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CORRECTION TERMINALE S
SUJET 1
Les mémoires : lecture historique
Ce sujet devait permettre à l’élève de reprendre les notions abordées dans le seul
chapitre, intitulée le rapport des sociétés à leur passé du thème 1 : L’historien et les mémoires
de la Seconde Guerre mondiale en France / L’historien et les mémoires de la Guerre d’Algérie.
Le chapitre implique de voir le rôle des historiens et l’évolution de la mémoire dans l’un ou
l’autre des conflits. Le professeur choisissait l’un des deux conflits : il fallait bien sûr choisir le
conflit qui avait été étudié en classe.
DÉMARCHE
Une composition suppose tout d’abord d’avoir bien défini les termes du sujet
- Mémoire : la mémoire s’appuie sur le souvenir et le témoignage d’acteurs qui ont
vécu les événements et cherchent à le transmettre aux populations. Selon
l’historien Pierre Nora, la mémoire entretient un rapport affectif au vécu.
Cependant, cette mémoire peut être erronée, ou biaisée par des informations
extérieures ou bien par le vécu de la personne qui a mémorisé les faits. Attention,
le sujet utilise le pluriel : les mémoires, il y a donc plusieurs types de mémoires.
- Les historiens : il faut donc prendre en considération les personnes qui étudient
l’histoire. L’historien s’appuie sur l’analyse critique de sources et évite toute
implication personnelle. L’histoire doit donc être dénuée de toute subjectivité
afin d’atteindre une vérité historique la plus exacte possible
- Borne chronologique de début → 1945 : fin de la Seconde Guerre mondiale,
début du mythe résistancialiste.
- Borne chronologique de fin → de nos jours : développement d’une mémoire plus
complète
Il ne faut pas oublier de faire une problématique : une problématique n’est pas
une simple répétition des termes du sujet sous forme de question : il faut intégrer une
nouvelle notion. Elle doit rappeler que les historiens ont travaillé pour l’élaboration
d’une mémoire plus liée à la réalité, après le développement de nombreuses mémoires
officielles, erronées ou tronquées.
- En quoi les historiens ont-ils progressivement mis en évidence les différentes
mémoires de la Seconde Guerre mondiale ?
Le sujet stipule de travailler sur une période longue : il est donc plus judicieux de
faire un plan chronologique. Cela oblige à trouver des bornes chronologiques pour
chaque partie.
A. Le devoir de mémoire
Argument : Devoir de mémoire se centre sur la commémoration du génocide juif. Mise
en place d’une transmission officielle de la mémoire : ainsi, l’État met en place des lois
mémorielles. Mais ces lois sont souvent critiquées par les historiens.
Exemple : Loi Gayssot, en 1990, interdit le négationnisme.
Ceci n’est qu’un plan très détaillé : en effet, chaque sous partie nécessite un argument
bien développé et un exemple précis. Des schémas peuvent être réalisés au sein de la
dissertation pour préciser les informations données dans le développement.
DÉMARCHE
Une composition suppose tout d’abord d’avoir bien défini les termes du sujet.
- Mémoire : la mémoire s’appuie sur le souvenir et le témoignage d’acteurs qui ont
vécu les événements et cherchent à le transmettre aux populations. Selon
l’historien Pierre Nora, la mémoire entretient un rapport affectif au vécu.
Cependant, cette mémoire peut être erronée, ou biaisée par des informations
extérieures ou bien par le vécu de la personne qui a mémorisé les faits. Attention,
le sujet utilise le pluriel : les mémoires, il y a donc plusieurs types de mémoires.
- Les historiens : il faut donc prendre en considération les personnes qui étudient
l’histoire. L’historien s’appuie sur l’analyse critique de sources et évite toute
implication personnelle. L’histoire doit donc être dénuée de toute subjectivité
afin d’atteindre une vérité historique la plus exacte possible
- Guerre d’Algérie : guerre de décolonisation de l’Algérie avec sa métropole, la
France, qui a duré de 1954 à 1962.
- Borne chronologique de début → les mémoires commencent donc à la fin du
conflit, en 1962.
