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LA SCHIZOPHRENIE

Pr. BENAKILA
EHS DRID Hocine
Université d’Alger
I.DEFINITION :
La schizophrénie est une affection cérébrale à
expression psychiatrique, dont le pronostic
social avec retentissement incapacitant fait
toute la gravité de la maladie.
C’est une psychose grave avec altération
majeure de la personnalité et perturbation du
principe de réalité.
Elle affecte le plus souvent l’adulte jeune, dès
l’adolescence voire avant (forme précoce) et
évolue vers la détérioration.
C’est un syndrome complexe qui affecte les trois
composantes de la personnalité :
la pensée,
le sentiment,
et les relations avec autrui.
Dans sa forme centrale, il y a :
le délire et les hallucinations avec relâchement
des associations et des troubles profonds de
l’affectivité, allant jusqu’à la catatonie.
Elle touche 1% de la PG
II. LES SYMPTOMES :
Mode d’entrée: Progressif/ Brutal
Troubles du comportement: retrait, irritabilité…
Troubles caractériels: colère…
Episode psychotique bref
Addiction aux toxiques
Dépression atypique, troubles des F° instinctuelles
Diminution du rendement scolaire/professionnel
Changement dans le fonctionnement/relation
PHASE D’ETAT: regroupe trois types de signes
1. Les signes positifs :
- Idées délirantes = croyance en rupture avec la
logique du réel. ≠ Thèmes (persécution,
référence, somatique, religieux,
mégalomaniaque, érotomaniaque, )
- Hallucinations = perception sans objet à
percevoir
psycho-sensorielles et psychiques (automatisme
mental)
exp : entendre des voix qui donnent des ordres.
Les hallucinations sont multiples :
- Les hallucinations visuelles : percevoir des
personnes, des ombres ;
- Les hallucinations auditifs : entendre des voix
qui lui parlent ;
- Les hallucinations olfactives : sentir des
mauvaises odeurs ;
- Les hallucinations cénesthésiques :
picotements ou attouchements ;
A ce tableau s’associe souvent une instabilité,
une agitation et des troubles du comportement.
2. Les signes désorganisés :
- Les conduites sont ambivalentes et incohérentes
sans but exp : accumulation des objets sans
intérêt, porter un manteau pendant les grandes
chaleurs.
On retrouve aussi des maintient des attitudes, un
refus de contact et une agitation impulsive.
- Le discours est aussi ambivalent, relâchement des
associations, réponses à coté et salade de mots
(verbigération) ou le fait de répéter en échos ce
que l’autre lui dit (écholalie)
3. Les signes négatifs :
Déclin des conduites habituelles du sujet :
 repli sur soi ;
 une anhédonie (incapacité à éprouver du plaisir) ;
 troubles de l’attention ;
 manque de logique (alogie) ;
 pauvreté du discours (lenteur des réponses,
réponses évasives, fading) et déstructuration du
langage

Ces troubles peuvent aller jusqu’au repli autistique


où le sujet n’est plus concerné par le monde des
vivants.
La Sx s’accompagne aussi de catatonie :
o Stupeur: absence d’activité psychomotrice ou
agitation
o Catalepsie et Prise de posture: maintien de
mvt
o Flexibilité cireuse: résistance au mvt infligé
o Mutisme: pas de réponse verbale
o Négativisme: absence de réponse
o Maniérisme : caricature d’action ordinaire
o Stéréotypie: mvt répétitif sans but
o Echolalie, échopraxie: répétition des mots et
gestes de l’autre
III. Diagnostic: clinique + Critères DSM 5
A. ≥ 2symptomes pendant 1mois, au moins 1 ou 2
ou 3
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé
4. Comportement désorganise ou catatonie
5. Symptômes négatif

B. Le fonctionnement dans le travail, les relations


ou l’hygiène personnelle en dessous du niveau
eu début de la maladie
C. Evolution depuis au moins 6mois

D. Pas de troubles schizoaffectif, dépressif ou


bipolaire avec caract/psychotiques

E. Pas EP substance ni pathologie médicale

F. Si autisme ou trouble de la communication dans


l’enfance, la Sx est surajoutée avec critère A
1mois
Spécifier la qualité de la rémission et la catatonie
III. LES CAUSES :
La théorie de la vulnérabilité – stress : il y aurait
une vulnérabilité génétique ou neuro-
développementale réactivée par le stress vécu.
Il existerait aussi, des facteurs de protection :
- individuels : le cooping et le traitement
médicamenteux qui joue un rôle primordiale
dans la protection des rechutes et la qualité du
pronostic ultérieur ;
- familiaux : la qualité du soutien social et
l’expression familiale des émotions
VII LES COMPLICATIONS :

La désocialisation,
Le suicide (plus de 12 fois la normal),
Mortalité par mauvaise gestion du corps,
Hétéroagressivité et csq médicolégales
V. LA PREVENTION :
La prévention primaire se fait quand il y a un risque
génétique chez les apparentés sains, il s’agit d’un
programme d’entrainement aux habilités sociales.
La prévention secondaire et tertiaire se base sur :
le diagnostic précoce ;
la prise en charge précoce ;
la qualité de la prise en charge : relation médecin-
malade, compliance au traitement, les molécules
utilisées : tolérance, effets latéraux, doses…
VI. LE TRAITEMENT : biopsychosocial
Biologique à base d’antipsychotique, dont la durée
est de 5 ans après un premier épisode mais une
hérédité ou une mauvaise compliance au
traitement peu nécessité une prise de traitement
au long cours.
NRL conventionnel: haloperidol, chlorpromazine
Levomepromazine, sulpiride
APA olanzapine, rispéridone, amisulpride,
aripiprazole, quétiapine, clozapine
NAP: décanoates de fluphénazine: medécate/ 21j
APAP rispéridone retard
Psychologique : les psychothérapies
individuelles et familiales notamment la
psychoéducation et les programme
d’entrainement aux habilités sociales.

Social : réadaptation socioprofessionnelle :


aménagements de poste, renforcer le soutien
familial, gratuité des soins, pension
d’handicapé..

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