P2 − P1 ) 1
+ q22 − q12 + (z2 − z1 ) = 0 [m] (2.26)
ρg 2g
- Exemple :
Soit à transporter de l'eau dans une onduite d'un point (1) à un point (2)
π D12 π D22
Qv = S1 q1 = S2 q2 ave
S1 = 4
et S2 = 4
d'où :
q q
4 Qv 4 . 0,006
D1 = π q1
= 3,1415 . 8
= 31 mm
et
q q
4 Qv 4 . 0,006
D2 = π q2
= 3,1415 . 19
= 20 mm.
moyen d'un trou n per é sans bavures et perpendi ulairement à la surfa e de la paroi.
- 51 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
Cette dernière peut être onsidérée omme une ligne de ourant qui n'est pas modiée
lignes de
courant
11111111111111111111111
00000000000000000000000
00000000000000000000000
11111111111111111111111
00000000000000000000000
11111111111111111111111
00000000000000000000000
11111111111111111111111
M
00000000000000000000000
11111111111111111111111
00000000000000000000000
11111111111111111111111 Fluide mort
00000000000000000000000
11111111111111111111111
00000000000000000000000
11111111111111111111111
00000000000000000000000
11111111111111111111111
00000000000000000000000
11111111111111111111111
Figure 2.10: Mesure de la pression statique.
PM 1 2
+ qM + g zM = C te ⇒ PM = C te
ρ 2
La pression dans la avité est don onstante et on peut la mesurer ave un mano-
obtiendrait si l'é oulement était dé éléré sans pertes (frottements) jusqu'à la vitesse
Cet instrument est onstitué d'un tube min e inséré dans l'é oulement de telle ma-
nière que l'ouverture du tube soit orientée dans le sens opposé à l'é oulement (Fig.2.11).
1 2 1
P∞ + 2
ρ q∞ + ρ g z∞ = P0 + 2
ρ q02 + ρ g z0
d'où :
1
P0 = P∞ + ρq2 (2.27)
2 ∞
- 52 -
2.12. Appli
ations pratiques de l'équation de Bernoulli.
Poo
q oo
P0 q 0= 0
Pa
Conduite
P0 ∆h
ρm
P0 − Pa = ρm g ∆h (2.28)
nément les pressions lo ale et totale. Un tel instrument est dénommé tube de Prandtl.
Le tube étant assez min e pour ne pas perturber l'é oulement, alors : z = z0 .
s
2 (P0 − P )
q = (2.29)
ρ
- 53 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
P q
P0 q =0
0
P
Conduite
P0 ∆h
ρm
P0 − P = ρm g ∆h (2.30)
Venturi omme il est indiqué sur la gure (Fig.2.13). Il est formé d'un onvergent, d'un
ol et d'un divergent. Il est muni de deux prises de pression statique : une à l'entrée de
Dans les se
tions S1 et S2 , le tube est muni de trous
apables de mesurer les pressions
lo
ales P1 et P2 . Au moyen d'une mesure de la diéren
e de pression (P1 − P2 ), le débit-
masse d'un é
oulement in
ompressible est donné par la relation suivante :
v
u 2 ρ (P − P )
= S2 u
1 2
Qm t 2 (2.31)
1 − SS12
- 54 -
2.12. Appli
ations pratiques de l'équation de Bernoulli.
S1 S2
1 2
∆h
ρm
q1 S2
Qm = ρ S1 q1 = ρ S2 q2 ⇒ q2
= S1
1 1
P1 + 2
ρ q12 + ρ g z1 = P2 + 2
ρ q22 + ρ g z2
et puisque z1 = z2 alors :
2 2
P1 − P2 = 1
2
ρ (q22 − q12 ) = 1
2
ρ q22 1 − qq12 = 1
2
ρ q22 1 − SS12
2 2 2 2
Qm S2 Qm
P1 − P2 = 1
2
ρ ρ S2
1− S1
= 1
2ρ S2
1 − SS12
pression motri e Pg qui est onstante le long d'une se tion droite de la onduite et
dénie par :
Pg = P + ρ g h (2.32)
v
u 2 ρ (P − P )
= S2 u
g1 g2
Qm t 2 (2.33)
1 − SS12
- 55 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
porte un venturi, une prise de pression statique et une prise de pression double.
Ces divers appareils sont reliés à des manomètres à mer ure. Les tubes de liai-
dans la onduite.
0 1 2 3 4 5
h2
Pa z
h1 h4
hv h5
h3
hs
hd
ρm
ρm
Solution détaillée :
1- Pour
al
uler le débit volumique, nous é
rivons la
onservation du débit entre les
- 56 -
2.12. Appli
ations pratiques de l'équation de Bernoulli.
P2 − P1 1
ρ
+ 2
(q22 − q12 ) + g (z2 − z1 ) = 0
et puisque z1 = z2 alors :
2 4
P1 − P2 q2 D1
ρ
= − 12 q12 1− q1
= 1
2
q12 D2
−1
s
⇒ q1 = 2(P1 −
P2 )
D1 4
ρ D
−1
2
alors :
D1 D2
Pg1 = P1 + ρ g 2
et Pg2 = P2 + ρ g 2
Pg1 + ρ g h1 = Pg2 + ρ g h2 + ρm g hv
D1
D2
P1 + ρ g h1 + 2
= P2 + ρ g h2 + 2
+ ρm g hv
d'où, en simpliant :
P1 − P2 = g hv (ρm − ρ)
En remplaçant ette diéren e de pression dans l'équation donnant q1 , puis dans elle
s q
π D12 2 g hv (ρm − ρ) π (0,175)2 2 . 9,81 . 0,04 (13,6 − 1)
Qv = 4
D1 4
= 4 (1,75)4 − 1
= 0, 02613 m3/s
ρ D
−1
2
2- L'équation de Bernoulli entre les points 2 et 3 nous donne (sa hant que z2 = z3 ) :
P3 − P2 1 ρ
ρ
+ 2
(q32 − q22 ) = 0 ⇒ P3 = P2 + 2
(q22 − q32 )
- 57 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
Pa + ρ g hs = Pg3 + ρ g h3 = P3 + ρ g D23 + ρ g z − D3
2
= P3 + ρ g z
P3 − Pa + ρ g z
d'où : hs = ρm g
ela,
al
ulons d'abords les vitesses dans les diérentes se
tions de la
onduite :
4 Qv 4 . 0,02613
q1 = π D12
= 3,1415 (0,175)2
⇒ q1 = 1, 086 m/s
4 Qv 4 . 0,02613
q2 = π D22
= 3,1415 (0,1)2
⇒ q2 = 3, 327 m/s
4 Qv 4 . 0,02613
q3 = π D32
= 3,1415 (0,125)2
⇒ q3 = 2, 129 m/s
P1 − P0 1
ρ
+ 2
(q12 − q02 ) = 0
et Qv = S0 q0 = S1 q1 ⇒ q0 = q1 d'où : P0 = P1
P2 − P0 1 ρ
ρ
+ 2
(q22 − q02 ) = 0 ⇒ P2 = P0 − 2
(q22 − q02 )
103
P2 = 1, 5.105 − 2
(3, 3272 − 1, 0862) ⇒ P2 = 1, 450 bar
ρ 103
P3 = P2 − 2
(q32 − q22 ) = 1, 45.105 − 2
(3, 3272 − 2, 1292) = 1, 482 bar
P4 − P3 1
ρ
+ 2
(q42 − q32 ) = 0 et Qv = S4 q4 = S3 q3 ⇒ q4 = q3
d'où : P4 = P3
Pg4 + ρ g h4 + ρm g hd = P5 + ρ g h5
- 58 -
2.12. Appli
ations pratiques de l'équation de Bernoulli.
D3
D3
P4 + ρ g 2
+ ρ g h4 + ρm g hd = P5 + ρ g hd + h4 + 2
⇒ P3 + ρm g hd = P5 + ρ g hd
P5 − P4 1
ρ
+ 2
(q25 − q24 ) = 0
1 1
P5 = P4 + 2
ρ q42 = P3 + 2
ρ q32
1
P3 + ρm g hd = ρ g hd + P3 + 2
ρ q32
- 59 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
Sr
z
1
A B
2
H
3
2 x
O
- 60 -
2.13. Exer
i
es .
En supposant l'é
oulement stationnaire et in- zontal, la vitesse varie linéairement en fon
-
ompressible, et en négligeant les for
es de pe- tion de l'abs
isse de 5 m/s à 1 m/s sur une
santeur déterminer, en utilisant le (v.c) donné, distan
e AB de 0, 5 m. Dans le
as d'un uide
l'expression de la poussée F du turboréa
teur de masse volumique ρ = 800 kg/m3 :
en fon
tion de Pa ,Pe ,Sa ,S,Da ,qa ,qe et f . 1- Déterminer la variation de pression
orres-
f étant le rapport de mélange = débit de fuel pondant à
ette diminution de vitesse.
(Df ) / débit d'air (Da .
2- Cal
uler le gradient de pression aux points
qa
A et B .
(v.c)
Df
Pa
qa qe
Sa F Pe
X
Se
Da
PA PB
Figure 2.17: C5. A
qA
B
qB
Rép : 300 mm ; 2, 184.106 N/m2 . En supposant que l'é
oulement est station-
naire et idéal et on négligeant les for
es de gra-
C8 : Une
onduite divergente est dessinée de vité déterminer les eorts auxquels sera sou-
telle sorte que le long de l'axe, supposé hori- mis le débitmètre ?
- 61 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
- 62 -
2.13. Exer
i
es .
tan
e l. 2
3
y
111111111
000000000
000000000
111111111
h1 1 Ua
h2
000000000
111111111
000000000
111111111
Sr O
Pr
1111111111111111
0000000000000000
0000000000000000
1111111111111111
0000000000000000
1111111111111111 : Cal
uler le module et la dire
tion de
C14
Figure 2.22: C12. la résultante des for
es dues à l'a
tion de l'eau
sur le Té de ra
ordement
i-
ontre. On sup-
pose que l'é
oulement est stationnaire, que les
s variables d'é
oulement sont uniformes et que
Rép : 1) q =
2 (Pr −Pa +ρ g h)
2
S
. les for
es de pesanteur sont négligeables. On
ρ 1− S0
r
donne :
2) |F | = S0 Pa + ρ q + ρ g l .
2
D1 = 4 dm ; P1 = 65 m d'eau ; Qv1 = 201 l/s ;
D2 = 25 cm ; P2 = 65 m d'eau ; Qv2 = 81 l/s ;
C13 : Pour étudier les for
es exer
ées par les D3 = 4 dm ; P3 = 64 m d'eau ; g = 9, 81 m/s
2
- 63 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
S1
r2
qA = 2 β 1 − 2
RA
ρ
où β est une
onstante.
q1
S2
ρm
RB
RA qB
qA
Rép : 30, 64 l/s.
- 64 -
2.13. Exer
i
es .
3 4 5
0 1 2
h2
C19 : Soit un réservoir ave
un tube d'entré
h1
hv
Pa z
h4
h5
et un tube de sortie. Les se
tions de
es tubes
h3
hs
hd
sont
ir
ulaires. Le uide s'é
oule à travers
le 1er tube ave
une vitesse de prol parabo-
ρ
m
ρ
m
lique :
Figure 2.27: C17.
r2
qe = qmax 1− 2
Re
- 65 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
y0 Umax y Pa
A B
Plaque 00000000000000
11111111111111
11111111111111
00000000000000
00000000000000
11111111111111
- 66 -
2.13. Exer
i
es .
Barrière
1
0
0
1 (v.c) 11111111111
00000000000
Plaque
4
11
00
00
11
00
11
0
1 00000000000
11111111111
00000000000
11111111111 00
11
00
11
0
1
0
1 S’
Qv
00000000000
11111111111
00000000000
11111111111
00
11
00
11
00
11
00
11
0
1 00000000000
11111111111
S1
F 00
11
00
11
0
1
0
1
0 1 2 3 5
h1 q1
0
1 Figure 2.33: C23.
0
1
0
1
0
1 S2
- 67 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
S1
q
θ
11
00
1
000000
111111
ρe
00
11
qch
000000
111111
000000
111111
000000
111111
Figure 2.35: C25. DB
π D12
Rép : 3) Fx = 4 P2 − P1 − 1
2 ρ q12 . H
π D12 1
Fx = 4
ρ g (z2 − z1 ) − 2
ρ q12 .
A
C26 : Un réservoir plein d'eau, ouvert à DA
h
- 68 -
2.13. Exer
i
es .
000
111
000
111
000000
111111
000
111
000000
111111
000
111
000000
111111
000
111
000000
111111
q
0
000
111
000
111
000
111
h 000
111
2
Rép : 1) 33, 9 l/s ; 2, 61 m. 2) 14 mn 46 s. Rép : . 1) Fx = Sj Pa + ρ qj2 ;
C29 : Un jet d'eau, sortant d'une lan
e et Fy = 1
2 ρ Sj q22 − q12 .
ayant une se
tion Sj et une vitesse qj horizon-
2) 1550 N.
tale, frappe une plaque xée sur un support
(voir gure
i-
ontre). En négligeant les for
es
de pesanteur et en supposant l'é
oulement C30 : Deux réservoirs A et B sont réunis
permanent : par un ori
e noyé de se
tion s = 1 cm2 . La
1- Déterminer les expressions des for
es ho- se
tion du réservoir A est SA = 1 m2 ,
elle
rizontale Fx et verti
ale Fy exer
ées sur la du réservoir B est SB = 0.5 m2 . A l'instant
plaque. Prendre : S1 = S2 = Sj /2. t = 0, la diéren
e de niveau entre A et B est
2- Cal
uler la résultante des for
es F appli- h = 0, 5 m. Cal
uler le temps T pour que le
quées sur la plaque en supposant que l'é
ou- liquide soit au même niveau en A et B .
lement est symétrique de part et d'autre de
l'axe du jet prin
ipal.
- 69 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
s H
0000000000
1111111111
D1
0000000000
1111111111 D2
P2 = 0
5D
0000000000
1111111111
D
q q2 q1 q2
0000000000
1111111111
1
0000000000
1111111111
0000000000
1111111111
Figure 2.40: C31.
Figure 2.42: C33.
h i
D12
Rép : F = π4 ρ Q2v 1
D22
− 1
D12
− 2
1
D24
− 1
D14
.
Rép : q2 = q1 − 10 qmax
C32 : L'é
oulement
ir
ulant dans une
onduite horizontale de diamètre d = 12 cm C34 : Soient deux disques parallèles entre
rempli un réservoir
ylindrique de diamètre lesquels se trouve de l'huile. A l'instant t = 0,
D = 75 cm et de hauteur H = 1 m. Au temps le disque supérieur situé à la hauteur h0
om-
t = 0, la hauteur de l'eau dans le réservoir est men
e à se dépla
er uniformément vers le bas
- 70 -
2.13. Exer
i
es .
h(t)
Rép : 3, 375 m/s.
q0
(v.c) q
q
11111111111
00000000000
00000000000
11111111111 q1
(v.c)
00000000000
11111111111
2
00000000000
11111111111
00000000000
11111111111 h
00000000000
11111111111
00000000000
11111111111
h1
00000000000
11111111111
00000000000
11111111111 h
2
H q2
d n2
(v.c)
y
Z
Figure 2.45: C37.
q
1
Rép : 11 mn 14 s.
Figure 2.44: C35.
- 71 -
Ch2: ÉCOULEMENTS IDÉAUX.
P1 = 15 N/cm2 , q1 = 8 m/s, z1 = 12 m,
P2 = 10 N/cm2 , q2 =?, z2 = 2 m,
S2
ρ = 1000 Kg/m3 , g = 10 m/s2 .
y n2 q
x P2
2- Si le débit transporté est de 6 dm3 /s ;
al-
uler les diamètres de la
onduite aux points
S1
(v.c) Ry
R
Rx (1) et (2).
n
1
q
1
P
1 α
- 72 -
Chapter 3
É
oulements irrotationnels
tions du mouvement (Euler) obtenues demeurent di
iles à résoudre à
ause des termes
Dq
non linéaires . Dans
e
hapitre, nous allons traiter
ertains types d'é
oulements
Dt
dans lesquels les éléments de uide ne subissent pas de rotation pendant leurs mou-
vements. Un tel é oulement est dit irrotationnel ou potentiel. Ave ette restri tion,
nous obtiendrons des équations linéaires qui sont fa iles à résoudre. On peut avoir e
type d'é oulement dans les régions où l'eet de vis osité est négligeable 'est-à-dire loin
des ou hes limites adja entes aux frontières des orps. En plus, nous onsidérons un
plan bidimensionnel parti ulièrement intéressantes dans le adre de l'étude des prob-
Z
−
→ →
−
ΓAB = q . ds (3.1)
g
AB
ave :
73
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
−
→ →
− →
− →
− −
→ →
− →
− →
−
q = u i + v j + w k et ds = dx i + dy j + dz k
q
B
ds
Ligne de courant
é rire :
Z
ΓAB = ΦB − ΦA = dΦ (3.2)
g
AB
ave
−
→ −
→ −−→
q = ∇ Φ = grad Φ
En eet,
−
→ −−→ →
− →
− →
− ∂Φ −
→ ∂Φ −
→ ∂Φ −
→
q = ∇Φ ⇔ u i + v j + w k = ∂x
i + ∂y
j + ∂z
k don
:
∂Φ ∂Φ ∂Φ
u = ; v = ; w = (3.3)
∂x ∂y ∂z
R R
ΓAB = (u dx + v dy + w dz) = ( ∂∂ Φx dx + ∂Φ
∂y
dy + ∂Φ
∂z
dz).
g
AB g
AB
R
ΓAB = d Φ = ΦB − ΦA
g
AB
- 74 -
3.4. Fon
tion de
ourant.
Remarques:
1. Dans un é
oulement ave
potentiel des vitesses et à un instant donné, le ve
teur
surfa
es équipotentielles. Le sens des lignes de
ourant est
elui des Φ
roissants.
2. En
oordonnées
ylindriques, les
omposantes du ve
teur vitesse sont ur , vθ et
∂Φ 1 ∂Φ ∂Φ
ur = ; vθ = ; wz = (3.4)
∂r r ∂θ ∂z
à potentiel de vitesses).
B ψB
q
ds
ψA
M
Lignes de
courant
A
qv = ψA − ψB (3.5)
2
qv : débit par unité de profondeur [m /s℄.
- 75 -
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
∂ψ ∂ψ
u = ; v = − ; (3.6)
∂y ∂x
et en oordonnées ylindriques:
1 ∂ψ ∂ψ
ur = ; vθ = − ; (3.7)
r ∂θ ∂r
∂2φ ∂2φ
+ = 0 (3.8)
∂ x2 ∂ y2
et
∂2ψ ∂2ψ
+ = 0 (3.9)
∂ x2 ∂ y2
Il s'ensuit que toute solution de l'équation de Lapla
e peut être soit un équipotentiel
de vitesses, soit une fon tion de ourant; en fait, ha une des fon tions est dénie à un
∆ψ ∆φ
q = = (3.10)
∆n ∆s
∂S ∂S
u + v = 0 (3.11)
∂x ∂y
- 76 -
3.5. Propriétés importantes.
111111111111111111111
000000000000000000000
000000000000000000000
111111111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111 Ψ5
000000000000000000000
111111111111111111111 Ψ4
000000000000000000000
111111111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111 ∆s Ψ3
000000000000000000000
111111111111111111111
ds
000000000000000000000
111111111111111111111 ∆n
q
Ψ2
000000000000000000000
111111111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
Ψ1
000000000000000000000
111111111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111 Φ4 Φ5
000000000000000000000
111111111111111111111
Φ3
Φ2
000000000000000000000
111111111111111111111
Φ1
don être utilisé que pour la des ription des é oulements en uide parfait ou, par exten-
sion, des é oulements en uide réel exempts de dé ollements. Cette propriété n'est pas
appli able aux é oulements réels présentant soit une forte in iden e sur des obsta les
−
→
Pour un é
oulement irrotationel, le ve
teur tourbillon Ω du
hamp de vitesse (ou
→ → → −
−i − j k
→
− 1 −→ − 1→−
−
→
Ω = rot →
q = ∇ ∧ −
→
q = ∂∂x ∂∂y ∂∂z = 0 (3.12)
2 2
u v w
−
→ 1 ∂w ∂v − 1
→ ∂u ∂w − 1
→ ∂v ∂u → − 1 −
→ 1 −→ 1 −
→
Ω = − i+ − j+ − k = η i+ ζj+ ξk
2 ∂y ∂z 2 ∂z ∂x 2 ∂x ∂y 2 2 2
Pour un é oulement bidimensionnel, il sut alors de vérier que la vorti ité ξ soit
∂v ∂u
ξ = − = 0 (3.13)
∂x ∂y
- 77 -
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
∂ψ
On a : u = ∂y
= q0 ⇒ ψ (x, y) = q0 y + f (x)
v = − ∂∂ ψx = 0 ⇒ f ′ (x) = 0 ⇒ f (x) = C te = C1
∂φ
De même: u = ∂x
= q0 ⇒ φ (x, y) = q0 x + g (y)
∂φ
v = ∂y
= 0 ⇒ g ′ (y) = 0 ⇒ g (y) = C te = C2
Le réseau des lignes équipotentielles et des lignes de ourant forme don un damier
(Fig.3.4).
te
y Φ= C
te
Ψ= C
q0
- 78 -
3.6. Exemples d'é
oulements simples.
qv est appelée intensité de la ligne sour e et l'é oulement est distribué uniformément
à une distan e r, sur une surfa e ylindrique dont la ir onféren e est 2πr (Fig.3.5).
ur
x
r
qv
qv = 2 π r h . ur où h = 1 ⇒ ur = 2πr
∂φ qv qv
ur = ∂r
= 2πr
⇒ φ (r, θ) = 2π
ln r + f (θ)
1 ∂φ
vθ = r ∂θ
= 0 ⇒ f ′ (θ) = 0 ⇒ f (θ) = C te = C1
qv qv
p
d'où: φ (r, θ) = 2π
ln r + C1 ⇔ φ (x, y) = 2π
ln x 2 + y 2 + C1 .
1 ∂ψ qv qv
ur = r ∂θ
= 2πr
⇒ ψ (r, θ) = 2π
θ + g (r)
- 79 -
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
vθ = − ∂∂ ψr = 0 ⇒ g (r) = C te = C2
qv qv y
d'où: ψ (r, θ) = 2π
θ + C2 ⇔ ψ (x, y) = 2π
arctan x
+ C2 .
