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Correction questionnaire de Bactériologie-Virologie  :

1. la paroi des bactéries à gram négatif :


Structure de la paroi :
Structure complexe formé d’une couche mince de peptidoglycane
– Riche en AA,
– Pauvre en DAP et absence d’Ac teichoique.
Elle comporte une membrane externe avec :
– Des lipopolysaccharides (LPS)
o Le lipide A (acide gras à longue chaine responsable de la toxicité des
gram-)
o La partie polysaccharidique externe qui porte les antigènes O.
– Des protéines formant des canaux (porines).
Entre le peptidoglycane et la membrane externe se trouve l’espace périplasmique
pouvant contenir des enzymes inactivant certains ATB.
Les fonctions de la paroi bactérienne:
• Assure le maintien de la forme de la bactérie
• Assure une protection contre la pression osmotique intracellulaire
• Propriétés antigéniques
• Permet la fixation des bactériophages
• Perméabilité
• La coloration de gram
2. Les Plasmides :
Structure :
 C’est une molécule d’ADN de petite taille, extra-chromosomique à réplication
autonome. Bicaténaires, généralement circulaires, mais il en existe des linéaires.
Certaines bactéries possèdent plusieurs plasmides différents. Les plasmides
permettent à la bactérie une meilleure adaptation à son environnement.
Fonctions :
 Résistance aux antibiotiques (90% plasmidique) les 10% restant
(chromosomique).
 Métabolisme aux métaux lourds
• Mercure, sels de cadmium, bismuth, de plomb, d’antimoine…
 Production de substances à rô le pathogène.
3. Les applications de la croissance bactérienne.
• La préparation des milieux de culture
• L’identification bactérienne
• Conservation des souches
• Production des substances diverses
4. Pouvoir expliquer la Croissance bactérienne et Le Métabolisme bactérien :
Pour une bonne croissance bactérienne,
• Il faut un environnement favorable réunissant 4 conditions essentielles :
– Les aliments ou nutriments en quantité et en qualité
– Une température idéale
– Un pH adéquat
– Une atmosphère appropriée
Conditions physico-chimique de la croissance :
La température
• Bactéries mésophiles: 10-45°C optimum 30-37°C,
• Psychrophiles : -15°C à 20°C (5-10°C)
• Thermophiles : 45-70°C
• Hyperthermophiles : >80°C
• Cryophiles : < 4°C
Le pH
• Bactéries neutrophiles (7-7,5) Escherichia coli
• Alcalinophiles (> 8) Pseudomonas
• Acidophiles (5 à 6) Lactobacillus
La pression osmotique ou concentration en NaCl :
On distingue :
• les halophiles 2 à 20%
• les osmophiles poussent dans les confitures sucrées (>20%) • La majorité des
bactéries exigent une concentration de 2% en NaCl
La pression partielle d’oxygène moléculaire : mode respiratoire des bactéries
• Bactérie aérobie stricte,
– ex : Pseudomonas, Neisseria
• Bactérie microaérophile,
– ex : Campylobacter
• Bactérie aéro-anaérobie facultative = AAF
– ex : Entérobactéries
• Bactérie anaérobie stricte,
– ex : Clostridium
5. Pouvoir expliquer : La conjugaison bactérienne et la transformation bactérienne
La conjugaison :
C’est un transfert génétique unidirectionnel d’un fragment d’ADN
chromosomique ou plasmidique par contact direct entre deux bactéries «
sexuellement » différenciée :
• une donatrice = mâ le
• une réceptrice = femelle.
Pendant ce processus, le plasmide se réplique et l’une des copies passe chez la
bactérie réceptrice
La transformation
C’est un transfert génétique au cours duquel :
– un fragment d’ADN bi-caténaire, libre, nu, en solution
– est capté par une bactérie réceptrice avant d'être éventuellement intégré au
chromosome.
Ce processus ne s’observe que chez certaines espèces bactériennes
– Streptococcus, Neisseria, Haemophilus.
