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Maintien de la paix à Chypre de Vienne sur les relations diplomatiques (1961) a codifié certaines
Soldats canadiens en convoi de véhicules de combat légers Iltis, règles du droit international coutumier qui dataient de plusieurs
patrouillant la Ligne Verte près de Nicosie (avec la permission du siècles. En raison surtout de l'hétérogénéité de la communauté
Quartier général de la Défense). internationale, les principes généraux du droit reconnus par les
nations, la jurisprudence et les écrits d'éminents publicistes sont
considérés comme des sources secondaires du droit international.
Sources du droit international
Les principes du droit international universellement reconnus
comprennent les principes suivants : l'obligation de respecter
l'égalité souveraine de tous les États, le principe que les États
Les obligations, les droits et les responsabilités du Canada en droit s'abstiendront de recourir à la menace ou à l'emploi de la force
international sont essentiellement énoncés dans des traités, dans les contre d'autres États, sauf en cas de légitime défense, le principe que
règles de conduite et de pratique des États et, à un moindre degré, les États régleront leurs différends par des moyens pacifiques et
dans les principes généraux du droit, dans la jurisprudence, dans les rempliront de bonne foi leurs obligations internationales. Ces
écrits d'éminents juristes et dans des résolutions de l'Assemblée principes sont énoncés dans la Déclaration relative aux principes du
générale de l'ONU. Qu'ils soient bilatéraux ou multilatéraux, les droit international touchant les relations amicales et la coopération
traités sont des accords internationaux entre États qui s'imposent en entre les États conformément à la Charte des Nations Unies adoptée
droit international. Ceux qui reflètent le droit international coutumier par l'Assemblée générale en 1970.
s'imposent même aux non-signataires. Ainsi, le Canada se
considérait lié par de nombreuses clauses de la Convention de
Vienne sur le droit des traités avant même de signer la Convention. Problèmes actuels en droit international
Les traités qu'il a conclus sont publiés dans le Recueil des traités du
Canada et enregistrés auprès de l'ONU. À eux seuls, le Canada et les
États-Unis ont conclu environ 200 traités entre eux.
Dans les années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale, la
Le Canada, comme tous les autres États, est aussi lié par les règles communauté internationale était préoccupée tant par le maintien de
du droit international coutumier. La coutume s'établit par la pratique la paix et par l'élargissement de la communauté des nations grâce à
générale des États qui en reconnaissent le caractère obligatoire en l'autodétermination politique que par des questions liées au
droit. Les tribunaux canadiens ont reconnu que le droit international commerce. Plus récemment, l'évolution rapide du progrès
coutumier fait partie du droit canadien. Toutefois, la plupart des technologique, des télécommunications et des voyages a conduit au
coutumes qui sont source du droit international sont aujourd'hui perfectionnement de nouvelles branches du droit international
incorporées dans les conventions multilatérales. Ainsi, la Convention comme le droit de l'environnement et le droit de l'espace et à des
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percées fulgurantes dans des domaines plus traditionnels comme le documents, le Canada s'est soumis à une norme internationale de
commerce et le droit de la mer. La fin de la guerre froide a fait protection des droits de la personne, ce qui a permis aux citoyens
apparaître de plus grandes perspectives en matière de maintien de la canadiens de saisir le Comité des droits de l'homme des Nations
paix comme en a fait foi l'action du Conseil de sécurité au cours de Unies de plaintes de violation des droits de la personne par le
la guerre du Golfe. système juridique canadien.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies, composé de 5 membres Après de très nombreux rapports d'atrocités commises dans
permanents et de 10 membres non permanents, est chargé l'ancienne Yougoslavie en 1993, le Conseil de sécurité a pris la
principalement du maintien de la paix et de la sécurité décision sans précédent de mettre sur pied un tribunal pénal
internationales. La Charte des Nations Unies impose à tous les États international habilité à juger les personnes présumées responsables
membres l'obligation d'accepter et d'appliquer ses décisions. Lorsque de crimes contre l'humanité, dont l'assassinat, la torture et le
le Conseil de sécurité détermine qu'il y a menace à la paix ou « nettoyage ethnique ». Le Canada a fortement appuyé la création du
violation de la paix, il exerce ses pouvoirs pour mettre fin à la tribunal et participe activement à ses délibérations. Un autre tribunal
tension ou aux hostilités. Dans certains cas, les Nations Unies ont a aussi été établi pour poursuivre les responsables du génocide
envoyé des forces de maintien de la paix dans des zones de conflit. survenu au Rouanda.
