Sunteți pe pagina 1din 24

FICHE N° 3.

2
~ RÉSEAU ARBRES TROPICAUX

::J SILVA
cu•tn•es1 forêts et sociétés

Département
forestier
Cl RAO-Forêt

--
~
,,
PEPINIERES :
Problèmes généraux

~ Par B. BESSE

uv~ Prix: 20 FF

~ ;~~ ... ~;.

ft,j~~~f~1~
..}

~
:r~·:
··~-=.. . .: :·. ··-~:.·:
~.·-~c~ '*'"~~­
..'· ...:~
.-~~ <;).':: ..~~ ;,
~ .
(
; ,........... ô:'... 4,,..,..... ~.--:.
.....
~
f ,/ L-
l. p3

 11. Les pépinières en régie


 12. Les pépinières collectives
 13. Les pépinières scolaires
 14. Les pépinières individuelles

pS

 21. Le milieu naturel


 22. Le milieu humain
 23. Le contexte administratif et politique
À 24. Le contexte économique

p9

 51. Sur le plan humain


 52. Sur le plan économique
 53. Sur le plan technique

1 p 17

2 p

IJ

------~-----
~

1.
Une pépinière est une unité de production, d'élevage et de diffu-
sion de plants forestiers, fruitiers, fourragers ou décoratifs.

Les objectifs de l'installation d une pépinière en milieu rural :


1

- décentraliser la production et permettre à un plus grand


nombre de paysans d'avoir accès aux plants;

- initier les paysans aux techniques de pépinière, plus élabo-


rées que celles généralement employées pour la diffusion de
plants (semis sur brûlis, transplantation de semis naturels, ... );

- restaurer et protéger l'environnement (production de bois


de service et de chauffe, lutte contre l'érosion, production de
fourrage, brise-vent, ... ).

"Une pépinière rurale ne sera viable et rentable et n'aura d'impact


que si l'intérêt en est directement perçu par les utilisateurs. Aussi les
pépinières qui fonctionnent sans objectifs, supportées uniquement par
la volonté d'un projet ou d'un service forestier et visant la seule pro-
duction de plants sont-elles à proscrire".

~~~~~~m111111~~~~~-
La structure de fonctionnement permet de différencier plusieurs
types de pépinières :

.à 11. Les pépinières en régie

La pépinière fait partie d'un programme de reboisement industriel,


le personnel est payé par le projet mais il est recruté parmi la popula-
tion environnante pour assurer une certaine continuité. Le projet se
charge par ailleurs de la fourniture du matériel et des graines .

.à 12. Les pépinières collectives

La pépinière peut être prise en charge par un groupe (village ou


coopérative). La fourniture de graines est assurée par un organisme
officiel. Le fonctionnement est assuré par le groupement lui-même .

.à 13. Les pépinières scolaires

Une mention particulière pour les pépinières mises en oeuvre par


une école ou un groupe d'élèves : sa taille ne dépasse pas quelques
centaines de plants .

.à 14. Les pépinières individuelles

Un individu peut prendre seul en charge, pour ses besoins per-


sonnels ou pour la vente, une pépinière dont la taille sera relativement
réduite (quelques centaines à quelques milliers de plants).

~~~~~~111111111m~~~~~~
Avant de décider de créer une pépinière, il est nécessaire d'analy-
ser les éléments suivants :

.à 21. Le milieu naturel

11 s'agit de connaître les caractéristiques de la zone où seront plan-


tés les arbres :

- végétation naturel le ;
- nature du sol, niveau de dégradation de celui-ci ;
- disponibilité en eau.

Ces caractéristiques vont conditionner le type de pépinière, le site


de plantation et bien sûr les espèces à diffuser.

Caractéristiques du site de la pépinière :

- un sol meuble, non sableux, non argileux et non rocheux;

Ar9ile1A;< SabletA;< Roche!A;<

~iiI;·f;,;ff~:;j
. ..
~~~.':'.

~~
-
·.
-=--=~.~_1· ..;::..
··-:

: :::-~-·.-::·.
;.;·c. . ~~- ~Cl_.~ .
~:.. ·~ c.,1 . ·-~·
t.~~1,..ç:,:
~·~~...;,:.~
•.
·.:.::..,,;:::--:
r .

Fi91Are 1 : Sols à éviter potAr l'implaV\tatioV\ d 1 1AV\e pépiV\ière.

