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Microbiologie Générale

BIO 3524
1

Informations Générales

• Enseignant: John Basso


• Courriel: jbasso@uottawa.ca
• Tel. 613-562-5800 Poste 6358
• Bureau: BSC102
• Ma page web:
http://mysite.science.uottawa.ca/jbasso/accueil.htm
• Page web du cours:
http://mysite.science.uottawa.ca/jbasso/micro/accueil.htm

Ma Page Web

1
Sujets du Cours

• Principes et historique de la microbiologie


• Diversité et classification des microorganismes
– Anatomie, métabolisme, croissance
• Contrôle de la croissance microbienne
– In vitro (désinfection & stérilisation), in vivo
(antibiothérapie)
• Virologie
– Anatomie et croissance

Sujets du Cours (suite)

• Principes d’immunologie
– Les défenses du corps humain contre les infections
• Microbiologie médicale
– La maladie et le diagnostic
• Principes d’épidémiologie
– La propagation d’infections dans les populations

Manuel de Cours
• Il n’y a pas de manuel de cours requis. Mais, si vous désirez
obtenir un manuel en tant que référence, je vous
recommande le livre suivant. Une version électronique est
disponible sur la page web du cours.

2
Évaluation du Cours - Examens de Session
• 3 examens de session
– Chaque examen couvrira la matière vue dans les semaines
précédentes (non récapitulatif) et contribuera à 15 % de la
note finale
– Ces examens comporteront 31 questions à choix multiples
pour une durée de 75 minutes
– Réponses a être soumises sur Scantrons
• 1 point pour Scantrons correctement rempli
– Informations obligatoires: Nom, numéro d’étudiant, côte du
cours et section
– Note maximale: 30/30
• Ex. 32/30 ou 31/30 ou 30/30 sont tous égaux à 30/30
– Ces examens seront à livre fermé 7

Évaluation du Cours - Examen Final

• Cet examen est récapitulatif


– Contribuera entre 50-65% de la note finale
– Cet examen comportera 72 questions à choix
multiples pour une durée de 3h
– Réponses a être soumises sur Scantrons
• 1 point pour Scantrons correctement rempli
– Informations obligatoires: Nom, numéro d’étudiant, section
– Note maximale: 70/70
– Cet examen sera à livre ouvert
• Toute matière imprimée est permise
• Tous les appareils électroniques, sauf pour les
calculatrices, sont interdits 8

Évaluation du Cours - Problèmes

• Périodiquement, 5 séries de problèmes seront


disponibles sur la page web de ce cours
• Les dates de remises exactes seront
annoncées en classe
• Vous aurez une semaine pour compléter
chacune des séries
• Valeur totale de 5% de votre note finale

3
Points Bonis sur la Note Finale!!
• 8 QUIZ
– Les quiz sont optionnels
– Les quiz seront disponibles sur Brightspace les samedi
de 9h-21h
– Vous aurez 15 minutes pour compléter les quiz
– Chaque quiz consistera de 2 questions
– Les personnes qui obtiendront 100% sur au moins 4
des quiz seront attribuées deux points bonis
– Les personnes qui obtiendront 100% sur au moins 3
des quiz seront attribuées un point boni
10

Points Bonis sur la Note Finale!!


• Microorganisme mystère
– Chaque semaine un nouvel indice sera disponible sur
la page web du cours
– Identifier le microorganisme
– Indiquer le nom complet (genre et espèce) sur la
première page de votre examen final
• Bonne réponse = un point boni

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Calcul de la Note Finale


Option I Option II
Problèmes 5 5
Examens de session 45(a) 30(b)
Quiz (≥ 4/8) 2 2
Microorganisme mystère 1 1
Examen final 50 65
Note finale maximale 103 103
a: Les notes des 3 examens de session seront utilisées dans le
calcul de la note finale
b: Les 2 meilleures notes des trois examens de session seront
utilisées dans le calcul de la note finale
12

4
FAQ

• Est-ce que j’ai besoin d’un manuel de cours?


• J’ai manqué un examen, comment ma note
sera-t-elle calculée?
• Il me manque seulement un point pour
atteindre la prochaine note alpha numérique;
est-ce qu’il y a quelque chose que je peux
faire?

13

Microbiologie
L’Étude des Microorganismes
14

Définition d’un Microorganisme

• Dérivé du grec: Mikros, «petit» et


Organismos, «organisme»
– Organisme microscopique qui comprend soit une
seule cellule (unicellulaire) ou un amas de cellules
identiques (non différentiée)
– Ils comprennent les bactéries, les champignons,
les algues, les virus, et les protozoaires

15

5
Micro_?

Microscope optique
Microscope électronique L’œil humain
0.1nm 1 nm 10 nm 100 nm 1 µm 10 µm 100 µm 1 mm 1 cm 0.1 m

Fourmi
Atome Acide Protéine Virus Bactérie
aminé Cellule de plante
Cellule animale
Protistes
Organites
Fungi

16

_Organisme?

• Qui est vivant


– Possède un métabolisme
• Qui peut vivre de façon indépendante
– N’est pas l’unité d’une organisation multicellulaire
• Ex. une cellule du foie n’est pas un organisme
• Exception: Parasite obligatoire
– Ne peut pas vivre de façon indépendante, mais est un
organisme!

17

Propriétés de la Vie
• Les organismes vivants:
– Sont composés de cellules
– Réagissent à leurs environnements
– Peuvent se nourrir
– Sont capable d’obtenir et d’utiliser de l’énergie
– Ils maintiennent un équilibre interne
– Peuvent croître et se reproduire
– Ils sont assujettis à une adaptation évolutionnaire

18

6
Unité de la Vie - La Cellule

• Composantes structurales :
– Membrane plasmique
– +/- Paroi cellulaire
– Noyau/Nucléoïde
– Cytoplasme
• Composantes chimiques :
– Protéines
– Lipides
– Polysaccharides
– Acides nucléiques
19

Cellules Eucaryotes Vs Procaryote

Eucaryote Procaryote
Membrane nucléaire Aucune membrane nucléaire
Noyau Nucléoïde
Plus d’une molécule d’ADN Une molécule d’ADN
Division non-mitotique
Division mitotique
Fission binaire
Organites Pas d’organites

20

Réagir à son Environnement

• Les organismes interagissent avec leur


environnement et d’autres organismes
• Les réponses aident à assurer la survie de
l’organisme et de poursuivre ses activités
biologiques
– Ex. Se déplacer d’un endroit pauvre en nutriments
à un endroit plus riche
– Chimiotaxie
– Phototaxie
21

7
Se Nourrir

• Le Métabolisme:
– Absorption et transformation des composés
chimiques
• Anabolisme + Catabolisme
– Anabolisme : Synthèse macromoléculaire
» Construction
– Catabolisme : Dégradation macromoléculaire
» Destruction
– Obtenir, générer et utiliser de l’énergie
– Élimination des déchets
22

Maintenir un Équilibre Interne

• La cellule essaie de maintenir un


environnement interne constant
– Ex. pH, concentration de soluté, pression
osmotique, température, etc.
• L’organisme essaie de maintenir un
environnement interne constant
– Homéostasie

23

Reproduction

• Reproduction:
– Capacité de tout type d’organisme de générer un
autre organisme tel que lui
• Organisme unicellulaire, tel que les bactéries se
divisent tout simplement en deux
– Reproduction asexuée: Fission binaire
– Les organismes multicellulaires sont souvent le
résultat de l’union de deux cellules de différents
individus
• Ex. Reproduction sexuée; Ex. Spermatozoïde + ovule

24

8
Reproduction – Le Code Génétique

• Les instructions pour l’organisation et le


développement d’un organisme sont encodés
dans les gènes
• Les gènes sont composés d’ADN
– Le génome
• Déchiffrage (Transcription + Traduction)
– Génération de la machinerie cellulaire
– Génération de nouvelles cellules
– Maintien de la cellule

25

Adaptation Évolutionnaire

• Les organismes acquièrent des changements


transmissibles aux générations futures qui
permettent de mieux répondre à leurs
environnements
– Changement au niveau du génome
• Le maintien de ces changements dépend de pressions
sélectives
– Ex. Acquisition de résistances aux antibiotiques

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Organismes et Entités Étudiés par les


Microbiologistes
• Cellulaire • Acellulaire
– Champignons – Virus
• Ex. Levure • Composé d’acides
– Protistes nucléiques et de
protéines
• Ex. Algue
– Viroïdes
– Bactérie
• Composé d’ARN
• Ex. E. coli
– Prions
– Archaea
• Composé de protéines
• Ex. Méthanogènes

27

9
Domaines de la Microbiologie
• Bactériologie
– L’étude des bactéries
• Microbiologie environnementale
– L'étude des processus microbiens dans l'environnement
• Microbiologie alimentaire
– L’étude des microorganismes qui causent des maladies d'origine
alimentaire et la détérioration
– L’étude des microorganismes utilisés dans la fabrication des aliments
• Microbiologie industrielle
– Utilisation et développement de microorganismes en biotechnologie
• Microbiologie médicale
– L’étude, le diagnostic et le traitement des maladies microbiennes

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Domaines de la Microbiologie (Suite)


• Mycologie
– L’étude des champignons
• Protozoologie
– L’étude des protistes
• Virologie
– L’étude des virus
• Épidémiologie
– L’étude du rôle des microorganismes dans la santé et la maladie des
populations
• Immunologie
– L’étude des mécanismes de défense du corps contre les virus, les
bactéries, et les champignons

29

• Quelle (s) description (s) pourrait (ent) correspondre


à celle d’un microorganisme?
A. Cellule différentiée de 50 μm parmi une collection de
différentes cellules
B. Organisme multicellulaire de 30 μm constitué de plusieurs
différents types cellulaires
C. Colonie visible à l’œil nu composée d’un milliard de
cellules identiques de 5 μm
D. Organisme de 20 μm qui possède un besoin absolu d’un
hôte afin d’obtenir de l’énergie
E. Entité de 5 nm capable de se reproduire chez un hôte,
mais qui est incapable de croitre
30

10
Classification des Organismes

31

Niveaux de Classification

• Divisions hiérarchiques
– Règne (Pas utilisé par les microbiologistes)
• Les microbiologistes utilisent la division « les
domaines »
– Phylum
– Classe
– Ordre
– Famille
– Genre
– Espèce 32

Les Domaines et les Règnes

• Tous les organismes sont issus d’un ancêtre


commun le Progénote
• Les organismes dérivés du progénote sont
regroupés dans trois domaines ou 6 règnes
Domaines Règnes
Archaea Archaeabacteria
Eubacteria Eubacteria
Animalia
Plantae
Eukarya
Protista
Fungi
33

11
Définition d’une Espèce

• Unité de base en taxonomie qui représente un


type d’organisme spécifique
– Pour les organismes qui se reproduisent
sexuellement la définition fondamentale est la
compatibilité reproductive
• Cette définition ne peut pas être appliquée
pour plusieurs espèces microbiennes (telles
que les bactéries) puisqu’elles ne se
reproduisent pas sexuellement
34

Q. Vrai ou Faux

• Tous les microorganismes se reproduisent de


façon asexuelle?
• Tous les macroorganismes se reproduisent de
façon sexuelle?

35

Définition d’une Espèce

• Microbiologie:
– Un ensemble de souches microbiennes qui
partagent plusieurs caractéristiques et qui
diffèrent de façon significative d'autres groupes de
souches
– Les espèces sont identifiées par des comparaisons
à des « souches types » de références connues

36

12
Définition d’une Souche
• Population de microbes issue d’un individu unique
ou d’une culture pure
– Différentes souches représentent des variantes génétiques
d’une même espèce
• Biotypes: souches qui ont des différences biochimiques ou
physiologiques
• Morphotypes: souches qui possèdent des différences
morphologiques
• Sérotypes: souches qui possèdent des différences
antigéniques
• Pathotypes: variante microbienne causeuse de maladie qui
se distingue des autres membres de son espèce par sa
virulence 37

Nomenclature

• Nom scientifique – Système binomial


– Nom du genre + nom de l’espèce
• Nom du genre débute toujours avec une majuscule
• Peut-être abrégé
• Le nom du genre peut être utilisé seul
• Le nom de l’espèce n’est jamais abrégé
• Le nom de l’espèce n’est jamais utilisé seul
– ex: Bacillus subtilis
– B. subtilis
– Bacillus sp.
– Bacillus
38

Propriétés Utilisées pour la Classification

• Morphologie coloniale
• Forme et arrangement cellulaire
• Structure de la paroi cellulaire
– Coloration de Gram
• Structures cellulaires spécifiques
• Caractéristiques biochimiques/métaboliques

39

13
Propriétés Utilisées pour la Classification

• Test Sérologique
– Utilise des antisérums spécifiques contre un
groupe de microorganismes
• L’antisérum contient des protéines (anticorps) qui
réagissent avec des antigènes sur l’organisme
– Avantages:
• Très spécifique
• Ne requiers pas de cultures pures
• Permets l’identification d’organismes qui ne peuvent
pas être crus en laboratoire
40

Propriétés Utilisées pour la Classification

• Propriétés moléculaires
– Contenu G + C
– Hybridation d’acides nucléiques
– Séquençage d’acides nucléiques

41

Propriétés Moléculaires pour la Classification

• Contenu G + C
GC
Mol%(G  C)  100%
GCAT
– Estimation obtenue à partir de la température de
fusion de l’ADN
– Un pourcentage plus élevé de G + C donne une
température de fusion plus élevée

42

14
Propriétés Moléculaires pour la Classification

• Hybridation d’acides nucléiques


– Permet de déterminer quel pourcentage d’ADN
simple brin d’une espèce peut s’apparier à l’ADN
simple brin d’une différente espèce pour générer
des hybrides double brin
– Plus le pourcentage d’hybridation est élevé, plus
les espèces sont rapprochées
Hybrides
Espèce 1 Espèce 2

43

Propriétés Moléculaires pour la Classification

• Séquençage d’acide nucléique


– Séquences de gènes pour des enzymes spécifiques
– Séquences de génomes complets
– Séquences des gènes des ARN ribosomaux 5S et
16S
• La comparaison de ces séquences est très utilisée pour
déterminer la relation entre différents groupes
microbiens

44

Classification en Trois Domaines


Eubacteria Archaea Eucarya
Gram positives
G + C élevé
Gram positives Plantae
Faible G + C Animalia
Fungi

Meéhanogenes
Chlamydia Thermophiles Hyperthermophiles
Extrême
Spirochètes

Protéobacteria Protista

Bactéroïdes

Progénote 45

15
Domaine: Eubacteria

• Procaryote
• Groupe d’organismes le plus vaste sur terre
– Classifiés d’après leurs…
• Forme
• Besoins d’oxygène variés
• Maladies qu’ils causent
– Obtention d’énergie: Photosynthèse ou
chimiosynthèse à partir de composés organiques

46

Les Protéobacteries

• Plus grand groupe de bactéries


– Gram négatives
• Possèdent une paroi faite de peptidoglycane
• Possèdent une deuxième membrane
bilipidique externe à la paroi
• Obtiennent leur énergie par chimiosynthèse à
partir de composés organiques ou
photosynthèse
• Plus grand groupe de pathogènes
47

Les Bactéries Photosynthétiques

• Incluent les Cyanobactérie, et quelques


protéobactéries (bactéries vertes/pourpre
sulfureuses et les bactéries vertes/pourpres
non sulfureuses
• Obtiennent leur énergie par photosynthèse
– Source d’électrons inorganique
• Source de carbone inorganique

48

16
Les Bactéroïdes

• Caractéristiques semblables aux


Protéobactéries
• Ne tolèrent pas l’oxygène
• Membrane contient des sphingolipides
• Principalement mutualistes
– Bactéries prédominantes des intestins
• Pathogènes opportunistes

49

Les Bactéries Gram Positives

• Possèdent une paroi faite de peptidoglycanes


• Ne possèdent pas de membrane externe à la
paroi
• Formes principales: Sphères ou bâtonnets
• Obtiennent leur énergie par chimiosynthèse à
partir de composés organiques
• Plusieurs espèces font des spores
• Plusieurs espèces pathogènes
50

Les Bactéries Atypiques


• Chlamydia
– Paroi n’est pas à base de peptidoglycane
– Possèdent une deuxième membrane bilipidique
externe à la paroi
– Parasite intracellulaire obligatoire
– Incapable de générer de l’énergie
• Mycoplasmes
– Aucune paroi cellulaire
– Forme non définie
– Parasite intracellulaire obligatoire
– Incapable de générer de l’énergie 51

17
Les Bactéries Atypiques
• Spirochètes
– Forme de tire-bouchon
– Trop minces pour être observés par microscopie
traditionnelle
– Pathogène de la syphilis et de la maladie de Lyme
• Mycobactériums
– Classifiés parmi les bactéries Gram positives au
contenu G + C élevé
– Paroi avec acide mycoïque imperméable aux
colorants
– Pathogènes de la Tuberculose et de la Lèpre 52

Domaine Archaea
• Procaryotes, mais plus étroitement liés aux
eucaryotes
• Paroi sans peptidoglycanes
• Membrane cellulaire distincte des eubactéries
et des eukarya
• Lipides avec des liens éther plutôt qu’ester

53

Domaine Archaea - Membranes


Archaebactérie Eubactérie & Eukarya
O O O O
O O
O O

O O
O O

O O O O

Monocouche Bicouche

54

18
Domaine Archaea - Métabolisme
• Majoritairement des extrêmophiles
– Vivent dans des environnements extrêmes
• Ex. Acidophiles, halophiles, thermophile, psychrophiles
• La plupart ne requièrent pas d’oxygène
• Énergie obtenue par chimiosynthèse en
utilisant des sources d’électrons inorganiques
– Pas de glycolyse

55

Domaine Eucarya: Règne Fungi

• Unicellulaire/multicellulaire
• Paroi cellulaire
• Pas organisé en tissus
• Obtention d’énergie: Chimiosynthèse
– Moisissures, levures et champignons
• Besoin absolu d’oxygène

56

Domaine Eucarya: Règne Protista


• Organismes unicellulaires et multicellulaires
eucaryotes
• Peuvent causer des maladies
• Peuvent être des parasites
• 3 catégories
– I. Protistes semblables aux animaux
– II. Protistes semblables aux plantes
– III. Protistes semblables aux champignons

57

19
I. Protistes Semblables aux Animaux

• Protozoaires - “Premier animal”


• Ne possèdent pas de paroi
• Sont hétérotrophe
– Obtiennent leur énergie par chimiosynthèse
• Sont motiles
• Reproduction majoritairement par fission
binaire

58

I. Protistes Semblables aux Animaux

Sarcodines – Amibe

Ciliés – Paramécie

Flagellés – Euglène

Sporozoaires – Plasmodium
(Tous des parasites)
59

II. Protistes Semblables aux Plantes

• Unicellulaire et multicellulaire
• Obtiennent leur énergie par photosynthèse
• Autotrophe - Source de carbone inorganique
• Possèdent une paroi
– Diatomées
– Dinoflagellés Unicellulaire
– Algues vertes
– Algues rouges
Multicellulaire
– Algues brunes
60

20
III. Protistes Semblables aux Champignons

• Moisissures unicellulaires
• Obtiennent leur énergie par chimiosynthèse
• Hétérotrophe- Source de carbone organique
• Motiles
• Possèdent une paroi
– Ex. Mildiou
• Cause de la Grande Famine en Irlande

61

Domaine Eucarya: Règne Plantae

• Organismes eucaryotes multicellulaires


– Organisés en tissus
– Font la photosynthèse
– Cellules possèdent des parois cellulaires
– Besoin absolu d’oxygène
• Mousses, fougères, conifères, angiospermes, etc.

62

Domaine Eucarya: Règne Animalia

• Multicellulaires
• Absence de paroi
• Organisés en tissus
• Besoin absolu d’oxygène
• Obtention d’énergie: Chimiosynthèse
• Obtiennent leurs nutriments par ingestion
– Éponges, vers, insectes, rotifères, vertébrés

63

21
Historique

64

L’Origine de la Vie – Le Débat?

