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Intro :

Science-fiction (1) ≠ fiction hors-science (2) [« FHS »]

(1) Fiction mais respecte les lois scientifiques ou crée de nouvelles lois. On habite un monde mais tout
et n’importe quoi ne peut pas arriver de façon arbitraire et à n’importe quel moment.

(2) Aucune loi.

Popper n’a pas compris Hume :

Selon Popper, la boule de billard humienne ne va pas adopter des comportements fantaisistes tant que
ce n’est pas réfuté par l’expérience. Donc y a pas de pb selon Popper. C’est normal qu’on ne puisse
pas tout prévoir.

Le pb selon Meillassoux, c’est que Popper n’a qu’un pt de vue épistémologique sur Hume alors
que Hume considère le pb de l’induction comme ontologique : réel lui-même peut changer, pas
seulement la théorie scientifique. Théorie scientifique = stabilité. Mais le réel peut ne pas être stable.
Popper croit que le réel/les lois de la nature est toujours stable (seules nos théories scientifiques
ne le sont pas). Popper croit que les expériences qui ont été faites dans le passé auront toujours les
mêmes résultats dans le futur (si elles sont faites dans les mêmes conditions). Une plume et un marteau
tombant dans une capsule sous vide tomberont toujours à la même vitesse selon Popper.

 Popper ne connaît pas la FHS, un monde sans reproductibilité de l’expérience.

Hume n’imaginait pas que la boule de billard puisse avoir un mouvement imprévu mais un
mouvement absolument imprévisible.

Ex littéraire : La boule de billard, nouvelle d’Asimov. Priss, un scientifique, veut montrer qu’il est
capable de créer de nouvelles lois de la physique en modifiant le champ gravitationnel : il fait
fonctionner sa machine à proximité d’une table de billard et prévoit que la boule de billard va adopter
une certaine trajectoire jugée normalement incongrue : la boule de billard adopte finalement une
trajectoire non-prévue ni par les théories actuelles ni par la théorie de Priss.

Mais la nouvelle se fait finalement poppérienne car il est dit que Priss aurait pu prévoir (en droit) la
trajectoire de la boule mais a fait une erreur de calcul.

Meillassoux : les mondes hors science sont-ils slt concevables ?

Selon Kant, non : y aurait même pas de conscience qui pourrait émerger. C’est pour ça que Hume ne
pense jamais un chaos total : la table ne bouge pas, l’air ne devient pas vert, les billes restent rondes,
etc. Cf exemple du cinabre : s’il changeait toujours de couleur, et si tout autour changeait également
(chaos complet), si les hommes se transformaient en animaux, etc., alors je n’aurais même pas csce du
cinabre rouge…. Donc il y aurait même plus, à proprement parler, d’ « hommes se transformant », car
ce serait encore une perception, il n’y aurait même pas de « rêve », il n’y aurait rien.

Or il y a bien un monde, donc Hume est réfuté selon Kant par le fait du monde stable.
Selon Meillassoux, oui. Kant est allé trop loin : on peut imaginer un monde où la science est
impossible (ou très très difficile) mais où y a un peu de stabilité qd même, le monde n’est pas
complètement chaotique, si bien que y a encore des sujets csts et qui s’accrochent à quelques
régularités par-ci par-là pour vivre. MAIS on pourrait toujours imaginer qu’il y a un ordre complet
mais qui nous échappe. (cf réflexion de Leibniz sur l’ordre même dans n’importe quelle suite de
points).

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