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Les Instruments de Gestion du risque de change

Travail réalisé par :


BENYACHOU Abir
CHOUHBI Oumaima
ECHENNOUFI Ahmed
GOUZI Hamza
Plan

• Introduction
• Les garanties de change COFACE
• Les opérations de change à terme
• Les swaps de devises
• Les options de change
• Étude de cas
Introduction

• Les instrument de couverture de risque de change sont des actifs financier dont la
finalité est le transfert d'un risque de change à un tiers qui est en général un
intermédiaire financier.
• Ces actifs prennent la forme de contrats négociés de gré à gré avec des tiers ou
d'actifs négociables sur un marché
• On présentera successivement les contrats de garantie de change COFACE , les
opérations de change à terme , les swaps de devise et les opérations de change .
Les garantie de change COFACE

• La compagnie Française d’assurance pour le Commerce Extérieur (COFACE) est


une entreprise privée créée en 1946
• La vocation de cet organisme est très large puisqu’il est chargé par l’Etat de couvrir
les risques politiques, les risques crédits ou les risques commerciaux à l’exportation
• Les produits d’assurance-change proposés par la COFACE on été simplifiés pour
couvrir, d’une part, le risque de change lié à un courant d’affaires à l’exportation ou
à l’importation, et, d’autre part, pour donner une garantie ponctuelle en cas de
négociation
1- L’assurance change import-export (CIME)

• L’assurance change import-export est un contrat qui couvre l’entreprise contre une
variation de change pendant une période déterminée comprise entre 3 mois et 18
mois
• Elle s’adresse aux entreprises qui ont des flux réguliers d’exportations et concerne
un courant d’affaires facturé en devise sur un horizon maximum de 18 mois
• La couverture du risque de change ne se limite donc pas aux factures nées.
• Le taux de change garantie est celui (spot ou à terme) du jour où le contrat est
signé
• Chaque trimestre, les prévisions sont comparées aux montants réellement facturés
• Seul le montant maximum figurant dans le contrat CIME est garantie
2-L’assurance change-négociation (NEGO)

• Cette assurance couvre le risque de change potentiel consécutif à une remise


d’offre en devise
• La logique de cette police est de s’appliquer à des exportations ponctuelles elle
couvre le risque dès la remise de l’offre jusqu’ au paiement final
• Ce risque de change peut se décomposer en deux sous-périodes :le risque jusqu’à
la signature du contrat et, si celui-ci est signé, c’est-á-dire si l’offre est retenue le
risque de la date de démarrage du contrat jusqu’aux dates de paiement
• Ce type d’assurance ne peut pas s’appliquer à un taux de change passé en cas de
remise d’offre déjà effectuée
Les opérations de changes à terme

Les contrats à terme interbancaires


L’achat ou la vente de devises sur le marché à terme interbancaire est un contrat pur que
l’entreprise négocie de gré à gré avec sa banque. Ce type d’opération permet d’obtenir
immédiatement un taux de change à terme (forward) ferme et garanti, taux auquel
l’entreprise pourra effectuer une transaction future. L’achat à terme de devises, quel
qu’en soit le terme exact, est strictement équivalent à une position longue dans cette
devise. Symétriquement, une vente à terme constitue une position courte.

Il n’y a pas d’intermédiaire financiers entre les deux parties, le


contrat est négocié directement. Les deux parties sont
obligées d’aller au terme du contrat et de respecter leurs
engagements.
Exemple
Une entreprise qui importe des matières premières pour son activité en France. Les
matières premières sont côtés en Dollars, et leur coût est donc directement lié au taux
de change de l’EUR/USD. Admettons que l’entreprise anticipe une commande de
matières premières dans trois mois. Elle a alors deux choix possibles :

- Soit changer ses Euros en Dollars dans Trois mois sur le marché spot (au comptant).
Dans ce cas, l’entreprise fait face à un risque de change. Si l’Euro se déprécie face au
Dollar, les matières premières lui coûteront plus chères à importer. A l’inverse, si l’Euro
s’apprécie face au Dollar, le coût des matières premières sera moins élevé.

- Soit changer ses Euros en Dollars dans trois mois à un prix fixé à l’avance, pour un
montant prédéfini en utilisant un contrat Forward. L’entreprise est alors couverte contre
le risque de change sur l’EUR/USD.
Les contrats standardisés (ou futures) de devises

• Les contrats standardisés (ou futures) de devises sont des contrats au


terme desquels les opérateurs s'engagent à acheter ou à vendre une
certaine quantité de devises, à un cours et à une date fixés à l'avance.

• Les contrats futures sont assimilables aux contrats de change à terme,


à la différence près que ces derniers sont négociés sur un marché de
gré à gré, alors que les contrats de futures sont négociés sur un
marché organisé.
Les avantages et les inconvénients des contrats de futures

Les Avantages les inconvénients

Fixent le cours d'achat ou de vente des Ne permettent pas de bénéficier


devises à une date donnée ; d'une évolution favorable des cours;
Donnent la possibilité de dénouer le La standardisation des contrats fait
contrat à tout moment avant l'échéance; que les montants et les échéances
Donnent la possibilité de profiter d'un gain correspondent rarement aux besoins
de couverture selon le signe de la base ; de l'entreprise ;
Permettent l'élimination du risque de Donnent lieu au versement du dépôt
contrepartie ; de garantie et aux appels de marge;
Peu de devises sont traitées ;
les swaps de devises

 Définition
Le swap de devises est un accord conclu entre deux parties qui s’échangent
une dette libellée dans une devise contre une dette libellée dans une autre
devise et s’engagent mutuellement à effectuer régulièrement des paiements
correspondant aux intérêts ainsi qu’à se rendre le montant échangé à une
échéance déterminée.
Les types de swaps de devises

On recense trois types de swaps de devises :


Les swaps de devises taux fixe contre taux fixe
Où une contrepartie emprunte à taux fixe dans une monnaie et prête simultanément
à taux fixe dans une autre.
Les swaps de devises taux fixe contre taux flottant
Pour lesquels les deux parties s'échangent des flux tel que l'un est à taux fixe et l'autre
à taux variable.
Les swaps de devises taux flottant contre taux flottant
Où l'une des contreparties emprunte à taux flottant et prête à taux fixe
Mécanisme de fonctionnement

. Les principales étapes d’un swap de devises sont les suivantes :


1ére étape : les parties au contrat échangent le captal sur la base du cours de change
en vigueur sur le marché comptant .
2éme étape : lors de chaque échéance, les deux parties s’échangent les intérêts sur le
capital d’origine à un taux fixé au départ dans le contrat.
3éme étape : la conclusion du contrat s’achève par le versement du capital dans la
monnaie d’origine sur la base d’un cours défini.
Le cadre d'utilisation des swaps de devises

Le swap de devise est à la fois un instrument de gestion de trésorerie et de


couverture des risques de change et de taux d'intérêt. Les motivations de son
utilisation sont multiples :
Couverture des opérations de change à terme ;
Couverture du risque de change commercial ;
Couverture du risque de change financier ;
Recherche des financements les moins coûteux
Exemple :

L’entreprise A emprunte 0,7 million d’euros à 10% remboursable en totalité


dans 5 ans
L’entreprise B emprunte 1 million de dollars à 5% remboursable en totalité
dans 5 ans
Les entreprises décident de faire un swap de devise
Le schéma ci-dessous illustre l’opération de swap de devise entre
l’entreprise A et B
De t=0 à t=5

Intérêts T=5
T=0

Entreprise A Entreprise A Entreprise A

0,7 MEUR 1MUSD 0,07MEUR 0,05MUSD 0,7MEUR 1MUSD

Entreprise B Entreprise B Entreprise B


Avantages et Inconvénients des
Swaps de devises Inconvénients
Avantages

 Adéquation aux besoins permise par les contrats de gré à  Absence de liquidité
gré  Nécessité d’un suivi
 Comptabilisation hors bilan  Complexité d’une gestion dynamique cumulant des
 Possibilité de gérer le risque de change à long terme swaps de devises
 Gestion en macro-couverture du risque de change possible  Possibilité de transfert d’un risque de change vers un
 Couverture et transformation du risque d’un endettement risque de taux d’intérêt
à long terme en devises  Incidence en trésorerie des placements et des
 Construction de swaps synthétique en combinant des paiements de flux intercalaires
éléments à taux fixe ou à taux variable
 Swaps de devise taux variable/taux variable équivalents à
des contrats à terme de change
 Démultiplication des possibilités d’accès aux financements
sur les marchés internationaux
Les options de change

Une option de change est un contrat qui donne a son acquéreur le droit d’acheter
(option d achat) ou de vendre (option de vente) une certaine quantité d’actif sous-
jacents (devise) a un prix fixé d’avance et désigne comme étant le prix d’exercice et a
une date ( ou jusqu’à une échéance) qu’il choisit d’avance.
Les Caractéristiques D’une Option :

• L’actif Sous-Jacent :
• Le Sens De L’option :
Les Options d’achat :
Les Options de Vente:
• Le Prix D’exercice :
• La Date D’exercice :
• La Prime :
Les déterminants du prix d'une option de
change

• La Valeur Intrinsèque :
• La Valeur du temps :
La durée du contrat optionnel :
Le positionnement du prix d’exercice :
Les taux d’intérêt :
La Volatilité du couple de devises :
Les stratégies de couverture optionnelle
• Les Stratégies de base :
L’achat d’un Call :
L’achat d’un Put :
La Vente d’un Call :
La Vente d’un Put :
Les Avantages et les inconvénients des
options de change :
Les Avantages Les Inconvénients

 Garantit à l'acheteur de l'option un cours


maximum d'achat (ou un cours minimum de  Le montant de la prime versée peut se révéler
vente) très élevé. Il constitue une véritable charge
 Souplesse d'utilisation (prix d'exercice, financière
échéance)  Echéance de l'option généralement inférieure à
 Permet de couvrir des positions de change 1 an
conditionnelles (risques aléatoires)  Ce type de contrat nécessite une gestion
 Permet à l'acheteur de profiter d'une évolution continue par un professionnel
favorable des cours  L'utilisation des options n'a d'intérêt que pour
 Outil de gestion dynamique du risque de des opérations en devises portant sur des
change : la revente de l'option est possible montants importants.
Étude de cas : le change à
terme(Outright)
Exemple 1 :vente à terme des euros contre des Dirhams-(client Exportateur)
 Une entreprise exportatrice marocaine vend des marchandises d’un montant de 1M£ dont le règlement doit
intervenir dans 90 jours
 Ne souhaitant pas s’exposer au risque de change, elle demande à sa banque de lui coter une vente de 1M de £ à
90 jours contre achat d’euros
 Les données sont les suivantes :
 Marché des changes au comptant (spot) : 1EUO= 11,4438/11,4456MAD
 Marché des dépôts : MAD 3 mois : 4,50/4,70
EURO 3 mois : 3,00/3,20
Corrigé
La méthode de calcul du cours à terme :
Le calcul du cours à terme dépend de 3 paramètres à savoir :
• Le cous au comptant le jour de négociation
• La durée de la couverture
• Le différentiel de taux d’intérêt entre le MAD et la devise objet de couverture
La formule de calcul de cours à terme se présente comme suite
1+𝑇𝑀𝐴𝐷 ∗𝑁/36000
CT=CC* 1+𝑇𝑑𝑒𝑣∗𝑁/36000
T dev : le taux de la devise échangée
TMAD : le taux d’intérêt en dirham
N: le nombre de jours entre la date de négociation et la date de valeur
CT: le cours à terme de la transaction
CC: le cours à terme de la transaction
Corrigé (suite)

1+𝑇𝑀𝐴𝐷 ∗𝑁/36000
On a : CT=CC*
1+𝑇𝑑𝑒𝑣∗𝑁/36000
1+4,50 ∗90/36000
Donc : CT=11,4438*
1+3,20∗90/36000

 CT=11,48
Gestion de trésorerie
• réaliser par :

Les placements des liquidités • IKRAM MENHAJ


• SARA HDIDI
• MED AMINE MAJDOUBI
• ADIB EL MEHDI
plan
 Introduction
 Les placements bancaires
• Les placement à vue
• Les placement à terme

 Les titres de créance négociable


 Les organismes de placement collective (OPC)
 La gestion des placements
 L'arbitrage placement-découvert
Introduction

Lorsque l’entreprise commence à générer de la trésorerie, suite au


bon déroulement de l’activité et au bon recouvrement des créances clients, le
chef d’entreprise doit s’interroger sur l’utilisation de ces excédents de trésorerie.
Les excédents de trésorerie peuvent tout d’abord être utilisés sur des placements
financiers, qui constituent une solution largement employée par les entreprises.
Un placement financier permet à l’entreprise de percevoir une
rémunération sous forme d’intérêts. Il existe une multitude de placements
financiers possibles, qui se distinguent par leur rémunération et le risque lié au
placement. En règle générale, plus un placement financier est risqué, plus il est
rémunérateur.
Les placements bancaires
• Un placement bancaire est une forme d'épargne peu risquée, déposée auprès d'une banque et non
d'une caisse d'épargne. La durée du placement est très variable, à court terme, moyen ou long terme.

• Les placements peuvent rester disponibles, ou être bloqués pendant un certain temps, sous peine de
subir des pénalités de retrait. Les intérêts sont négociés directement avec la banque, et peuvent parfois
être capitalisés. Ils sont soumis à l'impôt et aux divers prélèvements sociaux.

• En général, plus la durée de placement est longue, plus ils sont élevés.
les types des placements bancaires

Les banque peuvent proposer à leur clients différents formules de


placement. On distingue deux type des placements :

les placement à vue


Les placements à terme
I. Les placements à vue

les placements monétaires bancaires à vue sont des comptes


non bloques une rémunération pour l'épargnant, ces
placements sont matérialises par( le compte sur carnet et le
compte en dirhams ,etc...)
Les placements à vue

on distinguer plusieurs type des placements à vue:

Les compte sur carnet


Compte convertible en dirhams
Le livret d'épargne
Le livret pour le développent durable(LLD)
Le livret bleu du crédit
Le compte d'épargne logement
Le compte sur carnet

• les comptes sur carnet sont des comptes d'épargne rémunères et aux versements
règlementés.
Formalités d'ouverture du compte sur carnet :
• Les formalités d'ouverture sont les même que pour l'ouverture
d'un compte cheque.
• Chaque personne physique ne peut être titulaire que d'un seul
compte sur carnet (contre signature dune attestation sur
l'honneur).
Le compte sur carnet
Caractéristique du compte sur carnet:
Caractéristique illustration

Titulaire Tout particulier même pour le mineur sur présentation de son tuteur légal.