~~~~~-~~~~~-
- une disponibilité en eau suffisante, permanente et facilement
accessible (attention aux inondations et aux eaux croupies) ;

- un terrain plat (au besoin en créant des terrasses) et à l'abri


du vent ;

- une surface de 60 à 1 OO m2 pour produire 10 000 plants


par semis et repiquage. L'emprise totale peut être double.

Sommet 6.vi
OUI

~
0[,\ tef"f"CISSeS

~
fla vie
de
collivie

r::1.,. NON~

Zovies Cl4vettes
NON
iviovidables

~w
~
~X

Fi9U1f"e 2: €.mplacemeV\ts poL-11" l'implaV\tatioV\ d 1


L-1V\e pépiV\ièf"e.

~~~~~-11111m11111~~~~~~
clôtV1re
)

___,} eV\frée

Fi91Are 3: Pb V\ schéW\atisé d 1 IAV\e pépiV\ière.

Si le terrain comporte une partie en pente forte (de 15 % à 40 %),


on devra alors réaliser une série d'escaliers en courbes de niveau
sans oublier des fossés isohypses (selon les courbes de niveau) au
pied de ces escaliers pour le drainage de l'eau vers l'extérieur de la
pépinière et l'installation d'herbes fixatrices (Setaria par exemple) sur le
bord des talus.

Fi91Are 4 Co1Ape schéW\atisée d 1 1AV\e pépiV\ière SIAi" terraiV\ eV\ peV\te.

/ plates-bcmdes

~.. ,,., .. ,,,,,

-------------
~ 22. Le milieu humain
L'implantation d'une pépinière doit être l'aboutissement d'une
demande exprimée par les paysans concernés. Ceux-ci doivent pré-
senter leurs besoins, tant en quantité qu'en qualité (choix des
espèces). Ces besoins doivent être adaptés aux possibilités du projet,
du service (les demandes sont souvent surévaluées et le choix des
espèces peut répondre à une mode plutôt qu'à un besoin réel).

Une enquête peut préciser ces points ainsi que les débouchés et
utilisations prévus des différentes productions.

Il est nécessaire de prendre en compte l'expérience acquise par le


personnel, y compris l'encadrement technique. Tous ces éléments per-
mettront de décider de la taille et du type des pépinières prévues (per-
manentes ou volantes) .

.à 23. Le contexte administratif et politique

Quels que soient le type de pépinière choisi et les raisons de son


implantation, il est indispensable d'avoir l'assentiment des autorités
locales, régionales, ... afin que cette création s'intègre dans l'aménage-
ment global des ressources naturelles et dans un programme préétabli.
Il faut tenir compte des actions en cours et passées, des traces que
celles-ci ont pu laisser et de l'impact qu'elles ont eu.

Les problèmes fonciers doivent être étudiés avec soin, en particulier


afin de déterminer la disponibilité des terrains et la propriété des planta-
tions.

~~~~-~~~~-
._ 24. Le contexte économique
L'emplacement de la pépinière doit être étudié en fonction des
lieux de plantation prévus, mais également des axes de communica-
tion, des lieux de rassemblement (marché, hôpital ... ).

L'absence de stratégie dans ce sens peut gêner le développement


communal.

UNE PEPINIERE DOIT ETRE VUE ET CONNUE

L'importance de l'encadrement technique est capitale, mais il faut


aussi attacher de l'importance aux points suivants :

- disponibilité du matériel : conteneurs, en particulier,


sachets en polyéthylène, sinon se tourner vers la production
de boulettes ou l'utilisation de sachets en feuille de bananier
par exemple.