• 300 av. J.-C. - Aristote


– Croyance que les êtres vivants sont crée de façon
spontanée à partir de matière non vivante
– La vie n’est pas nécessaire à la création de la vie
– Inondation des terres au printemps résulte dans des
mares d’eaux qui génèrent des grenouilles
– Les viandes laissées à l’extérieur pourrissent et génèrent
des mouches
– Récoltes de grains entreposés sous des conditions
humides pourrissent et génèrent des souris
– Cette croyance demeure incontestée pour plus de 2000
ans
65

Hypothèse sur l’Origine de la Vie

• Aucune matière ne peut être créée ou


détruite
• Tout ce qui existe est le résultat de
transformations
• La vie survient de façon spontanée par la
transformation d’ingrédients appropriés
– La génération spontanée

66

22
17e Siècle - Jan Baptista Van Helmont

• Recette
– Contenant ouvert avec sous vêtements souillés +
blé
– Après 21 jours l’odeur change et le ferment
provenant des sous-vêtements réagit avec le blé le
transformant en souris adultes
• Des souris des deux sexes sont créées
• Les souris adultes peuvent se reproduire entre elles

67

Conclusion

• Le blé + le ferment des sous-vêtements


souillés créent des souris
– La vie peut être créée à partir de matières inertes
• La vie créée de façon spontanée peut aussi
propager la vie

68

17e Siècle- Francesco Redi

• Premier à contester l’hypothèse de la


génération spontanée
– Question de Redi: d’où proviennent les asticots?
– Hypothèse: les asticots proviennent des mouches
– Expérience:

Temps

69

23
17e Siècle- A. Van Leeuwenhoek

• L’utilisation du microscope lui a permis de voir


de la vie invisible à l’œil nu
– Les animalcules
• Premier à observer des microorganismes au
microscope
– Premier à décrire des bactéries et des protozoaires

70

18e Siècle; Controverse : Needham Vs. Spallanzani

• La question: Quelle est la cause de l’apparition


d’organismes vivants dans un bouillon?
– Hypothèse de Needham: Génération spontanée
– Hypothèse de Spallanzani: Les microbes
proviennent de l’air. Bouillir le bouillon les tuera

71

Controverse : Needham Vs. Spallanzani

• Expérience

Composés essentiels à la génération


spontanée sont détruits par la chaleur!? 72

24
19e Siècle- Louis Pasteur

• Nouvelle théorie : Théorie germinale


– Observation
• Le traitement du lait avec de la chaleur prévient le lait
de devenir aigre
• Le traitement à la chaleur prévient la fermentation du
vin
– Pasteurisation
– Hypothèse
• Les microorganismes dans l’air tombent et croissent
s’ils trouvent un milieu approprié tel que de la
nourriture
73

L. Pasteur-Méthode Expérimentale
Les microorganismes Les microorganismes ne
peuvent atteindre le milieu peuvent pas se rendre
au milieu

L’entrée d’air n’est


pas restreinte

74

L. Pasteur-Méthode Expérimentale

Longue période
de temps

Poussière

La poussière et les
microorganismes sont piégés
Bouillir bouillon de culture dans le cou; n’atteignent pas
dans un flacon avec cou le bouillon
de cygne ouvert à l’air ambiant Aucune croissance microbienne

75

25
L. Pasteur-Méthode Expérimentale

Courte période
de temps

Pencher flacon pour Croissance rapide des


que le bouillon entre en microorganismes
contact avec la poussière

76

18 -19e Siècle - Les Maladies

• Il est généralement accepté qu’il existe un lien


entre la saleté et les maladies
• Croyance : il y a des mauvaises graines dans
l’air appelé miasmes
• Les miasmes qui causent les maladies ont une
mauvaise odeur

77

Lister –Père de l’Antisepsie


• Observation:
– Remarque une incidence élevée d’infections des
plaies suite aux chirurgies
• Propose que les microorganismes provenant de l’air
ambiant sont responsables des infections
• Lister utilise l’acide carbolique, utilisé pour
désodoriser les égouts, pour traiter les
instruments, les plaies et les pansements
– Observe une réduction marquée dans l’incidence
de la gangrène
• Cela à mener à l’application de chirurgies stériles 78

26
Pasteur - Théorie Germinale (suite)

• Si les germes peuvent rendre le vin et la bière


mauvais, alors la même chose peut survenir
chez les animaux et les humains
– Les germes causent les maladies
• L’industrie française de la soie demande à
Pasteur de trouver la cause du taux élevé de
mortalité chez les vers de soie
– Pasteur détermine que des germes sont
responsables, mais n’a jamais démontré que les
germes causent des maladies chez les humains 79

19e Siècle - Robert Koch

• Observation:
– Des amas de bactéries (colonies) de différentes
grosseurs, couleurs, et formes croissent sur les
tranches de patates à l’air ambiant

Colonies

80

• Conclusion:
– Les colonies sont des cultures pures
originaires de cellules uniques de différentes
bactéries puisqu’une colonie étalée de façon
répétée génère des colonies identiques

81

27
Koch (suite)

• Problème :
– Plusieurs bactéries sont incapables de croître sur
les patates!
• Solution :
– Utilise la gélatine comme agent de solidification
– Créa différents milieux solides à partir de liquides
tels que le sang

82 82

Koch (suite)
• Désavantages de la gélatine
– Elle est digérée par plusieurs microorganismes
– Est liquide à des températures au-dessus de 28oC
• Solution – L’Agar
– Polysaccharide dérivé d’une algue
– Demeure solide à >37oC
– Fond à 100oC
– N’est pas digéré par la majorité des bactéries

83

19e Siècle- Robert Koch


• Étudie la maladie de l’anthrax qui tue le bétail
• Fait croître la bactérie à partir du sang
d’animaux malades en culture pure
– Bacillus anthracis
• Observations:
– Le sang d’animaux malades transmet la maladie
– Le microorganisme se retrouve seulement chez les
animaux malades
– Le microorganisme crû en laboratoire transmet la
maladie aux animaux sains
84

28
Robert Koch
• Démontre un lien direct entre des germes
spécifiques et une maladie précise:
– 1875 – Identifie le germe responsable de l’anthrax
– 1882 – Découvre le germe responsable de la
tuberculose (TB)
– 1883 – Découvre le germe responsable du choléra

85

Robert Koch (suite)

• Conclusion: Les microorganismes sont


responsables des maladies
– Les pathogènes
• Ces résultats mènent Robert Koch à élaborer
des lignes directrices pour l’association d’un
microorganisme à une maladie
– Les postulats de Koch

86

Postulats de Koch
• Le microorganisme doit être présent dans tous
les cas de maladie, mais absent des organismes
sains
• Le microorganisme suspect doit être isolé et
cultivé en culture pure
• La maladie doit se développer quand le
microorganisme isolé est inoculé dans un hôte
sain
• Le même microorganisme doit être isolé à
nouveau de l’hôte malade
87

29
Limites des Postulats de Koch

• Ces postulats peuvent-ils être appliqués à tous


les microorganismes causeurs de maladie?
– Pas tous les microbes peuvent être crûs en
cultures pures
• Ex. Virus
– Pas tous les microbes peuvent être crus en labo
– La même maladie peut être causée par différents
microbes
– Certaines maladies sont causées par une
combinaison de microbes
88

Limites des Postulats de Koch (suite)


– Les microbes pathogènes peuvent se retrouver
dans des individus sains
• Ex. État de porteur
– La maladie (les symptômes) peut survenir après la
disparition du microorganisme
• Ex. Réponse immunitaire-maladie auto-immune
– Un hôte compatible n’est pas toujours disponible
• Ex. VIH
– Dilemme éthique

89

Postulats Modifiés pour les Virus


• Le virus doit être isolé de l’hôte malade
• Le virus doit être cultivé dans des cellules de
l’hôte
• Le pouvoir pathogène du virus doit pouvoir être
éliminé par une filtration
• Le virus doit causer une maladie avec des
symptômes semblables à l’original quand il est
inoculé dans un hôte compatible
• Une réponse immunitaire contre le virus doit être
induite suite à l’infection

90

30
Postulats modernes – Moléculaire

• Fredricks et Relman (1996):


– Une séquence nucléique qui appartient au
pathogène putatif devrait être présent dans la
plupart des cas de maladie infectieuse et
préférentiellement dans les organes ou sites atteints
– Un plus faible nombre ou aucune copie de la
séquence associée au pathogène devraient se trouver
dans l’hôte ou les tissus qui ne sont pas atteints
– Le nombre de copies de la séquence associé au
pathogène devrait diminuer avec la guérison
91

Postulats modernes – Moléculaire


– La détection de la séquence précède la maladie ou
le nombre de copies est corrélé à la sévérité de la
maladie
– La nature du microorganisme inférée à partir de la
séquence devrait être en accord avec les
caractéristiques biologiques connue de ce groupe
de microorganismes
– La cause microbienne fondée sur les évidences à
base des séquences doit être reproductible

92

20e Siècle- Les Agents Antimicrobiens

• Le Dr. Gerhard Domagk découvre que le


colorant Prontosil est efficace contre un large
éventail de bactéries
– La portion sulfanilamide du Prontosil est
responsable de l’action antimicrobienne

93

31
20e Siècle- Les Agents Antimicrobiens (Suite)

• Alexander Fleming découvre un produit


naturel d’un champignon qui tue les bactéries
• La Pénicilline

Croissance bactérienne

Croissance inhibée
Colonie de Penicillium

94

La Virologie – Les Virus


• 19e siècle
– Charles Chamberland invente un filtre dont les
pores sont plus petits que les bactéries
– Demitri Ivanowsky démontre qu’un extrait d’une
plante infectée est toujours infectieux après une
filtration avec le filtre de Chamberland
• Conclut que l’agent est une toxine bactérienne
– Martinus Beijerinck (Père de la virologie)
démontre que l’agent de Chamberland peut
seulement se reproduire dans des cellules
• Appelle l’agent “contagium vivum fluidum” ou
contagion vivante 95

L’Immunologie

• Une jeune laitière informe le médecin Edward


Jenner qu'elle ne pouvait pas obtenir la
variole parce qu'elle avait déjà été malade à
partir du virus bovin
• 1796: Edward Jenner inocule une personne
avec le virus de la vaccine bovine
– La personne a été protégée contre la variole
• Puisque le virus s’appelle Vaccinia, il nomme la
méthode - vaccination
– La protection est appelée immunité
96

32
La Microscopie
Les Colorations
97

Les Colorants
• Basique : Chargés positivement
– Interagissent avec les groupements négatifs
• Ex. Membranes plasmiques

• Acide : Chargés négativement


– Interagissent avec les groupements positifs
• Ex. Le verre

98

Colorations Positives

• Coloration du spécimen

99

33
Colorations Négatives

• Coloration de l’environnement de fond

A. Grand bacille
B. Petit bacille

100

Méthode

• Coloration simple:
– Un seul agent de coloration
– Colorant basique ou acide
– Coloration positive ou négative
– Permets de déterminer la taille, la forme, et
l’arrangement des cellules

101

Les Formes Cellulaires

• Coccus:
– Sphères
– Division sur 1,2 ou 3 plans
– Nombre de plans de division donnent différents
arrangements
– Arrangements typiques de différents genres
bactériens

102

34
Les Cocci (Coccus)
Plans de division Arrangements
Diplococcus
(2)
Streptococcus
(4-20)

Tétrade
(4)

Staphylococcus
(4-50)

103

Les Formes Cellulaires (suite)

• Bacilles :
– Bâtonnets
– Division sur seulement 1 plan
– Arrangements typiques de différents genres
bactériens

104

Les Bacilles

Plans de division Arrangements


Bacille
(1)
Diplobacille
(2)

Streptobacille
(4 -12)

105

35
Autres Formes Cellulaires

Bâtonnets incurvés
Typique des Vibrio

Spirales

Typique des Spirochètes 106

Coloration Différentielle - Coloration de Gram

• Divise les bactéries en deux groupes en


fonction de la composition de la paroi
cellulaire
• Gram Négatives & Gram Positives

Rouge Mauve
107

Coloration de Gram - Principe

• Utilise une combinaison de deux colorants


– Coloration primaire - Cristal violet
• Mauve
– Coloration secondaire – Safranine
• Rouge
• Gram positif
– La paroi permet de piéger le 1er colorant
• Gram négatif
– La paroi ne permet pas de piéger le 1er colorant
108

36
Paroi Cellulaire

109

Méthode - Coloration Primaire

1. Coloration avec le cristal violet +


2. Ajout d’iode de Gram (Mordant)

+ + + + + + + + + + + + + +

Paroi: peptidoglycane LPS


Membrane plasmique --------------- ---------------
Gram positif Gram négatif
110

Méthode - Étape Différentielle

3. Lavage à alcool

Paroi est déshydratée et moins perméable Couche LPS est dissoute


– Complexe colorant + iode est piégé Paroi est déshydratée, mais perméable
– Complexe n’est pas piégé

Paroi: peptidoglycane LPS


Membrane plasmique - -+ - -+ - +- - +- - +- - +- -+- - - -+ - -+ - +- - +- - +- - +- - +- -
Gram positif Gram Négatif
111

37
Méthode - Contre Coloration

4. Coloration avec la Safranine +

+ + + + + + + + + + + + + +

Paroi: peptidoglycane LPS


Membrane plasmique - -+ - -+ - +- - +- - +- - +- -+- - ---------------
Gram positif Gram Négatif
112

Sommaire

Fixation

Coloration primaire
Violet de cristal

Lavage
Décoloration

Contre coloration
Safranine
113

Gram Positif

• Colorées Mauves
– G + C faible
• Bacille ou bâtonnet
– Sporulants: Genres Bacillus et Clostridium
– Non sporulants: Lactobacillus et Listeria
• Coccus ou sphère
– Genres Streptococcus, Staphylococcus et Micrococcus
– G + C élevé
• Bacille ou bâtonnet
– Genre Mycobactérium

114

38
Gram Négatif

• Colorées Rouges
– Protéobactéries, Bactéroïdes, Chlamydia,
Spirochètes, Cyanobactéries, bactéries
vertes/pourpre sulfureuses, etc.
– Majoritairement des bacilles
– Quelques genres sont des cocci:
• Genres Neisseria, Moraxella, & Acinetobacter

115

Coloration alcoolo-acido résistante

• Coloration diagnostique de
Mycobactérium
– Pathogènes de la Tuberculose
et de la Lèpre
– Paroi cellulaire avec acide
mycoïque

116

Méthode

• Principe:
– Contenu élevé de composés similaires aux cires
dans la paroi cellulaire, acide mycoïque, rend ces
bactéries très imperméables aux colorants

117

39
Méthode (Suite)

• La paroi est rendue perméable par la chaleur


• Coloration avec de la fuchsine basique
– Refroidissement retourne la paroi à son état
imperméable
• Colorant est piégé
• Lavage avec de l’alcool acide
– Étape différentielle
• Mycobactéries retiennent le colorant
• Autres bactéries perdent le colorant
118

Coloration de Spores

• Spores:
– Cellule bactérienne différentiée
– Résistante à la chaleur, la déshydratation, les
ultraviolets, et différents traitements chimiques
– Typique des bacilles Gram positifs
• Genres Bacillus et Clostridium
– Conditions défavorables induisent la sporogénèse
• Différenciation de cellule végétative à l’endospore

119

Coloration au Vert de Malachite


Sporangium Spores

Cellules végétatives Endospore

• Perméabilisation des spores par la chaleur


• Coloration primaire au vert de malachite
• Lavage
• Contre coloration à la safranine
120

40
Colorations Fluorescentes
• Utilise la lumière UV
• Substance fluorescente
absorbe la lumière UV et
émet de la lumière visible
– Colorants fluorescents
• Colorants vitaux
• Colorants métaboliques
– Anticorps conjugué
• Immunofluorescence

121

Colorants Fluorescents – Coloration Vitale


• Combinaison de 2 colorants
– Vert de SYTOX
• Colorant vert Mortes Vivantes
• Coloration de l’ADN
• Colore seulement les cellules mortes
– Cellules vivantes – la membrane est
imperméable au colorant
– Cellules mortes – membranes
endommagées sont perméables au
colorant
– DAPI
• Colorant bleu
• Coloration de l’ADN
• Colore les cellules mortes ou vivantes
122

Colorants Fluorescents – Coloration Métabolique


• CTC
– Colore seulement les cellules qui font la respiration
• Colorant est réduit par le succinate déshydrogénase à un
produit rouge fluorescent

Métabolisme
actif Inactif

123

41
Immunofluorescence

• Utilise un anticorps qui reconnaît une


caractéristique spécifique à la surface du
microorganisme
• L’anticorps est conjugué à un fluorochrome
• Le fluorochrome émet de la lumière visible
quand il est excité par les UV
• Permet la discrimination de différentes
bactéries

124

Anatomie Bactérienne

125

Dimensions

• 1-4m
– Rapport élevé de la superficie par rapport au
volume
• Favorise la diffusion et l’absorption
– Prise de nutriments et élimination de déchets
– Croissance rapide
– Densité cellulaire élevée

126

42
Membrane Plasmique
• Propriétés et Fonctions
– Recouvre toute la cellule
• Approx. 8nm d’épaisseur
– Sépare l’extérieur de l’intérieur
– Barrière sélective
– Permet la concentration de certains composés
– Permets l’excrétion des déchets
– Lieu de plusieurs processus métaboliques
• ex. Respiration
– Lieu de génération d’ATP

127

The Lipid Bilayer

128

Membrane Plasmique

• Frontière de Perméabilité
– Maintien l’environnement cellulaire interne:
• Hypertonique
– Problème:
• Comment la cellule obtient-elle des nutriments?

129

43
Perméabilité de la Membrane

• Substance Taux de prise


• Eau 100
• Glycérol 0.1
• Tryptophane 0.001
• Glucose 0.001
• Ion de chlorure 0.000001
• Ion de sodium 0.0000001

130

Passage Passif
• Passage de molécules au travers de la membrane sans
investissement d’énergie
• Taux de passage est une fonction du gradient de
concentration
• Ne peut pas opérer contre un gradient de
concentration
• Ne peut pas créer un gradient de concentration
• Deux types:
– Diffusion passive
• Indépendant d’un transporteur
– Dépendant de la perméabilité membranaire
– Diffusion facilitée
• Dépendant d’un transporteur
– Indépendant de la perméabilité membranaire
131

Diffusion Passive

132

44
Cinétique de la Diffusion Passive

Concentration interne de glucose


Taux de prise du glucose (v)

Concentration externe de glucose

Concentration externe de glucose Temps

133

Cinétique de la Diffusion Facilitée


Concentration interne de glucose
Taux de prise du glucose (v)

Taux de saturation vmax Concentration externe de glucose

1/2 vmax= Km

Concentration externe de glucose Temps


Km: représente l’affinité du transporteur pour le substrat
* Le plus faible le Km le plus élevé est l’affinité 134

Transport - Actif

• Passage de molécules au travers de la membrane


qui dépend sur un investissement d’énergie
– ATP ou gradient de protons
• Passage dépend d’un transporteur
• Taux de passage n’est pas une fonction du
gradient de concentration
• Peut opérer contre un gradient de concentration
• Peut créer un gradient de concentration

135

45
Cinétique du Transport Actif

Concentration interne de glucose


Taux de prise du glucose (v)

Taux de saturation vmax Concentration externe de glucose

1/2 vmax= Km

Concentration externe de glucose Temps


Km: représente l’affinité du transporteur pour le substrat
* Le plus faible le Km le plus élevé est l’affinité 136

Transport – Translocation de Groupe


• Passage et conversion de molécules au travers
de la membrane avec investissement
d’énergie
• Passage est dépendent d’un transporteur
• Indépendant d’un gradient
• Peut créer un gradient

137

Les Transporteurs
• Protéines amphipathiques
• Protéines transmembranaires (Intégrale)
– Porines
– Uniporteur
– Symporteur
– Antiporteur
• Utilisés pour le transport…
– Facilité
– Actif
– Translocation de groupe
138

46
Porines
• Structures dans la membrane
externe des bactéries Gram-
négatives
• Diffusion facilitée de composés
de faibles poids moléculaires
• Canaux pour petites molécules
hydrophiles
• Trimères protéiques
• Semi-sélectives
– Taille
– Propriétés ioniques
139

Les UNIporteurs
• Sélectif
• Utilisé pour diffusion facilitée ou transport actif

140

Les SYMporteurs
• Sélectif
• Utilisé pour diffusion facilitée ou transport actif

141

47
Les ANTIporteurs
• Sélectif
• Utilisé pour diffusion facilitée ou transport actif

142

Sommaire

Propriétés D. P. D. F. T. Actif Transloc.

Transporteur - + + +
Travail contre
Non Non Oui Oui
gradient
Spécificité Non Oui Oui Oui

Dépense d’énergie Non Non Oui Oui


En fonction de la
Oui Non Non Non
perméabilité
Transformation Non Non Non Oui
143

Structures Externes à la Membrane


Cytoplasme

ADN
Capsule
Paroi

Membrane Flagelle
Ribosomes

Fimbriae

144

48
Paroi Cellulaire
• Fonctions:
– Résister à la pression osmotique causée par
l’entrée d’eau
• Osmose (Diffusion passive de l’eau)
– Confère la forme cellulaire

Normale Lyse Ratatiné

Flaccide Turgide Ratatiné


145

Sommaire des Parois


Porine

Lipide A
LPS
Porine

Acide Mycoïque

Peptidoglycane Peptidoglycane Peptidoglycane


Periplasme

Membrane plasmique Membrane plasmique Membrane plasmique

Gram Positif Gram Négatif Alcoolo acido-résistant

146

La Paroi - Unité de Peptidoglycane

NH

Ala
Glu

Ala 147

49
La Paroi - Couches Multiples de Polymères
de Peptidoglycanes

• Gram négatifs
– 1-2 couches
• Gram positifs
– 10-30 couches

148

Pontages entre les Polymères de


Peptidoglycanes chez les Gram -
Acide N-acétyl N-acétyl
muramique glucosamine

ala
ala
glu
DAP
DAP
glu
ala
ala

N-acétyl Acide N-acetyl


glucosamine muramique
149

Pontages entre les Polymères de


Peptidoglycanes chez les Gram +
Acide N-acetyl N-acetyl
muramique glucosamine

ala
ala
glu
gly lys
lys gly
gly glu
ala gly
gly
ala

N-acetyl Acide N-acetyl


glucosamine muramique
150

50
Assemblage de la Paroi

• Clivage par autolysine


• Sous unités préformées ajoutées
• Pontages créés (transpeptidation)

151

Parois des Bactéries Gram – et +


O-Polysaccharides

Acide techoïque
Lipopolysaccharides
Porines
Lipide A
Phospholipides
Couche épaisse
Mince couche de de peptidoglycanes
peptidoglycanes
Espace
périplasmique
Membrane plasmique Membrane plasmique
Bicouche lipidique Bicouche lipidique

152

Composés qui Agissent sur la Paroi


Les Bêta-Lactamines: inhibent la transpeptidation
Croissance Croissance
sans pénicilline avec pénicilline

Les ß-lactamines agissent seulement sur


les bactéries en croissance active
153

51
Composés qui Agissent sur la Paroi

• Le Lysozyme
– Clive les liens ß-1-4 entre la N-glucosamine et
l’acide acétyle-muramique
– Mode d’action semblable aux autolysines
– Agit sur les bactéries en croissance ou en absence
de croissance

154

Couche LPS

• Caractéristiques :
– Membrane externe seulement chez bactéries
Gram négatives
– Lipopolysaccharides impliqués dans le pouvoir
pathogène
• Lipide A
– Imperméable aux grosses protéines,
polysaccharides et H+

155

Glycocalyx
• Couche de polysaccharides ou polypeptidique qui
entoure la cellule
– Aussi appelée polysaccharide extracellulaire (PSE)
• Faite à l’intérieur de la cellule puis sécrété
• Deux types:
1. Couche visqueuse
– Faiblement organisée et attachée
2. Capsule
– Hautement organisée et fermement attachée
• Fonctions:
• Protège contre l’assèchement
• Protège contre la phagocytose
• Permet l’adhésion
• Résistance à l’environnement
156

52
Glycocalyx - Capsule
• PSE fermement attachée à la
paroi cellulaire
• Permet l’adhésion aux surfaces
• Protection contre la phagocytose
– Facteur de virulence

157

Glycocalyx - Couche Visqueuse


• PSE fixé de façon lâche à la paroi
cellulaire
• Matrice des biofilms
• Permet l’adhésion aux surfaces
• Protection contre la phagocytose
– Facteur de virulence
– Protection contre les conditions
environnementales
• Assèchement
• Antibiotiques

158

Fimbriae

• Minces fibres creuses


• Composées de sous-unités protéiques
• Permettent l’adhésion
• Associées au pouvoir pathogène

159

53
Pouvoir Pathogène des Fimbriaes

160

Motilité Bactérienne

• Glissement
– Petites particules de protéines rotatives
(roulement à billes) ou sécrétion de surfactants
• Nage
– Flagelles
• Longs appendices rigides et minces composés d’un
polymère d’une protéine; la flagélline