Durée Placement dune durée indéterminée tant que le compte n'enregistrera pas
un solde inferieur à 100dh

Montant Louverture d'un compte sur carnet doit porte sur un minimum de
100dhs,avec un plafond de 300000dhs.

liquidité Les fonds déposer sur le compte sur carnet sont disponible a tout moment.

Taux Le taux d'intérêt minimum est égal le taux moyen pondère (TMP) des bon du
trésor

Frais Le comptes sur carnet est un placement qui est exonère des frais de tenue
de compte et soumis a taux 30 %
Le compte sur carnet

Les avantages et inconvénients du csc pour le client:


• avantages:
Liquidité: l'épargne est disponible à tout moment et à la demande du client
Pas de frais de tenue de compte
• Inconvénients:
la rentabilité est très faible
Le fonctionnement du compte est peu commode.
La non délivrance d’un chéquier.
Les retraites déplaces ne doivent pas excéder 2000dhs par période de 7 jours.
La capitalisation ne se fait que trimestriellement .
Le compte sur carnet

Les avantages et inconvénients du csc pour la banque:

• Avantage:
stabilité des dépôts
Pas de risque de taux ( taux variable)
• Inconvénients:
Rémunération du compte sur carnet malgré qu'il soit à vue.
Encombrement des guichets.
Actualisation manuelle du carnet .
Compte convertibles en dirhams

• C’est un compte qui ne peut ouvert que par l'alimentation de cessions de devises ou d'un
vraiment provenant D’un autres compte en dirhams convertibles ,il est réserve :

Aux marocaines résidents à l'étranger


Aux non résidentes au Maroc
Aux exportateurs

• Ce compte peut à tout moment et à la demande de son titulaire , être


reconverti en comptes en devises transférable à l'étranger sans accord
préalables de l'Office des changes .
Compte en dirhams convertibles

• Formalités d'ouverture :
le compte en dirhams convertible doit obéir aux prescriptions de la règlementation
des change au Maroc .
Il est ouvert sans accord de l'Office des changes à la condition des changes à la
condition qu'il soit alimente en devise ou pare virement d'un compte en dirhams
convertibles
Compte en dirhams convertibles
• Caraterisque du compte en dirhams convertibles :
Caractéristique illustration
Titulaire Marocains résident à l'étranger(RSE),personnes non résidents au Maroc ,
étranger résidents au Maroc, exportateurs marocaines
Montant Aucun minimum , ni maximum n'est exigé.
Taux Convenu avec le client
Durée Placement à vue
Liquidité Aucun blocage n'est effectue.
Commodité La banque est autorisée à délivrer un chéquier sur demande du client
fiscalité Exonération totale de la retenue à la source .

Frais Le compte en dirhams convertibles est exonère des frais de tenue de


compte.
rendement Les intérêts sont servis trimestriellement et peuvent être capitalises.
Compte en dirhams convertibles

Les avantages et inconvénients du compte en dirhams pour le client:


• avantages:
 Transférabilité à l'étranger sur demande du client à tout moment .
 Détenir un chéquier pour les dépenses au Maroc
 Rendement même si le compte est place à vue (liquidité)
 Exonération du prélèvement fiscal et des frais de tenue de compte

• Inconvénients:
 Le client risque de subir une perte de change au moment de retransfert de ses
avoirs vers l'étranger .
Compte en dirhams convertibles

Les avantages et inconvénients du compte convertibles en dirhams pour la banque:


• avantages:
 Pas de taux (taux variable).
 Stabilité des dépôts
 Fidélisation de la clientèle
 Les autorités monétaires ont permis la rémunération de cette catégorie des comptes afin
d'encourager les marocaines résidents à l'étranger à rapatrier le maximum de devises vers
le Maroc
• Inconvénients:
 Rémunération d'un compte convertible en dirhams à vue
 Pas de perception des frais
 Risque de change
II. Les placements à terme
• Contrairement à les placements à vue ,placer son épargne à terme, c'est à dire s'engager
à la laisser à la disposition du dépositaire pendant un certain délai.
• Ce sont des placements monétaires à terme matérialises par les produit suivante:
 Le compte à terme .
 Le certificat de dépôt.
 Le bon de caisse.

• Ces sont des formules de placement dont le montant ,l'échéance et le taux sont fixées d'avance.
Elles permettent à l'épargnant, une personne physique et morale ,de:

 Disposer dune liquidité grâce à la possibilité d'avances ou de remboursements anticipes

 Percevoir des intérêts à l'échéance (post-comptés)ou à la souscription (précomptes )


Le compte à terme

C’est un compte nominatif et productif d'intérêts sur lequel des


fonds sont places ( bloquée)pour une durée fixées a l’avance. Il
peut être ouvert en:

Dirhams pour les résidents marocaines


Dirhams convertibles ou en devises pour les MRSE et les résidents.
Le compte à terme

Caractéristiques du CAT illustration


Titulaire Toute personne physique ou morale.
Durée De 1,3,6 mois à 1an et plus
Montant Aucun minimum ni maximum n’est exigé officiellement
par les banques.
Liquidité Le titulaire du compte à terme pourra bénéficier d’une
avance ou d’un remboursement anticipé.
Taux Le taux est fixé de façon contractuelle entre l’épargnant
et son banquier.
Frais Les comptes à terme ne supportent ni frais de tenue de
compte ,ni frais de gestion.
Rendement Il est garanti pour l’épargnant s’il respecte la durée de
blocage de ses fonds.
Intérêts Les intérêts sur les placements à terme d’une durée d’un
an sont payables d’avance ( précomptés).
Le compte à terme
• Avantages et inconvénients du CAT pour le client:
• Avantages
• Le compte à terme répond aux motivations de l’épargnant sur les points
suivants:
 La sécurité: à l’échéance, le client recevra le montant de son placement
augmenté des intérêts.
 La rentabilité: augmente selon la durée du placement.
 La liquidité: même si le compte est bloqué pour une durée déterminée, le
client a la possibilité de bénéficier d’une avance( avec une pénalité de 2).
 Gestion: la banque recrédite le compte chèque du client à l’échéance.
 Possibilité d’avoir plusieurs comptes à terme à la fois .
 Frais et commissions: pas de frais de tenue de compte.
 Pas de plafond ni de plancher.
Le compte à terme
Avantages et inconvénients du CAT pour le client:
• Inconvénients
 en cas de saisie arrêt du compte à terme du client, le CAT est déclarable à
l’huissier au même titre que les autres avoirs détenus par la banque (compte
chèque, valeurs mobilières)
 Indisponibilité des fonds jusqu’à l’échéance.
 L'avance sur compte à terme transforme l’épargnant en emprunteur pour la
durée de l’avance.
 Fiscalement, le compte à terme et l’avance sont dissociés. En cas d’avance,
le client paie quant même 30 % d’impôts sur la totalité des intérêts du
compte à terme.
Le compte à terme

• Avantages et inconvénients du CAT pour la banque:


• Avantages
 Stabilité des dépôts pour une durée déterminée.
• Inconvénients
 Le taux à servir augmentera en fonction de la durée du blocage.
 Risque de taux: le taux est fixe. La que s’expose à un surcoût de ses
ressources en cas de baisse des taux pendant la durée du placement.
Certificat de dépôt
• Définition:
• ce sont des titres de créances négociables émis par les banques, il a été créé en 1995 afin
d’accroitre la liquidité au sein du marché monétaire et de favoriser la détermination des taux
d’intérêts.

Caractéristiques du certificat de dépôt Illustration

Titulaire La souscription à ces titres est ouverte à l’ensemble des


agents économiques résidents ou non résidents.

Montant Il est de 100 000 dirhams( montant unitaire)


Durée Entre 10 jours et 7 ans
Taux Convenu entre l’épargnant et le banquier
Rendement Il est très proche du marché monétaire.
Certificat de dépôt

Avantages et inconvénients du certificat de dépôt pour le client:


• Avantages

 L’avantage substantiel est la négociabilité du titre sur un marché secondaire qui


permet d’éviter les pénalités de 2 % liées aux dénouements anticipés des dépôts à
terme.
 Placement sur,
 Simplicité de l’opération de placement.
• Inconvénients

 Les certificats de dépôt ne peuvent faire l’objet d’un remboursement par


anticipation qu’après accord exceptionnel de BAM.
 Erosion monétaire pour les placements de longue durée.
Certificat de dépôt
• Avantages et inconvénients du certificat de dépôt pour la banque:
• Avantages:

 Stabilité des dépôts pour une durée déterminée.


• Inconvénients

 Le taux à servir augmentera en fonction de la durée


 Risque de taux sur le cout de la ressource.
III. Les titres des créance négociable

• Définition et Spécificités
Le marché des titres de créances négociables (TCN) permet un accès facile
aux marchés financiers puisqu’il est ouvert à tous les opérateurs économiques
Les TCN sont des titres négociables représentant un droit de créance pour une
durée fixe. Ce sont typiquement des instruments de placement.
Les TCN sont dématérialisés et transmissibles . Ils sont stipulés au porteur et font
l’objet d’une inscription en compte.
Les TCN sont émis au gré de l’émetteur. Ils ne sont pas cotés en bourse mais
négociables sur un compartiment réglementé du marché monétaire.
Les titres des créance négociable

• Les spécificités des TCN par rapport aux titres de dettes classiques sont:

Un montant unitaire élevé


une échéance fixe qui généralement ne peut être prorogée
Taux d’intérêt
la qualité des émetteurs (des établissements de crédit, des sociétés
financières agrées, des entreprises financières publiques ou privées
susceptibles de faire appel public à l’épargne)
Les bons de trésor

Définition et Spécificités :

 Les bons du trésor sont des titres obligataires (c'est-à-dire des titres
d'emprunts) émis par l'État par l'intermédiaire du Trésor Public.
 Les bons de trésor peuvent être des bons à court-terme (durées de 13,
26 et 52 semaines) , à moyen terme (durées de 2 et 5 ans) ou à long-
terme (durées de 10, 15, 20 et 30 ans).
 Inscrits auprès du dépositaire central au nom des établissements
propriétaires admis à soumissionner , ces bons sont négociables de gré
à gré sur le marché secondaire .
Les bons de trésor

L’émission des Bons du Trésor se fait selon un calendrier précis publié par le
ministère des finances chaque mois avec le privilège d’annulation ou de
modification à tout moment
 Les séances d’adjudication se tiennent tous les mardis pour les bons à
court-terme et le deuxième et le dernier mardi du mois pour les bons à
moyen terme à 10 ans et à 15 ans et le dernier mardi du mois pour les
bons à 20 ans et 30 ans
Les résultats sont portés le jour même aux participants et au public
Le règlement des adjudications se fait le lundi suivant la séance
d’adjudication
Les certificats de dépôts négociables

• Définition
• Titres négociables émis par des établissements de crédit et matérialisant des
dépôts à terme. Ils peuvent être cédés avant échéance
• Caractéristiques
• Les émetteurs: établissement bancaires agréés à recevoir des dépôts
• Les souscripteurs: toute personne physique ou morale résident ou non.
• L’échéance: entre 10 jours et 7 ans.
• Le taux d’intérêt: librement négocié entre l’émetteur et le souscripteur.
• La négociabilité: en cas de problème de liquidité du CDN sur le marché
secondaire la banque émettrice est toujours disposée à racheter ses CDN.
Les bons de sociétés de financement

• Définition
• Les BSF sont des titres émis exclusivement par les sociétés de financement
en vue de lever des fonds par le biais du marché des capitaux
moyennant un rendement fixe ou variable.
• Caractéristiques:
• Les émetteurs: les sociétés de financements dument autorisées par le
ministre de finance.
• Montant de l’émission: inférieure à 40% de l’encours des crédits.
• Technique : l’émetteur est obligé de domicilier ses BSF auprès d’une
banque commercial.
Les billets de trésorerie

• Définition
• Titres émis par des entreprises non financières ayant directement accès
aux marchés des capitaux+ 3 années d’existence au moins et des fonds
propres d’un montant minimal de 5 M de Dhs
• Caractéristiques:
• Les émetteurs: toute société de droit marocaine, à l’exclusion des
banques et des sociétés de financement.
• Échéance: entre 10 jours et 1an.
• Montant min: 100 000 dhs.
• Taux fixe.
Les billets de trésorerie

• Technique d’émission:
 Les entreprises émettrice procède à la domiciliation des billets de
trésorerie auprès d’une banque
 Cette domiciliation ne peut être opérée que lorsque les banques se
sont assurées que les émetteurs ont respecté les conditions d’émission
prévues par les dispositions légales.
 Les émetteurs des BT sont tenus d’établir un dossier d’informations
relatif à leur programme d’émission.
 Ce dossier est mis à la disposition du public au siège de l’émetteur et
auprès des banques domiciliataires des titres.
Les contrats de capitalisation
• Définition
• Un contrat de capitalisation pour personne morale a un
fonctionnement similaire à un contrat d’assurance-vie pour personne
physique.
• Avec un contrat de capitalisation, la trésorerie n’est pas placée chez une
banque mais chez un assureur. Compte tenu des contraintes réglementaires,
la souscription plus complexe.
• Le contrat de capitalisation se compose de deux compartiments : un fonds en
euros dont le capital est garanti, et des unités de compte : des obligations,
des actions, des parts d’OPCVM…
• Caractéristiques:
• Rendements supérieurs aux produits bancaires
• Diversification des supports de placement
• Capital garanti par l’assureur sur le fonds en euros
Avantages et inconvénients d’un contrat de capitalisation

Avantages Inconvénients

Sécuriser son capital Pas de clause bénéficiaire lors du décès

Optimiser les donations Fiscalité classique lors du décès ou lors de


donations : droits de mutation à titre gratuit
Constituer une épargne disponible : placement Frais importants pour souscrire un contrat « haut de
financier rentable avec diversification des supports gamme »
Optimisation fiscale : la fiscalité des rachats est
attractive
Optimiser sa succession : le contrat peut se
transmettre lors du décès
Préparer sa retraite : se tirer des revenus
complémentaires réguliers ou non
Adapté aux personnes morales
Qui ce qu’un OPCVM
• Un Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) est un organisme
financier qui collecte l'épargne des agents économiques en émettant des actions ou des
parts .L'épargne ainsi collectée est utilisée pour constituer un portefeuille de valeurs
mobilières.
• Les organismes de placement collectif (OPC) sont regroupement de placements dans une
ou plusieurs catégories d’actifs. Chaque OPC s’intéresse à un type de titres, comme les
obligations d’État, les actions de certains pays, ou une combinaison d’actions et
d’obligations. Le niveau de risque et de rendement dépend des investissements que l’OPC
effectue.
• L'OPCVM canalise ainsi cette épargne vers le financement des entreprises, participant par ce
biais au développement de l'économie nationale.
• L'OPCVM veille à assurer une gestion optimisée des fonds investis, selon une stratégie
clairement définie au moment de son agrément. Ainsi, sa politique d'investissement et
l'orientation de ses placements sont-elles fixées préalablement au démarrage de la
commercialisation de ses titres.
Le cadre historique de l’OPCVM
• La naissance des OPCVM au Maroc s'inscrit dans la suite logique des réformes qui
concourent a la libération de l'économie nationale, a travers l'élargissement des possibilités
de financement offertes aux enterprises et la diversification des supports d'investissement
proposée au épargnants.

