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: BM6561 V1
Résumé Dans les différentes étapes de le conception d'un équipement sous pression, la
procédure de fabrication, de mise en forme et de contrôle des composants de
l'équipements est primordiale. Cet article présente tous les éléments liés aux opérations
de formage et à ses conséquences métallurgiques et mécaniques. Les traitements
thermiques et mécaniques requis après le formage et le soudage sont également
explicités.
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1. Mesure et calcul
des déformations dans 1
0
les opérations de formage 2
Rf
50e 1 – ------- Dans le cas d’un emboutissage où les déformations sont supé-
d = -----------
- - (1) rieures ou égales à 3 %, la visualisation des déformations subies par
Rf R0
la tôle est réalisée par marquage électrochimique d’un réseau de cer-
cles de diamètre 10, 20 ou 50 mm selon la sévérité de la déformation,
avec d pourcentage de déformation, cela sur les deux faces du flan avant emboutissage à froid. Pour
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Df — déformations rationnelles :
d = 100 ln -------- pour e 10 mm (2)
De ε 1 = ln (1 + e 1 ) ; ε 2 = ln (1 + e 2 ) ; ε 3 = ln (1 + e 3 )
À partir des déformations rationnelles, la déformation équiva-
Df lente selon Von Mises s’écrit :
d = 100 ln ----------------------- pour e > 10 mm (3)
D e – 2e
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2
4
K d c / dp
3,6
1,5
rp /dp = 0,0025
0,05
0,01
3,2
0,25
1
2,8 Dm 1 1,5 2 2,5
e D f /d p
Df diamètre du flan
d c /d p
dp dp
0,1
0,002
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dc 1
1 1,5 2 2,5
dc D f /d p
dp
rp
rs
rp
rm 2.2 Efforts de pliage
= =
ymini Pour le pliage en V, l’effort de pliage exercé par le poinçon est
donné par la formule :
ymini α C R L e2
α = 30° F = ---------------------- (11)
V
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1,5 re
e F
C
t=6e R0
1,4
e ds
L V=2t
1,3 t
1,24 F
1,2
1,1 Fi
di
1
5e 10 e 12 e 15 e 20 e 25 e 30 e
V (mm)
v
t profondeur de vé a
— si :
e V R 0 > 100 e
avec R 0 rayon de cintrage de la fibre moyenne,
r F
e épaisseur ;
lorsque le rayon de cintrage est supérieur à 100 e, la partie élastique
de la déformation ne doit pas être négligée ; Oehler [19] donne, dans
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avec P (W) puissance de cintrage, — aciers alliés pour emploi à température élevée : 3 à 5 % ;
F (N) effort de cintrage, calculé d’après les formules (13) — aciers inoxydables austénitiques : 15 à 25 % ;
ou (14), — aciers inoxydables austénoferritiques : 10 % ;
— alliages de nickel : 10 à 15 %.
V (m/min) vitesse de cintrage,
v (mm) distance entre points d’appui,
Concernant la désignation des différentes nuances d’acier
r e (mm) = R 0 + (e /2).
citées dans cet article, la nouvelle norme EN 10028 a remplacé,
La puissance nécessaire pour réaliser un cintrage est fonction sur le plan administratif de l’AFNOR, les normes NF A 36-205 et
des caractéristiques mécaniques du métal, de l’épaisseur de la tôle, NF A 36-206, mais les industriels (producteurs d’aciers, don-
du diamètre du cylindre à réaliser, du nombre de passes utilisées neurs d’ordres et constructeurs) continuent de les utiliser.
et de la température de formage. Étant donné que certaines nuances n’ont plus d’équivalent
Une rouleuse de puissance donnée a une capacité maximale de exact dans cette nouvelle norme, il nous a paru préférable de
formage définie par une épaisseur maximale pour une largeur maxi- garder la référence aux nuances d’origine qui sont très connues
male et un diamètre de cintrage minimal. Quand on augmente le des industriels.