Il faut que la bactérie qui reçoit soit dans un état particulier dit de compétence.
6. Les différentes étapes d’un examen bactériologique :
 La demande
 Les prélèvements
 Diagnostic direct
 Diagnostic indirect
 Le compte rendu
7. Les Conditions de réalisation, de Transport et Conservation des prélèvements
bactériologiques ; l’antibiogramme
Conditions de réalisation des prélèvements
• Les prélèvements sont destinés à une recherche bactériologique.
• Il convient de respecter toutes les conditions pouvant éviter une contamination
(règle d’asepsie et de stérilité).
• Le matériel utilisé doit être stérile.
Transport et conservation :
• Une fois le prélèvement réalisé,
• il doit être immédiatement acheminé au laboratoire surtout pour la recherche
de germes sensibles comme les méningocoques.
• Si l’examen doit être différer,
• il doit être conservé au frais à 4°C ou dans un milieu de conservation.
L’antibiogramme
L’antibiogramme est l’examen bactériologique permettant de déterminer les
molécules actives vis-à -vis d’une souche bactérienne identifiée.
La bactérie est cultivée sur milieu gélosé dans un boite de Pétri en présence de
disques de buvard imprégnés d’antibiotiques.
Chaque antibiotique diffuse à partir du disque et sa concentration est d’autant
plus faible que l’on s’éloigne du disque.
Plus la zone d'inhibition est grande plus l'antibiotique est efficace.
8. La résistance aux antibiotiques : résistance naturelle et résistance acquise
Résistance naturelle
Elle est innée (présente d’emblée). Elle est une caractéristique de l’espèce
bactérienne et est présente chez toutes les souches d’une même espèce
définissant ainsi le phénotype sauvage
Résistance acquise
C’est lorsqu’une bactérie théoriquement sensible à un ATB croît en présence de
ce produit à une concentration plus élevée. On parle d’échappement
thérapeutique. C’est le résultat d’une utilisation à longue durée des ATB. Elle est
acquise sous l’effet d’une pression de sélection car souche est normalement
sensible.
9. Streptococcus agalactia (groupe B) : Pouvoir pathogène
C’est un streptocoque hémolytique appartenant au groupe B de Lancefield.
Le nouveau-né contaminé avant ou pendant l’accouchement peut développer une
infection précoce entrainant une septicémie ou une méningite dans les formes
tardives.
C’est l’infection néonatale la plus fréquente. La mortalité est de l’ordre de 10%.
Chez l’adulte, les infections sont rares et se manifestent en fonction du terrain
(diabète).
10. Streptococcus pneumoniae : Mode de transmission et Pouvoir pathogène
Mode de transmission
Elle se fait en interhumaine et par voie aérienne.
Pouvoir pathogène
Les infections à pneumocoques sont très fréquentes et sont les plus meurtrières.
• Infections des voies respiratoires :
– Bronchites, trachéobronchites, sinusites, otites, pneumonies franches lobaires
aiguës.
• Pneumonie chez l’enfant et le sujet â gés.
• Les méningites :
– Méningites bactériennes.
• Pronostic sévère, la mortalité est de l’ordre de 20 à 30%.
• Les autres localisations :
– Elles sont rares :
• péritonites, endocardites, conjonctivite, infections génitale
11. Neisseria meningitidis : Habitat, Mode de transmission et Pouvoir pathogène
Habitat
– Bactérie strictement humaine.
– Présente dans le rhinopharynx.
– 5 à 10% des sujets sont des porteurs sains.
Mode de transmission
– Par voie aérienne lors de contacts directs.
Pouvoir pathogène
Neisseria meningitidis est responsable de deux principaux tableaux cliniques :
• Méningite cérébrospinale:
– Elle survient chez l’enfant et l’adulte jeune.
– Elle se caractérise par une raideur de la nuque avec un syndrome méningé
brutal.
– En l’absence de traitement survient un coma puis la mort.
• Les septicémies :
– Appelées aussi méningococcémie qui s’accompagnent de rush cutané et qui
peut être parfois mortel.