• 1993: institution des nouveaux instrument de gestion collective de portefeuille :OPCVM


dahir n° 1-93-213 du 4 rabia 2 1414/ 21septembre 1993)
• 1995:mise sur le marche (lancement du premier OPCVM pour un montant de 500M DH
• 1996: le total de l'actif gère par les OPCVM commercialises est de l'ordre de 2,7 milliards de
dirhams, partage entre 20 d’OPCVM
• Fin 1997: le nombre d’OPCVM a double .L’actif gère a triplé : il dépasse désormais les 10
milliards de dirham .
• 1999: le nombre d’OPCVM est passé a 215 et l'actif gère a augmente de 82% par rapport a
1998 45,5 milliard DH
Classification de l’opcvm

Les OPCVM sont classés, selon la politique d'investissement adoptée, en quatre catégories
distinctes.
NB: L'appartenance à une catégorie entraîne le respect en permanence de certains critères de
placement:

 Les OPCVM "Actions: dont le portefeuille doit être investis en actions a hauteur de 60 % minimum.
 Les OPCVM "Obligations ": ou de taux Investis dont à l’inverse le portefeuille ne doit pas
comporter plus de 10 % d'actions.
 Les OPCVM "Diversifies ": dont le portefeuille est composé d'action et obligation mais aussi de titre
du marche monétaire.
 Les OPCVM "Monétaires ": dont le portefeuille doit être investis en permanence en tires du
marche monétaire et autres titres des créances a court terme.
Les formes juridiques des OPCVM

Les OPCVM existent sous deux formes juridiques distinctes:


Les Sociétés d'Investissement à Capital Variable (SICAV) et les Fonds Communs de
Placement (FCP):
• La SICAV: est une société anonyme, tout investisseur qui souscrit des actions
devient actionnaire et possède le droit d'exprimer son avis sur la gestion lors des
assemblées générales.
• Le FCP :est une copropriété de valeurs mobilières qui n'a pas de personnalité
morale. Sa gestion est assurée par un établissement de gestion de FCP agissant
au nom des porteurs.
L'investisseur en actions de SICAV est donc un actionnaire, alors que celui d'un FCP
est désigné sous le nom de porteur de parts
La distinction entre le sicav et le FCP
On peut résumer la distinction entre sicav et fcp dans le tableau suivant :

Caractéristique SICAV FCP

Personnalité juridique Personne morale Ne possède pas

Nombre d’action/part Variable Variable

Valeur liquidative Actif net/nombre Actif net /nombre de part


d’action

Cotation Quotidienne Quotidienne ou


hebdomadaire
Capital minimum Capital minimum ne peut Capital minimum ne peut
être inferieur à 5 Millon être inferieur à 1 million
avantages illustration
La sécurité cadre réglementaire propre aux OPCVM reposant avant toute chose sur la sécurité de
l'épargnant.
La confiance l'épargnant autorise un gestionnaire à effectuer des opérations à sa place

La garantie d’une Pour obtenir cette confiance de l'épargnant, le gestionnaire doit présenter toutes les
gestion garanties de professionnalisme nécessaires pour gérer un OPCVM
professionnelle

La souplesse Un OPCVM est accessible pour une mise de fonds modeste


Les risques il convient pour l'épargnant de s'assurer que le produit correspond bien à son profil de
risque
La liquidité l'épargnant est assuré de pouvoir revendre ses actions ou ses parts à tout moment sur
la base d'une évaluation indiscutable.
Les règles Dans un souci permanent de sécurité, le législateur oblige le gérant à diversifier ses
prudentielles investissements afin de diminuer le risque du portefeuille de l'OPCVM

Mesurée par la performance, non corrigée du risque, cette notion exprime le gain net
La rentabilité réalisé par rapport au montant investi
LA GESTION DES PLACEMENTS ET
L’ARBITRAGE PLACEMENT-
DÉCOUVERT
Placement de l’horizon

• Durée pendant laquelle un épargnant pense qu’il n’aura pas besoin des fonds
placés. L’horizon de placement dépend notamment de la composition
du patrimoine de l’épargnant, de ses objectifs, de ses revenus, de ses charges,
des risques auxquelles il peut avoir à faire face.

• L’horizon de placement est un critère important pour choisir le type


de placement et sa durée.
Choisir Les Bons Placements

• Les solutions qui existent en matière de placement de la trésorerie d’entreprise


sont nombreuses. Il est donc difficile d’opérer un choix et surtout, de faire le
bon. C’est pourquoi Net investissement Entreprise a sélectionné pour vous les
meilleurs produits de placement existants sur le marché, susceptibles de vous
permettre de faire fructifier votre trésorerie.
• Mais avant de décider d’investir dans un produit financier plutôt qu’un autre, il
est nécessaire de définir les objectifs d’investissement :
• La durée du placement:
L’horizon de placement va dépendre de vos besoins en matière de trésorerie
• Le montant du placement :

Le montant du placement dépend de la trésorerie excédentaire dont vous disposez et que vous
souhaitez placer. Un montant minimum peut être exigé pour souscrire certains produits de placement
financier.
A savoir : plus vous investissez et plus les intérêts que vous percevrez seront importants.

• Le couple rendement/risque:
Le choix des placements financiers va dépendre du niveau de risque que vous êtes prêt à prendre et
du rendement que vous attendez de votre placement.
A savoir : plus vous acceptez de prendre des risques et plus le rendement que vous pouvez espérer
sera élevé.
Les six principes de placement

1) Vous devez
définir vos 2. Vous devez suivre le
objectifs de principe de la diversification
placement

3. N'oubliez pas
qu'un bon
4. Soyez conscient du
programme de
rapport risque-profit et de
placement est
votre degré de tolérance du
axé sur la
risque
stratégie qui
vous est propre

5. Envisagez la 6. Vous devez toujours


méthode des consulter votre conseiller
achats financier lorsque vous prenez
périodiques des décisions importantes en
par sommes matière de placement
fixes
• 1. Vous devez définir vos objectifs de placement
Selon les spécialistes, il y a cinq grands objectifs de placement. Il se peut que les vôtres se
situent dans plusieurs de ces catégories. Soyez bien conscient de votre objectif principal
lorsque vous prenez des décisions touchant vos placements. Prenez le temps de classer vos
objectifs en fonction de l'importance qu'ils revêtent à vos yeux.
1. Préservation du capital
• vous accordez de l'importance à la sécurité et à la stabilité de vos placements.
2. Croissance - vous voulez contrer l'inflation et optimiser le rendement de vos placements.
3. Maintien des liquidités - vous voulez un accès facile à vos fonds.
4. Réduction de l'impôt - votre objectif est de réduire votre charge fiscale.
5. Revenu - vous voulez que vos placements vous procurent un revenu.
• 2. Vous devez suivre le principe de la diversification
Les spécialistes s'accordent pour dire que la répartition d'un avoir entre divers types de
placement permet de réduire les risques et d'obtenir un meilleur rendement à long
terme.
• 3. N'oubliez pas qu'un bon programme de placement est axé sur la stratégie qui vous
est propre
Il se peut que votre principal objectif de placement se situe dans 15 ou 20 ans ou
même davantage, ou qu'il soit plus rapproché. En réagissant aux fluctuations à court
terme du marché, vous risquez de compromettre le rendement à long terme. C'est
pourquoi il est important d'évaluer régulièrement votre portefeuille de placements pour
vous assurer qu'il répond toujours à vos besoins. N'hésitez pas à effectuer des
ajustements à l'occasion si votre situation et votre stratégie évoluent.
• 4. Soyez conscient du rapport risque-profit et de votre degré de tolérance du risque
Le risque renvoie à votre capacité d'accepter des pertes éventuelles. Le profit renvoie au rendement
potentiel que vous pouvez escompter. Tous les placements comportent un certain degré de risque. Un
placement « sûr » préservera le capital, mais limitera le rendement potentiel. Un placement « audacieux »
ne préservera guère le capital, mais offrira un potentiel de rendement plus élevé. Lorsque vous choisissez
vos placements, déterminez le degré de risque que vous êtes disposé accepter, tout en ayant à l'esprit le
rapport risque-profit.
• 5. Envisagez la méthode des achats périodiques par sommes fixes
En plaçant mensuellement une somme fixe, vous nivelez le coût de votre placement avec le temps. Vous
placez de façon uniforme, que le marché soit vigoureux ou amorphe, ce qui vous permet d'atténuer les
effets des fluctuations du marché. Bien plus, vous tirez parti de ces fluctuations sans vous préoccuper du
moment propice pour effectuer vos opérations.
• 6. Vous devez toujours consulter votre conseiller financier lorsque vous prenez des décisions
importantes en matière de placement
• Il peut vous fournir les conseils et les renseignements dont vous avez besoin pour arrêter vos décisions.
L’arbitrage entre placement et découverte

• L'arbitrage est certes une technique ancienne, mais la globalisation des marchés et
l'avènement de l'informatique l'ont mis sur le devant de la scène. Aujourd'hui, l'arbitrage est
une source de revenus non négligeable pour les banques qui savent le manier avec
précaution. Les sommes en jeu étant extrêmement conséquentes, l'arbitrage a pu toutefois
masquer des dérives plus inquiétantes, comme l'Affaire Nick Leeson qui était à l'origine chargé
des opérations d'arbitrages.
• L'arbitrage est une technique simple visant à profiter des imperfections du marché à un instant
t. Il vous est sans doute arrivé de constater des différences de prix entre des produits similaires
dans vos magasins préférés. Parfois même vous avez imaginé acheter un produit dans un
magasin X pour le revendre à l'entrée du magasin Y. Ce rêve devient réalité avec
l'arbitrage. L'opération d'arbitrage consiste à acquérir un bien à un endroit à un certain prix et
de le revendre quasi instantanément à un prix supérieur à un autre endroit. Le terme arbitrage
est aussi utilisé quand un investisseur vend une action dont il pense que la performance sera
inférieure à une autre qu'il souhaite acquérir. Cette pratique est risquée, et très différente de
celle étudiée ici. L'arbitrage au sens strict est donc une opération théoriquement sans aucun
risque, ou avec un risque très limité. Les deux opérations s'annulant car réalisées en même
temps.
Arbitrage géographique Arbitrage triangulaire Arbitrage d'opportunité

L'arbitrage géographique est sans L'arbitrage triangulaire est bien Cet arbitrage peut être pratiqué par un
doute le plus médiatique et le plus plus complexe et nécessite plus de investisseur lambda. Ce type d'arbitrages se
pratiqué. Il consiste à utiliser les calculs. L'arbitrage ne se réalise produit lors d'opérations financières plus ou
moins complexes. Lors d'une augmentation
différences de cotations entre plus au niveau d'une zone de capital par exemple, les investisseurs
deux actifs identiques sur deux géographique mais au sein de la peuvent acquérir de nouvelles actions à un
marchés différents. L'offre et la même zone sur 3 devises prix bas moyennant l'acquisition de droits de
demande pouvant fluctuer d'un différentes. Cette technique souscription. Or il est possible que le coût total
marché à l'autre à chaque implique plusieurs opérations des droits de souscription et du prix de l'action
seconde, il est possible que d'achats / ventes mais peut aussi nouvelle, soit inférieur au cours actuel de
chaque marché ne s'ajuste pas être générée sans risque si l'action. L'investisseur peut alors vendre
l'action ancienne à découvert et participer à
automatiquement au prix d'un l'arbitragiste arrive à passer tous l'augmentation de capital en achetant des
autre. ses ordres au même instant. En droits de souscription et de nouvelles actions.
effet, un décalage dans la L'opération est certes sans risque mais il
passation des ordres expose conviendra d'étudier avec soin les coûts
automatiquement l'arbitragiste à (service de règlement différé, frais de
un risque de marché. courtage, etc.). Cet arbitrage peut aussi se
réaliser sur les warrants, ou sur tout autre titre
permettant la conversion
Quel est le meilleur placement?

