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• Introduction
• Les garanties de change COFACE
• Les opérations de change à terme
• Les swaps de devises
• Les options de change
• Étude de cas
Introduction
• Les instrument de couverture de risque de change sont des actifs financier dont la
finalité est le transfert d'un risque de change à un tiers qui est en général un
intermédiaire financier.
• Ces actifs prennent la forme de contrats négociés de gré à gré avec des tiers ou
d'actifs négociables sur un marché
• On présentera successivement les contrats de garantie de change COFACE , les
opérations de change à terme , les swaps de devise et les opérations de change .
Les garantie de change COFACE
• L’assurance change import-export est un contrat qui couvre l’entreprise contre une
variation de change pendant une période déterminée comprise entre 3 mois et 18
mois
• Elle s’adresse aux entreprises qui ont des flux réguliers d’exportations et concerne
un courant d’affaires facturé en devise sur un horizon maximum de 18 mois
• La couverture du risque de change ne se limite donc pas aux factures nées.
• Le taux de change garantie est celui (spot ou à terme) du jour où le contrat est
signé
• Chaque trimestre, les prévisions sont comparées aux montants réellement facturés
• Seul le montant maximum figurant dans le contrat CIME est garantie
2-L’assurance change-négociation (NEGO)
- Soit changer ses Euros en Dollars dans Trois mois sur le marché spot (au comptant).
Dans ce cas, l’entreprise fait face à un risque de change. Si l’Euro se déprécie face au
Dollar, les matières premières lui coûteront plus chères à importer. A l’inverse, si l’Euro
s’apprécie face au Dollar, le coût des matières premières sera moins élevé.
- Soit changer ses Euros en Dollars dans trois mois à un prix fixé à l’avance, pour un
montant prédéfini en utilisant un contrat Forward. L’entreprise est alors couverte contre
le risque de change sur l’EUR/USD.
Les contrats standardisés (ou futures) de devises
Définition
Le swap de devises est un accord conclu entre deux parties qui s’échangent
une dette libellée dans une devise contre une dette libellée dans une autre
devise et s’engagent mutuellement à effectuer régulièrement des paiements
correspondant aux intérêts ainsi qu’à se rendre le montant échangé à une
échéance déterminée.
Les types de swaps de devises
Intérêts T=5
T=0
Adéquation aux besoins permise par les contrats de gré à Absence de liquidité
gré Nécessité d’un suivi
Comptabilisation hors bilan Complexité d’une gestion dynamique cumulant des
Possibilité de gérer le risque de change à long terme swaps de devises
Gestion en macro-couverture du risque de change possible Possibilité de transfert d’un risque de change vers un
Couverture et transformation du risque d’un endettement risque de taux d’intérêt
à long terme en devises Incidence en trésorerie des placements et des
Construction de swaps synthétique en combinant des paiements de flux intercalaires
éléments à taux fixe ou à taux variable
Swaps de devise taux variable/taux variable équivalents à
des contrats à terme de change
Démultiplication des possibilités d’accès aux financements
sur les marchés internationaux
Les options de change
Une option de change est un contrat qui donne a son acquéreur le droit d’acheter
(option d achat) ou de vendre (option de vente) une certaine quantité d’actif sous-
jacents (devise) a un prix fixé d’avance et désigne comme étant le prix d’exercice et a
une date ( ou jusqu’à une échéance) qu’il choisit d’avance.
Les Caractéristiques D’une Option :
• L’actif Sous-Jacent :
• Le Sens De L’option :
Les Options d’achat :
Les Options de Vente:
• Le Prix D’exercice :
• La Date D’exercice :
• La Prime :
Les déterminants du prix d'une option de
change
• La Valeur Intrinsèque :
• La Valeur du temps :
La durée du contrat optionnel :
Le positionnement du prix d’exercice :
Les taux d’intérêt :
La Volatilité du couple de devises :
Les stratégies de couverture optionnelle
• Les Stratégies de base :
L’achat d’un Call :
L’achat d’un Put :
La Vente d’un Call :
La Vente d’un Put :
Les Avantages et les inconvénients des
options de change :
Les Avantages Les Inconvénients
1+𝑇𝑀𝐴𝐷 ∗𝑁/36000
On a : CT=CC*
1+𝑇𝑑𝑒𝑣∗𝑁/36000
1+4,50 ∗90/36000
Donc : CT=11,4438*
1+3,20∗90/36000
CT=11,48
Gestion de trésorerie
• réaliser par :
• Les placements peuvent rester disponibles, ou être bloqués pendant un certain temps, sous peine de
subir des pénalités de retrait. Les intérêts sont négociés directement avec la banque, et peuvent parfois
être capitalisés. Ils sont soumis à l'impôt et aux divers prélèvements sociaux.
• En général, plus la durée de placement est longue, plus ils sont élevés.
les types des placements bancaires
• les comptes sur carnet sont des comptes d'épargne rémunères et aux versements
règlementés.
Formalités d'ouverture du compte sur carnet :
• Les formalités d'ouverture sont les même que pour l'ouverture
d'un compte cheque.
• Chaque personne physique ne peut être titulaire que d'un seul
compte sur carnet (contre signature dune attestation sur
l'honneur).
Le compte sur carnet
Caractéristique du compte sur carnet:
Caractéristique illustration
Titulaire Tout particulier même pour le mineur sur présentation de son tuteur légal.
Durée Placement dune durée indéterminée tant que le compte n'enregistrera pas
un solde inferieur à 100dh
Montant Louverture d'un compte sur carnet doit porte sur un minimum de
100dhs,avec un plafond de 300000dhs.
liquidité Les fonds déposer sur le compte sur carnet sont disponible a tout moment.
Taux Le taux d'intérêt minimum est égal le taux moyen pondère (TMP) des bon du
trésor
Frais Le comptes sur carnet est un placement qui est exonère des frais de tenue
de compte et soumis a taux 30 %
Le compte sur carnet
• Avantage:
stabilité des dépôts
Pas de risque de taux ( taux variable)
• Inconvénients:
Rémunération du compte sur carnet malgré qu'il soit à vue.
Encombrement des guichets.
Actualisation manuelle du carnet .
Compte convertibles en dirhams
• C’est un compte qui ne peut ouvert que par l'alimentation de cessions de devises ou d'un
vraiment provenant D’un autres compte en dirhams convertibles ,il est réserve :
• Formalités d'ouverture :
le compte en dirhams convertible doit obéir aux prescriptions de la règlementation
des change au Maroc .