diamètre de roulage, la puissance nécessaire diminue, donc l’épais-
seur maximale cintrable augmente [20]. De la même manière, Des études ont été réalisées par le Club technique des Produc-
lorsque l’on diminue la largeur utilisée de la machine, l’épaisseur teurs européens de tôles fortes en acier et le CETIM auxquelles ont
maximale augmente ; les constructeurs de rouleuses fournissent participé huit usines [22]. Les essais ont porté sur les nuances du
généralement une courbe reliant la largeur utilisée et le coefficient type E 26-4, E 355 R et FP, et 460 R. Pour ces aciers, l’augmentation
multiplicateur à appliquer sur l’épaisseur. Enfin, lorsque les carac- de la température de transition T 50/50 est de l’ordre de 6 oC par
téristiques mécaniques du métal augmentent, la capacité de cintrage pour-cent d’écrouissage avec vieillissement accéléré (à 250 oC pen-
diminue. dant 30 min). Les aciers modernes possèdent des températures
En augmentant le nombre de passes, on peut augmenter la capa- basses de transition, ce qui fait que, même après un relèvement
cité de formage d’une rouleuse. Le formage en deux passes ou plus important de l’ordre de 30 oC (ce qui correspond à un écrouissage
permet de former à de plus petits diamètres avec une machine de de 5 % avec vieillissement), ils restent dans des limites de sécurité
même puissance. acceptables vis-à-vis du risque de rupture fragile. L’effet d’un trai-
tement de relaxation à 580 oC a été étudié (figure 9) : jusqu’à 5 %
de déformation, on obtient une restauration des caractéristiques ;
au-delà, on constate une augmentation de la température de tran-
3. Conséquences sition. Ces conclusions sont valables statistiquement mais non
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et mécaniques du formage Dans le même esprit, des essais ont été effectués sur des aciers
non alliés et faiblement alliés au nickel [21] du type : A 42 P 1,
A 48 FP 1, A 52 P 1, 0,5 Ni 355, A 203 gr E. Dans le tableau 2, on
3.1 Caractéristiques mécaniques trouve les variations des températures de transition par rapport à
après formage l’état initial après déformations de 2 à 5 % avec ou sans vieillissement
(30 min à 250 oC). On constate, comme dans l’étude [22], qu’une
déformation de 5 % suivie d’un vieillissement produit une augmen-
3.1.1 Formage à froid tation de la température de transition de l’ordre de 30 oC.
Chaque fois que cela est possible, il est préférable de former à D’après ce que nous venons de présenter, le formage à froid sans
froid. En formage à chaud, la précision dimensionnelle est plus traitement thermique après formage s’applique lorsque la déforma-
difficile à maîtriser et le coût est notablement accru par les opéra- tion maximale reste faible (inférieure à 5 % pour les aciers non
tions suivantes : alliés) ; c’est le cas, en particulier, dans la plupart des opérations de
cintrage et de formage de secteurs ou de calottes sphériques.
— chauffage du flan ;
— manutention du flan et de la pièce à température élevée ;
— décalaminage de la surface ; 3.1.2 Formage à tiède
— calibrage de la pièce après formage.
L’écrouissage qui apparaît lors du formage à froid se traduit par Le formage à tiède présente différents avantages :
un durcissement accompagné d’une baisse de ductilité et d’une
fragilisation dues à une augmentation rapide de la densité de dis- — diminution du coût lorsqu’il remplace le formage à chaud ;
locations. Cette dégradation peut d’ailleurs être amplifiée par le — possibilité de former sur des machines moins puissantes ;
vieillissement du métal de la tôle, résultant des opérations de pré- — suppression du traitement thermique après formage.
chauffage et de soudage. En collaboration avec Creusot-Loire (aujourd’hui groupe Indus-
Les différents codes de construction des appareils à pression défi- teel-Arcelor), le CETIM a étudié les conditions de formage à tiède
nissent les déformations maximales admissibles sans traitement qui conduisent à un produit satisfaisant [23].
thermique et le traitement thermique à appliquer si nécessaire. Les paramètres pris en compte sont :
Pour les aciers non alliés, la déformation admissible sans traite- — la température de chauffage du flan (650 et 700 oC) ;
ment thermique est de 5 %. Il existe deux exceptions : le code — la température de déformation (650 ; 600 ; 550 et 500 oC) ;
allemand pour une température de service inférieure à – 10 oC et le — le taux de déformation. (0)
code italien qui définit cette déformation en fonction des nuances (0)
d’aciers (tableau 1). Les aciers testés sont du type : A 42 AP, A 52 AP et FP, 10 CD 9-10.