Les troupes canadiennes ont fait partie à plusieurs reprises des forces
spéciales de maintien de la paix des Nations Unies. La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer conclue en
1982 est l'une des plus grandes réalisations multilatérales depuis la
Depuis sa création, l'ONU s'est occupée en priorité de la protection Deuxième Guerre mondiale. En raison de l'étendue de son littoral,
internationale des droits de la personne. En 1948, ses membres ont les questions maritimes ont de tout temps intéressé le Canada, qui a
adopté sans dissidence la Déclaration universelle des droits de joué un rôle de premier plan dans les négociations de la Convention
l'homme, qui énonce les droits fondamentaux et les libertés des Nations Unies sur le droit de la mer, qu'il a signée en 1982. La
fondamentales de tous les êtres humains. Certains ont pu dire que Convention établit le cadre législatif général régissant les utilisations
son influence et le fait qu'elle a été invoquée à plusieurs occasions de la mer à des fins pacifiques. Les clauses de la Convention ont
ont fait de la Déclaration une composante intégrante du droit répondu en grande partie aux principaux objectifs que le Canada
international coutumier. Un Canadien, le professeur John s'était fixés au cours des négociations : la compétence sur les
HUMPHREY, a été le premier directeur de la Division des droits de ressources halieutiques à l'intérieur d'une zone s'étendant jusqu'à 200
l'homme de l'ONU. milles nautiques (370 km) de ses côtes et la compétence sur toutes
les ressources du plateau continental à l'intérieur et au-delà de la
En 1976, le Canada a adhéré à un traité multilatéral important sur les limite des 200 milles nautiques. Le Canada n'a obtenu que des
droits de la personne, le Pacte international relatif aux droits civils et pouvoirs limités pour lutter contre la POLLUTION le long de son
politiques, et à son Protocole facultatif. Par la signature de ces littoral, mais il s'est fait garantir la capacité de prendre des mesures
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antipollution dans l'Arctique. Il a aussi appuyé l'idée innovatrice de sans compromettre la capacité des générations futures de satisfaire
la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer selon laquelle leurs propres besoins.
les fonds marins doivent être réservés à des fins pacifiques et
désignés « patrimoine de l'humanité ». Règlement de différends
Le fossé qui s'élargit de plus en plus entre les pays riches et les pays
pauvres a amené de nombreux pays pauvres à contester les normes
du droit international, faisant valoir que les institutions La Charte des Nations Unies interdit expressément aux États de
internationales protègent et favorisent les intérêts économiques des recourir à l'emploi de la force, sauf en cas de légitime défense. Le
pays capitalistes occidentaux. En 1974, la majorité des membres de Canada dispose d'une variété de mécanismes pour régler ses
l'ONU ont voté en faveur de la Déclaration du nouvel ordre différends avec d'autres États : les négociations diplomatiques, la
économique international, qui appelait à l'établissement d'une médiation, l'arbitrage international. En dernier ressort, il peut
nouvelle série de règles pour régir les relations économiques soumettre le différend à la Cour internationale de Justice, un organe
internationales. Le Canada s'est abstenu de voter sur la déclaration et de l'ONU composé de 15 membres. La Cour internationale de Justice
sur son annexe, la Charte des droits et devoirs économiques des peut statuer sur les différends entre États qui reconnaissent sa
États. En pratique, cependant, le Canada a favorisé une politique qui compétence. Ses décisions ne s'imposent qu'aux États parties au
vise à appuyer les efforts des pays économiquement défavorisés pour litige. Le Canada et les États-Unis ont soumis leur différend
accroître leur part du commerce mondial et des investissements concernant la délimitation de la frontière maritime dans le golfe du
étrangers. Le régime des tarifs de préférence général qui accorde un Maine à une chambre de la Cour. C'était la première fois que l'on
traitement préférentiel aux pays les plus pauvres illustre faisait appel à une chambre plutôt qu'à la Cour plénière. La décision
l'engagement du Canada à changer les règles établies en matière de a été rendue en octobre 1984.
commerce international.
Plus récemment, le Canada a été accusé de violation du droit
Le développement du droit environnemental international amorcé au international pour avoir arraisonné un navire de pêche espagnol qui
cours des années 60 ressort le plus clairement dans divers traités pêchait le flétan noir en haute mer au large de Terre-Neuve.
bilatéraux, régionaux et multilatéraux. Souvent critiqué pour sa L'Espagne a traduit le Canada devant la Cour internationale de
faible réglementation et ses mécanismes d'application inefficaces, ce Justice, prétendant, entre autres, que le Canada avait violé le droit
domaine du droit international a donné lieu à des concepts coutumier de pêcher en haute mer, un droit codifié dans la
importants en matière de protection de l'environnement (p. ex. le Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. Ce différend a
« développement durable »), qui a été définie comme une forme de mené à un résultat positif, soit la conclusion de l'Accord de pêche
développement qui répond aux besoins des générations actuelles des Nations Unies sur la conservation et la gestion des stocks de
poissons chevauchants et fortement migrateurs. Cet accord reconnaît
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aux États côtiers comme le Canada le pouvoir de contrôler qu'ils puissent être compétitifs à l'étranger
directement la surpêche des stocks migrateurs comme la morue et le = l'UE finance la différence entre les prix
flétan noir. communautaires et les pris du marché
= à l'inverse, les EU subventionnent non à l'exportation mais
au niveau des revenus des agriculteurs.