Il est ouvert sans accord de l'Office des changes à la condition des changes à la
condition qu'il soit alimente en devise ou pare virement d'un compte en dirhams
convertibles
Compte en dirhams convertibles
• Caraterisque du compte en dirhams convertibles :
Caractéristique illustration
Titulaire Marocains résident à l'étranger(RSE),personnes non résidents au Maroc ,
étranger résidents au Maroc, exportateurs marocaines
Montant Aucun minimum , ni maximum n'est exigé.
Taux Convenu avec le client
Durée Placement à vue
Liquidité Aucun blocage n'est effectue.
Commodité La banque est autorisée à délivrer un chéquier sur demande du client
fiscalité Exonération totale de la retenue à la source .
• Inconvénients:
Le client risque de subir une perte de change au moment de retransfert de ses
avoirs vers l'étranger .
Compte en dirhams convertibles
• Ces sont des formules de placement dont le montant ,l'échéance et le taux sont fixées d'avance.
Elles permettent à l'épargnant, une personne physique et morale ,de:
• Définition et Spécificités
Le marché des titres de créances négociables (TCN) permet un accès facile
aux marchés financiers puisqu’il est ouvert à tous les opérateurs économiques
Les TCN sont des titres négociables représentant un droit de créance pour une
durée fixe. Ce sont typiquement des instruments de placement.
Les TCN sont dématérialisés et transmissibles . Ils sont stipulés au porteur et font
l’objet d’une inscription en compte.
Les TCN sont émis au gré de l’émetteur. Ils ne sont pas cotés en bourse mais
négociables sur un compartiment réglementé du marché monétaire.
Les titres des créance négociable
• Les spécificités des TCN par rapport aux titres de dettes classiques sont:
Définition et Spécificités :
Les bons du trésor sont des titres obligataires (c'est-à-dire des titres
d'emprunts) émis par l'État par l'intermédiaire du Trésor Public.
Les bons de trésor peuvent être des bons à court-terme (durées de 13,
26 et 52 semaines) , à moyen terme (durées de 2 et 5 ans) ou à long-
terme (durées de 10, 15, 20 et 30 ans).
Inscrits auprès du dépositaire central au nom des établissements
propriétaires admis à soumissionner , ces bons sont négociables de gré
à gré sur le marché secondaire .
Les bons de trésor
L’émission des Bons du Trésor se fait selon un calendrier précis publié par le
ministère des finances chaque mois avec le privilège d’annulation ou de
modification à tout moment
Les séances d’adjudication se tiennent tous les mardis pour les bons à
court-terme et le deuxième et le dernier mardi du mois pour les bons à
moyen terme à 10 ans et à 15 ans et le dernier mardi du mois pour les
bons à 20 ans et 30 ans
Les résultats sont portés le jour même aux participants et au public
Le règlement des adjudications se fait le lundi suivant la séance
d’adjudication
Les certificats de dépôts négociables
• Définition
• Titres négociables émis par des établissements de crédit et matérialisant des
dépôts à terme. Ils peuvent être cédés avant échéance
• Caractéristiques
• Les émetteurs: établissement bancaires agréés à recevoir des dépôts
• Les souscripteurs: toute personne physique ou morale résident ou non.
• L’échéance: entre 10 jours et 7 ans.
• Le taux d’intérêt: librement négocié entre l’émetteur et le souscripteur.
• La négociabilité: en cas de problème de liquidité du CDN sur le marché
secondaire la banque émettrice est toujours disposée à racheter ses CDN.
Les bons de sociétés de financement
• Définition
• Les BSF sont des titres émis exclusivement par les sociétés de financement
en vue de lever des fonds par le biais du marché des capitaux
moyennant un rendement fixe ou variable.
• Caractéristiques:
• Les émetteurs: les sociétés de financements dument autorisées par le
ministre de finance.
• Montant de l’émission: inférieure à 40% de l’encours des crédits.
• Technique : l’émetteur est obligé de domicilier ses BSF auprès d’une
banque commercial.
Les billets de trésorerie
• Définition
• Titres émis par des entreprises non financières ayant directement accès
aux marchés des capitaux+ 3 années d’existence au moins et des fonds
propres d’un montant minimal de 5 M de Dhs
• Caractéristiques:
• Les émetteurs: toute société de droit marocaine, à l’exclusion des
banques et des sociétés de financement.
• Échéance: entre 10 jours et 1an.
• Montant min: 100 000 dhs.
• Taux fixe.
Les billets de trésorerie
• Technique d’émission:
Les entreprises émettrice procède à la domiciliation des billets de
trésorerie auprès d’une banque
Cette domiciliation ne peut être opérée que lorsque les banques se
sont assurées que les émetteurs ont respecté les conditions d’émission
prévues par les dispositions légales.
Les émetteurs des BT sont tenus d’établir un dossier d’informations
relatif à leur programme d’émission.
Ce dossier est mis à la disposition du public au siège de l’émetteur et
auprès des banques domiciliataires des titres.
Les contrats de capitalisation
• Définition
• Un contrat de capitalisation pour personne morale a un
fonctionnement similaire à un contrat d’assurance-vie pour personne
physique.
• Avec un contrat de capitalisation, la trésorerie n’est pas placée chez une
banque mais chez un assureur. Compte tenu des contraintes réglementaires,
la souscription plus complexe.
• Le contrat de capitalisation se compose de deux compartiments : un fonds en
euros dont le capital est garanti, et des unités de compte : des obligations,
des actions, des parts d’OPCVM…
• Caractéristiques:
• Rendements supérieurs aux produits bancaires
• Diversification des supports de placement
• Capital garanti par l’assureur sur le fonds en euros
Avantages et inconvénients d’un contrat de capitalisation
Avantages Inconvénients
Les OPCVM sont classés, selon la politique d'investissement adoptée, en quatre catégories
distinctes.
NB: L'appartenance à une catégorie entraîne le respect en permanence de certains critères de
placement:
Les OPCVM "Actions: dont le portefeuille doit être investis en actions a hauteur de 60 % minimum.
Les OPCVM "Obligations ": ou de taux Investis dont à l’inverse le portefeuille ne doit pas
comporter plus de 10 % d'actions.
