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Silvia Lippi
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Silvia Lippi
Pratique de la structure :
le diagnostic différentiel
selon l’enseignement de Jacques Lacan
Silvia Lippi, docteur en psychologie, chercheur associé au crpms (ea 3522), université Denis Diderot
– Paris VII, psychologue hospitalière titulaire (établissement public de santé Barthélémy-Durand),
psychanalyste, 113 boulevard Voltaire, F-75011 Paris – slippi@club-internet.fr
1. Pour Deleuze, « le structuralisme a raison de rappeler que forme et matière n’ont de portée
que dans les structures originales et irréductibles où elles s’organisent ». G. Deleuze, Logique du
sens, Paris, Les Éditions de Minuit, 1969, p. 113.
2. J. Lacan, « La méprise du sujet supposé savoir » (1967), dans Autres écrits, Paris, Le Seuil,
2001, p. 338.
3. J. Lacan, « Remarques sur le rapport de Daniel Lagache » (1960), dans Écrits, Paris, Le Seuil,
1966, p. 649.
En 1954, dans son séminaire Les psychoses, Lacan montre à quel point il
importe, pour toute démarche qui vise à la rigueur scientifique, de se déta-
cher du phénomène, pour appréhender, au-delà de celui-ci, les constantes
structurales décelées au cours de la prise en compte de la parole du sujet.
Il écrit : « L’enseignement freudien, en cela tout à fait conforme à ce qui se
produit dans le reste du domaine scientifique […] fait intervenir des ressorts
qui sont au-delà de l’expérience immédiate, et ne peuvent nullement être
4. Ou du « diagnose », selon le terme utilisé par François Perrier. R. Gori et M.-J. Del Volgo, La
santé totalitaire. Essai sur la médicalisation de l’existence, Paris, Denoël, 2005, p. 229. Roland Gori et
Marie-José Del Volgo expliquent que François Perrier voulait distinguer radicalement le champ
psychanalytique du champ médical.
5. Ibid.
6. Ibid., p. 228. R. Gori et M.-J. Del Volgo précisent : « […] quand la cure est installée, l’analyste
se trouve inclus dans le scénario de la souffrance de l’analysant, de ses discours, au sein
d’un dialogue où il passe de la position de témoin à celle de partie prenante. Exit la position
d’observateur psychiatrique. »
7. Ibid., p. 228.
saisis d’une façon sensible. Là, comme en physique, ce n’est pas la couleur
que nous retenons, dans son caractère senti et différencié par l’expérience
directe, c’est quelque chose qui est derrière, et qui la conditionne 8. »
Freud, en 1938, parle d’une différence « d’ordre topique ou structural »
entre la névrose et la psychose 9, mais il utilise la notion de structure déjà
en 1933, dans sa métaphore du cristal : « Si nous jetons un cristal par terre,
il se brise (Zerlegung), mais pas n’importe comment, il se casse suivant ses
directions de clivage en des morceaux dont la délimitation, bien qu’invi-
sible, était cependant déterminée à l’avance par la structure du cristal. Des
structures fêlées et fissurées de ce genre, c’est aussi ce que sont les malades
mentaux 10. » La structure est à l’origine de la cassure – « clivage » dit Freud
– dans le cristal : l’analogie est vite faite entre le cristal et le sujet.
Zerlegung équivaut à « structure brisée » : il y a un ordre en même temps
qu’une brisure interne qui la constitue ; ainsi le cristal se brise-t-il selon les
lignes des failles qui le structurent 11.
Rappelons qu’une certaine approche de la structure avait déjà été envi-
sagée par les phénoménologues et certains représentants de la psychiatrie
classique. Selon Sérieux et Capgras, « on ne saurait plus s’appuyer, pour
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8. J. Lacan, Le séminaire, Livre III, Les psychoses (1955-1956), Paris, Le Seuil, 1981, p. 16.
9. S. Freud, Abrégé de psychanalyse (1938), Paris, Puf, 1985, p. 80.
10. S. Freud, « XXXe Conférence. La décomposition de la personnalité psychique » (1933), dans
Nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse, Paris, Gallimard, coll. « nrf », 1984, p. 82-83.
11. Un exemple de « structure brisée » en architecture : le palais des Diamants à Ferrare.
12. P. Sérieux et J. Capgras, Analectes, Les folies raisonnantes, Paris, Félix Alcan, 1909, p. 6.
13. L. Binswanger, Sur la fuite des idées (1933), Grenoble, Million, coll. « Krisis », 2000, p. 47.
Souligné par nous.