Les lignes de ourant sont don des rayons issus de la sour e et les équipotentielles
ur te
Ψ= C
te
Φ= C
∂φ qv x
u =
∂x
= 2 π (x 2 + y 2 )
v = ∂φ
= qv y
∂y 2 π (x 2 + y 2 )
des fon tions omplexes. A un point M (x, y) on fait orrespondre un axe omplexe
- 80 -
3.7. Utilisation de la variable
omplexe.
q
M α Ψ = C te
y
r Φ = C te
θ
x
x
z = x + i y = r (cos θ + i sin θ) = r ei θ
p
r = x2 + y2 (module de z) et θ = arctan xy (argument de z)
De même, la vitesse
−
→
q au point M de
omposantes (u, v) peut être é
rite sous
Nous avons vue que ψ et φ peuvent être introduites à partir des omposantes
de la vitesse
−
→
q, l'une satisfaisant l'équation de
ontinuité, l'autre l'irrotationalité de
l'é oulement:
∂φ ∂ψ ∂φ ∂ψ
= et = − (3.15)
∂x ∂y ∂y ∂x
Les relations de l'équation (3.15) sont dites:
onditions de Cau
hy-Riemann.
F (z) = φ + i ψ (3.16)
La fon tion F (z) pour laquelle ψ et φ satisfont aux relations (3.15) est une fon tion
- 81 -
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
∂φ
dF
dz
= ∂F
∂x
= ∂x
+ i ∂∂ ψx = u − i v
et d'autre part:
dF ∂F 1 ∂φ ∂ψ
dz
= i∂ y
= i ∂y
+i ∂y
= −i v + u
F (z) possède don une dérivée unique en un point M quel onque. On retiendra don :
dF
= u − iv (3.17)
dz
−′
→ −
→
qui est une vitesse
omplexe q appelée vitesse
onjuguée de q et dénie par:
q ′ = q e−i α (3.18)
F (z) = q0 z (3.19)
φ = q0 x
F (z) = q0 (x + i y) = q0 x + i q0 y = φ + i ψ ⇒
ψ = q0 y
u = ∂φ
= ∂ψ
= q0
∂x ∂y
→
−
q
v = ∂φ
= − ∂∂ ψx = 0
∂y
La vitesse d'é oulement est don uniforme en valeur et en dire tion en tout point du
plan.
* Dans le as où l'é oulement n'est pas parallèle à l'axe OX mais forme un angle
(anti-horaire).
- 82 -
3.7. Utilisation de la variable
omplexe.
F (z) = q0 r [(cos θ cos α + sin θ sin α) + i (sin θ cos α − sin α cos θ)]
u = ∂φ
= q0 cos α
φ = q0 (x cos α + y sin α) ∂x
→
−
et q
ψ = q0 (y cos α − x sin α) v = ∂φ
= q0 sin α
∂y
F (z) = ± C0 ln z (3.21)
F (z) = C0 ln z = C0 ln(r ei θ ) = C0 ln r + i C0 θ = φ + i ψ
p
φ = C 0 ln r = C 0 ln x2 + y 2
⇒
ψ = C0 θ = C0 arctan xy
Les équipotentielles sont don
des
er
les
entrés sur la sour
e (r = C te ) et les lignes
y te
de
ourant des droites passant par l'origine
x
= C
omme il est indiqué sur la gure
(Fig.3.6 ).
qv
qv = 2 π r . ur = C0 2 π ⇒ C0 = 2π
ur = ∂ φ = 1 ∂ ψ = C0 = qv
∂r r ∂θ r 2πr
→
−
q
vθ = 1 ∂ φ = − ∂ ψ = 0
r ∂θ ∂r
- 83 -
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
- Remarque:
Dans le
as d'un puits, le raisonnement est le même que
i-dessus et la vitesse
te
Ψ= C
ur
θ
x
te
Φ= C
F (z) = ± i C0 ln z (3.23)
Traitons le as positif:
Les lignes de ourant sont ette fois- i des er les on entriques tandis que les équipo-
tentielles forment un fais eau de droites entrées sur l'origine (Fig. 3.9).
- 84 -
3.7. Utilisation de la variable
omplexe.
y
vθ
te
Φ= C
θ
x
te
Ψ= C
ur = ∂φ
= 0
∂r
→
−
q
vθ = 1 ∂φ
= − Cr0
r ∂θ
La vitesse radiale est don nulle et la vitesse ir onférentielle est inversement propor-
tionnelle au rayon r. Il s'agit de l'é oulement tourbillonnaire entré sur l'origine des
* L'é oulement tourbillonnaire est ara térisé par la ir ulation du ve teur vitesse
R →
− →
− R2π R2π
Γ = q . ds = − Cr0 (−r dθ) = C0 dθ = 2 π C0
(ψ) 0 0
Γ
q = − (3.24)
2πr
Don , en hoisissant omme sens positif le sens trigonométrique, l'é oulement tourbil-
- 85 -
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
F (z) = − i 2Γπ ln z
Γ
φ = 2π
θ
(3.25)
ψ = − 2Γπ ln r
Γ
q = 2πr
z0 , on é
rira:
Γ
F (z) = − i ln (z − z0 ) (3.26)
2π
F1 (z) = φ1 + i ψ1 et F2 (z) = φ2 + i ψ2
φ = φ1 + φ2 (3.27)
ψ = ψ1 + ψ2
Don la vitesse obtenue pour φ en un point est obtenue par l'addition des ve teurs
vitesses orrespondant à φ1 et φ2 :
−
→
q = →
−
q1 + −
→
q2 (3.28)
∂φ ∂ (φ1 +φ2 ) ∂ φ1 ∂ φ2
u = ∂x
= ∂x
= ∂x
+ ∂x
= u1 + u2
∂φ ∂ (φ1 +φ2 ) ∂ φ1 ∂ φ2
v = ∂y
= ∂y
= ∂y
+ ∂y
= v1 + v2
Nous allons étudier quelques unes des superpositions les plus signi atives et des
- 86 -
3.8. Appli
ation de la superposition d'é
oulements élémentaires.
F1 (z) = q0 z ave φ1 = q0 x et ψ1 = q0 y
qv qv qv
F2 (z) = 2π
ln z ave
φ2 = 2π
ln r et ψ2 = 2π
θ
qv
F (z) = q0 z + 2π
ln z = φ + i ψ d'où l'on tire, en
omparant les parties réelle
et imaginaire:
qv
p qv
φ = q0 x + 2π
ln x2 + y 2 et ψ = q0 y + 2π
arctan xy
Ψ =6
Ψ =4
Ψ =2 A
Ψ =0
Ψ = −2 x
Ψ = −4
Ψ = −6
- 87 -
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
u = ∂ψ
= q0 + qv x
∂y 2 π x 2 +y 2
→
−
q
v = ∂φ
= qv y
∂y 2 π x 2 +y 2
xA = − qv
2 π q0
A
yA = 0
On peut en prin ipe obtenir n'importe quelle forme d'obsta le (problème inverse)
qv
ψ1 = 2π
arctan y−a
x
qv
F1 (z) = 2π
ln (z − zs ) ave
qv
p
φ1 = 2π
ln x 2 + (y − a) 2
Le puits entré à l'axe zp (0, −a) est ara térisé par la fon tion:
qv y+a
ψ2 = − 2 π arctan x
F2 (z) = − 2qvπ ln (z − zp ) ave
p
φ2 = − 2qvπ ln x 2 + (y + a) 2
L'é oulement orrespondant à la superposition des deux é oulements sera ara térisé
par:
qv (z−zs )
F (z) = F1 (z) + F2 (z) = 2π
ln (z−z p)
= φ + iψ
qv 2ax
ψ = ψ1 + ψ2 = arctan −x 2 −(y
2π 2 +a 2 ))
ave
:
q
φ = φ1 + φ2 = qv x 2 +(y−a) 2
2π
ln x 2 +(y+a) 2
- 88 -
3.8. Appli
ation de la superposition d'é
oulements élémentaires.
* La ligne de ourant prin ipale ψ=0 obtenue pour x=0 est onstituée de l'axe
y. Les autres lignes de ourant sont onstituées de la famille des er les entrés sur
Y
N
Rn
S
y1
n
Rm
Ψ5
a
Ψ4
Ψ3
Ψ1 Ψ2
Ψ0
M x
x1 x2 x3 x4 x5 Φ0
m1
Φ1
Φ2
P
Φ3
Φ4
où x1 représente l'abs isse d'interse tion du er le ave l'axe OX. L'abs isse m1 du
qv
ψ = ψ1 = 2π
arctan a22 −x
a x1
2
1
Les équipotentielles sont onstituées de la famille des er les onjugués entrés sur
l'axe OY.
Si y1 représente l'ordonnée de l'interse
tion ave
l'axe OY, on observera les relations
géométriques suivantes:
√
rayon: Rn = n 2 − a 2; Ordonnée au
entre: n = Rn + y1
- 89 -
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
a 2 −y12
soit nalement: Rn = 2y1
et: n = Rn + y1
Comme pré
édemment, l'équipotentielle est
ara
térisée par son interse
tion ave
qv y1 −a
φ−1 = 2π
ln y1 +a
qv Γ
ψ = 2π
θ − 2π
ln r
don
:
qv Γ
φ = 2π
ln r + 2π
θ
ur = ∂φ
= qv
∂r 2πr
→
−
et le
hamp des vitesses est déni par: q
vθ = 1 ∂φ
= Γ
r ∂θ 2πr
vθ Γ
tan β = ur
= qv
don l'angle β est onstant quelque soit la valeur du rayon r. Les lignes de ourant
2πψ θ
r = exp − . exp
Γ tan β
∂ ur ∂ vθ
L'é
oulement est axisymétrique
ar:
∂θ
= ∂θ
= 0.
- 90 -
3.9. Ondes de surfa
e.
te
Ψ= C
q
vθ
ur θ
Il s'agit de l'é oulement relatif simplié produit par une roue entrifuge équipée
d'Euler).
L'é oulement asso ié ave les ondes de surfa e peut être onsidéré omme potentiel.
Ce i onstitue une approximation valable pour beau oups de phénomènes en surfa e li-
bre. Dans e type d'é oulement, la nature du problème ainsi que les appro hes utilisées
pour les résoudre sont diérents des autres é oulements potentiels bidimensionnels.
de sa surfa e libre, le mouvement induit par es ondes peut être onsidéré omme
irrotationnel dans la plupart des as. Dans e as, le ve teur vitesse peut être exprimé
en tant que gradient du potentiel des vitesses qui, bien entendu, doit satifaire l'équation
de Lapla e.
- 91 -
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
Considérons un orps liquide sur une surfa e plane dans lequel existe des ondes au
y = η (x,z,t)
111111111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000000000
000000000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111111111
Figure 3.13: Fluide soumis à une onde de surfa
e. Problème général.
L'équation de la surfa
e libre est dénie par y = η (x, z, t). Deux
onditions aux
limites doivent être imposées à la surfa
e libre sur y = η : une
ondition dite
inématique
Condition Cinématique: Elle stipule qu'une parti ule de uide qui, à un instant
donné, o upe une position à la surfa e libre doit toujours rester à la surfa e libre.
∂ →
−
(y − η) + →
−
q . ∇ (y − η) = 0
∂t
∂η ∂η ∂η
− − u + v − w =0
∂t ∂x ∂z
Finalement, en exprimant les
omposantes du ve
teurs vitesse
−
→
q en fon
tion du
∂η ∂φ ∂η ∂φ ∂η ∂φ
+ + = (3.29)
∂t ∂x ∂x ∂z ∂z ∂y
- 92 -
3.9. Ondes de surfa
e.
libre est une pression
onstante mais généralement on impose p = P (x, z, t) sur y = η .
Cette
ondition est implémentée à partir de l'équation de Bernoulli é
rite sous sa forme
la plus générale. Puisque les for es de gravité sont importantes en surfa e libre, la
gravité doit être in luse dans le terme des for es et alors ette ondition devient:
∂φ p 1 −→
+ + φ. ∇ φ + g η = F (t) (3.30)
∂t ρ 2
Finalement, en plus des deux (C.L) pré édentes, la onditions limite au fond doit
∆φ = 0
∂η ∂φ ∂η ∂φ ∂η ∂φ
∂t
+ ∂x ∂x
+ ∂z ∂z
= ∂y
sur y=η
(3.31)
−
→
∂φ
+ p 1
+ φ. ∇φ + g η = F (t) sur y=η
∂t ρ 2
∂φ
∂y
= 0 sur y = −h
D'après le système (3.31), il est laire que la di ulté à résoudre un problème d'onde
de surfa e est lo alisée au niveau des (C.L) et non pas à l'EDP. En eet, la ondition
dynamique est non linéaire et ette ondition suivie de la ondition inématique doivent
être imposées sur la surfa e y = η. Dans beau oups de situations réelles, ette surfa e
n'est pas onnue à priori et doit être l'une des quantités qui évolue à partir de la solution
elle même. Cependant, beau oups de situations intéressantes des é oulements d'ondes
linéarisant le problème, es di ultés peuvent être évitées tant que l'é oulement garde
∂2φ ∂2φ
+ = 0 (3.32)
∂ x2 ∂ y2
- 93 -
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
An de rendre la (C.L) plus fa ile à traiter, nous onsidérons des ondes de faible
amplitude. Dans e as, seules les ondes pour lesquelles l'amplitude est faible omparée
aux autres é helles des longueurs ara téristiques (profondeur du liquide h et longueur
∂η ∂φ
(x, t) = (x, η, t)
∂t ∂y
Malgré que ette équation ne ontient pas de termes quadratiques, il persiste en ore
la di
ulté d'être imposée sur y = η. Cependant, dans notre approximation, η est faible
∂φ
don
le développement en séries de Taylor peut être é
rit pour la quantité
∂y
sur y=η
au voisinage de y = 0, alors:
∂φ ∂φ ∂2 φ
∂y
(x, η, t) ≃ ∂y
(x, 0, t) + η ∂ y2
(x, 0, t) + O(η 2)
Le se
ond terme étant quadratiquement faible, il peut être alors négligé au permier
∂φ ∂η
(x, 0, t) = (x, t) (3.33)
∂y ∂t
La (C.L) dynamique sur la surfa e libre peut être traîtée de la même manière.
Puisque le uide est au repos et n'importe quel mouvement de e dernier est induit
par les ondes, le terme non linéaire peut être négligé du fait qu'il est quadratiquement
∂φ p(x, t)
(x, η, t) + + g η(x, t) = F (t)
∂t ρ
∂φ
La quantité peut être développée en séries de Taylor au voisinage de la ligne
∂t
y=0 et on ne retient que le premier terme:
∂φ p(x, t)
(x, 0, t) + + g η(x, t) = F (t)
∂t ρ
La quantité F (t) peut être absorbée dans le potentiel des vitesses φ(x, y, t) en
R
onsidérant qu'il est rempla
é par: φ(x, y, t) + F (t) dt.
Don
la forme linéarisée de la (C.L) dynamique peut être é
rite sous la forme:
∂φ p(x, t)
(x, 0, t) + + g η(x, t) = 0
∂t ρ
- 94 -
3.9. Ondes de surfa
e.
∂η
Si on dérive
ette équation par rapport au temps, le terme peut être négligé par
∂t
∂φ
rapport à , don
le forme nale de la (C.L) dynamique est:
∂y
∂2 φ 1 ∂ p(x, t) ∂φ
(x, 0, t) + + g (x, 0, t) = 0 (3.34)
∂ t2 ρ ∂t ∂y
La (C.L) sur le fond n'est pas ae tée par la linéarisation et don ne hange pas:
∂φ
(x, −h, t) = 0 (3.35)
∂y
Nous obtenons nalement un système linéaire onstitué d'une EDP (3.32) munie
de 3 onditions aux limites (3.33), (3.34) et (3.35) plus fa ile à résoudre que le système
de départ (3.31).
plane de faible amplitude se propage le long de la surfa e du liquide ave une vitesse
c. La forme de l'onde est sinusoïdale ave une amplitude ε et une longueur d'onde λ.
y
ε
11111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000
00000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111
Figure 3.14: Propagation d'une onde de surfa
e.
2π
η(x, t) = ε sin (x − c t)
λ
Ce i orrespond à une onde qui se propage dans le sens des x positifs ave une
- 95 -
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
vitesse c. Le problème est de déterminer ette vitesse sa hant que ε, λ et h sont don-
nées et que la tension de surfa e est négligeable. La pression à la surfa e est prise
∂2φ ∂2φ
∂ x2
+ ∂ y2
= 0
∂φ
∂y
(x, 0, t) = −ε cos 2π
λ
(x − c t)
(3.36)
∂2 φ
(x, 0, t) + g ∂φ
(x, 0, t) = 0
∂ t2 ∂y
∂φ
∂y
(x, −h, t) = 0
surfa e libre.
c2 λ 2πh
= tanh( ) (3.37)
gh 2πh λ
Cette solution est valable dans le as d'une approximation à faible amplitude 'est-
c2 λ
= (ε << λ << h) (3.38)
gh 2πh
c2
=1 (ε << h << λ) (3.39)
gh
Les résultats pré édents sont représentés sous forme de ourbe dans la gure (3.15) où la
solution général est représentée par la ligne solide et les deux solutions assymptotiques
- 96 -
3.9. Ondes de surfa
e.
c2
gh Equation (3.38)
1 Equation (3.39)
Equation (3.37)
0
λ
2 πh
Figure 3.15: Vitesse de propagation d'une onde de surfa e sinusoïdale à faible amplitude.
- 97 -
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
- 98 -
3.10. Exer
i
es .
2
Rép :1) ψ = q0 x 1 + x2a+y2 ; P9 : La fon
tion potentiel des vitesses d'un
é
oulement plan est donnée par :
a2
φ = q0 y 1 − x2 +y 2
.
φ(x, y) = a x y
a2
2) F (z) = q0 z + z ; 1- Vérier l'équation de
ontinuité.
2- Cal
uler la fon
tion de
ourant ψ. En
a2 (y 2 −x2 ) déduire que
ette fon
tion peut représenter
q = q0 1 + 2 2 2 ; q∞ = q0 ; qA = 0.
(x +y ) l'é
oulement dans un
oude.
3- Trouver le potentiel
omplexe de l'é
oule-
a2 (1−2 cos θ)
3) ur = q0 1 − r2
; ment.
4- Montrer que, en multipliant le potentiel
vθ = −q0 2 sinrθ2 cos θ ; −2 q0 sin θ ; ±2 q0 à ± π2 .
omplexe pré
édent par i, on obtient un autre
potentiel
omplexe qui représente l'é
oule-
P6 : Un é
oulement est déni par :
ment au voisinage d'un point d'arrêt sur une
u = 2 x et v = −2 y plaque plane.
Trouver la fon
tion de
ourant et le potentiel 5- Pour
e dernier é
oulement on admet que
des vitesses de
et é
oulement. a = 20 s−1 . Cal
uler les
omposantes de la
vitesse au point M de
oordonnées x = 8 cm
Rép :
et y = 2 cm.
ψ(x, y) = 2xy + C ;
φ(x, y) = x2 − y 2 + C.
Rép : 2) ψ(x, y) = a2 y 2 − x2 .
a 2
P7 : La fon
tion de
ourant d'un é
oulement 3) F (z) = −i 2 z .
parti
ulier est donnée par : 5) u = 1, 6 m/s ; v = −0, 4 m/s.
Ψ(x, y) = x2 − y 2
L'é
oulement est-il irrotationnel ? Si oui,
al- P10 : Soit un é
oulement in
ompressible
uler le potentiel des vitesses. plan dont le ve
teur vitesse a pour
ompo-
santes :
- 99 -
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
u = x − 4 y et v = −y − 4 x y0 et de longueur d'onde λ.
En supposant que 2λπ y ≪ 1, trouver l'am-
Montrer que l'é
oulement satisfait l'équation plitude
orrespondant à la ligne de
ourant
de
ontinuité et obtenir l'expression de la ψ = 0 et déterminer le
hamp des vitesses de
fon
tion de
ourant. Si l'é
oulement est po-
et é
oulement.
tentiel trouver alors l'expression du potentiel
des vitesses.
Rép : y = −y sin 2 π x ; 0 λ
2π 2π
u ≃ q0 1 − λ y0 . sin λ x ;
Rép : ψ(x, y) = 2 x2 − y 2 + xy + C ;
v≃ − 2λπ y0 . cos 2π
λ x .
1
φ(x, y) = 2 x2 − y 2 − 4 x y + C ′ .
- 100 -
3.10. Exer
i
es .
u′ = q0 cos α + C0 x
x2 +y 2
; 3- Pour le
as b), en divisant F (z) par i, on
obtient un autre é
oulement de potentiel
om-
v = q0 sin α + C0 x2 +y2 .
′ y
plexe F ′ (z). Déterminer alors F ′ (z) ainsi que
P14 : S oit un é
oulement déni par le po-
les fon
tions de
ourant ψ′ (x, y) et potentiel
tentiel
omplexe suivant : φ′ (x, y).
a π
F (z) = n zn avec n= α
Rép :
n
où a et α sont des
onstantes. 1) ψ(x, y) = a
n
(x2 + y 2 ) 2 sin n arctan xy ;
(x2 + y 2 ) 2 cos n arctan xy .
n
a
φ(x, y) =
1- Déterminer les fon
tions de
ourant ψ(x, y) n
3) F ′ (z) = − a2 i z 2 ;
et potentiel φ(x, y).
a
2- Que peut représenter
et é
oulement dans ψ ′ (x, y) = 2
(y 2 − x2 ) ;
les
as suivants : a) α = π ; b) α = π2 φ′ (x, y) = a x y.
(tra
er : lignes de
ourant, équipotentiels, ve
-
teur vitesse).
- 101 -
Ch3: ÉCOULEMENTS IRROTATIONNELS.