Les OPCVM "Diversifies ": dont le portefeuille est composé d'action et obligation mais aussi de titre
du marche monétaire.
Les OPCVM "Monétaires ": dont le portefeuille doit être investis en permanence en tires du
marche monétaire et autres titres des créances a court terme.
Les formes juridiques des OPCVM
La garantie d’une Pour obtenir cette confiance de l'épargnant, le gestionnaire doit présenter toutes les
gestion garanties de professionnalisme nécessaires pour gérer un OPCVM
professionnelle
Mesurée par la performance, non corrigée du risque, cette notion exprime le gain net
La rentabilité réalisé par rapport au montant investi
LA GESTION DES PLACEMENTS ET
L’ARBITRAGE PLACEMENT-
DÉCOUVERT
Placement de l’horizon
• Durée pendant laquelle un épargnant pense qu’il n’aura pas besoin des fonds
placés. L’horizon de placement dépend notamment de la composition
du patrimoine de l’épargnant, de ses objectifs, de ses revenus, de ses charges,
des risques auxquelles il peut avoir à faire face.
Le montant du placement dépend de la trésorerie excédentaire dont vous disposez et que vous
souhaitez placer. Un montant minimum peut être exigé pour souscrire certains produits de placement
financier.
A savoir : plus vous investissez et plus les intérêts que vous percevrez seront importants.
• Le couple rendement/risque:
Le choix des placements financiers va dépendre du niveau de risque que vous êtes prêt à prendre et
du rendement que vous attendez de votre placement.
A savoir : plus vous acceptez de prendre des risques et plus le rendement que vous pouvez espérer
sera élevé.
Les six principes de placement
1) Vous devez
définir vos 2. Vous devez suivre le
objectifs de principe de la diversification
placement
3. N'oubliez pas
qu'un bon
4. Soyez conscient du
programme de
rapport risque-profit et de
placement est
votre degré de tolérance du
axé sur la
risque
stratégie qui
vous est propre
• L'arbitrage est certes une technique ancienne, mais la globalisation des marchés et
l'avènement de l'informatique l'ont mis sur le devant de la scène. Aujourd'hui, l'arbitrage est
une source de revenus non négligeable pour les banques qui savent le manier avec
précaution. Les sommes en jeu étant extrêmement conséquentes, l'arbitrage a pu toutefois
masquer des dérives plus inquiétantes, comme l'Affaire Nick Leeson qui était à l'origine chargé
des opérations d'arbitrages.
• L'arbitrage est une technique simple visant à profiter des imperfections du marché à un instant
t. Il vous est sans doute arrivé de constater des différences de prix entre des produits similaires
dans vos magasins préférés. Parfois même vous avez imaginé acheter un produit dans un
magasin X pour le revendre à l'entrée du magasin Y. Ce rêve devient réalité avec
l'arbitrage. L'opération d'arbitrage consiste à acquérir un bien à un endroit à un certain prix et
de le revendre quasi instantanément à un prix supérieur à un autre endroit. Le terme arbitrage
est aussi utilisé quand un investisseur vend une action dont il pense que la performance sera
inférieure à une autre qu'il souhaite acquérir. Cette pratique est risquée, et très différente de
celle étudiée ici. L'arbitrage au sens strict est donc une opération théoriquement sans aucun
risque, ou avec un risque très limité. Les deux opérations s'annulant car réalisées en même
temps.
Arbitrage géographique Arbitrage triangulaire Arbitrage d'opportunité
L'arbitrage géographique est sans L'arbitrage triangulaire est bien Cet arbitrage peut être pratiqué par un
doute le plus médiatique et le plus plus complexe et nécessite plus de investisseur lambda. Ce type d'arbitrages se
pratiqué. Il consiste à utiliser les calculs. L'arbitrage ne se réalise produit lors d'opérations financières plus ou
moins complexes. Lors d'une augmentation
différences de cotations entre plus au niveau d'une zone de capital par exemple, les investisseurs
deux actifs identiques sur deux géographique mais au sein de la peuvent acquérir de nouvelles actions à un
marchés différents. L'offre et la même zone sur 3 devises prix bas moyennant l'acquisition de droits de
demande pouvant fluctuer d'un différentes. Cette technique souscription. Or il est possible que le coût total
marché à l'autre à chaque implique plusieurs opérations des droits de souscription et du prix de l'action
seconde, il est possible que d'achats / ventes mais peut aussi nouvelle, soit inférieur au cours actuel de
chaque marché ne s'ajuste pas être générée sans risque si l'action. L'investisseur peut alors vendre
l'action ancienne à découvert et participer à
automatiquement au prix d'un l'arbitragiste arrive à passer tous l'augmentation de capital en achetant des
autre. ses ordres au même instant. En droits de souscription et de nouvelles actions.
effet, un décalage dans la L'opération est certes sans risque mais il
passation des ordres expose conviendra d'étudier avec soin les coûts
automatiquement l'arbitragiste à (service de règlement différé, frais de
un risque de marché. courtage, etc.). Cet arbitrage peut aussi se
réaliser sur les warrants, ou sur tout autre titre
permettant la conversion
Quel est le meilleur placement?
Pour trouver les meilleurs placements financiers, il faut d’abord déterminer quel est le
niveau de risque acceptable et à quelle échéance on souhaite récupérer son
argent.
En effet, quelques soient les supports de placement, ces deux facteurs sont essentiels
pour prendre les bonnes orientations en terme de placement financier.
Filière : Management des organisations financières et bancaires
2018/2019
2
Introduction
• La politique de gestion de liquidité
L’enjeu financier
• La trésorerie et la date de valeur
• Les principes de la trésorerie
• La gestion de liquidité par date de valeur
• Cas pratique: Comparaison des dates de valeur entre Banque populaire et
BMCI Bank
Conclusion
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Le concept de liquidité est plus que jamais un sujet d’actualité. Il y a encore peu de
temps, les régulateurs bancaires étaient focalisés notamment sur le dispositif et la
mise en place des normes prudentielles de solvabilité. Cependant, la crise récente
nous a fait découvrir que la liquidité n’est pas acquise et qu’une pénurie de liquidité
peut très rapidement se transformer en problème de solvabilité pour certaines
institutions financières. Dans ce contexte, le besoin de lui donner une importance
majeure d’une part et de tenir davantage compte des caractéristiques et des
modifications structurelles de la finance dans sa régulation d’autre part, s’impose
actuellement comme un impératif.