- Borne chronologique de fin → l’élaboration des mémoires perdure aujourd’hui.
Il ne faut pas oublier de faire une problématique : une problématique n’est pas
une simple répétition des termes du sujet sous forme de question : il faut intégrer une
nouvelle notion. Il s’agissait de savoir comment l’historien fait face à la multiplication de
mémoires de cette guerre.
- Comment les historiens de la Guerre d’Algérie font-ils face à la multiplication des
mémoires de cette guerre, de 1962 à de nos jours ?
Le sujet stipule de travailler sur une période longue : il est donc plus judicieux de
faire un plan chronologique. Cela oblige à trouver des bornes chronologiques pour
chaque partie. Le plan impliquait de montrer les changements de discours et du travail
des historiens au fur et à mesure des années :
- L’historien doit travailler avec deux mémoires officielles immédiates
- L’historien participe à la déconstruction de cette mémoire officielle, mais se
heurte au refus d’ouverture des archives
- La difficile mise au point d’UNE mémoire
Ceci n’est qu’un plan très détaillé : en effet, chaque sous partie nécessite un argument
bien développé et un exemple précis.
DÉMARCHE
Une composition suppose tout d’abord d’avoir bien défini les termes du sujet.
- États-Unis : puissance complète, superpuissance pendant la guerre froide puis
hyperpuissance.
- États-Unis et le monde : il s’agit de voir les relations entre les États-Unis et le
monde.
- 1945 : fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis sont une
superpuissance (tout comme l’URSS) et cherchent à imposer leur puissance afin
de réorganiser les relations internationales.
- De nos jours : les États-Unis sont une superpuissance, avec une influence
mondiale, mais qui subit des contestations.
Il ne faut pas oublier de faire une problématique : une problématique n’est pas
une simple répétition des termes du sujet sous forme de question : il faut intégrer une
nouvelle notion. Il s’agissait de savoir comment les États-Unis, puissance complète, ont
cherché à régenter les relations internationales, mais que leur influence est peu à peu
contestée.
- En quoi les États-Unis, superpuissance, ont-ils cherché à étendre leur étendre
leur hégémonie dans le monde de 1945 à nos jours, malgré des contestations ?
Le temps long, évoqué par le sujet de cette composition impliquait que le plan soit
chronologique :
- De 1945 à 1965 : les États-Unis sont les leaders du monde libre et un modèle
idéologique.
- De 1965 à 1991 : le pays est victorieux de la guerre froide après avoir subi des
difficultés.
- À partir de 1991 : les États-Unis sont une superpuissance de plus en plus
contestée dans le monde.
I. De 1945 à 1965 : les États-Unis sont les leaders du monde libre et un modèle
idéologique
II. De 1965 à 1991 : Les États-Unis connaissent des faiblesses mais parviennent
toutefois à gagner la guerre froide
A. Le pays subit des faiblesses intérieures, ce qui réduit son influence dans le monde.
Argument : les États-Unis sont affaiblis par des contestations internes, liées à la
politique extérieure du pays (mouvement hippie) et à la politique intérieure du pays
(ségrégation raciale par exemple).
Un exemple précis de faiblesse : la démission de Nixon suite au scandale du Watergate
en 1974.
III. À partir de 1991 : les États-Unis conservent une forte influence sur le monde, mais
cette influence est limitée par le développement de contestations
Ceci n’est qu’un plan très détaillé : en effet, chaque sous partie nécessite un argument
bien développé et un exemple précis.
Document 1
Contexte : Explosion démographique dans les pays d’Asie du Sud et de l’Est
Auteur : Non mentionné
Nature : Tableau de données
Date : Établi après 2016
Destinataire : Étudiants, chercheurs
Idée : Les pays qui voient leur population augmenter sont les plus dynamiques du point
de vue de la croissance du PIB.
Source : ONU et Banque mondiale
Document 2
Contexte : Développement démographique des pays d’Asie du Sud et de l’Est
Auteur : Nguyën Huy Kham
Nature : Photographie
Date : Avril 2015
Destinataire : Magazines ou journaux
Idée : Montrer le développement urbain du Vietnam
Source : Agence Reuters