INTRODUCTION-
Possibilité également de procéder à des dévaluations compétitives
Domaines : (= exporter moins cher et importer plus cher).
- Commerce international : droit du commerce international Les relations économiques internationales ne sont pas gérées
- la monnaie comme des relations diplomatiques normales. Les relations
- l'investissement économiques internationales dépendent plus du Ministère des
Finances que du Quay d'Orsay.
Section 1- Droit de l'économie internationale Les Etats adoptent des législations spécifiques pour protéger leurs
économies nationales
= tarifs douaniers
I- Les acteurs = protectionisme de l'UE considéré comme pratiques
déloyales dès 1974
Dépasse les notions des sujets classiques du DIP (Etats + OI).
ii. Les Etats n'ont pas tous la même influence ni les mêmes
A. Les Etats capacités d'action
i. Des Etats devenus de plus en plus interventionnistes Grandes différences, notamment régionales
= grande puissance des EU, de l'Europe, du Japon
Paradoxal avec le libéralisme => participation contrastée et inégale des Etats
Interviennent notamment pour aider les entreprises via des Début 1970s' : revendications tiers-mondistes pour un NOEI
subventions (COFAS en France), afin qu'elles puissent investir à = appel pour de nouvelles règles, avec un soucis de plus
l'étranger grande équité
= cf la PAC, avec la notion de restitution, i.e. moyen => notamment souveraineté permanente sur les
détourné pour l'UE de subventionner les agriculteurs pour richesses naturelles nationales
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1970s' : Théorie des bénéfices excessifs (Chili) 1948 : Charte de La Havane et création de l'OIC
= comparaison de la rentabilité des investissements de =mais ne verra jamais le jour, du fait de l'opposition du
chaque pays, permettant de dégager les bénéfices excessifs de Sénat US
certaines entreprises
=> pas d'indemnité de la part du Chili 2 types de dispositions :
- définissant des règles du jeu : règles normatives
Milieu 1970s' : le débat sur le NOEI a régressé, notamment de part - portant sur l'OIE elle-même : règles conventionnelles
la conjoncture économique :
- chocs pétroliers Importance des OIE régionales : ± 360 organisations inter-
- boom asiatique gouvernementales
- disparition du bloc de l'Est = CEE, UE
= ALENA, MERCOSUR
Aujourd'hui, tout les Etats ont adopté le libéralisme, avec une = ASEAN
intervention minimum
= globalisation et mondialisation Les différents modèles :
=> cf les actions et le rôle du FMI • la Zone de Libre Echange : liberté de circulation des
marchandises entre les Etats membres. Disparition des droits
Les nouvelles idéologies sont d'ordre économique de douane et des restrictions quantitatives.
= AELE, créé en 1960 à Stockholm. Moribonde.
= ALENA : 1989 entre Mexique, US, Canada.
B. Les organisations internationales économiques Sur le plan externe, la ZLE ne prévoir
rien.
Rôle important et croissant dans les relations économiques
internationales. • l'Union douanière : ZLE renforcée ou améliorée, notamment
Leur création répond au désir de faire appliquer certaines règles par une politique commerciale à l'égard de l'extérieur
économiques. => Tarif Douanier Extérieur Commun
= Politique commerciale commune européenne
En matière monétaire, adoption d'un code de bonne conduite et = modèle communautaire, enrichie par la
création du FMI à Bretton Woods en 1944 + BIRD (aide à la liberté de circulation et la monnaie unique
reconstruction et au développement).
• => la Communauté européenne
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On reparle aujourd'hui de ces sociétés dans le cadre de l'AMI, où La CIJ é été critiquée mais à tort
étaient abordées les relations entre Etats d'accueil et sociétés = la majorité des droits nationaux ne consacraient pas le
multinationales. Convention qui a échoué, de par le trop grand critère du contrôle
déséquilibre entre obligations pesant sur les Etats et celles sur les = difficulté de mise en oeuvre de ce critère de contrôle : à
multinationales. partir de quel porcentage de capital peut-on estimer qu'il y a
contrôle ? (avec de plus grande mobilité des actions +
CNUCED créé en 1963 afin de s'occuper des pratiques restrictives. complexifacation et interpénétration croissante).