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• Une politique de gestion de liquidité peut se définir comme étant l’application par l’entreprise
de mécanismes, de techniques et d’outils de réaffections temporelle des flux, soit à l’aide des
partenaires bancaires ou par intervention directe sur les marchés monétaires, l’objectif visé est
d’atteindre la trésorerie « zéro ».
• La trésorerie zéro repose sur le principe que la position de trésorerie doit être à la fin de chaque
journée proche de «zéro ».
5
1.L’erreur de sur-mobilisation :
• Elle est généralement liée à un recours excessif au crédit bancaire ou bien à une occasion
de placement non réalisée.
• Conséquence : engendrer des soldes créditeurs non rémunérés sur les comptes
bancaires de l’entreprise.
• L’erreur de sur-mobilisation est déterminée par la valorisation des soldes créditeurs au
taux moyen de financement ou de placement en fonction de la situation de l’entreprise
emprunteuse ou prêteuse. Il s’agit d’un cout d’opportunité qui est implicite. Il n’a donc pas
une traduction comptable.
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2.L’erreur de sous-mobilisation :
Elle se définit comme une erreur d’arbitrage entre le choix d’un
financement par découvert plutôt qu’un financement par crédit.
Dans ce cas, l’entreprise utilise le découvert, source de
financement plus onéreuse, à la place d’un crédit dont le taux
d’intérets est moins élevé.
Le cout de la sous-mobilisation =[ ND*(TD-T)/36000]+CPFD.
La trésorerie :
La trésorerie est un terme économique et comptable désignant les sommes
immédiatement mobilisables pour une entreprise à un instant précis. La
trésorerie correspond à la différence entre les actifs disponibles dont
dispose une entreprise (comptes bancaires créditeurs, sommes disponibles en
caisse...) et ses dettes à court terme.
La gestion prévisionnelle à court terme et le suivi de la trésorerie
suppose l'application d'un certain nombre de principes :
classement des flux par instruments de règlement
analyse banque par banque et regroupement des flux sur un
compte bancaire
regroupement des flux par date de valeur
1
2
classement des flux par instruments de règlement
L’échéancier de trésorerie court terme en date de valeur doit être cohérent avec les positions globales d’encaissement
et de décaissement du budget annuel de trésorerie.
Flux M1 M2 M3 …
Le trésorier opère un calage entre ses propres Encaissements
Espèces
prévisions et les montants globaux prévus Chèques
d’encaissements et de décaissements du budget de Effets
Prélèvements
trésorerie.
Total
Les encaissements dont la date de valeur et dont le Décaissements
montant sont certains ou quasi certains sont Espèces
essentiellement les crédits de chèques, les remises Chèques
d’effets et les prélèvements créditeurs. Effets
Prélèvements
Impayés
total
1
3
analyse banque par banque et regroupement des flux sur un compte bancaire
Cette étape consiste à identifier pour chacun des supports de règlement la banque chargé de la gestion de ce flux. afin de
connaître des conditions de valeur qui servirent au positionnement en date de valeur
On prend l'exemple sur les encaissements qui peut être résumée dans le tableau suivant:
Encaissement Condition de valeur Banque
d'une manière générale il est préconisé de
Espèces J BMCE
concentrer sur une même banque l'ensemble des
Virements J+1 BMCE
flux débiteurs et créditeurs fortement aléatoires, en Chèques
effet , cette pratique permettre de réduire l'écart Sur banque
Hors banque J BMCE
entre la prévision et la réalisation J+1 BP
lu ma mer je ve Sa Di
BMCE + + + + + - -
le tableau récapitulatif de la position prévisionnelle de trésorerie en date de valeur reprend les recettes et les dépenses de
chaque banque en moins sur une semaine
le solde en valeur au jour le jour est déterminé par la différence entre les recettes et les dépenses contenu sur le sol de la
journée précédente. le solde correspond en solde avant prise de décision de financement et de placement
1
5
La date de valeur :
C’est la date prise en compte d’une opération bancaire donnée.Elle est primordiale dans la mesure
où elle sert au calcul des intérêts débiteurs ou créditeurs.
Les banques justifient (de plus en plus mal d'ailleurs) les dates de valeur par le délai de traitement
des opérations qui les empêchent de disposer réellement des fonds dès le moment où elles les
comptabilisent. Jours de valeur standards
Versement d’espèce
Sur la même agence J+1(o)
Sur une autre agence J+1(o)
Retraits espèce
Par chèque auprès du guichet détenteur de compte J-1(o)
Le résultat financier :
Fixer comme objectif « la trésorerie zéro », les excédent sont donc placés, et les besoins financés au
moindre cout. La date de valeur peut alourdir le poids des charges financière, ou réduire les
rémunérations sur les placements, et donc influencer le résultat de l’entreprise prendre en
considération les dates de valeurs afin de prévoir les encaissement pour financer ses besoins sans
avoir besoin des découverts couteux.
Le taux de change :
La date de valeur peut causer une perte de change lors d’une exportation au cas d’une monnaie
volatile, il faut noter que la date de valeur des opérations en devise peut-être plus longue.
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0
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The of PowerPoint - thepopp.com
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The Power of Po - thepopp.com
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Les Commissions
1-La Banque :
Définition :
La banque est un établissement financier qui gère et collecte l’épargne des clients
(dépôts, fonds), accorde des prêt et offres des services financiers. Elle effectue cette
activité, en général grâce à un réseau d’agence qui veille le bon fonctionnement des
opérations.
Le rôle de la banque et le fonctionnement du système bancaire
1-Classification des banques au Maroc selon le critère publique/privée :
Groupe 1 : Actionnariat
privé à dominance locale
•ATTIJARIWAFA BANK Groupe 2 : Actionnariat
•BMCE BANK public
•BANK AL AMAL •C.A DU MAROC
•CREDIT POPULAIRE AU SECTEUR BANCAIRE •CIH
MAROC... •CDG CAPITAL
•MEDIA FINANCE
•AL BARID BANK…
Groupe 3 : Actionnariat
privé à dominance
étrangère
•SOCIETE GENERALE
•BMCI
•CREDIT DU MAROC
•ARAB BANK…
Le rôle de la banque et le fonctionnement du système bancaire
Offre des services sophistiqués et souvent sur mesure aux grandes entreprises,
Sont spécialisées dans la gestion des grands comptes tels que les grandes entreprises les richards les artistes
etc. …
Les Banques universelles:
Le groupe financier
Regroupe les différents métiers des banques et de fonctions nécessaires a la bonne marche de
ces métiers.