12. Clostridium tétani : Prévention
• Prévention active
– Elle s’obtient par la vaccination à base d’anatoxine tétanique : 3 injections ss
cutanées à 1 mois d’intervalle avec un rappel un an après puis tous les 5 ans.
• Prévention d’urgence à court terme :
– Elle se fait par le nettoyage et la désinfection des plaies et l’administration du
SAT qui assure une protection d’un mois.
13. Diagnostic biologique d’une infection intestinale à Escherichia coli :
• Le diagnostic est essentiellement direct à partir de différents prélèvements.
• Prélèvement
– Selon le pouvoir pathogène naturel : sang, urines, LCR, pus, selles…
• Dans les sites normalement stériles l’interprétation des résultats ne pose pas de
problèmes.
• Par contre l’implication de E coli dans une infection intestinale est difficile à
démontré car c’est un hô te normal du tube digestif.
• Dans les infections urinaires,
– l’interprétation des résultats doit tenir compte du nombre de bactéries/ml et la
leucocyturie.
• Les méthodes génétiques (PCR) permettent de réaliser le diagnostic direct.
• Examen direct :
– Bactéries Gram négatif
• Culture :
La culture est obtenue en 18 à 24h 37°C sur gélose ordinaire.
• Identification
• Antibiogramme
14. Salmonella : Mode de transmission et Méthodes de prévention
Mode de transmission
• Par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés (viandes hachés, œufs).
• La contamination des aliments peut aussi être d’origine humaine liée à des
manipulations par un personnel porteur de salmonelles.
Méthodes de prévention
• La vaccination :
– il existe un vaccin constitué par l’Ag Vi protège contre les typhoïdes dues aux
sérovars Typhi et Paratyphi C.
– Possède une efficacité de l’ordre de 64%.
– Inefficace chez l’enfant avant 2ans.
– Typhim Vi & Thypherix.
• L’hygiène :
o H collective
– Repose sur la prévention du péril fécal par le contrô le bactériologique du
réseau de distribution d’eaux potable et l’installation de réseaux
d’assainissement.
– Le contrô le de la qualité bactériologique des denrées alimentaires.
– L’éradication des salmonelles contaminants les élevages de volailles.
o H individuelle
– c’est la détection des porteurs sains notamment parmi le personnel des
cuisines et des industries alimentaires.
15. Le groupe KES (Klesiella – Enterobacter – Serratia) : Habitat et Pouvoir
pathogène
Habitat
Bactéries saprophytes très répandues retrouvées dans la nature, le tube digestif,
les cavités naturelles, les voies respiratoires.
Pouvoir pathogène
Ce sont des bactéries pathogènes opportunistes (BPO).
• Elles sont responsables :
– Septicémies,
– Infections du tractus urinaires,
– Infections respiratoires,
– Infections de la sphère ORL,
– Méningites,
– Infections génitales…
–…
16. Vibrio cholerae : Mode de transmission, Physiopathologie, Traitement et
Prévention
Mode de transmission
L’homme se contamine par ingestion d’eau ou d’aliment contaminés.
• Les aliments peuvent être contaminés par l’eau d’arrosage.
Physiopathologie
La toxine du choléra :
– Entérotoxine avec 1 sous unité A et 5 sous unités B.
– La sous unité B assure la fixation la toxine sur un ganglioside de la membrane
de la cellule intestinale.
– La sous unité A pénètre dans la cellule pour activer une protéine G impliquée
dans la régulation positive de l’adenylate cyclase.
– Cette activation va entrainer une augmentation de l’AMPc par conséquent une
fuite de Cl- et de l’eau.
Traitement et Prévention
• Curatif :
– Basé essentiellement sur la réhydratation.
– L’antibiothérapie n’est que secondaire,
– elle permettra de diminuer le risque de transmission.
– Les molécules utilisées sont : tétracyclines, Cotrimoxazole et les
fluoroquinolones.
• Préventif :
– Le cholera est une maladie à déclaration obligatoire.