• Pour une entreprise qui cherche à rémunérer sa trésorerie tout en


dégageant du rendement avec un risque minime, nous recommandons
particulièrement :
 Pour la trésorerie à court terme : les dépôt à vue rémunéré pour leur
liquidité totale et les intérêts dès le premier jour
 Pour la trésorerie à moyen terme : les comptes à terme, offrant un taux
connu à l’avance pour des durées de 1 mois à 10 ans sans blocage
autre que le préavis de sortie
 Pour la trésorerie à long terme : le contrat de capitalisation (sous
condition d’éligibilité), qui permet de garantir le capital à 100% grâce
au fonds en euros, ou de rechercher une performance supérieure
grâce à un mix entre fonds en euros et unités de compte.
conclusion

Pour trouver les meilleurs placements financiers, il faut d’abord déterminer quel est le
niveau de risque acceptable et à quelle échéance on souhaite récupérer son
argent.
En effet, quelques soient les supports de placement, ces deux facteurs sont essentiels
pour prendre les bonnes orientations en terme de placement financier.
Filière : Management des organisations financières et bancaires

Réalisée par : Encadrée par :


Fatimaezzahra MAROUF Mr. ASSAL Said
Soukaina HADIDOU
Fatimaezzahra ELGOUT
Oumaima MOHTARIM

2018/2019
2

Introduction
• La politique de gestion de liquidité
 L’enjeu financier
• La trésorerie et la date de valeur
• Les principes de la trésorerie
• La gestion de liquidité par date de valeur
• Cas pratique: Comparaison des dates de valeur entre Banque populaire et
BMCI Bank
Conclusion
3

Le concept de liquidité est plus que jamais un sujet d’actualité. Il y a encore peu de
temps, les régulateurs bancaires étaient focalisés notamment sur le dispositif et la
mise en place des normes prudentielles de solvabilité. Cependant, la crise récente
nous a fait découvrir que la liquidité n’est pas acquise et qu’une pénurie de liquidité
peut très rapidement se transformer en problème de solvabilité pour certaines
institutions financières. Dans ce contexte, le besoin de lui donner une importance
majeure d’une part et de tenir davantage compte des caractéristiques et des
modifications structurelles de la finance dans sa régulation d’autre part, s’impose
actuellement comme un impératif.
4

• Une politique de gestion de liquidité peut se définir comme étant l’application par l’entreprise
de mécanismes, de techniques et d’outils de réaffections temporelle des flux, soit à l’aide des
partenaires bancaires ou par intervention directe sur les marchés monétaires, l’objectif visé est
d’atteindre la trésorerie « zéro ».
• La trésorerie zéro repose sur le principe que la position de trésorerie doit être à la fin de chaque
journée proche de «zéro ».
5

• L’objectif principal de la gestion de trésorerie consiste en la


diminution des disponibilités de trésorerie, il s’agit non pas
d’aboutir nécessairement à une trésorerie « 0 », mais de s’en
approcher le plus possible.
• La mise en place d’une gestion de trésorerie en valeur suppose que
l’entreprise maitrise parfaitement les mécanismes et les données
bancaires, à la fois en terme de date de valeur, mais également en
terme de commissions et de tarifs bancaires.
• Une trésorerie correctement gérée doit être basée sur des soldes
bancaires exprimés en date de valeur. L’entreprise réalise ainsi la
minimisation de ses couts financiers explicites et implicites, enjeu
de la gestion de trésorerie zéro.
6

• L’enjeu financier d’une trésorerie zéro est la réduction à leur


minimum des frais financiers ou l’accroissement des produits
financiers, sous contrainte d’assurer les paiements quotidiens.
L’optimisation va alors consister à rendre ces soldes prévisionnels
les plus proches possibles de zéro.
• L’existence de certains erreurs peut réduire les chances d’atteindre
l’objectif d’une trésorerie zéro.
On distingue généralement trois types d’erreur de gestion :
 Erreur de sur-mobilisation
 Erreur de sous-mobilisation
 Erreur d’arbitrage
7

1.L’erreur de sur-mobilisation :
• Elle est généralement liée à un recours excessif au crédit bancaire ou bien à une occasion
de placement non réalisée.
• Conséquence : engendrer des soldes créditeurs non rémunérés sur les comptes
bancaires de l’entreprise.
• L’erreur de sur-mobilisation est déterminée par la valorisation des soldes créditeurs au
taux moyen de financement ou de placement en fonction de la situation de l’entreprise
emprunteuse ou prêteuse. Il s’agit d’un cout d’opportunité qui est implicite. Il n’a donc pas
une traduction comptable.
8

• Le cout de la sur-mobilisation s’écrit comme :

Cout de sur-mobilisation= (NC *T) /36000

Avec : Nc =nombre créditeur de la banque sur la période.


T= le taux moyen de financement ou de placement en %.
9

2.L’erreur de sous-mobilisation :
Elle se définit comme une erreur d’arbitrage entre le choix d’un
financement par découvert plutôt qu’un financement par crédit.
Dans ce cas, l’entreprise utilise le découvert, source de
financement plus onéreuse, à la place d’un crédit dont le taux
d’intérets est moins élevé.
Le cout de la sous-mobilisation =[ ND*(TD-T)/36000]+CPFD.

ND : nombre débiteur de la banque.


TD : taux de découvert.
T :taux moyen de financement.
CPFD : commission de plus fort découvert sur la période .
1
0

3.L’erreur d’équilibrage ou de contre phase :


Elle se matérialise par l’existence simultanée de soldes débiteurs
dans une banque, ainsi que par le mauvais alignement du plus fort
découvert du mois. Cette erreur engendre à la fois des débits
soumis à des intérêts débiteurs et des excédents non rémunérés par
des intérêts créditeurs.
1
1

La trésorerie :
La trésorerie est un terme économique et comptable désignant les sommes
immédiatement mobilisables pour une entreprise à un instant précis. La
trésorerie correspond à la différence entre les actifs disponibles dont
dispose une entreprise (comptes bancaires créditeurs, sommes disponibles en
caisse...) et ses dettes à court terme.
La gestion prévisionnelle à court terme et le suivi de la trésorerie
suppose l'application d'un certain nombre de principes :
classement des flux par instruments de règlement
analyse banque par banque et regroupement des flux sur un
compte bancaire
regroupement des flux par date de valeur
1
2
 classement des flux par instruments de règlement
L’échéancier de trésorerie court terme en date de valeur doit être cohérent avec les positions globales d’encaissement
et de décaissement du budget annuel de trésorerie.
Flux M1 M2 M3 …
 Le trésorier opère un calage entre ses propres Encaissements
Espèces
prévisions et les montants globaux prévus Chèques
d’encaissements et de décaissements du budget de Effets
Prélèvements
trésorerie.
Total
 Les encaissements dont la date de valeur et dont le Décaissements
montant sont certains ou quasi certains sont Espèces
essentiellement les crédits de chèques, les remises Chèques
d’effets et les prélèvements créditeurs. Effets
Prélèvements
Impayés
total
1
3
 analyse banque par banque et regroupement des flux sur un compte bancaire

Cette étape consiste à identifier pour chacun des supports de règlement la banque chargé de la gestion de ce flux. afin de
connaître des conditions de valeur qui servirent au positionnement en date de valeur
On prend l'exemple sur les encaissements qui peut être résumée dans le tableau suivant:
Encaissement Condition de valeur Banque
 d'une manière générale il est préconisé de
Espèces J BMCE
concentrer sur une même banque l'ensemble des
Virements J+1 BMCE
flux débiteurs et créditeurs fortement aléatoires, en Chèques
effet , cette pratique permettre de réduire l'écart Sur banque
Hors banque J BMCE
entre la prévision et la réalisation J+1 BP

 prendre une décision de gestion et affectation de tel Effets


Prélèvements J+4 BP
type de produit à telle banque J BMCE
1
4
regroupement des flux par date de valeur
A l’aide des tableaux précédent, le trésorier réalise le positionnement prévisionnel en date de valeur sur chacun des
comptes bancaires. En effet, il connaître la banque, les conditions de valeur et le montant mensuel prévisionnel.
Il en déduit le montant prévisionnel journalier en divisent le flux mensuel par le nombre de jours ouvrables

lu ma mer je ve Sa Di
BMCE + + + + + - -

le tableau récapitulatif de la position prévisionnelle de trésorerie en date de valeur reprend les recettes et les dépenses de
chaque banque en moins sur une semaine

le solde en valeur au jour le jour est déterminé par la différence entre les recettes et les dépenses contenu sur le sol de la
journée précédente. le solde correspond en solde avant prise de décision de financement et de placement
1
5
La date de valeur :
C’est la date prise en compte d’une opération bancaire donnée.Elle est primordiale dans la mesure
où elle sert au calcul des intérêts débiteurs ou créditeurs.
Les banques justifient (de plus en plus mal d'ailleurs) les dates de valeur par le délai de traitement
des opérations qui les empêchent de disposer réellement des fonds dès le moment où elles les
comptabilisent. Jours de valeur standards
Versement d’espèce
Sur la même agence J+1(o)
Sur une autre agence J+1(o)
Retraits espèce
Par chèque auprès du guichet détenteur de compte J-1(o)

Retraits espèces délocalisés J-1(o)


Mise à disposition J-1(o)
Prélèvement automatique J-1(o)
Virements de fonds sur le Maroc
En faveur d’un tiers dans la même banque J
Vers une autre banque J-1(o)
Virement permanente J-1(o)
1
6
La date d’opération
La date d'opération, ou date comptable, est la date à laquelle a été
enregistrée en comptabilité l'opération de retrait, de paiement ou de dépôt.

Jour ouvert et jour ouvrable


On considère comme ouvrables les jours consacrés au travail, c’est-à-dire
tous les jours du calendrier à l’exception des jours correspondant au repos
hebdomadaire légal et des jours fériés. En général on considère comme
ouvrables les jours du lundi au samedi inclus. Les jours ouvrés sont les
jours du lundi au vendredi inclus. En conséquence, une semaine comporte
donc 5 jours ouvrés et 6 jours ouvrables (sauf exception des jours fériés).
1
7
• La négociation des jours de valeur :
Les jours de valeurs ont un impact significatif sur le coût de crédit. Ils
correspondent au temps écoulé entre la date à laquelle une opération de
débit ou de crédit est effectuées et la date à laquelle cette opération est
prise en compte par la banque, c'est-à-dire sa date de valeur.
• Ce décalage entre la date d’opération et la date de valeur constitue un
coût pour l’entreprise dont la mesure où :
- Les flux créditeurs sont enregistrées pour une date postérieure à la date
d’opération ex d un virement reçu le jour j et ayant au préalable une
condition de jours de valeur de J+1calendaire, le compte ne sera crédité
que lors de J+1 malgré que l’opération s est effectué le jour j.
- Les flux débiteurs enregistrés pour une date antérieure La base de
négociation envisageable est de 1 à 2 jours de valeur par rapport aux
jours prévus par les conditions générales de la banque.
1
8
• L’impact de la date de valeur sur :
 La solvabilité de l’entreprise :
C’est la priorité de tout gestionnaire de trésorerie, l’entreprise doit avoir à chaque instant les
ressources nécessaires pour honorer ses engagement financier.
La date de valeur agit directement sur les dates des flux financiers de l’entreprise , elle aura donc un
effet sur la solvabilité de l’entreprise au court terme, si elle n’est pas prise en considération par le
gestionnaire de trésorerie.
 Le cout des frais bancaires :
Lors du calcul des intérêts, le banquier utilisera la date de valeur comme base de calcul et non la
date d’opération.
Les dates de valeurs influencent le cout du crédit en augmentant la durée du crédit et en
conséquence le montant des intérêts.
1
9

 Le résultat financier :
Fixer comme objectif « la trésorerie zéro », les excédent sont donc placés, et les besoins financés au
moindre cout. La date de valeur peut alourdir le poids des charges financière, ou réduire les
rémunérations sur les placements, et donc influencer le résultat de l’entreprise prendre en
considération les dates de valeurs afin de prévoir les encaissement pour financer ses besoins sans
avoir besoin des découverts couteux.
 Le taux de change :
La date de valeur peut causer une perte de change lors d’une exportation au cas d’une monnaie
volatile, il faut noter que la date de valeur des opérations en devise peut-être plus longue.
2
0
2
The of PowerPoint - thepopp.com
1
2
The Power of Po - thepopp.com
2
2
3

Les modalités d’équilibrages permettent d’assurer la solvabilité de


l’entreprise au moindre cout, il s’agit de faire en sorte que l’entreprise
puisse faire face en permanence à ses échéances tout en maintenant le solde
de trésorerie au minimum, et en utilisant le financement le moins couteux.
Ces modalités reposent essentiellement sur un travail important de
prévision des flux de trésorerie, les décisions financières à court terme
qui en réalité doivent permettre de maintenir au moindre cout l’équilibre
financier de l’entreprise.
MERCI POUR VOTRE ATTENTION
Plan :

 Le Rôle de La Banque et Le Fonctionnement du Système Bancaire

 Le Compte et les Moyens de Paiement

 Les Commissions

 Le Contrôle des Opérations Bancaires

 L'information fournie a l'Enterprise


« Historique & Reformes »
Le rôle de la banque et le fonctionnement du système bancaire

1-La Banque :

Définition :
La banque est un établissement financier qui gère et collecte l’épargne des clients
(dépôts, fonds), accorde des prêt et offres des services financiers. Elle effectue cette
activité, en général grâce à un réseau d’agence qui veille le bon fonctionnement des
opérations.
Le rôle de la banque et le fonctionnement du système bancaire


 1-Classification des banques au Maroc selon le critère publique/privée :
Groupe 1 : Actionnariat
privé à dominance locale
•ATTIJARIWAFA BANK Groupe 2 : Actionnariat
•BMCE BANK public
•BANK AL AMAL •C.A DU MAROC
•CREDIT POPULAIRE AU SECTEUR BANCAIRE •CIH
MAROC... •CDG CAPITAL
•MEDIA FINANCE
•AL BARID BANK…

Groupe 3 : Actionnariat
privé à dominance
étrangère
•SOCIETE GENERALE
•BMCI
•CREDIT DU MAROC
•ARAB BANK…
Le rôle de la banque et le fonctionnement du système bancaire

 2-Classification des banques selon la fonction exercer :



 Les Banques commerciale (de détail) :

 Sont des banques de particulier


 Recueillir les ressources monétaires de leur client pour le prêter à d’autres clients.
 Les Banques d’affaires de financement et investissements :

 Offre des services sophistiqués et souvent sur mesure aux grandes entreprises,
 Sont spécialisées dans la gestion des grands comptes tels que les grandes entreprises les richards les artistes
etc. …
 Les Banques universelles:

 Le groupe financier
 Regroupe les différents métiers des banques et de fonctions nécessaires a la bonne marche de
ces métiers.
Le rôle de la banque et le fonctionnement du système bancaire

3-Les Métiers de la banque :



 La collecte des dépôts (fonds) :
 Dépôts : c’est l’ensemble de disponibilité confies par le client au banquier
 Il est scindé en deux compartiments à savoir :
 Le dépôt a vue : ce sont des dépôts que la clientèle peut retirer à tout moment La principale
qualité de l’épargne à vue est la disponibilité, son principal défaut est sa faible rentabilité.
 Le dépôt à terme : contrairement à l’épargne à vue, ce sont des dépôts rémunérés avec une
échéance et un taux déterminé. La principale qualité de l’épargne à terme est en principe sa
rentabilité, son principal défaut est son indisponibilité.