Pour les autres aciers et matériaux, la déformation admissible Les critères d’acceptabilité sont :
sans traitement thermique selon les codes est fonction de la — obtention de caractéristiques mécaniques sur produit
famille de matériau (tableau 1) : conformes à celles spécifiées dans la norme de l’acier ;
— aciers au nickel : 3 à 6 % ; — formabilité à tiède suffisante.
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Td (°C) Chauffage : Nota : Ac3 : température à laquelle la ferrite achève de se transformer en austénite au
Tc = 650 °C cours du chauffage.
600
Si cette prescription est respectée et si le traitement thermique
prévu est une normalisation, celle-ci n’est pas requise si l’examen
Zone
de formabilité
métallographique de l’acier, après formage, montre que la micro-
550
à tiède structure correspond à celle de l’état normalisé.
Des essais portant sur l’emboutissage de fonds bombés en acier
500 A 48 P 1 [24] ont montré qu’une température de fin de formage supé-
0 5 10 rieure à 720 oC assure des caractéristiques de résilience identiques
εmaxi (%) ou supérieures à celles du produit initial. La température de chauf-
fage du flan doit être inférieure à la température de mise en solution
c aciers 21/4 Cr-1 Mo, état N + R 650 °C ou T + R 650 °C des nitrures d’aluminium, soit 1 050 oC pour l’acier considéré.
Tc température de chauffage du flan Des essais systématiques d’emboutissage à chaud ont été réalisés
Td température de déformation [25] sur les pièces suivantes :
N normalisé a ) fonds elliptiques de 2 700 mm de diamètre et de 37 mm
R revenu
d’épaisseur en acier A 52 FP ;
b ) fonds elliptiques de 2 500 mm de diamètre et de 12 mm d’épais-
T trempé
seur en acier A 42 FP.
Figure 10 – Définition des zones limites de formage à tiède La synthèse des résultats est présentée dans le tableau 4. D’après
pour les aciers A 42 AP, A 52 AP, A 52 FP et 10 CD 9 -10 ces résultats, on peut tirer les conclusions suivantes. Pour l’obtention
(ou 2 1/4 Cr-1 Mo) dans différents états de traitement thermique de pièces formées à chaud conformes aux spécifications sans trai-
tement de normalisation de postformage, il faut :
— maîtriser parfaitement les conditions de formage, avec un
assurer la tenue en service du produit et sa sécurité. Les différents respect des températures et des temps de chauffage ainsi que des
codes et spécifications (cf. [Doc. BM 6 562] donnent des indications températures de fin de formage ;
sur les températures de formage recommandées pour éviter un trai- — limiter le taux de déformation équivalente des pièces formées
tement thermique ultérieur (tableau 3). Dans la plupart des codes, à 25 %, un contrôle systématique du produit étant nécessaire pour
c’est au fabricant de faire la démonstration que la procédure des taux supérieurs. (0)
employée pour le formage à chaud est satisfaisante et ne nécessite Pour les aciers dont l’état de livraison est un état de laminage à
pas un traitement de normalisation après formage. (0) température contrôlée (LTC), il faut proscrire les cycles thermo-
mécaniques avec chauffage à haute température (> 980 oC) et réa-
Le CODAP (Code Français de Construction des Appareils à Pres- liser des cycles thermomécaniques avec chauffage équivalent à la
sion) définit le domaine de formage à chaud : le formage doit être température de normalisation et une température de fin de formage
effectué entre une température égale ou supérieure au point Ac 3 et supérieure à Ar 3 .
une température supérieure à la température minimale du traite- Nota : Ar 3 : température à laquelle la ferrite commence à se former au cours du
ment thermique après soudage, majorée de 100 oC. refroidissement.