• La vaccination :
– il existe un vaccin constitué parentérale peu efficace.
– Un vaccin administré per os est à l’étude.
– La prévention nécessite l’amélioration des mesures d’hygiène individuelle et
collective.
17. Mycobacterium tuberculosis : Habitat, Mode de transmission et Pouvoir
pathogène :
Habitat
Cette bactérie infecte essentiellement l’homme avec une prédilection pour
l’appareil pulmonaire.
Mode de transmission
• Par voie aérienne.
• Le malade émet des aérosols contaminés en toussant ou en parlant.
• Elle est favorisée par les conditions de vie difficile, la promiscuité…
Pouvoir pathogène
Primo-infection tuberculeuse :
• l’inhalation des mTB donne naissance à un foyer localisé au niveau du poumon.
• Dans 90% des cas l’évolution est favorable.
Tuberculose pulmonaire :
• Elle peut se déclarer dans les mois suivant la primo-infection à l’occasion d’une
baisse de défense immunitaire.
• Elle se traduit par :
– une altération de l’état général,
– une fièvre,
– de la toux et parfois avec des hémoptysies.
• En l’absence de traitement 50% des malades succombent.
La TB extra-pulmonaire :
• Fréquente chez le sujet infecté par le VIH.
• A titre de méningite, péricardite, péritonites, infection ostéoarticulaires, uro-
génitales…
18. Mycobacterium tuberculosis : Traitement et Prévention
Curatif
• Les MTB sont résistants à la plupart des ATB usuels.
• On utilise impérativement 3 à 4 drogues en début de traitement.
• Le schéma thérapeutique le plus courant associe 4 médicaments durant le deux
premiers mois :
– rifampicine, isoniazide, ethambutol et pyrazinamide
• Deux médicaments durant les 4 mois suivants
– rifampicine et isoniazide
• Il existe des souches multi-résistantes qui résistent à l’effet de rifampicine et
isoniazide.
• Il faut recourir aux molécules de 2ème ligne streptomycine amikacine.
• La surveillance du traitement est importante pour s’assurer de son efficacité.
Préventif :
• La TB est une maladie à déclaration obligatoire.
• La découverte d’un cas impose une enquête dans l’entourage.
• Le malade doit être isolé et les personnes avec lui doivent porter un masque
efficace.
• Il existe un vaccin efficace à 80%, le BCG Calmette et Guérin.
• C’est une souche de M bovis atténuée.
19. Mycoplasma : Diagnostic biologique des infections à Mycoplasma
Infections respiratoires :
Direct
- prélèvements: gorge, aspiration nasopharyngée, LBA
- Culture: difficile, rarement réalisée, croissance lente (15-21 j)
- PCR: kits de PCR multiplex
Indirect
- réaction de fixation au complément, ELISA,
- IgM, IgG
- non spécifique
Diagnostic des infections urogénitales
Direct ++++
Prélèvements
-Prélèvements vaginaux, urétraux
-Urines du premier jet
-Liquide amniotique
-Utilisation d’un milieu de transport
Culture: milieux riches
- galerie: identification d’UU et MH
- culture rapide: 18-48h
20. Les principales étapes de la multiplication des virus :
• Attachement
• Pénétration
• Décapsidation
• Synthèse des macromolécules
• Assemblage
• Relargage des nouveaux virus (libération)
21. La multiplication des rétrovirus :
ARN +
Transcrit directement par les ribosomes cellulaires en donnant des
protéines de structure (capside) et des enzymes
Permet la synthèse de nouveaux génomes
ARN-
Possède une ARN polymérase ARN dépendante permet de transcrire
l'ARN- en ARN+
22. L’Herpès simplex (HSV) ou HHV1 : Mode de transmission, Pouvoir pathogène et
traitement :
Mode de transmission
• Ils sont transmis par contact interhumains intimes (oraux, sexuels) à l’exception
du VZV qui peut se transmettre par voie aérienne.
• Ils établissent une primo-infection latente à vie, avec possibilité de réactivation
endogène.