161

Structure du Flagelle

Filament Filament
Crochet

Membrane externe

Peptidoglycane
Peptidoglycane
Espace périplasmique

Membrane plasmique Membrane plasmique


Anneaux d’ancrage
Flagelle de Gram positif Flagelle de Gram négatif

162

54
Motilité Bactérienne (Suite)

• Vésicules gazeuses-Appareil de flottaison


– Petites structures cylindriques creuses et rigides
composées de deux protéines
– Imperméables à l’eau
– Perméables aux gaz atmosphériques
– Retrouvées chez les bactéries aquatiques
– ex. Cyanobactérie

163

Motilité Bactérienne (Suite)

• Magnétosomes-Bactéries Magnétotactiques
– Chaînes de particules magnétites
• Fe3O4
– Chaque particule représente un aimant miniature
– Permettent de s’orienter vers les pôles

164

Anatomie des Cellules Eucaryotes

165

55
Paroi Cellulaire

• Présente chez plusieurs microorganismes


eucaryotes
Levure Champignons Algues Diatomées

• Présente chez quelques macroorganismes


• Composés de divers polysaccharides, tels que
la cellulose, la chitine et les glucans
166

Membrane Plasmique

• Même architecture que celle des procaryotes


– Bicouche lipidique
• Problème- Rapport surface/volume plus petit
– Passage moins efficace
– Solution - Contient des stérols
• Cholestérol
• Augmente la fluidité et la perméabilité aux composés
non polaire

167

Cytosquelette

• Réseau interne protéique de microfilaments,


filaments intermédiaires et microtubules
– Confère la forme cellulaire
– Permet la création de compartiments
– Utilisé pour le transport interne
– Permet la motilité

168

56
Motilité Eucaryote

• Flagelles et Cils
– Cylindres flexibles
– Composés de tubuline
• Extension du cytosquelette
• Recouverts de la membrane
plasmique

169

Organites Eucaryotes

• Architecture:
– Compartiments enveloppés de bicouches
lipidiques
Mitochondrie/Chloroplaste Synthèse d’ATP
Noyau Génome
Appareil de Golgi Transport-Export
Réticulum endoplasmique Synthèse de protéines
Lysosome Digestion

170

La Nutrition
Macronutriments requis pour la biosynthèse:
C,H,N,O,P,S 171

57
Le Carbone
• Requis pour la synthèse de tous les organiques
– Glucides
– Lipides
– Protéines
– Acides nucléiques
• Sources
– Organiques
• Monosaccharides, disaccharides, polysaccharides,
protéines, lipides, acides nucléiques, phénols, etc.
– Inorganiques
• CO2 et CO
172

Le Phosphore

• Requis pour la synthèse des :


– Acides nucléiques
– Phospholipides
– ATP
• Sources:
– Organiques et inorganiques
• La forme inorganique est la plus utilisée

173

L’Azote

• Requis pour la synthèse des:


– Acides aminés
– Acides nucléiques
– Le peptidoglycane
• Sources:
– Organiques: acides aminés
– Inorganiques: NH3, NO3 & N2

174

58
Le Soufre

• Requis pour la synthèse des:


– Acides aminés (Cystéine/Méthionine)
– Vitamines (thiamine et biotine)
• Sources:
– Organiques: acides aminés
• Cystéine et méthionine
– Inorganiques:
• S, SO4

175

L’Hydrogène et l’Oxygène
• Requis pour la synthèse de tous les organiques!!
– Glucides
– Lipides
– Protéines
– Acides nucléiques
• Sources:
– Organiques:
• Tout composé organique
– Inorganiques:
• H2 (Méthanogènes seulement)
• H2O (Principalement les autotrophes)

176

Classification Nutritionnelle

• Source de Carbone
– Hétérotrophes :
• Molécules organiques préformées
– Autotrophes:
• Molécules inorganiques
– CO2 et CO

177

59
Classification Nutritionnelle (Suite)
• Sources d’énergie
– Phototrophes:
• Lumière
– Chimiotrophes:
• Oxydation de composés organiques et inorganiques
• Sources d’e-
– Organotrophes:
• Molécules organiques réduites
– Lithotrophes:
• Molécules inorganiques réduites

178

Types Nutritionnels

• Nomenclature:
– Source de Carbone-d’Énergie-d’Électrons
• Ex. Autotrophes photolithotrophes

• Hétérotrophes photoorganotrophes

• Autotrophes chimiolithotrophes

• Hétérotrophes chimioorganotrophes

179

Besoin de nutriments

• Prototrophes vs. Auxotrophes


– Prototrophe
• Une espèce ou une souche d’un microbe capable de
croître dans un milieu minimal qui inclut une source
organique ou inorganique de carbone et des sources
inorganiques de tous les autres nutriments
– Auxotrophe
• Une espèce ou une souche d’un microbe qui requière
un ou plusieurs nutriments organiques (tels qu’acides
aminés, nucléotides, vitamines, etc.) pour la croissance

60
Production d’Énergie

• L’obtention d’énergie dépend des réactions


d’oxydoréductions
A donne des électrons à B (ou réduit B)
e-
A e- A

e-
B B e-
B accepte des électrons d’A (ou oxyde A)
181

Potentiel de réduction ou potentiel redox

• Mesure de la tendance (volonté) d’un


composé chimique d’accepter des électrons et
donc d’être réduit
– Unité de mesure : Eo (volts)
• Le plus négatif est Eo le plus faible le potentiel
d’oxydation
– Plus grande tendance de donner plutôt que d’accepter des
électrons
• Le plus positif est Eo le plus élevé le potentiel
d’oxydation
– Plus grande tendance d’accepter plutôt que de donner des
électrons 182

Redox Vs Énergie
A
Eo: -0.5
↑Eo = ↑Énergie = ↑d’ATP

ΔEo

B
Eo: +0.5

AH + B → A + BH : ΔEo= -1.0 ; Énergie produite


A + BH → AH + B : ΔEo= +1.0 ; Énergie investie
183

61
Production d’Énergie (suite)

• Oxydatif-Respiration
– Aérobie
• O2 utilisé comme capteur final d’e-
– Anaérobie
• Capteur final d’e- inorganique autre que O2 utilisé
• Fermentation
– Capteur final d’e- organique utilisé

184

Métabolismes Énergétique Microbiens

• Sentiers glycolytiques
• Respiration
• Fermentation
• Chiomolithotrophie
• Photosynthèse

185

Sentiers Glycolytiques

• Glycolyse:
– Plus commun des sentiers glycolytiques
– Oxydation partielle du glucose au pyruvate
– Production nette de 2 ATP
– 2 NAD sont réduits au NADH

Chacune de ces étapes


procède deux fois pour
chaque molécule de glucose

186

62
Respiration

• Caractéristiques
– Pyruvate est complètement oxydé au CO2
– NADH est oxydé au NAD
• Essentielle pour continuer l’opération des sentiers
glycolytiques
– Utilise un accepteur d’électron inorganique
• Respiration aérobique: Capteur final d’e- O2
• Respiration anaérobique : Substance inorganique autre
qu’O2 utilisée en tant que capteur final
– Ex. nitrate, nitrite, sulfate
– ATP additionnels sont faites

Respiration-Cycle de Krebs
• Sommaire/1 molécule de pyruvate:
– Équivalences d’énergie
• 1 ATP
– Équivalences de réduction
• 4 NADH
• 1 FADH 4C

– Composés d’un carbone


• 3 CO2

– Intermédiaires biosynthétiques de 4C
• α-kétoglutarate
• Succinate
• Oxaloacétate
188

Respiration: Chaîne de Transport d’Électrons

• Respiration aérobie:
– Capteur final d’e-: O2
– 3 ATP/NADH
– 2ATP/FADH
• Respiration anaérobie:
– Capteur final d’e- autre
que O2
• NO3, NO2, SO4, etc.

189

63
Fermentation

• Caractéristiques
– Pyruvate est réduit à des acides organiques ou
alcool
– Capteur final d’e- est organique
– NADH est oxydé au NAD:
• Essentielle pour continuer l’opération des sentiers
glycolytiques
– O2 n’est pas requis
– Aucun ATP additionnel de faits
– Des gaz (CO2 et/ou H2) peuvent être relâchés

Fermentation - Lactique

• Capteur d’électron organique - Pyruvate


• Régénération de NAD +
191

Fermentation - Éthanolique

• Capteur d’électron organique - Acétaldéhyde


• Régénération de NAD +
192

64
Chimiolithotrophie

• Caractéristiques
– Utilise un donneur d’e- inorganique réduit
• Ex. Nitrite, soufre, hydrogène
– Les e- sont passés au travers d’un sentier de
transport d’électrons
• Couplé à la synthèse d’ATP et NADH
– Les e- sont utilisés pour réduire un capteur final d’e-
• O2 → H2O ou CO2 → Méthane
– ATP et NADH sont utilisés pour convertir le CO2 à des
sucres
• Cycle de Calvin - autotrophes

Chemolithotrophie – CTE

- 0.5 Potentiel Rédox: Eo (V) + 0.8

Donneur inorganique d’e- (ex. Fe+2)


NAD+ Transport d’e-
NADH Production d’énergie
NADH 2e- 2e- 2e-
dehydrogenase Ubiquinone Cytochrome Cytochrome

Transport d’e- inverse H2O


Apport d’énergie requis 2H+ + ½ O2

168

Photosynthèse

• Caractéristiques:
– Donneur d’e- réduit un pigment photosynthétique
– L’énergie lumineuse rend le potentiel redox du
pigment photosynthétique réduit plus négatif
– Les e- sont passés au travers d’un sentier de
transport d’électrons
• Couplé à la synthèse d’ATP
– Les e- sont utilisé pour réduire un capteur final d’e-
– ATP est utilisés pour convertir le CO2 à des sucres
• Cycle de Calvin - autotrophes
195

65
Photosynthèse – 2 Types

• Anoxygénique - Cyclique
– Donneur d’e-: Organique ou inorganique (H2S, S ou H2)
– Capteur final d’e- : Pigment photosynthétique oxydé
• Oxygénique- Non-cyclique
– Donneur d’e-: H2O
• H2O + Pigox → ½ O2 + Pigred
– Capteur final d’e- : NAD ou NADP

196

Photosynthèse Anoxygénique
-1.0

-0.5
Bch
-0.25
Cyt
EoV
Cyt
+0.0
Cyt
e e
Donneur d’e-
+0.25 H2S, S, H2
e e
Pigment
capteur P870
oxydé
+0.5 197

Photosynthèse Anoxygénique
-1.0 e e

P870
-0.5
Bch
-0.25
Cyt
EoV
Cyt
+0.0
Cyt

+0.25

+0.5 198

66
Photosynthèse Anoxygénique
-1.0

-0.5
Bch
-0.25
Cyt
EoV
Cyt
+0.0 e e

Cyt

+0.25
P870
+0.5 199

Photosynthèse Anoxygénique
-1.0 P870

-0.5
Bch

-0.25
Cyt
EoV
+0.0 Cyt

+0.25 Cyt Donneur d’e-


H2S, S, H2
P870
+0.5 200

Photosynthèse Oxygénique
-1.0 P700

-0.5 ch
P680
-0.25 ch Cyt
EoV
Cyt Cyt
+0.0
Cyt P700 NADP
+0.25 ou
H2O NAD
P680
+0.5 1/2 O2+ 2H 201

67
Comparaison des Photosynthèses
Non cyclique Cyclique

Caractéristiques Bactéries Bactéries


Cyanobactérie vertes/pourpre vertes/pourpre
sulfureuses non sulfureuses
Composés de
Donneur d’e- H 2O Organique ou H2
soufre
Production d’O2 Oui Non Non
Pigment Pigment
Capteur d’e- NAD ou NADP
Photosynthétique Photosynthétique
Environnement Aérobie Anaérobie Anaérobie

202

Les Milieux de Culture

203

La Complexité Nutritionnelle

• La complexité nutritionnelle est une fonction


de la capacité biosynthétique

• Plus élevée est la capacité biosynthétique le


plus faible sont les besoins nutritionnels

204

68
Milieux Complexes

• À base d’ingrédients complexes et riches


– Ex. Extraits de protéines de soja
– Extraits de protéines de lait
– Produits sanguins
– Jus de tomate, etc.
• Composition chimique exacte inconnue
• Peuvent être sélectifs et/ou différentiels

205

Milieux de Composition Définie

• Composition chimique connue


– Peut contenir jusqu’à 80 ingrédients différents
– Peut être très simple
– Permet la croissance d’un nombre restreint de
microorganismes
– La composition est très variable en fonction du
microorganisme
• Peuvent être sélectifs et/ou différentiels

206

Milieux Sélectifs

• Contiennent des composés qui inhibent ou


tuent les organismes non désirés
– Ex. Milieu contenant de la pénicilline permet
seulement la croissance des microorganismes
résistants à la pénicilline

207

69
Milieux Différentielles
• Permettent de distinguer différentes espèces
• Contiennent souvent des indicateurs de pH
– Permettent de distinguer différents métabolismes

Production d’alcalins
change le milieu au Production d’acide
rouge change le milieu au
jaune

208

Paramètres Environnementaux

• Exigences d’oxygène
• pH
• Température
• Concentration de solutés/Disponibilité d’eau

209

Exigence d’Oxygène
• Aérobie:
– Besoin absolu d’oxygène pour survivre
– L’oxygène est utilisé comme capteur final
d’électron
– L’oxygène est utilisé par les bactéries qui utilisent
un métabolisme d’oxydation ou de respiration
aérobie
• Microaérophilie:
– Besoin absolu d’oxygène à de faibles
concentrations
– Concentrations élevées sont nocives
210

70
Exigence en Oxygène (Suite)
• Anaérobie/Aérotolérant:
– L’oxygène est toléré, mais n’est pas requis
• Anaérobies facultatives:
– Besoin d’oxygène facultatif
– Peuvent choisir d’utiliser l’oxygène ou non
– Possèdent un métabolisme oxygène-dépendant et un
métabolisme oxygène-indépendant
• Anaérobies stricts ou obligatoires:
– L’oxygène n’est pas utilisé ni toléré; ne peuvent pas
survivre en présence d’oxygène

211

La Température
• Les microorganismes sont poikilothermique
– Ne contrôlent pas leur température
• Différentes espèces ont différents optimums

212

pH

213

71
Contrôle du pH

• Perméabilité sélective de la membrane


• Antiporteurs K+/H+ ou Na+/H+
• Tampons protéiques
• Chaperons
• Excrétion de déchets acides ou alcalins

214

Activité de l’Eau (aw)


• Mesure de la disponibilité d’eau
– aw : 1% de l’humidité relative
Extérieur Intérieur Eau

Soluté

aw (Externe)  aw (Interne)
Pourquoi? 215

216

72
Osmose – Diffusion de L’eau

217

Contrôle de l’aw

• Contrôle de la concentration interne de


solutés compatibles:
– Soluté qui permet le métabolisme même quand sa
concentration interne est élevée
• Acides aminés, glucides

218

219

73
Le Suffixe “phile” Vs “tolérant”

• -phile
• Suffixe “phile” décrit condition optimale où le microbe
peut croître à une vitesse maximale
– Ex. Thermophile: la croissance du microbe se fait à vitesse
maximale à une température élevée et non faible

• -tolérant
• Suffixe “tolérant” décrit une condition non optimale où
le microbe peut survivre
– Il n’y a pas de croissance ou la croissance se fait à une vitesse
réduite
» Ex. Thermotolérant: le microbe survit à des températures
élevées, mais préfère des températures plus faibles
220

La Croissance Bactérienne

221

Croissance Bactérienne

• Augmentation du nombre de cellules


• La bactérie se reproduit par fission binaire
– (12, 24….2n)
• Les mesures de la croissance représentent des
suivis des changements dans le nombre total
de cellules ou de la masse des cellules

222

74
Fission Binaire

• Reproduction asexuée
– Réplication d’ADN  élongation cellulaire
formation du septum septum complété et
formation de la paroi séparation cellulaire et
formation de cellules filles
• La quantité de toutes les molécules double : protéines,
ADN, ARN, lipides pour les membranes, matériaux de la
paroi, etc.
• Tout est distribué de façon quasi égale

223

ADN

Réplication
ADN

Élongation
cellulaire
Une génération

Formation du septum

Formation du
septum complété et
synthèse de la
paroi

Séparation des cellules


224

Croissance en Culture Discontinue (Batch)

• Système FERMÉ
– Aucun ajout de nouveaux nutriments
– Pas d’élimination des déchets
– Les cellules ne sont pas retirées
• Ex. Production de yogourt, fermentation de la bière,
infection sanguine
• La densité cellulaire augmente jusqu’à ce que
quelque chose devienne limitant

225

75
Profil de Croissance en Culture Discontinue
Latence Exponentielle Stationnaire Mortalité
Log10 du nombre de cellules

Temps
Inoculation (Temps = 0) 226

Phase de Latence ou d’Adaptation

• Aucune augmentation dans le nombre ou la


masse de cellules
• Synthèses de composantes requises pour la
croissance dans un milieu donné
– Adaptation métabolique

227

Phase Exponentielle ou Logarithmique

• Développement et division cellulaire à vitesse


maximale
• Le nombre et la masse cellulaire doublent à
des intervalles réguliers
• Population en équilibre physiologique et
biochimique
• Nombre et la masse de cellules augmente par
un facteur exponentiel (2n)
– n = nombre de division ou de générations
228

76
Division Exponentielle

1er doublement

2e doublement

3e doublement

4e doublement

Nb final de cellules (N) = nombre initial de cellules (N0) X (2n)


n = nombre de générations
229

Division Exponentielle
Temps Nombre de Nombre de Temps Nombre de Nombre de
(h) générations (n) cellules (N) (h) générations (n) cellules (N)
0 0 1 (20) 4.5 9 512 (29)
0.5 1 2 (21) 5 10 1024 (210)
1 2 4 (22) 5.5 11 2048 (211)
1.5 3 8 (23) 6 12 4096 (212)
2 4 16 (24) 6.5 13 8192 (213)
2.5 5 32 (25) 7 14 16384 (214)
3 6 64 (26) 7.5 15 32768 (215)
3.5 7 128 (27) 8 16 65536 (216)
4 8 256 (28) 8.5 17 131072 (217)

230

Paramètres de Croissance Logarithmique

• Temps de génération: g
– Temps requis pour que le nombre de cellules double
• g = Δt/n
• Nombre de division : n
– Nombre de fois que le nombre de cellules double
• N = No (2n)
• Taux de croissance: µ
– Taux auquel le nombre de cellules change en
fonction du temps
• µ = ln2/g 231

77
Calcul

• Après 4 h de croissance une culture d’E.coli


passe de 100 cellules à 6.6 X 106 cellules

– Quel était n pour la période de 4h?


– Quel est le temps de génération?
– Quel est le taux de croissance

232

Calcul
• E. coli a un temps de génération de 20
minutes. Si vous commencez avec 1 cellule
d’E. coli combien en aurez-vous après 2
heures?
• Après 5 heures?

233

Calcul
• Si vous commencez avec une cellule, combien de cellules
aurez-vous après 4 générations?
– No= Nombre de cellules initiales
– N = Nombre de cellules après n générations
– n = nombre de générations
• Formule : N= No(2n)
• N = 1 (24) = 16 cellule
• Combien de cellules auriez-vous si vous aviez commencé
avec 100 cellules?
• Combien de cellules auriez-vous après 5 générations si
vous aviez commencé avec 100 cellules?

234

78
Paramètres de Croissance à partir d’un
Graphique
Tracé Arithmétique Tracé Logarithmique
140000 1000000

120000
100000
Nombre de cellules

Nombre de cellules
100000
10000

80000
1000
60000

100
40000

10
20000

0 1
0 2 4 6 8 10 0 2 4 6 8 10

Temps (h) Temps (h)

235

Paramètres de Croissance à partir d’un


Graphique

Tous les paramètres de croissance doivent être déterminés à


partir de la phase logarithmique!
Dans ce cas-ci, entre 40-190 min.
236

Lecture d’une échelle logarithmique

1 23456 78 9 Quelle est cette valeur?