Le rôle de la banque et le fonctionnement du système bancaire
Traditionnels : Modernes :
Chèques Cartes bancaires
Effets de commerce Retraits
Prélèvements (…) Paiements électroniques (…)
La distribution des crédits :
• Une somme d’argent mise a la disposition d’un emprunteur par un préteur contre une
promesse de remboursement et moyennant le paiement d’intérêts.
• Quel que soit le segment de clientèle concerné, les crédits s’accordent essentiellement sur la
base d’une analyse de la rentabilité de l’opération et de son degré de risque.
• la banque supporte ainsi un risque de crédit ou risque de contrepartie.
• Ce risque est fonction de trois paramètres :
le montant du crédit,
la probabilité de défaut
la proportion du crédit qui sera recouvrée en cas de défaillance de l’emprunteur.
La gestion de trésorerie :
Les banques sont confrontées a des mouvements de fonds liés aux variation normales ou
anormales des dépôts et des crédits :
• le bilan de la banque doit être équilibré.
• Ces flux qui sont globalement équilibrés à l’instant présent sont décalés dans le temps dans le
futur.
Exemple : les remboursements des crédits n’ont pas lieu exactement au même moment que
les échéances de placements de la clientèle
Ce décalage met le trésorier de la banque en position de prêter les ressources
excédentaires d’emprunter l’insuffisance de ressources. Le trésorier contribue à la
rentabilité de la banque en plaçant chaque jour toute ressource disponible.
Effectue des opérations connexes
Leasing / crédit-bail
La gestion de portefeuille et conseil
Les opérations de changes
Les services rendu à la clientèle
Les opérations d’assurance
L’intermédiation financière
Le compte et les moyens de paiement
Le compte :
Définition
Juridiquement, le compte chèque peut être défini comme un contrat conclu entre le
client et la banque et qui repose sur la volonté expresse des deux parties.
Il sert à enregistrer les encaissements et les décaissements réalisés par le banquier pour
le compte de son client. Il permet également la délivrance et l’utilisation d’un carnet de
chèque et éventuellement d’une carte bancaire.
Pratiquement : c’est un schéma qui enregistre l’ensemble des opérations effectuées par
le client chez la banque.
Il se devise en sept Colonnes :
Les Contrôles Généralement avec des Logiciels qui facilitent la tâche s’effectueront à tous les
Niveaux : Conditions Bancaires, Taux d’intérêt et Commissions.
Le contrôle des Conditions Bancaires :
Les Jours de Valeurs Pratiquées sont aisément Vérifiables à partir des Extraits de compte et Avis
d’opération (Vérification Manuelle) ou avec l’aide d’un Logiciel de Gestion de Trésorerie,
indépendamment au contrôle des Opérations exceptionnelles (opérations internationales en
devises) ou ponctuels (Virements …)
Les Entreprises ne vérifient pas la totalité des Opérations Courantes, certaines se fixent un seuil
minimal de Contrôle, fonction de leur Taille et des caractéristiques de leur Trésorerie.
Le Contrôle du Taux d’intérêt :
Quel que soit les taux utilisés, le trésorier doit Vérifier la bonne Application des conditions
négociées sur les différents Opérations de Placement et de Financement CT, Un contrôle
Spécifique et Systématique est Opéré au sujet des crédits Bancaires Ponctuelles.
Concernant les Financements par Découvert, le Contrôle s’effectue à l’aide des échelles
d’intérêt trimestrielles qui expliquent et justifient les agios prélevés.
Exemple d’échelle d’intérêt :
l’information fournie a l’entreprise :
Les Banques sont généralement en communication avec les entreprises sur les mouvements et
sur le solde, parfois ils proposent des Services privilégiées en matière de financement à CT
Le Trésorier doit attacher a ce que lui soit fourni le plus rapidement possible dans des
conditions de fiabilité de saisir l’opportunité offert à ce niveau, Négocier à un Taux d’intérêt
plus bas, d’une commission faible, ou de bénéficier en générale de la durabilité de la relation
avec l’intermédiaire Financier.
Concernant l’échange des donnes, les banques fournissent des relevées et des avis
quotidiennement mais parfois cela devenu en retard, c’est pour cela les entreprises préfèrent
utilisée les Techniques de Télétransmission qui vise un Echange des Données informatisées
faible et pertinent.
La Télétransmission permet au Trésorier :
Suivre les crédits et les débits sur les gros mouvements
Réguler la situation en cas d’erreur
Avis d’impayé, de Prélèvements, de chèques exécutés ans la journée
Le Relevé de compté indiquant les écritures de Mouvement
Le Trésorier donc dispose automatiquement des soldes et des mouvements passés à la veille
sur ses comptes Bancaires, dans une optique de gestion de trésorerie il sert à vérifier la bonne
application des conditions bancaires, Entamer un contrôle rapide qui permet une réaction
rapide en cas d’erreur.
Conclusion :
L’environnement financier et bancaire est en perpétuelle évolution, chaque fois des
nouveautés qui apparait dans les différents secteurs, cela donne une orientation que les
entreprises en générale doivent s’adapter au changement, et en premier lieu le Trésorier qui
est responsable au transactions de grands masse et gérer la liquidité d’une façon efficace afin
de rendre la Trésorerie équilibrée.
Cela nous conduire vers l’idée principale c’est que Le Trésorier doit prendre l’acte d’évolution
comme acte de simplicité et de gérer les liquidités en s’adaptant au changement de son
environnement.
MS : MOFB
LE BUDGET DE TRÉSORERIE
Réalisé par :
HOBRI Saida
BOUGUENDOULA Meryem
BAROUDI MARYAM
EL AZZAOUI Monia
PLAN
MS : MOFB
Introduction La gestion Budget de Conclusion
budgétaire trésorerie
2018-2019
La gestion de trésorerie est au cœur de la fonction financière de
l’entreprise. Elle en constitue le bras armé. Autrefois simple élément de la
direction financière de l’entreprise, la trésorerie dorénavant une entité
cohérente et multiforme qui devient dans la grande entreprise la manifestation
opérationnelle de la fonction financière, cela au moment où cette dernière
assume un rôle stratégique croissant.