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Ar3 Température à laquelle la ferrite commence à se former au (3) Traitement de normalisation à 900 oC après formage.
cours du refroidissement. (4) OUI Valeur conforme au cahier des charges.
Tc Température de chauffage du flan. oui Acceptable vis-à-vis de la norme.
T df Température de début de formage. NON Non acceptable vis-à-vis de la norme.
A Taux d’allongement après rupture.
T ff Température de fin de formage. Re Limite d’élasticité.
Rm Résistance à la traction.
Pour les aciers dont l’état de livraison est un état normalisé (N), D’après les mesures effectuées sur un fond elliptique de 1 000 mm
il faut terminer le formage à une température supérieure à Ar 3 . de diamètre et de 7 mm d’épaisseur, les contraintes résiduelles intro-
duites par le formage à chaud sont négligeables [24].
(0)
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σr /Re
1
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Rf
0,5
– 0,3 – 0,2
0
– 0,5 – 0,4 – 0,1 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 y /e y
8
3
0,9
0,3
– 0,5 0,1
2 ( R f / e ) ( R e /E )
e
–1
e épaisseur de la tôle
E module d'élasticité
Re limite d'élasticité Exemple : tôle en acier A 52 P1 (Re = 400 MPa ; E = 200 000 MPa) ; d'épaisseur e = 20 mm ; Rf = 500 mm
Rf rayon de courbure de la pièce formée On en déduit 2 (Rf /e ) (Re /E ) = 0,1 et, d'après l'abaque, σr /Re = 0,5 pour y /e = – 0,5
y distance au centre de la tôle La contrainte résiduelle σr en surface, sur la face interne, vaut donc : σr = 200 MPa
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vieillissement du métal écroui. L’écrouissage et le vieillissement se 4.3 Traitements thermiques après soudage
traduisent par un durcissement accompagné d’une baisse de la
ductilité et de la résilience.
4.3.1 Traitements thermiques
La connaissance des dégradations des caractéristiques des tôles
formées à froid et de la restauration obtenue par traitement ther-
à une température inférieure à Ac1
mique est nécessaire lorsque les produits sont utilisés pour des
Les traitements thermiques après soudage à une température infé-
appareils à pression ou pour des pièces de sécurité.
rieure à Ac1 ont pour but principal la relaxation des contraintes
Les différents codes de construction et spécifications définissent, résiduelles, mais ils ont aussi des effets métallurgiques annexes sur
pour chaque nuance d’acier, la déformation maximale admissible le métal fondu, la zone affectée thermiquement et le métal de base.
sans traitement thermique (cf. tableau 1) et le traitement thermique Nota : Ac1 : température à laquelle la ferrite commence à se transformer en austénite au
à appliquer lorsque cette déformation est dépassée. cours du chauffage.
Le traitement thermique à appliquer après formage est un traite- Nous analyserons ici plus particulièrement les exigences des
ment de normalisation, de trempe et revenu ou un traitement de codes en relation avec la relaxation des contraintes résiduelles. Les
postsoudage (tableau 6). La plupart des codes laissent la possibilité effets métallurgiques sont simplement rappelés en faisant référence
d’utiliser tout traitement thermique de postformage si l’efficacité en aux études menées dans ce domaine (pour plus de précision, se
est démontrée. Le critère permettant de juger de l’efficacité d’un trai- reporter au document [26]).
tement est la restauration des caractéristiques mécaniques définies
par la norme de l’acier. 4.3.1.1 Analyse des codes
Dans cet esprit, le CETIM a effectué une étude qui permet de
déterminer les traitements optimaux à effectuer après formage à Nous avons étudié les principaux codes de construction des
froid des tôles en aciers non alliés et alliés au nickel [21]. appareils à pression (cf. [Doc. BM 6 592], ainsi que divers projets et
propositions :
— code allemand : AD-MERKBLÄTTER ;
4.2 Traitements thermiques — code américain : ASME section VIII, div. 1 et 2 ;
après formage à chaud — code anglais : BS 5500 (PD 5500) ;
Les conditions de formage à chaud permettant d’éviter un traite- — code français : CODAP2000 ;
ment thermique après formage sont définies dans le paragraphe 3.1. — code international : ISO/DIS 2694 ;
Lorsque ces conditions de formage ne peuvent pas être satisfaites, — proposition de l’Institut international de la soudure (IIS).
le traitement à appliquer pour les aciers non alliés est un traitement
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PD 5500 (BS 5500) Normalisation ou trempe et revenu (selon l’acier). Démontrer que les caractéristiques après formage et traitement
thermique à plus basse température sont suffisantes.