• La latence permet au virus de se camoufler et d’échapper aux systèmes
immunitaires.
• L’éradication de l’infection est impossible.
Pouvoir pathogène
Il va dépendre de l’état immunitaire du sujet :
• Sujet immunocompétent
– Infection habituellement bénigne, souvent inapparente
• Patient immunodéprimé
– Infection opportuniste aux conséquences parfois sévères
Traitement
L’antiviral de première ligne est l’Aciclovir ou le Valaciclovir.
L’antiviral de deuxième ligne si échec est le Foscarnet.
23. Virus de la poliomyélite : Mode de contamination et Méthodes de prévention
Mode de contamination
• Facilement par contact interhumain
• Par voie oro-fécale, via l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés.
• Peut se faire aussi au contact des sécrétions respiratoires au début de
l’infection.
• Le virus persiste dans les selles pendant plusieurs semaines.
Méthodes de prévention
• Traitement curatif:
– Il n'y a pas de traitement spécifique.
– Une assistance respiratoire est parfois utile
– une kinésithérapie active pour limiter les séquelles atrophiques.
• Prévention :
– Il existe un vaccin
– Deux compositions différentes!
Vaccin inactivé (Salk-Lépine) injectable
• Constitué de poliovirus des 3 sérotypes 1, 2, et 3.
• La vaccination se fait en trois injections.
• Il a l'inconvénient de ne pas protéger la muqueuse intestinale et de laisser libre
cours à la propagation des souches sauvages.
Vaccin atténué (Sabin) per os
• Constitué de virus polio qui ont perdu toute neurovirulence.
• Il est administré par voie orale et donne donc une bonne immunité locale.
• Il est contre-indiqué chez les immunodéprimés et chez les femmes enceintes.
• Inconvénient : le retour à la neurovirulence par mutation reverse n'est jamais
exclu.
24. Rotavirus : Classification, Diagnostic biologique, Traitement et Prévention
Classification
• Famille : Reoviridae (petits virus à ARN)
• Genre : Rotavirus
• Espèces : Rotavirus A, B et C
Diagnostic biologique
• Prélèvements :
– Selles
• Diagnostic direct :
– Recherche d'antigènes viraux: par agglutination ou ELISA sur les selles
– Recherche du génome viral: RT-PCR sur selles (non fait en pratique).
• Diagnostic indirect
– Sans intérêt
• Diagnostic différentiel
– Avec les autres virus responsables de gastroentérites ou de diarrhées:
Adenovirus.
25. Virus de la rougeole : Mode de contamination, Traitement et Prévention
Mode de contamination
– par voie aérienne ou indirecte par contact.
Traitement et Prévention
• Traitement curatif:
– Pas de traitement spécifique, traitement symptomatique.
• Prophylaxie:
• La rougeole est une maladie à déclaration obligatoire.
• Existe Vaccin antirougeoleux,
– Vaccin à agent atténué (inclus dans le ROR®),
– recommandé pour tous les enfants à partir de 9 mois (2 doses SC) puis seconde
injection entre 13 et 24 mois.
• Vaccin contre-indiqué lors de la grossesse.
• Recommandations :
– Bonne Hygiène de vie,
– Eviction scolaire pour les enfants atteints (5 jours à partir du début éruption).
26. Virus de la rubéole : Pouvoir pathogène et Prévention
Pouvoir pathogène
Après inhalation,
• le virus se multiplie au niveau de la muqueuse respiratoire puis gagne les
ganglions cervicaux avant de gagner la circulation générale.
• Après une incubation de 16 jours.
• Le patient est contagieux 7 jours avant et après le début de l'éruption.
• Les formes asymptomatiques sont très fréquentes (50 %)
• L'éruption n’est pas toujours caractéristique.
• On distingue : Rubéole et la rubéole congénitale
Rubéole:
Syndrome infectieux discret avec :
• Fièvre 38,5°C,
• Polyadénopathie
• É ruption rubéoliforme
– (macules roses pâ les de petite taille, commençant à la face puis se généralisant
et disparaissant en 3-4 jours).