L'OIT a adopté en 1976 un projet de Déclaration tripartite relatif
aux obligations des multinationales en matière sociale. L'OIT a -> Imputation de la responsabilité
demandé aux Etats de lui faire un rapport régulier de son application. Exemple de la pollution
= le groupe dans son entier doit-il indemniser les préjudices
OCDE a adopté en 1976 des principes directeurs à l'attention des causés par l'une de ses filiales ? => Oui
multinationales, amendés en 1983 / 84. Principes en partie respectés
car d'ordre général.
Les multinationales sont-elles de nouveaus sujets de droit
international ?
Problèmes posés en cas de litige avec les multinationales
Les accords conclus entre l'Etat et ces sociétés sont des sortes de
-> Problème de la nationalité conventions internationales.
Comment traiter une filiale dès lors que les capitaux sont étrangers L'Etat va renoncer à modifier l'accord, et parfois soumettre ce
et que la société à la nationalité du pays d'accueil contrat au droit international via un PGD.
= CIJ Barcelona Traction qui montre le divorce entre réalité En cas de litige, les tribunaux nationaux seront incompétents, le
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- condition d'élaboration
- suivi de la résolution = contrats particuliers
- répétition de la résolution dans le temps Régime : Droit international ou droit interne ?
=> formation d'une opinion juris = coutume
[cf résolution de l'AGNU sur la menace de recours à l'arme - Ex. des contrats de concession pétrolière, conclues dans les années
nucléaire]. 1930s', 40s', 50s' par des compagnies pétrolières avec des Etats
producteurs. Contrats très longs. Les compagnies ont obtenu des
• Actes concertés non conventionnels granties de la part des Etats :
° Clauses de stabilité : interdisent à l'Etat d'accueil de
= actes juridiques non contraignants modifier la législation telle qu'elle existe au moment de la
=> communiqués, déclarations, charte, code de bonne conduite, conclusion du contrat. En cas de nouvelle législation,
protocole, arrangements... inopposabilité à l'entreprise (clauses de gel, de stabilisation
de législation).
Avantages : souplesse, rapidité, absence de portée juridique, pas ° Clauses d'intangibilité : stabilité des rapports
besoin d'être ratifiés car supposés ne pas être obligatoires. conventionnels
= les Etats s'engagent facilement = l'Etat ne peut modifier le contrat sans accord de
l'entreprise.
Débat : peuvent-ils constitués des véritables engagements ° Clause de compétence : en cas de litige, incompétence des
internationaux ? tribunaux nationaux
= la question s'est posée à l'occasion d'un différend entre la = les tribunaux internationaux font application des
Turquie et la Grèce PGS du droit international et du droit local en ce qu'ils
=> CIJ Mer Egée : problème de la compétence de la Cour et ont de commun.
de la valeur d'un communiqué conjoint
= la CIJ estime ne pas pouvoir donner de réponse
générale sur communiqué, mais fait du contenu - Affaire des emprunts serbes, 1929
l'élément déterminant. = "Tout contrat qui n'est pas contrat conclu entre des Etat a
son fondement dans une loi nationale".
=> cf le SME né en 1978 d'une Déclaration du Conseil de l'Europe
=> peut être créateur de droits, du fait de l'OI qui en est à l'origine : - CCass 21 juin 1950, Messageries maritimes
cf G7+1 = "Tout contrat international est nécessairement rattaché à la
loi d'un Etat".
• Les contrats Etat-personne privée
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série d'accords portant sur des règles matérielles, i.e. sur les Avis CJCE 1994 (article 228 du Traité) : consacre la thèse des Etats
principes fondamentaux et sectoriels applicables. membres selon laquelle l'accord de l'OMC est un accord mixte =>
double compétence de la communauté et des Etats membres.
§1. L'OMC, une organisation intergouvernementale
Le GATT est un accord international en forme simplifié (AFC) §2. Fonctions assignées à l'OMC
alors que l'OMC est un accord consolidé (ratifié).
L'OMC est dotée d''une personnalité juridique internationale (article = articles 2 et 3
8). Bénéficie des privilèges et immunités. Son siège est à Genève.
Caractère permanent de l'OMC, alors que le GATT s'est pérénisé de -> Servir de cadre institutionnel commun pour la conduite des
facto. relations commerciales.
Remarque : il existe un cadre commun et des accords ajoutés. Mais
Composition si l'accord de 1947 obligeait tous les Etats membres, il n'en est pas
Les membres sont les Etats car est une OI. de même pour les accords ultérieurs.
Tous les Etats parties au GATT sont devenus membres de l'OMC. L'OMC est donc une mesure en faveur d'un système commercial
Particularité : un territoire douanier autonome peut devenir membre intégré à vocation commune et globale.