ISO/DIS 2694 Normalisation. Tout procédé de formage est acceptable si les caractéristiques
mécaniques finales sont conformes à la spécification de l’acier.
EN 13445 Aciers non alliés (A : taux de déformation) : Aciers non alliés : qualification du mode opératoire de formage
A > 5 % : traitement de référence. et de traitement thermique.
ISO R 831 Traitement thermique de relaxation des contraintes
(chaudières fixes) (avant ou après soudage).
NF E 32-105
(générateur de vapeur) Traitement thermique approprié.
(1) D’après [21] mis à jour.
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mesures de détensionnement : 80 % de détensionnement pour un équivalent à un cycle thermique réel (temps de montée et de des-
traitement à 580 oC. cente en température importants), permet de réduire le temps de
maintien en température au cours d’un traitement thermique. Le
Pour les aciers 1/2 Cr–1/2 Mo et 1 Cr–1/2 Mo, la tendance est à l’aug- code PD 5500 (BS 5500) admet cette possibilité ; ainsi, pour les
mentation de la température minimale de traitement par rapport à aciers C et C-Mn, on peut traiter en utilisant le temps de maintien
l’ASME. Cela est justifié par l’obtention d’un détensionnement équivalent donné par la formule :
efficace.
b c
a + ----- + -------- > t
● Aciers alliés au nickel 4 16
Pour les aciers tels que Ni < 3,5 %, l’ensemble des codes préco- avec a (min) temps entre 600 et 620 oC,
nisent le même traitement que pour les aciers non alliés. Pour les
b (min) temps entre 575 et 600 oC,
aciers à 3,5 % de nickel, les recommandations des codes ne sont
pas homogènes (températures minimales situées entre 530 et c (min) temps entre 550 et 575 oC,
595 oC). Ces différences peuvent provenir d’un pourcentage de car- t (min) temps de maintien imposé par le code.
bone variable selon les normes des différents pays pour cette
nuance d’acier. On obtient un détensionnement de 90 % pour un 4.3.1.2 Influence des traitements thermiques
traitement à 550 oC. La régénération métallurgique des zones sou- de détensionnement sur les propriétés mécaniques
dées conduit à proposer une température minimale de traitement Les traitements thermiques de détensionnement ont une action
de 575 oC [29]. Les aciers 5 Ni et 9 Ni présentent un risque impor- importante sur les caractéristiques mécaniques des constructions
tant de fragilisation réversible de revenu, les codes recommandent soudées. Il faut étudier séparément l’influence du traitement sur le
généralement de ne pas effectuer de traitement pour les épais- métal de base, la zone affectée thermiquement et le métal fondu.
seurs inférieures à 50 mm. Il faut noter que ces aciers sont très Comme effets bénéfiques, on peut distinguer :
rarement utilisés dans des épaisseurs supérieures à 50 mm. — le revenu métallurgique des structures de trempe existant
dans la zone affectée thermiquement ;
■ Épaisseurs maximales admissibles sans traitement thermique — la restauration des caractéristiques des aciers fragilisés par
(tableau 7). les déformations de formage à froid ;
— la restauration des caractéristiques des zones fragilisées
thermiquement lors du soudage ;
● Aciers non alliés — l’amélioration des caractéristiques du métal fondu.