106 107 108 109

237

79
Déterminer le Temps de Génération

Méthode 1:
• Choisir deux points qui représentent
un doublement du nombre de
cellules
• Ex. 10 et 20
• Déterminer l’écart de temps

g Méthode 2:
• Choisir n’importe quel deux-points et
déterminer les coordonnés. (Nombre
de cellule et temps)
• Calculer n pour l’écart de temps
• Calculer g: Δt/n

238

Phase Stationnaire
• Arrêt de la croissance cellulaire
• Population n’est plus en équilibre
• Arrêt en raison d’un manque de nutriments,
d’oxygène ou à une accumulation excessive de
déchets, etc.
• Représente le rendement de croissance maximal
sous les conditions données
– Yg : Masse de microorganismes formés/Masse (g) de
substrat consommé
– Ym: Masse de microorganismes formés/mole de
substrat consommé
239

Phase de Mortalité

• Perte de viabilité exponentielle en raison d’un


manque de nutriments ou d’une exposition
prolongée à des déchets
• Pas nécessairement une perte de masse

240

80
Mesures de Croissance

• Énumération des Microorganismes


– Abondance relative
• Mesures de turbidité
– Comptes directs
• Comptes absolus
– Comptes viables
• Nombre absolu des bactéries en croissance

241

Mesure de la Turbidité

• Mesure la quantité de lumière qui peut


traverser un échantillon
• Le moins de lumière qui traverse l’échantillon
le plus dense est la population
• Mesure la densité optique ou le pourcentage
de transmission

242

Mesure de la Turbidité

• Spectrophotomètre (A600):
– Mesure de la Densité Optique (D.O.)
Lumière
Détecteur…. lecture
600nm

Lecture différente

243

81
D.O. 600nm % Transmission
2.0 0

1.0 50

0 100
Densité cellulaire 244

•Avantages:
– Rapide

• Désavantages:
– Mesure relative
– Ne distingue pas vivant de mort
– Ne distingue pas bactéries de détritus
– Ne distingue pas entre différents types de
microbes

245

Comptes Directs

• L’échantillon à être énuméré est appliqué à


une lame d’hématimètre qui retient un
volume fixe dans une cellule de comptage
– Le nombre de cellules est compté
– Le nombre de cellules dans le volume donné est
déterminé

246

82
Hématimètre

• Cette lame possède 2 cellules de comptage


indépendantes

247

Déterminer le Compte Direct

• Compter le nb de cellules dans 3 carrés indépendants


– 8, 8 et 5
• Faire la moyenne
– (8 + 8 + 5)/3 =7
– Donc 7 cellules/carré 248

Déterminer le Compte Direct (suite)

1mm

Profondeur: 0.1mm
1mm

• Calculer le volume d’un carré:


= 0.1cm X 0.1cm X 0.01cm= 1 X 10-4cm3 ou ml
• Diviser le nb moyen de cellules par le volume d’un
carré
– Donc 7/ 1 X 10-4 ml = 7 X 104 cellules/ml 249

83
• Avantages:
– Rapide
– Culture pas nécessaire
– Aucune info préalable nécessaire

• Désavantages:
– Ne distingue pas vivant de mort
– Difficile de distinguer bactéries de détritus

250

Problème

• Un échantillon est appliqué à une lame


d’hématimètre dont les cellules de comptages
ont les dimensions suivantes: 0.1mm X 0.1mm
X 0.02mm et qui possèdent 100 carrés. Des
comptes de 6, 4 et 2 cellules ont été faits dans
trois carrés indépendants.
– Quel est le volume d’une cellule de comptage?
– Quel est le volume d’un carré?
– Quel est le nombre de cellules par millilitre dans
l’échantillon? 251

Comptes Viables
• Cellule viable: une cellule capable de se diviser et
de générer une population (ou colonie)
1. Un compte viable est fait en diluant l’échantillon
original
2. Étaler des échantillons des dilutions sur un milieu de
culture approprié
3. Incuber sous les conditions appropriées pour
permettre la croissance
• Des colonies sont formées
4. Les colonies sont comptées et le nombre original de
cellules viables est déterminé en fonction de la
dilution

84
Dilution d’un Échantillon de Bactéries

Dilution d’un Échantillon de Bactéries

Dilution d’un Échantillon de Bactéries

85
Dilution d’un Échantillon de Bactéries

Dilution d’un Échantillon de Bactéries

5672 57 4

Comptes Viables

• Le nombre total de cellules viables est indiqué


en tant qu’Unité Formatrice de Colonies (UFC)
plutôt que nombre de cellule
– Chaque colonie est originaire d’une unité
formatrice de colonie (UFC)
– Une plaque avec 30-300 colonies est choisie
– Calcul:
• Nombre de colonies sur la plaque X la réciproque de la
dilution (facteur de dilution)= Nombre d’UFC/mL
– Ex. 57 UFC X 106 = 5.7 X 107 UFC/mL
258

86
Compte Viable

• Avantages:
– Dénombre les microorganismes viables
– Peut distinguer différents microorganismes

• Désavantages:
– Pas de milieu universel
– Nécessite la croissance du microorganisme
– Seulement les cellules vivantes génèrent des colonies
– Des amas ou des chaînes de cellules génèrent une
seule colonie
259

Contrôle de la Croissance Microbienne


Les Désinfectants et Antiseptiques
260

Méthodes

• Trois approches pour le contrôle de la


croissance microbienne
– Chimique
• Désinfectants et antiseptiques
– Physique
• Chaleur
• Ultraviolets
• Irradiations
– L'élimination mécanique
• Nettoyage
• Filtration 261

87
Terminologie

• Nettoyage
– L'élimination des souillures adhérentes visibles (le
sang, les protéines et les débris), de la poussière
ou des autres corps étrangers par un processus
manuel ou chimique
• N’implique pas la présence ou l’absence de
microorganismes
– Propreté  Stérilité

262

Désinfection

• L’utilisation d’agents chimiques ou physiques


pour tuer ou inhiber la croissance des
microorganismes
– Désinfectants
• Produits chimiques utilisés pour des objets inanimés
– Antiseptiques
• Produits chimiques utilisés sur des tissus vivants
– Germicides
• Produits chimiques qui peuvent être appliqués sur des
choses animées (vivantes) ou inanimées
263

Autres Définitions

• Contamination
– Contaminant:
• Présence non intentionnelle d’un microorganisme
– Décontamination:
• Opération visant à réduire ou éliminer un contaminant
– Sanitaire: Réduire le niveau de contamination
microbienne pour prévenir la transmission dans
les établissements publics
• Les restaurants, les salles de bains, etc.

264

88
Facteurs qui Influencent l’Efficacité

• Charge microbienne
– Nombre de microbes
• Environnement
– Présence de matières organiques
– Concentration de l’agent
– Température
– pH
• Durée d’exposition

265

Facteurs qui Influencent l’Efficacité

• Caractéristiques microbiennes
– Glycocalyx
– Biofilms
– Paroi cellulaire
– Résistances
– Spores

266

Ordre de Sensibilité
Virus lipophiliques Plus sensible
(Avec bi-couche lipidique, Virus enveloppé)

Bactéries Gram positives (cellules végétatives)

Bactéries Gram négative

Fungi

Virus hydrophiles (non enveloppé, virus nu)

Mycobactéries (Mycobacterium tuberculosis)

Spores bactériennes Plus résistant

267

89
Désinfectants et Antiseptiques
• Caractéristiques idéales
– Spectre d’action large
– Puissant
• Faible quantité requise pour une efficacité élevée
– Faible niveau de toxicité chez les humains
– Non corrosif
– Stable
– Hydrophile et hydrophobe
– Tension de surface faible
– Sans odeur ou avec une odeur agréable
268

Modes d’Action des Agents Chimiques

• Dénaturation des protéines et de l’ADN


• Mutagénèse de l’ADN
• Modification des protéines ou de l’ADN
• Interférence avec la membrane plasmique
• Oxydation de groupements fonctionnels

269

Types d’Agents Chimiques

• Sept catégories principales:


– Phénol et composés phénoliques
– Alcools
– Halogènes
– Agents oxydants
– Métaux lourds
– Aldéhydes
– Surfactants

270

90
Les Phénols et Phénoliques
• Phénol (acide carbolique)
– Utilisé pour la première fois par Lister
– Rarement utilisé, car c’est un irritant avec une forte odeur
• Phénoliques: Dérivés chimiques du phénol
– Crésols: Lysol
– Bisphénols
• Utilisé dans les centres hospitaliers
• Dénature protéines et détruit membranes
• Bactéricide, fongicide, sporicide
• Très toxique
• Caustique
• Antiseptique/désinfectant
271

Exemples de Phénoliques

O-phénylphénol
Thymol

Triclosan Turpinéol
272

Les Alcools

• Éthanol (60-95%) et isopropanol


– Efficace contre les bactéries, champignons
et virus enveloppés
• Inefficace contre les spores et virus nus
– Dénature protéines et dissout les lipides

273

91
Les Halogènes
• Quatre membres :
– L’iode
– Chlorure
– Bromure
– Fluore
• Bactéricide, fongicide et virucide
• L’iode inactive les protéines en interagissant
avec les liens disulfures
• Le chlorure, le bromure et le fluore sont des
agents oxydants puissants 274

Agents Oxydants

• Relâchent des radicaux libres d’hydroxyl qui


inhibe le métabolisme bactérien
– Très efficace contre les organismes anaérobies
• Très efficace pour les infections dans les tissus profonds

275

Agents Oxydants

• Les trois plus couramment utilisés sont:


– Le peroxyde d'hydrogène
• Antiseptique ménagé commun
– L’ozone
• Forme d’oxygène très réactive utilisée pour le
traitement des eaux
– L’acide peracétique
• Peroxyde d'acide acétique
– Sporicide extrêmement efficace
Utilisé pour stériliser les surfaces et le matériel médical

276

92
Métaux Lourds- Hg, Ag, Zn, Cu

• Interagissent avec les protéines causant leurs


dénaturation et inactivation
– Mercure
• Le mercure et l'argent étaient autrefois utilisés dans
des situations cliniques
– Le mercure a été abandonné
– L'argent est encore utilisé pour les pansements chirurgicaux
– Zinc
• Utilisé dans les rince-bouche
• Utilisé comme antifongique dans les peintures
– Cuivre
• Algicide; utilisé dans les piscines
277

Les Aldéhydes

• Composés avec un groupement terminal –CHO


– Dénature les protéines et inactive les acides
nucléiques
• Deux aldéhydes très réactifs sont utilisés
comme antimicrobiens
– Glutaraldéhyde et formaldéhyde
• Bactéricide, sporicide, fongicide et virucide

278

Les Surfactants
• Savons
– Sels de sodium ou de potassium d'acides gras
– Efficace pour l'élimination des microbes d'une
surface par des moyens mécaniques
– Inefficace comme antimicrobien

279

93
Les Surfactants
• Détergents
– Composés organiques chargés positivement
– Ex. Composés d'ammonium quaternaire
– Dissout les membranes lipidiques
– Bactéricide, fongicide, et virucide contre les virus
enveloppés
– Inefficaces contre les spores et virus nus

280

Évaluation de l’Efficacité d’un Désinfectant

• Test de suspension quantitatif


– Des comptes viables sont faits sur un microbe test
exposé à un agent chimique
– Le nombre de survivants (B) et compté puis
compare au compte original de l’inoculum (A)
• Effet Microbicide (EM) = Log (A) - Log (B)
• EM = 1 → Mortalité de 90% du nombre initial
• EM = 2 → Mortalité de 99%
– L’exigence généralement acceptée est:
• EM ≥ 5 →99.999% des microbes sont tués
281

Évaluation de l’Efficacité d’un Désinfectant

• Test du coefficient du phénol


– La puissance d’un désinfectant est comparée à
celle du phénol
– La dilution la plus élevée qui tue les bactéries
après une exposition de 10 minutes est utilisée
pour calculer le coefficient du phénol
– Le plus élevé est le coefficient du phénol le plus
efficace est le désinfectant

282

94
Évaluation de l’Efficacité d’un Désinfectant

• Test du coefficient du phénol (Suite)


– L'inverse de la dilution appropriée du désinfectant
testé est divisé par celui du phénol pour obtenir le
coefficient
• Ex.: Dilution du phénol = 1/90 et la dilution maximale
effective pour le désinfectant X = 1/450
– Coefficient du phénol = (450) ÷ (90) = 5
– L’agent X est donc 5X plus efficace que le phénol

283

Contrôle de la Croissance Microbienne


Méthodes Physiques: Stérilisation
284

Définition

• Stérilisation
– Tuer ou retirer toutes les formes de vie
microbienne (y compris les endospores)
• La méthode la plus couramment utilisée pour la
stérilisation est l’utilisation de la chaleur
• Stérilisation commerciale
– Traitement thermique qui tue les endospores de
Clostridium botulinum, l'agent causal du
botulisme, dans les aliments en conserve
• Ne tue pas les endospores des bactéries thermophiles
qui ne sont pas pathogènes
285

95
Modes de Stérilisations à la Chaleur

• Chaleur humide
– Tue les microbes par la dénaturation des protéines
• Ébullition (100oC)
• Pasteurisation (65 - 140oC)
• Autoclave (121oC)
• Chaleur sèche
– Tue par oxydation
• Four Pasteur (121 - 250oC)
• Incinération (870 - 1200oC)

286

Ébullition

• 10 minutes à 100oC au niveau de la mer


– Tue les formes végétatives de bactéries
pathogènes
– Tue la majorité des virus et des spores des
champignons
– Endospores et certains virus ne sont pas détruits
• Virus de l'hépatite: Peut survivre jusqu'à 30 minutes
• Endospores: Peuvent survivre jusqu'à 20 heures ou plus

287

Pasteurisation

• Utilisé pour les boissons


• Tue les agents pathogènes sans altérer la
saveur de la nourriture
– Ne stérilise pas
– Pasteurisation classique
• 63oC pendant 30 secondes
– Pasteurisation HTST
• 72oC pendant 15 secondes
– Pasteurisation UHT
• 140oC pendant 3 sec. sous vide 288

96
Autoclave

• Utilise de la chaleur humide sous pression


• Température de 121oC à deux fois la pression
atmosphérique
• Tous les organismes et les endospores sont
tués en 15 minutes

289

Stérilisation à la Chaleur Sèche


• Four Pasteur
– Température 121 à 250oC
– Temps d’expositions longues (2-12 heures)
– Pas recommandé pour composés chimiques
– Peut être utilisé pour certains verres et métaux
• Incinération
– 870 à 1200oC
– Brûle et détruit physiquement
– Utilisée pour les aiguilles, le verre, les cadavres,
etc.
290

Paramètres de la Mort par la Chaleur

• Point thermique de mortalité (PTM)


– Température la plus basse à laquelle toutes les
bactéries sont tuées en 10 minutes
• Durée thermique de mortalité (DTM)
– Durée de temps requise pour tuer toutes les
bactéries à une température donnée
• Temps de réduction décimale (TRD – valeur D)
– La durée de temps requise pour tuer 90% d’une
population microbienne
291

97
Profil de Mortalité Thermique
Profil Arithmétique Profil Logarithmique
150000 1000000
Nombre de cellules

Nombre de cellules
100000
100000 10000
1000
50000 100
10
0 1
0 5 10 15 20 0 5 10 15 20
Temps (Min.) Temps (Min.)

• La mort est exponentielle


– N’est donc pas possible d’atteindre zéro
• Normes établies:
– PTM et DTM: < 1 cellule
– Stérilité en laboratoire: 10-6 cellules ou spores
– Stérilité alimentaire: 10-12 cellules ou spores
292

Paramètres de Mortalité

• Temps de réduction décimale (D)


– Temps requis pour obtenir une réduction d’un log
ou un facteur d’inactivation (N/N0) de 10
– Formule: Log (N/N0) = t/D
• T: durée de temps
• N: nombre de cellules qui ont survécu
• No: nombre de cellules initiales Profil Logarithmique
– No/N: Facteur d’inactivation 1000000
Nombre de cellules

100000
10000
1000
100
10
1
0 5 10 15 20
Temps (Min.)
293

Calculs de la Mortalité

• Constante de mortalité (k)


Profil Logarithmique
– Taux de mortalité 1000000
Nombre de cellules

100000
• Pente négative 10000
1000

– Formule: -kt = ln No/N 100


10
1

• T: durée de temps 0 5 10
Temps (Min.)
15 20

• N: nombre de cellules qui ont survécu


• No: nombre de cellules initiales
– No/N: Facteur d’inactivation

294

98
Exemple

• Un traitement à 100oC pour 1h permet de


réduire une population bactérienne de 108 à
102 cellules
– Quel est le facteur d’inactivation accompli
– Quel est le taux de mortalité?
– Combien de temps serait requis pour réduire la
population à 102
– Quel serait le DTM?

295

Déterminer D à partir d’un Graphique


Tracé logarithmique
1000000

100000

10000
Nombre de cellules

1000

100

10

1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Temps (Min.)

296

Résistance Relative des Microorganismes

• Valeur Z
– Changement de température requis pour changer
la valeur D d’un log
– Changement de température requis pour changer
la valeur D d’un facteur 10
– Formule: │ Z │ = (T1-T2)/(logD1-logD2)
• T: Température
• D: Temps de réduction décimal

297

99
Déterminer Z à partir d’un Graphique

298

Relation entre D et Z

• Si Z =10oC
– Chaque changement de température d’un
incrément de 10oC change la valeur D par un log
– Donc si D à 110oC = 10 minutes
• À 120oC serait = à 1 minute
• À 130oC serait = à 0.1 minute
• À 140oC serait = à 0.01 minute
– Quelle serait la valeur D à 80oC?

299

Problème
• La valeur Z d’un organisme est de 2oC. Si 18
min sont requises à 75oC pour réduire la
population de 109 à 106; à quelle température
est-ce que cet organisme devrait être assujetti
pour arriver au même résultat en 10.8
secondes?
• 18 minutes = 1080 secondes
– Donc pour passer de 1080 à 10.8= 2 log
– 2 log = 2Z = 4oC
– Puisqu’on veut réduire le temps, on doit
augmenter la température de 4oC
– Donc 75 + 4 =79oC 300

100
Point de Mortalité Thermique (PMT)
• Température minimale pour réduire à moins qu’une
bactérie en 10 minutes
• Ex. Quel est le PMT d’une culture qui contient 108 cellules?
– Calculer facteur d’inactivation désiré : 108/0.99 = 108
– Calculer le nombre de réductions décimales désirées : 8D
» Donc 8D = 10 minutes ou D = 1.25 minute
– Déterminer d’après le graphique du niveau de sensibilité la
température qui correspond à la valeur D désirée

301

Déterminer le PMT

• Désire une valeur D égale à 1.25minutes


– D’après le graphique ceci correspond à une
température minimale de…
• ~ 117oC

302

Stérilisation par Rayonnement

• 3 types de rayonnement tuent les microbes


1. Rayonnements ionisants
• Rayonnements ionisants : rayons gamma et rayons X
– Provoquent des mutations dans l'ADN
– Utilisés pour stériliser les produits pharmaceutiques et
fournitures médicales jetables
2. La lumière ultraviolette
• Endommage l'ADN et provoque des mutations
• Utilisé pour stériliser les surfaces
– Ex. Salles d'opération

303

101
Stérilisation par Rayonnement
3. Rayonnements micro-ondes:
• Causent le réchauffement des molécules d'eau
– Peuvent tuer les cellules végétatives dans les aliments humides
– Endospores, qui ne contiennent pas d'eau, ne sont pas
endommagées
– Inefficaces sur les aliments solides
» Pénétration inégale

304

Filtration

• Principe d’exclusion à l’aide de filtres


– Élimination des microbes par le passage d'un
liquide ou d’un gaz à travers un filtre dont la taille
des pores empêche le passage…
• Bactéries : pores de 0.22 et 0.45µm
– Ne retient pas les mycoplasmes et les virus
• Virus : pores de 0.01µm

305

Filtration

• Utilisée pour stériliser les matériels


thermosensibles
– Vaccins, enzymes, antibiotiques, et certains
milieux de culture
– Filtre haute efficacité pour les particules de l'air
(HEPA)
• Utilisé dans les salles d'opération pour éliminer les
bactéries de l'air

306

102
Contrôle de la Croissance Microbienne
In Vivo: l’Antibiothérapie
307

Les Drogues Antimicrobiennes

• Antibiotique ou Antibactérien
– Contre les bactéries
• Antifongique
– Contre les champignons
• Antiviraux
– Contre les virus

308

Les Drogues: Les Antibiotiques

• Définitions:
– Littérale: Anti (contre) biotique (la vie )
– Ancienne déf.: Tout composé fabriqué par un
microorganisme qui inhibe ou tue les bactéries
– Nouvelle déf.: Tout composé qui inhibe ou tue les
bactéries

309

103
Caractéristiques Désirées

• Toxicité sélective élevée


– Doit tuer ou inhiber l’organisme ciblé avec un
minimum d’effets dérisoires sur l’hôte
• Pénicilline: (Toxicité sélective élevée)
– Cible la paroi cellulaire
• Cyanure: (Toxicité sélective faible)
– Cible transport d’e- des eucaryotes/procaryotes

310

Caractéristiques Désirées (suite)

• Dose toxique ou létale élevée (DL50)


– Concentration de l’agent qui est toxique pour
l’hôte
• Pénicilline: (3 000 mg/Kg)
• Arsenic: (15 mg/Kg)

• Dose thérapeutique faible


– Concentration de l’agent nécessaire pour le
traitement clinique d’une infection
• Pénicilline : 12.5 mg/Kg
• Ail : 300 mg/Kg
311

L’Indice Thérapeutique

• Dose toxique/Dose thérapeutique


– Désire un indice thérapeutique?
 Élevée

312

104
Spectres d’Actions

• Étroit:
– Efficacité restreinte à certains types de
microorganismes
• Ex. Agit seulement contre les Gram -
• Large:
– Efficace contre une grande diversité de
microorganismes
• Ex. Agit sur les Gram + et -

313

Cibles des Antibactériens


Synthèse de la paroi Membrane plasmique
Les ß-lactamines Les polymixines
Bacitracine
Vancomycine Synthèse d’ADN
Les quinolones

Synthèse d’ARN
Transcription Les macrolides
Métabolisme
A B
Traduction Synthèse des protéines
Les aminoglycosides
Les macrolides
Les tétracyclines
Le chloramphénicol
Les sulfamides
314

Modes d’Action
Compte direct

Compte viable

Temps
• Bactériostatique • Bactéricide • Bactériolytique
– Inhibe croissance – Tue – Tue
– Non létal – Irréversible – Lyse cellulaire
– Réversible – Irréversible

315

105
Les Bêta-Lactamines

• Classe d’antibiotiques qui possèdent un


anneau de bêta-lacatmine

• Bactériolytiques
• Inhibent la synthèse de la paroi cellulaire
• Inhibe la transpetidation
– Agissent seulement sur bactéries en croissance! 316

Les Bêta-Lactamines

Pénicillines Céphalosporines

Carbapénèmes Monobactames
317

Les Pénicillines & Céphalosporines

• Pénicilline naturelle – pénicilline G


– Spectre étroit; efficace seulement contre les Gram
positifs
• Aminopénicilline – ampicilline et amoxicilline
– Spectre large; efficace contre Gram positif et négatif
• Céphalosporines – Ex. Cefepime & Ceftazidime
– Développées pour avoir un spectre d’action plus
large que les pénicillines

318

106
Les Monobactames & Carbapenems

• Monobactames
– Spectre très étroit; inutile contre les Gram positifs
et les anaérobies
• Carbapénemes – dernière génération des
bêta-lactamines
– Spectre très large
– Efficace contre Gram positifs, négatifs, anaérobies
et aérobies

319

Effets Adverses des Bêta-Lactamines

• Allergies sévères chez 10% de la population


• Troubles gastro-intestinaux
– Vomissement, nausée, diarrhée
• Troubles immuns
– Immunodépression
• Troubles neurologiques (carbapenem)
– Irritabilité, confusion, crises

320

Les Quinolones
• Bactéricides
– Inhibent la synthèse de l’ADN
– Spectre large
– Effets secondaires:
• Troubles sévères gastro-intestinaux
– Ex. Ciprofloxacin

321

107
Les Tétracyclines
• Bactériostatique
– Inhibe synthèse protéique
– Spectre large
– Effets secondaires:
• Toxicité hépatique
• Toxicité rénale
• Déficience vitaminique

322

Les Macrolides

• Bactériostatiques
– Inhibent synthèse protéique
– Spectre étroit
– Effets secondaires
• Diarrhée
• Dommages hépatiques
– Ex. Érythromycine & Clarithromycine

323

Les Aminoglycosides

• Bactéricides
– Spectre étroit
– Inhibent synthèse protéique
– Haut niveau de toxicité
– Effets secondaires:
• Allergies
• Dommages rénaux
• Surdité
• Ex. Gentamycine, streptomycine
324

108
Chloramphénicol

• Bactéricide
– Spectre étroit
– Inhibent synthèse protéique
– Effets secondaires:
• Seulement utilisés en cas extrêmes
• Toxicité hématologique

325

Antibiotiques Peptidiques

• Structure à base d’acides aminés polycycliques


• Agissent sur la paroi
• Utilisés en dernier recours ou topiquement
– Vancomycine
– Bacitracine
– Polymixine B

326

Vancomycine et Bacitracine

• Inhibent l’ajout des unités de peptidoglycanes


durant la synthèse de la paroi
• Agissent principalement contre Gram positifs
• Très toxique

Vancomycine Bacitracine 327

109
La Polymixine B

• Perturbe la membrane plasmique


– Se lie au lipide A et phospholipides
– Efficace seulement contre Gram négatifs
• Usage topique seulement
– Cause la lyse des cellules eucaryotes

328

Antifongiques Topiques

• Dérivés d’imidalzole:
– Miconazole, Clotrimazole, Cétoconazole
• Cible et modes d’action:
– Extraction des stérols de la membrane plasmique
– Inhibe la synthèse de la membrane plasmique
– Indice thérapeutique faible

329

Antifongiques Systémiques

• Cibles et modes d’action:


– Réplication d’ADN
– Division cellulaire
– Indice thérapeutique très faible
– Utilisés en cas extrêmes seulement

• Inhibe formation des fuseaux • Analogue nucléotidique: Inhibe


mitotiques des microtubules synthèse d’ADN
330

110
Thérapies Antimicrobiennes

• Empirique
– L’organisme infectieux est inconnu
– Antibiotique à spectre large préconisé
• Définitive
– L’organisme infectieux a été identifié
– Une thérapie spécifique est choisie
– Antibiotique à spectre étroit préconisé
• Prophylactique ou préventive
– Prévenir une infection initiale ou la réinfection
331

Le Choix d’Antibiothérapie

• Déterminer le lieu de l’infection


• Prélèvement et isolation du pathogène
• Déterminer la susceptibilité
• Choix de la voie d’administration
– Orale
– Intraveineuse
– Topique

332

Le Site d’Infection

• Facteur le plus important pour le choix de


l’antimicrobien approprié!
– Permet de déterminer l’organisme infectieux
probable
• Particulièrement utile pour le traitement empirique
– Permet de déterminer la dose et la voie
d’administration
• L’efficacité de la thérapie dépend de la concentration
de l’antibiotique au site d’infection et de sa relation au
CMI
– La concentration au site doit être plus élevée que le CMI
333

111
La Susceptibilité: Essai de Kirby-Bauer
• Gélose inoculée avec la bactérie test
• Disques imprégnés d’antibiotiques sont placés sur
la gélose
• Un gradient de concentrations
est créé par la diffusion de
l’antibiotique dans le milieu
• Suite à l’incubation, les zones
d’inhibitions sont mesurées
• Les tailles des zones sont comparées à celles
établies pour déterminer si l’organisme est
susceptible ou résistant
334

E-test

• Même principe que l’essai de Kirby-Bauer


• Utilise une bande de plastique avec un
gradient prédéfini d’antibiotique
• Lecture des résultats est faite directement sur
la bande
– Point d’intersection de la zone d’inhibition avec la
bande
E
Zone d’inhibition

Croissance bactérienne
335

E-test

336

112
Déterminer l’Efficacité

• Concentration Minimale Inhibitrice


Culture avec différentes
concentrations 100 50 25 12 6 3 0

d’antibiotique
CMI=12μg/ml

Sous culture sans


antibiotique
CMB=50μg/ml

• Concentration Minimale Bactéricide 337

Diamètres d’Inhibitions Vs Conc.