- 102 -
Chapitre 4
Dynamique des é
oulements visqueux
importantes :
* La vis osité qui est une ara téristique physique du uide se manifestant par une
résistan e de elui- i aux déformations et plus parti ulièrement aux vitesses de défor-
mation. Elle est due à la ombinaison des eorts de ohésion et d'agitation molé ulaire
s'opposant au dépla ement relatif des ou hes liquides les unes par rapport aux autres.
autre. Pour un même uide, elle dépend de la pression et de la température ; pour les
lequel la vitesse d'é oulement possède une valeur non nulle à la paroi (glissement), le
uide réel adhère parfaitement à elle- i et sa vitesse est nulle à et endroit. Dans ette
zone de fort gradient désignée par ou he limite, les eets de frottement interne sont
Ainsi, dans ertains modèles d'é oulements, les onditions de glissement ne s'é rivent
taire représentant une parti ule uide en mouvement (Fig.4.1). Les gradients de vitesse
103
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
Y
D
∂u
(u + ∂y
dy) dt
C dε
dy) dt
dβ
∂y
∂v
dx) dt
dx d
11111111111
00000000000
c
00000000000
11111111111
00000000000
11111111111 dα
∂x
∂v
v 11111111111
00000000000
00000000000
11111111111
(v +
A
v dt
dy
a00000000000
11111111111
u b X
∂u
u dt (u + ∂x
dx) dt
u dt
A u et v étant les
omposantes du ve
teur vitesse au point a.
v dt
u+ ∂u
dx dx + u + ∂ u dx dt
∂x ∂x
B d'où les
oordonnées du point B :
v+ ∂v
dx v + ∂∂ xv dx dt
∂x
∂u
u + ∂ y dy dt
De même, les
oordonnées du point C sont :
dy + v + ∂∂ yv dy dt
- 104 -
4.3. Taux de déformation.
Les segments ab et ac ont subi à la fois une translation, un allongement et une rotation
leurs tangentes :
∂v ∂u
dα = dt ; dβ = dt (4.1)
∂x ∂y
La rotation de la diagonale AD dε
notée sera déduite de la relation (4.1) :
dα−dβ 1 ∂v ∂u
dε = 2
= 2 ∂x
dt − ∂y
dt
dε 1 ∂v ∂u
Ωz = lim = − (4.2)
dt→0 dt 2 ∂x ∂y
gement de dire tion de sa diagonale et subira don une déformation sans rotation
(dε = 0).
∂u
∂u
dX = dx + u + ∂x
dx dt − u dt − dx = ∂x
dx dt
dX ∂u
q = lim = dx
dt→0 dt ∂x
q ∂u
et le taux de déformation par :
dx
= ∂x
- 105 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
∂u
Suivant la dire
tion Y, le taux de déformation du même segment est égal à
∂y
.
Con ernant le segment AC , les taux de déformation suivant X et Y sont respe tive-
ment :
∂v ∂v
et
∂x ∂y
On peut ainsi onstruire le tenseur des taux de déformation dans le plan (x, y) :
∂u ∂u
∂x ∂y
T = (4.3)
∂v ∂v
∂x ∂y
T =D+Ω
∂u 1 ∂u ∂v 1 ∂u ∂v
∂x 2 ∂y
+ ∂x
0 2 ∂y
− ∂x
T =
+
(4.4)
1 ∂v ∂u ∂v
2 ∂x
+ ∂y ∂y
− 12 ∂u
∂y
− ∂v
∂x
0
Con ernant le tenseur D, les termes diagonaux représentent les taux d'élongation
des otés de la parti ule dans les dire tions X et Y tandis que les autres termes non
diagonaux représentent la déformation par isaillement. Les deux parties de la parti ule
dα + dβ
lim
dt→0 dt
∂v ∂u
τc = + (4.5)
∂x ∂y
diagonales du parallélépipède.
- 106 -
4.4. Généralisation.
4.4 Généralisation
Si l'on
onsidère une parti
ule parallélépipédique ayant pour dimensions respe
tives
dx, dy , dz , le prin ipe développé pré édemment peut être aisément généralisé. Dans
un hamps de vitesse quel onque, le tenseur des taux de déformation s'é rira omme
tisymétrique :
∂u ∂u ∂u
∂x ∂y ∂z
∂v ∂v ∂v
T = ∂x ∂y ∂z = D+Ω (4.6)
∂w ∂w ∂w
∂x ∂y ∂z
∂u 1 ∂u ∂v 1 ∂w ∂u
∂x 2 ∂y
+ ∂x 2 ∂x
+ ∂z
1 ∂u ∂v ∂v 1 ∂v
T = 2 ∂y
+ ∂x ∂y 2 ∂z
+ ∂∂ wy
1 ∂w ∂u 1 ∂v ∂w ∂w
2 ∂x
+ ∂z 2 ∂z
+ ∂y ∂z
1 ∂u ∂v
0 − 2 ∂y ∂x
− 12 ∂w
∂x
− ∂u
∂z
1 ∂u ∂v 1 ∂v ∂w
+ − 2 ∂ y − ∂ x 0 2 ∂z
− ∂y
1 ∂w
2 ∂x
− ∂∂ uz − 12 ∂∂ vz − ∂w
∂y
0
- Remarque :
A l'instant t = t0 +dt les dimensions prin
ipales de la parti
ule deviennent (Fig.4.1) :
∂u ∂v ∂w
dx 1 + ∂x
dt dy 1 + ∂y
dt dz 1 + ∂z
dt
h i
dx dy dz 1 + ∂∂ ux + ∂v
∂y
+ ∂w
∂z
dt
soit en ore :
dx dy dz [1 + div −
→
q dt]
de ontinuité.
Au premier ordre, la parti ule tourne don et se déforme sans hanger de volume.
- 107 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
Examinons sur l'une des fa es supposée ontenue dans le plan Y OZ les ontraintes
en présen e (Fig.4.2) :
τ xz
Z τx
τ xy
F
O
Y
X σxx
−
→
L'eort F exer
é par le uide environnant donne lieu à deux
ontraintes :
Pour une fa e orientée de manière quel onque dans l'espa e, le tenseur des ontraintes
s'é
rira :
σxx τxy τxz
C = τyx σyy τyz (4.7)
- 108 -
4.6. Liaison entre
ontraintes et déformations.
Pour un uide au repos ou un uide de vis osité nulle, les ontraintes tangentielles
sont nulles, les ontraintes normales sont alors égales et opposées à la pression hy-
−p 0 0 σxx + p τxy τxz
C = 0 −p 0 + τyx σyy + p τyz (4.8)
soit :
C = −p I + τ (4.9)
1 0 0
ave
: I = 0 1 0 qui est le tenseur unitaire et
0 0 1
σxx + p τxy τxz
τ = τyx σyy + p τyz (4.10)
de isaillement.
de l'équation de Newton).
τ = ε div −
→
q I + 2µD (4.11)
ave
- 109 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
Cette relation permet d'a éder aux diérentes omposantes des ontraintes :
- Contraintes normales :
σxx = ε div −
→
q + 2 µ ∂∂ ux − p
σyy = ε div −
→
q + 2 µ ∂∂ yv − p (4.12)
σzz = ε div −
→
q + 2 µ ∂∂ wz − p
- Contraintes tangentielles :
τ = τ = µ ∂u + ∂v
xy yx ∂y ∂x
τxz = τzx = µ ∂∂ wx + ∂∂ uz (4.13)
τyz = τzy = µ ∂∂ vz + ∂∂ wy
Pour un uide ompressible ou non, l'addition des trois ontraintes normales onduit
à :
1 2
p = − (σxx + σyy + σzz ) + ε + µ div −
→
q (4.14)
3 3
C'est une hypothèse que l'on adopte ouramment sous forme de l'équation de Stokes :
2
ε = − µ (4.15)
3
- 110 -
4.7. Equations de Navier-Stokes.
Dans l'é oulement plan pour lequel v = w = 0, les relations (4.13) se ramènent à :
τxy = µ ∂ u
∂y
τxz = 0 (4.16)
τyz = 0
Examinons les eorts exer
és sur une parti
ule de uide suivant la dire
tion OX
seulement. On observe alors pour un uide réel, en plus des
ontraintes normales,
∂ τzx
τzx + ∂z
dz
Z σxx
dy
∂ τyx
τyx + ∂y
dy
o
Y
τ yx
dz
dx
PSfrag repla
ements τ zx
X
∂ σxx
σxx + ∂x
dx
P −→
Appliquons maintenant la loi de Newton : Fex = m −
→
γ
- 111 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
P Du
Suivant OX on a : Fx = m γx = ρ dx dy dz Dt
Du ∂u
ave
Dt
= ∂t
+ u ∂∂ xu + v ∂∂ uy + w ∂∂ uz
P
∂ σxx ∂ τyx
Fx = σxx + ∂x
dx dy dz − σxx dy dz + τyx + ∂y
dy dx dz
∂ τzx
− τyx dx dz + τzx + ∂z
dz dx dy − τzx dx dy + ρ dx dy dz fx
fx étant la omposante de toutes les for es volumiques par unité de masse suivant
l'axe X.
d'où :
∂u ∂u ∂u ∂u 1 ∂ σxx ∂ τyx ∂ τzx
+u +v +w = + + + fx (4.17)
∂t ∂x ∂y ∂z ρ ∂x ∂y ∂z
∂ −
→ ∂u ∂ ∂u ∂v ∂ ∂w ∂u
ρ γx = ε div q + 2 µ −p + µ +µ + µ +µ +ρ fx
∂x ∂x ∂y ∂y ∂x ∂z ∂x ∂z
Du ∂p ∂
ρ = ρ fx − + [(ε + µ) div −
→
q ] + µ∆u (4.18)
Dt ∂x ∂x
où ∆ u ≡ ∇2 u
µ
ave
: ν = ρ
Les équations de Navier-Stokes (N-S) s'é rivent don sous forme ve torielle ompa te :
D−
→
q → 1 −−→
−
= f − grad p + ν ∆ −
→
q (4.20)
Dt ρ
- 112 -
4.7. Equations de Navier-Stokes.
En oordonnées artésiennes, les proje tions sur les axes X, Y et Z donnent res-
pe tivement :
∂u
+u ∂u
+v ∂u
+w ∂u
= fx − 1 ∂P
+ν ∂2 u
+ ∂2 u
+ ∂2 u
∂t ∂x ∂y ∂z ρ ∂x ∂ x2 ∂ y2 ∂ z2
∂v ∂v ∂v ∂v 1 ∂P ∂2 v ∂2 v ∂2 v
∂t
+u ∂x
+v ∂y
+w ∂z
= fy − ρ ∂y
+ν ∂ x2
+ ∂ y2
+ ∂ z2
(4.21)
∂w
+ u ∂∂ wx + v ∂∂ wy + w ∂∂ wz = fz − 1 ∂P
+ν ∂2 w
+ ∂2 w
+ ∂2 w
∂t ρ ∂z ∂ x2 ∂ y2 ∂ z2
Ces équations expriment l'équilibre entre les for es d'inertie d'une part et, d'autre
part, les for es de gravité (ou pesanteur) par unité de masse, elles de pression ainsi
D ur vθ2 1 ∂P 2 ur 2 ∂ vθ
− = fr − +ν ∇ ur − 2 − 2 (4.22)
Dt r ρ ∂r r r ∂θ
- Suivant la dire
tion tangentielle (θ ) :
D vθ ur vθ 1 ∂P 2 vθ 2 ∂ 2 ur
+ = fθ − +ν ∇ vθ − 2 + 2 (4.23)
Dt r ρr ∂ θ r r ∂ θ2
- Suivant la dire
tion verti
ale (z ) :
D wz 1 ∂P
= fz − + ν ∇2 w z (4.24)
Dt ρ ∂z
Ave :
Dh ∂h ∂h vθ ∂ h ∂h
= + ur + + wz (4.25)
Dt ∂t ∂r r ∂θ ∂z
∂2 h 1 ∂h 1 ∂2 h ∂2 h
∇2 h ≡ ∆ h = + + + (4.26)
∂ r2 r ∂r r2 ∂ θ2 ∂ z2
- Equation de
ontinuité :
∂ρ 1 ∂ (ρ r ur ) 1 ∂ (ρ vθ ) ∂ (ρ wz )
+ + + =0 (4.27)
∂t r ∂r r ∂θ ∂z
- 113 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
pour ertains types d'é oulements. Lorsque la vis osité du uide est nulle, on retrouve
les équations d'Euler (2.16). Ce type d'é oulement est appelé é oulements à grand
nombre de Reynolds .
Lorsque la vis osité du uide est très élevée, les for es d'inertie sont négligables
devant les for es visqueuses et volumiques et on aura les équations relatifs aux é oule-
1 ∂P
= fx + ν ∂2 u
+ ∂2 u
+ ∂2 u
ρ ∂x ∂ x2 ∂ y2 ∂ z2
1 ∂P ∂2 v ∂2 v ∂2 v
ρ ∂y
= fy + ν ∂ x2
+ ∂ y2
+ ∂ z2
(4.28)
1 ∂P
= fz + ν ∂2 w
+ ∂2 w
+ ∂2 w
ρ ∂z ∂ x2 ∂ y2 ∂ z2
(4.11.1).
mesures de plus en plus performants. La onnaissan e de la stru ture ne des é oule-
ments et en parti ulier, des phénomènes turbulents, des ou hes limites, des sillages a
du dernier siè le on ernant la stru turation des régimes d'é oulement. Prandtl et Von
Karman ont présenté au début du vingtième siè le les premiers développements théo-
- 114 -
4.10. Appli
ations.
prin ipal.
En utilisant plusieurs diamètres de tube et diérentes vis osités de uide (en faisant
varier par exemple la température), Reynolds a montré que le régime laminaire était
qD
toujours observé lorsque le produit
ν
était inférieur à 2300. Ce produit adimensionnel,
appelé nombre de Reynolds, quantie l'ensemble des
ara
téristiques de l'é
oulement :
uide.
transformer en régime turbulent. Dans des onditions idéales, l'é oulement laminaire
uide parfait pour lequel on imagine un glissement des diverses ou hes de uide les
unes sur les autres sans é hange de parti ules entre les diérentes ou hes. Dans e
régime d'é oulement, les eets visqueux sont pourtant prépondérants et on est loin de
l'é oulement potentiel, en parti ulier au voisinage des parois. Cependant, par opposition
à l'é oulement turbulent, 'est l'organisation et la stabilité qui dominent parmi les
Les appli ations industrielles les plus importantes orrespondent aux paliers et pa-
de largeur L très importante par rapport à leur longueur l (Fig.4.4). L'é oulement
- 115 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
Y
l
111111111111111111111
000000000000000000000
Plaques
2h O
X
111111111111111111111
000000000000000000000
∂u
or L >> l ⇒ ∂z
= 0 (pas de variation de la vitesse selon l'axe Z, don
: u = u (y)
* Equations de Navier-Stokes :
2
0 = − 1ρ ∂P
∂x
+ ν ∂∂ yu2
1 ∂P
0 = −ρ ∂ y
⇒ p = p (x)
0 = − 1ρ ∂P
∂z
1 dp d2 u 1 dp
ρ dx
= ν dy2
⇒ u (y) = 2 µ dx
y2 + C1 y + C2
dp
Le gradient de pression est le paramètre responsable du mouvement du uide
dx
dp
entre les plaques, on peut le rempla
er par :
dx
= − ∆p
l
ave
: ∆p = p (x = 0) − p (x = l)
* Conditions aux limites : Le uide étant visqueux, nous é rivons don les deux
- 116 -
4.10. Appli
ations.
∆p
u (y = −h) = 0
⇒ − 21µ l
h2 − C1 h + C2 = 0 C1 =
0
⇒
h2 ∆p
u (y = +h) = 0 ⇒ − 21µ ∆p
l
2
h + C1 h + C2 = 0 C2 = 2µ l
y 2
h2 ∆p
u (y) = 1− (4.29)
2µ l h
Ce prol est ainsi de forme parabolique symétrique par rapport à l'axe X (Fig.4.5).
h2 ∆p
Par la suite et an de fa
iliter les
al
uls, on pose : A = 2µ l
du(y)
dy
= 0 =⇒ − 2A
h2
d = 0 =⇒ d = 0
y=d
h2 ∆p
umax = (4.30)
2µ l
* Vitesse moyenne spatiale : notée u ou um et appelée aussi "vitesse débitante ", elle
R R
+h Rh y2
Qv = u(y) ds = u(y) L dy = 2 A L (1 − h2
) dy = 2 A L (h − h3 ) = 43 A h L
S −h 0
2 L h3 ∆p
Qv = (4.31)
3µ l
Qv 4AhL 2
u = 2hL
= 3.2hL
= 3
A et en remplaçant :
h2 ∆p 2
um ≡ u = = umax (4.32)
3µ l 3
y 2
u (y) 3
= 1− (4.33)
u 2 h
- 117 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
111111111111111111111
000000000000000000000
u
+h 000000000000000000000
111111111111111111111
u(y)
O u max X
− h 000000000000000000000
111111111111111111111
hydraulique :
4S
DH = (4.34)
P
où :
P : périmètre mouillé ;
En appliquant ette relation à l'é oulement entre les deux plaques nous aurons :
4.2hL 4hL
DH = 4h+2L
= 2h+L
et si h ≪ L alors DH ≃ 4 h d'où :
u DH 4hu 4 h3 ∆p
ℜe = ≃ = (4.35)
ν ν 3 ρ ν2 l
L'é oulement reste laminaire et l'on observe une distribution de vitesse parabolique
tant que ℜe < ℜec ≃ 2300 à 40000 suivant les onditions d'établissement.
de déformation (4.13).
du(y) ∆p
τ (y) = µ = − y (4.36)
dy l
Cette
ontrainte est nulle au
entre de l'é
oulement (umax ) et maximale à la paroi :
du(y) ∆p du(y) ∆p
τp1 = µ = − h ; τp2 = µ = h
dy y=+h l dy y=−h l
- 118 -
4.10. Appli
ations.
Y
τ p1
0000000000000000000000
1111111111111111111111
+1111111111111111111111
0000000000000000000000
h
O
X
−0000000000000000000000
1111111111111111111111
h
τ p2
- For
e de traînée sur la plaque : Cette for
e est due au frottement sur la plaque
et se
al
ule par :
∆p
Ft = S . τp = 2 h2 L (4.39)
l
à elle même ave
la vitesse
onstante U0 . L'é
oulement est dé
rit par le prol des vitesses
suivant : y 2
U0 h yi h2 ∆ p
u (y) = 1− + 1− (4.40)
2 h 2µ l h
- 119 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
vitesse (Fig.4.7) :
a b c
+h
O
X
−h U0
U0 U0 U0
∆P < 0 ∆P = 0 ∆P > 0
dp
Si ∆p > 0 ou
dx
<0 , on dira que l'é
oulement s'ee
tue ave
un gradient de
pression favorable.
dp
Si ∆p < 0 ou
dx
>0 , on dira que l'é
oulement s'ee
tue ave
un gradient de
pression défavorable.
Un dispositif onvoyeur- ourroie monté sur un bateau est utilisé pour ré upé-
visqueux et que le dispositif fon tionne en ontinu -à-d que le lm d'huile
d'épaisseur a n'est pas dis ontinu. En suppose, de plus, que la ourroie, fon -
- 120 -
4.10. Appli
ations.
a Bateau
Pa
Courroie
U0
Y
θ
O
Huile de
pétrole
Solution :
1- Le problème étant en
oordonnées
artésiennes, nous utilisons alors les équa-
tions de N-S (4.28). Utilisons les hypothèses simpli atri es an de pouvoir résoudre
roie : l'huile résiste au mouvement as endant don nous avons les omposantes
suivantes :
fx = −g sin θ ; fy = −g cos θ ; fz = 0
∂ρ ∂ (ρ u) ∂ (ρ v) ∂ (ρ w)
+ + + =0
∂t ∂x ∂y ∂z
∂u
en la simpliant, on aura :
∂x
= 0 ⇒ u = u(y, z).
- 121 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
∂u
Or
∂z
= 0 ⇒ u = u(y), le prol de vitesse est don
uniquement fon
tion de la
variable y.
La dernière équation de N-S nous montre que le prol de pression ne dépend que de x
et y :
∂P
∂z
= 0 ⇒ P = P (x, y).
1 ∂P ∂2 u
0 = −g sin θ −
ρ ∂x
+ν ∂ y2
1 ∂P
0 = −g cos θ − ρ ∂y
Pour pouvoir intégrer et déterminer le prol des vitesses, il faut d'abord trouver le
∂P
∂y
= −ρ g cos θ ⇒ P (x, y) = −ρ g cos θ y + f (x)
∂P
Ce
i nous fa
ilite don
l'intégration de la première équation du système
ar :
∂x
= 0.
g sin θ 2
u (y) = y + C1 y + C2
2ν
g sin θ
u (y) = U0 − (2 a − y) y
2ν
- 122 -
4.11. E
oulements à faible nombre de Reynolds.
qui peut être porté sur le bâteau. Nous avons, par dénition du débit :
Z Za
L g sin θ 3
Qv = u(y) dS = u(y) L dy = U0 L a − a
3ν
S 0
q
d Qv ν U0
da
=0 ⇒ a= g sin θ
q
ν U0
et le débit maximal est : Qv max = Qv g sin θ
soit nalement :
s
2 ν U0
Qv max = L U0
3 g sin θ
le taux de variation de la quantité de mouvement d'une parti ule de uide doit être
équilibré par les for es volumiques (gravité) appliquées sur la parti ule ainsi que les
for es surfa iques (pression et frottement) ex er ées sur les fa ettes de ette parti ule.
La résolution de es EDP non linéaires étant di ile en l'absen e de solution exa te,
de mouvement est faible omparé aux for es volumiques et surfa iques et peut don
être négligé sans trop d'erreurs dans la solution. L'é oulement est alors gouverné par
l'équilibre entre les for es volumiques et surfa iques. Physiquement, e i arrive quand
la vis osité du uide est élevée, quand la masse volumique est faible, quand la vitesse
hange rapidement à travers une faible distan e produisant un brûsque gradient spatial
ou bien quand la vitesse onve tive est susamment faible. Ce i revient globalement
Reynolds (ℜe ≪ 1), appelés aussi é oulements de Stokes qui sont régis par les
- 123 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
EDP linéaires (4.28). Ces équations peuvent avoir une solution exa te pour ertains
problèmes simples sinon, pour les problèmes plus ompliqués, le passage aux solutions
ation hydrodynamique. Nous allons développer ette théorie dite théorie du oin
d'huile à travers un exemple très simple utilisé en industrie qui est elui du patin
que peut supporter le système ainsi que la for e de traînée requise pour mettre en
d'une vitesse U0 entraînant par son mouvement une min e ou he d'huile entre les deux
surfa es (Fig.4.9).
U0
1111111111111111111111111111111111111111111
0000000000000000000000000000000000000000000 α
h2
111111111111111111111111
000000000000000000000000
000000000000000000000000
111111111111111111111111
h1 h(x)
000000000000000000000000
111111111111111111111111
000000000000000000000000
111111111111111111111111
000000000000000000000000
111111111111111111111111
Patin fixe
000000000000000000000000
111111111111111111111111
x
Nous supposons que la pente est très faible de telle sorte que les al uls ee tués en
(4.10.1) restent valables. Nous avons alors après simpli ation des équations de N-S :
dp d2 u
= µ 2
dx dy
Puisque la pression ne varie pas en fon tion de y à ause de la très faible épaisseur
- 124 -
4.11. E
oulements à faible nombre de Reynolds.
1 dp 2
u (y) = 2 µ dx
y + C1 y + C2
Les onstantes sont déterminées par les deux onditions d'adhéren e du uide aux
parois :
u (y = 0) = 0 et u (y = h) = U0 .