Les épaisseurs maximales admissibles sans traitement ther- Les traitements thermiques de postsoudage peuvent aussi avoir
mique se situent entre 30 et 50 mm selon la nuance d’acier et le des effets défavorables :
code considéré. Le traitement thermique se justifie par la présence — diminution des caractéristiques de traction du métal de base ;
de contraintes résiduelles et la possibilité d’existence de fissures — fragilisation du métal de base ou des zones affectées thermi-
qui entraînent un risque de rupture ductile ou fragile. L’épaisseur quement ; cette fragilisation est attribuée à trois causes principales :
limite sans traitement est définie empiriquement. Les travaux la précipitation d’éléments carburigènes durcissants, les fragilisa-
actuels dans le domaine de la mécanique de la rupture des tions réversible et irréversible de revenu (FRR ou FIR) ;
structures soudées permettront de définir la nécessité d’un traite- — fragilisation tensothermique ;
ment thermique sur des bases scientifiques. — fissuration au réchauffage.
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Tableau 7 – Traitements thermiques de détente selon les codes : températures de traitement minimale
et maximale ; épaisseur maximale admissible sans traitement thermique
Acier Traitement thermique de détente
600/650 30
A 37 M0 580/620 35 ou 40 (DIN)
530/580 40 550/600 30, 540/580
530/580 38
C A 42 P. No 1 38 595 32 ou 38 (SEW)
C-Mn
A 48 M 1 P. No 1 ou ou
530/580 40 550/600 540/580 580/620 35 ou 40 595 32 ou 38 550/620
50 (DIN)
A 52 M 1 P. No 1 50
C-Mn (V) (Nb) A 510
(Rm 530 MPa 530/580 40
ou Re 355 MPa) A 530
C-Mn(V) Nb A 550
530/580 30
(Re > 355 MPa) A 590
16 MND 5
Mn 1/2 Mo 1/2 Ni P. No 3 590/625 20 595 Toutes
20 MND 5
P. No 3
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Mn-Cr-Mo-V M4 650/675 15
1/2 Cr-1/2 Mo 15 CD 2-05 P. No 3 630/680 20 620/660 20 595 16 650/720 0
1 Cr-1/2 Mo 15 CD 4-05 M 7 P. No 4 630/680 0 620/660 15 630/ 700 0 595 0 650/720 0
1 1/4 Cr-1/2 Mo-Si P. No 4 630/680 0 595 0
1/2 Cr-1/2 Mo-1/4 V M8 680/ 720 0
10 CD 9-10
2 1/4 Cr-1 Mo M 9 P. No 5 680/730 0 625/750 0 630/ 750 0 675 0 600/650 0
12 CD 9-10
3 Cr-1 Mo P. No 5 680/730 0 675 0 730/780
5 Cr-1/2 Mo Z 10 CD 5-05 M 10 P. No 5 670/740 0 710/ 760 0 675 0
1/2 Ni 0,5 Ni 530/580 30 540/580
1 1/2 Ni 1,5 Ni 530/580 30 540/580 530/580 30 ou 50
595 16
2 Ni P. No 9A
2 1/2 Ni P. No 9A 540/580 595 16
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(0)
2 2,36 15
C-Mo 15 D 3 M2 P. No 3 (e 60 mm) 30 2,4 60 2,5 60 (e 50 mm) (div. 1) 1à2 20
+ 0,5 + 0,6 60
(e > 60 mm) (e > 50 mm) (div. 2)
Mo-B M3 2,5 60
Mn-Mo 18 MD 4-05 P. No 3 2 2,36 15
(e 60 mm) 30 (e 50 mm) (div. 1)
Mn-Mo (V) 15 MDV 4-05 P. No 3 + 0,5 + 0,6 60
(e > 60 mm) (e > 50 mm) (div. 2)
Mn-Cr-Mo-V M4 2,5 60
2,36 15
2 (e 50 mm) (div. 1)
1/2 Cr-1/2 Mo 15 CD 2-05 P. No 3 (e 60 mm)
30 2,4 60 + 0,6 60
+ 0,5 (e > 50 mm) (div. 2)
(e > 60 mm)
1 Cr-1/2 Mo 15 CD 4-05 M7 P. No 4 2,5 60 2,36 15 1à2 20
(e 127 mm) (div. 1)
1 1/4 Cr-1/2 Mo-Si P. No 4 + 0,6 60
(e > 127 mm) (div. 2)
1/2 Cr-1/2 Mo-1/4 V M8 2,5 180
10 CD 9-10
2 1/4 Cr-1 Mo M9 P. No 5 2,4 120 2,5 180 2,36 15
12 CD 9-10
(e 127 mm) (div. 1)
3 Cr-1 Mo P. No 5 2,5 + 0,6 60
(e 100 mm) 30 (e > 127 mm) (div. 2)
5 Cr-1/2 Mo Z 10 CD 5-05 M 10 P. No 5 + 0,5 2,4 120 2,5 120
(e > 100 mm)
1/2 Ni 0,5 Ni
1 1/2 Ni 1,5 Ni
2 Ni P. No 9A 2,36 15
2 1/2 Ni P. No 9A (e 127 mm) (div. 1)
+ 0,6 60
3 1/2 Ni 3,5 Ni M 5 P. No 9B 2,5 2,4 60 2,5 60 (e > 127 mm) (div. 2)
5 Ni 5 Ni (e 100 mm) 30
+ 0,5
9 Ni 9 Ni M6 (e > 100 mm)
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Il faut noter que l’effet du traitement thermique de postsoudage Dans la ZAT, le traitement intercritique est bénéfique mais la res-
est étudié dans les entreprises pour chaque fabrication (essai sur tauration est moins bonne que celle obtenue par la normalisation.