 La gestion des moyens de paiements :
Les instruments

Traditionnels : Modernes :
Chèques Cartes bancaires
Effets de commerce Retraits
Prélèvements (…) Paiements électroniques (…)
 La distribution des crédits :


• Une somme d’argent mise a la disposition d’un emprunteur par un préteur contre une
promesse de remboursement et moyennant le paiement d’intérêts.
• Quel que soit le segment de clientèle concerné, les crédits s’accordent essentiellement sur la
base d’une analyse de la rentabilité de l’opération et de son degré de risque.
• la banque supporte ainsi un risque de crédit ou risque de contrepartie.
• Ce risque est fonction de trois paramètres :
 le montant du crédit,
 la probabilité de défaut
 la proportion du crédit qui sera recouvrée en cas de défaillance de l’emprunteur.
 La gestion de trésorerie :

 Les banques sont confrontées a des mouvements de fonds liés aux variation normales ou
anormales des dépôts et des crédits :
• le bilan de la banque doit être équilibré.
• Ces flux qui sont globalement équilibrés à l’instant présent sont décalés dans le temps dans le
futur.
 Exemple : les remboursements des crédits n’ont pas lieu exactement au même moment que
les échéances de placements de la clientèle
 Ce décalage met le trésorier de la banque en position de prêter les ressources
excédentaires d’emprunter l’insuffisance de ressources. Le trésorier contribue à la
rentabilité de la banque en plaçant chaque jour toute ressource disponible.
Effectue des opérations connexes

 Leasing / crédit-bail
 La gestion de portefeuille et conseil
 Les opérations de changes
 Les services rendu à la clientèle
 Les opérations d’assurance
 L’intermédiation financière
Le compte et les moyens de paiement

Le compte :
 Définition
 Juridiquement, le compte chèque peut être défini comme un contrat conclu entre le
client et la banque et qui repose sur la volonté expresse des deux parties.
 Il sert à enregistrer les encaissements et les décaissements réalisés par le banquier pour
le compte de son client. Il permet également la délivrance et l’utilisation d’un carnet de
chèque et éventuellement d’une carte bancaire.
 Pratiquement : c’est un schéma qui enregistre l’ensemble des opérations effectuées par
le client chez la banque.
Il se devise en sept Colonnes :

Date opération Date Libellé



Débit Crédit Solde Solde
valeur opération débiteur créditeur
Les moyens de paiement

Le chèque :
 Le chèque est un écrit, sous forme de mandat de paiement, sert au tireur à effectuer le retrait
à son profit ou au profit d’un tiers appelé bénéficiaire de tout ou partie de fonds portés au
crédit de son compte chez le tiré et disponibles.
 Montions obligatoires du chèque :
 Pour que le chèque soit valable, il faut qu’il comporte les mentions obligatoires suivantes :
 La dénomination du chèque
 L’ordre express de payer (payer contre ce chèque) une somme libellée en chiffres et en lettres

 L’indication du tire
 L’indication du lieu où le paiement doit s’effectuer (l’agence bancaire)
 La date et le lieu de création du chèque
 Le nom et la signature du tireur
 Le numéro de compte
 Montions facultatives du chèque :
 Provision du chèque :
 Par provision il faut entendre le solde créditeur du compte qui doit être égal ou supérieur au
montant du chèque.
 La provision doit être préalable, disponible et suffisante :
 Préalable : c’est-à-dire qu’elle doit exister avant l’émission du chèque
 Disponible : c’est-à-dire libre au moment du paiement du chèque
 Suffisante : c’est-à-dire égale ou supérieure au montant du chèque
Le Virement :

 Le virement est le mécanisme permettant le transfert d’une somme d’argent d’un compte vers
un autre via une écriture comptable.
 La réalisation nécessite deux conditions :
 Un ordre écrit et signé émanant du titulaire du compte
 L’existence de deux comptes : celui du donneur d’ordre et celui du bénéficiaire
 Le virement peut être :
 Un virement interne : lorsque les deux comptes sont ouverts chez la même banque
 Un virement externe : lorsque les deux comptes sont ouverts chez deux banques différentes
des paiements auprès des commerçants

Carte bancaire :
 Carte délivrée par un établissement de crédit comportant, le plus souvent, une puce
électronique et une piste magnétique permettant, selon le cas, d'effectuer des retraits dans
les distributeurs de billets et/ou des retraits et des paiements auprès des commerçants
Les effets de commerce

 L’effet de commerce est un instrument de crédit et de paiement qui peut posséder différentes
formes comme :
 La lettre de change
 Le billet à ordre
Rôle des effets de commerce :
 Les effets de commerce sont utilisés comme des instruments de paiement, ils évitent le transport
des fonds et ne peuvent circuler longtemps, puisqu’une échéance est prévue.
 Les effets sont aussi utilisés pour permettre aux clients de bénéficier d’un crédit auprès de leurs
fournisseurs .
Formes des effets de commerce :
 Lettre de change :
 La lettre de change ou traite est un titre par lequel une personne appelée tireur donne l’ordre
à l’un de ses débiteurs, appelé tiré, de payer une certaine somme, a une certaine époque
appelée échéance, a une troisième personne appelée bénéficiaire et à l’ordre de celui-ci.

Mentions obligatoires du billet à ordre :

 La dénomination « billet a ordre », insérée dans le texte même du titre


 La promesse pure et simple de payer une somme déterminée
 Le nom de la personne a qui ou l’ordre de qui le paiement doit être fait
 L’indication de la date et du lieu de souscription du billet
 Le lieu de paiement
 L’indication de l’échéance
 La signature du souscripteur
Les commissions

Commissions liées aux mouvements :
 Commission de mouvement ou de compte :
 Est une source importante de rémunération puisqu’elle concerne tous les mouvements
commerciaux débiteurs du compte de l’entreprise et son taux est généralement standard
 Est applique par la banque à chaque mouvement débiteur crée sur un compte bancaire ; elle
est variée entre 0.025% et 0.20% ; ces tarifs sont bien évidemment à négocier.
 Toute fois pour les opérations financières qui ne relèvent pas de l’activité réelle de
l’entreprise ; cette dernière peut négocier avec la banque l’exonération de cette commission
 Pour la calculer ; il suffit à partir de relevé de compte ; d’identifier tous les mouvements
débiteurs ne comportent pas le E indiquant que le mouvement est exonéré.

Commission de plus fort découvert :
 Est une commission facturée par les banques dans le cas d’un découvert ; calculée sur la base
du plus fort solde débiteur du mois ; elle est donc calculée sur une base mensuelle ; elle est
payée en fin de trimestre.
 La commission de plus fort découvert de janvier est réglée avec retard au mois de mars ; son
taux standard est généralement égal à 0.05%. A L’inverse de la commission de mouvement ; la
commission de plus fort découvert est négociable ; l’entreprise obtenant parfois la
suppression pure et simple de celle-ci.

Commissions liées à l’octroi de crédit :
 Il s’agit essentiellement de la commission d’engagement et de la commission de non-
utilisation ; perçus à l’octroi d’un crédit moyen terme. Elles sont en général calculées sur le
total du crédit autorisée ; mais différent fondamentalement quant à leur signification.
 La commission d’engagement est perçue qu’il y ait tirage ou non ; alors que la commission de
non-utilisation n’est payée qu’en cas de non tirage du crédit. Le banquier prêteur préfère bien
évidemment percevoir une commission d’engagement. Cette dernière est fixée en % annuel
fixe. On trouve des valeurs comprises entre 0.25% et 1% et elle se négoce.
Les autres commissions
 Ce sont les frais prélevés à la suite d’opérations précises ; en ce qui concerne les opérations
internationales ; il existe 4 grandes catégories de commission : de change ; de transfert ; de
règlement de chèque et effets ; divers.

 Commission de change : s’applique à toutes les opérations d’achat/ vente en devises
(recette ou dépense) ; elle peut être facilement négocier et même dans certain cas supprimé ;
si les volumes sont importants ; la banque se rémunérant par l’écart de cours acheteur-
vendeur.
 Commissions de transfert : appelée aussi commission de paiement ; est l’équivalent de
la commission de mouvement sur les débits. Elle est perçue sur toutes les opérations
destinées à l’étranger encaissement ou décaissement. L’exonération de cette commission est
possible notamment si les volumes s’y prêtent ; l’entreprise peut négocier la réduction des
taux appliquée en fonction de la devise concernée.

 Commissions de règlement de cheque et effet : les chèques émis en faveur de non-
résidents et les effets payables au profil d’un étranger donnent lieu à une commission de
règlement lorsqu’ils se présentent à la banque ; elle est de 1% négociable.
 Commissions diverses : en cas d’encaissement suite à un virement reçus de l’étranger ou à
un encaissement de chèques ou d’effets payables à l’étranger ; la banque du bénéficiaire
prélève une commission. Les commissions diverses à l’international sont non négligeables
surtout pour l’encaissement des effets documentaires ou pour les règlements des remises
documentaires.
Le Contrôle des Opérations Bancaires :

 Vue la multitude des Opérations Bancaires, les sources d’erreur sont nombreuses donc un
contrôle permanent de Toutes les Opérations Avec un intermédiaire Financier qui va être
effectué quotidiennement pour limiter la marge d’échec.

 Le Trésorier interviendra auprès de celui-ci Pour réclamer les redressements Permettant à


revenir à la situation correspondant à une juste application des données contractuelles
Préalablement définies et acceptés par les parties.

 Les Contrôles Généralement avec des Logiciels qui facilitent la tâche s’effectueront à tous les
Niveaux : Conditions Bancaires, Taux d’intérêt et Commissions.
Le contrôle des Conditions Bancaires :

 Les Jours de Valeurs Pratiquées sont aisément Vérifiables à partir des Extraits de compte et Avis
d’opération (Vérification Manuelle) ou avec l’aide d’un Logiciel de Gestion de Trésorerie,
indépendamment au contrôle des Opérations exceptionnelles (opérations internationales en
devises) ou ponctuels (Virements …)

 Les Entreprises ne vérifient pas la totalité des Opérations Courantes, certaines se fixent un seuil
minimal de Contrôle, fonction de leur Taille et des caractéristiques de leur Trésorerie.
Le Contrôle du Taux d’intérêt :

 Quel que soit les taux utilisés, le trésorier doit Vérifier la bonne Application des conditions
négociées sur les différents Opérations de Placement et de Financement CT, Un contrôle
Spécifique et Systématique est Opéré au sujet des crédits Bancaires Ponctuelles.

 Concernant les Financements par Découvert, le Contrôle s’effectue à l’aide des échelles
d’intérêt trimestrielles qui expliquent et justifient les agios prélevés.

Exemple d’échelle d’intérêt :
l’information fournie a l’entreprise :

 Les Banques sont généralement en communication avec les entreprises sur les mouvements et
sur le solde, parfois ils proposent des Services privilégiées en matière de financement à CT

 Le Trésorier doit attacher a ce que lui soit fourni le plus rapidement possible dans des
conditions de fiabilité de saisir l’opportunité offert à ce niveau, Négocier à un Taux d’intérêt
plus bas, d’une commission faible, ou de bénéficier en générale de la durabilité de la relation
avec l’intermédiaire Financier.

 Concernant l’échange des donnes, les banques fournissent des relevées et des avis
quotidiennement mais parfois cela devenu en retard, c’est pour cela les entreprises préfèrent
utilisée les Techniques de Télétransmission qui vise un Echange des Données informatisées
faible et pertinent.
La Télétransmission permet au Trésorier :
 Suivre les crédits et les débits sur les gros mouvements
 Réguler la situation en cas d’erreur
 Avis d’impayé, de Prélèvements, de chèques exécutés ans la journée
 Le Relevé de compté indiquant les écritures de Mouvement
 Le Trésorier donc dispose automatiquement des soldes et des mouvements passés à la veille
sur ses comptes Bancaires, dans une optique de gestion de trésorerie il sert à vérifier la bonne
application des conditions bancaires, Entamer un contrôle rapide qui permet une réaction
rapide en cas d’erreur.
Conclusion :

 L’environnement financier et bancaire est en perpétuelle évolution, chaque fois des
nouveautés qui apparait dans les différents secteurs, cela donne une orientation que les
entreprises en générale doivent s’adapter au changement, et en premier lieu le Trésorier qui
est responsable au transactions de grands masse et gérer la liquidité d’une façon efficace afin
de rendre la Trésorerie équilibrée.
 Cela nous conduire vers l’idée principale c’est que Le Trésorier doit prendre l’acte d’évolution
comme acte de simplicité et de gérer les liquidités en s’adaptant au changement de son
environnement.
MS : MOFB
LE BUDGET DE TRÉSORERIE

Réalisé par :
HOBRI Saida
BOUGUENDOULA Meryem
BAROUDI MARYAM
EL AZZAOUI Monia
PLAN

MS : MOFB
Introduction La gestion Budget de Conclusion
budgétaire trésorerie

2018-2019
La gestion de trésorerie est au cœur de la fonction financière de
l’entreprise. Elle en constitue le bras armé. Autrefois simple élément de la
direction financière de l’entreprise, la trésorerie dorénavant une entité
cohérente et multiforme qui devient dans la grande entreprise la manifestation
opérationnelle de la fonction financière, cela au moment où cette dernière
assume un rôle stratégique croissant.