1 dp U0
u (y) = y (y − h) + y (4.41)
2 µ dx h
Zh
U0 h h3 dp
Qv = u(y) dy = − (4.42)
2 12 µ dx
0
D'où la formule dite de Reynolds liant le gradient de pression dire tement au débit :
dp 1 2 Qv
= 6 µ U0 2
− 3 (4.43)
dx h h U0
d'où :
dp 6 µ U0 1 2 Qv
= 2 −
dx α2 (L − x) α (L − x)3 U0
et en intégrant :
Rx h i
dp 6 µ U0 x Qv x (2L−x)
p(x) = p(x = 0) + dx
dx = Pa + α2 L (L−x)
− α U0 L2 (L−x)2
0
la deuxième
ondition aux limites p(x = l) = Pa nous donne le débit :
α U0 L (L − l) h1 h2
Qv = = U0 (4.45)
2L − l h1 + h2
d'où nalement :
6 µ U0 x (l − x)
p(x) = Pa + (4.46)
α2 (2L − l) (L − x)2
- 125 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
dp
La position de la pression maximale est obtenue pour
dx x=xm
= 0 ,
e qui nous donne :
Ll
xm = (4.47)
2L − l
3 µ U0 l2 (L − l)
pmax = Pa + (4.48)
2 h22 L (2L − l)
La variation de la pression le long du lm d'huile est représentée plus loins (Fig.4.11).
Ce dispositif onstitue le prin ipe de la buté Mi hell qui est utilisée dans la onstru -
tion des pivoteries des groupes turbo alternateurs à axe verti al. L'arbre du groupe
porte une ouronne dont la fa e inférieure repose sur une ouronne de patins in linés
supportée par les fondations du groupe. L'ensemble est ontenu dans un bain d'huile
dont le refroidissement est assuré par une ir ulation ontinue à travers un réfrigérant.
On peut ainsi supporter les harges de plusieurs entaines de tonnes que représente le
La harge portante est obtenue par intégration des for es de pression ee tives sur
le plan supérieur :
Zl
µ U0 l2
F = (p − Pa ) dx = Cp (4.49)
h22
0
6 h22 h1 h1 − h2
Cp = ln −2 (4.50)
(h1 − h2 )2 h2 h1 + h2
Le point d'appli ation xc de la harge portante sur le patin est né essaire pour la
onstru tion de e dernier. Il est obtenu par une équation de moments par rapport à
l'origine :
Zl
F . xc = (p − Pa ) x dx (4.51)
Dans ette formule, nous avons négligé l'in linaison α (très faible), e qui revient à
admettre que l'abs isse xc du point d'appli ation est le même pour le patin et le plan
supérieur.
- 126 -
4.11. E
oulements à faible nombre de Reynolds.
La ontrainte au sein du lm d'huile dûe au frottement est donnée par l'équation
de Newton :
du U0 1 dp
τ = µ = µ − (h − 2 y) (4.52)
dy h 2 µ dx
µ U0 h dp
τ0 = − (4.53)
h 2 dx
µ U0 h dp
τh = + (4.54)
h 2 dx
Zl
µ U0 l
Ff = τh dx = Cf (4.55)
h2
0
2 h2 h1 h1 − h2
Cf = 2 ln −3 (4.56)
h1 − h2 h2 h1 + h2
Ff h2 Cf
f = = . (4.57)
F l Cp
Pour ara tériser le fon tionnement du système hydrodynamique on dénis les pa-
ramètres suivants : s
p F h2
Kp = Cp = . (4.58)
µ U0 l
s
Cf F h2
Kf = . (4.59)
Cp µ U0 l
h2
Traçons ensuite les variations de
es
oe
ients en fon
tion de (Fig.4.10).
l
- 127 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
Figure 4.10: Paramètres ara térisant le fon tionnement du oin d'huile [1℄.
1. Pour une épaisseur donnée h2 du lm d'huile à la sortie, on veut obtenir une
pond à :
h1 xc
= 2, 25 ; = 0, 58
h2 l
2. On veut obtenir un
oe
ient de frottement minimal (puissan
e perdue mini-
h1 xc
= 3, 00 ; = 0, 61
h2 l
Pratiquement, on
hoisit une valeur moyenne entre les deux valeurs optimales pré-
édentes :
xc h1
= 0, 60 ; = 2, 75 ; Kf = 1, 82 ; Kp = 0, 39
l h2
La solution te
hnologique usuelle permettant d'assurer automatiquement
e fon
-
tionnement optimal, onsiste à arti uler les patins (Fig.4.11). Pour que le patin soit
en équilibre, il faut que la résultante des for es de pression F.b (b étant la largeur du
patin) passe par l'axe d'arti
ulation. Si on pla
e
et axe à une distan
e xc = 0, 6 l,
on est
ertain d'obtenir automatiquement le fon
tionnement hydrodynamique optimal.
xc h
L'équilibre obtenu est stable ; les
ourbes (Fig.4.10) montrent en eet que et 1
l h2
h1
varient dans le même sens. Si par exemple diminue, la résultante se dépla
e don
h2
h h
vers la gau
he et tend à faire bas
uler le patin dans le sens qui augmente 2 . Si 2
h1 h1
augmente, la résultante se dépla
e don
vers la droite et tend à faire bas
uler le patin
h1
dans le sens qui augmente . L'équilibre est don
bien stable.
h2
- 128 -
4.11. E
oulements à faible nombre de Reynolds.
U0 U0 U0
0000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111
h2
00000000000000000000000
11111111111111111111111
00000000000000000000000
11111111111111111111111
h1
h0
00000000000000000000000
11111111111111111111111
00000000000000000000000
11111111111111111111111
00000000000000000000000
11111111111111111111111
00000000000000000000000
11111111111111111111111
00000000000000000000000
11111111111111111111111
00000000000000000000000
11111111111111111111111
00000000000000000000000
11111111111111111111111
000000
111111
000000
111111
p 000000
111111 xc = 0,6 l
dp F.b dp
>0 <0
dx dx
x
0 Ll l
2L−l
Remarque :
Si l'on tient
ompte des fuites latérales, la pression devient à la fois fon
tion de x
et de z. L'équation de Reynolds s'é
rira alors :
∂ 3 ∂p ∂ 3 ∂p dh
(h )+ (h ) = 6 µ U0 (4.60)
∂x ∂x ∂z ∂z dt
Cette équation n'admet pas de solution exa te. Le re ours aux méthodes numériques
d'huile.
- 129 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
Fx = 3 π µ U D (4.61)
|Fx | /S 24
Cx = 1 = (4.62)
2
ρ U2 ℜe
π D2
où S= 4
est la surfa
e frontale de la sphère.
a fortement ontribué dans une appli ation élèbre dans la vis osimétrie. En eet, on
peut al uler la for e de traînée agissant sur une sphère des endant sous l'eet de
la pesanteur dans un ré ipient ylindrique rempli d'un uide de vis osité µ. Il faut
vitesse homogène et parallèle est sensible à grande distan e. Ainsi, en utilisant (4.61)
∇4 ψ = 0 (4.63)
solution qui vérie à la fois les onditions à la surfa e du ylindre et à l'inni (pa-
radox de Stokes). Dans le adre de et é oulement lent, ette di ulté provient de
l'inuen e du ylindre sur le hamp de vitesse à grande distan e. Il existe ainsi une
région où les termes non linéaires représentant les eets d'inertie sont aussi importants
que eux représentant les eets visqueux. Plus la valeur du ℜe est petite, plus ette
- 130 -
4.11. E
oulements à faible nombre de Reynolds.
- 131 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
4.12 Exer i es y
d
o
D1 : Un blo
de poids P et de sur- Fluide visqueux
- 132 -
4.12. Exer
i
es .
g sin θ
Rép : 3) u (y) = U0 − 2ν (2 a − y) y .
x
4) Qv = U0 L a − L g3sin θ 3
a . 2d o
qν
5) Qv max = 23 L U0 gνsin U0
θ.
U0
l
D5 : On
onsidère un é
oulement station-
naire, in
ompressible et visqueux d'un uide Figure 4.15: D5.
newtonien entre deux plaques horizontales
de longueurs l. La plaque inférieure est ani- Rép : 3) u(y) = d2 ∆p 1 − ( y )2 + U0 (1− y ).
2µ l d 2 d
mée d'une vitesse
onstante U0 . L'é
oulement 2 2
U0 µ l U0 d ∆p µ l U0
étant parallèle aux plaques de grandes éten- 5)umax = 2 1 + 2 d2 ∆p + 2 µ l 1 − 2 d2 ∆p .
- 133 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
2 d3 ∆p y Plaques
7) Qv = U0 d + 3µ l .
l
U0 d2 ∆p
8) u = 2 + 3µ l .
4du 2d 2 d2 ∆p
Re = ν = ν U0 + 3µ l . x
2d o
- 134 -
4.12. Exer
i
es .
ρ+ρ
Rép : 1)u(y) = Ua0 y+ 2 µp g sin α . y (a − y) .
U0 µ U0
2) umax = 2 1 + a2 (ρ+ρ p ) g sin α
+
a2 (ρ+ρp )
8µ
g sin α.
R2 R1 a (ρ+ρ p)
3) τp1 = µ Ua0 + 2 g sin α;
z U0 a (ρ+ρp )
τp 2 = µ a − g sin α.
Figure 4.17: D8. U0 a
2
a3 (ρ+ρp )
4) Qv = 2 + 12 µ g sin α.
a2 (ρ+ρ )
5) u = U20 + 12 µ p g sin α.
2
Rép : aρ
ℜe = µ (a+1) U0 + a (ρ+ρ p)
g sin α .
12 µ
Pz
ln r
2) wz (r) = 4µ r 2 − R12 − R22 − R12 R1
R2
ln R1
P (z) = Pz z + P0 . D10 : Considérons une
onduite
ylindrique
3)wzmax = Pz
4µ . horizontale de rayon R et de longueur l
s R2 −R2
siège d'un é
oulement permanent, in
ompres-
2 2ln R21
(R22 −R21 )
2 ln R2 − R 2
1 −
(R22 −R21 )
R2 ln R1
R1
sible, visqueux et symétrique par rapport à
ln
R1 R1 l'axe x de la
onduite. L'é
oulement d'ee
tue
Pz 2
4) wz = 8 µ R1 + R2 + 2 (R22 −R21 )
.
par
ou
hes
ylindriques
oaxiales grâ
e à
R2
ln R1 une diéren
e de pression ∆P . Les quantités
d'a
élération sont nulles.
D9 : On
onsidère un é
oulement station- 1- En utilisant la 2ème loi de Newton sur
naire, in
ompressible et visqueux d'un uide un volume de
ontrle
onvenablement
hoisi,
newtonien sur une plaque plane in
linée montrer que la solution se ramène à la résolu-
d'un angle α par rapport à l'horizontale. tion d'une équation diérentielle de la forme :
Une plaque de masse volumique ρp glisse
sur le uide ave
une vitesse
onstante U0 . dp
=
µ d
r
du
L'é
oulement étant parallèle aux plaques de dx r dr dr
grandes étendues dans le plan (xoz) : 2- Résoudre
ette équation en utilisant les
1- Trouver le prol des vitesses de l'é
oule-
onditions aux limites adéquates et détermi-
ment entre les plaques en fon
tion de ρ, µ, α, ner l'expression du prol des vitesses.
g, ρp , U0 et a (épaisseur du uide entre les 3- Déterminer le débit volumique véhi
ulé
plaques). dans la
onduite et interpréter le résultat.
2- Déterminer la vitesse maximale dans l'é
ou- 4- Déterminer la vitesse maximale dans l'é
ou-
lement. lement ainsi que la vitesse débitante et tra
er
3- Déterminer les
ontraintes tangentielles aux les prols des vitesses (lo
ale et moyenne).
parois inférieure et supérieure et tra
er l'état 5- Déterminer l'état de
ontrainte au sein du
de
ontrainte au sein du uide. uide et interpréter le résultat.
- 135 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
Rép : 2) umax = U0 − g h2
2ν . 3) τp = −ρgh.
2 umax L
L y si 0≤y≤ 2
1)u(y) = b g h3 g h2
y 4) Qv = U0 b h − 3ν . 5) u = U0 − 3ν .
L
2 umax 1 − L si 2 ≤y≤L
1
2) u = umax .
2 : Soit un é
oulement in
ompressible et
D13
stationnaire d'un uide visqueux entre deux
D12 : On
onsidère un é
oulement sta-
plaques planes parallèles distantes de h (l'axe
tionnaire, in
ompressible et visqueux d'un
X étant au milieu). Le prol des vitesses étant
uide newtonien qui s'é
oule librement sur
de la forme :
une plaque plane verti
ale. Cette plaque, de
grande étendue selon l'axe z , se dépla
e ave
u(y) = umax A y 2 + B y + C
une vitesse U0
onstante, l'é
oulement étant
parallèle la plaque. En utilisant les équations On demande de trouver :
de Naviers-Stokes : 1- Les
onstantes A, B et C.
- 136 -
4.12. Exer
i
es .
2) Qv = 32 umax h. 3) umaxu
= 32 . La largeur de la plaque suivant la dire
tion z
est égale à L.
D14 : On
onsidère un é
oulement station-
naire, in
ompressible et visqueux (µ) d'un Rép : Qv = L g3sin ν h .
α 3
y Plaques
y
U0
d o x h
Plaques
Plaque mobiles
fixe
x
h
l
U0
Figure 4.20: D14. 1 2
- 137 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
ρ(x + 2 y) + 2 µ x + C.
u r 17
= 1−
U R
D20 : Le
hamp de vitesses d'un é
oulement
où U est une
onstante.
réel, stationnaire et in
ompressible est donné
1- Cal
uler le rapport de la vitesse moyenne à par :
la vitesse sur l'axe de la
onduite.
y h ρ , µ2
u = x + y 2 + 1 ; v = −2 x − y ; w = 0
x
- 138 -
4.12. Exer
i
es .
- 139 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
de grandes étendues dans le plan (x0z). En deux plaques planes horizontales. Le prol des
utilisant les équations de Naviers-Stokes, dé- vitesses est donné par :
terminer l'expression de la distribution de vi- h yy y i
tesse entre les plaques. u(y) = U 0 −3
h h
− 1 −
h
+ 1
- 140 -
4.12. Exer
i
es .
h
2
Rép : P (x, y, z) = −2ρ x2 + y 2 − ρgz + C.
y
o x v0 D35 : On
onsidère l'é
oulement permanent
Figure 4.25: D32. d'un liquide in
ompressible homogène et vis-
queux dans une
ouronne
omprise entre deux
ylindres de révolution immobiles, innis et
v0
Rép : A = − hv ν µ1 dP . B = 1
. m = .
0 dx h ν
oaxiaux de rayons respe
tifs R1 pour le
y-
lindre intérieur et R2 pour le
ylindre exté-
D33 : Considérons un é
oulement station- rieur. Les deux
ylindres étant disposés hori-
naire à travers un tube horizontal de se
tion zontalement et en supposant que l'é
oulement
elliptique donnée par : est stationnaire et axi-symétrique :
x2 y 2 1- Simplier les équations
i-dessus dans
e
+ 2 =1
a 2 b
as d'é
oulement en justiant toutes vos ré-
ponses et é
rire les
onditions aux limites
or-
Les lignes de
ourant sont parallèles à l'axe
respondantes.
du tube. La
omposante axiale de la vitesse
est de la forme :
2- La
omposante axiale du gradient de pres-
sion est maintenue
onstante et est notée Pz ,
x2 y 2
wz = A 1 − 2 − 2 trouver l'expression du prol des vitesses ainsi
a b
que le
hamp de pression (on prendra P0
Donner la relation entre le gradient de
omme pression de référen
e).
mique passant à travers la se tion de e l'é oulement et tra er le prol des vitesses.
- 141 -
Ch4 : DYNAMIQUE DES ÉCOULEMENTS VISQUEUX.
- 142 -
Chapitre 5
Cou
hes limites
Avant 1860, l'intérêt te hnique de la mé anique des uides était pratiquement limité
partie du XIXe siè le a porté l'attention sur d'autres liquides et sur les gaz. L'intérêt
Otto Lilienthal à la n du XIXe siè le ; on assista alors à des avan es majeures après le
su ès du premier vol motorisé, ee tué par les inventeurs améri ains Orville et Wilbur
Wright en 1903.
a longtemps limité les progrès en dynamique des uides. En 1904, l'ingénieur allemand
Ludwig Prandtl indiqua que l'é oulement des uides visqueux présente deux zones
prin ipales. Une, pro he de la surfa e, est onstituée d'une ne ou he et on entre les
eets de la vis osité. Son traitement par un modèle mathématique peut être simplié
vis osité peuvent être négligés et des équations mathématiques plus simples, adaptées
a permis de développer les ailes d'avions modernes, la on eption des turbines à gaz
formuler plus simplement les équations de Navier-Stokes dans une zone pro he de la
des uides sans frottements. Les progrès ré ents de la mé anique des uides doivent
143
Ch5 : COUCHES LIMITES.
L'une des propriétés des uides visqueux Newtoniens ou non est d'imposer une
n'o upe en réalité qu'une épaisseur réduite par rapport aux dimensions du orps en
onta t ave le uide et, très rapidement, en s'éloignant de la paroi, on atteint des
valeurs des vitesses égales ou omparables à elles obtenues en uide parfait. Cette
zone de fort gradient de vitesse est qualiée de ou he limite. Son épaisseur δ varie
ontinûment depuis le point d'arrêt A (Fig.5.1) et son régime d'é oulement passe du
ensuite du orps solide vers le bord de fuite en formant, en aval de elui- i, un sillage
généralement très turbulent qui se dissipe dans l'é oulement prin ipal.
111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000 δ
000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111
Couche limite
000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111
Objet
000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111
A
- 144 -
5.2. Cou
hes limites laminaires (CLL).
∂u ∂v
∂x
+ ∂y
= 0
∂2 u ∂2 u
u ∂∂ ux + v ∂∂ uy = − ρ1 ∂P
∂x
+ν ∂ x2
+ ∂ y2 (5.1)
u ∂v + v ∂v ∂2 v ∂2 v
∂x ∂y
= − ρ1 ∂∂ Py +ν ∂ x2
+ ∂ y2
les variables.
suivant X) ;
L : longueur
ara
téristique dans la dire
tion X;
δ : longueur
ara
téristique dans la dire
tion Y ( δ/L << 1)
Ue δ/L : vitesse de référen
e dans la dire
tion Y ;
ρ Ue2 : pression de référen
e.
Il est alors possible de déterminer l'ordre de grandeur de
ha
un des termes des équa-
tions (5.1).
∂u ∂v
∂x
+ ∂y
= 0
Ue Ue δ Ue
L Lδ
= L
don les deux termes subsisteront puisqu'ils ont le même ordre de grandeur.
∂ ✟ 2 ∂2 u
u ∂∂ xu + v ∂∂ uy = − ρ1 ∂P
∂x
ν✟
+ ✟ u
∂ x2
+ ν ∂ y2
∂✚
v ∂✚
v ∂✟ ∂✚
2 2
u✚
∂x
+ v✚
∂y
= − 1ρ ∂P
∂y
ν✟
+ ✟ v
∂ x2
+ ν✚ v
∂ y2
✚ ✚ ✚
∂u ∂v
∂x
+ ∂y
= 0
∂2 u
u ∂∂ ux + v ∂∂ uy = − 1ρ ∂P
∂x
+ν ∂ y2
∂2 v
0 = − 1ρ ∂P
∂y
+ν ∂ y2
Ee tuons maintenant le rapport entre les termes de pression et les termes visqueux
- 145 -
Ch5 : COUCHES LIMITES.
Ue2 δ2 Ue L
δ 2
δ 2
L ν Ue
= ν L
= Re L
→ 1 ⇒ même ordre de grandeur.
Ue2 L δ Ue L
δ ν Ue
= ν
= Re ≫ 1 ⇒ le terme visqueux est négligeable devant le terme
de pression.
bidimensionnelle :
∂u ∂v
∂x
+ ∂y
= 0
∂2 u
u ∂∂ ux + v ∂u
∂y
= − ρ1 ∂P
∂x
+ ν ∂ y2
(5.2)
∂P
∂y
= 0
p (y = 0) = p (y = δ)
- Remarque :
équation la relation :
1 ∂P U2
= e (5.3)
ρ ∂y Rc
- Autre expression :
1
pe (x) + ρ Ue2 (x) = C te (5.4)
2
1 d pe (x) d Ue (x)
− = Ue (5.5)
ρ dx dx
- 146 -
5.2. Cou
hes limites laminaires (CLL).
∂u ∂v
∂x
+ ∂y
= 0
(5.6)
∂2
u ∂∂ ux + v ∂∂ uy = Ue d Ue
dx
+ ν u
∂ y2
y y
Ue Ue
R∞
(Ue − u) dy
0
11111111111
00000000000
00000000000
11111111111
00000000000
11111111111
δ 00000000000
11111111111
00000000000
11111111111 1111111111
0000000000
PSfrag repla
ements
00000000000
11111111111
00000000000
11111111111 u
δ1
0000000000
1111111111 u
0.99 U e
- 147 -
Ch5 : COUCHES LIMITES.
al
uler δ1 :
Zδ
u
δ1 = 1− dy (5.8)
Ue
0
Une autre interprétation plus réelle stipule que l'épaisseur de dépla ement est la
distan e ave laquelle s'est dépla ée une ligne de ourant de l'é oulement extérieur à
ause de la présen e de la ou he limite qui fait obstru tion partielle à l'é oulement
libre (Fig.5.3).
y ligne de courant y
δ1
Ue
(vc)
y0 Ue y0
(vc)
u δ
x x
(a) (b)
mouvement (Fig.5.4).
- 148 -
5.2. Cou
hes limites laminaires (CLL).
(vc)
Ue
u δ
Zδ
u u
δ2 = 1− dy (5.9)
Ue Ue
0
δ1
H = (5.11)
δ2
des valeurs diérentes selon la nature laminaire ou turbulente de l'é oulement dans la
ou he limite. Pour une CLL sur une plaque plane, il passe pratiquement du double
- 149 -
Ch5 : COUCHES LIMITES.