14. J. Lacan, Les psychoses, op. cit., p. 163. Il écrira encore en 1956 : « Gardez-vous de
comprendre ! » J. Lacan, « Situation de la psychanalyse et formation du psychanalyste en 1956 »
(1956), dans Écrits, op. cit., p. 471. Et il affirmera en 1967 : « [La psychanalyse s’oriente] dans le
répérage de la non-compréhension », et c’est davantage, souligne-t-il, sur « le terrain de la fausse
compréhension que quelque chose peut se produire qui soit avantageux dans l’expérience
d’ensemble, tandis que Lacan se concentre sur l’énonciation, qui fera la spéci-
ficité du sujet.
Dans Les psychoses, Lacan définit la structure comme « un groupe d’élé-
ments formant un ensemble covariant 15 ». Il précise qu’un ensemble n’est
pas une totalité, à moins qu’on ne se réfère à une totalité fermée : « La notion
de totalité n’intervient que si nous avons affaire à une relation close avec un
correspondant, dont la structure est solidaire 16. » Mais dans cette relation
close, il peut y avoir « une relation ouverte, que nous appellerons de supplé-
mentarité 17 ». L’ensemble s’ouvre ou se ferme, continue Lacan : « Dans
l’analyse structurale, nous trouvons, comme dans l’analyse du rapport du
signifiant et du signifié, des relations de groupes fondées sur des ensembles,
ouverts ou fermés, mais comportant essentiellement des références réci-
proques 18. » D’après Michel Bousseyroux, il ne s’agit pas « de distinguer le
tout limité du tout illimité », mais de « distinguer les ensembles fermés, qui
incluent leurs limites, des ensembles ouverts, qui excluent leurs limites 19 ».
La structure est donc un ensemble fermé qui inclut sa limite et qui admet une
supplémentarité, c’est-à-dire une relation ouverte. Par exemple, l’usage de
l’équivoque, dans la cure – explique B. Toboul – « est susceptible de produire
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24. Rappelons que Lacan, dans son séminaire Problèmes cruciaux pour la psychanalyse (1964-1965),
définissait le sujet comme « suture d’une manque » : « Le sujet se refend d’être à la fois effet
de la marque et support de son manque. De là on aperçoit que l’être du sujet est la suture d’un
manque, […] mais en ceci ne le supporte que d'être ce qui manque au signifiant pour être l'Un
du sujet. » Lacan continue : « Soit ce terme que nous avons appelé dans un autre contexte le
trait unaire, la marque d'une identification primaire qui fonctionnera comme idéal. » J. Lacan,
Problèmes cruciaux pour la psychanalyse (1964-1965), séminaire inédit, version dactylographiée,
annexe 1 (résumé établi par Lacan et publié dans l’annuaire de l’École pratique des hautes
études, Problèmes cruciaux pour la psychanalyse). Pour tout approfondissement du concept de
« suture », voir J.-A. Miller, « La suture (éléments de la logique du signifiant) », Cahiers pour
l’analyse, Cercle d’épistémologie de l’École normale supérieure, vol. 1-2, janvier-février et mars-
avril 1966.
25. Lacan s’inspire de la linguistique de Jakobson.
26. D’après Foucault, « le structuralisme […] c'est l'effort pour établir, entre des éléments qui
peuvent avoir été répartis à travers le temps, un ensemble de relations qui les fait apparaître
comme juxtaposés, opposés, impliqués l'un par l'autre, bref, qui les fait apparaître comme une
sorte de configuration ». M. Foucault, « Des espaces autres », dans Architecture, mouvement,
continuité, n° 5, 1984.
27. Cela est en contradiction avec la classification du dsm établie à partir de l’isolement du
trouble.
28. J. Lacan, Les psychoses, op. cit., p. 208.
29. J. Lacan, Télévision (1973), Paris, Le Seuil, 1974, p. 38 (Lacan reprend la Lettre 52 de Freud à
Fliess). Lacan avait dit encore plus précisément dans « L’étourdit », en parlant du rapport entre
inconscient et langage, que « le langage […] n’y fait effet de rien d’autre que de la structure dont
se motive cette incidence du réel ». J. Lacan, « L’étourdit », op. cit., p. 490.
La structure clinique
30. Pour paraphraser Freud, il choisit sa névrose, ou alors, comme l’écrivait Lacan sur les murs
de la salle de garde de l’hôpital Sainte-Anne, n’est pas fou qui le veut.