V((
Pioche t-lovie Rcitecivi
~ Lie"' Machette

l-i91.,u-•e 5 : Matériel de pépiV\ière.

~~~~-~~~~-
- Approvisionnement en graines (voir également la fiche
"Programme semencier") : L'approvisionnement peut être
assuré auprès de services forestiers nationaux ou internatio-
naux ou par des récoltes locales. Dans ce dernier cas, veiller
à la qualité des arbres sur lesquels les graines sont récoltées
et de ceux qui sont à proximité.

~ NON

__J~l- fo"cs d;oHs ~


_tt
~ BoMe aoissaoce
~
~
NON

Fe[,\illa9e dei'\Se (po[,(r les arbres fo[,(rra9ers)

Fi9[,(re 6: Sélectio!'1 des arbres po[,(r la récolte des 9raiV1es.

- Fournisseurs de graines : lis doivent être à même de fournir


un certificat :

• attestant l'origine précise des graines;

• précisant le traitement de préservation subi par les


graines ;

---------1--------
• donnant le pourcentage de graines dans chaque lot
(pureté), le reste étant constitué d'impuretés ;

• donnant le pourcentage de graines viables au kilo par


exemple.

- Suivi du fonctionnement : (voir également la fiche


"Pépinière. Fonctionnement. Production").

Tout ce qui entre ou sort de la pépinière doit être noté. li en est de


même pour tout ce qui s'y fait.

Ceci impose la tenue d'un cahier de présence et d'un cahier de


pépinière où sont notés :

• les quantités de graines reçues ;

• les différents travaux de semis des graines ;

• les caractéristiques de levée des graines (date ; densité) ;

• le nombre de plants repiqués avec la date de repiquage ;

• le nombre de plants sortis de la pépinière avec la date ;

• les traitements (démariage, insecticide, engrais).

~~~~-~~~~-
Quel que soit le mode de gestion de la pépinière, il est indispen-
sable de prévoir et de faire un suivi, de quantifier l'impact de celle-ci
sur l'environnement, sur les mentalités, l'économie et la technique. Se
pose également le problème du choix des critères d'évaluation.

Evaluer l'impact d'une pépinière:

- sur l'environnement (naturel et humain) : il s'agit là de mesu-


rer les modifications, positives ou négatives, apportées par
une pépinière sur son environnement direct.

Ces résultats sont rarement spectaculaires et demandent sou-


vent plusieurs années pour être sensibles :

• le reverdissement d'une partie du paysage est certaine-


ment l'aspect le plus visible;
• l'incitation à une réflexion de la part des paysans, sur la
place de l'arbre et surtout des boisements. Si l'arbre est
bien connu et apprécié pour les produits qu'il fournit, la
nécessité de planter beaucoup d'arbres n'apparaît pas
toujours, souvent à cause des problèmes que cela pose
(travaux concurrents des travaux agricoles, propriété
foncière, ... ) ;
• cependant, le savoir-faire acquis par les pépiniéristes les
favorise socialement en même temps qu'il leur procure
des avantages matériels.

- sur l'économie : l'intérêt des pépinières villageoises est

~~~~-~~~~-
double puisque ces plants sont produits à moindre coût et
qu'ils jouent un rôle économique important pour les produits
et les services qu'ils procurent;

- La création d'une activité nouvelle (pépiniériste) qui peut


devenir une activité principale et apporter ainsi une plus-
value monétaire ;

- sur l'acquisition de la technique : il s'agit là essentiellement


d'un transfert ou d'un regroupement de compétences. C'est
également l'occasion pour un village ou une petite région de
disposer de graines pour les plantations ultérieures.

LES CRITERES D ÉVALUATION


1

A : Environnement physique et humain


B: Economie
C : Technique A B c

Nombre de plants produits/prévision ........... .


*
Qualité des plants produits .......................... .
*
Nombre de plants vendus/production .......... .
* *
Nombre de plants mis en place
espèces plantées .......................................... .
*
Type de plantation ....................................... .
*
(individuelle ou communautaire)

-----~---
A B- c
Réussite de la plantation, taux de survie,
adaptabilité des espèces ............................... . * *
Concordance avec les objectifs .................... . *
Nombre de paysans ayant planté ................. . * *
Participation des paysans au fonctionnement
de la pépinière, capacité d'auto-gestion ......... . * * *
Dépendance à un projet; chiffre d'affaires,
budget de fonctionnement.. ......................... .
*
Prix de revient d'un plan produit.. ............... . *
Ces critères ne sont qu'une approche, leur analyse doit être com-
plétée par une étude critique et personnalisée du milieu .

.à 51. Sur le plan humain

Définir clairement :

- les objectifs (surfaces, produits ou services attendus,


débouchés, ... ) ;

--------i-----
- les moyens (financiers en particulier) ;
- la durée et le type de fonctionnement en coordination
avec d'éventuelles actions voisines.

Il faut savoir que l'aide d'un projet est rarement bénéfique à long
terme parce qu'elle démobilise et génère un assistanat qui devient
vite la règle.

Il faut savoir également que le bénévolat à des limites rapidement


atteintes. Il ne faut surtout pas sous-estimer l'aspect financier dans le
fonctionnement d'une pépinière (y compris prix de vente des plants
et salaires des permanents).

 52. Sur le plan économique


Dans le milieu paysan, un plant forestier a rarement une valeur
monnayable.

Il est indispensable de donner aux plants leur juste valeur, qui


leur donne leur vraie place dans l'économie familiale et nationale. On
ne le répétera jamais assez :

UN PLANT DONNÉ EST RAREMENT RESPECTÉ.

Parallèlement, le système de rémunération ne doit pas créer une


trop forte distinction avec la réalité locale et les services rendus.