Y
Ue
Couche limite
δ (x) u(y)
111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000 x
X
∂u ∂v
∂x
+ ∂y
= 0 u(x, 0) = 0
avec (C.L) v(x, 0) = 0 (5.12)
∂u ∂u ∂2 u
u ∂x
+ v ∂y
= ν ∂ y2
u(x, ∞) = Ue
∂ψ ∂ψ
u= ; v=−
∂y ∂x
forme en (5.13) :
∂ψ
2 2 3
∂y
(x, 0) = 0
∂ψ ∂ ψ ∂ψ ∂ ψ ∂ ψ ∂ψ
· − · 2
=ν avec (C.L) (x, 0) = 0 ⇔ ψ(x, 0) = 0
∂ y ∂ x∂ y ∂x ∂y ∂ y3
∂x
∂ψ
∂y
(x, ∞) = Ue
(5.13)
ème
Rx ∂ψ
la 2 (C.L) s'é
rit :
∂x
(x, 0) dx = ψ(x, 0) − ψ(0, 0) et on
hoisi ψ(0, 0) = 0
ar ψ
0
est dénie à une
onstante près.
l'ordonnée à l'épaisseur de la ou he limite. On her he don s'il est possible d'é rire :
u y
= Φ( ) = Φ(η) (5.14)
Ue δ
où Φ sera la même fon tion universelle pour tout x ( -à-d indépendante de x).
- 150 -
5.2. Cou
hes limites laminaires (CLL).
pν x
L'analyse dimensionnelle nous donne : δ ∼ Ue
et on peut don
utiliser
omme
variable de similitude : r
Ue
η = .y (5.15)
νx
∂ψ
R ′
u = Ue Φ(η) =⇒ ∂y
= Ue Φ(η) =⇒ ψ = Ue Φ(η) dy = Ue δ f (η) où (f (η) = Φ(η)).
forme : r
p Ue
ψ(x, y) = Ue ν x . f (η) avec η = .y (5.16)
νx
En remplaçant (5.16) dans (5.13) et en ee
tuant toutes les dérivées partielles, on
ème
aura une équation diérentielle ordinaire non-linéaire du 3 degré (5.17) appelée :
équation de Blasius.
′
f (0) = 0
′′′ ′′
2 f (η) + f (η) f (η) = 0 avec (C.L) f (0) = 0 (5.17)
′
f (∞) = 1
une propriété remarquable puisqu'une fon tion unique détermine la forme de tous les
prols.
′
u(x, y) =
Ue f (η)
(5.18)
q
v(x, y) = 1 ν Ue ′
2 x
. η f (η) − f (η)
- 151 -
Ch5 : COUCHES LIMITES.
u
Ue
√
v Rex
Ue
Figure 5.6: Distribution de vitesse dans la CLL sur une plaque plane [11℄.
r
v ν 0, 865
= 0, 865 = √ (5.19)
Ue Ue x ℜex
où :
Ue x
ℜex = (5.20)
ν
est le nombre de Reynolds lo
al basé sur la distan
e à la paroi à partir du bord d'attaque
de la plaque.
de la surfa e autant que ette dernière devient plus épaisse. Les mesures de la distri-
5x
δ (x) = √ (5.21)
ℜex
- 152 -
5.2. Cou
hes limites laminaires (CLL).
1, 721 x
δ1 (x) = √ (5.22)
ℜex
0, 664 x
δ2 (x) = √ (5.23)
ℜex
r r
∂ u Ue ′′ Ue
τp = µ = µ Ue f (0) = 0, 332 µ Ue (5.24)
∂ y y=0 νx νx
τp 0, 664 1, 328
Cf = 1 2
= √ = √ (5.25)
2
ρ Ue ℜex ℜeL
- Remarque :
mais à partir d'un ertain ℜex , l'é oulement dans la ou he limite devient transitoire
puis turbulent et les relations proposées i-dessus ne seront plus appli ables.
Le tableau (Tab.5.1) i-dessous nous donne une idée sur les épaisseurs de la ou he
- 153 -
Ch5 : COUCHES LIMITES.
Ue L
ℜeL = ν
= 2857143.
1,721
√ L
Epaisseur de dépla
ement : δ1 (L) = ℜeL
= 0.00203 soit environ 2, 0 mm.
0,664
√ L
Epaisseur de quantité de mouvement : δ2 (L) = ℜeL
= 0.00078 soit environ
0, 8 mm.
Ue (x) = q0 xm (5.26)
La relation (5.26) orrespond à l'é oulement potentiel sur un dièdre pour lequel l'axe
δ (x)
y
β π
2
q0 O
- 154 -
5.2. Cou
hes limites laminaires (CLL).
z m+1
F (z) = q0 (5.27)
m+1
q0
ψ = r m+1 sin (m + 1) θ (5.28)
m+1
mπ
La forme du solide
orrespondant à ψ=0 est donnée pour θ0 = m+1
. En remarquant
π
que θ0 est identique à β 2
, on en déduit :
2m
β = (5.29)
m+1
(Fig.(a)).
f (0) = 0
′′′ m+1 ′ ′ ′
f + f f + m 1 − f = 0 avec (C.L) f (0) = 0 (5.30)
2
′
f (∞) = 1
- Remarque :
CLL telles que la méthode des équations intégrales de Karman-Pohlhausen ainsi que
- 155 -
Ch5 : COUCHES LIMITES.
sommaire onsiste à rempla er les résultats obtenus aux diérents abs isses urvilignes
par eux obtenus pour la plaque plane aux mêmes abs isses linéaires pour la même
valeur de m.
l'é oulement, les di ultés ren ontrées en essayant de trouver la solution exa te sont
plus grandes que la solution omplète est souvent non évaluée. Les solutions exa tes ont
peut être exprimée par une forme algebrique simple, tel que pour un é
oulement autour
dp
d'un
ylindre
ir
ulaire. La solution exa
te des équations de CLL pour le
as où
dx
6= 0
est dis
uté dans la référen
e [30℄. D'une façon générale, un
al
ul approximatif peut
∂u ∂v
∂x
+ ∂y
= 0
u(x, 0) = 0
avec (C.L) v(x, 0) = 0
∂u ∂u ∂2 u
u ∂x
+ v ∂y
= Ue ddUxe + ν ∂ y2
u(x, δ(x)) = Ue (x)
(5.31)
Rδ ∂u
Rδ ∂v
Rδ ∂u
Rδ ∂u
∂x
dy + ∂y
dy = 0 ⇒ ∂x
dy + [v(x, δ) − v(x, 0)] = ∂x
dy + [ve − 0] = 0
0 0 0 0
Rδ ∂u
=⇒ ve = − ∂x
dy
0
Intégrons maintenant la deuxième équation :
Rδ ∂ u Rδ Rδ Rδ
u ∂ x dy + v ∂∂ uy dy = Ue ddUxe dy + ν ∂∂y ( ∂∂ uy ) dy
0 0 0 0
Rδ ∂ u R δ Rδ δ
⇒ u ∂ x dy + u v|δ0 − u ∂∂ vy dy = Ue ddUxe dy + ν ∂∂ uy
0 0 0 0
R ∂v
δ Rδ
en multipliant la 1
ère
équation par u on aura : u ∂ y dy = − u ∂∂ ux dy et en remplaçant :
0 0
Rδ ∂ u Rδ ∂ u Rδ ∂ u Rδ
d Ue ∂ u
⇒ u ∂ x dy − Ue ∂ x dy + u ∂ x dy = Ue d x dy − ν ∂ y
0 0 0 0 y=0
Rδ ∂ u Rδ ∂ u Rδ
⇒ Ue ∂ x dy − 2 u ∂ x dy + Ue ddUxe dy = τρp
0 0 0
Rδ ∂ (u Ue ) Rδ d Ue Rδ ∂ u2 Rδ
⇒ ∂x
dy − u dx
dy − ∂x
dy + Ue ddUxe dy = τρp
0 0 0 0
- 156 -
5.2. Cou
hes limites laminaires (CLL).
Rδ d
Rδ τp
⇒ dx
[u (Ue − u)] dy + (Ue − u) ddUxe dy = ρ
0 0
d
Rδ d Ue
Rδ τp
⇒ dx
u (Ue − u) dy + dx
(Ue − u) dy = ρ
0 0
d
dx
(Ue2 δ2 ) + Ue d Ue
dx 1
δ = τρp
d δ2 τp
⇒ Ue2 dx
+ 2 Ue ddUxe δ2 + Ue ddUxe δ1 = ρ
dδ2 1 dUe τp
+ (δ1 + 2 δ2 ) = (5.32)
dx Ue dx ρ Ue2
et en introduisant le
oe
ient de frottement à la paroi Cf ainsi que le fa
teur de forme
dδ2 δ2 dUe Cf
+ (H + 2) = (5.33)
dx Ue dx 2
de mouvement à la vitesse extérieure et au oe ient de frottement lo al. Elle est appli-
dδ2 τp
= (5.34)
dx ρ Ue2
- Remarque :
La vitesse de l'é oulement extérieur doit être déterminée au préalable avant de pou-
voir appliquer la relation (5.33). Et puisqu'elle est reliée au gradient de pression par la
- 157 -
Ch5 : COUCHES LIMITES.
manière plus simple des résultats très pro hes des solutions exa tes. De ette manière,
dénies. Nous allons don appliquer ette méthode dans le as d'une CLL sur une
(5.34). Considérons par exemple une distribution polynomiale du prol de vitesse telle
que :
u y y 2 y 3
= a0 + a1 + a2 + a3 (5.35)
Ue δ δ δ
Les quatre
oe
ients a0 · · · a3 doivent satisfaire les
onditions aux limites suivantes :
La ondition sur la vitesse transversale v(x, 0) = 0 ne peut être exploitée dire tement
et il faudra une quatrième ondition pour déterminer es oe ients. Cette ondition
parois (y = 0) :
u 3 y 1 y 3
= − (5.37)
Ue 2 δ 2 δ
Rδ u
Rδ h 3 y
1
y 3
i
3
δ1 = 1− Ue
dy = 1− 2 δ
− 2 δ
dy = 8
δ.
0 0
Rδ Rδ h 3 ih i
u u y 1 y 3 3 y 1 y 3 39
δ2 = Ue
1− Ue
dy = 2 δ
− 2 δ
1− 2 δ
− 2 δ
dy = 280
δ.
0 0
- 158 -
5.2. Cou
hes limites laminaires (CLL).
∂u 3 µ Ue
τp = µ ∂y
= 2 δ
y=0
dδ2 τp d 39
3 ν dδ 140 ν
dx
= ρ Ue2
⇐⇒ dx 280
δ = 2 Ue δ
⇒ dx
= 13 Ue δ
280 ν x
En séparant les variables et en intégrant, on aura : δ2 = 13 Ue
+ C.
la solution devient :
280 ν x
pν x
δ2 = 13 Ue
=⇒ δ = 4, 641 Ue
4, 641 x
δ= √ (5.38)
ℜex
1, 740 x
δ1 = √ (5.39)
ℜex
0, 646 x
δ2 = √ (5.40)
ℜex
0, 646
Cf = √ (5.41)
ℜex
τp 0, 323
2
= √ (5.42)
ρ Ue ℜex
Ces résultats, bien que appro hés, sont omparables à eux de la solution exa te de
A l'aide de ette méthode, nous pouvons don obtenir une bonne approximation des
ara téristiques de l'é oulement dans la ou he limite sans avoir à déterminer d'une
Le tableau i-dessous donne les solutions appro hées de quelques prols en les om-
- 159 -
Ch5 : COUCHES LIMITES.
δ
√ δ1
√ δ2
√ τp √
Prol de vitesse
x
ℜex x
ℜex x
ℜex ρUe2
ℜex H
Blasisus (exa
te) 5 1, 721 0, 664 0, 332 2, 59
y
δ
3, 464 1, 732 0, 577 0, 228 3, 00
2
y
2 δ − yδ 5, 48 1, 83 0, 73 0, 36 2, 50
3 y
1 y 3
2 δ
−2 δ 4, 641 1, 740 0, 646 0, 323 2, 69
y
3 4
2 δ
− 2 yδ + yδ 5, 840 1, 752 0, 686 0, 343 2, 55
sin π2 yδ 4, 789 1, 741 0, 654 0, 327 2, 66
pour former la ou he turbulente qui est observée à des nombres de Reynolds élevés est
asso
iée aux stabilités qui apparaissent dans la
ou
he laminaire originale. La stabilité
dp
de la CLL ave
dx
=0 a été étudiée par Tollmien en utilisant la méthode des petites
CLL a été évaluée en faisant référen e à de petites perturbations y liques telles que
perturbation et du nombre de Reynolds basé sur l'épaisseur de dépla ement est tra ée
- 160 -
5.2. Cou
hes limites laminaires (CLL).
Pour les é
oulements sans gradient de pression, il a été trouvé que la CLL est
Ue δ1
omplètement stable en
e qui
on
erne les petites perturbations aux valeurs
ν
<
pν x
575. A partir de δ1 = 1, 73 Ue
, il s'ensuit que l'é
oulement laminaire est stable pour
Ue x
les valeurs de Reynolds
ν
< 1, 1.105. Par
onséquent, aux nombres de Reynolds
5
inférieurs à 1, 1.10 , les perturbations sont atténuées et l'é
oulement garde sa forme
laminaire. Cependant, aux nombres de Reynolds élevés, les perturbations peuvent être
ampliées et le pro essus de transition s'amor e. On peut aussi voir, d'après la gure,
que pour un Reynolds donnée, la stabilité de la CLL est seulement mise en ause par les
perturbations dans une bande de longueur d'onde relativement étroite. Du fait que le
pro
éssus de transition est seulement dé
len
hé par l'ampli
ation des perturbations,
Ue x
il s'ensuit que la transition doit se produire en aval du point où
ν
= 1, 1.105 .
Dans ette gure, Λ est appelé fa teur de forme de Pohlhausen , il est déni par
la relation (5.43) et il varie dans la plage −12 ≤ Λ ≤ 12. Pour Λ = −12, la séparation
de la CLL est atteinte et pour Λ > 12, les résultats n'ont au un sens physique en
é
oulement stationnaire.
δ 2 dp
Λ = − (5.43)
µ Ue dx
La stabilité de la CLL est grandement ae
tée par la présen
e du gradient de pres-
- 161 -
Ch5 : COUCHES LIMITES.
dp
sion. S'il est favorable (
dx
< 0), il
ause une augmentation notable de la stabilité mais,
dp
s'il est défavorable (
dx
> 0), la transition vers l'é
oulement turbulent est provoquée
de vitesse lo ale. Lorsque le nombre de Reynolds ℜex prend une valeur susante,
longitudinale.
dant au régime turbulent, on peut dénir la zone de transition par le ritère suivant :
Ue
Y
Ue
Ue
11111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000
00000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111 X
δ1
H=
δ2
duisent à des expressions omparables à (5.2) dans lesquelles apparaissent les tensions
- 162 -
5.3. Cou
he limite turbulente.
turbulentes jusqu'i i absentes. Elles s'é rivent à partir des moyennes temporelles des
omposantes de la vitesse :
∂u ∂v
∂x
+ ∂y
= 0
(5.44)
∂ (u′ v′ )
∂2
u ∂∂ ux + v ∂∂ uy = − 1ρ ∂P
∂x
+ ν u
∂ y2
− ∂y
- 163 -
Ch5 : COUCHES LIMITES.
5.4 Exer
i
es où η= y
δ(x)
.
L : longueur ara téristique dans la dire tion 1- E rire les quatre onditions aux limites
x. de l'é oulement.
δ : longueur
ara
téristique dans la dire
tion 2- Cal
uler les valeurs des
onstantes a, b,
y . (δ << L) c et d.
Ue · δ/L : vitesse de référen
e suivant y . 3- Cal
uler le fa
teur de forme H.
ρ Ue2 : pression de référen
e.
L4 : A- Considérons l'é
oulement horizontal
L2 : Considérons l'é
oulement horizontal et et stationnaire d'un uide in
ompressible et
stationnaire d'un uide in
ompressible et vis- visqueux sur une plaque plane très min
e. La
queux sur une plaque plane très min
e. La vitesse de l'é
oulement extérieur Ue est uni-
vitesse de l'é
oulement extérieur Ue est uni- forme.
forme. En appliquant la méthode de résolution in-
En suppose que l'expression du prol adi-
tégrale à la
ou
he limite qui se développe
mensionnel de vitesse à l'intérieure de la
sur la plaque, on obtient l'expression du
ou
he limite laminaire qui se développe
prol adimensionnel de vitesse
onforme à
sur la plaque (δ(x = 0) = 0) est de la
la représentation polynomiale de Pohlhau-
forme :
sen :
u u
Ue
=η Ue
= Φ(η) = 2 η − 3 η 3 + η 4
- 164 -
5.4. Exer
i
es .
y
où η= δ
. S : Sinusoidal. B : Blasius.
1- Montrer que dans
e
as, les quantités 5- Appli
ation numérique : Cal
uler les
δ1 δ2
δ
,
δ
et τp .δ sont des
onstantes dont on épaisseurs de la
ou
he limite, de dépla-
donnera les valeurs.
ement et de quantité de mouvement en
2- Déduire de l'intégration de l'équation de bout d'une plaque de longueur 2m pla
ée
Von-Karman la loi de variation de l'épais- dans un é
oulement de vitesse uniforme
seur de la
ou
he limite δ(x). de 20 m/s d'un uide de vis
osité
inéma-
δ δ δ
3- Donner les expressions de , 1 , 2 ainsi tique 1, 4.10
−5
m2 /s.
x x x
τp
que le
oe
ient de frottement en
ρ Ue2
fon
tion du seul nombre de Reynolds lo- L5 : Considérons l'é
oulement autour d'une
al ℜex . plaque plane très min
e.
B- On reprend le même problème en
hoi- 1- E
rire les équations de Navier-Stokes en
sissant
ette fois
omme forme générale du
oordonnées
artésiennes pour un é
oulement
prol adimensionnel de vitesse la relation in
ompressible et instationnaire. Identier les
sinusoïdale suivante : diérents termes présents.
2- Simplier
es équations pour obtenir
elles
u
Ue
= Φ(η) = a cos(α η) + b sin(β η) de la
ou
he limite laminaire bidimensionnelle
d'un é
oulement stationnaire en négligeant les
où a, b, α et β sont des
onstantes à priori
for
es de pesanteur et en prenant
omme va-
fon
tions de la seule variable x.
riables de référen
e :
1- Déterminer les valeurs de
es
onstantes
On utilisera pour les simpli
ations les va-
ompatibles ave
les
onditions aux limites
riables de référen
e suivantes :
de l'é
oulement.
Ue : vitesse de référen
e = vitesse de l'é
oule-
δ1 δ2
2- Exprimer les valeurs de
δ
,
δ
et ment à l'extérieur de la C.L. suivant x.
τp .δ . Vérier qu'il s'agit bien toujours de L : longueur
ara
téristique dans la dire
tion
onstantes pour
et é
oulement. x.
3- Déterminer la loi d'épaisseur de la δ : longueur
ara
téristique dans la dire
tion
ou
he limite δ(x). y . (δ << L)
4- Comparer les valeurs adimensionnelles Ue · δ/L : vitesse de référen
e suivant y .
δ δ1 δ2
,
x x
,
x
ave
elles obtenues à la partie A ρ Ue2 : pression de référen
e.
puis remplir le tableau
i-dessous : 3- Montrer en expliquant que
es équations
peuvent aussi se mettre sous la forme sui-
1 1 1
τp
1 vante:
δ 2 δ1 2 δ2 2
TP ℜ
x ex
ℜ
x ex
ℜ
x ex
ℜ2
ρUe2 ex
H ∂u
+ ∂v
= 0
∂x ∂y
P
2
S u ∂u
∂x
+ v ∂u
∂y
= Ue dU
dx
e
+ ν ∂∂yu2
B 4, 92 1, 72 0, 66 0, 33 2, 59 E
rire dans
e
as les
onditions aux limites
orrespondantes.
TP : Type de prol. P : Polynomial. 4- On suppose maintenant que Ue = C te et
que le gradient de pression axial est nul.
- 165 -
Ch5 : COUCHES LIMITES.
- E
rire les nouvelles équations qui régissent ave
les
onditions aux limites :
et é
oulement ave
les
onditions aux limites ′ ′
dδ2 τp
où K est une variable à déterminer et dx
+ (δ1 + 2δ2 ) U1e dU
dx
e
= ρUe2
′
f (η) = Φ(η) où δ1 est l'épaisseur de dépla
ement, δ2
l'épaisseur de quantité de mouvement et
- Montrer que le problème revient à la résolu-
τp la
ontrainte à la paroi.
tion d'une équation diérentielle ordinaire de
- Quel est l'intérêt de
ette solution dire
te
la forme :
par rapport à la résolution numérique du
′′′ ′′
af + bf f = 0 problème ? Dis
uter.
- 166 -
Chapitre 6
É
oulements dans les
onduites
lequel la ou he limite sur les parois o upe pratiquement toute la se tion d'é oulement.
Etudions le as général en disposant l'axe Z verti al, les for es de volume étant
supposées réduites à l'a
tion de la pesanteur. Nous aurons alors, par unité de masse :
0
−
→
f 0
−g
Du ∂p
Dt
= − 1ρ ∂x
+ ν ∇2 u
Dv ∂p
Dt
= − 1ρ ∂y
+ ν ∇2 v (6.1)
Dw ∂p
Dt
= − ρ1 ∂z
− g + ν ∇2 w
onduite ;
D
: temps de référen
e ;
q
ρ q2 : pression de référen e.
167
Ch6 : ÉCOULEMENTS DANS LES CONDUITES.
u∗ = uq , v ∗ = vq , w ∗ = wq
x∗ = Dx , y ∗ = Dy , z ∗ = Dz (6.2)
∗
t = D/qt
, p∗ = ρ pq2
q 2 D u∗ ∂p 2 ∂ p∗
Du
Dt
= D D t∗
; − 1ρ ∂x
= − qD ∂ x∗
; ν ∇2 u = ν q
D2
∇2 u ∗
D u∗ ∗
D t∗
= − ∂∂ xp∗ + ν
qD
∇2 u ∗
∗
D v∗
D t∗
= − ∂∂ yp∗ + ν
qD
∇2 v ∗ (6.3)
D w∗ ∗
D t∗
= − ∂∂ zp∗ − gD
q2
+ ν
qD
∇2 w ∗
qD
ℜe = (6.4)
ν
qui représente le rapport des for es d'inertie aux for es de vis osité ainsi que le
nombre de Froude
q2
F = (6.5)
gD
qui représente le rapport des for
es d'inetie aux for
es de pesanteur.
- Remarque :
Les nombres ℜe et F servent de base aux règles de similitude des é
oulements.
L'inuen e du nombre de Froude n'est sensible que dans les é oulements à surfa e
libre. Par ontre, pour les é oulements en harge, 'est le nombre de Reynolds qui est
prépondérant puisqu'il xe à la fois le régime d'é oulement mais également les gradients
- 168 -
6.2. Etude de l'é
oulement laminaire.
Pour déterminer le prol des vitesses, nous pourrons utiliser soit les équations de
un élément de uide.
les traje toires sont re tilignes. Les quantités d'a élération sont don nulles.
de la onduite, on peut don admettre que la pression est onstante dans une se tion
droite.