MS : MOFB
La gestion budgétaire désigne le fait de planifier à plus ou moins long
terme les recettes et les dépenses prévues sur une période.
la gestion budgétaire repose sur trois concepts : la prévision, la
budgétisation et le contrôle budgétaire. Le premier consiste à prendre
en compte certaines données historiques afin de mettre en œuvre un
plan global du budget pour les mois ou les années à venir. Le second,
à établir un rapport entre les objectifs espérés et les moyens mis à la
disposition pour les accomplir. Le troisième permet de fixer des
critères qui permettent de déterminer si les objectifs ont été atteints
ou non.
2. LES OBJECTIFS DE LA GESTION BUDGÉTAIRE
Instrument
de contrôle
et de
MS : MOFB
maitrise de
gestion
Instrument
de Instrument
La gestion
décentralisat d’aide à la
budgétaire
ion et de décision
cohérence
Instrument
de motivation
et de
communicatio
n
3. LA PROCÉDURE D’ELABORATION DES BUDGETS
MS : MOFB
L’élaboration des
variantes L’élaboration L’élaboration
Les études budgétaires et la discussion des prévisions
préalables et le choix de l’une des budgets définitives
d’entre elles détaillés
4. LE CONTRÔLE BUDGÉTAIRE
MS : MOFB
Après l’exécution des budgets et la détermination des résultats réels,
vient donc, la phase du contrôle budgétaire. Cette étape est très
importante et d’un grand intérêt dans la mesure où elle permet de
rapprocher les prévisions des réalisations pour faire apparaitre des
écarts ainsi définis.
III.
1. DEFINITION
MS : MOFB
Le budget de trésorerie et la transformation des charges et des produits de tous les
budgets précédents en encaissements et décaissements. Les notions de dépenses et
de recettes sont privilégiées aux notions de charges et de produits. Les échéances des
flux monétaires seront observées et la juxtaposition des flux financiers entrant et
sortant permettront de déterminer la situation de trésorerie au courant de l’horizon
budgétaire à venir.
-Solvabilité : honorer les engagements à leurs échéances,
-Rentabilité : bénéficier du placement des excédents de trésorerie (éviter
l’épargne oisive),
-Sécurité : se protéger des risques de taux et de change et des conditions
bancaires.
2. PRESENTATON DU BUDGET DE TRESORERIE
Le budget de trésorerie se présente en deux parties respectivement consacrées
aux encaissements et aux décaissements.
MS : MOFB
2018-2019
Rubrique Janvier Février Mars -
1.Encaissement
d’exploitation +
Enc, sur CA antérieurs
Enc, sur CA budgetés
2. Encaissements hors +
exploitation
Total des +
encaissements
3.Décaissements
-
MS : MOFB
d’exploitation
4.Décaissements hors
exploitation
-
Total décaissement -
5.Solde encai/décais
Situation initiale
-/+
-/+
Encaisse minimale
-
Solde cumulé avant
Financement/Placement
-/+
Financement : crédits nouveaux
+
Financement : remboursement
-
Placement : décaissement
-
Placement : encaissement
+
Solde de trésorerie cumulé
après décisions +/-
3-LE RÔLE D’UN TRÉSORIER AU SEIN DE L’ENTREPRISE :
MS : MOFB
Prévoir
l’évolution de
sa position
bancaire
Etablir le
Suivre la
budget et le
trésorerie au
planning de
jour le jour
trésorerie
Le rôle de
trésorier
4. PREVISION DES ENCAISSEMENTS ET DES
DECAISSEMENTS
MS : MOFB
2018-2019
L’utilité de la prévision glissante de trésorerie
Décision de
financement ou
MS : MOFB
de placement à
S’assurer de la CT
liquidité à
terme de
l’entreprise
Gérer le risque
de change
Trésorerie glissante
5-EQUILIBRAGE DES SOLDES MENSUELS DE TRÉSORERIE
MS : MOFB
Solde Solde
prévisionnel prévisionnel
déficitaire excédentaire
6. LA GESTION DE TRÉSORERIE LE JOUR LE JOUR
MS : MOFB
Le budget de trésorerie fournit une prévision globale des flux de trésorerie et permet
de dégager des soldes mensuels à financer ou à placer. En fait au cours du mois le solde de
la trésorerie varie quotidiennement enregistrant par fois même des variations de forte
amplitude.
Les limites
Les limites de l’analyse de la trésorerie à partir du budget prévisionnel sont de deux ordre s :
MS :
MOFB
2018-2019
V. Conclusion
MS : MOFB
2018-2019
MS : MOFB
Master Management des organisations Financières et Bancaires
La gestion de trésorerie
de groupe
M.ASSAL
IKHNOUCHA BILAL
ANICE DOHA
IFISS ANAS
AQIL HOUDA
02 Centralisation-décentralisation
Les constraints d’une gestion
plan 03 trésorerie de groupe
Les conventions de gestion de
04 trésorerie
05 Conclusion
plan 2
introduction
L’interrogation sur la structure organisationnelle optimale est une des questions fondamentales dans la gestion
d’un groupe d’entreprise. D’un point de vue économique, un groupe est composé d’un ensemble d’unités
juridiquement autonomes qui dépendent d’un même central décisionnel appelé société mère qui a le pouvoir de
décider la politique financière et l’activité d’une entreprise de façon a en retirer des profits. Voire, elle doit
fournir des états financiers consolidés permettant de parvenir à une traduction fidèle de la performance et de la
situation financière du groupe ainsi que les flux de trésorerie qu’il génère afin qu’il puisse présenter un ensemble
d’entité comme s’ils en formaient qu’une seule.
introduction 3
Centralisation-décentralisation
Les principales missions de trésorerie du groupe
Activités opérationnelle
Le trésorier
Activités stratégiques
Centralisation et décentralisation 5
Gestion opérationnelle:
Centralisation et décentralisation 6
la participation à la définition de la politique
de financement, de placement et de liquidité.
Centralisation et décentralisation 7
Types d’organisation de la gestion de trésorerie de groupe
Centralisation et décentralisation 8
Trésorerie centralisée
La gestion centralisée de trésorerie permet d’équilibrer les comptes des filiales du groupe, toutes les tâches de la
trésorerie sont assurées par le siège ou au niveau de la société pivot spécialisée. De plus, elle donne à un groupe
relativement important, mais constitué des société de faible taille, la possibilité d’accéder aux marchés financiers.