27mm = au CMI
< 27mm = Conc. > CMI
> 27mm = Conc. < CMI

338

Pharmacodynamique des Antibiotiques

• Comportement des antibiotiques in vivo


– Interaction des antibiotiques avec les bactéries
• L’antibiotique doit atteindre le site où le microbe réside
• La concentration de l’antibiotique au site de l’infection
doit être au-dessus du CMI
• L’antibiotique doit occuper un nombre suffisant de sites
sur la cible
• L’antibiotique doit demeurer en contact avec la cible
pour une durée suffisante

339

113
Concentration des Antibiotiques In Vivo
Cmax
Concentration

t
CMI
Creux
Cmin
Dose 2 Dose 3

Dose 1 Temps
• Cmax: Concentration maximale atteinte pour une dose donnée
• Cmin: Concentration minimale atteinte entre les doses
• t: Durée de temps pendant lequel la concentration est maintenue au-
dessus du CMI
340

La Susceptibilité In Vivo

• Pathogène sensible
– CMI est plus bas que Cmin
• Pathogène résistant
– CMI est plus élevé que Cmax
• Pathogène de sensibilité intermédiaire
– CMI se situe entre Cmin et Cmax
• Combinaison d’antibiotiques recommandée

341

Exemple

• Conc. in vivo d’antibiotique “A”


– Cmin: 5 µg/ml
– Cmax: 40 µg/ml
• Donc:
– CMI ˂ 5 µg/ml = Microorganisme sensible
– CMI ˃ 40µg/ml = Microorganisme résistant
– CMI entre 5 -40 µg/ml = microorganisme de susceptibilité
intermédiaire

342

114
Mode d’Action des Antibiotiques In Vivo

• Activité indépendante de la concentration


– Activité dépendante du temps
– L’effet est une fonction de la durée de temps que
la cible est en contact avec l’antibiotique à une
concentration au-dessus du CMI
• L’efficacité est évaluée par t ˃ CMI
– L’efficacité demeure la même à toutes les
concentrations au-dessus du CMI
• Typiques des ß-lactamines, vancomycine, macrolides, et
tétracyclines
343

Mode d’Action des Antibiotiques In Vivo

• Activité dépendante de la concentration


– Activité indépendante du temps
– L’effet est une fonction de la quantité
d’antibiotique qui est en contact avec la cible
• L’efficacité est évaluée par le rapport : Cmax/CMI
– L’efficacité n’est pas influencée par la durée
d’exposition
• Typiques des quinolones et aminoglycosides

344

Lacunes de l’Antibiothérapie

• Tue la flore naturelle de l’hôte


• Inefficace contre les toxines bactériennes
– Ex. choléra, diphtérie, botulisme, tétanos
• Crée une pression sélective pour des souches
résistantes aux antibiotiques
• Favorise les infections opportunistes
– Ex. Diarrhée associée à Clostridium difficile (DACD)

345

115
La Résistance aux Antibiotiques
•346
346

Conséquences de l’Antibiothérapie
• Traitement d’un organisme envahisseur
– Une vie est sauvée
• Établissement d’une pression sélective
– Si le microorganisme envahisseur ne développe
pas une résistance, il meurt
– 1945- A. Fleming averti que l’utilisation
inappropriée de la pénicilline mènera à la
sélection de bactéries résistantes
• Quelques années plus tard les premières souches
résistantes apparaissent

347

Le Nombre de Bactéries Résistantes


Augmente à une Vitesse Alarmante
• À quoi s’attribue ce surcroît?
– 1990: 300 tonnes métriques d’antibiotiques
utilisées chez les humains
– Approx. 30X plus en agriculture
– 70% sont utilisés de façon inappropriée
• Doses trop faibles
• Périodes trop courtes
• Prescrit pour des infections virales
• Prescrit pour des infections bactériennes qui se
seraient guéries d’elles-mêmes
348

116
Raisons pour la Consommation Élevée
• Le patient
– Désire un traitement rapide
– Publicité
• Le médecin
– Désire de satisfaire le patient
– Éviter poursuite judiciaire
– Coût
• L’antibiothérapie est moins chère que d’autres tests et
traitements
• Industrie
– Publicité et pression des compagnies pharmaceutiques
349

Résistances Naturelles ou Innées


• La résistance n’est pas acquise; trait naturel
– Les Streptomycètes sont résistants à l’antibiotique
qu’ils produisent
– Bactéries Gram négatives: Couche LPS agit comme
une barrière de perméabilité
– Certaines bactéries ne possèdent pas la cible de
l’antibiotique
• Mycoplasmes – pas de paroi cellulaire; donc résistante aux
pénicillines et céphalosporines
• Mycobactéries – pas de peptidoglycane; donc résistantes
aux pénicillines et céphalosporines

350

Résistance Acquise

• Les microorganismes acquièrent une


résistance à un ou plusieurs antibiotiques
– Lors de l’administration à un antibiotique donné
ou à un antibiotique avec des propriétés
semblables
• Principalement durant la période du creux sous le CMI
– Suite à la rencontre avec un microorganisme qui a
acquis une résistance
• Transfert de résistance

351

117
Comment les Résistances sont-elles Acquises?

• Les microorganismes acquièrent normalement


des mutations aléatoires et spontanées
• La présence d’antibiotiques exerce une
pression sélective
– La présence de l’antibiotique crée une sélection
pour les microorganismes qui ont acquis par
hasard une mutation favorable

352

Résistance Acquise Spontanément


En absence d’antibiotique

Bactérie acquiert mutation


qui confère une résistance

En présence d’antibiotique

3 générations plus tard

Bactéries résistantes
Bactérie sensibles meurent
sont prédominantes
353

Mécanismes de Résistances
• Imperméabilité:
– Nombre réduit de porines
– Création de biofilmes
• Inactivation:
– Protéines qui lient et inactivent l’antibiotique
• Transport:
– Pompe l’antibiotique à l’extérieur
• La concentration interne est plus faible que le CMI
• Dégradation de l’antibiotique
• Modification de la cible
– L’antibiotique ne peut plus se lier à la cible
354

118
Transfère des Résistances

• Échange de gènes/mutations entre différentes


souches ou espèces
– Aucune pression sélective nécessaire

355

Mécanismes de Transfert - Transduction


• Infection virale de bactérie donneuse
• Réplication d’ADN viral et fragmentation d’ADN bactérien
• Assemblage et empaquetage d’ADN
• Libération de phage
• Infection de bactérie réceptrice
• Intégration au génome

•N’importe quel gène peut être transféré


356

Mécanismes de Transfert - Transformation


• Mort et lyse de bactérie donneuse
• Fragmentation d’ADN
• Prise d’ADN par bactérie réceptrice
• Recombinaison
• Échange d’ADN
• Multiplication

• N’importe quel gène peut être transféré 357

119
Mécanismes de Transfert- Conjugaison
• Bactérie donneuse avec pilus
• Accouplement avec bactérie réceptrice
• Transfert d’ADN
• Recombinaison
• Multiplication

• N’importe quel gène peut être transféré


358

Contrer les Résistances Acquises


• Éducation
• Utilisations plus efficacement contrôlées
• Éliminer l’administration prophylactique chez le
bétail
• Réduire l’utilisation dans les produits ménagés
• Réduire l’utilisation prophylactique
• Découvertes et synthèses de nouveaux
antibiotiques
• Utiliser des combinaisons d’antibiotiques

359

Combinaisons d’Antibiotiques

• Administration de deux antibiotiques


simultanément
– Réduire la probabilité d’acquérir une résistance
– Utiliser des antibiotiques pour lesquels le
microorganisme a une résistance intermédiaire
– Traitement d’une infection qui implique des
microorganismes multiples

360

120
Résultat de la Thérapie de Combinaison

• Effet additif (indifférent) :


– L’activité d’une combinaison de deux antibiotiques est
égale à la somme des activités individuelles
• Effet synergique:
– L’activité d’une combinaison de deux antibiotiques est
plus élevée que la somme des activités individuelles
• Effet antagoniste:
– L’activité d’une combinaison de deux antibiotiques est
moins que la somme des activités individuelles

361

Déterminer l’Effet de la Combinaison

• Déterminer la concentration inhibitrice


fractionnelle (CIF)
– [(CMI de drogue A en combinaison) ÷ (CMI de
drogue A seule)] + [(CMI de drogue B en
combinaison) ÷ (CMI de drogue B seule)].
• Synergisme, CIF ≤0.5
• Indifférence, CIF >0.5 et ≤4
• Antagonisme, CIF >4

362

Alternatives à l’antibiothérapie
Probiotiques et la phagothérapie
363

121
Probiotiques

• Pour (Pro) la vie (biotique)


• Suppléments alimentaires microbiens vivants
qui ont des effets bénéfiques sur l'hôte en
améliorant son équilibre microbien intestinal

364

Caractéristiques de Probiotiques Efficaces

• Survivre au passage à travers l'appareil digestif


• Adhésion et colonisation de l'épithélium
intestinal
• Capable d'utiliser les nutriments dans un
régime alimentaire normal
• Non pathogène et non toxique
• Exercer un effet bénéfique sur l'hôte
• Anti-inflammatoire, antimutagène,
immunostimulant 365

Probiotique: Modes d’Actions

• Stimulation du système immun


– Augmente la production d’anticorps des
muqueuses
• Compétition pour les nutriments et sites
d'adhésion
• Produit des facteurs antimicrobiens
– Ex. bactériocines
• Fournit un environnement favorable à la
croissance de bactéries bénéfiques
366

122
Probiotiques: Utilisations Suggérées

• Principalement utilisé pour des désordres du


système digestif
– Diarrhée infectieuse
– Diarrhées dus à l’antibiothérapie
– Syndrome de l'intestin irritable (SII)
– Constipation
– Ulcères dus à des infections par H. pylori

367

Aliments Probiotiques

368

Phagothérapie

• Utilisation de bactériophages pour traiter des


infections bactériennes
– Bactériophages: Virus qui infectent seulement les
bactéries et sont spécifiques à une seule souche
bactérienne
• Les ennemis naturels des bactéries

369

123
Bactériophages vs les Antibiotiques

Très spécifique; spectre très Cible la flore naturelle et les


étroit pathogènes
Aucun effets secondaires Effets secondaires et infections
rapportés secondaires
Indice thérapeutique très Indice thérapeutique peut être
élevé faible
Réplication au site d’infection Distribution dans tous le corps
Une seule dose requise Plusieurs doses requises

370

Désavantages de la Phagothérapie

• Immunogénicité: l’hôte développe des


anticorps contre les bactériophages
• Dû à la spécificité élevée, le pathogène doit
être identifié avant la thérapie
• Ne peut pas être utilisé pour des infections
intracellulaires

371

Virologie

•372
372

124
Caractéristiques des Virus

• Parasite obligatoire
• Incapable de se multiplier de façon
indépendante
• Génome ADN ou ARN
• Absence d’ADN et d’ARN ensemble dans le
même virion
• Génomes englobés d’une coque protéique

373

Anatomie du Virion

Enveloppe

Capside
Spicule
Acide
Nucléique Capside
ADN ou ARN
Acide
a. Virus nu Nucléique
ADN ou ARN
b. Virus enveloppé

374

La Capside
• Coque protéique qui englobe le génome
• Protège le génome de conditions physiques,
chimiques et enzymatiques
• Possède des protéines réceptrices (spicule) qui
permettent la reconnaissance et l’attachement à
la cellule hôte
• Chez certains virus, la capside est enveloppée
d’une bicouche lipidique
– Possède des enzymes ou récepteurs (spicules)
nécessaires à l’attachement et à la pénétration

375

125
Génomes

• ADN Monocaténaire (simple brin)


• ADN Bicaténaire (double brin)
• ARN Monocaténaire
• ARN Bicaténaire
• Une ou plusieurs molécules (segmenté)
• Circulaires ou linéaires

376

Classification des Virus

• Groupes
– I. (bc ADN)
– II. (mc ADN)
– III. (bc ARN)
– IV. (+ mc ARN)
– V. ( - mc ARN)
– VI. (ARN rev. trans.)

377

Taxonomie Virale

• Nom de la famille se termine en -viridae


• Nom du genre se termine en -virus
• Espèce virale: Un groupe de virus qui partage
de l’information génétique et une niche
écologique (hôte) semblable
– Noms communs sont utilisés
• Sous espèces sont indiquées par un chiffre

378

126
Exemple de Taxonomie Virale: Herpesvirus

• Classification:
– Herpesviridae (Famille)
– Herpesvirus (Genre)
– Herpes simplex type 1 / type 2 (Espèce)

• Structure:
– non-seg., lin., ADN db , hélicoïde, env.

379

Groupes d’après la Route de Transmission

• N’est pas une classification taxonomique


– Plus d’une famille peut-être incluse dans un
groupe de transmission

Groupe Virale Route de Transmission


Entérique Oro-fécale
Respiratoire Respiratoire
Zoonotique D’animaux aux humains
Transmis sexuellement Contact sexuelle

380

Cycle de Multiplication Virale - Étapes

• Attachement -Tropisme
• Pénétration
• Dénudation + Décapsidation
• Réplication du génome
• Transcription <-> Traduction
– Synthèses d’ARNm et de protéines
• Assemblage
• Relâchement
381

127
Récepteur viral

Attachement

Récepteur
Décapsidation cellulaire

Réplication

Synthèse protéique

Encapsidation

382

Attachement et Pénétration

Intérieur

• Virus Nus – Bactérien (Bactériophages)


– Attachement au récepteur
• Récepteur détermine le tropisme
– Injection du génome
383

Attachement et Pénétration

• Virus Nus - Eucaryote


– Attachement au récepteur
– Endocytose du virus nu
– Libération du génome

384

128
Attachement et Pénétration

• Virus Enveloppé
– Attachement au récepteur
– Endocytose du virus env.
– Dénudation
– Libération du génome

385

Attachement et Pénétration

• Virus Enveloppé
– Attachement au récepteur
– Fusion de l’enveloppe
– Pénétration de la
nucléocapside
– Libération du génome

386

Réplication du Génome
• Générer des copies du génome original
– ADN ou ARN double brin = 2 brins; 1+ et 1-
• Chaque brin sert de matrice pour la fabrication du brin
opposé
– ADN ou ARN simple brin = 1 brin; + ou –
• La synthèse d’une copie conforme à l’original requiert la
synthèse du brin de polarité opposée!!
– +  -  + ou -  +  -
– +  + ou -  -

387

129
Enzymes de la Réplication

• Polymérases d’acides nucléiques


– Pol. ADN ADN dépendante: ADN → ADN
– Pol. ADN ARN dépendante: ARN → ADN
– Pol. ARN ARN dépendante: ARN → ARN

388

Réplication des Génomes ADN

• Petits virus à ADN (ex. parvovirus):


– Enzymes de la cellule hôte font la réplication, la
transcription et la traduction
– L’ADN viral doit être répliqué dans le noyau
– La réplication virale nécessite des cellules en
phase de croissance active
– Les fonctions de l’hôte ne sont pas inhibées

389

Réplication des Génomes ADN (Suite)

• Grands virus à ADN (ex. Herpesvirus)


– Enzymes de l’hôte sont utilisée pour transcrire les
gènes nécessaires à la réplication de l’ADN viral
• Polymérases virale d’ADN
– Réplication virale se fait dans le noyau
– Requièrent des cellules en phase de croissance
– Inhibent la synthèse de l’ADN de l’hôte

390

130
Réplication des Génomes ADN (Suite)

• Très grands virus à ADN (ex. Poxvirus)


– Nucléocapside contient polymérases ADN et ARN
– Génome viral est répliqué dans le cytoplasme
– Ne requièrent pas nécessairement des cellules en
phase de croissance

391

Réplication des Génomes ARN SB

Chaîne positive ou négative


• Chaîne positive:
– Séquence conforme à l’ARNm
– Peut être traduite en protéines
• Chaîne négative:
– Séquence complémentaire à l’ARNm
– Ne peut pas être traduite

392

Réplication des Génomes ARN Pos.


ARN virale
Génomique ARN + (ARNm)
Traduction par la machinerie cellulaire

Transcription Polymérase ARN ARN dépendante


par PRRd (PRRd)

ARN – (Matrice)
Transcription
par PRRd
ARN + (Génome ou ARNm)

393

131
Réplication de Génomes ARN Nég.
ARN virale
Génomique ARN- (Matrice)
Transcription PRRd (Présente dans le virion)

ARN+
Transcription PRRd
ARN- (Génome)

394

Réplication des Génomes Rétrovirales – ARN Pos.


ARN virale
Génomique ARNv (+)
Transcriptase Inverse
Transcription inverse Polymérase ADN ARN dépendante (PDRd)
(Présente dans le virion)
ADNc-
Transcriptase Inverse
Polymérase ADN ADN dépendante (PDDd)
ADN +
ADN +/-
Bicaténaire
Transcription Polymérase ARN ADN dépendante
cellulaire cellulaire
Génome ARNv (+)
395

Transcription <-> Traduction

• Transcription
– Générer les ARNm viraux
• Petits et grands virus ADN – Procédé cellulaire
– Polymérase ARN ADN dép. cellulaire
– Brin nég. d’ADN transcrit en ARNm (pos.)
• Très grands virus ADN – Procédé viral
– Polymérase ARN ADN dép. virale
– Brin nég. d’ADN transcrit en ARNm (pos.)

396

132
Transcription <-> Traduction (Suite)
• Virus ARN (double brin)
– Polymérase ARN ARN dép. virale
– Brin nég. d’ADN transcrit en ARNm (pos.)
• Virus ARN (Simple brin pos.)
– Polymérase ARN ARN dép. virale
– Brin pos. transcrit en ARN neg. (matrice)
– Brin d’ARN nég. transcrit en ARN pos. (ARNm)
• Virus ARN (Simple brin nég.)
– Polymérase ARN ARN dép. virale
– Brin d’ARN nég. transcrit en ARN pos. (ARNm)

397

Transcription <-> Traduction (Suite)

• Traduction
– Toujours faite par la machinerie cellulaire
• Synthèse des protéines virales
– Capside, polymérases, etc.

398

Assemblage et Libération

• Capside assemblée autour du génome


• Désintégration de la membrane plasmique
• Libération

399

133
Assemblage et Libération

• Synthèse des protéines des


spicules virales
• Migration des protéines des
spicules à la membrane
• Assemblage de la capside
• Insertion du génome
• Migration et exocytose des
virions
– Acquièrent l’enveloppe
400

Récepteur viral

Attachement

Récepteur
Décapsidation cellulaire

Réplication

Synthèse protéique

Encapsidation

401

Profil de Croissance Virale


Relâchement
Rendement cellulaire
No de virus

Latence

Éclipse

Temps
402
Infection

134
Cycle de Multiplication Virale - Étapes

• Attachement
• Pénétration
• Dénudation + Décapsidation Éclipse
• Réplication du génome Latence

• Transcription <-> Traduction


• Assemblage
• Relâchement

403

Paramètres de la Croissance Virale

• Multiplicité d’infection (M.I.):


– Nbre de virus infectieux disponibles pour une
cellule
• Nbre de virus infectieux/Nbre de cellules non infectées
• Rendement cellulaire:
– Nbre de virus généré par une cellule infectée suite
à un cycle infectieux complet
• Nbre de virus /Nbre de cellules infectées

404

Multiplicité d’Infection
Nombre de virus = 4

M.I. = 4/6 = 0.67


Ou
4 sur 6 cellules seront infectées

Nombre de cellules = 6

405

135
Multiplicité d’Infection
Nombre de virus = 10

M.I. = 10/6 = 1.6


Ou
6 sur 6 cellules seront infectées
Nombre de cellules = 6

406

La M.I.