11111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000
00000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111
Fe
F1
R dr
Fi F2
X’ X
u
u + du
dx
11111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000
00000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111
- For
es de pression :
F1 = p π (r + dr)2 − π r 2 ≃ 2 π p r dr
- 169 -
Ch6 : ÉCOULEMENTS DANS LES CONDUITES.
∂F1 ∂p
F2 = F1 + ∂x
dx = 2 π r dr p + ∂x
dx
dp
⇒ F1 − F2 ≃ −2 π r dr dx
dx
Fi = τ 2 π r dx = µ du
dr
2 π r dx
∂Fi d
Fe = Fi + ∂r
dr = Fi + 2 π µ dx dr
r du
dr
dr
d
⇒ Fe − Fi = 2 π µ dx dr
r du
dr
dr
Puisque les quantités d'a
élération sont nulles (γx = 0) alors la loi de Newton nous
donne :
F1 − F2 + Fe − Fi = 0
En remplaçant les expressions des for es et en simpliant nous aurons l'équation sui-
vante :
dp µ d du
= r (6.6)
dx r dr dr
* La relation (6.6) peut aussi s'obtenir dire tement à partir des équations de N-S
X X
1111111111111111111
0000000000000000000
0000000000000000000
1111111111111111111
0000000000000000000
1111111111111111111 eθ
er er
ez
ez Y
Z
eθ
- 170 -
6.2. Etude de l'é
oulement laminaire.
vθ2 2 ∂ vθ
D ur
− = fr − − 1ρ ∂P
+ ν ∇2 u r − ur
−
Dt r ∂r r2 r2 ∂ θ
D vθ ur vθ 1 ∂P vθ 2 ∂ 2 ur
Dt
+ r
= fθ − ρr ∂ θ
+ ν ∇2 vθ − r2
+ r2 ∂ θ2
D wz 1 ∂P
Dt
= fz − ρ ∂z
+ ν ∇2 w z
ave
:
−
→
q = ur −
→
er + vθ −
→
eθ + wz −
→
ez = wz −
→
ez (
ar ur et vθ sont nulles)
Dh ∂h ∂h vθ ∂ h ∂h
Dt
= ∂t
+ ur ∂r
+ r ∂θ
+ wz ∂z
et
∂2 h 1 ∂h 1 ∂2 h ∂2 h
∇2 h ≡ ∆ h = ∂ r2
+ r ∂r
+ r2 ∂ θ2
+ ∂ z2
0 = − ρ1 ∂P
∂r
0 = − ρ1r ∂P
∂θ
∂ wz ∂ 2 wz
wz ∂z
= − ρ1 ∂P
∂z
+ ν 1 ∂
r ∂r
r ∂ wz
∂r
+ ν ∂ z2
- Equation de
ontinuité :
∂ρ 1 ∂ (ρ r ur ) 1 ∂ (ρ vθ ) ∂ (ρ wz )
∂t
+ r ∂r
+ r ∂θ
+ ∂z
= 0 ⇒ wz = wz (r)
0 = − 1ρ ∂P
∂z
+ ν ∂
r ∂r
r ∂∂wrz
Revenons maintenant à notre relation (6.6) qui est une équation diérentielle dont le
er
1 membre dépend uniquement de x et le 2nd uniquement de r . Comme
ette équation
doit être satisfaite quelque soit x et r , les deux membres sont don
onstants : dp/dx =
te
C ;
e qui signie que la pression varie linairement ave
l'abs
isse x.
- 171 -
Ch6 : ÉCOULEMENTS DANS LES CONDUITES.
dp
Posons alors :
dx
= − ∆p
l
ave
l : longueur de la
onduite et ∆p la
hute de
1 ∆p 2
u (r) = − r + C1 ln r + C2
4µ l
1 ∆p
u (r) = R2 − r 2 (6.8)
4µ l
Le prol des vitesses est don parabolique (Fig.6.3). Pour le tra er orre tement, il
faut d'abord déterminer la vitesse maximale ainsi que la vitesse débitante. Cette
- Vitesse maximale :
La position où la vitesse est maximale est donné par :
du(r) ∆p
dr
= 0 ⇒ − 21µ l
d = 0 ⇒ d = 0
r=d
Elle est don
lo
alisée au
entre de la
analisation. Sa valeur est donnée par :
1 ∆p 2
umax = R (6.9)
4µ l
- Débit volumique :
RR RR h i
1 ∆p 2 2 π ∆p R4 R4
Qv = u(r) ds = 4µ l
(R − r ) 2 π r dr = 2µ l 2
− 4
0 0
π ∆p 4 π ∆p 4
Qv = R = D (6.10)
8µ l 128 µ l
C'est la formule de Poiseuille, elle nous montre qu' en é oulement laminaire, le débit
1 ∆p 2 1
u = R = umax (6.11)
8µ l 2
- 172 -
6.2. Etude de l'é
oulement laminaire.
r 2
u (r)
= 2 1− (6.12)
u R
11111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000
00000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111
u
R u(r)
O u max X
111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000
000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111
τ = µ du(r)
dr
d'où :
1 ∆p
τ (r) = − r (6.13)
2 l
du(r)
* au
entre de la
onduite : τ = µ dr = τ (r = 0) = 0
r=0
* à la paroi :
du(r) R ∆p
τp = µ = τ (r = R) = − (6.14)
dr r=R 2 l
La distribution des ontraintes dans le uide est représentée sur la gure (Fig.6.4) :
la ontrainte est don maximale à la paroi et nulle au entre de la onduite puisque les
- 173 -
Ch6 : ÉCOULEMENTS DANS LES CONDUITES.
τp r
11111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000
00000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111
τ (r) R
O X
111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000
000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111
τp
λ : oe ient sans dimension, appelé oe ient de perte de harge linaire.
D : diamètre de la onduite.
64
λ = (6.16)
ℜe
ave
:
uD
ℜe = (6.17)
ν
En é
oulement laminaire, le
oe
ient de pertes de
harge linéaire est don
inver-
- 174 -
6.3. Notions de
harge et de perte de
harge.
relation qui lie le oe ient de frottement au oe ient de pertes de harge linéaire :
λ
Cf = (6.19)
4
l'expression :
1 2
X = p+ ρq + ρgh (6.20)
2
dX dpg
= (6.21)
dx dx
ave
pg = p + ρ g h (pression motri
e )
dpg
: perte de
harge par unité de longueur.
dx
dX
j = − (6.22)
ρ g dx
Pour fa iliter la omparaison entre les é oulements, on utilise un oe ient sans
dimension, appelé oe ient de perte de harge linéaire (ou unitaire) et déni par :
dX D
λ = − 1 (6.23)
dx 2
ρ q2
D : diamètre de la
onduite ;
1
2
ρ q2 : pression dynamique ave
q ≡ u.
En
ombinant (6.22) et (6.23), nous aurons :
λ q2
j = (6.24)
D 2g
- 175 -
Ch6 : ÉCOULEMENTS DANS LES CONDUITES.
don
:
L q2
J = λ D 2g
[m] (6.25)
L q2
gJ = λ D 2
[J/Kg] (6.26)
2
ρgJ = λ L
D
ρ q2 [N/m2 ] (6.27)
Ainsi, dans le as d'un uide visqueux, lorsqu'on suit le let dans le sens du mouve-
ment, la harge dé roît. Dans e as, l'équation de Bernoulli devient entre deux se tions
p1 1 q12 p2 1 q22
+ + z1 = + + z2 + J (6.28)
ρg 2 g ρg 2 g
Pd = ρ g J Qv = ∆p Qv [W ] (6.29)
ε/D :
64
λ = (6.30)
ℜe
0, 3164
λ = (6.31)
ℜe0,25
1 √
√ = 2 log ℜe λ − 0, 8 (6.32)
λ
- 176 -
6.4. Détermination du
oe
ient de perte de
harge linéaire.
Si ℜe > 4.104 : l'é oulement est dit turbulent rugueux. λ ne dépend plus de
ℜe , ou très peu ar la ourbe ε/D est presque une droite horizontale (Fig.B.1,
Annexe B.4, ).
r
ε
λ = 0, 790 (6.33)
D
Karman-Nikuradse :
1 D
√ = 2 log + 1, 74 (6.34)
λ 2ε
régime turbulent rugueux, ainsi que dans la zone de transition entre les deux régimes,
Colebrook et White ont regroupé les lois de Prandtl et de Karman sous la forme
suivante :
1 2, 51 ε
√ = − 2 log √ + (6.35)
λ ℜe λ 3, 71 D
Cette équation est non linéaire puisque le
oe
ient λ est impli
ite. Pour ℜe et ε/D
donnés, il n'est pas possible de déterminer λ sans passer par une méthode itérative. En
L'expression expli ite de Swanee-Jain donne le même résultat que (6.35) ave une
erreur de 1% dans la plage 5.103 < ℜe ≤ 108 et 10−6 < ε/D ≤ 10−2 .
0, 25
λ= h i2 (6.36)
5,74 ε
log ℜ0,9 + 3,7 D
e
L'expression expli ite de Chur hill est plus ompliquée mais valable pour tous les ré-
gimes d'é oulement et toutes les rugosités relatives. Elle olle bien ave le diagramme
de Moody.
16 − 32 12
1
8 12 1
37530
16
λ=8 + 2, 457 ln 0,9 + (6.37)
ℜe 7 ε ℜe
ℜe
+ 2, 7 D
- 177 -
Ch6 : ÉCOULEMENTS DANS LES CONDUITES.
- Remarque :
Dans le
as d'une
onduite de se
tion non
ir
ulaire, on utilisera à la pla
e du
Pour her her le régime d'é oulement, il faut d'abord al uler la vitesse dans la
onduite :
2 4 Qv
Qv = q π D
4
⇒ q = π D2
= 4 . 200
π . (0,2)2 . 3600
= 1, 768 m/s.
Dq 0,2 . 1,768
ℜe = ν
= 10−6
= 3, 532.105 don
le régime est turbulent rugueux.
pε q
0,2
λ = 0, 790 D
= 0, 790 200
⇒ λ ≈ 0, 025.
J λ q2 0,025 (1,768)2
j = L
= D 2g
= 0,2 . 2 . 10
⇒ j = 0, 0195 m/m (0, 195 KgJ m ou 195 mN3 ).
bran hements, de robinets... et . le long de la onduite. Ces obsta les entraînent une
supplémentaire qui s'ajoute à la perte de harge linéaire qui est due aux frottements
sur la partie re tiligne de la onduite. Dans la pratique, les pertes de harge singulières
- 178 -
6.6. Pertes de
harge singulière à l'entrée d'une
onduite.
où ζ est le oe ient de pertes de harge singulières (ou lo ales ) ; il dépend de haque
2
X
p1 1 q12 p2 1 q22 q2
+ + z1 = + + z2 + J12 + ζi i (6.38)
ρg 2 g ρg 2 g 1
2g
J12 étant la perte de harge totale entre les points 1 et 2. Dans le as par exemple où
2
X 2
X Li qi2
J12 = Ji = λi (6.39)
1 1
Di 2 g
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111 u
u(r)
D
umax
111111111111111111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000000000000000000
000000000000000000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111111111111111111
l in
000000000000000000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111111111111111111
limite étant très ne. Ensuite, ette ou he limite se développe progressivement alors
que la vitesse de la partie entrale, non ae tée par le frottement, roît pour assurer la
- 179 -
Ch6 : ÉCOULEMENTS DANS LES CONDUITES.
Dans les al uls, on admet généralement que le régime permanent établi existe dès
globalement de ette perte de harge singulière dans les al uls et le oe ient ζ or-
nombre de Reynolds.
lin
≃ 0, 029 ℜe (6.40)
D
Ce
i nous montre que la longueur d'établissement peut atteindre 100 fois le diamètre
de la
onduite si le régime d'é
oulement est à la limite du régime laminaire.
Si l'entrée est à bords vifs, il se produit des dé ollements qui engendrent des tour-
à lin peuvent être déterminées à l'aide des formules (6.25) et (6.30) à ondition d'y
introduire un oe ient de orre tion k>1 (Annexe B.6.1) tel que :
64
λin = k (6.41)
ℜe
Ce i est dû au fait que les pertes de harge sont plus importantes (≃ 9 %) dans la
partie initiale du tuyau. Elles seront en ore plus importantes si l'entrée est à bords vifs.
Dans e as, il se produit des dé ollements qui engendrent des tourbillons s'amortissant
Dans le as d'une entrée parfaite sans dé ollement, on observe les mêmes phéno-
lin 105
≃ (6.42)
D ℜe
- 180 -
6.7. Généralisation de l'équation de Bernoulli.
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
Couche limite Couche limite Couche laminaire
laminaire turbulente secondaire
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
Ecoulement turbulent
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
l in Point de transition
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111111111111111
Si l'entrée est à bords vifs, les tourbillons dus aux dé ollements ne s'amortissent
plus et l'é oulement est tout de suite turbulent. La longueur d'établissement peut
2
X
p2 − p1 1 2 q2
W12 = + q2 − q12 + g (z2 − z1 ) + g J12 + ζi i (6.43)
ρ 2 1
2
W12 : travail é hangé entre le système (1 kg de uide) et le milieu extérieur par l'inter-
- 181 -
Ch6 : ÉCOULEMENTS DANS LES CONDUITES.
ave
un débit de 160 l/s de l'huile de pétrole, de masse volumique 762 Kg/m3
au réservoir D . En admettant que l'énergie perdue de A à B est de 2, 5 m et
entre C et D de 6, 5 m. Déterminer la puissan
e fournie au fuel par la pompe
et tra
er la ligne de
harge de l'installation.
D
cote 60 m
cm
30
Φ
A
cote 15 m
Φ 3
0cm
11111
00000
00000
11111C
00000
11111
00000
11111
00000
11111 cote 3 m
00000
11111
00000
11111
00000
11111
00000
11111
B
Figure 6.7: Exemple d'appli ation. Alimentation d'un réservoir par une pompe.
pC −pB 1
PC q2
WBC = ρ
+ 2
(qC2 − qB2 ) + g (zC − zB ) + g JBC + B ζ 2
= g Hp
pB −pA 1
PB q2
WAB = ρ
+ 2
(qB2 − qA2 ) + g (zB − zA ) + g JAB + A ζ 2
= 0
- 182 -
6.7. Généralisation de l'équation de Bernoulli.
pB −pA 1
⇒ ρg
+ 2g
qB2 + (zB − zA ) + HAB = 0 (∗)
pD −pC 1
PD q2
WCD = ρ
+ 2
(qD2 − qC2 ) + g (zD − zC ) + g JCD + C ζ 2
= 0
pD −pC 1
⇒ ρg
− 2g
qC2 + (zD − zC ) + HCD = 0 (∗∗)
pB −pC 1
ρg
+ 2g
(qB2 − qC2 ) + (zD − zA ) + HAB + HCD = 0
Pour tra er la ligne de harge de l'installation (Fig.6.8), il est utile de al uler les
harges en A, B , C et D.
Comme on travail ave
les pressions ee
tives, à la surfa
e du liquide nous avons :
pA = pef f = pT − patm = 0
* Charge en A :
pA qA2
HA = ρg
+ 2g
+ zA = zA = 15 m.
* Charge en B :
2
qB
pB
HB = ρg
+ 2g
+ zB = HA − HAB = 15 − 2, 5 = 12, 5 m.
* Charge en C :
pC qC2
HC = ρg
+ 2g
+ zC = HB + Hp = 12, 5 + 54 = 66, 5 m.
* Charge en D :
2
qD
pD
HD = ρg
+ 2g
+ zD = zD = HC − HCD = 66, 5 − 6, 5 = 60 m.
harge est une droite. La ligne piézométrique est parallèle à la ligne de
harge et située
q2
à au dessous (Fig.6.8). Pour la tra
er, il faut don
al
uler les valeurs suivantes :
2g
- 183 -
Ch6 : ÉCOULEMENTS DANS LES CONDUITES.
Qv 4 Qv
Vitesse dans les
onduites : q = S
= π D2
= 2, 263 m/s
cote 66.5 m
D
cote 60 m
ligne de charge
m
c
ligne piézométrique
30
Φ
A
cote 15 m
cote 12.5 m
Φ 3
0cm
1111C
0000
0000
1111
0000
1111
0000
1111 cote 3 m
0000
1111
0000
1111
B1111
0000
0000
1111
Point A :
2
qA
HA − 2g
= HA = 15 m.
Point B :
2
qB (2,263)2
HB − 2g
= 12, 5 − 2 . 10
= 12, 244 m.
Point C :
qC2 (2,263)2
HC − 2g
= 66, 5 − 2 . 10
= 66, 244 m
Point D :
2
qD
HD − 2g
= HD = 60 m.
2-
Soit à
al
uler la perte de
harge singulière due à un élargissement brusque
(Fig.6.9).
- 184 -
6.8. Pente hydraulique.
D1 D2
(q1 −q2 )2
* Utilisons le tableau (Tab.B.1, Annexe B.1) : Hs = 2g
Qv 4 Qv 4 . 0,03
q1 = S1
= π D12
= π (0,15)2
= 1, 6976 m/s
⇒ Hs = 0, 0826 m
q2 = Qv
S2
= 4 Qv
π D22
= 4 . 0,03
π (0,3)2
= 0, 4244 m/s
2 2
S1 D12 q12
ζ = 1− S2
= 1− D22
= 0, 5625 ⇒ Hs = ζ 2g
= 0, 0826 m.
pour D1 /D2 = 0, 4 on a ζ = 0, 7
pour D1 /D2 = 0, 6 on a ζ = 0, 4
puisque nous avons D1 /D2 = 0, 5 alors en faisant une interpolation linéaire nous
- 185 -
Ch6 : ÉCOULEMENTS DANS LES CONDUITES.
J = Hf
X1
X2
X1 − X2 J Hf
j = tan α = = = (6.44)
L L L
Don
,
onnaissant α, on peut déterminer J. Dans la pratique, on utilise générale-
Q2−m
v νm
j = β (6.45)
D 5−m
Cette formule est ommode ar elle donne une dépendan e dire te entre les pertes
de harge et le débit.
Régime m β
Laminaire 1 4, 155
Turbulent lisse 0, 25 0, 0247
Turbulent mixte 0, 123 0, 08 + 0, 127 log Dε − 0, 627
Turbulent rugueux 0 0, 0826 λ
La nature du régime peut être déterminée ave pré ision en utilisant les relations
suivantes :
- 186 -
6.8. Pente hydraulique.
8
ε −7
T urbulent lisse ≤ ℜe = 59, 5 D
≤ T urbulent mixte
66,5−756 log ( D
ε
)
T urbulent mixte ≤ ℜe = ≤ T urbulent rugueux
( Dε )
- 187 -
Ch6 : ÉCOULEMENTS DANS LES CONDUITES.
- 188 -
Chapitre 7
Cal
ul des
onduites
depuis l'antiquité. Les Chinois savaient ajuster les unes aux autres en guise de tubes
les tiges reuses du bambou. Les Egyptiens et les Aztèques fabriquaient des tubes en
poterie et les ivilisations gre que et romaine utilisaient des tuyaux de plomb. Aux
Etats-Unis même, les toutes premières analisations d'eau potable n'étaient autres que
le pétrole et le gaz naturel ayant largement ontribués à leur ouverture depuis les
malgré son invistessement initial très lourd, le transport par onduite reste le moyen
marqué de e mode de transport qui présente les quelques avantages suivant, omparé
Le tra é est sensiblement re tiligne et, de e fait, la distan e par ourue est plus
La faible emprise au sol de la onduite et son peu de nuisan e lui donne un atout
de poids dans les onsidérations à l'ordre du jour tou hant la prote tion de la
L'énergie à dépenser est relativement faible puisqu'il n'y a pas de dépla ement
189
Ch7 : CALCUL DES CONDUITES.
ne omportant au une bifur ation. Un liquide se dépla e dans une onduite grâ e à la
diéren e d'énergie potentielle entre son début (plus grande) et son bout (plus faible).
Cette diéren e de niveaux de l'énergie peut être réée grâ e à la diéren e des niveaux
Considérons une onduite simple disposée d'une façon quel onque dans l'esap e
onstant alors la vitesse q est elle aussi onstante le long de la onduite et l'équation
de Bernoulli généralisée entre les se tions d'entrée (1) et de sortie (2) s'é rira :
ζ3
q
l, D Z2
ζ2
ζ1
1
0
0
1
0
1
1
Z1
1111111111111111111111111111111111111
0000000000000000000000000000000000000
Figure 7.1: Conduite simple.
2
X
P1 P2 q2
+ z1 = + z2 + J12 + ς (7.1)
ρg ρg 1
2g
L'expression (7.1) peut s'é
rire :
2
X
Hex = −∆ z + h (7.2)
1
- 190 -
7.2. Conduites simples et
onduites multiples.
où :
de toutes les pertes de harge qui naissent dans ette onduite. Cette dernière somme
Hex = −∆ z + β Qm
v (7.3)
2
X 2
X 2
X
q2 l q2 q2
h = J12 + ς 2g
= λ D 2g
+ ς 2g
1 1 1
Pour les résistan es lo ales et les nombres de Reynolds qui obéissent à une loi plutt
linéaire, on exprime souvent les pertes de harge lo ales à partir de la longueur équi-
une longueur qui orrespond aux résistan es lo ales onsidérées. On aura don :
2
X
l q2 le q 2 64 (l+le ) 1 16 Q2v
h = λ D 2g
+ λ D 2g
= Re D 2g π2 D4
1
et en simpliant :
2
X 128 ν (l + le )
h = Qv (7.4)
1
π g D4
- 191 -
Ch7 : CALCUL DES CONDUITES.
2 2 2 2
!
X X X X
q2 l q2 q2 l 1 16 Q2v
h = J12 + ς 2g
= λ D 2g
+ ς 2g
= λ D
+ ς 2g π 2 D 4
1 1 1 1
et en simpliant :
2 2
!
X l X 8 Q2v
h = λ + ς (7.5)
1
D 1
π2 g D4
lement, est la formule prin ipale employée pour le al ul des onduites simples. Elle
onduite est représentée par une droite et dans le as où le régime d'é oulement est
turbulent, par une parabole du se ond degré (si λ est onstant) ou presque ( ompte
le liquide passe d'une hauteur plus basse à une hauteur plus élevée au ours de son
même, 'est-à-dire seulement sous l'a tion de la diéren e de niveaux ∆z . Dans e as,
la hauteur exigée est nulle. Cette onduite est appelée onduite à ourant non for é.
exigée.
èème
2
as : sont donnés la hauteur disponible, les propriétés physiques du liquide
le débit.
ème
3
as : sont donnés le débit, la hauteur disponible, les propriétés physiques
- 192 -
7.2. Conduites simples et
onduites multiples.