Les directeurs financiers locaux restent responsables des activités financières délocalisées. Ils ne sont pas
hiérarchiquement en charge des équipes opérationnelles, mais sont garants du bon fonctionnement des activités et de
l’exactitude des informations monétaires et financières.
La groupe optimise la gestion de trésorerie tout en conservant une responsabilité locale des. managers
Centralisation et décentralisation 9
Trésorerie décentralisée
L’ensemble des fonctions de trésorerie est exercé localement. Les filiales gèrent totalement les flux, le cash et
certaines activités à forte technicité du ressort théorique de la société mère qui dans ce cas intervient de manière très
limitée.
Ce cas extrême se trouve peu fréquemment, car même avec un degré de décentralisation fort, la définition de la
stratégie financière demeure du ressort d’un organe central de trésorerie.
Centralisation et décentralisation 10
Dans chaque pays ou zone géographique, la
trésorerie est centralisée; la direction
financière de la société mère assurant la
stratégie financière, le contrôle et l’évaluation
Trésorerie centralisée
des prévisions à moyen terme. Elle donne son
par pays
autorisation éventuelle pour les opérations
locales importantes et négocie alors avec les
filiales.
Centralisation et décentralisation 11
la trésorerie locale s’occupe notamment de la gestion
des moyens de paiement, des flux de trésorerie en
valeur, de garantir l’équilibre entre le financement
interne et externe, d’identifier les risques de change
ainsi que les fluctuations des prix de matières
premières.
Centralisation et décentralisation 12
Les techniques de centralisation
la centralisation des flux de
paiements commerciaux
Cette technique s’adresse aux entreprises ayant des établissements secondaires : magasins, points de vente, usines… ces
entités ne sont qu’une dérivation de la société mère et, par conséquent, ne possèdent pas de statut juridique propre.
L’objectif du trésorier est d’accélérer les circuits d’encaissement et de bénéficier de la valeur des chèques encaissés
localement.
Les encaissements vont donc faire l’objet d’un dépôt local en faveur du compte de la société mère, généralement à un envoi
par courrier. Les banques offrent, de plus, un service permettant d’identifier l’origine du dépôt dans leur réseau par la saisie
d’un libellé complémentaire. Le trésorier peut ainsi suivre par magasins ou par établissements, le rythme des encaissements.
Cette méthode de remontée des encaissements évite l’ouverture de comptes locaux qui alourdiraient la gestion de trésorerie
en nécessitant des transferts par virement pour couvrir les comptes secondaires.
Les techniques de centralisation 14
Les prêts intra-groupe
Les prêts intra-groupes constituent une étape essentielle de la centralisation de trésorerie. Ils permettent l’adéquation des
ressources aux besoins, cela au niveau du groupe tout entier : une entreprise excédentaire prête à une entreprise déficitaire.
Ces prêts des formes extrêmement variées : avances en comptes courant, prêts à terme…les taux pratiqués peuvent être des
taux de marché ou des taux préférentiels, sous réserve des justifications stratégiques. Les durées sont également
extrêmement diverses.
Enfin ces prêts peuvent être garantis. Cette technique présente l’avantage d’être simple et sans limitation de montant. La
souplesse d’utilisation et leurs conditions financières avantageuses font des prêts intragroupes un mode de financement et
de placement extrêmement utilisé. En termes d’organisation pratique, il est préférable de mettre en place un organe central.
Ce dernier se charge de gérer l’ensemble afin de coordonner les emplois et les ressources des uns et des autres.
Les techniques de centralisation 15
Fusion des échelles
d’intérêts ou « cash
pooling notionnel »
La fusion des échelles d’intérêt prend la forme d’une convention aux termes de laquelle une banque soumet à un
groupe de société un solde global des intérêts dus au niveau de celui-ci après compensation au sens financier du
terme et non juridique, des positions créditrices et débitrices des différents comptes ouverts à chacun des sociétés
composant le groupe. Cette technique implique deux conditions :
-D’une part, l’acceptation de la banque pour la mettre en œuvre
-D’autre part, l’établissement préalable d’une convention interne de groupe
❖ Définition : on peut donner au Netting la définition suivante « le Netting est la systématisation, par
un mode d’organisation approprié, du paiement par compensation de leurs dettes et créances
exigibles entre sociétés apparentées dans un souci de simplification et d’économie des frais de
gestion».
❖ le système de Netting : On distingue deux types de Netting :
-Le Netting bilatéral
-Le Netting multilatéral
Les techniques de centralisation 17
Le netting
Le netting bilatéral :
Il consiste à la compensation entre deux entreprises qui sont en relation
commerciale entre elles des ventes réciproques..
Le netting
Le Netting multilatéral :
à pour but « de réaliser entre toutes les sociétés du groupe une compensation de telle façon que
chacune ne paie ou ne reçoive que le solde net de l’ensemble de ses dettes et de ses créances envers
toutes les autres ».
Cette technique consiste à transférer quotidiennement des fonds entre les comptes et le compte
centralisateur de la centrale trésorerie du groupe. On détermine chaque jour le solde en valeur de chaque
compte bancaire, et les banques effectuent automatiquement les virements d’équilibrage afin de laisser les
différents comptes bancaires à zéro ou légèrement négatifs.
Les soldes excédentaires sont transférés sur le compte centralisateur ; inversement, un éventuel solde
déficitaire sera comblé par un transfert en provenance du compte centralisateur. Le compte centralisateur est
alors reflet du solde net consolidé réel. Contrairement à la fusion d’échelles d’intérêts, le transfert est
réellement effectué, soit par le trésorier, soit par la banque, de manière automatique
Les techniques de centralisation 20
Les circuits d’informations :
La communication bancaire est hétérogène selon le pays ce
qui ne facilite pas l’optimisation de la trésorerie. Les
entreprises se connectent avec les centres informatiques des
banques par le réseau téléphonique ou par des lignes
spécialisées(Transpac).
La convention de pool prévoit la mise en commun systématique des soldes de chacune des sociétés adhérant à la convention. Cette
centralisation des soldes est automatique, c’est-à-dire que le solde de la filiale est mis à zéro par couverture des besoins ou financement
au jour le jour par la société pivot.