~~~~-~~~~-
.à 53. Sur le plan technique

Le choix des espèces diffusées doit être prudent, réfléchi et justifié


auprès des populations bénéficiaires, pour les espèces locales comme
pour les espèces exotiques.

L'emplacement de la pépinière doit être choisi en tenant compte de


contraintes d'installation (ombrage, terrain, eau), de fonctionnement
(graines, diffusion des plants, .... ).

Le matériel fourni doit être strictement nécessaire.

Le suivi du fonctionnement doit éviter toute perte ou gaspillage.

_______ ,___ _ _ _ _ __
Extrait de "Guide pour l'implantation de mini-pépinières
au Sahel"

CANEVAS DE PRE-ENQUÊTE
VILLAGEOISE
CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUE DU VILLAGE

- Nom du village : -------------- ,

- Canton de : ------------------- --------------------------------------------..j

- Ethnie(s) : ------------------------------------------------------------------1

- Nombre de familles (ou d'habitants) =------------------------------------"

- Puits : nombre, profondeur, assèchement, utilisation : ________________ 1

- Activités économiques du v i 11 age : -----------------------------,---------

• agriculture
• élevage (type, importance)
• commerce du bois et du charbon*
•commerce de produits de cueillette*
• (gomme arabique, fruits de Balanites, Ziziphus ... , feuilles de
doum, etc ... )

*Pour les deux derniers commerces : importance (familles participantes), fré-


quence, quantités récoltées, prix de vente, modalités, interlocuteurs ...

- Importance de l'exode dans le village=----------------------------------

------------
LES PROBLEMES FORESTIERS ET LA SENSIBILISATION
A L'ENVIRONNEMENT

1- CONSCIENCE DE LA DÉGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT:

• Quels sont les changements apparus dans l'environnement


depuis quelques années (date du village) ; quels sont les pro-
blèmes (érosion, diminution des rendements, des troupeaux,
pâturage, déforestation ... ) ?

• Quelles sont les espèces forestières qui ont disparu, et leurs


conséquences ?

• Causes de la dégradation de la brousse ?

2- LES DIFFÉRENTS ROLES DE L'ARBRE (PROTECTION, BOIS, FRUITS, FEUILLES, FOUR-


RAGES, OMBRAGE ••• ). CITER DES EXEMPLES EN PARTICULIER :

• combustible (espèces) utilisé par les femmes et problèmes


d'approvisionnement,

• bois d'oeuvre utilisé dans le village (espèce, importance),

• arbres utilisés pour le fourrage ou les fruits.

Pour répondre à tous ces besoins, l'état des peuplements naturels


et des espèces reliques est-il jugé satisfaisant?

