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KENITRA
LE S ACTE U RS D E LA
COM M U N I CATI ON
FI NAN CI È R E
MASTER : MANAGE MEN T DES ORGAN ISATION S
FINAN CIÈRE S E T BANCAIRE S
RÉALISÉ PAR:
COMMUNICATION FINANCIÈRE|MOFB|M1, S2
2019/2020
SOMMAIRE
INTRODUCTION
1. L’AMMC
3. MAROCLEAR
4. BANK AL MAGHRIB
1. LES ACTIONNAIRES
2. LES ANALAYSTES
3. LA PRESSE
4. LES BANQUES
CONCLUSION
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INTRODUCTION
Par ailleurs, les émetteurs doivent adopter une communication financière volontariste
qui dépasse le simple respect des obligations légales en matière d’information, elle
doit tenir compte des dimensions économiques et stratégiques de l’entreprise ; le tout,
bien évidemment, en respectant les limites permises par les conditions de la
concurrence et le respect du secret des affaires.
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I. LES PRINCIPEAUX ACTEURS PUBLICS DE LA
COMMUNICATION FINANCIERES AU MAROC :
1. L’AMMC :
Selon l’article 1 de la présente loi, Le CDVM, créé en juillet 1994 en vertu le Dahir
portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993, est transformé en personne morale
publique dotée de l’autonomie financière, dénommée « Autorité marocaine du marché
des capitaux », dite « AMMC », régie par les dispositions de la présente loi et des
textes pris pour son application.
Cette nouvelle configuration est en ligne avec les meilleurs standards en matière de
régulation tels que retenus par l’Organisation Internationale des Commissions de
Valeurs (OICV).
Pour la réalisation de ces missions, l'AMMC est dotée des prérogatives suivantes :
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Organisation de la communication financière :
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Parallèlement, le Ministère est chargé :D’effectuer les actes relatifs aux biens
mobiliers et immobiliers de l’état et d’assurer la défense des administrations
publiques en justice, par le biais de l’agence judiciaire du royaume ;
Le dépositaire central est un organisme chargé d’assurer la conservation des titres pour
le compte de ses affiliés et de gérer le système de règlement livraison. C’est une
composante centrale dans l’organisation des flux des titres dans un marché financier et,
en particulier, dans un environnement de titres dématérialisés, lequel apporte la sécurité
et la fluidité nécessaires au bon fonctionnement des processus post-marché.
o Renforcer la sécurité ;
o Réduire les coûts et délais en généralisant la circulation scripturale des
titres et des droits, en unifiant et en automatisant les filières de traitement ;
o Et améliorer la communication entre les sociétés et les actionnaires
(procédure d'identification des détenteurs des titres au porteur.)
L’administration s’appuie sur des structures normalisées de gestion de l'information et
sur des procédures simples et efficaces de traitement des opérations sur titres.
La gestion de l'information suppose un code unique d'identification de chaque valeur.
Le dépositaire est désigné à ce titre comme l'agence nationale de codification des
valeurs, note le rapport. Chaque affilié est attribué à un code d'identification permanent
et structuré.
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4. Bank Al Maghrib :
Créée en juin 1959 pour remplacer la banque d’Etat, la banque du Maroc est appelée
BAM en 1987. Au lendemain de l'indépendance du Maroc en 1956, les bases d'un
système bancaire national ont été mises en place. Ainsi, la Banque du Maroc a été
instituée par le dahir n° 1-59-233 du 30 juin 1959 pour se substituer à la Banque d'Etat
du Maroc et assurer la fonction de Banque Centrale. Créée sous forme d'établissement
public doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière, Elle a le privilège de
l’émission de la monnaie. Elle veille à l’application de la politique monétaire
conformément à des objectifs de politique économique générale. Elle doit assurer la
stabilité de la monnaie.
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• Représenter le Gouvernement auprès des institutions financières et
monétaires internationales créées en vue de promouvoir la coopération dans
les domaines monétaire et financier.
• Participer à la négociation des accords financiers internationaux et à leur
exécution
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o La gestion des marchés de cotation
La société gestionnaire est responsable de la gestion technique et
opérationnelle des marchés placés sous sa responsabilité. A ce titre, elle
pilote les séances de Bourse et veille à ce que les ordres de Bourse
transitant par ses systèmes soient exécutés de façon ordonnée, sécurisée et
conforme aux règles de marché fixées dans son règlement général.
o L’information du marché
La société gestionnaire produit et publie une série d’indicateurs et de
données de marché destinés aux opérateurs et au public. A titre d’exemple,
elle calcule et diffuse quotidiennement les indices de référence qui reflètent
l’évolution des prix sur le marché.