31. J. Lacan, « D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose » (1957),
dans Écrits, op. cit., p. 558. Le terme « forclusion » est la traduction proposée par Lacan du
terme freudien Verwerfung, utilisé par Freud dans son texte sur Schreber : « Il n’était pas juste
de dire que le sentiment réprimé au-dedans fût projeté au-dehors ; on devrait plutôt dire,
nous le voyons à présent, que ce qui a été aboli (Verwerfung) au-dedans revient du dehors. »
S. Freud, « Remarques psychanalytiques sur l’autobiographie d’un cas de paranoïa (Le Président
Schreber) » (1911), dans Cinq psychanalyses, Paris, Puf, 1954, p. 315.
32. À ne pas confondre avec la dénégation, variante du refoulement névrotique.
Pour Jean Clavreul, « les structures font plus que coexister. Elles s’inter-
pénètrent et se conditionnent les unes les autres, de telle sorte qu’un glis-
sement continu peut faire qu’on passe de l’une à l’autre comme en donne
l’image de la bande de Mœbius où l’envers et l’endroit peuvent aussi bien
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riques, avec allure délirante, sont souvent considérées comme des signes de
psychose. Les centres de soins (hôpitaux psychiatriques, centres de crises,
cliniques) accueillent aujourd’hui un grand nombre de sujets hystériques
pour des hospitalisations à répétition. Sommes-nous revenus à l’époque de
Bleuler, où l’hystérie, à partir de l’observation de ses signes extérieurs plus
éclatants, ne se distinguait pas de la schizophrénie ?
Bleuler rangeait certaines formes graves d’hystérie dans la catégorie de
la « schizophrénie 39 » (cette confusion est encouragée aujourd’hui par la
notion intermédiaire et aberrante de « psychose hystérique »). Une clinique
structurale permet d’éviter cette erreur, car elle ne se fonde pas sur le signe de
la pathologie pris dans sa singularité, ni sur une échelle de valeurs établie à
partir de la gravité du trouble. Le diagnostic structural s’établit, nous l’avons
vu, à travers la mise en relation des éléments cliniques, et selon la fonction
que les symptômes ont pour le sujet, suivant le mécanisme de défense qu’il
met en acte (refoulement, forclusion, déni).
Une femme d’une quarantaine d’années avait été hospitalisée à la suite
d’une crise identitaire qui avait pris une forme assez spectaculaire. Elle habi-
tait alors avec son frère, qui avait commencé à se montrer de plus en plus
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39. E. Bleuler, Dementia Praecox ou groupe des schizophrénies (1911), Paris, epel-grec, 1993.
40. Elle souffre aussi de faiblesse musculaire, de diplopie (vision double), de ptôsis (chute d’une
paupière), de dysarthrie et de différentes formes d’anomalie dans l’élocution, de troubles de la
déglutition et de botulisme. Ce sont les symptômes classiques de la myasthénie. Néanmoins, sa
maladie a toujours eu une allure un peu délirante : selon la patiente, il s’agit d’une myasthénie
atypique, car les symptômes décrits apparaissent et disparaissent, de façon inexplicable d’un
point de vue médical. Jusqu’à aujourd’hui, les médecins ne savent pas avec certitude s’il s’agit
d’une vraie myasthénie ou d’une maladie hypocondriaque avec des conséquences somatiques
importantes.
41. Le « dire » ex-siste au « dit » pour Lacan, autrement dit, l’énoncé occulte la vérité du désir,
mais le sujet de l’énonciation ex-siste à l’énoncé. Lacan affirme en 1972 : « Le dire de Freud
Cette femme disait aussi que, adolescente, elle avait subi des attouche-
ments de la part de son père, et qu’elle n’en avait jamais parlé à personne.
Elle avait pu s’en souvenir seulement lorsqu’une amie lui avait raconté un
viol qu’elle avait elle-même subi : on peut faire l’hypothèse qu’il s’agit, pour
notre patiente, de ce que Freud appelle une « contagion hystérique », forme
d’identification typique de la structure hystérique 42.
Un soir, son frère était revenu dormir à l’appartement et lui avait dit
quelque chose qui lui avait déplu. C’est alors que tout avait commencé. Une
fois le frère sorti de la maison, elle avait descendu tous les meubles sur le
trottoir et jeté les autres objets par la fenêtre. Parmi ceux-ci, il y avait ses
papiers d’identité : « Je voulais me libérer de moi-même – me dit-elle –, de
cette identité 43 voulue par ma famille, et qui m’opprime ! »
Elle s’était ensuite étendue sur son lit et avait commencé à percevoir des
animaux qui tentaient de lui manger un bras : elle avait d’emblée senti son
bras partir sans qu’elle le veuille, comme s’il était commandé par une force
extérieure. La patiente était en train de vivre une « dissociation » du corps,
elle s’éprouvait comme coupée en deux, et en même temps se sentait habitée
par plusieurs personnalités.
