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La gestion des Actifs Financiers est au cœur de l’Activité d’une Caisse de Sécurité
Sociale. Il ressort que la base d’une bonne gestion des actifs financiers passe
forcément par une gestion efficace et efficiente de la trésorerie permettant de
constituer si possible des réserves de fonds. Un Actif Financier étant un titre ou un
contrat, généralement transmissible et négociable (sur un marché financier), qui est
susceptible de produire à son détenteur des revenus et/ou un gain en capital, en
contrepartie d’une certaine prise de risque et compte tenu de son importance dans le
financement des régimes de sécurité sociale, il convient de donner une priorité à la
gestion desdits Actifs Financiers.
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ANALYSE DE LA GESTION DES ACTIFS FINANCIERS.
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- Les Investissements Immobiliers : les opérations de réalisations
d’ensembles immobiliers et l’acquisition d’immeubles de rapport est une
manifestation de la volonté de contribuer de l’institution au développement
économique et social de la Nation.
Les opportunités sont offertes par les Marchés Financiers (local, régional et
international) en tenant compte du triptyque Liquidité, Rendement et Sécurité.
Sur le Marché Financier local, l’Institution ne peut que s’orienter surtout vers les
titres obligataires (des titres de créances négociables représentatives d’une fraction
d’emprunts émis par une entreprise ou l’Etat) et les Bons du Trésor Public.
Il s’agit des contrats par lesquels l’Institution confie des Fonds aux Sociétés de
Gestions d’Actifs Financiers dans le but de maximiser leur valeur moyennant une
commission. La structure du portefeuille ou l’allocation des actifs est définie d’un
commun accord entre l’Institution et les gestionnaires d’Actifs Financiers. Un objectif
de performance de portefeuille est en général fixé, d’où l’évaluation périodique des
Actifs.
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PRECONISATION POUR UNE BONNE GESTION DES ACTIFS FINANCIERS .
La gestion des Actifs Financiers dans une Institutions nécessite de disposer d’une
bonne gestion de trésorerie. En effet, la gestion de trésorerie permet d’optimiser le
résultat financier grâce aux placements des excédents et/ou en faisant appel, en cas
de besoin, a des sources de financement sur des durées précises. Ceci permet donc
de payer moins d’intérêts tout en dégageant des revenus financiers dès que possible.
Ainsi, en cas d’une trésorerie déficitaire ou négative, une action pourrait être menée
afin de revenir en situation créditrice, à moins que le compte bancaire ne soit
autorisé à fonctionner en débit. Dans le cas d’une trésorerie excédentaire ou positive,
une formule de placement dit ‘’trésorerie’’ peut être étudiée. La gestion de trésorerie
a donc deux objectifs principaux :
Il est donc nécessaire d’établir des budgets de trésorerie pour faire apparaître les
insuffisances ou les excédents de trésorerie.
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CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE
Les réserves détenues par les régimes de sécurité sociale servent à garantir le
versement des prestations et la fourniture des services prévus. Placées, elles
produisent un revenu qui contribue au financement de ces prestations et de ces
services. Dans bien des cas, ils aident aussi les régimes à faire face à des tensions
démographiques temporaires.
Ainsi, pour une bonne pratique de gestions des actifs financiers, il est important de
respecter certains principes directeurs qui puissent guider les organismes de sécurité
sociale en matière de placement. Ces principes constituent les conditions préalables
et les mécanismes d’une bonne gestion des fonds des réserves de sécurité sociale.
Nous pouvons citer entre autres :
I- Objectifs.
Le placement des fonds des régimes de sécurité sociale devrait viser les objectifs
principaux ci-après :
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et le fonds de roulement. Les actifs qui permettent généralement de respecter
ces objectifs sont les dépôts à terme (DAT), etc.
La transparence est une nécessité aussi bien dans la gestion de trésorerie que
dans la gestion des actifs financiers. Elle peut se traduire de plusieurs
manières :
Les trésoriers ainsi que les gestionnaires des actifs financiers doivent
faire preuve d’une grande transparence financière en agissant de la
manière la plus précise et rigoureuse conformément aux décisions
prises par les grandes instances (Conseil d’Administration, Comité de
placement ou de gestion des actifs,…) ;
Les placements financiers devraient se réaliser sur un marché
financier capable de fournir à l’investisseur, en temps utile, toute
l’information dont il a besoin et sur laquelle il peut se fier pour
décider de ses placements, selon ses besoins, sa situation, sa
tolérance au risque, etc. L’investisseur doit avoir un accès direct aux
chiffres clés, aux stratégies de placement et aux directives de
placement des différents fonds.
L’utilité économique et sociale (objectif accessoire et facultatif) : Dans la
mesure où les organismes de prévoyance sociale accumulent généralement
des fonds importants au titre des réserves techniques, on peut dire qu’ils
disposent de ressources longues leur permettant d’intervenir dans des
investissements à rendement économique. Il s’agit d’investir dans des
secteurs porteurs, susceptibles de créer des emplois et ce, dans le respect des
objectifs précédents. Des règles claires devraient être fixées de façon que
l'élément de subventionnement que cet investissement peut comporter soit
couvert par des ressources publiques autres que les fonds du régime de
sécurité sociale.