(hypothèse : Palestine, Taïwan).
Un Etat devenant membre doit accepter l'acquis, contrairement au -> Gestion de tous les accords conclus ultérieurement au GATT de
GATT où il est possible de passer des accords négociés entre Etats 1994.
membres et nouveaux membres. Techniquement, ces accords sont annexés à l'accord de l'OMC, et
les Etats sont donc engagésde facto aux accords multilatéraux dès
Mode de prise de décision leur engagement à l'OMC.
Reprise de l'héritage du GATT avec décisions par consensus. En cas Concernant les accords plurilatéraux (4), ils n'obligent pas tous les
d'absence de consensus, possibilité de voter à la majorité simple, 2/3, Etats (volonté expresse de l'Etat). Ex : accord sur le commerce des
3/4 selon la nature du texte à adopter. aéronefs civils, accord sur les marchés publics.
Système basé sur le principe 1 Etat = 1 voix
= originalité par rapport à la majorité des OI financières où Le GATT de 1994 enrichissant le GATT de 1947 est incorporé à
pondération des voix. l'accord de l'OMC.
Le GATT de 1947 est abandonné car amendé, enrichi par des
1 disposition est consacrée à l'UE, avec un problème de ratification accords ou par le NCM du 15 décembre 1993 (Uruguay Round).
étant donné la répartition de compétence entre communauté et Etats D'où application du GATT de 1994.
membres.
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l'environnement ? US punis.
L'OMC doit : • clause sociale : tentative de boycottage des sociétés
• administrer l'accord l'instituant exploitant main d'oeuvre enfantine, etc. Les US et l'Europe
• gérer les accords ultérieurs multilatéraux et plurilatéraux, i.e. ont proposé que les Etats violant les principes fondamentaux
veiller à leur bonne application et favoriser la réalisation de des travailleurs (liberté syndicale, protection sociale, etc)
leurs objectifs. soient interdits d'exporter des produits à destination des pays
• appliquer les procédures prévues par les accords portant sur respectant ces droits. Le problème réside dans la définition
le réglement de ces grands principes : idée séduisante mais dur à mettre en
• procéder périodiquement à l'examen des politiques pratique.
commerciales des Etats membres dans leurs différents + derrière une façade noble de protection des droits de
aspects, suivi d'un rapport qui peut être suivi de l'homme, arrières pensée commerciales.
recommandations (ce qu'acceptent mal les Etats). • droit international de la concurrence
Dans le cadre du GATT lui-même, articles 6 et 16 sont
-> L'OMC est une enceinte de négociations consacrés aux mesures assurant la loyauté de la concurrence
à travers 2 mécanismes : dumping (mesures attentatoires à la
L'histoire montre que les accords conclus appellent à être dépassés concurrence émanant des sociétés) et subventions (mesures
de façon dynamique. Aller plus loin une fois les objectifs dépassés attentatoires à la concurrence émanant des Etats).
(cf tarifs douaniers). Aujourd'hui, tentatives de renforcer cette égalité par
Négociations périodiques dans le cadre du GATT. L'OMC suit l'instauration d'un régime juridique commun
exactement la même logique, mais avec un champ de compétences = cf lutte contre la corruption des agents publics (OCDE).
largement plus vaste que celui du GATT
= MIC (investissements et commerce), en matière de Par ailleurs, problèmes de monnaie (dévaluation), fiscalité, etc.
propriété intellectuelle, de service, AMI dans le cadre de = cf dévaluation du Brésil qui est partie au MERCOSUR,
l'OCDE (échec), etc. avec le problème des produits argentins qui devinrent plus
chers sur le marché brésilien, et la compétitivité accrue des
Sujets très à la mode produits brésiliens sur le marché argentin.
• environnement et commerce
cf litige US / Mexique sur le commerce du thon, les US CCL- Acquis très important, mais perspectives très prometteuses du
ayant interdit la commercialisation du thon mexicain à cause point de vue de l'élargissement des compétences de l'OMC.
de mathodes nuisibles à l'environnement (dauphins). La
question est de savoir si un Etat peut déroger à la liberté du §3. Les structures institutionnelles
commerce prévue par le GATT pour des motifs liés à
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Section 1- La clause de la nation la plus favorisée (métropole et colonies) + traffic transfontalier (très limité voire
dépassé)
Le principe des principes en ce qu'il procède d'une volonté => Union douanière et
d'instituer une non discrimination entre opérateurs économiques ZLE
étrangers.
C'est un outil fondamental qui permet la plus grande libéralisation -> Conditions de fond
possible. - Union douanière : substitution d'un seul territoire douanier
à l'ensemble des territoires des Etats membre de cette Union.