Le maintien de l'arbre dans l'environnement et dans le village est-il


une priorité ? Sinon, identifier les autres problèmes prioritaires pour les
paysans.

~~~~--~~~~~-
3- ROLE POSSIBLE DE L'ARBRE DANS LA MISE EN VALEUR DU TERROIR VILLAGEOIS :

Actions déjà réalisées (plantations, foyers améliorés, mini-pépi-


nières de groupements) :

• Les espèces distribuées sont-elles appréciées ? Intérêt et utili-


sation-?

• Utilisent-ils librement (exploitation, coupe) les arbres qu'ils ont


plantés ? Sinon, pourquoi ?

• Pourquoi ne plantent-ils pas des espèces locales ? Différence


avec les espèces exotiques ?

• Quel est le but de leur mini-pépinière ? Mode d'organisation,


avenir ... ?

Actions envisagées ou souhaitées par le village

• Connaissance et intérêt d'une mini-pépinière ?

• Dans quel but (rôle-utilisation) ?

• Passer en revue les différentes actions haies vives, boise-


ments, ombrage, production de fruits ...

• Où veulent-ils planter ?

• Quel les espèces ?

• Vaut-il mieux planter ou protéger les espèces en brousse?

~~~~-~~~~-
Extrait de "Guide pour l'implantation de
mini-pépinières au Sahel"

ENQUETES-EVALUATION
DANS LES VILLAGES
1. FICHE TECHNIQUE DU VILLAGE

• Nom du village
• Situation administrative, géographique et agro-écologique
(description)
• Ethnie
• Nombre d'habitants (familles) et nombre de quartiers
• Nombre de puits et profondeur de la nappe phréatique
• Activités économiques du village (agriculture, élevage, com-
merce de bois, etc. .. )
• Importance de l'exode dans le village et type d'exode
• Existence d'un terroir villageois : zones à vocation forestiè-
re, pastorale, agricole, uti 1isation, suffisance ...

2. LES PROBLEMES LIES A L'ENVIRONNEMENT


ET LES INTERVENTIONS EFFECTUEES DANS LE VILLAGE

• Conscience de la dégradation de l'environnement depuis


quelques années : érosion des sols (éolienne, hydrique), diminu-
tion des cultures et des rendements, déforestation, etc ... ;
quel les sont les causes ?

• Problèmes d'approvisionnement en bois

- combustibles uti 1isés par les femmes, type de bois de feu,


lieu d'approvisionnement, éloignement, difficulté
- bois d'oeuvre utilisé dans le village, type de bois, utilisation,
problèmes d'approvisionnement.

• Pour les gens, y a-t-il une pénurie de bois ? L'approvisionne-


ment est-il considéré comme un problème prioritaire ?

~~~~~~-----~~~~~~-
• Quels sont les autres problèmes auxquels le village est confron-
té et qu'il doit résoudre en priorité (avant celui du bois)?

• Quels sont les autres intervenants extérieurs (projets,


O.N.G., services) dans le village, en plus du service forestier et
quel les sont leurs actions ?

3. LA PEPINIERE

• Date de création de la pépinière, nombre d'années de


fonctionnement ?

• Qui a décidé de la pépinière, comment a été prise cette


décision ?

• But de la pépinière : quel rôle a-t-elle dans le village?

• Quelles ont été les réalisations faites à partir de la pépinière ?


(plantations collectives, privées, dans les champs, les écoles ... )

• Répartition de la production : à qui vont les plants, qui fait le


choix ?
- Est-ce que toutes les familles plantent?
- Est-ce que toute la production est plantée ?
- Les plants sont-ils donnés ou vendus ? Combien ?
- Les plantations sont-elles suivies et entretenues au fur et à
mesure des années ? Comment?

• Organisation de la prise en charge de la pépinière. Qui fait


quoi, de la mise en planches à la plantation ? Qui a choisi le
pépiniériste ? Comment est-il rémunéré ? Quel est son travail ?
Combien a-t-i 1 fait de stages de formation ? Les compétences
techniques du pépiniériste sont-elles suffisantes ? Est-il difficile
de produire des plants en pépinière ? Quels sont les problèmes
techniques, physiques, organisationnels ?

• A qui appartient la pépinière?

• A qui appartiennent les plants produits par la pépinière ? Les

~~~~~~11111111m1~~~~~~-
propriétaires peuvent-ils en faire ce qu'ils veulent (élagage,
coupe) ?