témoin de production, homologation du mode opératoire de Le traitement intercritique présente un intérêt économique s’il
soudage). remplace le traitement de normalisation. Actuellement, la seule
De nombreuses études de synthèse ont été réalisées dans ce application industrielle [48] consiste à réaliser le traitement entre Ae1
domaine [27] [28] [31] à [45]. Ces études rendent compte de et Ae3 après normalisation pour améliorer la résilience de la zone
l’influence des paramètres métallurgiques de l’acier de base ainsi fondue.
que des conditions de soudage, sur les caractéristiques
mécaniques après traitement thermique de détensionnement. Le
but est de s’assurer que les caractéristiques mécaniques des pro- 4.3.3 Traitements thermiques
duits soudés (métal de base, zone affectée thermiquement, métal à une température supérieure à Ac3
fondu) restent conformes aux caractéristiques imposées par les
normes des aciers ou par les codes.
Un traitement de normalisation après soudage est appliqué
Ces analyses ne permettent pas de définir avec certitude les cas lorsqu’un traitement à une température inférieure à Ac1 présente trop
où le traitement thermique de détensionnement est néfaste pour la de risques (fragilisation, fissuration) ou est inefficace pour restaurer
sécurité d’un appareil chaudronné. Seul le développement des les caractéristiques mécaniques dans la zone fondue et la zone affec-
concepts de mécanique de la rupture intégrant les effets métal- tée thermiquement des soudures. Ce type de recuit après soudage
lurgiques et mécaniques (contraintes résiduelles) permettra de est peu pratiqué.
guider le constructeur dans ce domaine.
Le soudage vertical sous laitier des tôles épaisses nécessite un
traitement de normalisation après soudage pour affiner le grain
4.3.2 Traitements thermiques intercritiques grossier créé dans la zone soudée. Nous avons vu que, pour certains
aciers, on pouvait envisager de remplacer la normalisation par un
traitement intercritique.
Les procédés de fabrication des appareils à pression en tôle
épaisse conduisent à une dégradation importante de la résilience Pour assurer la sécurité vis-à-vis de la rupture ductile, les
des produits finis : récipients pour gaz liquéfiés subissent généralement un traitement
de normalisation en fin de fabrication. Ce traitement augmente la
— grossissement du grain du métal de base au cours du formage capacité de déformation plastique avant rupture.
à chaud ;
— structure à gros grains dans la ZAT (zone affectée thermi-
quement) et le métal fondu due au soudage vertical sous laitier.
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P
O
U
Équipements sous pression R
E
par Chaieb JARBOUI
N
Docteur ingénieur en Génie des matériaux
Ingénieur au pôle d’activité « Production mécanique » du CETIM
(Centre technique des industries mécaniques)
Expert matériaux, équipements sous pression et normalisation européenne S
A
Références bibliographiques
V
O
[1] WASSILIEF (B.). – Travaux et outillage à la
presse. 3e éd., Dunod (1967).