• 108 cellules sont exposées à 105 virus


– Quelle est la multiplicité d’infection?
• 105/108 = 10-3 ou 0.001
– Combien de cellules seront infectées?
• Nbre de cellules X M.I. = 108 X 10-3 = 105
– Combien de cellules demeurent non infectées?
• Nbre de cellules initiales - Nbre de cellules infectées
• = 108 - 105 = 9.99 X 104 ≈ 105

407

Rendement Cellulaire
Nombre de virus produits =10
donc
10 virus/4 cellules infectées
Rendement cellulaire = 2.5 virus produits/cellule infectée

Nombre de cellules infectées = 4

408

136
Rendement Cellulaire

• 108 cellules sont infectées à une M.I.=0.0001.


Après un cycle infectieux il y avait 106 virus
– Combien de cellules se font infectées?
• M.I. X Nbre de cellules = 0.0001 X 108 cellules = 104
– Quel est le rendement cellulaire?
• Nbre de virus/Nbre de cellules infectées = 106/104 = 100
– Quelle sera la M.I. au deuxième cycle?
• Nbre de virus après 1er cycle/Nbre de cellules non infectées
• 106/(108- 104)= 106/108 = 0.01

409

Énumération et Typage des Virus


• Compte direct
– Détermine nombre de virus totaux
• Essai de plages
– Détermine nombre de virus infectieux
• Essai d’hémagglutination
– Détermine nombre total de virus
– Possible seulement avec les virus hémagglutinants
• Qui possède l’hémmaglutinine – Ex. influenza
• Infectieux et non infectieux
• Essai d’inhibition d’hémagglutination
– Typage antigénique des virus hémagglutinants
410

Comptes Directs

• Coloration négative
• Microscopie électronique
• Ne distingue pas les particules infectieuses
des particules non infectieuses
• Utile pour les virus qui ne peuvent pas être
crus en laboratoire
• Utilise des billes à une concentration connue
pour estimer le volume du champ de vision
411

137
Comptes Directs Viraux
Ajouter billes Observer au microscope
(104/mL)

10 billes dans un champ


Donc un champ = 1µL
21 virus dans un champ
Donc 21 virus/1µL = 2.1 X 104 virus/mL
412

Essai de Plages

• Infecter monocouches de cellules ou tapis


bactériens avec différentes dilutions de virus
• Déterminer le nombre de plages pour chaque
dilution
– Chaque plage est le résultat d’une seule cellule
infectée par une seule particule virale
• 1 UFP

413

Les Plages

• Effet cytopathique localisé


– Lyse cellulaire
• Chaque plage représente un foyer d’infection
– Chaque foyer d’infection est initié par une cellule
infectée

414

138
Essai de Plages
1/10

virus Dilutions en séries de facteurs 10


1/10 1/10 1/10 1/10 1/10

Dilution finale: 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6


0.1ml 0.1ml 0.1ml 0.1ml 0.1ml 0.1ml

Mélanger avec quantité


constante de cellules
permissive
Lyse confluente 36 4 0

36 UFP pour 0.1ml d’une dilution de 10-4


Conc. originale = 36UFP/0.1ml X 104 = 3.6 X 106 UFP/ml
415

Essai d’Hémagglutination

• Mesure de la quantité minimale de virus


requise pour agglutiner tous les globules
rouges
– 1 unité d’hémagglutination (UHA)
Hémagglutination
partielle

Hémagglutination Pas
complète d’hémagglutination

≥1UHA < 1UHA 0 UHA

416

Essai d’Hémagglutination
1/8

virus Dilutions en séries de facteurs 2


1/2 1/2 1/2 1/2 1/2

Dilution finale: 1/8 1/16 1/32 1/64 1/128 1/256


0.1ml 0.1ml 0.1ml 0.1ml 0.1ml 0.1ml

Vue du côté
Mélanger avec quantité
constante de globules
Vue du haut rouges

Échantillon le plus dilué avec hémagglutination complète = 0.1ml de 1/32 = 1UHA


Conc. originale = 1 UHA/0.1 X 32 = 320 UHA/ml
417

139
Essai d’Inhibition d’Hémagglutination

Virus Virus + Anticorps

+
Ac lient le virus

Virus lient GR
+ Virus ne peut
pas lier GR

Hémagglutination Hémagglutination
inhibé

418

Des Virus à la Portée de Tous


Papilloma Humain, Influenza et le Virus
d’Immunodéficience Humain
419

Papillomavirus Humain
• Petit virus nu
– 51 types connus
• Types 6, 11, 16 et 18 sont plus communs
• Tropisme:
– Cellules épidermiques en différentiation
• Récepteur:
– Inconnu
• Génome ADN double brin
– Seulement 6 gènes

420

140
Cycle Infectieux du VPH
1. Attachement au récepteur cellulaire
2. Endocytose
3. Pénétration du virus enveloppé dans le noyau
4. Fusion, dénudation et décapsidation
5. Transcription et synthèse de protéines précoces
• Protéines régulatrices non structurales
6. Recrutement et modification de l’ADN polymérase
de l’hôte
7. Réplication du génome viral
8. Transcription et synthèse de protéines tardives
9. Assemblage de la capside
10. Empaquetage du génome
11. Lyse cellulaire et relâchement 421

422

L’Influenza
• Virus enveloppé
• Trois types
– A, B et C
• Tropisme:
– Cellules épithéliales du tractus respiratoire
• Récepteur:
– Acide sialique
• Génome ARN (-) segmenté
– 8 segments
423

141
Virus Influenza - Anatomie
Hémagglutinine

Membrane bilipidique
Protéine M1
Protéine M2
Polymérase ARN
ARN dépendante
Neuraminidase

8 segments
ARN-monocaténaire

424

Virus Influenza – Protéines du Virion


• Hémagglutinine
– Récepteur viral
• Protéine M1
– Protéine de la matrice-capside
• Protéine M2
– Impliquée dans la dénudation
• Neuraminidase
– Impliquée dans le relâchement
• Polymérase ARN ARN dépendante
– Requise pour la réplication virale 425

Cycle Infectieux
Neuraminidase

Hémagglutinine

Acide sialique Attachement

Endocytose
Décapsidation
Endosome
Dénudation
426

142
ARNc (+)
ARNv (-)
ARNm +

427

ARNc (+)
Assemblage de la capside ARNv (-)
ARNm +

428

ARNc (+)
ARNv (-)
ARNm +
429

143
Le VIH

• Virus enveloppé
• Tropisme:
– Cellules du système immunitaire
• T, monocytes et macrophage
• Récepteur:
– CD4
• Génome ARN +
– 2 copies

430

VIH - Anatomie

gp120

gp41 Membrane
bilipidique

ARN Protéine de
la matrice
Capside

Transcriptase
inverse
431

VIH – Protéines du Virion


• Protéines de la capside
• Protéine de la matrice
• Récepteur viral
– GP120 et GP141
• Transcriptase inverse
– Polymérase ADN ARN dépendante et ADN ADN dépendante
• Intégrase
– Permet l’intégration du génome viral au génome cellulaire
• Protéase virale
– Permet la maturation des polyprotéines virales
432

144
Cycle Infectieux du VIH
1. Attachement de gp41/120 a CD4
2. Fusion de l’enveloppe à la membrane cellulaire
3. Dénudation et décapsidation
4. Réplication et intégration du génome d’ADN viral
5. Transcription d’ARNm par la cellule
6. Traduction de polyprotéines par la cellule
– gag, pol et env
7. Maturation des polyprotéines par la protéase
– gag → Protéines de la capside
– pol → Transcriptase inverse et intégrase
– env → gp120 et gp41
8. Assemblage de la capside
9. Empaquetage du génome
10. Bourgeonnement et relâchement 433

Cycle Infectieux
GP120

CD4 Attachement

Fusion

Transcription inverse
ADNc
ADN double brin
Pénétration
Décapsidation

434

Transcription
Assemblage
Intégration

435

145
436

Drogues Antivirales

• Plusieurs antiviraux sont des prodrogues


– Elles doivent être phosphorylées par des enzymes
virales ou cellulaires afin d’être activées
• Doivent agir contre une fonction essentielle
du virus
• Doivent avoir une toxicité acceptable pour
l’hôte

437

Drogues Antivirales

• Conçues pour inhiber des fonctions


essentielles au cycle viral
– Entrée
• Attachement
• Pénétration
– Dénudation
– Réplication
– Maturation des protéines
– Assemblage
– Relâchement 438

146
Drogues Antivirales

• Les antiviraux courants n’ont pas d’effets sur


les virus qui ne se reproduisent pas!
• Une réponse immune de l’hôte est essentielle
pour un rétablissement d’une infection virale

439

Antiviraux Courants

• Analogues nucléosidiques des purines ou des


pyrimidines

440

Antiviraux Courants

• Inhibiteurs de la dénudation
– Ex. Amantidine
• Inhibe protéine M2 de l’influenza
• Inhibiteurs du relâchement
– Ex. Oseltamivir (Tamiflu)
• Inhibe neuroaminidase de l’influenza
• Inhibiteurs de la maturation protéique
– Inhibiteurs de protéases virales (IP)
• Ex. Atazanavir
441

147
Les Antiviraux

• Caractéristiques indésirables associées aux


antiviraux:
– Toxicité sélective faible
– Dose thérapeutique élevée
– Dose toxique faible
– Indice thérapeutique faible

442

Viroïdes

• ARN circulaire simple brin qui code pour une


seule protéine
• Aucune coque protéique
• Répliqué par pol. ARN ARN dép.
• Infecte principalement les plantes
• Une forme connue chez les humains
– Hépatite D
• Requière coïnfection par l’hépatite B

443

Prions

• “Protéines infectieuses”
• Protéines normales (PrPc) sont converties à
une configuration alterne par le contact avec
des protéines prions (PrPsc)
• Pas d’ADN ou d’ARN
• Maladies héréditaires et transmissibles
– Encéphalopathies spongiformes
• Maladie tremblante du mouton, maladie de
Creutzfeldt-Jakob, Kuru, maladie de la vache folle
444

148
Immunologie
Le Système Immunitaire
445

L’Immunité
• Tous les mécanismes utilisés pour protéger le corps
humain d’entités étrangères – Les antigènes
– 3 lignes de défense :
• 1re - Les Barrières
– Système inné – aucune éducation
– Actif en tout temps
– But: Prévenir l’entrée
• 2e –Système phagocytaire
– Système inné – aucune éducation
– Prévenir la propagation
– Détruire l’entité étrangère
– Recruter et activer la 3e ligne
• 3e - La réponse acquise ou adaptative
– Doit être éduqué – peut apprendre
– Destruction/Neutralisation spécifique de l’entité
– Prévenir les invasions futures - mémoire
446

Caractéristiques des Deux Systèmes

Inné Acquis
• Antigène indépendant • Dépendant d’antigène
• Immédiat • Période de Latence
• Non spécifique à l’antigène • Spécifique à l’antigène
• Pas de mémoire • Mémoire immunologique
immunologique

447

149
La 1re Ligne - les Barrières
• Prévenir le passage à l’intérieur
– L’intérieur est stérile à moins d’une infection
• Toutes les cavités représentent l’intérieur chez l’homme
• Toutes les cavités, sauf pour la cavité pelvienne,
représentent l’intérieur chez la femme Cavité
• Le tractus gastro-intestinal et une partie du tractus céphalique
respiratoire sont externes
Cavité
thoracique
Cavité
abdominale

Cavité
pelvienne

448

Les Barrières - la Peau


Physique Chimique
• Cellules kératinisées • Concentration élevée de sel
épaisses • Acides gras inhibent la
• Desquamation des cellules croissance bactérienne
• Défensines-antibiotiques
peptidiques
• Faible pH
• Antimicrobiens générés par la
microflore

449

Les Barrières - l’Oeil


Physique Chimique
• Larmes • Larmes-Lysozyme
– Lavage /élimination • Lactoférrine
– Protéine qui lie le fer
• Faible aw

450

150
Les Barrières – Voies Respiratoire et
Gastrointestinale
Physique Chimique
• Poils et cils nasaux • Lysozymes
– Action de filtration • Lactoférrine
• Sécrétions muqueuses • Peptides antimicrobiens
– Piègent les particules • Thiocyanate sécrété par
• Escalier mucociliaire les glandes salivaires
• Éternuements et toux • Acides gastriques
• Sécrétions de surfactants • Sels biliaires
par les cellules A • Enzymes digestives
– Préviennent • Microflore
l’attachement
451

Les Barrières - La Flore Naturelle

• Microorganismes retrouvés à des sites


spécifiques chez des individus sains
– Toutes les surfaces externes sont colonisées
– Compétition contre les pathogènes
– Sources d’organismes pathogènes (Opportunistes)
– Stimule le système immunitaire
• Stimule la production d’anticorps contre des épitopes
partagés par les pathogènes

452

Le Système Inné - 2e Ligne

• Cellules et substances sériques prédisposées


pour l’attaque immédiate des antigènes
– Cascade du complément alterne
– Cellules sanguines – Leucocytes
• Cellules polymorphonucléaires – Granulocytes
• Monocytes/macrophages
• Cellules NK
– Réponse inflammatoire

453

151
Cascade du Complément Alterne

• Implique une collection de protéines sériques


– Protéines du complément:
• C2, C3, C4, C5, C6, C7, C8 et C9
– Protéines accessoires: B et P
• Initiée par la liaison à des composantes
communes d’une grande variété de bactéries:
– Alterne: Liaison de C3b à lipide A, acide téchoïque

454

Voie Alterne

C3 + H2O C3a + C3b

C5a
C3 C5 C3b C3a +
Ba Complexe CAM
C5b
C3 C5
Convertase
Convertase
CC C
C3b BbB P C3b C9C 9 9CC
C5b C6 C7 C8 99 C 9 9
9

Bactérie Gram Négative •455


455

Conséquences
• Opsonisation
– C3b et C4b
• Bactéries, virus et parasites
• Anaphylatoxines
– C3a et C5a
• Activent granulocytes et monocytes
– Induisent la réponse inflammatoire
– Dégranulation
• CAM
– Lyse osmotique
• Bactéries Gram négatives – Permettent lysozymes
d’atteindre la paroi
• Parasites – Perte de solutés
456

152
Cellules Sanguines

Cellule Hématopoietique multipotente

Cellule progénitrice myéloïde Cellule progénitrice lymphoïde

Érythrocyte Mastocyte Cellule tueuse naturelle Petit lymphocyte


Myéloblast

Lymphocyte T Lymphocyte B

Basophile Éosinophile
Neutrophile Monocyte

Plasmocyte

Cellule dendritique Macrophage 457

Cellules Polymorphonucléaires - Granulocytes

• Neutrophile
– Cellule phagocytaire
– Conc. élevée est indicatrice d’une infection
– Normalement absent dans les tissus sains
• Éosinophile
– Combats les infections parasitiques
– Impliqué dans les réactions allergiques
• Basophile/Mastocyte
– Impliqué dans les réactions allergiques
458

Rôles des Granulocytes

• Destruction de l’entité étrangère


– Phagocytose
• Possèdent des récepteurs qui reconnaissent les
opsonines
– Digestion enzymatique
– Destruction chimique
» Antiseptiques: peroxyde et hypochlorite
– Relâchement des granules
• Médiateurs inflammatoires
• Enzymes digestives
• Antiseptiques: peroxyde et hypochlorite
• Recruter les leucocytes non granulaires 459

• Recruter les lymphocytes – 3e ligne

153
Rôles des Agranulocytes

• Monocytes/Macrophages/Cellules dendritiques
– Phagocytes
• Possèdent des récepteurs qui reconnaissent les
opsonines
– Cellules présentatrices d’antigènes (CPA)
• Ingestion/Digestion/Présentation
– Présentation d’épitopes d’antigènes exogènes
– Présentation sur le CMHII
– Présentation aux lymphocytes T auxiliaires
• Activer la 3e ligne – Réponse adaptative

460

Lymphocytes NK – Réponse Innée

• Tuent les cellules qui n’ont pas ou ont peu de


CMHI
– Cellules infectées par des virus
– Cellules cancéreuses
• Deux récepteurs de surface
• Récepteur inhibiteur
– Interagit avec CMHI des cellules nucléées
• Récepteur activateur
– Interagit avec glycoprotéines induites par le stress

461

Action des Cellules NK


Récepteur inhibiteur CMHI

NK Cellule Cellule
Survie

Récepteur activateur Protéine activatrice

Cellule
NK Infectée Cellule
Infectée

462

154
Réponse Inflammatoire
• Buts:
– Neutraliser ou détruire l’envahisseur
– Alerter la troisième ligne
• Causes
– Dommages aux tissus
– Infections
– Toxines
– Anaphylatoxines
• Symptômes
– Rougeur, chaleur, douleur, œdème, perte de fonction
463

Réponse Inflammatoire

• Relâchement de médiateurs par les leucocytes:


– Histamines
• Causent vasodilatation et vasoperméabilité
– Permettent passage des leucocytes du système sanguin aux tissus
– Prostaglandines
• Agissent sur le centre de thermorégulation (hypothalamus)
– Fièvre
– Cytokines
• Chimiotaxie et activation des leucocytes

464

3e Ligne - Le Système Acquis

• Caractéristiques:
– Spécifique
– Acquiert une mémoire après une première
rencontre
– Amélioration suite à des infections subséquentes
– Discrimination entre le « soi » et le « non-soi »

465

155
Le Non-Soi
• Ce qui est à l’extérieur et qui obtient accès à
mon intérieur est probablement non-soi
• La majorité des cellules sont étiquetées pour
m’identifier
– CMHI et CMHII
• Mes lymphocytes ont des récepteurs qui
reconnaissent des épitopes que je n’ai pas
– RCB et RCT
• J’étiquette le non-soi avec des opsonines
– Protéines du complément et anticorps 466

Le Non-Soi

• Les antigènes
– Entités reconnues par les récepteurs des
lymphocytes B (RCB) ou T (RCT)
• Antigène exogène
– Entité qui se retrouve à l’extérieur des cellules
• Antigène endogène
– Entité fabriquée à l’intérieur de la cellule
– Les antigènes possèdent des épitopes (ou
déterminants antigéniques) qui interagissent avec
les paratopes des RCB et RCT
467

Le Non-Soi – l’Antigène
Déterminant antigénique
ou Épitope

Virus=Antigène

468

156
Antigènes Exogènes Vs Endogènes

• Exogènes
– Introduit dans le corps à partir de l’extérieur
• Inclut agents infectieux
– Telle que bactérie, virus, champignons, protistes, vers etc.,
• Inclut substances environnementales
– Tels que produits alimentaires, pollen, etc.
– CPA ingère les antigènes exogènes par
phagocytose les apprêtent en fragments
• Présenté sur CMHII aux cellules TA

469

Antigènes Exogènes Vs Endogènes

• Endogènes
– Sont généré à l’intérieur de la cellule par le
métabolisme cellulaire
• Inclut les antigènes du soi, tumoraux, et viraux
– Peuvent être le résultat d’infections intracellulaires
virales ou bactériennes
– Ne requière pas de phagocytose
– Fragments généré par la dégradation sont
présentés sur le CMHI aux cellules Tc

470

La Présentation

• Les épitopes d’antigènes doivent être présentés


afin d’être reconnus en tant que non-soi
• CMHI • CMHII
– Retrouvé sur la majorité des – Retrouvé seulement sur les
cellules nucléées CPA
• Exceptions: globules rouges, • Monocytes, macrophages,
neurones et spermatozoïdes cellules dendritiques,
– Présentation d’épitopes lymphocytes B
d’antigènes endogènes aux – Présentation d’épitopes
RCT des lymphocytes Tc d’antigènes exogènes aux RCT
des lymphocytes TA
471

157
3e Ligne – Deux volets

Réponse humorale Réponse cellulaire


Cible Participants Cible Participants
Lymphocytes TA – TH2 Lymphocytes TA – TH1
Ag Lymphocytes B Ag Lymphocytes Tc
exogènes Anticorps endogènes Cellules NK
Cascade classique du complément

472

Réponse Humorale

• La réponse humorale a besoin de deux


signaux afin d’être activée
1. Un lymphocyte TA (TH2) doit déterminer qu’un
épitope, présenté par le CMHII d’une CPA du
système inné, représente le non-soi
• Conséquence : TA est activée
2. Un lymphocyte TA (TH2), qui a été activé, doit
confirmer qu’un épitope, présenté par le CMHII
d’un lymphocyte B, représente le non-soi
• Conséquence : Lymphocyte B est activé
473

Lymphocytes TA

• Un Lymphocyte TA possède des RCT avec un


paratope capable de reconnaître un épitope
présenté par le CMHII des CPA
– Macrophages, monocytes, cellules dendritiques et
lymphocytes B
• Responsable de la discrimination du non-soi

TA
CD4

474

158
1. Présentation aux Cellules TA
CMHII
TA
TA CD4
CD4
CPA

RCT TA
Paratope CD4

Amplification clonale

TA TA TA
CD4 CD4 CD4
475

Lymphocytes B

• Possède un RCB capable de reconnaître un


épitope d’antigènes exogènes
• Font l’endocytose des complexes Ag-RCB
• CPA : Font la présentation d’épitopes sur CMHII

RCB
476

2. Activation de la Réponse Humorale


Épitopes
Répertoire de lymphocytes B naïfs

CMHII
RCB
Cytokines
Activation
Antigène

Amplification clonale et différentiation


M P P Sécrétion d’Ac
M P P
B Mémoires Plasmocytes
477

159
Les Anticorps (Immunoglobulines)
Sites de liaisons d’épitopes antigéniques
Chaîne lourde
2 X Fab Région variable
Région constante
Liens disulfures
Chaîne légère
Région variable
Région constante
Isotype
1 X Fc Idiotype

478

Les Anticorps (suite)

• Régions variables
– Uniques à chaque lymphocyte B
– Idiotype de l’Ac
– Région du paratope
– Confèrent la spécificité à l’épitope
• Régions Constantes
– Isotype de l’anticorps
• IgM, IgA, IgD, IgG, IgE
– Confère le mode d’action de l’Ac
479

Isotypes
IgD
• Membranaire: RCB

• Monomère; Membranaire: RCB


IgM
IgM • Pentamère: Sérique
• Premier Ac produit lors
d’une première rencontre

IgG • Anticorps sérique:


• 80% des Ac sériques
• Traverse le placenta
480

160
Isotypes
• Dimère:
IgA
• Associé aux muqueuses
• Tractus urogénital
• Tractus respiratoire
• Tractus gastro-intestinal
• Sécrété dans le colostrum
IgE
• Monomère:
• Récepteur membranaire
des basophiles et
mastocytes
481