• Choix des espèces : qui fait le choix ? Les espèces sont-elles


appréciées ?

- Espèces préférées, pour quelles utilisations ?


- Ont-ils semé des espèces locales ? Sinon pourquoi
Inconvénients et avantages ?
- Veulent-ils d'autres espèces ? Lesquelles ?
- Vont-ils chercher des graines en brousse ?
- A leur avis, est-ce que toute espèce, même locale, peut se
reproduire en pépinière ?

• Calcul de la production : qui fait le calcul ? (nombre de pots)


En fonction de quels besoins ? La production est-elle suffisante
pour le village ? Quelle a été la production des deux dernières
années ? Espèces les plus produites ?

• Avenir de la pépinière :
- Pourquoi continuent-ils la pépinière, quel est leur intérêt,
qu'ont-ils appris avec la pépinière?
Ou bien:

- Pourquoi ont-ils arrêté : ont-ils produit suffisamment


d'arbres, l'arbre ne les intéresse-t-il pas ? ou bien est-ce dû à
des problèmes de compréhension et d'organisation ?

- Que feront-ils quand le service forestier cessera d'amener


le matériel (pots, graines)? La pépinière s'arrêtera-t-elle?

- Les villageois sont-ils prêts à acheter les plants à la pépinière


du village pour assurer sa survie (son auto-gestion) ? Ou
bien préfèrent-ils abandonner leur pépinière et aller acheter
des plants à la pépinière centrale des Eaux et Forêts ?

---------
- BESSE F., VAURON P.,
Notes techniques et conseils pratiques - li Pépinières -
Plantations
1990, 57 p.
Projet Banque Mondiale, BP 1716, Bujumbura, Burundi.

- CARLOWITZ (C. von),


Multipurpose tree and shrub seed directory.
1986, 265 p.
ICRAF, P.O Box 30677, Nairobi, Kenya.

- GROVEL R.,
Guide pour l'implantation de mini-pépinières au Sahel
1990, 23 p, photos+ annexes
Silva, 21, rue Paul Bert, 94130 Nogent-sur-Marne, France.

- UNDP-ILO
Tree nurseries. An illustrated technical guide and
training manual
Booklet n° 6, 1989, 128 p.
!LO CH 121 Genève 22, Suisse.

~~~~-~~~~-
LISTE DES FICHES TECHNIQUES

Cette liste ser:a complétée au fur et à mesure de l'élaboration des


fiches. Tous les auteurs intéressés par la préparation puis la publica-
tion d'une fiche sont invités à se faire connaÎtre au secrétariat tech-
nique du Réseau Arbres Tropicaux.

0 n° 1. Dendrométrie
0 n° 2. Inventaires forestiers
0 n° 3. Production des plants
e n° 3. 1 Programme semencier
e n° 3. 2 Pépinières : Problèmes générnux
Cl n° 4. Plantation
e n° 4. 1 Pratique des plantations forestières
e n° 4. 2 Entretiens des plantations
e n° 4. 3 Les éclaircies des plantations : Principes
e n° 4. 4 Les éclaircies des plantations : Pratiques
0 n° 5. Sylviculture des espèces d'arbres
e n° 5. 1 L'avocatier
0 n° 6. Sylviculture en forêt naturelle
0 n° 7. Forêts et systèmes de production - Agroforesterie
0 n° 8. Aménagements forestiers
0 n° 9. Exploitation des produits de la forêt
0 n° 1 O. Le bois source d'énergie
0 n° 11. DRS/CES
0 n° 12. Faune sauvage
0 n° 13. Conservation des écosystèmes forestiers

0 Thèmes traités
• Fiches parues

Cette fiche a été réalisée avec l'aide technique du Département forêt du


CIRAD (anciennement dénommé CTFT)

et publiée par !'Association SILVA à l'initiative du Ministère

'
français de la Coopération et du Développement.

Association SILVA : 21, rue Paul Bert - 94130 Nogent-sur-Marne


© 48 75 59 44 Fax.: 48 76 31 93

S-ar putea să vă placă și