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s’infère de la logique qui prend de source le dit de l’inconscient. C’est en tant que Freud a
découvert ce dit qu’il ex-siste. » J. Lacan, « L’étourdit », op. cit., p. 454.
42. S. Freud, « Psychologie des foules, analyse du moi » (1921), dans Essais de psychanalyse,
Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque », 1981, p. 190.
43. La patiente avait aussi changé de prénom quatre fois. Dans le service, elle utilisait des
prénoms différents dans chaque structure, avec les soignants et les patients.
44. J. Lacan, Le séminaire, Livre II, Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique psychanalytique
(1954-1955), Paris, Le Seuil, 1978, p. 310.
d’en prendre conscience. Derrière le hublot, elle voyait une « femme liée à
un bâton et pendue comme une chèvre », prête à être sacrifiée, comme dans
les rites vaudous. Cette femme était sa belle-sœur, dont elle avait toujours
été admirative en raison de son indépendance. Mais sous l’apparence de
sa belle-sœur, en réalité c’était elle-même : d’un côté femme sacrifiée et
de l’autre femme indépendante. C’était le sentiment qu’elle ressentait à ce
moment-là, elle se vivait comme coupée en deux, sacrifiée et indépendante,
les deux à la fois.
Les phénomènes hallucinatoires, dans l’hystérie, sont de l’ordre du
retour du refoulé, ce n’est pas le symbolique qui fait retour dans le réel 45,
comme dans la psychose. Les hallucinations ont une fonction métaphorique
– de même que les symptômes –, et elles ne sont pas vécues comme des
phénomènes forcés. L’hystérique ne se sent pas dominé ou envahi, il peut se
défendre, les combattre, et même les vaincre. C’est en effet le cas pour cette
patiente : ces images cauchemardesques qu’elle doit affronter lui donnent de
la force, elle ne se laisse pas faire, elle n’en a pas peur.
Le délire hystérique se forme à partir d’une vacillation du fantasme et il
veut toujours dire quelque chose : une bribe de la construction fantasmatique
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Bibliographie
Binswanger, L. 1933. Sur la fuite des idées, Grenoble, Million, coll. « Krisis », 2000.
Bleuler, E. 1911. Dementia Praecox ou groupe des schizophrénies, Paris, epel-grec,
1993.
Bousseyroux, M. 2011. Au risque de la topologie et de la poésie. Élargir la psychanalyse,
Toulouse, érès, coll. « Point Hors Ligne ».
Clavreul, J. 1987. « Pourquoi parlons-nous de structure au sujet de la perversion ? »,
dans Le désir et la loi, Paris, Denoël.
Deleuze, G. 1969. Logique du sens, Paris, Les Éditions de Minuit.
Foucault, M. 1984. « Des espaces autres », dans Architecture, mouvement, continuité,
n° 5.
Freud, S. 1938. Abrégé de psychanalyse, Paris, Puf, 1985.
53. Roland Gori donne l’exemple de la « catachrèse », figure de style qu’il définit en ces termes :
« La catachrèse comme figure du langage provient d’un manque dans la langue, de son
incomplétude à un moment donné pour désigner une réalité nouvelle. » R. Gori, La fabrique des
imposteurs, Éditions Les Liens qui Libèrent, 2013, p. 275.
Résumé
Nous analyserons l’évolution du concept de structure en psychanalyse et ses
différentes approches, en montrant son importance et sa spécificité dans la clinique
psychanalytique. La structure permet un abord particulier du diagnostic, « structure »
à ne pas confondre avec les notions de « système », « catégorie » et « nosographie ». Un
diagnostic structural n’est pas différent du travail normal de la cure, c’est-à-dire de sa
direction. En ce sens, le concept de structure et celui de signifiant sont inséparables,
comme le montrent la linguistique et l’anthropologie structurales, point de départ
de la théorie de la structure chez Lacan. Lacan se détachera du structuralisme, en
considérant la structure comme un ensemble fermé qui inclut sa limite et qui, à partir
de sa limite, s’ouvre, et dont le sujet est partie intégrante.
Mots-clés
Clinique, diagnostic, hystérie, signifiant, structure, sujet, symptôme.
Summary
We shall analyze the evolution of the concept of structure in psychoanalysis and its
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Keywords
Clinic, diagnosis, hysteria, signifier, structure, subject, symptom.