§1. La substance du principe - ZLE : les droits de douanes et les autres réglementations
restrictives sont éliminées des échanges entre les Etats
Article 1 GATT : "Tous les avantages, faveurs, privilèges ou membres (volet interne seulement).
immunités accordés par une partie contractante à un produit
originaire ou à destination d'un autre pays seront immédiatement et => Pour les UD et les ZLE, s'agissant du commerce interne, doit
sous conditions étendus à tout produit similaire originaire ou à exister une intégration économique régionale, i.e. que doit porter sur
destination de toutes les autres parties contractantes" l'essentiel des échanges
= généralisation de tout avantage accordé par une partie => Interdiction des IER partielle fondée sur 1 ou 2 produits
contractante à une autre
= tous les pays sont à la même enseigne => Pour le commerce extérieur, les courants d'échange avec les pays
= tout avantage est concerné dès lors qu'affecte la tiers ne doivent pas être dégradés par la constitution des UD et ZLE
commercialisation des produits = cf régle de consolidation selon laquelle 1 Etat ne peut
relever un tarif douanier externe commun (GATT)
§2. Limites : les intégrations économiques régionales. => interdiction de compensation de l'interne par l'externe
La clause de la nation la plus favorisée n'a pas d'effets entre les -> Conditions de procédure
membres d'une intégration économiques régionales, car celle-ci - Information de la constitution d'une UD ou d'une ZLE
repose sur le principe de la préférence - Contrôle du GATT : conformité des dispositions et des
= article 1§24 : différence entre les in / out règles du GATT avec la constitution de l'UD / ZLE.
=> d'où enjeu pratique énorme de définir ce qu'est une = contrôle très souple : cf le cas de l'article 25§8 de la
intégration économique rég. CECA qui a bénéficié d'une dérogation, l'AELE qui avait
pour particularité d'exclure l'agriculture et la pêche, la CEE et
Le GATT prévoit 2 modèles d'IER pour lesquels l'exception de la la PAC (pour des considérations politiques).
clause de la nation la plus favorisée + exceptions historiques
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Réciprocité dans les droits et obligations. Les NCM (= Round) ont porté quasi exclusivement sur la réduction
N'est pas exposé dans le GATT comme un principe fondamental, des droits de douane, bien que dès les années 1960 il est prêté
mais se déduit des mécanismes du GATT. Afin d'atteindre une plus attention à d'autres thèmes.
grande libéralisation des échanges, les Etats sont invités à appliquer Succès croissant des NCM : 23 Etats en 1947, 125 pour l'Uruguay
la réciprocité. ROund (1968-1993)
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Le résultat de la négociation fait l'objet d'une protection : liste = Question sur laquelle ont porté quasi-exclusivement les NCM. Est
annexée aux accords ayant la même valeur juridique que l'accord lui- de plus la question soulevée lors de l'accession d'un nouvel Etat au
même (= valeur juridique contraignante). GATT ou à l'OMC (cf Chine).
Egalement phénomène de consolidation triennale, i.e.
(im)possibilité pour un Etat de revenir sur ses engagements pendant
3 ans (gêle). A l'expiration du délai triennal, l'article 28 bis prévoit Section 1- Les modalités de négociations
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2 règles : Réflexion engagée dans le cadre du GATT dès les années 1960.
- principe du principal fournisseur Plusieurs catégories dégagées :
- méthode pour discuter concrètement le tarif douanier (tarif - participation des Etats aux activités économiques (aides,
moyen ou tarif négocié produit par produit) -> une baisse subventions)
concerne-t-elle chaque produit ou s'applique-t-elle à tous les - formalités douanières administratives à l'importation
produits ? - obstacles techniques (normes, réglement sanitaire,
sécurité, protection de l'environnement)
=> Approche par produit (négociation sur le pic tarifaire d'un - interdiction d'importation ou d'exportation
produit) / méthode de l'harmonisation (approche par catégorie de - taxations ou impositions intérieures.
produits).
Dans ce dernier cas, tous les pics tarifaires ne sont pas touchés. Les Chaque Etat appliquant tel ou tel mécanisme, rendant l'approche
Etats qui ont les tarifs les plus bas sont desservis par cette méthode générale difficile.
de l'approche globale.