MS: MOFB 2018-2019


1. Définition

MS : MOFB
La gestion budgétaire désigne le fait de planifier à plus ou moins long
terme les recettes et les dépenses prévues sur une période.
la gestion budgétaire repose sur trois concepts : la prévision, la
budgétisation et le contrôle budgétaire. Le premier consiste à prendre
en compte certaines données historiques afin de mettre en œuvre un
plan global du budget pour les mois ou les années à venir. Le second,
à établir un rapport entre les objectifs espérés et les moyens mis à la
disposition pour les accomplir. Le troisième permet de fixer des
critères qui permettent de déterminer si les objectifs ont été atteints
ou non.
2. LES OBJECTIFS DE LA GESTION BUDGÉTAIRE

Instrument
de contrôle
et de

MS : MOFB
maitrise de
gestion

Instrument
de Instrument
La gestion
décentralisat d’aide à la
budgétaire
ion et de décision
cohérence

Instrument
de motivation
et de
communicatio
n
3. LA PROCÉDURE D’ELABORATION DES BUDGETS

MS : MOFB
L’élaboration des
variantes L’élaboration L’élaboration
Les études budgétaires et la discussion des prévisions
préalables et le choix de l’une des budgets définitives
d’entre elles détaillés
4. LE CONTRÔLE BUDGÉTAIRE

MS : MOFB
Après l’exécution des budgets et la détermination des résultats réels,
vient donc, la phase du contrôle budgétaire. Cette étape est très
importante et d’un grand intérêt dans la mesure où elle permet de
rapprocher les prévisions des réalisations pour faire apparaitre des
écarts ainsi définis.
III.

1. DEFINITION

MS : MOFB
Le budget de trésorerie et la transformation des charges et des produits de tous les
budgets précédents en encaissements et décaissements. Les notions de dépenses et
de recettes sont privilégiées aux notions de charges et de produits. Les échéances des
flux monétaires seront observées et la juxtaposition des flux financiers entrant et
sortant permettront de déterminer la situation de trésorerie au courant de l’horizon
budgétaire à venir.
-Solvabilité : honorer les engagements à leurs échéances,
-Rentabilité : bénéficier du placement des excédents de trésorerie (éviter
l’épargne oisive),
-Sécurité : se protéger des risques de taux et de change et des conditions
bancaires.
2. PRESENTATON DU BUDGET DE TRESORERIE
 Le budget de trésorerie se présente en deux parties respectivement consacrées
aux encaissements et aux décaissements.

MS : MOFB
2018-2019
Rubrique Janvier Février Mars -
1.Encaissement
d’exploitation +
Enc, sur CA antérieurs
Enc, sur CA budgetés
2. Encaissements hors +
exploitation

Total des +
encaissements
3.Décaissements
-

MS : MOFB
d’exploitation
4.Décaissements hors
exploitation
-
Total décaissement -
5.Solde encai/décais
Situation initiale
-/+
-/+
Encaisse minimale
-
Solde cumulé avant
Financement/Placement
-/+
Financement : crédits nouveaux
+
Financement : remboursement
-
Placement : décaissement
-
Placement : encaissement
+
Solde de trésorerie cumulé
après décisions +/-
3-LE RÔLE D’UN TRÉSORIER AU SEIN DE L’ENTREPRISE :

Le trésorier d’entreprise poursuit plusieurs objectifs :

MS : MOFB
Prévoir
l’évolution de
sa position
bancaire
Etablir le
Suivre la
budget et le
trésorerie au
planning de
jour le jour
trésorerie

Le rôle de
trésorier
4. PREVISION DES ENCAISSEMENTS ET DES
DECAISSEMENTS

Prévision des Prévision des flux


Prévisions des
monétaires hors
encaissements décaissements
exploitation
sur ventes d’exploitation

MS : MOFB
2018-2019
L’utilité de la prévision glissante de trésorerie

Décision de
financement ou

MS : MOFB
de placement à
S’assurer de la CT
liquidité à
terme de
l’entreprise

Gérer le risque
de change

Trésorerie glissante
5-EQUILIBRAGE DES SOLDES MENSUELS DE TRÉSORERIE

MS : MOFB
Solde Solde
prévisionnel prévisionnel
déficitaire excédentaire
6. LA GESTION DE TRÉSORERIE LE JOUR LE JOUR

MS : MOFB
Le budget de trésorerie fournit une prévision globale des flux de trésorerie et permet
de dégager des soldes mensuels à financer ou à placer. En fait au cours du mois le solde de
la trésorerie varie quotidiennement enregistrant par fois même des variations de forte
amplitude.
Les limites

Les limites de l’analyse de la trésorerie à partir du budget prévisionnel sont de deux ordre s :

D ’une manière interne


la fiabilité du budget de trésorerie découle directement de la qualité de l’information prévisionnelle de
l’entreprise. Il est indispensable qu’existe et que soit régulièrement mis à jour un système budgétaire
prévisionnel concernant l’exploitation (ventes, achat …), ainsi que les investisseurs. L’effort de prévision
doit surtout porter sur les données du prochain trimestre ou semestre. Les budgets ne sont pas glissants
dans le temps . Ils restent calés sur la période janvier-décembre.
Une telle limitation ne peut que gêner considérablement le trésorier dans ses prises de décisions au
cours du 4e trimestre.
D’une manière externe
le solde de trésorerie qui est mis en évidence dans le budget de trésorerie est le solde net effectif. Ce
solde est, soit constaté , si les données sont actuelles, soit prévisionnel, si on regarde l’avenir.
La définition et l’analyse en terme du trésorier apparait limitative dans la mesure où l’on ignore la marge
de manœuvre du trésorier.

MS :
MOFB
2018-2019
V. Conclusion

La trésorerie potentielle est, en définitive, l’expression de la marge de manœuvre


monétaire de l’entreprise face aux aléas, mais aussi, face aux opportunités qui
peuvent se présenter. Plus globalement, la situation de trésorerie, à la fois effective
et potentielle, apparaît comme un argument essentiel de la flexibilité de l’entreprise
dans un environnement économique et financier incertain.

MS : MOFB
2018-2019
MS : MOFB
Master Management des organisations Financières et Bancaires

La gestion de trésorerie
de groupe
M.ASSAL

IKHNOUCHA BILAL
ANICE DOHA
IFISS ANAS
AQIL HOUDA

La gestion de trésorerie d’un groupe 1


01 introduction

02 Centralisation-décentralisation
Les constraints d’une gestion
plan 03 trésorerie de groupe
Les conventions de gestion de
04 trésorerie

05 Conclusion

plan 2
introduction

L’interrogation sur la structure organisationnelle optimale est une des questions fondamentales dans la gestion
d’un groupe d’entreprise. D’un point de vue économique, un groupe est composé d’un ensemble d’unités
juridiquement autonomes qui dépendent d’un même central décisionnel appelé société mère qui a le pouvoir de
décider la politique financière et l’activité d’une entreprise de façon a en retirer des profits. Voire, elle doit
fournir des états financiers consolidés permettant de parvenir à une traduction fidèle de la performance et de la
situation financière du groupe ainsi que les flux de trésorerie qu’il génère afin qu’il puisse présenter un ensemble
d’entité comme s’ils en formaient qu’une seule.
introduction 3
Centralisation-décentralisation
Les principales missions de trésorerie du groupe

Activités opérationnelle

Le trésorier

Activités stratégiques

Centralisation et décentralisation 5
Gestion opérationnelle:

la gestion des La prévision et


moyens de l’évaluation de
règlement l’ensemble des flux

La gestion des La gestion des besoins


positions bancaires et excédants de
trésorerie

Centralisation et décentralisation 6
la participation à la définition de la politique
de financement, de placement et de liquidité.

Gestion stratégique Choix des contreparties et des moyens de


financement, à la répartition des opérations et
des volumes entre les banques, à la définition
de stratégie d’endettement ou de placement et
au choix des politiques de couverture des
risque de change , de taux, de liquidité.

Centralisation et décentralisation 7
Types d’organisation de la gestion de trésorerie de groupe

Trésorerie centralisée Trésorerie décentralisée

Trésorerie décentralisée avec


Trésorerie centralisée par pays
une organisation de banque
ou zone géographique
interne de groupe

Centralisation et décentralisation 8
Trésorerie centralisée

La gestion centralisée de trésorerie permet d’équilibrer les comptes des filiales du groupe, toutes les tâches de la
trésorerie sont assurées par le siège ou au niveau de la société pivot spécialisée. De plus, elle donne à un groupe
relativement important, mais constitué des société de faible taille, la possibilité d’accéder aux marchés financiers.
Les directeurs financiers locaux restent responsables des activités financières délocalisées. Ils ne sont pas
hiérarchiquement en charge des équipes opérationnelles, mais sont garants du bon fonctionnement des activités et de
l’exactitude des informations monétaires et financières.
La groupe optimise la gestion de trésorerie tout en conservant une responsabilité locale des. managers
Centralisation et décentralisation 9
Trésorerie décentralisée

L’ensemble des fonctions de trésorerie est exercé localement. Les filiales gèrent totalement les flux, le cash et
certaines activités à forte technicité du ressort théorique de la société mère qui dans ce cas intervient de manière très
limitée.
Ce cas extrême se trouve peu fréquemment, car même avec un degré de décentralisation fort, la définition de la
stratégie financière demeure du ressort d’un organe central de trésorerie.

Centralisation et décentralisation 10
Dans chaque pays ou zone géographique, la
trésorerie est centralisée; la direction
financière de la société mère assurant la
stratégie financière, le contrôle et l’évaluation
Trésorerie centralisée
des prévisions à moyen terme. Elle donne son
par pays
autorisation éventuelle pour les opérations
locales importantes et négocie alors avec les
filiales.

Centralisation et décentralisation 11
la trésorerie locale s’occupe notamment de la gestion
des moyens de paiement, des flux de trésorerie en
valeur, de garantir l’équilibre entre le financement
interne et externe, d’identifier les risques de change
ainsi que les fluctuations des prix de matières
premières.

La banque interne ( société-pivot) quand à elle gère les


Trésorerie décentralisée avec poolings domestiques et non résidents et organise le
une organisation de banque interne système de Netting des transactions intra-filiales.
de groupe
La gestion des positions bancaires peut-être
décentralisée; les trésoreries locales conservant un
accès au découvert sur des banques locales, ce qui
permet les ajustement quotidiens. Si tel n’est pas le
cas, la gestion des positions bancaires est centralisée
par recours à des techniques de fusion

Centralisation et décentralisation 12
Les techniques de centralisation
la centralisation des flux de
paiements commerciaux

Cette technique s’adresse aux entreprises ayant des établissements secondaires : magasins, points de vente, usines… ces
entités ne sont qu’une dérivation de la société mère et, par conséquent, ne possèdent pas de statut juridique propre.
L’objectif du trésorier est d’accélérer les circuits d’encaissement et de bénéficier de la valeur des chèques encaissés
localement.
Les encaissements vont donc faire l’objet d’un dépôt local en faveur du compte de la société mère, généralement à un envoi
par courrier. Les banques offrent, de plus, un service permettant d’identifier l’origine du dépôt dans leur réseau par la saisie
d’un libellé complémentaire. Le trésorier peut ainsi suivre par magasins ou par établissements, le rythme des encaissements.
Cette méthode de remontée des encaissements évite l’ouverture de comptes locaux qui alourdiraient la gestion de trésorerie
en nécessitant des transferts par virement pour couvrir les comptes secondaires.
Les techniques de centralisation 14
Les prêts intra-groupe

Les prêts intra-groupes constituent une étape essentielle de la centralisation de trésorerie. Ils permettent l’adéquation des
ressources aux besoins, cela au niveau du groupe tout entier : une entreprise excédentaire prête à une entreprise déficitaire.
Ces prêts des formes extrêmement variées : avances en comptes courant, prêts à terme…les taux pratiqués peuvent être des
taux de marché ou des taux préférentiels, sous réserve des justifications stratégiques. Les durées sont également
extrêmement diverses.
Enfin ces prêts peuvent être garantis. Cette technique présente l’avantage d’être simple et sans limitation de montant. La
souplesse d’utilisation et leurs conditions financières avantageuses font des prêts intragroupes un mode de financement et
de placement extrêmement utilisé. En termes d’organisation pratique, il est préférable de mettre en place un organe central.
Ce dernier se charge de gérer l’ensemble afin de coordonner les emplois et les ressources des uns et des autres.
Les techniques de centralisation 15
Fusion des échelles
d’intérêts ou « cash
pooling notionnel »

La fusion des échelles d’intérêt prend la forme d’une convention aux termes de laquelle une banque soumet à un
groupe de société un solde global des intérêts dus au niveau de celui-ci après compensation au sens financier du
terme et non juridique, des positions créditrices et débitrices des différents comptes ouverts à chacun des sociétés
composant le groupe. Cette technique implique deux conditions :
-D’une part, l’acceptation de la banque pour la mettre en œuvre
-D’autre part, l’établissement préalable d’une convention interne de groupe

Les techniques de centralisation 16


Le «netting»

❖ Définition : on peut donner au Netting la définition suivante « le Netting est la systématisation, par
un mode d’organisation approprié, du paiement par compensation de leurs dettes et créances
exigibles entre sociétés apparentées dans un souci de simplification et d’économie des frais de
gestion».
❖ le système de Netting : On distingue deux types de Netting :
-Le Netting bilatéral
-Le Netting multilatéral
Les techniques de centralisation 17
Le netting

Le netting bilatéral :
Il consiste à la compensation entre deux entreprises qui sont en relation
commerciale entre elles des ventes réciproques..
Le netting

Le Netting multilatéral :
à pour but « de réaliser entre toutes les sociétés du groupe une compensation de telle façon que
chacune ne paie ou ne reçoive que le solde net de l’ensemble de ses dettes et de ses créances envers
toutes les autres ».