Hrequis Hrequis
∆z ∆z
O A Qv O A Qv
(Fig.7.3).
1
0
l3 , D3 0
1
0
1
0ζ
1
5
C
l2 , D2
ζ4
B
ζ3 ZD
l1 , D1
A ζ2
ζ1
ZA
11111111111111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000000000000
00000000000000000000000000000000000000
11111111111111111111111111111111111111
Figure 7.3: Conduite mixte.
- 193 -
Ch7 : CALCUL DES CONDUITES.
débit Qv0 , les pertes de harge de haque tronçon. C'est-à-dire, on additionne les or-
données des trois ara téristiques pour une même valeur des abs isses (Fig.7.4).
A−D
3 2 1
H1
H2
H1 H2
Qv
O Qv0
La
onservation du débit entre les point A et D nous montre que le débit qui
ir
ule
dans
haque tronçon de
ette
onduite est le même. Par
ontre, la perte de
harge totale
entre es deux points est égale à la somme de toutes les pertes de harge qui naissent
dans haque tronçon. Nous obtenons alors les équations prin ipales suivantes :
D B C D (7.6)
X X X X
h= h+ h+ h
A A B C
D
X n
X m
X l
X
q2 q2 q32
h = JAD + ςi 2 1g + ςj 2 2g + ςk 2g
A i=1 j=1 k=1
2 2 2
l1 q1 l2 q2 l3 q3
JAD = JAB + JBC + JCD = λ1 D1 2 g
+ λ2 D2 2 g
+ λ3 D3 2 g
3
X
8 Q2v
⇒ JAD = λi Dli5 π2 g
i
i=1
- 194 -
7.2. Conduites simples et
onduites multiples.
n m l
!
X X ςj
X 8 Q2v
ςi ςk
hs = D14
+ D24
+ D34 π2 g
i=1 j=1 k=1
et nalement :
D
( 3 n m l
)
X X li X ςi X ςj X ςk 8 Q2v
h= λi 5 + + + (7.7)
A i=1
Di i=1
D14 j=1 D24 k=1 D34 π2 g
n, m et l étant respe
tivement les nombres de singularités présentes au niveau des
trois tronçons AB , BC et CD .
- Remarque :
Dans le
as le plus général, les vitesses au début (A) et à la n (D ) de la
onduite
sont diérentes. L'expression de la hauteur exigée pour toute la onduite mixte doit
D
1 X
Hex = zD − zA + qD2 − qA2 + h = −∆ z + α Q2v + β Qm
v (7.8)
2g A
ave
:
8 1 1
α= π2 g DD4 − DA4
(Fig.7.5).
Qv1
ζ1
l1 , D1
1
0
0
1
Qv A 0
1 D Qv
ζ2 Qv2 ζ3
l2 , D2
1
0
0
1
0
1
0
1
ζ4 Qv3 ζ5
l3 , D3
- 195 -
Ch7 : CALCUL DES CONDUITES.
La
onservation du débit entre les point A et D nous montre que le débit qui
ir
ule
dans la bran
he prin
ipale est égal à la somme des débits dans
haque tronçon de
ette
onduite. Par ontre, la perte de harge totale entre es deux points est la même dans
haque tronçon. En eet, en supposant que toutes es bran hes se trouvent dans un
- Conservation du débit :
2 2 X
pA 1 qA pD 1 qD
ρg
+ 2 g
+ zA = ρg
+ 2 g
+ zD + h1
X
pA −pD
⇒ h1 = ρg
X X
pA −pD pA −pD
h2 = ρg
et h3 = ρg
d'où nalement :
D
X X X X pA − pD
h= h1 = h2 = h3 = (7.10)
A
ρg
Ces pertes de harge peuvent être exprimées en fon tion des débits orrespondants
X
h2 = β2 Qm
v2 (7.11)
X
h3 = β3 Qm
v3
Pour tra er la ara téristique globale de la onduite, on additionne, pour une même
perte de harge H0 , les débits de haque tronçon. C'est-à-dire, on additionne les abs-
isses des trois ara téristiques pour une même valeur des ordonnées (Fig.7.6).
Les expressions que nous avons établi et qui se rapportent à des onduites multiples
sont aussi appli ables au as où les tuyaux 1, 2 et 3 ne se ren ontrent pas en un même
- 196 -
7.2. Conduites simples et
onduites multiples.
la ote de leurs se tions nales soient les mêmes. Au as où ette ondition n'est pas
respe tée, les tuyaux ne seront plus parallèles et doivent être onsidérés ommes des
1 2 3 A−D
Qv1
Qv1 Qv2
H0
Qv2
Qv
O
que sur de très petites longueurs pour onstituer des nes ou rédu tions employés
virtuellement une onduite mixte par une onduite de diamètre onstant transportant le
même débit ave la même perte de harge. Il serait alors très intéressant de déterminer
la longueur équivalente de ette onduite. La règle appro hée de Dupuit est souvent
utilisée mais une formulation plus exa te pourra être aisément établie. Cette règle
s'é rit :
5 5 5
D D D
le = l1 + l2 + ..... + ln (7.12)
D1 D2 Dn
- 197 -
Ch7 : CALCUL DES CONDUITES.
- Exemple :
ςs = 0, 5 .
hB
A
hA
l, D
1
0
0
1
0ζ
1
s Système initial
ζe hB
A
l2 , D2
hA
l1 , D1
1
0
0
1
0ζ
1
s Système modifié
Solution :
1- L'appli
ation de l'équation de Bernoulli généralisée entre les points A et B nous
donne :
- 198 -
7.2. Conduites simples et
onduites multiples.
B
X
2 2
pA 1 qA pB 1 qB q2
ρg
+ 2 g
+ zA = ρg
+ 2 g
+ zB + JAB + ζs 2g
A
Pour trouver la pression, il faut don al uler le oe ient de pertes de harge
4 Qv
q = π D2
= 0, 735 m/s.
Dq
ℜe = ν
= 52546.4
h i
√1 2,51 ε 4
λ
= − 2 log √
ℜe λ
+ 3,71 D
⇒ λ= h
2,51 ε
i
log2 √ + 3,71 D
ℜe λ
Cette équation non linéaire sera résolue par la méthode de Newton en ommençant
itération 1 : λ = 0, 023567
itération 2 : λ = 0, 023260
itération 3 : λ = 0, 023284
itération 4 : λ = 0, 023282
itération 5 : λ = 0, 023282
l q2
J = hf = λ D 2g
= 0, 63 m.
q2
hs = ςs 2g
= 0, 0135 m.
- 199 -
Ch7 : CALCUL DES CONDUITES.
oe ients λ1 et λ2 :
q q
ε ε
λ1 = 0, 79 D1
= 0, 022344 et λ2 = 0, 79 D2
= 0, 015800.
Pour que les deux systèmes soient équivalents, il faut maintenir la même perte de
P
h = J + hs = 0, 6435 m (∗).
B
X 2 2 q12 q12
l1 q1 l2 q2
h = λ1 D1 2 g
+ λ2 D2 2 g
+ ςs 2g
+ ςe 2g
(∗∗)
A
2 2
D1
ςe = 1 − D 2
= 0, 5625.
En introduisant l'équation de
ontinuité : q1 D12 = q2 D22 , en remplaçant toutes les
valeurs numériques dans l'équation (∗∗) et en égalisant ave l'équation (∗), on obtient
l'équation suivante :
π D12
Qv = q1 4
= 0.015788 m3 /s, soit environ 15, 8 l/s.
Essayons maintenant d'établir une formule plus exa te que elle de Dupuit à partir
de et exemple :
nouveau système :
5 5 5
D D 0,15 0.15 5
le = D1
l1 + D2
l2 = 0,15
100 + 0.3
50 = 101, 56 m
- 200 -
7.2. Conduites simples et
onduites multiples.
2
X 2
X 2 2 q12
q2 l1 q1 l2 q2
h = J12 + ς 2g
= λ1 D1 2 g
+ λ2 D2 2 g
+ ςe 2g
1 1
2
X
8 Q2v ςe 8 Q2v
h = λ1 Dl15 + λ2 Dl25 π2 g
+ D14 π 2 g
1 2
1
2
X
le q 2 le
8 Q2v
h = λ D 2g
= λ D5 π2 g
1
le l1 l2 ς
λ D5
= λ1 D15
+ λ2 D25
+ D14
et en n la longueur équivalente :
5 5 4
D λ1 D λ2 D ςe
le = D1 λ
l1 + D2 λ
l2 + D1 λ
D
le = 100, 65 m.
omportant une bifur
ation. Soit une
onduite prin
ipale qui se ramie au point A, par
exemple, en trois tuyaux de dimensions diérentes et
omportant diérentes résistan
es
Les otes et les pressions des se tions nales B, C et D pouvant être diérentes,
déterminons la relation qui existe entre la pression PA et les débits dans les bran hes
2 2 X
pA 1 qA pB 1 qB
ρg
+ 2 g
+ zA = ρg
+ 2 g
+ zB + h1
- 201 -
Ch7 : CALCUL DES CONDUITES.
B
Qv1
ζ1
l1 , D1
C
A 11
00
00
11
00
11 ζ3
00
11 Qv2
Qv ζ2 l2 , D2
ZB
ZC
ZA
1
0 D
0
1
0
1
ζ4 Qv3 ζ5 ZD
l3 , D3
11111111111111111111111111111
00000000000000000000000000000
Figure 7.8: Conduite ramiée.
X
pA pB
⇒ ρg
= ρg
+ (zB − zA ) + h1
En regroupant les deux premiers termes du membre droit et en exprimant les pertes
de harge en fon tion du débit, omme nous l'avons fait i-dessus (relations 7.11), nous
pA
ρg
= z1 + β1 Qm
v1
pA
ρg
= z2 + β2 Qm
v2 (7.14)
pA
ρg
= z3 + β3 Qm
v3
ave :
pB pC pD
z1 = ρg
+ (zB − zA ) ; z2 = ρg
+ (zC − zA ) ; z3 = ρg
+ (zD − zA )
Nous obtenons ainsi un système de quatre équations à quatre in
onnues : Qv1 , Qv2 ,
Qv3 et PA . Ce système pourra éventuellement être résolu par voie graphique de la
venons d'obtenir ; ensuite on additionne es ara téristiques de la même façon que pour
les tuyaux reliés en parallèle,
'est-à-dire que nous devons additionner les abs
isses (Qv )
PA
pour une même valeur des ordonnées (H = ) (Fig.7.9).
ρg
- 202 -
7.2. Conduites simples et
onduites multiples.
H
1 2 3 3+2+1
3+2
PB
Z1 = ZB − ZA + ρg
PSfrag repla
ements PC
Z2 = ZC − ZA + ρg
Z1
PD
Z2 Z3 = ZD − ZA + ρg
Z3
Qv
O
La ourbe en as ade que nous obtenons de ette manière est la ara téristique de
la onduite ramiée qui permet de déterminer la valeur des débits d'après la pression
PA et vi e versa.
- Remarque :
Dans le
as où l'é
oulement du uide s'ee
tue dans le sens inverse,
'est-à-dire des
points B, C et D vers le point A, les pertes de harge dans les équations pré édentes
hangent de signe et doivent être portées vers le bas au ours du tra é des ourbes.
rami ations.
par pompe s'ee tue en général par voie grapho-analytique, 'est-à-dire à l'aide des
ara téristiques.
manière suivante. La onduite omplexe doit être divisée en onduites simples dont
ha une doit être al ulée séparément puis on tra e leurs ara téristiques ainsi qu'il a
été dé rit i-dessus. Ensuite, on additionne les ara téristiques des éléments parallèles
ou bien des éléments onstituant une rami ation, suivant les lois établies au 7.2.2.
De ette façon, on obtient les ara téristiques des onduites multiples aussi bien que
ramiées. Ensuite, on additionne les ara téristiques que l'on vient d'obtenir ave les
- 203 -
Ch7 : CALCUL DES CONDUITES.
En se basant sur e prin ipe, on peut tra er la ara téristique de n'importe quelle
onduite omplexe, aussi bien dans le as où l'é oulement est laminaire que elui où il
est turbulent.
mètre de la onduite n'est pas imposé par les lois de l'é oulement. Il sera le plus souvent
Si on hoisit un petit diamètre, les frais d'investissement seront plus faibles, mais
les pertes de harge en exploitation plus élevées ( e qui orrespond à une dépense pour
diminuent.
l'indique la gure (Fig.7.10) i-dessous. C'est-à-dire que le diamètre optimal est elui
Prix
annuel
Dépense globale
Frais d’ammortissement
et d’entretien
Frais de l’énergie
perdue
D
diamètre
optimal
- Remarque :
Pour de petites installations
ourantes,
ette méthode approximative
onduit le
plus souvent à des vitesses d'é
oulement de l'ordre de 1 m/s pour l'eau et 10 m/s
pour le gaz. Elle n'est pas absolument valable dans tous les
as, d'autres fa
teurs
- 204 -
7.4. Cal
ul de l'épaisseur d'une
onduite.
...et .
etaine pression engendre des ontraintes dans la matière du tube (a ier ou autre).
Lorsque la pression s'a roît, le tube ommen e par se déformer puis rompt. Cette
rupture doit être évitée à tout prix ar les produits transportés sont généralement très
sé urité, la ontrainte τ engendrée par la pression dans le tube doit être limitée à la
τ < τmax
τmax est la ontrainte admissible maximale, elle est donnée par la réglementati-
ton et dépend du produit transporté par la onduite (gaz, pétrole, eau, produits hi-
miques,...et .).
τ est al ulée par la formule générale (7.15) qui supose, pour les dimensions ou-
rantes, que l'épaisseur de la paroi est susamment faible pour que l'on puisse admettre
l'hypothèse de ontraintes également réparties sur tout le long de la se tion d'un tube :
P .D
τ = (7.15)
2e
où :
τ :
ontrainte tangentielle ;
P : pression de servi
e dans la
onduite ;
D : diamètre de la
onduite ;
e : épaisseur de la
onduite.
D'où l'on tire l'épaisseur minimale de la onduite qui doit résister à ette pression de
servi
e :
PD
e > (7.16)
2 τmax
On
hoisit, bien sûr, la valeur maximale normalisée.
- 205 -
Ch7 : CALCUL DES CONDUITES.
R3 : Quelle est la puissan
e né
essaire pour 1
√ = −2 log
2.51
√ +
ε
.
transporter dans une
onduite horizontale de λ Re λ 3.71 D
0, 1 m de diamètre et 10 km de long, 50 m3 /h
Rép : 4, 89 m/s; 0, 345 m3 /s.
d'une huile de masse volumique 950 kg/m3 et
de vis
osité dynamique µ = 0, 2 kg/m.s.
Quel est l'in
onvénient d'utiliser une seule R6 : On
onsidère le système de
onduites
pompe pour véhi
uler
e débit ? Justiez. s
hématisé
i-dessous.
On donne :
Rép : 157, 4 kW. PA = 0, 550 N/mm2 ; ZA = 30, 5 m ; ZB =
24, 3 m ; Qv = 340 l/s ; g = 9, 81 m/s2 ;
R4 : Un réservoir A dont le niveau demeure ρ = 103 kg/m3 ; L1 = 914 m ; L2 = 608 m ;
onstant à la
ote 600 m m alimente un réser- L3 = 1216 m ; D1 = 300 mm ; D2 = 200 mm ;
voir B dont le niveau demeure aussi
onstant D3 = 400 mm ; λ1 = 0, 005 ; λ2 = 0, 0045 ;
à la
ote 520 m. La
onduite d'alimentation, λ3 = 0, 0043.
en fonte usagée, est
onstituée par : passage
On négligeant les pertes de
harge lo
ales
al-
du réservoir A à la
onduite par une entrée
uler :
à arête vive (ζ1 = 1, 0) ; tronçon de 200 m
de longueur et 100 mm de diamètre ; tronçon 1- Le débit qui
ir
ule dans
haque tronçon.
de 300 m de longueur et 200 mm de diamètre 2- La pression au point B .
- 206 -
7.5. Exer
i
es .
00P
11
11
00
(1) Q1 00
11
00
11
Q (2) Q2 Q
D1
A B
W
h1
(3) Q3 D2
1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111
0000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
- perte de
harge totale au niveau de la tur- sortie de la pompe de gavage d'un avion à
bine : HCR = 60 m ; débit de kérosène 1200 kg/h, la longueur de
la
onduite en Duralumin allant du réservoir
- perte de
harge totale dans la
onduite 1 :
q2 d'alimentation jusqu'à la pompe prin
ipale est
H1 = 3 2 1g ;
de 5 m, son diamètre est 15 mm, la pression
- perte de
harge totale dans la
onduite 2 : P exigée à l'entrée de la pompe prin
ipale est
2
q2
H2 = 2 2 2g ; de 0, 3 bar, la vis
osité
inématique du kéro-
- hauteur géométriques : h1 = 75 m ; sène est 0, 045 cm2 /s et sa masse volumique
h2 = 45 m ; h = 30 m ; 820 kg/m3 .
- 207 -
Ch7 : CALCUL DES CONDUITES.
Cd 6
Rép : 15, 68 m.
4
- 208 -
7.5. Exer
i
es .
60 l/s.
La rugosité relative de la
onduite est 0, 0017.
Dans le
as du régime turbulent, utiliser la
Pompe
Cd
1111
0000
0000
1111
0000C
1111
B
Conduite de refoulement (L r , D r )
0000
1111
0000000000000
1111111111111 relation de Colebrook-White.
0000000000000
1111111111111
0000000000000
1111111111111
A
0000000000000
1111111111111
0000000000000
1111111111111
0000000000000
1111111111111
Conduite d’aspiration (L , D
a a )
Cl 0000000000000
1111111111111
0000000000000
1111111111111 1
00
11
11
00
00
11
Cr 0000000000000
1111111111111
0000000000000
1111111111111 Eau
0000000000000
1111111111111
Rép : 9, 31 kW. ζ SR
l2
ζc
l1 l3
- 209 -
Ch7 : CALCUL DES CONDUITES.
R17 : De l'eau
ir
ule par gravité entre deux R20 : L'eau est draînée d'un grand réser-
grand réservoirs à travers une
onduite de lon- voir pressérusé (P1 = 50 KP a) à travers une
gueur L = 250 m et de rugosité relative 0, 003
onduite (L = 200 m, D = 0, 1 m, ε =
et de rugosité moyenne 0, 15 mm. Trouver la 0, 0008 m). Le travail
ommuniqué à la tur-
diéren
e de hauteur (Z1 −Z2 ) entre les réser- bine est de 1, 16 KJ/Kg. Cal
uler le débit vé-
voirs an de maintenir un débit de 0, 007m3 /s. hi
ulé par
ette
onduite.
On donne : On supposera que le régime d'é
oulement
ν = 10−6 m2 /s ; g = 9, 81 m/s2 ; ζER = 0, 5 ; est turbulent, et on utilisera la relation de
ζSR = 1, 0. Colebrook-White.
Dans le
as où le régime d'é
oulement est
On donne :
turbulent, utiliser la relation de Colebrook-
h = 200 m ; ζv = 5, 0 ; ζc = 1, 0.
White.
- 210 -
7.5. Exer
i
es .
Q1
(1)
Figure 7.18: R21. Supposer l'é
oulement turbulent dans les trois
onduites et utliser la formule de Colebrook-
White.
Rép : 0, 1000 m3 /s; 0, 047 m3 /s.
h0
On donne : (2)
L1 = 80 m ; L2 = 40 m ; L3 = 75 m ; h0
B C
cote 0 m
(1) (2)
Vanne
i-dessous ?
Figure 7.19: R23.
On donne :
ζ1 = 8, 0 ; ζ2 = 0, 5 ; ζ3 = 0, 7 ; ζ4 = 1, 0 ;
Rép : Qv3 = 0, 0131 m3 /s. ζ5 = 0, 7 ; ζ6 = 6, 0 ; ζ7 = 0, 5 ; ζ8 = 3, 0.
- 211 -
Ch7 : CALCUL DES CONDUITES.
Nikuradse.
h
ζ1
ζ2
M
ζ7 ζ8
On donne : L1 = 50 m ; L2 = 50 m ;
L 1 = 45 m
ζ3 ζ4
ζ2
D1 = 50 mm ; D2 = 38 mm ; ε1 = 0, 02 ;
ε2 = 0, 02 ; ρ = 815 Kg/m3 ;
D1 = 30 cm
λ 1 = 0,025 L 2 = 30 m
D2 = 15 cm
ζ7
Rép : 19, 55 m.
Rép : 0, 032.
- 212 -
7.5. Exer
i
es .
R33 : De l'huile
ir
ule d'un grand réser- B- On veut
hanger
e tuyau par une
voir fermé A (
ote 24 m) à travers 150 m de
onduite mixte de A à D
onstituée de deux
onduite neuve de 15 cm de diamètre et de tronçons montés en série de dimensions
rugosité absolue 0.012 cm au point B (
ote respe
tifs (644, 68 m ; 25 cm) et (250 m ;
30 m) sortant à l'atmosphère. Quelle devra 30 cm). Cal
uler le débit assuré par
ette
être la pression en A en kg/cm2 pour que le nouvelle
onduite an de maintenir la même
débit de l'huile soit de 13 l/s. pression à l'entrée du réservoir.
La densité de l'huile est de 0.84 et sa vis
osité
inématique de 2, 1.10−6 m2 /s. Le
oe
ient On donne :
de perte de
harge de la sortie du réservoir est 2 2 pε
de 0, 5. ζ = 1− D1
D2 ; λ = 0, 79 D.
Dans le
as où le régime d'é
oulement est
turbulent, utiliser la relation de Colebrook-
White.
E
ζ2 L3 ζ3
Rép : 1, 57 kg/cm2 . C
D
L2
L1 ζ1 α
- 213 -
Ch7 : CALCUL DES CONDUITES.
régime d'é
oulement dans le se
ond tronçon ? ε = 0, 15 mm (pour toutes les conduites).
Justiez votre réponse. Si le régime est turbulent, utiliser la relation
de Karman-Nikuradse.
Rép : Re2 = 3333, 33 (régime turbulent).
Rép : zA − zB = 5, 75 m .
R36 : Soit une
onduite rouillée transpor-
tant un débit d'eau de 0, 0566 m3 /s. Si on R38 : Déterminer la puissan
e de la pompe
rempla
e
ette an
ienne
onduite par une (ZP = 3 m) qui doit faire monter un dé-
onduite neuve de diamètre inférieur, est-il bit d'eau de 130 l/s d'un grand réservoir A
vraie que
ette nouvelle
onduite peut trans- (ZA = 13 m) jusqu'à un grand réservoir
porter le même débit ave
une perte de
harge D (ZD = 65 m). Les
onduites d'aspiration
unitaire inférieur ? Justiez votre réponse par (La = 120 m ; Da = 30 cm) et de refoule-
les
al
uls. ment (Lr = 300 m ; Dr = 25 cm) sont en
On donne : a
ier (ε = 0.015 cm). Le
oe
ient de perte
de
harge lo
al à la sortie du réservoir A est
Pour la
onduite rouillée : ζ1 = 0.5,
elui de l'entrée du réservoir D est
ζ2 = 1.0. Les pertes de
harge au niveau de la
Dr = 15, 24 cm ; rugosité relative : 0, 01. pompe sont négligeables.