Rubéole congénitale:
• Les malformations surviennent uniquement en cas de contamination de
l'embryon avant la 20esemaine d'aménorrhée (SA).
• En cas de contamination maternelle avant la 11ième SA l’infection est sévère,
associant :
• Malformations
– Oculaires (cataractes, rétinopathie, microphtalmie),
– Neurologiques (retard psychomoteur),
– Auditives (surdités)
– Cardiaques (hypoplasie artère pulmonaire,
– Fœtopathie (retard de croissance intra-utérin, hépatomégalie, purpura…)
Prévention
• Vaccin à agent atténué (inclus dans le ROR®) ,
• Recommandé pour tous les enfants à partir de 9 mois
• Dépistage de la rubéole systématique (lgG ± IgM) lors des déclarations de
grossesse.
– Si la femme n'est pas immunisée suivi sérologique mensuel jusqu'à la 20e
semaine d'aménorrhée.
– Conseiller une bonne hygiène, éviter les enfants malades et les contacts
salivaires.
27. Le virus de la Grippe ou influenza virus : classification, épidémiologie et
prévention
Classification
• Famille : Orthomyxoviridae
• Genre : Influenzavirus
• Espèce : 3 espèces
– Influenza A virus (le plus virulent),
– Influenza B virus
– Influenza C virus.
• Seules les espèces A et B causent des épidémies.
– Influenza A virus avec 135 sous-types
– Influenza B virus, strictement humains
– Influenza C virus retrouvé chez l’homme et chez quelques espèces animales
Epidémiologie
• Réservoir de virus :
• Le virus de la grippe A : infecte naturellement les animaux (oiseaux, le porc).
• Les oiseaux aquatiques :
– constituent le grand réservoir du monde entier.
– Ils hébergent tous les types d’HA et de NA.
– Ils assurent la multiplication du virus et l’éliminent dans les selles.
• Le porc possède 2 types de récepteurs pour HA de type aviaire et humain.
• Il permet ainsi des recombinaisons génétiques entre virus humains et virus
aviaires.
• Cela permet d’avoir un virus de patrimoine génétique mixte pouvant se
transmettre à l’homme.
Prévention
• Existe un vaccin antigrippal
– Constitué des protéines H, N et M2 de 3 souches : (2 Influenza A H3N2 et H1 N1
et 1 B).
– La Composition est définie annuellement par l'OMS.
– Recommandé chez:
• Sujets â gés (>65 ans),
• Sujets atteints de pathologies chroniques,
• Personnel médical et femmes enceintes.
• Mesures d’hygiènes
– Isolement respiratoire
– Utilisation des masques
– lavage des mains par solution hydro-alcoolique.
28. Virus de l’Hépatite A : Mode de contamination et prévention
Mode de contamination
• Excrétion dans les selles +
• Transmission oro-fécale ++
• Transmission directe (mains sales / selles)
• Transmission indirecte par l’intermédiaire des boissons ou aliments
contaminés (fruits, coquillages)
• Propagation intrafamiliale ++
Prévention
– un Vaccin inactivé “Havrix” est disponible
– + MESURES D ’HYGIÈ NE
– Surveillance des eaux!
29. Virus de l’Hépatite B : épidémiologie, diagnostic biologique, traitement et
prévention
Epidémiologie
• Virus strictement humain
• Environ 350 millions de sujets infectés dans le monde
• La prévalence varie entre 10 et 20% en Afrique subsaharienne.
• Virus relativement résistant dans l'environnement
• On observe des cas sporadiques.
• C’est un Virus oncogène.
Diagnostic biologique
Prélèvement :
– Sang
Diagnostic direct :
• Recherche du génome viral par PCR/ permet de détecter et de quantifier le
génome du virus.
• Rechercher d’antigènes spécifiques :
– Ag HBs (Ag de surface) signifie un portage du virus
– Ag Hbe (génome viral pré-C) signifie une réplication importante du virus
– Ag HBc (Ag de la capside) signifie une infection récente.