La convention de pool prévoit l’existence de comptes de liaison spécifiques qui sont créés en comptabilité et qui cumulent les soldes de
trésorerie. Le décompte des intérêts débiteurs ou créditeurs doit être prévu dans la convention : fréquence de calcul, date de paiement,
référence à une facturation interne explicite.
Enfin, la convention de pool doit prévoir la durée pendant laquelle elle s’applique. Des clauses usuelles de sortie possible d’une des
parties et de tacite reconduction viennent compléter le contrat.
Ce dispositif contractuel apparaît souple et adaptable. Il constitue le premier pas vers une gestion de trésorerie de groupe.
Les conventions de gestion de trésorerie 35
La convention d’omnium
L’objet d’une convention d’omnium n’est plus seulement de centraliser les soldes, mais de centraliser, en totalité ou en partie, les opérations de trésorerie au
niveau du groupe. Cela recouvre :
Les filiales se dessaisissent de leurs capacités en la matière. La convention d’omnium doit donc explicitement donner deux types de mandats à la société pivot
du groupe :
– un mandat général pour encaisser les créances et régler les dettes des sociétés filiales,
– un mandat général pour emprunter ou placer auprès de banques, d’établissements tiers ou sur le marché, les sommes nécessaires à l’ajustement de la
trésorerie du groupe. Les conventions de gestion de trésorerie 36
La convention d’omnium
La convention d’omnium doit prévoir l’utilisation de comptes courants ouverts au projet de chaque filiale dans les livres de la société pivot sur lesquels
sont portés les encaissements et les décaissements relatifs à chacune.
-La convention doit prévoir la possibilité pour la société pivot de « loger » le prêt ou l’emprunt au niveau central ou au niveau local, discrétionnairement
comme elle le souhaite ou en fonction de conditions Lorsque les opérations financières sont reprises au niveau du compte courant de la société pivot, elles
donnent lieu à calcul d’intérêts débiteurs ou créditeurs dont des conditions sont à préciser explicitement dans la convention :
– fréquence du calcul,
– index de taux d’intérêt et marge en% sur les nombres créditeurs ou débiteurs,
Les conventions de gestion de trésorerie 37
– imputation éventuelle d’une commission fixe pour frais de gestion
Les conventions de fusion d’échelles d’intérêts
Au sein d'un groupe, la fusion des échelles d'intérêt (ou pooling notionnel) offre un moyen relativement souple
d'exploiter les avantages de la centralisation des soldes de trésorerie. Dans cette structure, le solde des comptes
des filiales n'est jamais équilibré, mais la banque du groupe recalcule les intérêts, positifs ou négatifs, sur le solde
fictif de l'ensemble. Le résultat est identique à celui d'une trésorerie parfaitement équilibrée, mais les transferts de
fonds ne sont jamais réellement réalisés. Cette méthode protège donc intégralement la marge de manœuvre et
l'indépendance des filiales. Ce mécanisme devient dangereux pour la banque lorsqu'une filiale d'un groupe
globalement sain est menacée de faillite. La banque impose donc des contraintes et des garanties croisées entre
chacune des sociétés participant au pooling. La gestion de ce réseau de contrats peut se révéler extrêmement
lourde et onéreuse. Les conventions de gestion de trésorerie 38
Avantages :
Les conventions de gestion du risque de change ou de taux d’intérêt peuvent être individualisées. Il est aussi possible d’en intégrer les
dispositions dans la convention d’omnium, voire de pool de trésorerie.
Elles traduisent la centralisation et la gestion du risque de change ou du risque de taux au niveau de la société pivot. Celle-ci centralise
les positions et effectue les opérations de couverture au profit du groupe.
La convention devra prévoir les conditions d’information de la société pivot par les filiales (budget annuel, montant des créances à
couvrir, position commerciale...) ainsi que le mode de fixation du cours de change garanti (cours budgétaire annuel, cours annoncé
périodiquement par le trésorier...).
En fonction de l’évolution des taux de change sur le marché, la convention prévoit le calcul des résultats de change des filiales. Ces
résultats, qui peuvent être des plus ou moins-values, seront compensés par des notes de débit ou de crédit émises à l’attention de la
filiale. La convention fixe les conditions de couverture du risque de change de la filiale et le report de ce risque sur la société pivot.
La trésorerie de groupe souligne avec pertinence l’importance des problèmes organisationnelles et informationnels dans la
gestion de trésorerie.
La circulation de l’information, la détermination de procédures, la définition d’un cadre juridique et contractuel, la
structuration des entités et des pouvoir donnés au centre ou aux filiales, sont des interrogations qui relèvent à part entière
du métier du trésorier. Ces aspects concernent l’activité de gestion des liquidités dans l’entreprise et dans le groupe. Ils
sont tous aussi présent dans l’activité de gestion des risques financiers de change et de taux d’intérêts dont le trésorier a la
charge dans l’entreprise.
.
conclusion 41
Expose sur :
La getion du risque de taux
d'intérêt
Réalisés par :
oABDENOOUR MERIEM
oBENKARTOUA SALMA
oALAOUI LAMIA
oIDRISSI ZAYNAB
MOFB
2018/2019
introduction
Plan 1 Les risques de taux d'intérêt
la sensibilité comme étant le coefficient qui relie une variation infinitésimale de taux
d’évaluation dy avec la variation relative de valeur de position Dv/v :
Payeur TF Receveur TF
Achat Achat d’option swap payeur TF: Achat d’option swap receveur
swaptions faculté ouverte de payer le TF TF: faculté ouverte de recevoir le
contre recevoir le TV TF contre paiement TV
Vente Vente d’option swap payeur TF: Vente d’option swap receveur
swaptions éventualité d’être appelé à TF: éventualité d’être appelé à
recevoir le TF et à payer le TV payer le TF contre recevoir le
TV
Conclusion
Chacun des différents types d’instruments de gestion du
risque de taux présente des caractéristiques particulières
en terme d’efficacité pour couvrir tel aspect du risque de
taux sur telle durée. Les instruments ou les contrats de
courte maturité sont essentiellement destinés à couvrir
le risque de valeur lié aux mouvements des taux
d’intérêt Il s’agit ici des FRA, des contrats à termes et des
options de taux d’intérêt. Alors que les instruments ou
les contrats dont la durée relève du moyen et du long
terme façonnent les flux de produits et de charges
financiers présents et à venir. Ils agissent directement sur
les résultats explicites de l’entreprise. Ces instruments
sont les swaps, les caps et les floors.