Tra
er la ligne de
harge de l'installation.
Pour la
onduite neuve :
Dans le
as où le régime d'é
oulement est
turbulent, utiliser la relation de Colebrook-
Dn = 12, 70 cm ; rugosité absolue : 0, 002 cm.
White.
Si le régime est turbulent, utiliser la relation
de Karman-Nikuradse. Rép : Pf = 79.351 KW .
- 214 -
Chapitre 8
Analyse dimensionnelle et lois de
similitude
(système en vrais grandeur) peut être examinée à l'aide des méthodes de l'analyse
Un essai sur modèle réduit est souvent envisagé lorsqu'on doit étudier un problème
ompliqué que l'on souhaite d'éviter des études oûteuses en vraie grandeur. La mise au
point et l'optimisation d'un système par une étude sur modèle réduit est plus ommode
et moins hère. Le re ours à une maquette n'est d'ailleurs pas toujours la meilleur
faire une transposition dire te à l'é helle 1. Les maquettes ne reproduisent pas exa -
tement les phénomènes que l'on pourra observer sur le prototype en vraie grandeur.
Les diéren es sont liées à des défauts de similitude qui sont inhérents à la rédu tion
Malgré es di ultés, les essais sur modèle son né essaires dans un grand nombre
d'appli ations te hnologique. Ce type d'essai est ouramment pratiqué dans le domaine
d'envisager l'intera tion entre la houle et des stru tures marines omme les plate-formes
à la on eption des avions, des héli optères, des missiles ou des fusées. On étudie sur
maquette les oe ients aérodynamiques, le omportement aux grandes in iden es, le
Dans le domaine de génie des pro édés, l'essai sur modèle des réa teurs himiques
215
Ch8 : ANALYSE DIMENSIONNELLE ET LOIS DE SIMILITUDE.
fait partie de la pratique ourante. Les eets d'é helle sont parti ulièrement sensibles
dans e ontexte ; on est ainsi souvent amené à onstruire des modèles à plusieurs
adoptée dans la plupart des modèles. On trouve ependant des situations dans les-
quelles la similitude géométrique ne peut être totalement respe tée. C'est le as, par
omplète onduirait à des hauteurs d'eau de l'ordre du entimètre. Dans ette situa-
tion, l'é oulement serait fortement perturbé par les for es de tension super ielle. Pour
éviter ette di ulté, les modèles hydrauliques sont généralement distordus ave des
rapports d'é helle diérents dans les dire tions verti ale et horizontale. L'interprétation
des essais doit être ee tuée dans e as en tenant ompte des distorsions introduites
sur maquette.
quette peut étre dire tement transposée au point orrespondant sur le prototype à
l'é helle 1. Il faut ependant que les onditions de similitude entre la maquette et le
peuvent être dire tement déduites du théorème π de Vas hy-Bu kingham. Ce théorème
dantes dont les dimensions sont dénies à partir de p grandeurs fondamentales, permet
de dénir (n − p) produits sans dimension indépendants. Ce phénomène peut être
La similitude entre la maquette et le prototype sera don assurée si tous les nombres
sans dimensions ont les mêmes valeurs à l'é helle réduite et à l'é helle 1.
Considérons par exemple le as de l'é oulement d'un uide in ompressible dans une
onduite et admettons que les onditions aux limites soient les mêmes pour le prototype
et pour la maquette.
- 216 -
8.3. Re
her
he des produits sans dimension.
Les équations (6.3) qui dé rivent le mouvement (Ch.6) du uide font sortir deux
es deux nombres sont identiques pour le prototype et pour la maquette, les équations
du mouvement seront parfaitement identiques dans les deux as. Les distributions de
vitesse et de pression seront alors les mêmes sur le prototype et sur la maquette. On
dira alors que la similitude est omplète : -à-d similitude géométrique et similitude
inématique.
Remarques :
1. Ces lois de similitude existent dans tous les domaines. Nous nous limiterons i
i
les produits sans dimension). Mais puisque dans haque as, ertains fa teurs
son moins importants que d'autres et peuvent être négligés. On hoisit alors la
des produits sans dimension on a intérêt à onsidérer, parmi les variables du problème,
dans l'é
oulement (diamètre d'une
onduite D,
orde d'un prol L).
Pour la similitude
inématique on
hoisit une vitesse linéaire q ou angulaire ω de
numérateur, les trois grandeurs primaires au dénominateur, ae tés ha une d'un ex-
On obtient ainsi les (n − 3) produits sans dimension d'une manière plus systématique.
Gi
πi = , (i = 1..n − p) (8.2)
F1αi F2βi F3γi
- 217 -
Ch8 : ANALYSE DIMENSIONNELLE ET LOIS DE SIMILITUDE.
Fi : grandeurs primaires ;
Remarque :
1. La
ompréhension et l'analyse physique du phénomène doivent aider à
hoisir
lui même ar elle ne donne ni la forme pré ise de ette loi ni ses oe ients
modèle et, d'autre part, elle met de l'ordre dans les résultats, réduit le nombre
8.4 Exemples
Nous allons dire
tement mettre en pratique la formule (8.2) à travers quelques
exemples simples en mé anique des uides. Le premier exemple sera détaillé pas à pas
an d'assimiler ette te hnique, les autres exemples seront moins détaillés an de ne
fondamentales :
N Kg
∆p m2
= m s2
L−1 M 1 T −2
L m L1 M 0 T 0
D m L1 M 0 T 0
ε m L1 M 0 T 0
Kg
ρ m3
L−3 M 1 T 0
Kg
µ ms
L−1 M 1 T −1
m
q s
L1 M 0 T −1
- 218 -
8.4. Exemples.
(n − p) = 4.
Pour
ara
tériser les similitudes géométrique,
inématique et dynamique,
hoisis-
Gi
πi = , (i = 1..4)
D αi ρβi q γi
∆p L ε µ
π1 = , π2 = , π3 = , π4 =
D α1 ρβ1 q γ1 D α2 ρβ2 q γ2 D α3 ρβ3 q γ3 D α4 ρβ4 q γ4
don é rire en remplaçant haque variable par son unité fondamentale issue du tableau :
L−1 M 1 T −2 L−1 M 1 T −2
L0 M 0 T 0 = =
(Lα1 M 0 T 0 ) (L−3β1 M β1 T 0 ) (Lγ1 M 0 T −γ1 ) Lα1 −3β1 +γ1 M β1 T −γ1
−α1 + 3β1 − γ1 − 1 = 0
α1 = 0 ∆p ∆p
−β1 + 1 = 0 =⇒ β1 = 1 =⇒ π1 = 0 1 2 =
D ρ q ρ q2
γ1 − 2 = 0 γ1 = 2
Chaque produit sera déterminé de la même manière après avoir résolu le système
−α2 + 3β2 − γ2 + 1 = 0
α2 = 1 L L
−β2 = 0 =⇒ β2 = 0 =⇒ π2 = =
D1 0
ρ q 0 D
γ2 = 0 γ2 = 0
−α3 + 3β3 − γ3 + 1 = 0
α3 = 1 ε ε
−β3 = 0 =⇒ β3 = 0 =⇒ π3 = =
D 1 ρ0 q 0 D
γ3 = 0 γ3 = 0
−α4 + 3β4 − γ4 − 1 = 0
α4 = 1
µ µ 1
−β4 + 1 = 0 =⇒ β4 = 1 =⇒ π4 = 1 1 1 = =
D ρ q Dρq ℜe
γ4 − 1 = 0 γ4 = 1
- 219 -
Ch8 : ANALYSE DIMENSIONNELLE ET LOIS DE SIMILITUDE.
D'après la relation (8.1) nous pouvons é rire la relation donnant la perte de harge :
∆p L ε 1 2 L ε 1
π1 = ϕ (π2 , π3 , π4 ) ⇒ = ϕ , , =⇒ ∆p = ρ q ϕ , ,
ρ q2 D D ℜe D D ℜe
à ℜe . Don la relation que nous venons de trouver ave l'analyse dimensionnelle nous
donne le modèle de perte de
harge sans pré
iser la loi exa
te (ϕ) ni les
oe
ients
1
intervenant dans l'équation (i
i le nombre ). Seule l'expérien
e et le bon sens physique
2
peuvent permettre la formulation
omplète de
ette relation.
à un é oumlement in ident ave un angle α. Nous her hons don une relation de type
m
q s
L1 M 0 T −1
m
a s
L1 M 0 T −1
Kg
µ ms
L−1 M 1 T −1
Kg
ρ m3
L−3 M 1 T 0
Lc m L1 M 0 T 0
◦
α L0 M 0 T 0
Kg m
FL N= s2
L1 M 1 T −2
FL a µ α
π1 = , π2 = , π3 = , π4 =
Lαc 1 ρβ1 q γ1 Lαc 2 ρβ2 q γ2 Lαc 3 ρβ3 q γ3 Lαc 4 ρβ4 q γ4
- 220 -
8.4. Exemples.
−α1 + 3β1 − γ1 + 1 = 0
α1 = 2 FL
−β1 + 1 = 0 =⇒ β1 = 1 =⇒ π1 =
ρ q 2 L2c
γ1 − 2 = 0 γ1 = 2
−α2 + 3β2 − γ2 + 1 = 0
α2 = 0 a 1
−β2 = 0 =⇒ β2 = 0 =⇒ π2 = =
q Ma
γ2 − 1 = 0 γ2 = 1
−α3 + 3β3 − γ3 − 1 = 0
α3 = 1 µ 1
−β3 + 1 = 0 =⇒ β3 = 1 =⇒ π3 = =
Lc ρ q ℜe
γ3 − 1 = 0 γ3 = 1
−α 4 + 3β 4 − γ 4 = 0
α4 = 0
−β4 = 0 =⇒ β4 = 0 =⇒ π4 = α
γ4 = 0 γ4 = 0
D'après la relation (8.1) nous pouvons é
rire la relation donnant la portan
e :
FL 1 1 2 1 1
= ϕ , ,α =⇒ FL = ρ q L2c ϕ , ,α
ρ q 2 L2c Ma ℜe Ma ℜe
Ce résultat est bien sûr onrmé dans toutes les référen es en aérodynamique où le
FL
CL = 1 = ϕ (ℜe , Ma , α)
2
ρ q 2 L2c
m3
Qv s
L3 M 0 T −1
D m L1 M 0 T 0
Kg
µ ms
L−1 M 1 T −1
∆p N Kg
L m3
= m2 s2
L−2 M 1 T −2
- 221 -
Ch8 : ANALYSE DIMENSIONNELLE ET LOIS DE SIMILITUDE.
dimension :
Qv
π = γ
Dα µβ ∆p
L
−α + β + 2γ + 3 = 0
α=4 Qv µ Qv
−β − γ = 0 =⇒ β = −1 =⇒ π = =
∆p 1 D 4 ∆p
D 4 µ−1 L L
β + 2γ − 1 = 0 γ=1
C te ∆p 4
Qv = D
µ L
En
omparant
ette relation ave
elle de Poiseuille déjà étudiée (6.10), la valeur
π
de la
onstante est : .
128
µ
π = ∆p γ
D α Qβv L
−α − 3β + 2γ − 1 = 0
α=4 µ µ Qv
−γ + 1 = 0 =⇒ β = −1 =⇒ π = =
∆p 1 D 4 ∆p
D 4 Q−1
v L L
β + 2γ − 1 = 0 γ=1
∆p
Supposons nalement que nous
hoisissons les grandeurs fondamentales µ, Qv et
L
.
D
π = ∆p γ
µα Qβv L
- 222 -
8.4. Exemples.
1
α − 3β + 2γ + 1 = 0
α= 4 D
−α − γ = 0 =⇒ β = 41 =⇒ π = 1 1 1
µ 4 Qv4
∆p − 4
1
α + β + 2γ = 0 γ = −4 L
Puisque le produit est sans dimension ( onstant), nous pouvons élever les deux
membre à la puissan e 4 :
4
te D D4 C te ∆p
=⇒ C = 1 −1
= −1 =⇒ Qv = µ L
D4.
1
µ4 Qv4 ∆p 4 µ Qv ∆p
L
L
- 223 -
Ch8 : ANALYSE DIMENSIONNELLE ET LOIS DE SIMILITUDE.
- 224 -
Chapitre 9
E
oulements turbulents
Le passage du régime laminaire au régime turbulent s'ee tue dans une onduite
naire et présente des u tuations dans les dire tions de l'é oulement et également dans
les dire tions normales. Ces u tuations à ara tère aléatoire (régies par les loi du
variables en intera tion permanente. Elles tendent à égaliser les vitesses beau oup plus
rapidement et le prol prend une forme beau oup plus aplatie que elui du régime
Navier-Stokes, montre que dans la ou he limite, elles- i sont soit amorties pour de
faibles nombres de Reynolds, soit ampliées pour donner à l'aval un régime turbulent.
225
Ch9 : ECOULEMENTS TURBULENTS.
u
u’
t
t0 to + T
R t0 +T
1
u =
T t0
u dt
′
u = u+u avec (9.1)
u′ = 0
Les u tuations de vitesse se produisent également sur les dire tions normales à
l'é
oulement prin
ipal, les
omposantes v et w ne sont plus nulles mais égales à leurs
′ ′
omposantes u
tuantes v et w.
v = v ′ et w = w ′ v ′ = 0, w ′ = 0
Z t0 +T
1
u′2 = u′2 dt > 0
T t0
r
1 1 ′2
I = u + v′ 2 + w′ 2 (9.2)
u 3
vitesse moyenne q.
- 226 -
9.1. Proprietés des é
oulements turbulents.
- Remarques :
1. La turbulen
e s'entretient par prélèvement d'énergie sur l'é
oulement prin
i-
pal, assurant la réation de grands tourbillons qui se dépla ent en formant des
tourbillons plus petits jusqu'à une é helle telle qu'ils sont dissipés par vis osité.
tante que elle des termes visqueux. Leurs introdu tions dans les équations né-
3. Il existe une atégorie d'é oulement non permanent, dont ependant, en un point
xe, les propriétés moyennes temporelles sont onstantes. Il est alors possible
On fait appel, pour les liquides et les gaz, à des appareils de très faible temps
de réponse ; le plus employé est l'anémomètre à l haud. Son prin ipe est le
par suite, sa résistan e éle trique, sont fon tion de la vitesse du ourant uide ;
les é hanges thermique par ondu tion aux extrémités et ne onsidérer que les
é hanges par onve tion. Si l'axe du l est perpendi ulaire à la vitesse moyenne
du uide, on peut alors déterminer ette température d'équilibre par une mesure
de résistan e.
- 227 -
Ch9 : ECOULEMENTS TURBULENTS.
- 228 -
Annexes
229
Annexe A
Notions de
al
ul ve
toriel
déni par :
−
→ →
− →
−
a . b = |−
→
a | .|b| . cos α
−
→ →
− → →
−
Le produit s
alaire étant
ommutatif : a . b = b .−
a
− → −
→
et distributif par rapport à l'addition :
−
→
a + b .−
c =→ −c + −
a .→
→ −
b .→
c.
→
− −→ − → − → − → −→
i . j = i . k = k . j =0
→
− −→ − → −→ − → −→
i . i = j . j = k . k =1
−
→ −
→
Si les
omposantes des ve
teurs a et b sont respe
tivement (ax , ay , az ) et
(bx , by , bz ), on aura :
→
− −→ →
− → −
− → →
− →
−
−
→
a . b = ax i + ay j + az k . bx i + by j + bz k = ax bx + ay by + az bz
par :
−
→ −
→ →
−
a ∧ b = |−
→
a | .|b| . sin α
−
→ −
→ → →
−
Le produit ve
toriel n'étant pas
ommutatif : 6 b ∧−
a ∧ b = a
231
Annexe A : NOTIONS DE CALCUL VECTORIEL.
→
− − → −
→
−
→
a ∧ b +→
−c = −
→
a ∧ b +−
a ∧→
c
→
− −
→ →
− −
→ −
→ →
− −
→ −
→ →
−
i ∧ j = k , k ∧ j = i , j ∧ k = i
−
→ −
→ → →
− − → →
− −
i ∧ i = j ∧ j = k ∧ k = ~0
−
→ −
→
Si les
omposantes des ve
teurs a et b sont respe
tivement (ax , ay , az ) et
(bx , by , bz ), on aura :
−
→ −
→ →
− →
− →
−
a ∧ b = (ay bz − az by ) i + (az bx − ax bz ) j + (ax by − ay bx ) k
ax ay az
→
−
→
− →
−
a . b ∧ c = bx by bz
cx cy cz
dénie par :
→ ∂ Vx ∂ Vy ∂ Vz
−
div V = + +
∂x ∂y ∂z
−−→ ∂P →
− ∂P →
− ∂P −
→
grad P = i + j + k
∂x ∂y ∂z
−
→ ∂ →− ∂ →− ∂ −→
∇ = i + j + k
∂x ∂y ∂z
- 232 -
A.6. Rotationnel d'un ve
teur.
→ → → −
−i − j k
−→ −→ → − →
−
rot V = ∇ ∧ V = ∂∂x ∂∂y ∂∂z
u v w
−→ −→ ∂w ∂v −
→ ∂u ∂w −
→ ∂v ∂u −
→
rot V = − i + − j + − k
∂y ∂z ∂z ∂x ∂x ∂y
∂2 ∂2 ∂2
△ = + +
∂ x2 ∂ y2 ∂ z2
−
→
Il s'applique soit à une fon
tion s
alaire P ou ve
torielle V :
→
− → −
− → − →−→
△ V ≡ ∇2 V ≡ ∇ . ∇ V
- En oordonnées ylindriques :
~
dM étant l'abs
isse
urviligne (ou élément de
ourbe)au point M.
Z Z
− −
→ − −
→ →
V .→
n dS = ▽ . V dv
S v
−
→
Le premier membre de
ette équation représente le ux de V sortant à travers la
surfa e fermée S.
∂φ ∂φ ∂φ ∂φ
dφ = dx + dy + dz + dt
∂x ∂y ∂z ∂t
∂U ∂U ∂U ∂U
k1 = ; k2 = ; k3 = et k4 =
∂x ∂y ∂z ∂t
être onsidéré omme le gradient d'une fon tion s alaire ϕ du point M et on peut
é
rire :
−
→ −−→
V = grad ϕ
- 234 -
A.11. Potentiel des vitesses.
On dit alors que le
hamp du ve
teur vitesse dérive d'un potentiel s
alaire ϕ (x, y, z),
lui même appelé potentiel des vitesses.
- 235 -
Annexe A : NOTIONS DE CALCUL VECTORIEL.
- 236 -
Annexe B
Pertes de
harge
237
Annexe B : PERTES DE CHARGE.
Le tableau (Tab.B.3) i-dessous donne quelques valeurs des oe ient de pertes de
- 238 -
B.4. Pertes de
harge linéaires.
R\D ζ α α ζ
D
0,50 0,90 15° 0,1
0,75 0,45 30° 0,2
R 1,00 0,35 45° 0,5
1,50 0,25 60° 0,7
2,00 0,20 90° 1,3
q2
D2 D1\D 2 ζ1 D2\D1 ζ2
D2
0,1 1,0 0,1 0,6
0,2 0,9 0,2 0,5
D1
0,4 0,7 0,4 0,4
0,6 0,4 D1 0,6 0,3
q
1 0,8 0,2 0,8 0,2
D
d\D ζ1
q
1
0,1 2,5
R\D ζ 0,2 2,5
0,4 2,5
0,2 0,2 0,6 2,3
R 0,5 0,1 D 0,8 1,9
0,8 0,05 0,9 1,5
q
1 q
1
q1 q α
D
1 R 0\D ζ1 α ζ1
R0
0,50 1,20 15° 0,1
0,75 0,60 30° 0,3
1,00 0,40 45° 0,7
1,50 0,25 60° 1,0
2,00 0,20 90° 1,4
(Fig.B.1) i-dessous :
- 239 -
Annexe B : PERTES DE CHARGE.
- 240 -
B.6. Pertes de
harge à l'entrée d'une
onduite.
- 241 -
Annexe B : PERTES DE CHARGE.
1,9
λ = k 64
1,8 Re
x
1,7
1,6
l in
1,5
l in
1,4 D Re
1,3
1,2
1,1
1,0 x 103
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30
D Re
- 242 -
Annexe C
Conversion d'unités
Les tableaux (Tab.C.1) et (Tab.C.2) i-dessous nous donnent respe tivement les
onversions les plus utiles des unités dans les systèmes métrique et britannique.
243
Annexe C : CONVERSION D'UNITÉS.
Longueur
1 µm (micron) = 10−6 m
1 Å (Angstrom) = 10−10 m
- 244 -
Conversion d'unités : système britannique
Longueur
1 F t (F oot) = 0, 3048 m
1 in (Inch) = 0, 0254 m
1 yd (yard) = 0, 9144 m
1 m (mile) = 1, 609.103 m
Masse
1 Lbm (P ound mass) = 0, 4535923 kg
1 Slug ≡ Lbf.s2 /f t = 14, 5938976 kg
Masse volumique
1 Slug/f t3 = 515, 38 kg/m3
1 Lbm/f t3 = 16, 02 kg/m3
For
e
1 Lbf (P ound f orce) = 4, 44822 N
1 P oundal ≡ Lbm.f t/s2
Pression
1 P sia ≡ Lbf /in2 = 6894, 75 N/m2
1 P sf a = 144 P sia = 47, 88 N/m2
1 Lbf /f t2 = 992844 N/m2
Température
1 ◦ F = 59 ◦ C + 32
1 ◦ R = 59 ◦ K
1 ◦ R = 1 ◦ F + 459, 67
Energie
1 Btu (British thermal unit) = 1054, 35 J
1 F t.Lbf = 1, 356 J
1 hp (horse power) = 746 W
Lbm, Lbf ≡ Livre britannique de masse, de f orce.
P sia, P sf a ≡ P ound Square inch (F oot) area.
Btu ≡ British thermal unit.
- 245 -
Annexe C : CONVERSION D'UNITÉS.
- 246 -
Bibliographie
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1978.
Ed., 1975.
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1971.
[14℄ Frank M. WHITE, Fluid Me ani s, 4th Ed. M Graw-Hill, International Edition
2003.
247
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