Diagnostic indirect :
• Recherche des anticorps spécifiques :
• Ac anti-HBs
– signifie une immunité protectrice post-infectieuse (guérison) ou post-vaccinale
(absence d’Ac anti-HBc)
• Ac anti-HBc
– signifie une immunité post-infectieuse non protectrice !
• Ac anti-HBe
– signifie la présence d’une réplication faible voire absente.
– Si l’ADNémie est élevée, cela signifie la réplication d’un virus mutant pré-C
n’excrétant pas l’Ag HBe (absence d’Ag HBe).
• Recherche de cytolyse hépatique par le dosage des transaminases (ALAT
>ASAT), bilirubine…
Traitement et prévention
Traitement curatif :
• L'objectif thérapeutique est l'obtention
– d'un ADN viral sérique indétectable,
– la normalisation des ALAT,
– une séroconversion HBe.
• La guérison sous traitement (séroconversion HBs) est très rare.
• Transplantation hépatique en cas d'hépatite Fulminante
Prophylaxie:
La vaccination :
• Vaccin fractionné contenant de l'AgHBs recombinant (protéine S),
– Recommandée pour la population générale dans le calendrier vaccinai (vaccin
hexavalent à 2 mois, 4 mois, 12 mois),
– Obligatoire pour le personnel médical (contrô ler les Ac anti-HBs),
• Chez la femme enceinte :
– Dépistage obligatoire de l'AgHBs à 6 mois de grossesse,
– En cas de portage, séro-vaccination du nouveau-né à la naissance,
• Utilisation du Préservatif lors rapports à risque
• Dépistage systématique des dons de sang.
• En cas d’hépatite B chronique :
– É viter les médicaments et les produits hépatotoxiques (alcool) et respecter
règles hygiéno-diététiques.
30. Virus de l’Hépatite C : Pouvoir pathogène
• Incubation d'environ 30 jours.
• Les formes asymptomatiques sont très fréquentes (> 70 %).
• Hépatite virale aiguë : Associant classiquement
– Ictère cutanéo-muqueux modéré,
– parfois un prurit généralisé et une asthénie avec anorexie.
– Dans 20 % des cas, l'évolution est la guérison spontanée sans séquelle avec une
asthénie résiduelle.
– Pas d'immunité protectrice post-infectieuse.
• Hépatite fulminantes : très rares.
• Hépatite chronique: dans 80 % des cas chez l'adulte.
– Elle est définie par la persistance de l'ARN viral plus de 6 mois.
– Le risque est l'évolution vers la cirrhose en 15-20 ans (20 %) et
l'hépatocarcinome (3 à 5 % par an sur cirrhose).
• Possibles manifestations extra-hépatiques à titre de:
• cryoglobulinémies
• glomérulonéphrites.
31. Virus de la fièvre jaune : Pouvoir pathogène, traitement et Prévention
Pouvoir pathogène
• FJ est une hépatonéphrite hémorragique évoluant en 2 phases
• Après une incubation silencieuse de 3 à 5 jours et un début brutal avec fièvre à
40°C, céphalées, lombalgies.
• Une phase rouge :
– Qui dure de 2 à 4 jours avec
– Fièvre à 39-41°C
– Masque amaril : visage rouge, yeux injectés, céphalées, rachialgies, soif vive,
épigastralgies, vomissements, oligurie,
• Une phase jaune
– Remontée de la température,
– Ictère
– Vomissements noirs marc de café (c'est le vomito negro),
– Hémorragies principalement digestives, oligurie, protéinurie importante
• La mort peut survenir 7 à 8 jrs après le début des lésions hémorragiques.
Traitement et Prévention
Traitement curatif:
– Il n'y a pas de traitement spécifique.
Prophylaxie:
– Contrô le des moustiques vecteurs potentiels, les Aedes
– Vaccination systématique des populations exposées, à l’aide d’un vaccin à virus
vivant (vaccin 17 D).
– Le vaccin est exigible à partir de l'â ge de 1 an.

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