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La gestion du risque
Il s’agit de décrire les activités et les tâches qui s’enchaînent pour aboutir aux
placements. Ceci permet d’identifier les risques, notamment ceux en lien avec les
différents acteurs, externes et internes.
- une organisation qui définit le rôle et les responsabilités de chacun des acteurs, qui
produit les normes et édicte les procédures ;
- une politique écrite qui précise les objectifs, le langage, la démarche choisie, les
limites acceptées ;
C’est le résultat d’une démarche continue qui s’enrichit des observations effectuées.
L’outil est en général une cartographie des risques, régulièrement mise à jour.
- le risque de marché : c’est le risque de perte qui peut résulter des fluctuations des
prix des instruments financiers qui composent un portefeuille (cours des actions, taux
d’intérêts, taux de change,…).
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- le risque de faillite ou risque de défaillance: c’est un risque qui remet en question
la santé financière de la structure dans laquelle le placement se fait. C’est pour cela
qu’il est très naturellement important de faire une analyse du bilan de cette structure
en vue d’évaluer sa solvabilité, sa liquidité, ainsi que sa capacité à faire face aux
autres risques de la même nature.
- le risque politique : ce risque s’inscrit dans la même lignée que le risque pays. Il est
directement lié aux conséquences des actions politiques dans un pays ayant des
incidences néfastes sur opérations de placement.
- Le risque géologique et/ou climatique : Risque relié à l’impact que peut avoir le
facteur climatique et/ou géologique sur la conduite des opérations de placement.
En dehors de ces risques qui sont directement liés à l’activité de placement, il est
important de ne pas perdre de vue les risques opérationnels qui découlent d'une
large gamme de défaillances administratives possibles: systèmes inadéquats, défauts
administratifs, mécanismes de contrôle défectueux, fraude, détournement d'actifs ou
erreur humaine.
Un plan d’action adapté doit être associé à chaque risque. Les principales mesures
qui peuvent être prises peuvent être résumées ainsi :
- la suppression du risque (difficile voire utopique car les risques inhérents à l’activité
de placement peuvent être maîtrisés mais ne peuvent jamais être supprimés
totalement) ;
- la réduction du risque ;
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- l’acceptation du risque.
- la « gestion pilotée » : l'investisseur confie ses fonds au gérant pour qu’ils soient
gérés selon l'orientation qu'il a préalablement choisie.
La Diversification du Portefeuille.
Le portefeuille, dans ce cas, regroupe plusieurs titres et dont le risque est inférieur à
la moyenne pondérée des risques des titres qui le composent grâce à la parfaite
corrélation qui existe entre leurs rentabilités. Ceci permet de diminuer la volatilité du
portefeuille. "Mieux vaut ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier". En
matière de gestion d'un portefeuille d'actifs, la sagesse populaire de ce dicton est
toujours d'actualité. La diversification des investissements est une mesure de bon
sens, indispensable pour maîtriser le risque.
Même en période de turbulences sur les marchés financiers, toutes les valeurs
n'évoluent pas de la même façon. La baisse d'un secteur d'activité, d'un secteur
géographique ou d'un type de placement s'accompagne de la stabilité voire d'une
hausse d'autres secteurs car chaque secteur possède sa logique de progression et
peut être influencé indépendamment par des événements extérieurs.
Pour une efficacité optimale, l'effort de diversification doit être réalisé à plusieurs
niveaux et prendre en compte les caractéristiques suivantes :
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la zone géographique : actions Camerounaises, actions pays
émergents, actions américaines...,
la devise de placement : euro, dollars...,
le secteur d'activité : bancaire, nouvelles technologies, matières
premières, médical...,
le type de placement : actions, obligations ou monétaires.
- les devises.
- l'immobilier ;
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L’allocation des actifs
Les deux derniers profils peuvent être conseillés aux organismes de sécurité sociale
car le portefeuille sera investi, soit majoritairement en produits de taux avec une part
modérée des actions, soit de manière équilibrée entre les produits de taux et les
actions.
Le couple rendement/risque
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III- Analyse de la Performance
Chaque catégorie de placement devrait faire l'objet d'une analyse périodique en vue
de déterminer son rendement. L'analyse devrait comporter des comparaisons avec
les objectifs de rendement fixés et avec des performances de référence. Ceci devrait
permettre d’évaluer les résultats et de revoir les principes de composition du
portefeuille si nécessaire.
Dans les opérations de placements, il est aussi important pour une Caisse de Sécurité
Sociale de :
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avec la méthode choisie, les résultats obtenus avec les autres
méthodes en usage (sur la base de la valeur du marché ou de la
valeur équitable, par exemple, si les actifs sont présentés d’après
leur coût historique).
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