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n’est pas plus aisé pour autant, car les questions posées sont tranchantes, et les
interlocuteurs familiers avec les sociétés concurrentes du secteur.
6. Relations Presse
L’introduction en Bourse doit être mise à profit pour faire progresser la
notoriété de la société par un programme de relations presse auprès de
supports économiques et financiers d’une part, spécialisés d’autre part. Une
bonne maîtrise des informations transmises à la presse, sous forme d’un
dossier spécifique est importante, car elle détermine la présentation qui en sera
faite auprès du public le plus large.
7. Après l’introduction en Bourse
Trop de sociétés estiment que l’exigence d’une communication financière
active, délivrée au marché, s’arrête le jour de la première cotation.
Au-delà des exigences légales, le contexte de marché évoqué plus haut
contraint tout au contraire les sociétés à afficher clairement leurs perspectives,
à informer le marché des résultats, à détailler leur stratégie. L’information
délivrée doit porter de manière prioritaire sur le futur de préférence à de
longues explications sur les exercices passés. Il ne s’agit ni de “survendre” la
valeur et son potentiel ni d’afficher une prudence excessive, mais de donner au
marché une vue sincère et à jour de la situation d’exploitation que connaît et
anticipe la société.
Les dirigeants doivent tenir le marché informé de toute donnée significative
qui les conduirait à réviser à la baisse (“profit warning”), mais aussi à la
hausse les anticipations des résultats.
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souscription auprès du public. On dit que l’émetteur fait appel public à
l’épargne.
La note d’information est un document obligatoire prescrit par le Dahir portant loi N°
1-93-212 relatif au Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières et aux informations
exigées des personnes morales faisant appel public à l’épargne et par le Dahir portant
loi N° 1-93-213 relatif aux organismes de placement collectif en valeurs mobilières.
L’AMMC exige la note d’information pour s’assurer que les investisseurs ont accès à
des informations complètes sur les titres qui seront émis. L’objectif est d’uniformiser
les informations disponibles pour les investisseurs et faciliter l’analyse et la
comparaison entre divers investissements. Ainsi, les investisseurs peuvent
entreprendre une démarche rigoureuse et diligente avant d’investir dans un titre ou
parts d’OPCVM.
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Les émetteurs et OPCVM qui ont obtenu un visa pour la note d’information
auprès de l’AMMC deviennent assujettis à un certain nombre d’obligations
d’information. A ce titre, ils doivent publier dans un journal d’annonces
légales, et périodiquement un certain nombre d’informations.
Le visa de l’AMMC atteste que les informations présentées l’ont été dans le
cadre prescrit par la loi, mais ne constitue en rien un gage de qualité de
l’émetteur.
Il convient de bien identifier les cibles de la communication financière car leurs attentes
sont différentes. Nous considérons quatre groupes peuvent être distingués : les
actionnaires, les analystes, la presse et les banques.
1. LES ACTIONNAIRES
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Ils sont très attentifs à la communication financière de l’entreprise. Celle-ci doit
veiller à maintenir une cohérence forte entre la communication externe (par exemple,
augmentation des bénéfices et hausse sensible du dividende) et la communication
interne (restrictions budgétaires et salariales, par exemple).
Dans une économie ouverte et mondiale, la forte volatilité des marchés réels et
financiers, à laquelle peut s’ajouter une période de récession, met en péril toute
société dont les fonds propres sont insuffisants. C’est pourquoi, le renforcement des
fonds propres est souvent une nécessité pour :
• Pallier les risques liés à un trop fort endettement (hausse de taux d’intérêt) ;
• Financer la croissance d’un groupe à forte intensité capitalistique
(investissements lourds, risques de rupture technologique…) ;
• Éviter la fragilité des structures financières lors de retournement de
conjoncture (faillite des clients, retournement de cycle de marché, hausse des
taux de change, etc.) ;
• Conserver la possibilité de recourir à un emprunt en cas de besoin (structure
d’endettement).
Les investisseurs institutionnels sont des intervenants majeurs sur le marché des
actions, susceptibles de faire varier les cours avec des mouvements massifs d’achat ou
de vente. Il existe quatre principaux types d’investisseurs institutionnels :
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• Les compagnies d’assurance ;
• Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) ;
• Les fonds de pension.
• Les investisseurs institutionnels étrangers.
Afin d’attirer les actionnaires individuels, les groupes cotés ont recours à plusieurs
moyens (au-delà des incitations d’ordre financier comme le dividende majoré) :
• Club d’actionnaires ;
• Lettre aux actionnaires ;
• Publicité financière dans la presse grand public ;
• Apport annuel abrégé ;
• Site Internet interactif/pédagogique ;
• Guide de l’actionnaire.