Début des années 1970 : fin des 30 glorieuses et chics pétroliers
Le Genève Round de 1960 et le Kennedy Round furent consacrés à = récession économique
l'incidence du tarif douanier commun de la CE. => les Etats utilisent de plus en plus des obstacles non
Kennedy Round : baisse la plus significative des tarifs douaniers tarifaires
Uruguay Round : abolition des droits de douane pour une certain
nombre de secteurs. §1. Les restrictions quantitatives
Exceptions particulières :
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- pour l'agriculture, en cas de pénurie alimentaire, avec - Article 19 : clause de sauvegarde en cas de
contrôle du GATT (cf différend US / Japon) désorganisation du marché
- pour la balance des peiements, avec nécessité d'une - Article 20 : protection de l'ordre public
baisse avérée et importante des revenus de l'Etat. - Article 21 : en matière de sécurité (sanctions économiques
Conditions : décidées par le Conseil de Sécurité des NU)
° rapport de proportionnalité (principe
général) Ces dérogations sont accordées par l'OMC à la demande des Etats.
° restrictions provisoires
° application non discriminatoire des mesures §2. Les obstacles techniques
° surveillance du GATT et de l'OMC, et du
FMI pour les questions monétaires = Normes, règles d'origine, inspection avant expédition, licences
(consultations entre l'Etat et le FMI pour d'importation, valeur en douane.
vérifier la situation et l'opportunité ou le bien
fondé des mesures). -> Principe cardinal : la transparence
= l'Etat doit publier la réglementation applicable.
S'ajoute une exception de fait (non prévu par les textes) -> Principe de non discrimination
= accord d'auto-limitation ou de restriction volontaire à -> Les administrations chargées de l'application de la
l'exportation : les Etats se mettent d'accord sur les quantités réglementation doivent intervenir de façon impartiale et prévisible
de produits à importer (en fait, accords entre les sociétés Ex : question de la valeur en douane, visée à l'article 7
intéressées). = question du calcul de la valeur du produit à partir
Cette exception de facto relève de la zone grise du GATT. de laquelle on calcule le taux.
Question de savoir si elle est contraire à l'article 11. 2 thèses -> 1960s' : les US calculent la valeur du produit à
opposées : l'importation non pas sur la valeur déclarée mais sur la valeur
- Contraire : la thèse s'appuie sur une interprétation du produit US tel que commercialisé aux US
téléologique de l'article 11 (finalité de l'article 11). = produit importé toujours cher selon cette méthode
- Conforme : une auto-limitation n'est pas contraire car il -> 1979 : accord sur la valeur en douane du fait du caractère
s'agit d'accords multilatéraux échappant à la réglementation vague de l'article 7
du GATT. = sont retenues (5) valeurs successives :
° valeur déclarée
Exceptions générales ° valeur du produit importé similaire
° produit local
Toutes les exceptions à toutes les règles du GATT : ° in fine recalcul du produit selon sa
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composition juridique
=> cf conflit US / UE concernant les subventions du FNE
Ex- CE, UD et ZLE qui constitue une sphère (Fonds national pour l'emploi). Pour les US, ce type d'aide est
attractive pour les entreprises étrangères. Cf voitures contraire à l'article 16.
japonaises -> règle d'origine
* Article 1 accord 1993
- Critère : la contribution financière
Section 3- Mesures concernant la loyauté du commerce = transfert de fonds, économie de recettes
exigibles, opération concernant uniquement
§1. Les subventions les garanties d'un prêt, fourniture de biens par
l'Etat, achat de biens par l'Etat, mécanismes de
-> Enjeux soutien des prix.
Assistance donnée par un Etat à des entreprises - Régime juridique
= cf aide pure et simple en donnant de l'a rgent ou en = diversifié, car toutes les subventions ne sont pas
allégeant des charges. prohibées, et que la prohibition diffère selon le degré.
=> Article 16 GATT = Seules les subventions spécifiques font l'objet
Voir le secteur agricole "assisté" (PAC) d'une prohibition susceptible.
1979 : code consacré à la question des subventions -> Prohibition irréfragable : subventions liées
1993 : accord sur les questions de subventions issu de l'Uruguay aux résultats à l'exportation, et subventions
Round accordées dans le cas où une entreprise
bénéficiaire doit utiliser des produits
-> Champ d'application de cet accord nationaux
= peu importe s'il y a préjudice ou
- Notion de subventions non
* Article 16 GATT : "toute forme de protection des revenus -> Prohibition susceptible : illicéité et mise
ou de soutien des prix, directement ou indirectement, ayant en jeu de la responsabilité possibles
pour effet d'accroître les exportations de produits du territoire = démontrer le caractère illicite des
d'une partie contractante". subventions par l'existence d'un
La définition appréhende les subventions dans leurs effets, i.e. non préjudice et d'un lien de causalité.