Modes d’Actions des Anticorps


• Agglutination IgM et IgA
• Neutralisation IgM, IgA et IgG
• Opsonisation IgG et IgM
• ADCC IgG et IgM
• Dégranulation des granulocytes IgE
• Fixation du complément IgM et IgG
– Voie classique du complément

482

Agglutination

• Favorise la phagocytose
• Inactive l’envahisseur
483

161
Neutralisation

• Liaison à des composantes essentielles causant


l’inactivation
484

Opsonisation

• Régions Fc sont des opsonines reconnues par les


cellules phagocytaires
485

Cytotoxicité Cellulaire Dépendant des


Anticorps - ADCC

• Régions Fc sont reconnues par des récepteurs


des cellules NK
486

162
Dégranulation

Granules de
médiateurs préformés

Récepteur de
Lysosome région Fc 487

Voie Classique du Complément

C C
C4
C2 C2a + C2b
4a 4b
Complexe C1 C5a
C3b
C3
C5 ++
C1r C1q C1s C3 Convertase
C5
C5b
C3a Convertase
C
4bC2aC3b CC C
C9 C
C9 9
C5bC6 C7 C8
C
99 C 99
9

488

Conséquences de la Voie Classique

• Opsonisation
– C3b & C4b
• Analphylatoxines
– C3a & C5a
• CAM
– Lyse osmotique

489

163
Réponses Immunes: 1re et 2e Rencontres

Réponse
Élément Réponse primaire
secondaire
Réponse
Plus faible Plus forte
maximale
Dose d’antigène Relativement
Faible
requise élevée

Latence Entre 10-21 jours Entre 1-3 jours

490

Réponse à Médiation Cellulaire

• La réponse cellulaire a besoin de deux signaux


afin d’être activée
1. Un lymphocyte TA (TH1) doit déterminer qu’un
épitope, présenté par le CMHII d’une CPA du
système inné, représente le non-soi
• Conséquence : TA est activé
2. Un lymphocyte Tc (naïf) doit déterminer à son
tour que l’épitope présenté par le CMHI d’une
même CPA représente le non-soi
• Conséquence : Lymphocyte Tc est armé
491

Lymphocytes Tc
RCT
• Récepteur cellulaire – RCT
– Reconnaissance du non-soi présenté par Tc
CMHI CD8
– Un lymphocyte Tc possède un RCT capable
de reconnaître un épitope associé au CMHI
• Tc naïfs doivent être armés
– Deux signaux sont requis :
• Reconnaissance par un RCT d’un épitope spécifique
associé au CMHI
• Cytokines activatrices produites par TH1
492

164
Réponse à Médiation Cellulaire
Infection Tc Présentation d’épitopes
CD8 endogènes sur CMHI
Présentation d’épitopes
exogènes sur CMHII
Reconnaissance par
RCT de TH1 - activation
Phagocytose
Reconnaissance par
RCT de Tc - armement

Amplification clonale de Tc armé 493

Attaque par les Cellules Tc Armées

494

Survol des Réponses Immunes Acquises


Réponse humorale Réponse cellulaire
Antigène

Phagocytose par CPA

Présentation d’épitopes Infection cellulaire

Activation de cellule T auxiliaire

Endocytose Cellule T auxiliaire activée Cellule T cytotoxique


par cellule B

Cellule T cytotoxique
Plasmocytes activée

Anticorps Tuer
495

165
Attaque du Système Immunitaire
- le VIH
496

Le VIH

• Récepteur viral
– Gp120
• Récepteur cellulaire
– CD4
• Cellules T auxilliaires, monocytes, macrophages et
cellules dendritiques
• Réplication préférentielle dans les cellules T
activées
• Durée de vie d’une cellule T qui réplique
activement le VIH: 2.2 jours 497

Suivi de l’Infection par le VIH


Phase aigüe
Infection Mort
Dissémination massive du VIH
Nbre de cellules CD4/µL

Phase de latence Infections


Période asymptomatique opportunistes
Nbre de VIH/µL

Séroconversion Symptômes
cliniques

Anticorps spécifiques au VIH

Semaines Années
498

166
Décours de l’Infection par le VIH
• Subclinique (1-4 semaines après l’infection)
• Asymptomatique
• ARN du VIH peut être déceler aussi tôt qu’une semaine post infection
• Antigènes du VIH décelés en moyenne 2-3 semaines post infection
• Syndrome primaire (6-12 semaines après l’infection)
• Symptômes semblables à la mononucléose
• Compte CD4 : Chute subite 1000 → 500
• Période de latence clinique (Jusqu’à 10 ans)
• Période asymptomatique
• Compte CD4 : Chute progressive 650 → 0
• De 500 – 200 : risque d’infections opportunistes
• SIDA
• Compte CD4 moins que 200
• De 200 – 50: risque d’infections opportunistes sévères
• Moins de 50 : immuno-incompétence → mort

499

Immunité Acquise
Les Vaccins
500

Immunisations
Type d’immunité Mode d’acquisition
• Active (Prophylactique)
 Naturelle  Infection
 Non intentionnelle

 Artificielle  Vaccination
 Délibérée

• Passive (Thérapeutique)
 Naturelle  Transfert d’Ac - mère à enfant
 Transplacentaire ou colostrum

 Artificielle  Administration d’Ac


501

167
Définitions
• Vaccin:
– Suspension de microorganismes atténues ou tués,
ou une fraction de ces derniers, administrée pour
induire une immunité et donc prévenir la maladie
infectieuse
• Anatoxine:
– Version modifiée non toxique d’une toxine qui a
retenu son immunogénicité
• Adjuvant :
– Composé ajouté à des préparations vaccinales qui
augmente la réponse immunitaire
502

Contenu des Vaccins

• Protéines, polysaccharides, acides nucléiques


• Agent de conservation
– Thiomersal (un organomercuriel)
• Antibactérien et antifongique
• Adjuvant
– Sels d’aluminium
• Organisme ou composantes de ce dernier

503

Types de Vaccins

• Atténué (vivant)
– Version moins virulente, mais vivante du
pathogène
• Inactivé (mort)
– Virus ou bactéries tués à la chaleur ou au formol
– Vaccins d’anatoxines
– Vaccins sous unitaires
• Protéine ou autre composante purifiée du pathogène

504

168
Buts de la Vaccination

• Protéger l’individu – Efficacité de la protection


– Protection contre l’infection
• Prévenir l’entrée, la croissance, la propagation, la
pénétration cellulaire
– Protection contre la maladie
• Prévenir les dommages causés par le pathogène ou des
produits de celui-ci
• Protéger la population – Immunité de
troupeau
– Restreindre la propagation entre les individus
505

Immunité de Troupeau
Transmission soutenue

Malade Susceptible Malade Susceptible

Indirectement protégé

Malade Immunisé Susceptible

506

Vaccins Atténués (vivant)


• Virulence atténuée ou éliminée
– L’atténuation est le résultat de mutations
– Ex. Rougeole, oreillons, rubéole, bacille de Calmette-Guérin
• Avantages:
– Grande efficacité
– Reproduisent l’infection
– Structures demeurent inchangées
• Désavantages:
– Peuvent induire des symptômes
– Peuvent causer la maladie chez les personnes
immunodéprimées
– Peuvent retourner à l’état sauvage (Réversion)
507

169
Vaccins Inactivés
• Inactivation par des méthodes physiques
– Traitement à la chaleur
– Traitement au formaldéhyde (formol)
• Anthrax, Cholera, Pertussis, Influenza
• Avantage:
– Très sécuritaires
• Désavantages:
– Structures antigéniques peuvent changer
– Immunité peut-être faible et de court terme
– Ne reproduisent pas l’infection
– Réactions allergiques
– Doses de rappel souvent requises
– Adjuvants requis
508

Réponse Immunitaire - Inactivé Vs Atténué

Vaccin d’antigène inactivé Vaccin d’antigène atténué


Réponse Immune

1re dose 2e dose 3e dose 1re dose


509

Vaccin de la Variole

• Agent infectieux: Virus de la variole


– Un seul hôte: l’être humain
• Vaccin: Virus de la vaccine bovine
– Virus vivant (infectieux, atténué)
– La souche vaccinale peut être transmise de
personnes immunisées à des personnes non
immunisées!!
– A permis l’éradication du virus et de la maladie
• Dernier cas en 1977

510

170
Vaccins de l’Influenza

• 2 versions
– Inactivé
• Croissance du virus dans des embryons de poulet, puis tué
• Traitement au formol et à la chaleur
• Stimule une réponse humorale seulement
– Atténué (LAIV)
• Atténué par une adaptation au froid à 25oC
• Induit une immunité humorale et cellulaire

511

Vaccin DPT

• D - Diphtérie
– Corynebacterium diphtheriae
• Anatoxine diphtérique
• P – Pertussis (Coqueluche)
– Bordetella pertussis
• Antigène de Pertussis
• T - Tétanos
– Clostridium tetani
• Anatoxine tétanique
512

Gardasil - VPH

• Préparation de la protéine L1 de la capside


– La protéine L1 s’auto-assemble générant des
particules non infectieuses - VLP
– Les VLP induisent une forte réponse humorale
• Protège contre l’infection pas la maladie
• Non thérapeutique

513

171
Vaccin ROR

• Vaccin vivant atténué multivalent contre la


rougeole, les oreillons et la rubéole
– Virus ARN de la rougeole propagé dans des
cellules humaines
– Virus ARN des oreillons propagé dans des
embryons de poulet
– Virus ARN de la rubéole propagé dans des cellules
humaines
• Efficacité 95%
• Immunité à vie

Microbiologie Médicale
La Relation Hôte-Pathogène
515

Qu’est qu’une Maladie ?

• Toute modification d’un état de bonne santé,


dans laquelle l’entièreté ou une partie du
corps de l’hôte n'est pas en parfait équilibre
– Infectieuse - Un état de maladie en raison de la
présence d’un microorganisme pathogène ou de
ses produits
– Non Infectieuse - Un état de maladie en raison de
causes non vivantes
• Génétique, empoisonnement, environnemental, etc.

516

172
Le Pathogène et l’Infection

• Pathogène :
– Tout organisme qui a la capacité de causer une
maladie infectieuse
• Infection :
– État lorsqu’un pathogène se développe et se
multiplie chez l’hôte
• Une infection peut causer ou ne pas causer une
maladie
• Infection n’est pas synonyme à maladie

517

Types de Pathogènes

• Pathogènes primaires
– Causent une maladie suite à une infection
– Ne sont pas normalement associés à l’hôte
• Ex. TB (Mycobacterium tuberculosis), Influenza
• Pathogènes opportunistes
– Causent une maladie dans certaines circonstances
– Peuvent faire partie de la flore naturelle
• Ex. Enterococcus faecium, Candida albicans (flore naturelle)
• Ex. Pseudomonas aeruginosa, Serratia marcescens
(microorganismes de l’environnement)
518

Classes de Pathogènes Microbiens

• Bactéries (Primaire et opportuniste)


• Ex. Primaire : TB; Opportuniste : E.coli
• Champignons (Principalement opportuniste)
• Ex. Levure (candidose)
• Protistes (Primaire)
• Ex. Plasmodium spp. (malaria), Trypanosoma spp.
(maladie du sommeil)
• Virus (Primaire)

519

173
La Maladie Infectieuse

• Comment s’établit-elle?
• 3 exigences :
– Un hôte susceptible
– Un agent pathogène
– Un environnement favorable au pathogène

520

Devenir l’Agent d’une Maladie


• 7 Commandements
– Trouver un hôte approprié
– Obtenir accès à l’intérieur
• Pénétration
– Établir un foyer
• Adhérence
– Se multiplier
– Causer des dommages
– Sortie
– Transmission à un nouvel hôte
521

Pénétration

• Pénétration de la peau
– Plus difficile des barrières à être pénétrées
– La pénétration dépend sur un traumatisme qui
endommage l’intégrité de la peau
• Éraflure, coupure, aiguille, morsure d’insecte, etc.
• Pénétration des membranes muqueuses
– La plus commune des routes d’entrées
• Ingestion, inhalation, contact sexuel (Tractus urogénital
ou anus)

522

174
Adhérence

• Le pathogène doit adhérer à des cellules hôtes


pour établir une infection
– Facteurs d’adhérence bactériens
• Adhésines –retrouvé à l’extrémité des fimbriaes
• Couche-S – Couche externe de protéines semblable à la
capsule
• Glycocalyx ou capsule – Couche externe de
polysaccharides
• Couche LPS
• Acide téchoïque

523

Nuire l’Hôte

• Production de poisons tels que des toxines et


des enzymes qui endommagent ou tuent les
cellules et les tissus
• Invasion directe et destruction des cellules
hôtes
• Amorcer une réponse immune de l’hôte qui
mène aux symptômes

524

Les Toxines

• Endotoxine:
– Composante structurale des membranes des
bactéries Gram- (LPS)
• Toxique seulement quand elle est relâchée
– Lyse cellulaire

• Exotoxines:
– Protéines produites et sécrétées par les bactéries

525

175
Propriétés des Toxines
Endotoxines Exotoxines
– Thermostables – Thermolabiles (60-80oC)
– Faible toxicité (mg/Kg) – Forte toxicité (μg/Kg)
– Inflammatoires – Effets associés à des
• Non spécifique symptômes spécifiques
– Peu immunogènes – Très immunogènes
– Pyrogènes (fièvre) – Non pyrogènes

526

Les Endotoxines

• Lipopolysaccharide:
– Composante structurale des bactéries Gram -
• Lipide A
– Actif seulement quand relâché suite à la lyse cellulaire
– Cause Endotoxémie:
• Endotoxine libre dans le sang
– Cause Septicémie (choc septique)
• Réponse inflammatoire systémique

527

Classes d’Exotoxines

• Neurotoxines
– Interfèrent avec les transmissions synaptiques des
neurones
• Entérotoxines
– Interfèrent avec la réabsorption d’eau par les
muqueuses
• Tractus respiratoire et intestinal
• Cytotoxines
– Inhibent des fonctions cellulaires spécifiques
• Ex. Synthèse protéique 528

176
Les Neurotoxines (suite)

• Toxine tétanique (Clostridium tetani)


– Inhibe la sécrétion de neurotransmetteurs des
neurones inhibiteurs
– Cause une paralysie spastique

529

Les Neurotoxines (suite)

• Toxine botulique (Clostridium botulinum)


– Inhibe la décharge de l'acétylcholine
– Cause paralysie flasque

530

Les Enterotoxines - Toxine Cholérique

• La toxine active la production d’AMPc


• Une hausse des niveaux d’AMPc cause la perte
d’électrolytes et de l’eau des cellules qui
revêtent l’intestin
• Cause une diarrhée abondante très liquide
(1L/h)
– Déshydratation sévère
– Mort (18h à quelques jours)
531

177
Les Cytotoxines – Toxine Diphtérique

• Produit par Corynebacterium diphteriae


– Inhibe synthèse protéique causant la mort
cellulaire :
• Localisé (membrane muqueuse de la gorge)
– Dégénérescence des cellules épithéliales de la gorge
– Inflammation et œdème
– Formation de pseudomembrane
• Systémique
– Défaillance cardiaque
– Inhibition du système nerveux – paralysie
532

Sortie

• Les dommages causés à l’hôte facilitent la


sortie
– Ex. Vibrio cholerae cause la diarrhée
– Ex. Bordetella pertussis cause la toux
• Peut utilisé des fonctions corporelles
naturelle
– Parler, urine, sperme sécrétions vaginales
• Peut utiliser un vecteur
– Morsure d’insecte, aiguilles
533

Conséquences de la Maladie Infectieuse

• Le résultat de la maladie infectieuse dépend


– Des propriétés de l’hôte
• La réponse immune
– Des propriétés du pathogène
• La virulence
L’hôte est malade L’hôte est malade L’hôte n’est pas malade
Il meurt Il guérit Infection sans maladie
Les défenses n’ont pas Les défenses ont Les défense ont
fonctionné éventuellement fonctionné fonctionné
Aucune mémoire Aucune ou faible mémoire Mémoire immune d’une
immune immune exposition antérieur
Agent très virulent Agent virulent Agent non-virulent
534

178
Virulence

• La virulence est un terme quantitatif qui réfère


à la capacité d’un pathogène de causer une
maladie
– Mesure de la sévérité des dommages causes à
l’hôte
– Virulence élevée = Pathogénicité élevée
• Le niveau de virulence est une fonction des
propriétés du pathogène et de l’hôte

535

Mesure de la Virulence
• Dose infectieuse (DI50)
– Nombre minimum d’organismes nécessaires pour causer
la maladie chez 50% des hôtes
• Apparition de symptômes
• Dose létale (DL50)
– Nombre minimum d’organismes nécessaires pour tuer
50% des hôtes
Bacillus anthracis
Dose DI50 DL50
Portail d’entrée
Peau 10-50 50 - 250
Inhalation 1 000 - 8 000 8 000 – 10 000
Ingestion 25 000-100 000 150 000-500 000536

La Relation Hôte:Pathogène
La Maladie Infectieuse
537

179
Classification des Maladies d’après la Durée
Organisme
Aigüe

disparaît
Période
Maladie Convalescence Une immunité est
d’incubation
habituellement
acquise
Chronique

La maladie persiste
Période ou réapparaît sur
Maladie
d’incubation une longue
période

La maladie peut
Latente

réapparaître si
Période Latence La maladie peut l’immunité est
Maladie Convalescence
d’incubation (Pas de maladie) réapparaître affaiblie

Jours Mois Années


Temps
538

Classification des Maladies Infectieuses

• D’après le lieu
– Localisé
• Confiné à un endroit spécifique du corps
– Systémique
• Infection avec distribution généralisée dans les tissus
• D’après le temps d’apparition
– Primaire
• Infection initiale chez une personne saine
– Secondaire
• Survient chez une personne affaiblie par une infection
primaire
539

Déroulement de la Maladie Aiguë

• Période d’incubation :
– Inclut la rencontre, la pénétration, l’adhérence, et
la croissance
– Durée moyenne de 2-3 jours, jusqu’à plusieurs
semaines ou mois
• Période prodormale :
– Précède l’expression de symptômes spécifiques
• Ex. Maux de tête, malaises, maux gastro-intestinaux
– Représente le début de l’activité du pathogène
540

180
Déroulement de la Maladie Aiguë

• Période aiguë
– Interactions entre le pathogène et l’hôte sont à
leurs summums
• Contribution active de la réponse inflammatoire
• Symptômes spécifiques et non spécifiques
– 1re exposition
» La réponse immune acquise est initiée, il n’y a pas
d’anticorps présents
– 2e exposition
» Haut niveau d’activité du système acquis
» Niveau élevé d’anticorps

541

Déroulement de la Maladie Aiguë

• Période de convalescence :
– Récupération de la période aiguë
– Diminution des symptômes spécifiques et non
spécifiques
– Le niveau d’anticorps est à son summum

542

Microbiologie Clinique
Le Diagnostic
543

181
Tests
• Tests de dépistages
– Identifie les individus asymptomatiques qui
pourraient avoir la maladie
– Vérifie pour la présence d’un facteur associé à la
maladie
• Tests diagnostics
– Utilisés pour déterminer la présence ou l’absence
d’une maladie chez les sujets qui démontrent des
signes ou des symptômes de la maladie
– Fait après un test de dépistage positif pour établir
un diagnostic définitif
544

Tests de Dépistages

• Microscopie et tests biochimiques


• Immunologiques
– Test de précipitation
– Test d’agglutination
– Test de fixation du complément
– ELISA
– Immunochromatographie
• Moléculaires
– Hybridation
– PCR et RT-PCR
545

Microscopie et Tests Biochimiques

• Microscopie
– Coloration de Gram
– Coloration alcoolo-acido résistante
• Tests biochimiques
– Permet l’identification d’après les caractéristiques
métaboliques
• Ex. Exigences en oxygène
• Sources de carbone utilisées
• Métabolisme oxydatif ou fermentatif
• Sous-produits métaboliques
546

182
Immunologie - Tests de Précipitations

• Principe
– Quand des anticorps réagissent avec des épitopes
multiples sur des antigènes solubles, il y a
formation de réseaux qui génèrent un précipité
insoluble
– Les réactions de précipitation peuvent avoir lieu
en solution ou dans des gels tel que l’agar

547

Agglutination au Latex
Test d’antigène

+
Latex enrobé Spécimen qui
d’anticorps contient l’antigène

Test d’anticorps

+
Latex enrobé Spécimen qui
d’antigènes contient des anticorps •548
548

Fixation du Complément

• Méthode
Ajout d’Ac contre Ag à être décelé
Ajout d’une concentration limite du complément
Ajout de globules rouges sensibilisés avec IgG
Avec Ag Pas d’Ag

Sérum du

Ag
patient Lyse
Ag
Ag
549

183
Fixation du Complément (Suite)
• Essai qui détermine si le complément est utilisé
par la liaison d’AC spécifique à un antigène
– Complément utilisé – Pas de lyse de globules rouges
• Fixation du complément
• Antigène présent
– Complément inutilisé-lyse de globules rouges
• Aucune fixation du complément
• Antigène absent
• Essai peut-être fait de façon quantitative
• Sensibilité moyenne

550

Dosage par la Méthode ELISA

• Utilisé pour déceler la présence d’anticorps ou


d’antigènes
– Très sensible
– Quantitatif
– Rapide

551

ELISA – Détection d’Antigène


Sérum (source d’Ag) est ajouté à des puits de plastique
Agent bloquant est ajouté
Ac contre Ag est ajouté
Lavage
Ac détecteur est ajouté
Lavage
Substrat est ajouté
Antigène Présent Antigène Absent

ENZ ENZ
ENZ ENZ
ENZ
ENZ ENZ ENZ

552

184
ELISA – Détection d’Anticorps
Ag cible pour Ac à déceler ajouté aux puits
Agent bloquant est ajouté
Sérum à tester est ajouté
Lavage
Ac détecteur est ajouté
Lavage
Substrat est ajouté
Ac Présent Ac Absent

ENZ ENZ
ENZ
ENZ ENZ
ENZ ENZ ENZ

553

Interprétation des Résultats

Essai pour Ag de virus X


Dilutions
1/2 1/4 1/8 1/16 1/32 1/64 1/128 1/256
Standard 3.8 1.9 0.8 0.4 0.2 0.1 0.04 0.03

Patient 1 0.1 0.05 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03

Patient 2 0.8 0.4 0.2 0.1 0.05 0.03 0.03 0.03

Patient 3 3.6 1.8 0.9 0.5 0.3 0.2 0.1 0.05

Témoin nég. 0.12 0.06 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03

Plaque d’ELISA Lectures d’absorbances


Conclusions:
Patient 1 n’est pas infecté
Patients 2 & 3 sont infectés
Patient 3 possède une charge ≈ 5X plus élevée d’Ag
554

Interprétation des Résultats

Essai pour Ac contre virus X


Dilutions
1/2 1/4 1/8 1/16 1/32 1/64 1/128 1/256
Standard 3.8 1.9 0.8 0.4 0.2 0.1 0.04 0.03

Patient 1 2.5 1.2 0.6 0.3 0.15 0.07 0.03 0.03

Patient 2 0.1 0.05 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03

Patient 3 3.6 1.8 0.9 0.5 0.3 0.2 0.1 0.05

Témoin nég. 0.12 0.06 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03

Plaque d’ELISA Lectures d’absorbances


Conclusions:
Patient 1 & 3 sont séropositifs
Patients 2 est séronégatif

555

185
Immunochromatographie

• Même principe que l’ELISA


– Qualitatif plutôt que quantitatif
– Décèle l’interaction d’anticorps spécifiques contre
un antigène
• Méthode colorimétrique
– Principe de plusieurs tests dits rapides
• ≤ 15 minutes
• Utilisée pour la détection de pathogènes viraux et
bactériens
• Peut aussi être utilisée pour la détection d’anticorps
556

Principe d’Immunochromatographie

557

Interprétation

Positif Négatif Invalide

558

186
PCR et RT-PCR
• PCR
– Permet l’amplification exponentielle d’une
séquence spécifique à partir de génome d’ADN
• Fondé sur la réplication d’ADN
• RT-PCR
– Permet l’amplification exponentielle d’une
séquence spécifique à partir de génome d’ARN
• Idem à la PCR, mais requiert une étape initiale pour
convertir l’ARN en ADN
– Réaction de transcriptase inverse

559

Utilité de la PCR et de la RT-PCR

• Détection de pathogènes qui sont difficiles ou


qui ne peuvent pas être crus en labo
– Ex. Mycoplasmes
• Détection précoce d’un faible nombre de
pathogènes
– Ex. VIH
• Détection d’infections latentes
– Ex. EBV
• Criblage rapide de tissus
– Ex. CMV dans transplantation d’organes 560

PCR

561

187
Validité des Tests

• Capacité d'un test d’indiquer quels individus


ont la maladie et quels ne l’ont pas
– Sensibilité
• Capacité d’un test d’identifier correctement ceux qui
ont la maladie
– Spécificité
• Capacité d’un tests d’identifier correctement ceux qui
n’ont pas la maladie
• La validité est déterminée en comparant les
nouveaux tests aux tests de référence
562

Comparaisons aux Tests de Références

• Vrai positif (VP)


– Nouveau test (pos.) et test de référence (pos.)
• Faux positif (FP)
– Nouveau test (pos.) et test de référence (nég.)
• Vrai négatif (VN)
– Nouveau test (nég.) et test de référence (nég.)
• Faux négatif (FN)
– Nouveau test (nég.) et test de référence (pos.)