2. LES ANALYSTES
Les analystes financiers constituent une catégorie d’acteurs importante des marchés
financiers contemporains. Ils sont généralement spécialisés par secteur d'activité. En
fonction du potentiel des actions qu’ils mettent régulièrement à jour, ils émettent des
avis et des recommandations sur les valeurs (acheter, conservez, vendez, surpondérer,
sous-pondérer, accumulez, etc…) qui permettent à leurs clients de se forger une
opinion.
Les clients des analystes sont soit les gérants de l’établissement financier qui les
emploie, soit des gérants de banques ou de sociétés de Bourse tierces, de gros
investisseurs institutionnels ou encore des particuliers... Plus le bureau de recherche
auquel ils appartiennent est considéré comme puissant, plus leurs avis sont influents
sur le marché.
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Le champ de l’analyse financière se décompose en deux approches distinctes :
l’analyse fondamentale et l’analyse technique.
L’analyse fondamentale part du principe qu’il existe une « vraie » valeur, ou une
valeur « intrinsèque » pour chaque actif. La méthode la plus couramment utilisée pour
apprécier cette valeur intrinsèque est celle de l’actualisation des flux de liquidités : on
calcule la valeur actuelle des flux de revenus que cet actif va générer dans le futur
(dividendes, intérêts, ou free cash flows). La valeur intrinsèque est ensuite comparée
au cours de Bourse, ce qui permet de conclure que le titre est sous-évalué ou
surévalué, et d’émettre des recommandations d’achat ou de vente.
L’analyse technique est fondée sur l’étude des mouvements passés des cours de
Bourse pour prévoir leur évolution future. Ces mouvements sont analysés en détail
afin de déceler des tendances ou des phénomènes statistiques récurrents dans
l’évolution des prix cotés par le marché. Lorsque ces phénomènes sont identifiés, ils
sont utilisés pour prévoir les cours futurs par rapprochement avec les évolutions les
plus récentes.
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Alors, les analystes ont pour mission principale d’évaluer et de faire des prévisions
donc la communication financière est un outil de travail quotidien, en effet, ils
sont en constante analyse d’informations, afin de procéder aux meilleures
opérations possibles.
Ainsi, ils sont de plus en plus tentés de chercher au-delà des chiffres les facteurs
de risque de l'entreprise. Ils accordent en outre plus d'importance à la qualité du
résultat et à sa durabilité.
1. LA PRESSE :
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• Elle a aussi une fonction de transmission de connaissances en diffusant les
données changeantes de notre monde. Elle participe également par la
connaissance à entretenir les savoirs acquis de l'école à l'université ou jouant
un rôle de "formation permanente".
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• L’information émise par l’entreprise Dans une société de l’immédiateté, le
journaliste a peu de temps pour faire son métier, pour chercher et traiter
l’information.
Tout comme les analystes, les journalistes financiers ont une influence
majeure sur les actionnaires individuels et sur les professionnels de la finance
La communication avec les journalistes financiers se présente généralement
sous les formes suivantes :
o Conférences de presse ;
3. LES BANQUES
Sont considérés comme établissements de crédit les personnes morales qui exercent
leur activité au Maroc, quels que soient le lieu de leur siège social, la nationalité des
apporteurs de leur capital social ou de leur dotation ou celle de leurs dirigeants et qui
effectuent, à titre de profession habituelle, une ou plusieurs des activités suivantes :
La réception de fonds du public
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les operations de crédit
La mise à la disposition de la clientèle de tous moyens de paiement ou leur
gestion. »
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CONCLUSION
Cette communication ne doit dès lors pas être négligée car c’est en partie grâce à son
efficacité que les entreprises capteront l’attention des investisseurs et s’assureront de
leur confiance.
Il est donc nécessaire pour chaque acteur de définir une stratégie de communication,
mais également sa mise en œuvre. Les entreprises ne peuvent, donc se limiter à une
diffusion des informations comptables, des données sur l’activité. En effet, les parts
de marché et les évolutions de l’environnement concurrentiel sont, également
recommandés
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BIBLIOGRAHIE / WEBOGRAPHIE
https://www.gralon.net/articles/economie-et-finance/credit/article-la-banque---
presentation-et-histoire-1365.htm
http://www.ammc.ma/fr/espace-epargnants/societe-gestionnaire-de-la-bourse-
bourse-de-casablanca
https://www.boursier.com
http://www.ammc.ma/sites/default/files/DAHIR%20OPCVM%20213.pdf
https://fr.scribd.com/document/28308804/OPCVM-Definition-du-CDVM-Marocain
http://www.ammc.ma/fr/entreprises-de-marche/le-depositaire-central-maroclear-0
https://www.leconomiste.com/article/marche-des-valeurs-mobilieres-le-depositaire-
central
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