définies par ses ééments intrinsèques -> Subventions non spécifiques = autorisées
= avantages : réalisme (résultat des subventions) = secteurs où les subvetions sont
= inconvénient : donne lieu à une certaine incertitude libres : recherche industrielle, aides aux
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régions défavorisées, protection de Idée de base : un Etat a possibilité d'appliquer un droit anti-dumping
l'environnement. afin de rétablir les conditions normales du droit de la concurrence
= forme : taxe douanière additive, afin d'annuler l'avantage
- Institutions de compensations que s'est procurée la société en agissant déloyalement
= Ont pour effet d'annuler les effets des subventions par des droits = limites :
compensatoires - sur le montant = le dumping lui-même
- durée maximum : 5 ans
- Régime différents selon le développement => Application non discriminatoire
= PMA : régime très assoupli
= PVD : régme assoupli Principes directeurs en matière de procédés
Concernant l'agriculture, secteur de méga subventions, d'où ± une instruction, avec débat contradictoire entre la société accusée
exclusion de ce secteur du champ d'application de l'accord de 1993. et l'Etat accusateur, et procédure d'enquête transparente permettant à
Concernant le commerce des aéronefs civils, pratique des avances la société accusée de répliquer.
remboursables (cf Airbus) Conditions de récevabilité :
=> non application de l'accord de 1993 en cas d'échec - existence d'un plaignant : pas d'autosaisine
commercial, si existence d'une présomption simple de - saisine par les sociétés concernées qui doivent être
subvention, i.e. seuil de 5% du prix du produit. suffisament représentatives dans la branche de production
nationale.
- le dommage doit être important
§2. Le dumping - lien de causalité direct entre la société faisant du dumping
et le dommage
[semble manquer 5mn] = charge de la preuve incombe à la partie requêrante
- les produits en cause doivent être identiques
L'interdiction du dumping n'est pas générale - procédures contradictoires limitées (12 à 18 mois
=> Article 6 : nécessité d'une menace ou de l'existence d'un maximum)
préjudice important à la production établie d'une partie - la société pratiquant le dumping doit pouvoir s'engager
contractante, ou si retard sensible de la production nationale officiellement en matière de prix à la fin de la procédure (prix
= seule la production nationale est prise en compte minima à l'avenir)
NB- l'accord de 1993 fournit des éléments sur la
Encadrement juridique de la réaction des Etats manière de comparer les prix avec les solutions en cas
d'absence de prix sur le marché local
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§3. Droits de la propriété intellectuelle touchant au commerce B- Règles générales de la nouvelle réglementation
(ADPIC)
-> Domaine d'application de l'ADPIC
A- Motifs de l'ADPIC = brevets, droits d'auteur, marques de fabrique, dessins et
modèles industriels, etc.
Ce secteur prend de l'importance d'un point de vue économique. Or,
réglementation internationale déficiente, d'où réglementation -> Principes généraux
unilatérale (US, PVD), puis internationale. - la réglementation existante doit s'appliquer aux Etats de
l'OMC
i. L'importance économique croissante des droits de la propriété - traitement de la nation la plus favorisée
intellectuelle - traitement national
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l'OMC Idée bien accueillie par les PD mais contestée par les PVD.
Opposition entre :
CCL- Beaucoup d'autres pratiques restrictives. Or aujourd'hui, les - US : libéralisation toute azimut, mais partielle et
réglementations ne sont que partielles. conditionnelle
- UE : libéralisation franche à la manière communautaire (±
100%).
Chapitre 4
Le commerce international Section 2- Champ d'application
des services
-> 4 modes de prestation des services
- fourniture de services
Cadre de l'Uruguay Round : accords du GATS (Accord général sur transfrontaliers
le commerce des services, AGCS). Accord additif au GATT. - consommation à l'étranger
- présence commerciale (en général sous la forme de
Section 1- Caractéristiques essentielles société)
- présence des personnes physiques (société et son
Economiques personnel)
= multisecteur : cinéma, TV, banques, fourniture de main
d'oeuvre, etc. -> Obligations générales posées par l'accord
Représente une part importante du commerce mondial. - traitement de la nation la plus favorisée
Pendant longtemps, aucune réglementation d'ensemble même s'il - principe du respect de la transparence, i.e. publication des
existe des réglementations particulières (secteur des transports). réglementations nationales. Obligation transversale et
notification au GATT
Juridiques - la réglementation nationale doit être appliquée sans
= les conditions d'établissement et d'exercice dans ces discrimination entre les prestataires de service étrangers
différents secteurs sont établies par les législations nationales - obligation de négocier en faveur d'une plus grande
qui protègent généralement les secteurs nationaux libéralisation
=> difficile de trouver une harmonisation / uniformisation = le GATS contient une clause de rendez-vous 5 ans
après l'entrée en vigueur de l'accord (an 2000) pour
Négociations négocier seulement et non conclure.
Les US ont soumis l'idée d'une libéralisation du secteur des services.
-> Obligation additionnelles et optionnelles
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