Les techniques de centralisation 19


Le «cash pooling» physique ou
équilibrage automatique de
trésorerie

Cette technique consiste à transférer quotidiennement des fonds entre les comptes et le compte
centralisateur de la centrale trésorerie du groupe. On détermine chaque jour le solde en valeur de chaque
compte bancaire, et les banques effectuent automatiquement les virements d’équilibrage afin de laisser les
différents comptes bancaires à zéro ou légèrement négatifs.
Les soldes excédentaires sont transférés sur le compte centralisateur ; inversement, un éventuel solde
déficitaire sera comblé par un transfert en provenance du compte centralisateur. Le compte centralisateur est
alors reflet du solde net consolidé réel. Contrairement à la fusion d’échelles d’intérêts, le transfert est
réellement effectué, soit par le trésorier, soit par la banque, de manière automatique
Les techniques de centralisation 20
Les circuits d’informations :
La communication bancaire est hétérogène selon le pays ce
qui ne facilite pas l’optimisation de la trésorerie. Les
entreprises se connectent avec les centres informatiques des
banques par le réseau téléphonique ou par des lignes
spécialisées(Transpac).

Elles obtiennent alors, sous un format homogène, les


informationnels nécessaires à leur gestion , ces
informations concernent les relevés de compte, mais
également les relevés d’impayés, la situation du portefeuille
d’effets à l’encaissement, le relevé détaillé des virements
clients.
La communication bancaire
En sens inverse, l’entreprise émet des ordres de virement à
destination du groupe ou des ordres de prélèvements
automatiques sur ses clients. De plus, cette information est
utilisable immédiatement sans retraitement puisque les
logiciels de trésorerie sont adaptes pour récupérer
automatiquement l’information et l’intégrer sur les
positions bancaires du groupe.

Les circuits d’informations 22


Le trésorier peut rapatrier autant de comptes bancaires
qu’il souhaite. Ainsi, disposer du relevé de compte d’une
filiale ne pose pas de problème majeur, quelle que soit
l’organisation retenue. Soit la gestion de trésorerie est
entièrement centralisée et, par conséquent, l’organe
central se charge de récupérer les relevés de compte.
La communication bancaire Soit la gestion est décentralisée, et, dans ce cas, la
filiale se charge de récupérer les relevés de compte.
L’organe central de trésorerie peut alors récupérer
l’information, soit directement auprès des banques, soit
auprès de la filiale grâce à un circuit de communication
interne au groupe.

Les circuits d’informations 23


Indépendamment de l’environnent technique, la matière
première du trésorier demeure l’information. Mais
l’information en tant que telle ne suffit pas, il faut qu’elle soit à
disposition du trésorier suffisamment tôt. Le circuit d’échange
d’informations est donc essentiel et chaque acteur doit
parfaitement en connaître les enjeux financiers. Toutefois, pour
être utilisables rapidement et efficacement, les informations
doivent être standardisées au maximum pour l’ensemble des
sociétés du groupe. Le niveau de détail est très rarement élevée
revanche, les écarts entre le réel et le prévisionnel sont
analyses en cas de dépassement d’un certain seuil »acceptable »
d’imprécision.

Dans le même esprit, le reporting doit être régulier et suivre


un calendrier precis.la notion de jour ouvré est courante pour
Reporting interne
déterminer la date d’envoi du reporting -exemple : envoi en
j+2, c’est à-dire reporting exigible tous les mois le 2eme jour
du mois à 9h Le reporting doit être obligatoire, et le respect de
la date d’exigibilité doit être impératif. Certains groupes ou le
reporting est très rare, communiquent au directeur général de
chaque filiale le classement général des bons et mauvais élèves
en matière de respect de délai de reporting.

D’une manière générale, lorsque le reporting est admis, simple,


régulier et impératif, le circuit interne de communication
fonctionne correctement.
Les circuits d’informations 24
Les contraintes d’une gestion
trésorerie de groupe
les contraintes d’une gestion de trésorerie de groupe :

Les contraintes réglementaires:

-Elles sont dictée par l’intérêt économique, social ou financier du


groupe;
-Elles ne lèsent pas les intérêts particuliers des sociétés et de leurs
actionnaires minoritaires;
-Elles n’excédent pas les possibilités financières des sociétés qui en
supportent la charge;
-Elles sont rémunérées suivant des conditions normales;
-Les sociétés doivent appartenir au même groupe.

Les contraintes d’une gestion trésorerie de groupe 26


les contraintes d’une gestion de trésorerie de groupe :

Les contraintes techniques :

Trois difficultés techniques majeures:

1)La récupération et le traitement des informations;


2)La gestion et le suivi des comptes courants;
3)La mise en place de l’intendance de la trésorerie : le back-office.

Les contraintes d’une gestion trésorerie de groupe 27


L’organe central de trésorerie devra transmettre, en
temps réel, ses décisions concernant les placements
et emprunts de filiale à filiale, ainsi que les
mobilisations nécessaires pour chacune d’elles.

Le système d’information mis en place et la structure


1 – la récupération des informations: d’organisation du groupe doivent être cohérents.

Les contraintes d’une gestion trésorerie de groupe 28


La mise en place d’une gestion en compte courant
entre chacune des filiales et l’organe central de
trésorerie.

Les comptes courants vont également servir de base


pour la rémunération ou la facturation des avances,
2 – La gestion et le suivi des comptes selon que les filiales les ont consenties ou perçues.
courants :
Le trésorier groupe devra établir l’échelle d’intérêt du
compte courant de chaque filiale. Le taux convenu
dans les conventions de trésorerie sera appliqué à
leurs nombres créditeurs ou débiteurs

Les contraintes d’une gestion trésorerie de groupe 29


oAssurer le suivi et le contrôle, en temps réel, des
positions des risques du groupe, ainsi que le contrôle
des procédures et des personnes.

o Le Back-office assure la mise en place des tableaux


de bord et du reporting aval (des filiales vers
l’organe central de trésorerie) et amont(de la
trésorerie vers la direction financière ou la direction
générale) et est aussi chargé des relations avec la
comptabilité du groupe.

oLe premier rôle du Back-office : assurer un suivi


3 – Le Back–Office de la trésorerie du
constant des positions de change et de taux du
groupe : groupe.

oLa conséquence : la centralisation totale de la


gestion de trésorerie minimise le coût de
fonctionnement du Back-office.

Les contraintes d’une gestion trésorerie de groupe 30


les contraintes d’une gestion de trésorerie de groupe :

Les contraintes fiscales :

Du point de vue fiscale, la centralisation de la trésorerie de groupe entraine


principalement des contraintes pour la TVA, la déductibilité des intérêts intragroupe
et les retenues à la source.
La tva
Selon l’article 261C-1° du code général des impôts, la plupart des opérations de
nature bancaire ou financière sont exonérées de TVA. Par contre; la TVA s’applique
normalement aux facturations des services et prestations de gestion entre les sociétés
et le pivot de trésorerie
La déductibilité des intérêts
Le code général des impôts prévoit un plafonnement de la rémunération par rapport
aux règles générales de déductibilité des intérêts. En effet, la législation impose que
les intérêts payés par la filiale directe pour les emprunts à sa maison mère ne sont
déductibles que si le taux na dépasse pas 100% de la moyenne annuelle des taux de
rendement brut à l’émission des obligations émises par les sociétés privées.
Les contraintes d’une gestion trésorerie de groupe 31
Les conventions de gestion de
trésorerie
La convention de pool :

La convention de pool ne concerne que les


soldes de trésorerie, soit excédentaires, soit
déficitaires, des sociétés du groupe. Elle répond
au désir de mettre en commun les excédents ou
les besoins de trésorerie dans une entité
centrale du groupe appelée société pivot.
Les conventions de gestion de trésorerie 33
La société pivot est la société mandatée par les autres
sociétés du groupe pour gérer leur trésorerie.
Sa mission consiste à :
➢ Identifier les besoins financiers des membres du
groupe ;
➢ Centraliser les excédents structurels en trésorerie
des sociétés du groupe ;
➢ Optimiser la trésorerie nette excédentaire ;
➢ Accorder des prêts intragroupes, à comptabiliser et
suivre ces opérations, et rémunérer les avances de
trésorerie dont elle bénéficie ;
Définition société pivot : ➢ Optimiser la gestion de la trésorerie au travers
de systèmes de placement avec des établissements
financiers externes.
En principe, la société mère assume cette tâche. Il
convient de vérifier toutefois que
cette activité est compatible avec son objet social. Rien
ne s'oppose à la filialisation de cette activité.

Les conventions de gestion de trésorerie 34


La convention de pool :

La convention de pool prévoit la mise en commun systématique des soldes de chacune des sociétés adhérant à la convention. Cette
centralisation des soldes est automatique, c’est-à-dire que le solde de la filiale est mis à zéro par couverture des besoins ou financement
au jour le jour par la société pivot.
La convention de pool prévoit l’existence de comptes de liaison spécifiques qui sont créés en comptabilité et qui cumulent les soldes de
trésorerie. Le décompte des intérêts débiteurs ou créditeurs doit être prévu dans la convention : fréquence de calcul, date de paiement,
référence à une facturation interne explicite.
Enfin, la convention de pool doit prévoir la durée pendant laquelle elle s’applique. Des clauses usuelles de sortie possible d’une des
parties et de tacite reconduction viennent compléter le contrat.
Ce dispositif contractuel apparaît souple et adaptable. Il constitue le premier pas vers une gestion de trésorerie de groupe.
Les conventions de gestion de trésorerie 35
La convention d’omnium

L’objet d’une convention d’omnium n’est plus seulement de centraliser les soldes, mais de centraliser, en totalité ou en partie, les opérations de trésorerie au
niveau du groupe. Cela recouvre :

– la gestion des encaissements et des décaissements commerciaux des filiales,

– les financements à court terme,

– les placements à court terme.

Les filiales se dessaisissent de leurs capacités en la matière. La convention d’omnium doit donc explicitement donner deux types de mandats à la société pivot
du groupe :

– un mandat général pour encaisser les créances et régler les dettes des sociétés filiales,

– un mandat général pour emprunter ou placer auprès de banques, d’établissements tiers ou sur le marché, les sommes nécessaires à l’ajustement de la
trésorerie du groupe. Les conventions de gestion de trésorerie 36
La convention d’omnium

La convention d’omnium doit prévoir l’utilisation de comptes courants ouverts au projet de chaque filiale dans les livres de la société pivot sur lesquels
sont portés les encaissements et les décaissements relatifs à chacune.

-La convention doit prévoir la possibilité pour la société pivot de « loger » le prêt ou l’emprunt au niveau central ou au niveau local, discrétionnairement
comme elle le souhaite ou en fonction de conditions Lorsque les opérations financières sont reprises au niveau du compte courant de la société pivot, elles
donnent lieu à calcul d’intérêts débiteurs ou créditeurs dont des conditions sont à préciser explicitement dans la convention :

– fréquence du calcul,

– base de calcul : solde journalier en valeur,

– date de facturation et de paiement interne,

– index de taux d’intérêt et marge en% sur les nombres créditeurs ou débiteurs,
Les conventions de gestion de trésorerie 37
– imputation éventuelle d’une commission fixe pour frais de gestion
Les conventions de fusion d’échelles d’intérêts

Au sein d'un groupe, la fusion des échelles d'intérêt (ou pooling notionnel) offre un moyen relativement souple
d'exploiter les avantages de la centralisation des soldes de trésorerie. Dans cette structure, le solde des comptes
des filiales n'est jamais équilibré, mais la banque du groupe recalcule les intérêts, positifs ou négatifs, sur le solde
fictif de l'ensemble. Le résultat est identique à celui d'une trésorerie parfaitement équilibrée, mais les transferts de
fonds ne sont jamais réellement réalisés. Cette méthode protège donc intégralement la marge de manœuvre et
l'indépendance des filiales. Ce mécanisme devient dangereux pour la banque lorsqu'une filiale d'un groupe
globalement sain est menacée de faillite. La banque impose donc des contraintes et des garanties croisées entre
chacune des sociétés participant au pooling. La gestion de ce réseau de contrats peut se révéler extrêmement
lourde et onéreuse. Les conventions de gestion de trésorerie 38
Avantages :

-On reste libre dans l'utilisation de ses comptes


bancaires
-Il n'y a pas besoin d'équilibrer les comptes
quotidiennement puisqu'ils se compensent les uns les
autres.
-Moins coûteux que le cash-pooling

Avantages et inconvénients de la fusion


des échelles d'intérêts Inconvénients :
-Les comptes doivent avoir la même entité juridique
pour utiliser la fusion
-Certains équilibrages techniques sont nécessaires
-Des outils de trésorerie sont nécessaires afin d'obtenir
le solde consolidé.

Les conventions de gestion de trésorerie 39


Conventions de gestion du risque
de change ou de taux d’intérêt

Les conventions de gestion du risque de change ou de taux d’intérêt peuvent être individualisées. Il est aussi possible d’en intégrer les
dispositions dans la convention d’omnium, voire de pool de trésorerie.
Elles traduisent la centralisation et la gestion du risque de change ou du risque de taux au niveau de la société pivot. Celle-ci centralise
les positions et effectue les opérations de couverture au profit du groupe.
La convention devra prévoir les conditions d’information de la société pivot par les filiales (budget annuel, montant des créances à
couvrir, position commerciale...) ainsi que le mode de fixation du cours de change garanti (cours budgétaire annuel, cours annoncé
périodiquement par le trésorier...).
En fonction de l’évolution des taux de change sur le marché, la convention prévoit le calcul des résultats de change des filiales. Ces
résultats, qui peuvent être des plus ou moins-values, seront compensés par des notes de débit ou de crédit émises à l’attention de la
filiale. La convention fixe les conditions de couverture du risque de change de la filiale et le report de ce risque sur la société pivot.