563

Calcul de la Sensibilité
Maladie
+ -
A B
+ Vrai positifs Faux positifs
Test
- C D
Faux négatifs Vrai négatifs

A Vrai pos. (VP)


Sensibilité = =
A+C Total avec maladie

564

188
Calcul de la Spécificité
Maladie
+ -
A B
+ Vrai positifs Faux positifs
Test
- C D
Faux négatifs Vrai négatifs

D Vrai nég. (VN)


Spécificité = =
B+ D Total sans maladie

565

Exemple

• Remplir les cellules vides et calculer la


sensibilité et la spécificité
Résultats de Caractéristiques véritables dans la
dépistage population
Maladie Sans maladie
Positif 100
Négatif 60
Total 300 700
• Sensibilité = 240/300 = 0.8 ou 80%
• Spécificité = 600/700 = 0.86 ou 86%
566

Restrictions

• La sensibilité et la spécificité décrivent la validité du


test et non la probabilité d'avoir la maladie
• La sensibilité et la spécificité indiquent la
probabilité de la présence ou l'absence du facteur
testé
– Ex. Dépistage de la tuberculose – Test de tuberculine
• Dépistage pour une réaction immune à l’antigène de la
tuberculose
– Sensibilité de 80% = 80% de chance qu’il y a une mémoire
– Pas 80% de chance d’avoir la maladie

• Besoin de valeurs prédictives 567

189
Valeurs Prédictives

• Valeur prédictive positive (VPP)


– Proportion des patients déclarés positifs qui ont
réellement la maladie
– Si une personne est déclarée positive, quelle est la
probabilité qu'elle ait la maladie?
• Valeur prédictive négative (VPN)
– Proportion des patients déclarés négatifs qui n‘ont
effectivement pas la maladie
– Si une personne est déclarée négative, quelle est
la probabilité qu‘elle n'ait pas la maladie?
568

Valeur Prédictive Positive (VPP)


Maladie
+ -
A B
+ Vrai positifs Faux positifs
Test
- C D
Faux négatifs Vrai négatifs

A Vrai pos. (VP)


VPP = =
A+B Total Pos.

569

Valeur Prédictive Négative (VPN)


Maladie
+ -
A B
+ Vrai positifs Faux positifs
Test
- C D
Faux négatifs Vrai négatifs

D Vrai nég. (VN)


VPN = =
C+D Total nég.

570

190
ÉPIDÉMIOLOGIE

571

Définitions

• Épidémiologie: Branche de la médecine qui


décrit l’occurrence, la distribution et les types
de maladies dans des populations pendant
des périodes de temps distinctes

• L’épidémiologie est l’étude du qui, quoi,


quand, où et comment des poussées de
maladies infectieuses

572

Définitions (Suite)
• Maladie infectieuse
– Maladie causée par un agent infectieux
• Ex. Le rhume
• Maladie subclinique
– État dans lequel l'infection a causé une atteinte tissulaire,
mais avec absence de signes ou symptômes cliniques
• Maladie contagieuse
– Transmission directe ou indirecte à partir d’une personne
infectée
• Ex. L’influenza – La grippe
• Maladie transmissible
– Transmission par des voies non naturelles à partir d’une
personne infectée
• Ex. Intoxication alimentaire – S. aureus
573

191
Mesures des Fréquences d’une Maladie

• Incidence cumulative ou taux d’attaque


– Type d'incidence appliqué à une fraction de la
population qui est observée pendant une période
définie
– Mesure du risque de développer la maladie
– Mesure de la transmissibilité

IC = No de nouveaux cas de la maladie / Population à risque

574

Taux d’Attaque: Exemple 1


• Pendant la première semaine d‘avril 2002, l‘unité de la santé
publique a été appelée pour mener une enquête sur plus de
20 rapports de personnes souffrant de gastroentérite après
avoir mangé au restaurant le Parramatta. Une enquête a été
menée et tous les clients qui ont mangé au restaurant durant
cette semaine ont été interviewés. Ils ont trouvé 2000 clients
qui ont mangé au restaurant, dont 400 qui sont tombés
malades
– Quel était le taux d'attaque par 1 000 clients?

Taux d'attaque = 400/2000


= 0.2 X 1 000 = 200/1 000 clients
575

Taux d’Attaque: Exemple 2

• Il y a une population à risque de 100 sénateurs


suivis pendant un an. Vingt-cinq sénateurs ont
développé des symptômes de la maladie de
l'anthrax
– Le «risque» d'un an (incidence cumulative) de
l'anthrax chez les sénateurs est le nombre de
sénateurs avec l’anthrax divisé par le nombre de
sénateurs à risque au début de la période du suivi

576

192
Taux d’Attaque: Exemple 2
– Étant donné qu'il n'y avait pas de cas d’anthrax au
début de l'année, les 25 cas sont des nouveaux
cas (numérateur)
– La population à risque, dans ce cas, inclut 100
sénateurs
• IC = 25 cas / 100 sénateurs à risque = 25%
– Interprétations
• Au cours de l'année en question, l'anthrax s'étend à
25% des Sénateurs
• Au cours de l'année en question, les sénateurs avaient
25% de risque de développer l’anthrax
577

Mesures des Fréquences d’une Maladie

• Prévalence :
– Mesure de la proportion d’une population qui est
malade à un moment donné
• Mesure de la pathogénicité
– Varie en fonction de
• L’incidence ou du taux d’attaque de la condition
• Durée moyenne de la condition
– La durée est influencée par le taux de rétablissement et le
taux de mortalité
P = Cas totaux (nouveau + préexistant) / Population totale
578

Prévalence : Exemple
Cambodge Vietnam
Année (12.8 million personnes) (82.1 million personnes)
Cas Décès Cas Décès
2003 0 0 3 3
2004 0 0 29 20
2005 4 4 61 19
Total 4 4 93 42
• Calculer la prévalence de la grippe aviaire pour 100 000
personnes. Supposez que les cas restent infectés tout au long
de l'année et qu'aucun cas n’est reporté d'année en année.
– Au Cambodge à la fin de 2005 et de 2003 - 2005
– Au Vietnam à la fin de 2005 et de 2003 - 2005

579

193
Prévalence : Exemple (Suite)
• Cambodge
– 2005
• (4 nouveaux cas - 4 décès) / (12 800 000 personnes) = 0
cas de grippe / 100 000 personnes
– 2003-2005: Idem
• Vietnam
– 2005
• (61 nouveaux cas - 19 décès) / 82,100 000 personnes =
0,05 cas de grippe / 100 000 personnes
– 2003-2005
• (93 nouveaux cas – 42 décès) / 82,100 000 personnes =
0,06 cas de grippe / 100 000 personnes 580

Incidence Cumulative Vs Prévalence


• Cette figure représente 10 nouveaux cas d’une maladie sur une
période de 15 mois dans une population de 20 personnes.
Chaque ligne horizontale représente une personne et la durée
de la maladie

Calculer l’incidence cumulative et la prévalence pour la


période d’oct. - sept
581

Cumulative Incidence Vs Prevalence


• Incidence cumulative
– Numérateur = nombre de nouveau cas entre le 1er octobre et le 30
septembre; = 4 (les 6 autres avaient la maladie avant le 1er octobre et
ne sont donc pas incluent)
– Dénominateur = 20 -6 = 14; 6 étaient déjà malades est donc pas à
risque durant la période
– Incidence Cumulative = (4 ⁄ 14) × 1000 = 286 nouveaux cas / 1000
• Prévalence
– Numérateur inclut toute personne qui était malade durant la période;
10 personnes avaient la maladie durant la période
– Prévalence = (10 ⁄ 20 -5) × 1000 = 667 cas / 1000

582

194
Mesures des Fréquences d’une Maladie

• Taux d’incidence
– Taux de l'accumulation de cas de maladie
• Mesure la vitesse de propagation d'une maladie
• Mesure de l’infectivité
– Probabilité d’un pathogène d’établir une infection

TI = (Nombre de nouveaux cas) / (Temps-personne à risque)

583

Calcul du Temps-Personne

• Temps-Personne: quantité de temps de risque


que chaque personne contribue
– Si une personne développe la maladie au
deuxième jour, elle contribue 1,5 jour-personne
pendant laquelle elle est à risque
– Si une personne est à risque pendant 30 jours et
ne contracte pas la maladie, elle contribue 30
jours-personnes à risque
– Combinées, ces deux personnes contribuent 31,5
jours-personnes à risque
584

Taux d’Incidence – Exemple 1

• Une population à risque est composée de 100


personnes. Vingt-cinq personnes développent
la maladie de l'anthrax. Si 12 personnes ont
développé l’anthrax en septembre et 13 en
octobre, quel est le taux d'incidence de
l'anthrax pour ces deux mois?

585

195
Exemple 1 (Suite)

• Temps-personne
– 12 personnes développe l’anthrax en septembre
• Donc 12 X 0,5 mois = 6 mois-personnes
– 13 personnes développe l’anthrax en septembre
• Donc 13 X 1,5 mois = 19,5 mois-personnes
– 75 personnes ne sont pas malade pendant les 2 mois
• Donc 75 X 2 mois = 150 mois-personnes
– Total de mois-personnes à risque
• 6 + 19,5 + 150 = 175,5 mois-personnes
– TI = 25/175,5 = 0,14 cas/mois-personne
586

Temps-Personne – Exemple 2
• Les cas d’une maladie ont été suivis sur une
période de 5 ans dans une population de 100
personnes parmi lesquelles 30 étaient à
risque. Quel est le nombre d’années-
personnes à risque? Année
Nouveaux cas
d’étude
1 2
2 0
3 1
4 0
5 3
Nombre d’années-personnes =
(2 X 0,5 an) + (1 X 2,5 ans) + (3 X 4,5 ans) + ((30-6) X 5 ans) = 137 a-p
587

Temps-Personne – Exemple 3

• Les cas d'ulcère duodénal a été examinée chez


14 sujets qui utilisaient un médicament
– 4 sujets ont commencé l'étude en janvier 1990
– En décembre 1994, 2 des sujets ont quitté l’étude
– 10 sujets se sont joints à l'étude en janvier 1995
– L’étude s’est terminée en décembre 1996

Nombre d’années-personnes =
(2 X 5 ans) + (10 X 2 ans) + (2 pers. X 7 ans) = 44 a-p

588

196
Taux d’Incidence – Exemple 4

• L’incidence d’une maladie chronique est suivie


parmi une population de 1 000 individus de
janv. – avr. 2013. Quelle est le taux
Mois d’étude
d’incidence/a-p? Cas totaux
j 12
f 25
m 100
a 200

(12 X 0,5) + ((25 – 12) X 1,5) + ((100 -25) X 2,5) + ((200-100) X 3,5) +
((1 000 -200) x 4) = 3763 mois-personnes ou 313.6 années-
personne
589
TI = 200/313.6 a-p = 0,64 cas/a-p

Prédiction

• Le taux d’incidence peut être utilisé pour


prédire le nombre de cas futurs
– Ex. Sur une période de 3 ans, parmi 150
personnes qui ont consommé des fruits de mer,
10 ont contracté une infection alimentaire. Si en
moyenne 25% d’une population de 10 000
habitants consomment des fruits de mer, combien
de personnes/année vont contracter une infection
alimentaire suite à la consommation de fruits de
mer?
590

Solution

• Taux d’incidence:
– Nb d’années-personnes = 150 pers. X 3 ans = 450 a-p
– Nb de nouveaux cas = 10
– T.I.= 10/450= 0.02 cas/année-personne
• Prédiction:
– Nb de personnes à risque = 0.25 X 10 000 = 2 500
– Nb de personnes prévues qui vont contracter une
infection alimentaire:
• 0.02 X 2 500 = 50 cas/année-personne
591

197
Mesures des Fréquences d’une Maladie

• Taux de Mortalité :
• Mesure de la virulence
Nombre de décès résultant d’une maladie
Nombre d’individus atteints de la maladie

592

Risque Relatif

• Rapport entre la probabilité de contracter une


maladie quand on est exposé à un facteur
comparativement à quand n'est pas exposé à ce
facteur
• RR = (Incidence cumulative chez personnes exposées)
(Incidence cumulative chez personnes non exposées)

• RR = (Taux d’incidence chez personnes exposées)


(Taux d’incidence chez personnes non exposées)

593

Tableau de 2 x 2 : Calcul de l’Association

Exposition Maladie Oui Maladie Non Total


Oui A B A+B
Non C D C+D
Total A+C B+D A+B+C+D

Risque relatif = (A / (A+B)) / (C / (C+D))

594

198
Risque Relatif - Exemple

• Dans une étude de 1 000 personnes, des


chercheurs ont déterminé qui à été mordu par
une tique et qui à dévéloppé la maladie de
lyme Maladie de Lyme Maladie de Lyme
Mordu Total
Oui Non
Oui 400 200 600
Non 100 300 400
Total 500 500 1 000

Risque relatif = (A / (A+B) ) / (C / (C+D)) = (400 / 600) / (100 / 400)


= (0.667/0.25) = 2.67
595

Interprétation du RR
• = 1 – Indique qu’il n’y a pas d’association
• > 1 – Indique une association positive
• < 1 – Indique une association négative
– Ex.
• Si le RR = 5
– Les gens qui ont été exposés sont 5 fois plus susceptibles d'avoir le
résultat comparativement aux personnes qui n'ont pas été exposées
• Si le RR = 0,5
– Les gens qui sont exposés ont 2 fois moins de chances d’avoir le résultat
comparativement aux personnes qui n'ont pas été exposées
» Effet protecteur
• Si le RR = 1
– Les gens qui ont été exposés ne sont pas plus ou moins susceptibles
d'avoir le résultat comparativement aux personnes qui n'ont pas été
exposées
596

Valeurs Prédictives et la Prévalence

Sensibilié xprévalence
VPP =
(sensibilité x prévalence) + (1- spécificité) x (1- prévalence)

spécificité x (1–prévalence)
VPN =
[(spécificité x (1– prévalence)] + [(1- sensibilité) x prévalence]

597

199
Exemple

• Tests de dépistage pour le VIH


– Sensibilité : 90%
– Spécificité : 50%
• Prévalence du HIV dans population X: 20%
• Prévalence du VIH dans population Y: 10%
0.9 x0.2
VPP(Pop. X) = = 0.31 or 31%
(0.9 x 0.2) + (1- 0.5) x (1- 0.2)

• Quelle est la VPP dans la population Y? 17%


598

Types de Poussées Épidémiques


• Sporadique
– Incidence occasionnelle
– Pas de patron défini
• Endémique
– Incidence régulière maintenue à un faible taux
• Épidémique
– Augmentation soudaine au-delà du taux prévu
• Pandémique
– Maladie épidémique dont l'incidence est mondiale
599

Profils Épidémiologiques

• Épidémies liées à une source commune


– Augmentation soudaine du nombre d'individus
atteints suivi d'un déclin graduel
• Épidémie par propagation
– Augmentation lente du nombre d'individus atteint
• Typique des maladies contagieuses
• Cas-Index (Proposant): Première personne que l’on
peut retrouver comme ayant contracté la maladie

600

200
Caractéristiques de la Courbe
Pic
Cas

Début Fin

Temps 1 2 3 4 5 Période totale


601

Interprétation de la Courbe
• Quel est le nombre de cas
totaux pour la période des
mois 1-5?
• Des mois 1-8?
Cas Totaux

• Quel est le nombre de


nouveaux cas au 2e mois?
• Au 3e mois?

Mois 1 2 3 4 5 6 7 8

602

Interprétation de la Courbe
• Quel est le nombre de cas
totaux pour la période des
mois 1-5?
Nouveaux cas

• Des mois 1-8?

• Quel est le nombre de


nouveaux cas au 2e mois?
• Au 3e mois?

Mois 1 2 3 4 5 6 7 8

603

201
Épidémies Liées à une Source Commune
• Les personnes sont
exposées à la même
source pour une courte
période de temps
définie
• La forme de la courbe
démontre une
augmentation rapide
avec un pic défini, suivi
par un déclin graduel
604

Épidémie par Propagation


• Un cas de maladie est la
source de l'infection
– Les cas subséquents, à leurs
tours, servent de sources pour
des infections ultérieures
• La forme de la courbe
contient une série de pics,
successivement plus grands
• Cette tendance peut se
poursuivre jusqu'à ce que
– Le nombre de personnes
sensible est épuisé
– L’immunité de troupeau est
acquise
– Des mesures de contrôle sont
mises en œuvre
605

Taux de Reproduction de Base – R0

• Définition: Nombre prévu de cas secondaires


produits par une seule infection dans une
population complètement susceptible
– Si R0 <1: l'infection disparaîtra éventuellement
– Si R0> 1: l'infection continuera à se propager
• Facteurs qui influencent R0
– Probabilité d'infection lors de la rencontre entre
un individu sensible et un infecté
– Fréquence de contact entre sensibles et infecté
– Durée de l’infectivité
606

202
Immunité de Troupeau

• Proportion de personnes immunisées dans


une population au-dessus duquel une maladie
ne peut plus persister
– Seuil d’immunité
• R0 < 1
Susceptible
Infecté
Rétablie

Seuil d’immunité

607

Déterminer le Seuil d’immunité

• Combien de personnes doivent être vaccinées


afin d'acquérir l'immunité de troupeau?
– Vc = (1−1/R0)/E
• Vc : Proportion minimum critique qui doit être vaccinée
• E : Pourcentage des individus vaccinés qui sont
protégés (Mesure de l’efficacité du vaccin)
– Besoin de parvenir à un R0 ˂ 1

608

Détermination du Seuil d’immunité

• Exemple
– Une maladie donnée a un R0 de 3 et la vaccination
offre une protection à 100%. Combien de
personnes doivent être vaccinées afin d'acquérir
l'immunité de troupeau?
– Vc = (1−1/R0)/E
– Vc = (1−1/3)/1
– Vc = (1−1/R0)/E
– Vc = 0.66; donc 66% doivent être immunisés

609

203
Source de l’Agent Infectieux

• Réservoirs inanimés
– Certains pathogènes se retrouvent principalement
dans des habitats non vivants
– ex. Clostridium tetani; retrouvé dans le sol
• Réservoirs animés
– Le pathogène ne se retrouve pas habituellement
dans des habitats non vivants
– ex. Virus; parasite obligatoire

610

Réservoirs Humains
• Porteur actif
– Individu qui est atteint de la maladie et qui exprime les
symptômes qui y sont associés
• Porteur en incubation
– Individus sains qui hébergent le pathogène
– L'individu sera malade à une date ultérieure
• Porteur convalescent
– Individu qui a récupéré de la maladie
– N'exprime plus de symptômes
– Héberge un grand nombre de pathogènes vivants
• Porteur sain
– Individu n'a jamais été malade
– Héberge le pathogène
611

Réservoirs Animales
• Porteur sain
– Ne cause pas de maladie chez l’animal
– Peut-être un résident de la flore naturelle
• Ex. E. coli, Salmonella
• Porteur malade
– Cause la maladie chez l’animal
– La maladie peut être transmise à l’homme
• Zoonose
– Maladie qui peut être transmise d’un animal à l’homme
de façon naturelle

612

204
Contrôle du Réservoir

• Destruction du réservoir
– Animaux domestiques
• Ex. Tuberculose bovine, maladie de la vache folle
– Animaux sauvages (Très difficile)
• Rage, virus du Nil
– Humains (impossible)
– Réservoirs inanimés
• Élimination ou traitement possible
– Ex. Traitement des eaux usées

613

Quarantaine
• Buts:
– Éliminer/restreindre la propagation
– Le but n’est pas de secourir les malades!
• Maladies pour lesquelles une entente
internationale permet la mise en quarantaine :
– Variole
– Choléra
– Peste
– Fièvre jaune
– Fièvre typhoïde
– SARS

614

205

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