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CETIM–Informations (F), no 72 (1981).
[26] BOUHÊLIER (C.). – Traitements thermiques
des constructions chaudronnées. Note Tech-
I
nique du CETIM, no 21 (1981).
[2] LUKJANOV (V.P.) et GOROKHOV (E.D.). –
Paramètres de la pression de serre-flan dans
l’emboutissage à froid de fonds elliptiques
[15] BLAUSTEIN (M.) et SAUVAGE (M.). – Applica-
tion du contrôle photogrammétrique en
construction chaudronnée. Chaudronnerie.
[27] BLONDEAU (R.), BOULISSET (R.), DOLLET (J.)
et VIEILLARD-BARON (B.). – Étude des diffé-
R
en acier au carbone et en acier inoxydable. Tôlerie, p. 23-8 (mai 1978). rents aspects du traitement de détension-
Kuznetchno Shtamp. Proizv. (SU), no 3, p. 19-
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V
O Réglementation
I
Nouvelles réglementations dans le domaine des équipements sous Codes de construction des équipements sous pression
R pression
Directive 87/404/CEE Récipients sous pression simples. Arrêté du
CODAP® 2000 Code de construction des appareils à
pression (français)
14 décembre 1989 portant application de la directive
CODETI®
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L Directive 1999/36/CE
pements sous pression
Équipements sous pression transportables. Trans-
ASME 2001 Code de construction des appareils à
pression (américain)
Section II div. A et div. B : matériaux
posée en France par le décret du 3 mai 2001 relatif
U Arrêté du 15 mars 2000
aux équipements sous pression transportables
relatif à l’exploitation des équipements sous pres-
Section III : construction nucléaire
Section VIII div. 1 : Conception des appareils
à pression
Normalisation
Nouvelles normes européennes de construction des équipements EN 12952 Chaudières à tubes d’eau et installations auxiliaires
sous pression
EN 12953 Chaudières à tubes de fumées et installations auxiliaires
EN 13445 Récipients à pression non soumis à l’action de la flamme
Nouvelles normes européennes de matériaux pour équipements
EN 13480 Tuyauteries industrielles métalliques sous pression (aciers) (tableau A)
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Tubes sans soudure en acier pour service sous pression – Conditions techniques de livraison
Tubes sans
soudure EN 10216
Partie 1 : Tubes en acier non allié avec caractéristiques spécifiées à température ambiante
Partie 2 : Tubes en acier non allié et allié avec caractéristiques spécifiées à température élevée P
Partie 3 : Tubes en acier allié à grain fin
Partie 4 : Tubes en acier non allié et allié avec caractéristiques spécifiées à basse température
L
Partie 5 : Tubes en acier inoxydable
Tubes soudés en acier pour service sous pression – Conditions techniques de livraison
U
Partie 1 : Tubes en acier non allié avec caractéristiques spécifiées à température ambiante
Partie 2 : Tubes soudés électriquement en acier non allié et allié avec caractéristiques spécifiées à haute température
S
Partie 3 : Tubes en acier allié à grain fin
Tubes soudés EN 10217
Partie 4 : Tubes soudés électriquement en acier non allié avec caractéristiques spécifiées à basse température
Partie 5 : Tubes soudés à l’arc immergé en acier non allié et allié avec caractéristiques spécifiées à température élevée
Partie 6 : Tubes soudés à l’arc immergé en acier non allié avec caractéristiques spécifiées à basse température
Partie 7 : Tubes en acier inoxydable
Conditions techniques de livraison des pièces moulées en acier pour service sous pression
Partie 1 : Généralités (A 32-055-1)
Pièces moulées EN 10213 Partie 2 : Nuances d’acier pour utilisation à température ambiante et à températures élevées (A 32-055-2)
Partie 3 : Nuances d’acier pour utilisation à basses températures (A 32-055-3)
Partie 4 : Nuances d’aciers austénitiques et austéno-ferritiques (A 32-055-4)
Boulonnerie EN 10269
Aciers et alliages de nickel pour éléments de fixation utilisés à température élevée et/ou basse
température
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