Les conventions de gestion de trésorerie 40


conclusion

La trésorerie de groupe souligne avec pertinence l’importance des problèmes organisationnelles et informationnels dans la
gestion de trésorerie.
La circulation de l’information, la détermination de procédures, la définition d’un cadre juridique et contractuel, la
structuration des entités et des pouvoir donnés au centre ou aux filiales, sont des interrogations qui relèvent à part entière
du métier du trésorier. Ces aspects concernent l’activité de gestion des liquidités dans l’entreprise et dans le groupe. Ils
sont tous aussi présent dans l’activité de gestion des risques financiers de change et de taux d’intérêts dont le trésorier a la
charge dans l’entreprise.
.
conclusion 41
Expose sur :
La getion du risque de taux
d'intérêt

Réalisés par :
oABDENOOUR MERIEM
oBENKARTOUA SALMA
oALAOUI LAMIA
oIDRISSI ZAYNAB
MOFB
2018/2019
introduction
Plan 1 Les risques de taux d'intérêt

2 Mesure du risque de taux d'intérêt

3Les FRA et les opérations à terme de gré à gré


Les contrats à terme de taux
4 d’intérêt
5 Les swaps de taux d’intérêt
6 Les options sur taux d’intérêt
7 Les caps et les floors
8 Les options sur swap de
taux ou swaptions
CONCLUSION
Introduction
Les risques
de taux
d’intérêt
• 1. le risque de revenu explicite
Dans une optique à la fois comptable et à
court terme , les entreprises retiennent le
risque de taux comme l'éventualité d'une
hausse de leurs charges financières nettes
c'est-à-dire des frais diminués des produits
financiers. Le risque est celui du dépassement
du budget prévu.
2. le risque de revenu économique :
• Le risque des variations des taux d'intérêt à la fois
à court terme et à long terme à taux variable ou à
taux fixe .Sur le revenu économique de entreprise
conduit à prendre en compte les coûts explicites
mais aussi les coûts implicites.

• Évaluation du risque sur positions financières à taux


fixe:
° Le risque de variations des taux d'intérêt
° Le risque d'évolution des taux d'intérêt long
terme
3.le risque de valeur bilantiel:
• Cette gestion pose des problèmes de méthode . Il
faut tout d'abord identifier sans ambiguïté les
éléments d'actif et de passifs sensibles au risque de
taux d'intérêt. Il faut aussi prendre en considération
les éléments hors bilan qui peuvent influer à ce
niveau. Il convient ensuite d'utiliser des outils
adaptés de mesure du risque d'évaluation. L'analyse
peut s'effectuer en écart, ou 《gap》 de maturité ou
en écart .ou 《gap》 de situation . Il convient enfin
d'être conscient du fait que le risque de déformation
de la courb²e des taux est tout aussi important que la
risque de variation des taux.
Mesure de
risque de
taux
d’intérêt:
Mesure du risque de taux d’intérêt
1.La position de taux d’intérêt d’une entreprise
1.1 La position bilantielle
Mesure du risque de taux d’intérêt :
1.La position de taux d’intérêt d’une entreprise
1.2 Position entre de flux
Mesure du risque de taux
d’intérêt
2. valorisations du risque de taux d’intérêt:

2.1. Sensibilité d’une position de taux

La valeur financière résulte du calcul d’une valeur actuelle nette des


cash-flows futurs à payer ou à recevoir. Les taux d’évaluation à
prendre en considération sont ceux qui sont exiges sur le marche
pour d’actifs négociés comparables
Mesure du risque de taux d’intérêt
2 valorisations du risque de taux d’intérêt
2.1. Sensibilité d’une position de taux:

la sensibilité comme étant le coefficient qui relie une variation infinitésimale de taux
d’évaluation dy avec la variation relative de valeur de position Dv/v :

DV/V= sensibilité *dy

la valeur actuelle nette, on démontre que le coefficient de sensibilité S est égale à :


Mesure du risque de taux d’intérêt

2 valorisations du risque de taux d’intérêt


2.1. Sensibilité d’une position de taux
Ou D représente la duration de la position , elle-même égale à :

 La sensibilité de positions de taux indexés

Une position à taux révisable :


P : période de fixation du taux révisable ,
en fraction d’année.
I : indice de référence préfixé
Mesure du risque de taux d’intérêt
2 valorisations du risque de taux d’intérêt
2.2. Valorisation du risque de valeur bilantiel
Mesure du risque de taux d’intérêt:
2. valorisations du risque de taux d’intérêt:
2.3 valorisation du risque de résultat explicite:

La valorisation du risque de revenu explicite va consister à l'étudier les


conséquences d'une hausse ou d'une baisse uniforme immédiate et
permanente de 1 % de taux d'intérêt sur la composante RTV des
charges et produits financière de l'entreprise

RF=RTV+RTF Points de risque (sur taux variable) :


RF : résultat financiers
M = montant nominale moyenne de la position
RTV : résultat financiers à taux variable financière à taux variable plus pour un actif moins
RTF : résultat financiers à taux fixe pour un passif.
d = fraction de période pendant laquelle la
position et sensible en terme du flux d'intérêt
comprise entre 0 et 1
Mesure du risque de taux d’intérêt
2. valorisations du risque de taux d’intérêt
2.3 valorisation du risque de résultat explicite
 Détermination des points de risque

*AFSi : Éléments d'actif et de passif financière sensibles présents en


début de période T = 0.
*AFSi , PFSi : Nouveaux éléments d'actifs sensibles ( acquise au cédés) et
de passif sensible
(rembourser ou empruntés) au en cours de la période.
*di : Fraction de période où la position initiale et sensible en terme de
flux d'intérêt.
*fi : Fraction de période pendant laquelle les positions nouvelles sont
détenus.
Mesure du risque de taux d’intérêt
2 valorisations du risque de taux d’intérêt
2.4. Valorisation du risque de revenu économique
L'incidence sur le revenu économique s'appréhende au travers d'un ensemble de
points de sensibilité (propres à chaque classe déchéance de position à taux fixe ) et
de points de risque , l'exposition global de l'entreprise se définit comme un vecteur
de données.
[E1, E2 ,E3 ,N]

Les points de variation et de risque peuvent en se cumuler cumuler on aura alors.


Exposition globale au risque de taux
Les FRA et les
opérations à
terme de gré à
gré
Les opérations de terme contre
terme (forward-forward) :
Le terme contre terme permet de figer dès
aujourd’hui le taux d’intérêt d’une opération
de prêt ou d’emprunt ayant lieu à une date
future.

une opération terme- terme permet à


l’entreprise qui désire emprunter ou à un
investisseur qui désire prêter, à une date
future et, sur une période déterminée, de
fixer dès maintenant le coût d'un emprunt
ou le rendement d'un placement grâce à
une transaction réalisée auprès d'une
banque ou d'une institution financière avec
laquelle cette opération a été initiée.
La première porte sur un La seconde concerne un
emprunt à venir placement futur
• Dans le cadre d’un • Avec un placement,
emprunt, la banque l'investisseur prend
prend l'engagement l'engagement
d'accorder un- prêt d'effectuer auprès de la
pour un montant et banque un placement
une période pour un montant et
déterminés, à un taux une période
préalablement garanti. déterminée, à un taux
préalablement garanti.
Deux périodes caractérisent une opération de
terme contre terme :
• La période d'attente, qui débute à la signature
du contrat et s'achève à la date de départ du
prêt ou de l'emprunt
• La période d'engagement, qui commence à la
date de signature du contrat et se termine à la
date d'échéance du prêt ou de l'emprunt.
UTILISATION :
• Après avoir fait ses prévisions de flux de
trésorerie, le trésorier connaît son besoin de
financement à court terme et donc ce qu’il
devra placer et emprunter dans le futur.
• Les contrats terme contre terme permettent au
trésorier de gérer le risque de liquidité
(assurance de pouvoir emprunter les fonds) et le
risque de taux (garantie de taux) pour les placem
ents et les financements futurs.
Avantages Inconvénients

Un contrat terme contre terme élimine Comme la banque est amenée


tout risque de taux et de financement (le à effectuer un emprunt et un
taux est fixé à l’avance et l’entreprise est placement, elle intègre dans le prix d’un
sûre de pouvoir emprunter). contrat terme contre terme deux
fois l’écart entre taux prêteur et taux emp
runteur.
Le Forward Rate Agreement (FRA):
• Le FRA est un contrat négocié de gré à gré qui permet de
garantir un taux d’intérêt pour une opération de prêt ou
d’emprunt future. Il couvre un risque de taux d’intérêt sur des
opérations à court terme ne dépassant pas 12 mois.
• L’achat d’un FRA couvre une opération d’emprunt.
• La vente d’un FRA couvre une opération de placement.
• Le FRA n’engendre pas de mouvement de capital mais exige
uniquement de verser ou recevoir, à échéance du FRA (soit au
début de la période couverte), le différentiel de taux d’intérêt
qui est égal à : « la différence entre le taux garanti par le
contrat FRA et le taux du marché à la date future d’exécution
de l’opération ».
• UTILISATION :
• Si le trésorier doit emprunter à taux fixe
dans le futur et qu’il anticipe une hausse
des taux, il achètera un FRA, ce qui lui
garantira son taux d’emprunt.
• Si le trésorier doit placer à taux fixe dans le
futur et qu’il anticipe une baisse des taux, il
vendra un FRA, ce qui lui garantira son taux
de placement.
AVANTAGES INCONVENIENT

Le FRA permet de dissocier Le principal inconvénient d’un


l’opération de prêt ou contrat de FRA de gré à gré
d’emprunt (forward
de l’opération de couverture d rate agreement) est qu’il n’est
e taux. Le FRA comme contrat pas négociable.
de gré à gré correspond aux
besoins spécifiques de l’entrep
rise (montant et durée).
Les contrats à terme
de taux
d’intérêt
Les contrats à terme de taux
d’intérêt:
• 1.Définition:
Les contrats à terme de taux d’intérêt sont des
engagements futurs standardisés et
négociables. C’est leur principale différence
avec les contrats de type FRA dont ils
partagent le principe.
2.les principaux contrats négociés:
• Les contrats à terme sur taux d’intérêts à long terme
sont construits sur le principe d’un titre fictif, qu’on
appelle également emprunt notionnel. Ces titres
abstraits, qui n’existent pas sur les marchés obligataires
au comptant, sont définis par un montant nominal, un
taux de coupon facial et une maturité représentative
de l’ensemble des titres livrables.
• Les contrats futures long terme sont cotés, comme les
obligations, en pourcentage du pair, et prévoient à
échéance une livraison physique du sous-jacent.
Les swaps de taux d’intérêt:
• 1.Définition:
Le swap de taux est, dans sa forme la plus
basique, une opération financière dans
laquelle deux contreparties contractent
chacune simultanément un prêt et un
emprunt dans une même devise, pour un
même montant, pendant une même durée
mais sur des références de taux différentes.
Exemple d'utilisation des swaps :

• Pour sécuriser les charges d'intérêts à payer dans le futur


(couverture du risque de taux), une contrepartie peut
décider de prendre un swap de taux par l'intermédiaire
duquel il paiera des intérêts à un taux fixe : dans ce cas,
c'est un swap fixant pour la contrepartie. En revanche, si les
taux de marché baissent, la contrepartie ne profitera pas de
l'opportunité de marché (baisse des intérêts). Ainsi, les
entreprises doivent avoir une dette nette suffisamment
fixée pour sécuriser leur charge d'intérêt, tout en laissant
une partie variable, pour profiter d'une éventuelle baisse
des taux à l'avenir.
• 2.Catégories de swaps de taux d’intérêt:
• Les swaps taux fixe - taux variable:

• Les swaps taux variable- taux variable:


Les options sur
taux d’intérêts
• Définition des options
Les options sont des contrats qui donnent le
droit à leur acheteur d'acheter ou de vendre
une quantité déterminée, moyennant une
prime, de l'actif sous-jacent à un prix
spécifique, pendant une période donnée ou à
une date donnée. L’option permet
premièrement de fixer aujourd’hui les
modalités à remplir pour une transaction
future, les deux parties auront donc l’une le
droit l’autre l’obligation d’effectuer la
transaction.
Les caractéristiques des options
sur taux d’intérets :

- prix d’exercice (strike)


- l’actif sous-jacent
- la quantité de l’actif sous-jacent
- la nature de l’option (call ou put)
- la date ou la période d’exercice
- le prix de l’option (la prime)
le fonctionnement des options:
Option d’achat ( call ) Option de vente ( put )

Détenteur Droit d’acheter Droit de vendre


Paie la prime

Signataire qui reçoit la Obligation de vendre Obligation d’achter


prime
Les caps et les floors
Définitions:
Un cap, ou garantie de taux plafond, est un contrat conclu entre deux
parties, un vendeur (ou émetteur) et un acheteur qui souhaite se
protéger contre une hausse des taux d’intérêt. L’achat d’un cap
permet, contre paiement d’une prime, de garantir un taux maximum
d’emprunt, appelé taux plafond, pour un montant et une durée
déterminée. Cet instrument, qui peut être assimilé à un contrat
d’assurance, permet à l’acheteur de bénéficier d’une éventuelle baisse
des taux.
Un contrat de floor, ou garantie de taux plancher, assure à son
détenteur la garantie d’un taux de prêt ou de placement minimum
pour un montant et une durée déterminée. Un floor est l’inverse d’un
cap en ce sens qu’il permet d’assurer un taux minimum de placement
tout en bénéficiant d’une éventuelle hausse des taux
LES OPTIONS SUR SWAP DE TAUX OU SWAPTIONS
Une option sur swap de taux est un droit ouvert à l’acquéreur
de mettre en place à l’échéance un swap de taux. Les «
swaptions » sont des options courtes sur des sous-jacents à
long terme. On peut distinguer 4 types de swaptions selon
que le swap sous-jacent est payeur ou receveur de taux fixe et
selon qu’il s’agit d’achat ou de vente d’options

Payeur TF Receveur TF
Achat Achat d’option swap payeur TF: Achat d’option swap receveur
swaptions faculté ouverte de payer le TF TF: faculté ouverte de recevoir le
contre recevoir le TV TF contre paiement TV

Vente Vente d’option swap payeur TF: Vente d’option swap receveur
swaptions éventualité d’être appelé à TF: éventualité d’être appelé à
recevoir le TF et à payer le TV payer le TF contre recevoir le
TV
Conclusion
Chacun des différents types d’instruments de gestion du
risque de taux présente des caractéristiques particulières
en terme d’efficacité pour couvrir tel aspect du risque de
taux sur telle durée. Les instruments ou les contrats de
courte maturité sont essentiellement destinés à couvrir
le risque de valeur lié aux mouvements des taux
d’intérêt Il s’agit ici des FRA, des contrats à termes et des
options de taux d’intérêt. Alors que les instruments ou
les contrats dont la durée relève du moyen et du long
terme façonnent les flux de produits et de charges
financiers présents et à venir. Ils agissent directement sur
les résultats explicites de l’entreprise. Ces instruments
sont les swaps, les caps et les floors.

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